01 janvier 2013

BONNE ANNEE 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

Une nouvelle année s'ouvre aujourd’hui,  dans le monde entier petits et grands échangent des vœux de bonne et heureuse année, et nous avons tous, dans le cœur rt l’esprit,  l'espoir que nos vœux se réaliseront selon  les désirs de chacun.

Bonne et heureuse année 2013,  chers connaissances et amis , que l'année nouvelle vous donne la santé, la volonté et le courage,  et  vous conduise sur le chemin de l'amour , de la joie, de la paix et de la réconciliation,  et de la prospérité,  prenez soin de vous et de vos proches, tels sont les vœux que je vous adresse et j'espère qu'ils seront exaucés.


BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2013


Que la joie soit dans tous les cœurs et que la paix règne sur toute la terre







31 décembre 2012

François Hollande présente ses voeux à ses compatriotes (21 décembre 2012 )

Éditorial de lucienne magalie pons




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Mes chers compatriotes,

Fidèle à une belle tradition, je présente à chacune et à chacun d’entre vous mes vœux les plus chaleureux pour la nouvelle année.

En mai dernier, vous m’avez confié la tâche de conduire notre pays dans un moment particulièrement grave. Avec une crise historique, un chômage qui progresse implacablement depuis près de 2 ans et une dette record.

Je n’ignore rien de vos inquiétudes. Elles sont légitimes. Et je n’entends pas vous dissimuler les difficultés qui nous attendent. Elles sont sérieuses.

Mais ce soir je veux vous dire ma confiance dans notre avenir : la zone euro a été sauvegardée et l’Europe a enfin mis en place les instruments de stabilité et de croissance qui lui manquaient. Ce résultat semblait, il y a encore 6 mois, hors de portée. Il a été atteint.

Ma confiance, elle est surtout dans la France. Je connais le talent de nos entrepreneurs comme de nos salariés. Mon devoir, mon premier devoir, mon seul devoir, c’est faire que notre pays avance et que notre jeunesse retrouve espoir.

C’est pourquoi, j’ai pris, depuis mon élection, avec le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT, trois décisions majeures.

La première, c’est le rétablissement de nos comptes publics. Je veux désendetter la France. Un effort a été demandé. Je sais ce qu’il représente après déjà tant d’années de sacrifices. Je vous assure que chaque euro prélevé sera accompagné d’une lutte drastique pour réduire les dépenses publiques inutiles. L’argent des Français est précieux. Chacun d’entre vous le gagne durement. Il doit donc être au service d’un Etat exemplaire et économe.

La deuxième décision, c’est le pacte de compétitivité. Je veux redonner, dès 2013, des marges de manœuvre aux entreprises grâce à un crédit d’impôt de 20Mds euros pour leur permettre d’embaucher, d’investir et d’exporter.

La troisième, c’est la maîtrise de la finance : la Banque publique d’investissement est créée, la prochaine loi bancaire nous préservera de la spéculation et la taxe sur les transactions financières sera introduite au niveau européen dès l’année prochaine.

Cette marche en avant ne s’est pas faite sans soubresaut ni contretemps. J’en conviens. Mais le calendrier que j’ai fixé c’est de faire les réformes maintenant pour sortir de la crise plus vite et plus fort.

Ces décisions étaient indispensables, elles avaient été trop longtemps différées. Je les ai prises avec esprit de justice.

Justice fiscale, d’abord. Les revenus du capital sont désormais taxés comme ceux du travail. Et il sera toujours demandé davantage à ceux qui ont le plus. C’est le sens de la contribution exceptionnelle sur les plus hauts revenus qui sera réaménagée, suite à la décision du Conseil Constitutionnel, sans changer son objectif.

Justice sociale. Avec l’augmentation du SMIC, du RSA, de l’allocation de rentrée scolaire. Et le droit de partir à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt.

Justice entre les générations, avec la priorité donnée à l’éducation nationale, avec des enseignants plus nombreux et mieux formés.

2012 a donc été l’année où ensemble nous avons engagé le redressement.

2013 sera l’année de la mobilisation de tous pour le réussir.

Toutes nos forces seront tendues vers un seul but : inverser la courbe du chômage d’ici un an. Nous devrons y parvenir coûte que coûte.

Avec 150 000 emplois d’avenir pour les jeunes les plus éloignés du marché du travail. Avec les contrats de génération qui permettront de lier l’expérience du senior avec l’espérance du jeune. Ils prendront effet dès demain.

Avec la formation professionnelle qui sera réformée pour accompagner prioritairement les chômeurs vers l‘activité.

Mais l’Etat n’est pas le seul acteur. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a ouvert la négociation sur la sécurisation de l’emploi.

