24 octobre 2013

Eva Joly fustigée à juste titre par l'UMP, le FN, le "RECOURS FRANCE", et d'autres personnalités, pour les propos qu'elle a tenus sur i Télé le 16 Octobre 2013

Éditorial de lucienne magalie pons


 EVA JOLY : LA FEMME POLITIQUE  PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE  




Madame Gro  Eva Farseth  née le 5 décembre 1943 à Motfelds  , dans un quartier modeste d’Oslo( Norvège ),  connue sous le nom d’usage Eva Joly,  du nom de son ex-mari Pascal Joly, 


Cette femme ni belle, ni jolie, qui change souvent  la couleur de ses  lunettes rondes dans ses apparitions publique, souffre   visiblement   de lacunes historiques et culturelles importantes.


Comme vous le savez   « i télé »,  comme les autres chaines , ressort périodiquement de ses cartons pour les produire sur écran des caricatures politiques qui sont appelées à donner leur avis sur la vie politique française .  


Le 16 octobre c’était le tour de la député européenne  Madame Gro  Eva Farseth  née le 5 décembre 1943 à Motfelds  gate , dans un quartier modeste d’Oslo( Norvège ),  connue sous le nom d’usage Eva Joly,  du nom de son ex-mari Pascal Joly.



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Dans cette émission   avec sa voix glissante et zézéyante  elle   vient  d'offusquer  les Français  rapatriés d'Algérie  le 16 octobre dernier,  en tenant des propos sur i télé.,   tellement déconnectés de l'histoire de France, que notamment  l'UMP, le FN,  et l'Association " Recours  France"  les ont ,  à juste titre,  vertement  condamnés.  

Ses écarts de langage se sont produits le Mercredi 16 octobre dans l'émission "i télé" de  18h4O0 au cours de laquelle Laurence Ferrari recevait Eva Joly . 

Lorsque la présentatrice lui demande   de commenter l'expulsion de la famille de Leonarda,  Eva Joly a commencé par dire  qu'elle trouvait indigne de la France d'avoir renvoyé cette collégienne de 15 ans, élève dans un CES et en France avec sa famille, elle a aussi critiqué le Ministre de l'Intérieur Manuel Valls, a lâché que les ministres écolo. n'ont rien à faire dans ce gouvernement ect,... jusque-là rien qu'un bavadarge politique que d'autres pourraient tenir,  mais ça prend une tour  d'une toute autre dimension quand Laurence Ferrari lui rappelle son ancienne fonction ( ndlr : magistrate, juge d'instruction ..)  ... et lui demande si la France doit faire respecter la loi qui consiste à renvoyer les clandestins une fois qu'ils ont utilisé tous les recours possibles.

Alors là c'est l'énormité qui  déborde de ses lèvres  , Eva Joly  franchit la ligne rouge,  après quelques périphrases, elle   s'est lâchée dans une comparaison   inadaptée, tant du point de vue historique que du point de vue ethnique, quand elle répond  notamment ...«Si nous ne sommes pas capables d'intégrer quelques dizaines de milliers de Roms alors que nous avons intégré, en 1962-63, un million de pieds-noirs.... "

Laurence Ferrari la présentatrice  et les journalistes présents sur le plateau, Audrey Pulvar et Jean-Claude Dasser, n'ont pas  bien entendu relevé les propos de l'invité et par leur silence ils ont ainsi  ont cautionné   cet inacceptable amalgame.

Il  révoltant d'entendre,  que plus de 50ans après  ce drame  français,  Eva Joly, ex candidate battue à l'Election  à l'élection présidentielle de 2013 vienne  tenir de tels propos et de constater que les journalistes n'ont pas réagi, surtour en qui concerne l'intégration, comment cette femme peut-elle s'imaginer que les Français d'Algérie avait besoin d'être intégrés alors qu'il rentraient dans leur pays d'origine ? 


En tant que Francaise d'Algérie de nationalité française, qui a rejoint en 1962 la France, pays d'origine de mes ancêtres, je proteste d'avoir eu à m'intégrer, nous avions toujours pratiqué,  nous  et  tous les Français d'Algérie, comme coulant de source , toutes les valeurs culturelles, patriotiques,  républicaines, historiques et traditionnelles  de la France ,  transmises par nos ancêtres, dans l'Algérie qui à l'époque était Française, sans avoir à passer à notre retour en France  par un processus d'intégration,  et de plus je considère que par ses propos Eva Joly  vient de signer publiquement sur l'écran  non seulement son incurie  lamentable  en matière historique mais encore des lacunes dans son processus d'intégration personnelle.

Je soutiens qu'elle ne connait pas l'histoire de France, que les Français d'Algérie étaient et sont  de nationalité Française, qu'ils ont quitté l'Algérie en toute légalité  pour ne pas perdre leur identité nationale française, par amour d'une  mère patrie qui pourtant  venait de les trahir,  et ne les protégeaient plus sur le sol de leur pays natal, elle ignore lamentablement que lors de leur retour en France, les Français d'Algérie  et leurs frères d'armes les Harkis ont été rejetés par la majorité des populations françaises notamment de gauche, et par la  population de droite gaullienne aussi,  qu'ils ont connu, eux aussi, la haine et le rejet de la population.

Ses propos ont été sanctionnés,  comme nous le disons plus haut, notamment par l'UMP, le FN et l'association "Recours France",   faisons place  tout d'abord aux principaux intéressés les Français d'Algérie, défendus  par   l'association Recours France (rassemblement et coordination des rapatriés et spoliés d'outre-mer),  Gérard Schettini a adressé une lettre à l'ancienne candidate des Verts à l'élection présidentielle.


 «Nous voulons vous dire combien nous avons été choqués par ce scandaleux amalgame», souligne-t-il avant d'ajouter: «Nous déplorons que vous représentiez la France au Parlement européen.»

