28 septembre 2011

Libye actualités : Côté Jardin et Côté Cour, sans négliger l'envers du décor

Éditorial de lucienne magalie pons

Côté jardin la Libye prospère, Côté cour elle piétine :

La semaine dernière, Abdel Hafiz Ghoga, porte-parole du CNT, avait déclaré à l’agence de presse Reuters qu'un nouveau gouvernement intérimaire, "de crise et resserré", allait être formé dans les prochains jours

Aux dernières informations, la formation d'un nouveau gouvernement transitoire en Libye est repoussée en raison de désaccords entre les membres du Conseil national de transition (CNT), a-t-on appris dimanche d’une source proche du CNT, d’après les médias qui reprennent les dépêches des agences de presse :

"Il y a des désaccords sur l'attribution de certains portefeuilles et la tendance actuelle serait « plutôt de prolonger le mandat du CNT, avec quelques aménagements, tout en poursuivant « les discussions sur la formation d'un gouvernement intérimaire", a déclaré dimanche un « responsable du CNT qui a requis l'anonymat. »

« A Tripoli, un porte-parole du CNT, Mohammad al Keich, a toutefois affirmé que le « calendrier prévu était toujours valable et que le prochain gouvernement devrait être annoncé « après l'élimination des dernières poches de résistance des pro-Kadhafi. "Le calendrier est « toujours le même, il n'a pas changé", a-t-il dit.

C’est ce que le CNT répète depuis « la prise » de Tripoli. Ces informations successives qui repoussent dans le temps, depuis plus d’un mois, la formation d’un « nouveau » Gouvernement de la Libye « nouvelle » laissent entrevoir des divisions politiques persistantes au sein du groupement des unités rebelles.

Pourtant mardi dernier aux États-Unis le Président Obama saluait un "nouveau chapitre" dans l'histoire de la Libye et promettait que les États-Unis contribueraient à sa reconstruction afin de l'aider à exploiter son "extraordinaire potentiel", en annonçant notamment que le département d'Etat allait renvoyer un ambassadeur à Tripoli afin d'y rouvrir cette semaine la représentation diplomatique américaine, ce qui d’après notre entendement voulait bien signifier que la formation d’un nouveau Gouvernement Libyen était imminente, puisque normalement un ambassadeur étranger doit être accrédité par un Gouvernement légalement constitué.

Le Président du CNT, Moustapha Abdeljalil, dès le lendemain, lors de la Conférence des amis de la Libye tenue en marge de l’Assemblée des Nations Unis, parlait notamment dans son intervention du « succès de la révolution libyenne ».

Bien sur en lisant la presse française on pouvait lire que les combattants rebelles avançaient ou même étaient entrés victorieusement dans les derniers bastions de Kadhafi après que l’Otan eut nettoyé « le terrain » par des frappes aériennes répétées depuis plusieurs jours, et finalement on pouvait à ces lectures penser que la fin des combats au profit des rebelles était imminente et que le CNT pourrait effectivement former alors très vite un nouveau Gouvernement.

Parallèlement d’autres nouvelles moins optimistes provenant des médias étrangers, accessibles sur le net, laissait planer un doute sur la victoire des rebelles affrontés aux forces des Kadhafiste... résistantes sur tous les fronts importants.

Des combattants rebelles quittent le front :

Et finalement cette fois non plus seulement par Internet ou les médias étrangers , mais aussi par nos médias français, nous apprenons que les combattants rebelles volontaires de la révolution libyenne, restés combattre à Bani Walid, l'un des derniers bastions des fidèles de Mouammar Kadhafi, sont confrontés à une résistance « farouche », et que de plus en plus de ces volontaires quittent le front, découragés par la désorganisation et le manque de munitions dans leurs propres rangs.