Son objectif ?,  donner plus de stabilité aux salariés et plus de souplesse aux entreprises. Bref, conjurer une double peur. La peur du licenciement pour les travailleurs, la peur de l’embauche pour les employeurs. Cette négociation, si elle aboutit, sera une chance pour la France. Je fais confiance aux partenaires sociaux pour prendre leurs responsabilités. A défaut je les assumerai.

Voilà, le cap est fixé : tout pour l’emploi, la compétitivité et la croissance.

Ce cap sera tenu. Contre vents et marées. Je n’en dévierai pas. Non par obstination, mais par conviction. C’est l’intérêt de la France.

Pour préparer l’avenir, notre pays a besoin d’investir dans tous les domaines ; dans nos filières industrielles et agricoles, dans le logement, dans l’environnement, dans la santé, dans la recherche, dans les nouvelles technologies. J’ai donc demandé au gouvernement de proposer une stratégie d’investissements publics comme privés pour moderniser la France à l’horizon 2020.

Chers Compatriotes, de Métropole, de l’Outremer et de l’étranger, nous avons toutes les ressources pour réussir à la condition de nous retrouver sur l’essentiel. Et si nous pouvons parfois débattre de grandes questions de société et ce sera le cas en 2013, la France est la France quand elle va de l’avant sur l’égalité des droits -y compris le mariage pour tous, sur la démocratie -y compris le non cumul des mandats, et sur le respect de la dignité humaine -y compris lors de la fin de la vie.

La France est également elle-même quand elle défend ses valeurs dans le monde.

*****

Elle l’a fait en Afghanistan. Sa mission est achevée. Comme je l’avais promis, toutes nos forces combattantes sont rentrées à Noël. J’exprime ma reconnaissance à nos soldats pour leur courage et je salue la mémoire de ceux qui sont morts pour la France. Ils sont 88. Et je n’oublie pas les blessés : ils sont plus de 700.

C’est toujours au nom de ces valeurs que la France soutient en Syrie l’opposition à la dictature. Et, au Mali, les peuples africains dans leur lutte contre la menace terroriste.

J'ai une pensée particulière pour nos otages, et pour leurs familles, qui vivent dans l’angoisse. Qu’ils sachent bien que tout est fait pour obtenir leur libération. Sans rien concéder de nos principes.

Une de nos forces, c’est la solidarité. Nous la devons aux peuples opprimés. Nous la devons, tout près de nous, aux plus fragiles, aux malades, aux personnes isolées, à celles en situation de handicap ou qui connaissent la précarité ou la solitude. Ce ne sont pas des assistés. Ce sont des citoyens, un moment meurtris par la vie.

Il y a de l’honneur dans une grande Nation comme la nôtre à être capable de conjuguer compétitivité et solidarité. Performance et protection. Réussite et partage.

C’est l’ambition de cette France réconciliée et confiante en elle-même que je porte pour l’année qui s’ouvre. C’est cette ambition qui donne un sens à l’effort de tous.

Vive la République !

Vive la France !


Marine Le Pen présente ses voeux "à l'aube de l'année 2013"

Éditorial de lucienne magalie pons

Manuel Valls s'est exprimé ce matin sur RTL au sujet de la fugueuse Geneviève

Éditorial de lucienne magalie pons

Le Ministre de l’Intérieur Manuels Valls, était interrogé ce matin  sur des questions d'actualités par RTL;

Nous reproduisons ci-dessous  la partie de l’interviewe au cours de laquelle le Ministre de l’Intérieur Manuels Valls interrogé ce matin sur RTl, s'est exprimé  au sujet de  Geneviève, la jeune lycéenne fugueuse qui se trouve à Notre-Dame-des-des Landes et refuse « pour le moment «  de rentrer dans sa famille.

Extrait de l’interviewe

RTl - : Pierre Corbé vous recevez ce matin le  Ministre de l’Intérieur Manuels Vals –

PC : Bonjour Michel Valls

MV : Bonjour

PC : On va parler dans un moment de ce 31 décembre , de la mobilisation des forces de l’ordre, des vœux du Président François Hollande, mais d’abord de deux actualités du week-end , on vient d’entendre cette mère de famille dont la fille est fugueuse et se trouve à Notre-Dame-des-Landes, on a du mal comprendre les Forces de l’ordre ne peuvent pas aller chercher cette jeune fille de 16/17 ans  qui se trouve dans un endroit dangereux(sic), l’autre a été récupérée par ses parents ..

MV : Ben il se trouve …,  elle  se trouve, semble-t-il,  Geneviève  cette jeune fille   dans un secteur difficile et sans doute au milieu d’un certain nombre de personnes  qui ont, d’une certaine manière, elles aussi des responsabilités, et moi ici à votre micro je lance un appel à la responsabilité, cette jeune fille d’abord pour qu’elle puisse   très vite rejoindre ses parents, et à ceux qui l’entourent, qu’ils lui fassent  entendre raison.

PC : Ce serait dangereux d’envoyer des gendarmes pour la chercher de force ?