 Du côté de l'Ump, pour   Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'UMP et députée des Alpes-Maritimes, Eva Joly a «dépassé les limites» à l'encontre des pieds-noirs et doit «immédiatement leur présenter ses excuses car une personne politique responsable ne peut pas tenir de tels propos».


Valérie Boyer  de l'UMP a écrit sur BLOG  un communiqué : " Pour Eva Joly, les pieds-noirs ne sont pas français"
Le 16 octobre dernier sur I-télé, Eva Joly commettait un amalgame aussi absurde qu'intolérable en comparant les roms et les pieds-noirs. Mme Joly ne connaît pas l'histoire de France, elle qui représente notre pays au Parlement européen. Mme Joly insulte la mémoire de milliers de pieds-noirs qui ont défendu la France avec les Harkis en sous-entendant qu'ils ne sont pas français, elle qui prétendait à la Présidence de la République. Il n'y a plus rien à attendre de la magistrate sinon qu'elle se déjuge et présente ses excuses. 

Nous notons aussi  avec émotion le message de Christian Estrosi : 

Christian Estrosi         @cestrosi
Je dis à nos frères Pieds-Noirs de toute génération qui ont toujours défendu notre drapeau que la ligne franchie par est insupportable
 
Au Front national, la condamnation a été  aussi remarquable , Mardi, Louis Aliot, vice-président du FN, a publié un communiqué intitulé «Honte aux alliés du Parti socialiste! Honte à Madame Joly!» :

Honte aux alliés du parti socialiste ! Honte à madame Joly !


Communiqués / 22 octobre 201"
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Communiqué de Presse de Louis Aliot, Vice-président du Front National

Le mercredi 16 octobre, invitée sur une chaine d’informations, la candidate verte à l’élection présidentielle au sujet de l’affaire Léonarda et de la problématique plus générale des Roms a déclaré : « la France pourrait, si elle le voulait, intégrer quelques milliers de Roms, puisqu’elle a intégré un million de Pieds-noirs » !
Par ces déclarations cette alliée du Parti socialiste, membre de la majorité gouvernementale a insulté des millions de Français de toutes origines et de toutes confessions en pratiquant un amalgame douteux !

Est-ce par méconnaissance historique ou par mépris idéologique ? Très certainement un peu des deux tant il est vrai que dans cet épisode historique, la gauche a été une alliée des adversaires de la France et un fidèle soutien aux bourreaux du FLN.

Les « rapatriés » étaient de nationalité française et ont été, n’en déplaise à madame Joly comme à certains amnésiques, l’une des principales composantes de la libération de la France en 1944 avec l’Armée d’Afrique.

Trahis et abandonnés par le gouvernement gaulliste, ils ont quitté leur terre contraints et forcés, pour regagner la mère patrie dans des conditions d’accueil déplorable même si de nombreux métropolitains furent sensibles à leur désarroi. Sans parler des conditions de regroupement des harkis parqués dans des camps et méprisés par la bienpensance de l’époque et dont le génocide n’a toujours pas été reconnu !

Comment cette donneuse de leçons peut-elle faire un parallèle entre l’immigration sauvage que connaît aujourd’hui la France et l’Europe, avec le drame bien français de l’exode de 1962 ?

Il est bien malheureux d’entendre, plus de cinquante ans après, une représentante de la coalition gouvernementale de gauche, tenir de tels propos dans une indifférence générale.

Nous condamnons ces propos misérables et demandons au Premier ministre toujours prompt à s’indigner d’un rien, qu’il demande à Madame Joly de présenter ses excuses.

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Robert Ménard,  fondateur de Reporters sans frontières,  français d'Algérie, né à Oran candidat  à la mairie de Béziers,  soutenu par le FN, une ville où il existe une forte communauté pied-noir, n'en revient pas: «Je suis sidéré. Faut-il lui rappeler que les pieds-noirs étaient français et le prix qu'ils ont payé pour défendre notre pays avec les harkis.» , il dénonce  les propos de l'eurodéputée  Eva Joly :  «Comparer l'incomparable est inadmissible. C'est honteux. Sa parole ne vaut plus rien. Cela me bouleverse et c'est une insulte adressée à la communauté pied-noir qui se sent meurtrie et humiliée.»
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Nous ne pouvons citer ici toutes les personnalités politiques et associatives qui se sont élevées contre Eva Joly, vous retrouverez leurs déclarations en faisant une recherche sur le Web en général tous dénoncent un scandaleux amalgame  certains rappellent que les Français d'Algérie se sont battus pour la France , pendant la dernière guerre, près de 168 000, soit 17 %, furent appelés ou volontaires, le plus fort pourcentage de cette guerre ; 40 000 d’entre eux tombèrent au champ d’honneur, 72 000 furent blessés, d'autres soulignent que .les Français d’Algérie ont dû quitter ce pays en 1962 dans des conditions indescriptibles : 1 500 d’entre eux sont considérés comme disparus, 5 000 furent victimes du terrorisme, 50 000 Français musulmans furent assassinés. Ces rapatriés, de toutes origines et de toutes confessions, ont réussi, par leur travail, à réinstaller leurs familles et éduquer leurs enfants dans le respect du drapeau de leur pays. » 
Cela a-t-il en effet à voir avec  ceux des   roms étrangers  qui pénètrent en France clandestinement et  veulent s'y maintenir   dans l’illégalité  ?  , interrogent-ils   indignés   
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Par contre nous  publions ci-dessous une note sur le parcours   privé , professionnel  et politique d'Eva JOLY, ainsi chacun saura à qui il a affaire: 

Comme vous le savez   « i télé »,  comme les autres chaines , ressort périodiquement de ses cartons pour les produire sur écran des caricatures politiques qui sont appelées à donner leur avis sur la vie politique française .  