MV : Oui, d’une certaine manière, je pense  que cette solution doit se régler dans l’apaisement , mais encore une fois, il est temps que cette jeune file regagne son foyer familial et surtout aujourd’hui.

(D’autres questions suivent sur d’autres sujets) …. Nous en parlerons dans un autre éditorial.

Ce qui nous intéresse ici  c’est Geneviève et son attitude et en face l’attitude du Ministre :


D’après les réponses du Ministre de l’Intérieur on comprend  à notre niveau qu’il ne veut pas faire intervenir les forces de l’ordre pour évider un affrontement dans un  « secteur difficile »  avec les  occupants manifestants de Notre-Dames-des-Landes, dont il dit qu’ils ont, d’une certaine manière, aussi des responsabilités.

Voilà une  position  tout à fait inattendue  de la part d’un Ministre, pense-t-il vraiment  que les manifestants occupants de Notre-Dame-des-Landes ont des responsabilités dans la présence de Geneviève sur les lieux et qu’ils  attaqueraient les forces de l’ordre qui viendraient chercher la jeune fille pour la reconduire dans son foyer familiale et la rendre à sa mère ?

Si le Ministre  se joue le « film » vraiment comme  ça, son scenario est tout à fait exagéré, il n’y a sans doute aucun manifestant occupant qui a cette intention,  la jeune fille n’est pas tenue  en otage par les manifestants, ils lui donnent ce dont elle a besoin en attendant que la situation se règle par les personnes qui sont en charge légalement de cette affaire de fugue,  c’est tout ce qu’il  peuvent faire, une chose est de voir des gendarmes venir chercher une mineure pour la reconduire chez elle, une toute autre chose est de voir des forces de l’ordre venir  disperser  les manifestants et détruire leurs campements provisoires d’occupation,  il ne faut pas confondre les genres d’intervention,  les occupants manifestants  ne les confondront pas, ils  ne se risqueront certainement   pas à attaquer des gendarmes qui viendrait chercher la jeune mineure,  il faudrait être fous.


Et pourtant le Ministre  s’est lancé dans cet amalgame politicien et c’est très regrettable, il reste cependant à souhaiter que Geneviève retrouve son bon sens, qu’elle arrête de s’obstiner dans son attitude, à défaut de quoi elle sera finalement la première à en pâtir dans son avenir.

On aurait préféré plus de fermeté de la part du Ministre de l’Intérieur,   au lieu de louvoyer  avec les  responsabilités prêtées aux uns et aux autres,  et de plaider l’apaisement, il  aurait dû,  à mon avis,    avertir Geneviève d’avoir à cesser sa comédie sous peine de se voir contrainte par les forces de l’ordre, en l’occurrence des gendarmes,  reconduite dans son foyer familial   et rendue à sa mère, dès aujourd’hui , sans lui accorder aucun délai.


Et il aurait dû aussi à cette occasion,   prévenir en même temps les occupants manifestants de tout faire pour aider les gendarmes dans cette mission particulière, et toute fait distincte des interventions qui ont eu lieu ou pourront avoir sur le site en raison de son occupation, pour les raisons que tous connaissent et qui ne sont en aucune façon liées à la fugue de Geneviève.


Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, était... par rtl-fr
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Hillary Clinton atteinte d'une thrombose paye de sa santé ses activités débordantes

Éditorial de lucienne magalie pons


Je n'ai jamais apprécié les excès de langage  auxquels  se livrait  la Secrétaire d’État Américaine Hillary Clinton, lorsqu’elle parcourait les places internationales pour   réclamer  le départ du Chef Libyen  en criant "Khadafi doit disparaitre, Khadafi doit partir" jusqu'à obtenir qu'il soit massacré par ceux  des libyens qui ne l'ont que trop entendu, je ne l'ai pas non plus apprécié quand elle faisait ensuite de même en ameutant l'audience internationale contre   Bachar El Assad avec la même violence, il y a quelques temps avant de subir un revers de santé,.il y a trois semaines,alors qu'elle rentrait d'un voyage en Europe.

Je n'apprécie pas d' écrire sur cette femme politique dont les qualités fémininines qu'elle  possède , peut être ,  sont complètement gommées par sa dureté politique, mais il faut bien sacrifier à l'information., puisque nous venons d'apprendre par les dépêches que  l'état de santé  de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, malade depuis 15 jours et dont on pensait  qu'elle se rétablissait d'un "virus gastrique " attrapé en Europe, d'après ce qui avait été dit à l'époque par ses médecins,  s'était  brutalement aggravé hier Dimanche.

 Hillarry  Clinton devait être auditionnée jeudi 20 décembre  par   le Congrès, pour défendre son département d’Etat,    qui avait été mis en cause au sujet de de l'attaque  terroriste  en Libye du consulat de Benghazi le 11 septembre, rappelons que  cet attentat avec  explosifs et armes de guerre avait  coûté la vie à quatre agents américains, dont l'ambassadeur américain Christopher Stevens, et  il était prévu que la  chef de la diplomatie américaine  vienne  s'expliquer devant les deux chambres sur les mesures de sécurité au consulat américain de Benghazi, en Libye, attaqué le 11 septembre par des miliciens armés(*).

(*) islamistes affiliés à Al-Qaïda.(d’après les autorités libyennes)

Mme Clinton qui était encore en bonne santé à l’époque  avait assuré mi-octobre qu'elle assumerait  la responsabilité  des conséquences de cette attaque terroriste

Toutefois Mercredi passé la veille de l'audition ,  ses médecins lui avaient conseillé  de ne pas reprendre, avant "la mi-janvier",  ses acivités, notamment les longues tournées diplomatiques  qu’elle  effectue  en temps normal « aux quatre coins de la planète. »

Mais  faut penser que son état de santé s’était vraiment  aggravé, puisque  ce sont les secrétaires d'Etat adjoints William Burns et Thomas Nides qui l’ont remplacé Jeudi 20 décembre  pour ces auditions d’une part  devant les commissions des Affaires étrangères du Sénat, à majorité démocrate, et d’autre part devant   la Chambre des représentants, à majorité républicaine.

William Burns a exprimé devant la commission du Sénat "à quel point la secrétaire d'Etat Clinton regrettait de ne pas pouvoir être là aujourd'hui".


Le Sénateur démocrate John Kerry, président de cette commission,  dont on sait qu’il était candidat démocrate à la présidentielle de 2004 et qu’il sera  le  probable successeur de Mme  Hillary Clinton dans le nouveau Gouvernement de Barack Obama,  a répondu à William Burns en souhaitant à Hillary Clinton   "un prompt rétablissement" de son "sérieux virus".

En effet au début de sa maladie il y a 15 jours on attribuait  l’évanouissement et  le  malaise d’Hillary Clinton à un « méchant  virus gastrique », attrapé en Europe,  et jeudi passé on en était encore là.

Toutefois,  le Week -end dernier ( 22/23 décembre)  le Département d’Etat  annonçait que Mme. Clinton avait été victime d’une commotion cérébrale,  après son évanouissement des la semaine précédente, et souffrait d’une forte déshydratation.

Mais comme nous l'avons dit plus haut,  son état de santé s’est brutalement aggravé, hier dimanche, alors qu’en principe elle devait reprendre  ses activités au département d’Etat Lundi, les médias rapportaient que suite à  la  commotion cérébrale subie il y a trois semaines,   Hillary Clinton avait   été hospitalisée hier dimanche 30 décembre à New York  pour une thrombose. .

Son plus proche conseiller, Philippe Reines, a expliqué qu' "au cours d'examens pratiqué (dimanche), les médecins de Mme Clinton ont découvert qu'un caillot de sang s'était formé à la suite de la commotion cérébrale subie il y a plusieurs semaines".

Son Conseiller  a aussi  écrit dans un communiqué  que "Ses médecins vont continuer à évaluer son état de santé, y compris d'autres problèmes liés à la commotion cérébrale. Ils détermineront s'il y a d'autres mesures à prendre".
L’état de santé d’Hillary Clinton inquiète vraiment, elle  n'a pas été vue en public depuis le 7 décembre.

Au plan politique,  la   secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton ,  doit quitter ses fonctions en janvier, ses problèmes de santé l'ont déjà empêchée de témoigner comme prévu le 20 décembre devant le Congrès à propos de l'attentat contre le consulat américain de Benghazi le 11 septembre, mais au plan politique les Républicains insistent et réclament son audition en en faisant même une condition une condition pour approuver au Sénat la nomination de son successeur, John Kerry.

De mauvaises rumeurs sans doute mal intentionnées ont circulé aux États-Unis prétendant qu’en fait la maladie de Madame Clinton pourrait être diplomatique.

Ces rumeurs sont fausses il suffit de voir les dernières photos de Madame Clinton avant le 7 décembre pour se rendre compte qu’elle est réellement malade :

_ à Bruxelles  le 5 décembre 2012 






_  en conférence à Dublin en Irlande, le 6 décembre 2012


Revue de Presse : 




Le Nouvel Observateur - ‎Il y a 28 minutes ‎
WASHINGTON (Reuters) - La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a été transportée dimanche à l'hôpital en raison d'un caillot résultant de la commotion cérébrale dont elle a été victime mi-décembre, a déclaré un porte-parole du Département d'État.