Le 16 octobre c’était le tour de la député européenne, Madame Gro  Eva Farseth  née le 5 décembre 1943 à Motfelds  gate , dans un quartier modeste d’Oslo( Norvège ),  plus connue sous le nom d’usage Eva Joly,  du nom de son ex-mari Pascal Joly,  (cousin de Sylvie Joly)  étudiant  en médecine,  aîné d’une famille où elle bossait au pair,  à l’époque de leur mariage  célébré en 1967 , mariage contracté malgré l’opposition de ses futurs beaux-parents .



C’est ainsi qu’elle obtint à 24 ans par son mariage la nationalité  française.



Mais revenons sur son passé, Eva joly  , d’une famille issue  de l’agriculture, après avoir  passé une partie de son enfance dans le quartier ouvrier de Grünerløkka   à  Oslo  en fréquente les écoles, mais  à 18 ans  sous les feux des sunlights du concours de « Miss Norvège » ,  elle obtient la troisième place.



Elle quitte alors son pays natal  pour sans doute conquérir  une place au soleil en exerçant pour survivre divers petits boulots,
 jeune fille au pair, secrétaire aux Disques Barclay, dactylo, couturière à domicile tout en poursuivant des études universitaires.

En 1967 , Eva Joly  poursuit des études de droit en gagnant sa vie comme styliste en décoration. Quand son époux termine ses  études de médecine, le couple s’installe à Bouray-sur-Juine, près d'Étampes,  Eva Joly obtient une licence en droit et un DEA de sciences politiques, et devient conseillère juridique de l'hôpital psychiatrique d'Étampes, un premier pas significatif dans sa carrière professionnelle.

En 1981, elle réussit un concours exceptionnel d'entrée à l'École nationale de la magistrature, : « Il n'y avait pas d'épreuve de culture générale et cela me convenait », a-t-elle pu confier   en se racontant  il y a quelques années.

Défaut de culture générale ? …….., , pas seulement  Eva Joly souffre d’un défaut très grave  de culture historique Française, en dépit de la carrière de magistrale spectaculaire qu’elle a  exercée  notamment en France avant de devenir une femme politique  (parenthèse : elle  ira jusqu’à briguer la fonction de Président de la République Française , comme candidate d’Europe écologie les verts à l’élection présidentielle  de 2012 ou  elle ne recueille que le score de 2,31  % des voix.)

Mais pour en revenir à sa carrière, peu importe ses lacunes de culture générale,  ça ne l’empêche pas  à 38 ans,  d’être nommée substitut du procureur de la République à Orléans, en 1989 d’être détachée au comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), organisme rattaché au Ministère des finances, de devenir  la première secrétaire générale adjointe à ne pas sortir de l'École nationale d'administration (ENA).

Mais elle surtout devenue célèbre sous les feux médiatiques  dans les années 1990 en instruisant des dossiers politico-financiers médiatisés, tels que  les affaires  Bernard Tapie et l'entreprise Elf, où elle révèle comme une technicienne du droit acharnée  et coriace, épluchant dans les dossiers qu’elle instruit  à la loupe, tous les mots, les virgules, les points , les guillemets et même les entre-lignes. 

En 1996 elle est  aussi auditrice de l'Institut des hautes études de défense nationale, dont elle a suivi l'enseignement en 1996

Pour la suite de sa carrière juridique et politique nous vous invitons à consulter  les documents ci-dessous :


Eva Joly -

evajoly2012.fr/
Eva Joly, de son nom de jeune fille Gro Eva Farseth, née le 5 décembre 1943 à Oslo (Norvège) et de nationalité franco-norvégienne, est une ancienne ...

Eva Joly - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Joly
Eva Joly, née Gro Eva Farseth le 5 décembre 1943 à Oslo, en Norvège, est une magistrate française, de nationalités française et norvégienne, devenue femme ...

Léonarda ne veut pas rentrer seule sans sa famille, savez-vous pourquoi ? (explication vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons

On aura tout vu et  entendu !

Après avoir réfléchi,  hésité, tergiversé,  et épuisé ses neurones   " j'y vais ...j'y vais pas " etc   ..... voir notre dernier éditorial, ...


Léonarda, son père, les médias, et les autres continuent le feuilleton à rebondissement (22 octobre 2013 )

.......,  Léonarda starisée  par les médias a repris du poil de la bête, là voilà qui reprend avec hauteur et assurance  le crachoir pour  dévoiler son dernier  niveau  de conscience : elle  refuse catégoriquement de rentrer seule  sans sa famille même si François Hollande venait la chercher, savez-vous pourquoi?,  parce que selon sa déclaration si elle rentre seule en France sans sa famille elle fera des "conneries", "la fofole" quoi ...


Voir la vidéo :


Leonarda: "Je veux revenir, mais avec ma... par BFMTV

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Revue de presse :

Petit rappel pour mémoire :

23 octobre 2013

Conseil des Ministres du 23 octobre 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

La Porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, est revenue sur les différents points à l’ordre du jour en Conseil des ministres, avant de répondre aux questions des journalistes.

Source - Site Présidence de la République  - :



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Publié le 23 Octobre 2013
Le ministre délé gué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des affaires européennes, a présenté un projet de loi autorisant la ratification de l’accord relatif à une juridiction unifiée du brevet.
Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État

Chen Sa interprète Chopin, un moment musical délicieux que nous vous invitons à partager

Éditorial de lucienne magalie pons



Sa Chen joue Chopin 
Piano Concerto No. 1 in E minor op. 11       Gulbenkian Orchestra Lawrence Foster - conducteur

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Nous avons découvert sur le site " Radio Chine International un document sonore qui reproduit un entretien  de RCI et Chen Sa . Sur un fond musical Chen Sa est présentée par RCI  et s'exprime elle même  pour retracer  son enfance,  ses études de piano son amour de la musique  et comment elle s'est éprise de la musique de Chopin..L'entretien est enregistrée en langue française et chinoise,
 et les passages en langue chinoise sont traduit en langue française.
 