RTS.ch - ‎Il y a 3 minutes ‎
7sur7 - ‎Il y a 10 minutes ‎
La Voix de l’Amérique - ‎Il y a 11 minutes ‎
euronews - ‎Il y a 30 minutes ‎
Francetv info - ‎Il y a 31 minutes ‎

Articles de fond

Libération - ‎Il y a 45 minutes ‎
La secrétaire d'Etat, qui souffre d'une thrombose liée à sa récente commotion cérébrale, est éloignée de toute activité publique depuis trois semaines. Libération. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a été hospitalisée dimanche pour une thrombose 
Le Parisien - ‎Il y a 47 minutes ‎
Hillary Clinton a été hospitalisée dimanche pour une thrombose consécutive à la commotion cérébrale survenue il y a deux semaines. La secrétaire d'Etat américaine, âgée de 65 ans, est tombée malade il y a plus de trois semaines à la suite d'un «méchant ...

Fugue : Geneviève ça suffit , rentrez chez vous !

Éditorial de lucienne magalie pons


Geneviève ça suffit : Rentrez chez vous !






Geneviève  continue à faire  son show à Notre Dame-des-Landes, elle veut rester « pour le moment » à Notre-Dames-des-Landes, elle  a affirmé  en téléphonant à sa mère hier  qu’elle ne souhaitait pas rentrer pour le moment car elle avait des choses à faire et qu’elle voulait rester sur place ».

On dit que les mères américaines commencent  à apprendre à dire "non " à leur enfants.

Ici en France ce sont souvent des   enfants qui  disent "non" à leurs parents, aux autorités et à la société  et ne veulent qu'en faire à leur tête sans aucune raison valable que de satisfaire leur caprice, au risquer de compromettre leur avenir, et les parents et les autorités bien sur essaient de les faire revenir à la raison en évitant de recourir aux rigueurs de la loi.

Je peux comprendre leur patience, mais ça ne m'empêche pas de dire  "Geneviève ça suffit ! Rentrez chez vous !", parce que voyez- vous la patience de la société à des limites.

Il ne faut pas prendre la patience des autorités comme une faiblesse , il veulent vous protéger, mais il arrivera un moment où votre situation irrégulière vous placera sous la décision de l'autorité judiciaire, vous êtes en "rupture de ban" pour ainsi dire , et dans votre propre intérêt il est urgent pour vous de prendre la décision de rentrer chez vous.

Bien sur vous avez fugué, peut-être aviez vous besoin de voir des choses nouvelles, de partir à la découverte d'autres horizons, peut-être aussi avez vous un petit ou grand secret qui vous a poussé à agir ainsi,  peut-être avez vous besoin de vous exprimer, je comprend tout celà, mais vous devez comprendre aussi  de votre côté qu'en rentrant chez vous de vous-même sans contrainte, vous trouverez dans votre entourage familial l'aide nécessaire et aussi l'aide si nécessaire d'une écoute sociale.


Geneviève reviendrez-vous à la raison ce Lundi ?,  on peut le souhaiter plus le temps passe et plus  votre situation personnelle du point de vue juridique et sociale se complique, finirez-vous par le comprendre ?

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Tout le monde sait que selon   le code civil   sauf émancipation prononcée par la justice, les enfants mineurs doivent résider avec leurs parents ou l'autorité parentale désignée  par la justice, Geneviève n’est pas émancipée et avec ses deux sœurs et sont frère elle   est  donc élevée au foyer familial  par sa mère qui a perdu leur père il y a environ un an.


 "Pour respecter la loi, on peut recourir à la force publique, la police ou la gendarmerie",  a indiqué Jacques Louvier,  le Procureur de la République du  Puy-en-Velay.


Mais selon ce qu’il a déclaré   "L'idéal, c'est qu'elle change d'avis, les autres hypothèses on les envisagera plus tard si ça échoue", …,  "La ramener de force n'est pas la meilleure solution pour les relations avec sa famille", a-t-il  expliqué.


Geneviève apparemment  n’ a aucune raison sérieuse de ne pas retourner chez elle où elle a toujours été aimée et bien traitée, nous le pensons,  d’après ce nous avons pu comprendre en suivant par les médias l’affaire, mais  cette jeune fugueuse  se croit en mesure d’imposer sa volonté capricieuse à sa famille, à tous les adultes , à la société et  au procureur, lequel   avec une patience  et une prévoyance que l’on peut comprendre,  évite tant que faire se peut d’employer le  recours à la force publique,   avec toutes les conséquences sociales que ceci pourrait entraîner par la suite, par exemple enquête sociale, examen psychologique éventuellement, placement dans une famille d’accueil.


Sans doute Geneviève  croit-elle intéresser tout le monde, mais elle se trompe, c’est la nature de cette affaire de fugue et son traitement par les autorités qui intéresse la société, dans le sens où son comportement risque de compromettre son avenir si elle persiste dans son attitude.  


Viennent  se greffer sur cette affaire malgré eux, semble-t-il,  les opposants aux projets d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes parmi lesquels elle s’est installée,  la chargée des relations avec la presse de l’une des composantes des occupants de la zone, a déclaré :  "Nous n'avons pas de pouvoir démesuré sur cette jeune fille, ...,  Nous avons réussi à lui faire passer le message qu'il fallait rassurer sa mère. Elle l'a fait et elle l'a appelée",  en expliquant aussi  .., "Elle est là, elle n'est pas à la rue, perdue toute seule en France. Elle a à manger, elle est à l'abri",  …,  "C'est une mineure, c'est problématique quand même, même si elle est dans de bonnes conditions"


Geneviève reviendra-t-elle à la raison ce Lundi ?,  on peut le souhaiter , plus le temps passe et plus sa situation personnelle du point de vue juridique et sociale se complique, finira-t-elle par le comprendre ?

30 décembre 2012

Italie : Coup de Théâtre de Mario Monti dénoncé par Silvio Berlusconi comme un piège

 Sylvio Berlusconi                                                           Mario Monti


Nous ne savons pas lequel des deux aura un rappel su scène c'est-à-dire  la peau de l'autre en Février 2013, l'un  "jovialissimo" redress sa cravate en souriant gibs, l'autre  reste sérieux et sévère derrière  ses lunettes, mais ce n'est pas suffisant pour départager deux hommes dans un pays où la politique procède de coups de théâtres.et règle ses comptes en coulisses. 

                                                       
Éditorial de lucienne magalie pons

Revenons un peu en arrière pour nous remémore "la politique à l'Italienne" de ces dernières semaines , une pièce qui se joue en Italie et en Europe avec en vedette des stars  politiques ( et certains figurants politiques minoritaires)  dont le talent est diversement apprécié  selon que les spectateurs trouvent  côté cour ou côté jardin, autrement dit à gauche ou à droite.



Bien sûr Berlin avait  ressenti un certain malaise à l’annonce d’un départ de Monti,  un retour de Berlusconi menacerait d’aller à l’’encontre de la volonté  allemande qui  est  d’imposer une discipline budgétaire toujours plus étroite dans la zone euro, et une certaine presse allemande en regrettant la démission de Mario Monti  dénonçait  le come-back de Berlusconi comme le risque ou le danger du  retour du scandale sur la scène politique Italienne 
Quand au ministre Allemand des Affaires Etrangères,  Guido Westerwelle , il estimait dans le même temps   selon la presse AZllemande  que  … :  «L'Italie ne doit pas s'arrêter sur la voie des réformes alors qu'elle a fait les deux tiers du chemin à parcourir. Cela plongerait non seulement l'Italie, mais aussi l'Europe dans une zone de turbulences».


Les investisseurs aussi  avaient mal réagi  lors de  l'annonce de la démission du Président du Conseil Italien, et à cette époque Mario Monti avait tenu à les rassurer. «Les marchés n'ont pas à craindre un vide politique», avait  assuré Mario Monti à Oslo, en marge de la remise du prix Nobel de la paix.

De même il s’était employé à rassurer ses homologues européens inquiets de le voir partir, ,entre autres en premier lieu  la « gracieuse » chancelière Allemande Angela Merkel, tous  inquiets de le voir partir, à l'image de la chancelière qui  maintient l’alerte sur la  crise de la  zone euro , qui pour elle est encore pré sente, alors  que pour la France elle est dejà  derrière nous , selon les circonstances..

Bon bref, Mario Monti, après avoir rassuré ses homologues a finit par démissionner en fin de semaine dernière..  et tout aussitôt il    s’est placé en éminence grise de la politique Italienne, pour bien démontrer à ses partenaires européens partisans de la rigueur et de l’austérité,  qu’il ne jetait pas le manche après la cognée, et qu’il se tenait toujours prêt avec un programme   prêt à veiller au grain de la zone euro.
Il faut aussi rappeler que le couple  « Sarkomerkel » avait « mis toute la gomme »    pour déloger Berlusconi de la Présidence Italienne, et pour inciter l’un des leurs Mario Monti à jouer un rôle de premiuer plan en Italie, et ce fût ainsi que Mario Monti se présentât   aux législatives de  …. Et depuis approiuvé notamment en  Allemagne pour ses «réformes courageuses», Mario  Monti est cité par Berlin comme un exemple pour les pays de la zone euro en difficulté, d’où un concert de  compliments  qui ne tarit pas pour le louer dans les instances européennes.
Ainsi pour ne citer qu’un exemple, le Président du Conseil Européen Herman Van Rompuy  a déclaré : «Mario Monti a été un excellent premier ministre pour l'Italie, et j'espère que les politiques qu'il a mises en œuvre se poursuivront …. Il n'y a pas d'alternative à ce que fait M. Monti»…

ll est certain que Mario Monti se sent conforté dans ses intentions par le soutien élogieux et l’ espoir   que ses pairs européens manifestent à son égard et placent en lui, pour eux l’avenir de l’Italie   et par  suite  celui de la zone euro, est entre ses mains

Si Mario Monti  présente pour eux comme l’incarnation de la stabilité en Italie et le sauveteur de la zone euro, par contre le retour éventuel de  Silvio Berlusconi se présente dans leur esprit comme un  épouvantail cauchemardesque pour l’avenir de l’Italie et la zone euro..