 2013-09-29 14:34:33  cri



Le 20 septembre 2013, l'Orchestre Philharmonique de Radio France a interprété un programme résolument français, devant les mélomanes de Beijing. Dans ce concert, la jeune pianiste chinoise Chen Sa était la soliste qui a joué le concerto en sol de Ravel. Aujourd'hui, nous avons l'honneur d'écouter Chen Sa, qui va nous raconter son amour pour la musique.

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Pour accéder à cette entretien nous vous invitons à cliquer sur le lien ci-dessous :

  2013-09-29 14:34:33  cri


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Voix de la Russie : Journal hebdomadaire Télévisé de la "Voix de la Russie" - édition du 21 octobre 2013 -

Éditorial de lucienne magalie pons

Comme toutes les semaines nous prenons connaissance des sujets traités par la Voix de la Russie, c'est pour nous une cure de ré- information vitale   que nous vous invitons à partager !


Au sommaire de cette édition  :
Le Conseil Constitutionnel dit "non", à la liberté de conscience pour les maires qui refusent la dénaturation du mariage
 La société civile s'organise et lance le "Grenelle de la Famille".  

M. Bricolage en Afrique du Sud : le champion de l'apartheid politique reçoit une leçon de démocratie du président Zuma.  
Oubliez chômage, retraite, insécurité, matraquage fiscal et immigration, il faut pleurer sur le sort de Leonarda.  
Le monde rural qui souffrait en silence et se suicidait sans bruit, commence à se révolter.

Le Centre de Russie pour la Science et la Culture termine la semaine de la langue russe et ouvre le 7ème Salon du livre russe.

Exposition exceptionnelle dans l'enceinte du Kremlin, Anna Karpova vous fait revivre "les sacres des tsars et les couronnements au Kremlin de Moscou".

Sur son plateau moscovite, l'émission "A bâton rompu" reçoit le journaliste André Jvirblis pour aborder la question de la bioéthique en Russie.

Assemblée Nationale : 1re et 2me séances du Mardi 22 octobre 2013 (notes - commentaires - vidéos - compte rendu )

Éditorial de lucienne magalie pons

Lors de première partie de la 1ère séance de l'Assemblée Nationale se trouvaient à l'ordre du jour les questions au Gouververnement, d'emblée la premire question a porté sur  le psychodrame  Léonarda, c'est le Député Eric Ciotti qui a ouvert le feu pour l'UMP , dans sa réponse le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault n'a rien trouvé  de mieux que d 'inviter  l'opposition de  passer de l'émotionnel au "rationnel  et  "des calculs politiciens aux principes de la République".

Ce qui est en  fait le contraire de ce que nous avons pu observer depuis plus de 12 jours,  pendant lesquels nous avons vu  certains idéologues politiques de  gauche tenir des propos à tonalité majeure  émotionnelle,  compassionnelle à tonalité arbitraire,  très éloignés  du droit,et  de son application qui  rappelons-le , font fondamentalement font partie des principes et valeurs de la République.

Après des questions et réponses portant sur d'autres sujets, l'affaire Léonarda  est revenue dans hémicycle, une seconde fois, avec  une question posée par Xavier Bertrand pour l'UMP , et là encore dans sa réponse  le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault s'est répété  sur ce qu'il avait répondu à Eric Ciotti, - à savoir sur ce  que le Président de la République avait annoncé samedi - , en affirmant  "les choses  étant claires arrêtons maintenant cette exploitation politicienne d'un drame peur-être personnel et familial  , qui n’est pas à la hauteur des responsabilités qui sont les nôtres vis-à-vis de notre pays, la France !

Puis il a poursuivi  lançant des accusations  à l'encontre de Jean-François Copé, François Fillon , Christian Jacob ou "dautres encore"  en déclarant après les avoir nommés :  ..." Vous n’êtes préoccupés que par vos affaires, qui ne sont pas celles de la France ! Nous, ce qui nous intéresse, c’est le redressement du pays, c’est la bataille pour la croissance, pour l’emploi et pour la réforme de notre système éducatif, de notre formation professionnelle ! Ce qui nous intéresse, c’est la transition énergétique, c’est de redonner à la France ce qu’elle a perdu depuis dix ans ! Parce que nous refusons le déclin de notre pays, nous voulons être à la hauteur des circonstances et donner à la France son rôle de leader en Europe et dans le monde ! La France, c’est à la fois des valeurs et une République, mais aussi une puissance économique qui, je le rappelle, est toujours la cinquième puissance du monde !...

 Une  exclamation d'Yves Fromentin  s'est élevée  des bancs  :  "Minable",  ....mais le Premier Ministre qui poursuivait sa réponse  est brusquement retombé  de son envolée sur la "cinquième puissance du monde" en aterrissant à nouveau  dans la "panade  humaniste Leonarda " ! :

 ..... L’auriez-vous oublié en parlant de cette façon, en ramenant à un niveau politicien une affaire humaine, si triste et douloureuse fût-elle ? Ce qui m’intéresse – contrairement à vous, semble-t-il –, c’est l’avenir de la France, et je compte pour cela sur toute la majorité qui, dans quelques instants, va manifester son soutien au Gouvernement.

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En résumé selon le Premier Ministre,  la Gauche majoritaire est douée de toutes les valeurs de la République, elle ne s'intéresse  avec le Gouvernement, qu'aux grands projets pour redresser la France , l'emploi,  la croissance le système éducatif, la formation professionnelle, la transition énergétique , redonner à la France ce qu'elle a perdu depuis 10 ans , elle refuse le déclin de notre pays,  elle veut être à la hauteur des circonstances et donner à la France son rôle de leader en Europe et dans le monde, et par contre  selon le Premier Ministre l'opposition ne s'intéresse qu'à ses affaires qui ne sont pas celle de la France.

ma conclusion  : Les   réponses du Premier Ministre    accusatrices,  politiquement  et abusivement grandiloquentes pour rehausser la majorité PS , n'ont consisté  qu'a contourner   les questions précises  posées  par l'opposition,  pour ne pas avoir à y répondre, elles  sont à l'image d'un gouvernement qui prêche la transparence en  polluant  l'atmosphère.
 . 
Vous retrouverez ci-dessous  deux extraits du    compte rendu  de la 1ère séance,   portant sur les échanges qui sont intervenus par 2 fois  sur  l'Affaire Léonarda  :

1er extrait :

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Questions au Gouvernement

M. le président. L’ordre du jour appelle les questions au Gouvernement.

Affaire Leonarda

M. le président. La parole est à M. Éric Ciotti, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Éric Ciotti. Monsieur le Premier ministre, depuis quelques jours, nos concitoyens assistent, médusés, au psychodrame que leur offrent la majorité et le Gouvernement dans l’affaire Leonarda. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.)