L’ancien chef du Gouvernement Italien Mario Monti ne pouvait pas laisser ses grands copains européens se ronger les sangs plus longtemps  et après une semaine de tractation souterraines en Italie,  il  a annoncé, au cours d’une conférence de presse  « impromptue »  à Rome,  vendredi 28 décembre, avoir accepté d'être à la tête d'une coalition centriste aux législatives des 24 et 25 février. "Je m'engagerai pour garantir le succès de cette opération", a-t-il  promis.

Cette conférence « impromptue »  est intervenue   à l'issue d'une  dernière rencontre de quatre heures avec des représentants de groupements centristes et d'organisations civiques.

L'ancien président du Conseil, qui a démissionné une semaine plus tôt, lève ainsi un peu le voile sur ses ambitions : si sa coalition remportait les législatives, il pourrait prendre la tête d'un nouveau gouvernement.

 Mario Monti a tenu aussi  à souligner qu'il n'était "pas en train de créer un nouveau parti" mais "un rassemblement pour faire travailler ensemble" les différentes forces qui soutiennent déjà son programme  "Changer l'Italie, réformer l'Europe.

Mais les commentateurs font remarquer  de leur côté que si « sa coalition » remportait les lesgislatives en février 2013, Mario Monti pourrait prendre la tête du nouveau Gouvernement en ajoutant  pour certains  qu’il  lève ainsi un peu le voile sur ses ambitions : si sa coalition remportait les législatives, il pourrait prendre la tête d'un nouveau gouvernement.


Ben voyons !  Silvio Berlusconi  plus direct  a considéré  qu’il s’agissait d’une volte face de Mario Monti et il a vivement  accusé samedi Mario Monti de faire le jeu de la gauche pour reprendre le pouvoir.

La réaction de Silvio Berlusconi ne s’est pas fait attendre :

 Samedi après-midi à la Gare Centrale de Milan,  Silvio Berlusconi   a parlé, à la gare centrale de Milan, il s’est élevé contre le   « piège »  ainsi tendu  par Mario Monti aux Italiens pour faire gagner la gauche et continuer son programme « de taxation des hauts revenus et d'économies.’

Pour  Silvio Berlusconi  il s’agit d’un piège, il a ajouté qu'il ne pensait pas que les électeurs tomberaient dans ce « piège ».

 Silvio Berlusconi  comme on le sait n’a jamais manqué ces derniers temps  d'attaquer les mesures de rigueur et les hausses d'impôts décidées par Mario  Monti  qu’il décrit comme  « « accroupi » devant l'Union européenne.

Reste que la campagne « populiste »  de Silvio Berlusconi  décrite cantonne à 15/16% des intentions de vote dans les sondages et qu’  une coalition dirigée par Mario  Monti aurait  un potentiel électoral  pouvant aller selon certaines estimations  jusqu’à  24%, ce qui en ferait le deuxième parti italien derrière la formation de centre gauche Parti démocrate, créditée d'un peu plus de 30%.

En fait Silvio Berlusconi a en gros à  rattraper  6 à 8 points pour talonner la nouvelle coalition de Mario Monti dont on ne peut à ce jour apprécier vraiment la solidité.

Les partis Italiens nous ont habitués à tellement de rebondissements  ou revirements du jour au lendemain que nous préférons voir se dérouler les évènements, comme au spectacle.

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 Revue de Presse :
 


Mario Monti fait le jeu de la gauche, accuse Silvio Berlusconi
Le Nouvel Observateur
Silvio Berlusconi a accusé samedi Mario Monti (photo), son successeur à la tête du gouvernement italien qui briguera un nouveau mandat dans deux mois, de faire le jeu de la gauche. /Photo prise le 29 décembre 2012/REUTERS (c) Reuters. par Catherine ...
Le Nouvel Observateur
Mario Monti, qui en tant que sénateur à vie ne pourra pas briguer un siège à la Chambre des députés, a précisé qu'il était prêt à accepter "d'être nommé chef de cette coalition" qui, selon lui, pourrait obtenir un "résultat significatif" lors des ...




Le journal du Vatican apporte son soutien à Mario Monti
Le Monde
L'Osservatore romano, le quotidien du Vatican a apporté, jeudi 27 décembre, son soutien à Mario Monti, le chef du gouvernement italien démissionnaire. Le journal insiste notamment sur le choix de l'expression "montée en politique" utilisé par l'ancien ...
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Italie: Le journal du Vatican apporte son soutien à Mario Monti
AFP
CITE DU VATICAN — Le quotidien du Vatican a apporté jeudi son soutien marqué à Mario Monti en estimant que l'expression "montée en politique" choisie par ce dernier pour illustrer sa démarche est "un appel à retrouver le sens le plus noble de la ...
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Pour comprendre le présent il est utile de revenir sur le passé : voici quelques articles et éditos anciens :
La stratégie de Mario Monti pour demeurer au pouvoir
La Tribune.fr
Mario Monti semble prendre ses marques pour entrer dans l'arène électorale. Celui qui va démissionner de son poste de président du conseil italien une fois le budget voté, vraisemblablement à la fin de la semaine, multiplie les signes d'une future ...
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Italie Mario Monti : « Elisez mon programme ! »
Bien Public
Comment s'imposer au cœur d'une campagne électorale sans être candidat ? Mario Monti a donné dimanche une réponse originale : dévoiler un programme de gouvernement, déjà surnommé “l'Agenda Monti”, par rapport auquel tous les partis politiques ...
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Le président italien du Conseil Mario Monti a démissionné
RMC.fr
ROME (Reuters) - Le président du Conseil italien, Mario Monti, a démissionné vendredi après le vote du budget par le Parlement, comme il l'avait promis, après 13 mois passés à la tête du gouvernement, ouvrant la voie à des élections générales en février.
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 Pour mieux savoir ou  étaient  il y a environ   une quinzaine de jours   Mario Monti , Sylvio Berluconi et  les acteurs et partis politiques en présence, nous avons sélectionné un éditorial     de Nicolas Barré intitulé «  Le trésor de Monti », nous pensons que Nicolas Barre ne s’offusquera pas que nous reproduisions  ci-dessous son « édito » en copié/collé :
 

Le trésor de Monti

Par Nicolas Barre | 10/12 | 07:00 | mis à jour à 14:10 |
Le pire qui puisse arriver à l'Italie serait de retomber dans une crise politique qui lui ferait perdre de nouveau la confiance des investisseurs et briserait l'élan des réformes engagées par Mario Monti. Ce risque, la Botte le doit ironiquement à celui que les marchés financiers ont littéralement chassé du pouvoir en novembre 2011. Silvio Berlusconi, qui, aujourd'hui, fait éclater « l'étrange coalition » qui gouverne l'Italie, avait dû céder son siège à l'économiste Mario Monti parce que son pays était en train de perdre l'accès aux marchés de capitaux. Il laissait un Etat au bord de l'asphyxie et qui, par sa taille, menaçait de faire plonger la zone euro dans le chaos.
On sait, depuis, ce que « vaut » Mario Monti : sa crédibilité a permis de faire baisser les taux d'intérêt sur la dette italienne à long terme de plus de 250 points de base. C'est énorme. Le garrot des marchés s'est desserré. Mais ce « trésor de confiance » est précaire. Certes, les chances, ou plutôt le risque, que Silvio Berlusconi , 76 ans, revienne au pouvoir sont quasi nulles. Ayant laissé un pays en ruine il y a treize mois, les électeurs ne sont pas près de lui offrir un mandat de plus. En outre, son retour en politique, quelques semaines après avoir promis le contraire, coïncide trop commodément avec son agenda judiciaire. Condamné à quatre ans de prison pour fraude, il fait face à un autre procès pour abus de pouvoir et prostitution. Enfin, une bonne partie de son camp, au centre et à droite, ne souhaite en réalité qu'une chose : rompre avec le « berlusconisme ».
Pour discrédité qu'il soit, « il Cavaliere » soulève néanmoins de vraies questions sur la stratégie économique de l'Italie. La rigueur extrême va faire chuter la croissance de 2,3 % cette année. Le taux de chômage tourne autour de 11 % et frappe plus d'un jeune sur trois. Enfin, comme d'autres en Europe, Monti a beaucoup plus augmenté les impôts (105 milliards d'euros en deux ans) que réduit les dépenses publiques (43 milliards d'euros). Un débat existe à Rome comme ailleurs sur les limites de cette stratégie de rigueur. Débat d'ailleurs avivé par la reprise des Etats-Unis qui, eux, ont privilégié la croissance à l'assainissement des comptes publics.
A moins que Mario Monti ne décide, dans un ultime coup de théâtre, de se lancer en politique, ce sont ces défis qui attendent son successeur le plus probable : le secrétaire du parti démocrate, Pier Luigi Bersani, victorieux aux primaires du parti. Mais le plus compliqué pour cet ex-communiste sera de garder intact le « trésor de confiance » légué par Monti. Or il a une montagne à gravir et peu de temps devant lui pour atteindre le degré de crédibilité du « Professore ».
 Écrit par Nicolas BARRE
Directeur délégué de la rédaction
nbarre@lesechos.fr

 


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