Les ministres s’insultent, des anathèmes sont lancés, la majorité se déchire, et la compagne du Président de la République se croit autorisée à se mêler de ce débat. Pourtant, cette affaire est très simple : il s’agit de l’exécution d’une décision de justice, après que quatre juridictions ont été saisies de la situation d’une famille qui a délibérément menti pour obtenir le statut de réfugié politique.

Ce qui est plus grave, c’est que le Président de la République lui-même, en dépit du principe de respect des décisions de justice, a cru bon d’intervenir. C’est grave sur la forme – est-il normal que le Président de la République ouvre un dialogue avec Leonarda ? – et sur le fond : est-il normal que le Président de la République ouvre un débat, remettant en question l’autorité de la chose jugée et, tout simplement, le principe de l’autorité républicaine ?

En fait, ce qui est en cause, dans ce dossier, c’est la capacité de votre gouvernement à décider. Pierre Mendès France disait : « Gouverner, c’est choisir ». Pour le Président de la République, gouverner, c’est transiger, c’est concéder, c’est renoncer. Il confond en permanence la loi de la République avec une motion de synthèse du parti socialiste ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous arrêter d’abaisser notre pays et de donner une image pitoyable de la France sur la scène internationale ? (« Bravo !» et applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI. – Exclamations et huées sur les bancs du groupe SRC.)
M. le président. Un peu de calme, je vous en prie !

La parole est à M. le Premier ministre.

M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur le député Ciotti, il serait bon – le conseil vaut pour vous comme pour tout le monde – de passer de l’émotionnel au rationnel (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP)…
M. Christian Jacob. On ne vous le fait pas dire !
M. le président. Allons, chers collègues, écoutons le Premier ministre !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …des calculs politiciens aux principes de la République. Je vous le dis à vous, monsieur Ciotti, mais aussi à M. Copé, qui est en train de préparer l’abandon du droit du sol au profit du droit du sang : ça, ce n’est pas la République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)



S’agissant du cas de cette famille, que vous venez d’évoquer, j’ai, ici même, la semaine dernière, exprimé le point de vue du Gouvernement.




M. Philippe Cochet. Quel succès !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. J’ai indiqué qu’un rapport serait demandé (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP) et qu’au-delà de l’émotion, que je pouvais comprendre, le Gouvernement en tirerait toutes les conséquences. C’est ce qu’a fait le Président de la République. Le rapport a été remis au ministre de l’intérieur, Manuel Valls, qui l’a présenté au Président et à moi-même, et le Président de la République a annoncé très clairement les choses. (Sourires et exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)



Tout d’abord, s’agissant de l’éloignement du territoire national de cette famille, tout a été fait, après l’épuisement de tous les recours, dans le strict respect de notre droit. Le Président de la République a rappelé à juste titre que, dans un État de droit, dans une République, la base de la cohésion, de la confiance, c’est le respect de notre loi et de notre droit.


Il a également rappelé ce qui a provoqué l’émotion, c’est-à-dire une erreur de discernement, l’un des membres de la famille, une jeune fille, ayant été interpellée à l’occasion d’un déplacement scolaire. Depuis, une circulaire, préparée samedi après-midi en interministériel à Matignon, a été signée par le ministre de l’intérieur et adressée à tous les préfets de France. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)


M. Philippe Meunier. Ça n’a rien à voir !
M. le président. Ecoutez la réponse du Premier ministre !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. L’école sera protégée. Elle doit l’être, car elle protège et doit protéger les enfants, quels qu’ils soient ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC.) Rien d’autre n’a été rappelé ; vous pourriez donc parfaitement adhérer à ce que je viens de dire.

Ensuite, en raison de ces circonstances, le Président de la République a rappelé que la République, c’était le droit, mais aussi l’attention, la sensibilité, la fraternité et l’humanité. Un geste a été fait.

M. Philippe Meunier. Ayrault, prends ton combi et pars en vacances !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Il est proposé à cette jeune fille, si ses parents en décident ainsi, de poursuivre sa scolarité en France où des membres de sa famille vivent en situation régulière. Après, ce sera à la famille, aux parents, de décider.

Voilà la règle qui a été rappelée.

M. Michel Sordi. Ce n’est pas la règle !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Il est important de rappeler en permanence la règle commune, car c’est la base du pacte républicain. Mais le pacte républicain, c’est aussi l’attention et la fraternité – je n’ai pas dit autre chose, la semaine dernière. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Votre président de groupe, M. Jacob, emporté une fois de plus par son élan, m’a demandé de poser à l’Assemblée nationale la question de confiance. (« Oui ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Eh bien, mesdames, messieurs les députés, je n’ai aucun doute sur le fait que je recevrai, dans quelques instants, à l’occasion du vote de la première partie du projet de loi de finances, la confiance d’une large majorité de l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre le projet du Président de la République : le redressement de la France, la bataille pour la croissance, pour l’emploi, la solidarité et la justice. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.) Voilà notre politique ! Vous pouvez continuer ; nous, nous gardons notre cap, et c’est celui de la France ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et RRDP ainsi que sur plusieurs bancs du groupe écologiste. – De nombreux députés du groupe SRC se lèvent et applaudissent. – Vives exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)
  
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2me extrait

Affaire Leonarda

M. le président. La parole est à M. Xavier Bertrand, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Xavier Bertrand. Monsieur le Premier ministre, imaginez un grand pays – un pays qui compte, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU – et imaginez que dans ce pays, durant une semaine, on ne parle que d’une chose, à savoir la situation d’une jeune fille renvoyée dans son pays en application de la loi républicaine. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Marcel Rogemont. Arrêtez d’en parler, si ça vous gêne !
M. Xavier Bertrand. Imaginez que, dès le premier jour, le président de l’Assemblée nationale reprenne le ministre de l’intérieur au moyen d’un tweet ; que, le lendemain, le ministre de l’éducation nationale contredise lui aussi le ministre de l’intérieur, dans la cour de la Présidence. Imaginez que, durant cinq longs jours, on n’ait aucune prise de position de la part du Président de la République lui-même ! Imaginez que, finalement, quand le Président de la République se décide à rompre le silence, il le fasse en s’adressant non pas aux Français, mais directement à cette jeune fille, en lui disant que, même si toutes les procédures ont été respectées, il l’autorise à revenir en France sans sa famille. Pourquoi décide-t-il de prendre lui-même la parole, si ce n’est parce qu’il sait pertinemment que, s’il laisse parler le ministre de l’intérieur, le Premier ministre ne l’acceptera pas, tant ils se détestent ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. Matthias Fekl. Et Copé et Fillon, ils s’aiment ?
M. Xavier Bertrand. Il sait pertinemment que c’est le contraire qui se produira s’il laisse l’autre parler !Parce que le Gouvernement est profondément divisé, le Président est contraint de s’exprimer lui-même ! (Mêmes mouvements.)
M. le président. S’il vous plaît !
M. Xavier Bertrand. Mais les choses ne s’arrêtent pas là : l’après-midi même, il est contredit par le premier secrétaire de sa formation politique ; le lendemain, un autre parti de sa majorité le critique ; enfin, quelques jours plus tard, le président d’un groupe parlementaire de sa majorité incite les jeunes à descendre dans la rue pour critiquer cette mesure !

Le tableau ne serait pas complet si j’omettais de rappeler que, la même semaine, une sénatrice de sa formation politique, candidate à des primaires, fait huer son nom et celui du Premier ministre ! Voilà la situation de la France aujourd’hui – car le drame, c’est que le pays que je vous ai décrit n’est pas imaginaire, c’est le nôtre ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Vous avez une responsabilité, monsieur le Premier ministre, c’est de dire au Président de la République qu’à force d’abaisser la fonction présidentielle, il abaisse la France – et ça, nous ne pouvons l’accepter ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur Bertrand, quand on surjoue, il faut être excellent si l’on veut espérer convaincre. Vous, vous avez été tellement confus dans votre propos que je vous plains. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous avez parlé de la France, mais vous n’avez pas trouvé les mots. (Mêmes mouvements.)
M. Jean-François Lamour. Vous êtes un amateur !
M. le président. Allons, mes chers collègues !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Quand j’ai répondu, il y a quelques instants, à M. Ciotti, j’ai dit l’essentiel, à savoir ce que le Président de la République a annoncé samedi. Les choses étant claires, arrêtons maintenant cette exploitation politicienne d’un drame peut-être personnel et familial, mais qui n’est pas à la hauteur des responsabilités qui sont les nôtres vis-à-vis de notre pays, la France ! (Mêmes mouvements.)

Je crois avoir été clair, mais il y a une telle compétition dans vos rangs, monsieur Bertrand, qu’après M. Ciotti, on aurait pu entendre M. Copé ou M. Fillon – je pense que lui ne dira rien, finalement –, on aurait pu entendre M. Jacob ou d’autres encore ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP – Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

M. Yves Fromion. Minable !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Vous n’êtes préoccupés que par vos affaires, qui ne sont pas celles de la France ! Nous, ce qui nous intéresse, c’est le redressement du pays, c’est la bataille pour la croissance, pour l’emploi et pour la réforme de notre système éducatif, de notre formation professionnelle ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Ce qui nous intéresse, c’est la transition énergétique, c’est de redonner à la France ce qu’elle a perdu depuis dix ans ! Parce que nous refusons le déclin de notre pays, nous voulons être à la hauteur des circonstances et donner à la France son rôle de leader en Europe et dans le monde ! La France, c’est à la fois des valeurs et une République, mais aussi une puissance économique qui, je le rappelle, est toujours la cinquième puissance du monde !
M. Yves Fromion. Minable !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. L’auriez-vous oublié en parlant de cette façon, en ramenant à un niveau politicien une affaire humaine, si triste et douloureuse fût-elle ? Ce qui m’intéresse – contrairement à vous, semble-t-il –, c’est l’avenir de la France, et je compte pour cela sur toute la majorité qui, dans quelques instants, va manifester son soutien au Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
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- Vidéo de la première séance -  source - Site de l'Assemblée Nationale :

 séance : PLFSS 2014 (suite)
 Vidéo de la 2me Séance - Source - Site de l'Assemblée Nationale :

Compte-rendu 
Seul le  compte rendu intégral  de la 1ère séance est pour le moment disponible sur le site de l'Assemblée Nationale : 
 1ère séance (32e ) - cliquez sur les liens ci-dessous :

Jean-Marc Ayrault et Bruno Le Roux ont réuni hier à l'Assemblée Nationale les députés de la majorité PS pour les ramener à la discipline et à l'unité

Éditorial de lucienne magalie pons

 
Le vaudeville « Léonarda » qui a fait exploser des pétards   dans les rangs de gauche, pendant plus de 12 jour, rompu l'unité du PS , et provoqué   de la part des  personnalités de gauche  une cocasse cacophonie compassionnelle idéologique avec des appels à l’arbitraire au mépris de la force de la loi et de l’ordre républicain,  en provocant au sein de la majorité socialiste, et de la gauche,  une division et une rupture d’unité , aggravée encore de positions  différentes sur le sujet au sein même du gouvernement,  avant que le Président de la République ne prenne lui-même une décision  ambivalente  au cours de sa déclaration du Samedi 19 octobre (après la remise du rapport de l’IGA), qui  risquait encore de  creuser la  division  entre les  Ps  idéologues  arbitrairement « bien pensants » prêt à piétiner la loi,  et les politiques PS ,« bien disants »  du point de vue du droit et de son application,  et cette situation rendue publique par les médias qui retraçait les déclarations des uns et des autres, appelait à un geste et une mise en garde disciplinaires  de la part du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault et du chef de groupe PS à l'Assemblée Nationale pour colmater en urgence une division fatale à l’unité de la majorité PS , ébranlée au moment justement elle en a le plus besoin à l'Assemblée Nationale pour faire passer le Budget 2014;

Un unité ébranlée et   pas seulement dans le dossier Leonarda,  rappelons  pour mémoire que la semaine précédente , 17 députés du groupe se sont abstenus de voter la loi sur la réforme des retraites.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault  a  donc pris l’initiative hier mardi 22 octobre, devant le groupe PS réuni à huis clos à l'Assemblée nationale de faire une mise au point en appelant  la majorité  à "faire bloc" autour du président de la République et du gouvernement. 

Au cours de cette réunion  c’est le chef du groupe PS  Bruno Leroux qui a pris le premier la  la parole – comme il se doit -, fidèle au Président de la République et au Premier ministre , idans une première mise au point, a annoncé une nouvelle tactique du groupe socialiste qui désormais et ( ndlr : et jusqu’à plus tard) consistera à débattre entre eux et voter  en inerne, afin de verrouiller  la parole collective en séance pour la rendre cohérente.

Une autre décision  a été prise,  désormais,  (ndlr : et jusqu’à plus tard) les collaborateurs parlementaires ne seront plus autorisés à assister aux réunions du groupe , …"pour éviter les bruits de fond", selon un député socialiste qui s’est confié   sans les coulisses de l’Assemblée aux journalistes qui s’y trouvent pour justement recueillir les indiscrétions et les fuites  en plus des informations officielles.

.Le Premier ministre,  s’est   ensuite exprimé lors de la réunion du groupe , après Bruno Le Roux, pour une seconde mise au point, il  a lancé un appel à l'unité. Il a aussi  relativisé la portée des  propos  que le député de l’Essonne  Malek Boutih  avait tenu  en pleine affaire Leonarda, en les qualifiants d'"insignifiants", et a reproché  au député de l'Essonne de "parler trop". 

(Pour mémoire  rappelons que Malek Boutih avait dénoncé dimanche sur RCI ue le Président avait pris « une décision incongrue » et dénoncé  une "dérive institutionnelle" en raison d'"une personnalisation du pouvoir à gauche". "Il semble désormais que le président de la République décide de tout, de la politique économique, du sort d'une lycéenne, d'une famille...", avait  ajouté Malek Boutih)

A la sortie de la réunion,  les journalistes à l’affut dans la salle des  Quatre Colonnes,  ont pu recueillir les premières réactions des députés PS.

Pour certains "cette mise au point arrive très tardivement", ...,  "Cela fait des mois qu'il fallait qu'il siffle la fin de la récréation",  a estimé  une élue qui  avoue avoir songé "à demander directement à Bruno Le Roux qu'il mette les choses au point".

 Le Député du Nord  Bernard Roman,  a jugé que cette mise au point "était surtout destinée aux 15-20 députés qui se croient tout autorisé". "Le débat doit se faire dans le groupe, pas à l'extérieur. On doit être tous derrière le président et le gouvernement",  a-t-il insisté.

 Un autre député  a  expliqué que  "La majorité des députés était agacée par quelques-uns qui minent tout le travail", en parlant toutefois  d’une réunion au ton "solennel mais pas disciplinaire".

On aurait pu penser que les mises au point de Bruno le Roux  et de Jean-Marc Ayrault avait été reçue 5 sur 5, mais comme vous le savez dans le rang des députés socialistes il y a toujours,  comme dans  les  répétitions de   ballets  de danse,   quelques danseurs qui font  des   écarts excentriques ,  et alors qu’en principe l’expression « Faire bloc » illustrait les propos de certains  députés PS  en salle des Quatre Colonnes,  du côté « des députés frondeur »  le message ne passait pas,  mais c’est Malek Boutih surtout qui s’est montré   très critique contre Jean-Marc Ayrault.

D’après  lui ,  « le Premier ministre a expliqué que "le président de la République a une légitimité supérieure car il est élu pour tout le pays alors que les députés ne sont élus que par leurs électeurs".

 Une  explication "inacceptable pour Malek Boutih, qui  dénonce là une remise une cause de la légitimité du Parlement. "Ce n'est pas du groupe socialiste que viennent les problèmes politiques en ce moment", a-t-il affirmé, et il a reproché   à Jean-Marc Ayrault de s'être "cru dans une assemblée générale du PS à Nantes" : "Il ambiançait la réunion en me faisant huer ou en faisant applaudir ses propos."

Malek Boutih dit avoir pris une "claque". Puis, il  jugé  "Ayrault, c'est la rigidité de Jospin, sans son intelligence, ni son argumentaire."

 - La sentence de Malek Boutih à l'encontre de Jean-Marc Ayrault a été reprise par presque tous les médias -

Quand à la décision qui a été prise  à l’encontre des  collaborateurs parlementaires  qui ne seront plus autorisés à assister aux réunions du groupe PS, …"pour éviter les bruits de fond", selon un député socialiste qui s’est confié dans les coulisses  aux journalistes qui s’y trouvent, pour justement recueillir les indiscrétions et les fuites  en plus des informations officielles.

Cette décision a été très mal prise par les collaborateurs parlementaires, selon l’un d’entre eux  qui s’est lui aussi confié aux journalistes. "C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase"

Come on le voit la réunion de lessivage a été passablement agitée, reste à savoir comment les députés de la majorité  vont désormais se comporter, tenir ou lâcher leurs langues, et prendre langue entre eux..

De toute façon on en saura toujours autant, même si les collaborateurs parlementaires sont  exclus des réunions du groupe, il y aura comme il y a toujours eu, un, deux , trois, quatre et plus  députés bavards,  qui sous le couvert de l’anonymat viendront  s’épancher dans les cornets  des journalistes.

Finalement cette réunion,  qui devait dans l’esprit de Jean-Marc Ayrault mettre fin  définitivement aux divisions et à l'indiscipline au sein du groupe PS, pour les ramener à la cohérence et à l’unité,  a démontré à son issue par les réactions des députés  frondeurs et de Malek Boutih , qu’elle n’a pas atteint son objectif, et les mises au point  de Jean-Marc Ayrault et Bruno Le Roux  une fois de plus resteront, comme bien d’autres dans d’autres circonstances, une simple tentative de rappel à l'ordre  vouée à l’échec.


  

Nicolas Dupont-Aignan - Espionnage américain : le scandale n'est pas celui qu'on croit

Éditorial de lucienne magalie pons

Tout à fait d'accord avec ce qu'écrit à ce sujet Nicolas Dupont-Aignan  je reproduit ci-dessous son article !

Source - Site "Debout la République"

Espionnage américain : le scandale n'est pas celui qu'ont croit



Publié par LFO le Mardi 22 Octobre 2013

Selon Le Monde, la NSA a effectué 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques de Français entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013. Le Monde cite des documents de l'ancien consultant de l'agence américaine Edward Snowden.

Depuis 24 heures l'exécutif, de François Hollande à Laurent Fabius, joue les vierges effarouchées. Le gouvernement a fait part de sa "profonde réprobation" et "demande" aux Etats-Unis l'arrêt de l'espionnage...

Que les Etats-Unis organisent une surveillance à grande échelle, y compris de ses alliés, ça n'a rien de surprenant. Demander à un État d'arrêter d'espionner, c'est comme demander à un homme d'arrêter de respirer.

Le vrai scandale est la passivité de la France dans cette affaire.

Ce que n'ont toujours pas compris François Hollande et Jean-Marc Ayrault, c'est que les relations internationales sont un rapport de force. Cette affaire d'espionnage est révélatrice de la naïveté confondante de ceux qui sont censés diriger la France. Face à Bruxelles, face à Berlin ou face à Washington, la France est toujours le dindon de la farce. C'est insupportable.

Pourtant les moyens de pression existent vis-à-vis de nos amis américains. Alors que les négociations pour un marché transatlantique viennent d'ouvrir, il est impératif que les discussions soient interrompues sur le champ. C'est le genre d'avertissement beaucoup plus efficace que de convoquer un ambassadeur pour discuter dans un salon...

Les Américains sont et resteront nos alliés. Mais un allié n'est pas un paillasson. Un allié doit être respecté. Et pour gagner le respect de nos amis américains, il va falloir que la France redevienne la France. C'est notre souveraineté comme nation et peuple libre qui est en jeu.

Au-delà des mesures de rétorsion, le gouvernement doit reconsidérer les crédits alloués au renseignement. La réduction sans précédent du budget de la Défense pénalise la mise à niveau de notre outil de renseignement dont les fonds alloués n'augmenteront que de 39 millions d'euros en 2014. Une broutille par rapport aux autres grandes nations qui s'arment à grande vitesse depuis quelques années...

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République
 



Selon Le Monde, la NSA a effectué 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques de Français entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013. Le Monde cite des documents de l'ancien consultant de l'agence américaine Edward Snowden.
Depuis 24 heures l'exécutif, de François Hollande à Laurent Fabius, joue les vierges effarouchées. Le gouvernement a fait part de sa "profonde réprobation" et "demande" aux Etats-Unis l'arrêt de l'espionnage...
Que les Etats-Unis organisent une surveillance à grande échelle, y compris de ses alliés, ça n'a rien de surprenant. Demander à un Etat d'arrêter d'espionner, c'est comme demander à un homme d'arrêter de respirer.
Le vrai scandale est la passivité de la France dans cette affaire.
Ce que n'ont toujours pas compris François Hollande et Jean-Marc Ayrault, c'est que les relations internationales sont un rapport de force. Cette affaire d'espionnage est révélatrice de la naïveté confondante de ceux qui sont censés diriger la France. Face à Bruxelles, face à Berlin ou face à Washington, la France est toujours le dindon de la farce. C'est insupportable.
Pourtant les moyens de pression existent vis-à-vis de nos amis américains. Alors que les négociations pour un marché transatlantique viennent d'ouvrir, il est impératif que les discussions soient interrompues sur le champ. C'est le genre d'avertissement beaucoup plus efficace que de convoquer un ambassadeur pour discuter dans un salon...
Les Américains sont et resteront nos alliés. Mais un allié n'est pas un paillasson. Un allié doit être respecté. Et pour gagner le respect de nos amis américains, il va falloir que la France redevienne la France. C'est notre souveraineté comme nation et peuple libre qui est en jeu.
Au-delà des mesures de rétorsion, le gouvernement doit reconsidérer les crédits alloués au renseignement. La réduction sans précédent du budget de la Défense pénalise la mise à niveau de notre outil de renseignement dont les fonds alloués n'augmenteront que de 39 millions d'euros en 2014. Une broutille par rapport aux autres grandes nations qui s'arment à grande vitesse depuis quelques années...
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République
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INFORMATIONS IMPORTANTES POUR MES LECTRICES ET LECTEURS

Éditorial de lucienne magalie pons Information: J'ai quelques petits soucis de santé en ce moment et je reprendrai mes publications aprè...