Le 27 septembre selon les agences de presse reprises par les médias le CNT à Syrte bastion encore tenu par les forces de Kadhafi a envisagé des négociations en vue d'une trêve sur l'ouest de Syrte, tandis que les combats continuaient sur le flanc est de la ville natale de Mouammar Kadhafi, l'un des deux derniers bastions encore tenus par les forces qui

C’est un commandant des forces rebelles qui a annoncé avoir ouvert des pourparlers avec un dignitaire de la tribu de Mouammar Kadhafi présent à l'intérieur de la ville assiégée depuis des jours par les troupes du Conseil national de transition (CNT) qui d’après lui aurait téléphoné en vue de négocier la sortie des familles ou des miliciens qui désirent quitter Syrte pour fuir les frappes aériennes.

"Nous ne sommes pas entrés dans les détails et nous n'avons que très brièvement évoqué la manière dont ces départs pourraient intervenir mais je pense que le scénario prévisible sera qu'ils (les miliciens retranchés à Syrte) partiront sans leurs armes".

Les médias qui relaient l’information estiment que ces discussions pourraient toutefois faire long feu.

D’autant qu’après une accalmie mardi en lisière Ouest, sur le front Est les combattants rebelles étaient, pour la deuxième journée consécutives, soumises au feu nourri des troupes loyalistes sur un rond-point situé à environ deux kilomètres du centre.

Un journaliste de Reuters présent à proximité du rond-point a pu voir des tireurs embusqués freiner la progression du CNT. "Ca vient d'où?", s'interrogeait un combattant alors qu'une balle sifflait non loin. Une ambulance transportait des blessés vers l'arrière du front.

"Les combats sont très intenses aujourd'hui", constatait un combattant rebelle juché sur un 4x4 armé d'un canon. "Ils ont toutes sortes d'armes. Il y a des tireurs embusqués, des lance-grenade RPG, des roquettes. Ils ont l'air très précis. Des éclats ont touché mon camion. Il n'y a pas assez de combattants pour nous soutenir. Il n'y a qu'une dizaine de véhicules. Les snipers nous voient, mais nous non."

Les forces du CNT ont acheminé des renforts notamment deux chars et une dizaine de camions de transport de troupes - en vue d’une avancée décisive.

On relève aussi que des unités rebelles qui se disent non combattantes occupent certains points qu’elles estiment stratégiques en argumentant qu’elles sont là pour participer à la construction de la Libye nouvelle.

Toutes les informations et nouvelles demeurent contradictoires et à notre avis les rebelles sont divisés et piétinent en lisière d’une franche victoire que le CNT persiste à déclarer acquise, mais dont les faits démontrent qu’elle reste à faire. Tant sur le plan politique que sur le terrain des combats.

Cependant un point positif subsiste pour le CNT les occidentaux qui l’ont portés au pouvoir lui assurent contre vents et marées un appui diplomatique international, mettent à sa disposition des moyens financiers importants, en plus d’une aide militaire prédominante qu’ils promettent de poursuivre sous l’égide de l’OTAN, dont le mandat vient d’être prolongé de trois mois.

Dans le courant de la semaine passée les dirigeants du CNT ont été mis à l’honneur aux Etats-Unis, et en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU s’est tenue une Conférence des « Amis de la Libye »fortement médiatisée.

Le président américain Barack Obama a salué mardi 20 septembre un "nouveau chapitre" dans l'histoire de la Libye et promis que les États-Unis contribueraient à sa reconstruction afin de l'aider à exploiter son "extraordinaire potentiel".

"La Libye est la démonstration de ce que peut réaliser la communauté internationale quand elle est unie", a déclaré le président américain, lors de la conférence sur la reconstruction de la Libye" ........Ceux qui résistent encore doivent le comprendre : l'ancien régime est terminé et il est maintenant l'heure de déposer les armes pour rallier la Libye nouvelle", a-t-il déclaré, le président américain a aussi annoncé que le département d'Etat va renvoyer un ambassadeur à Tripoli afin d'y rouvrir cette semaine la représentation diplomatique américaine.

Il a rappelé que la mission de l'OTAN se poursuivrait aussi longtemps que nécessaire et qu'il était essentiel de mettre la main sur les stocks d'armes du régime de Mouammar Kadhafi.

. Présent au Sommet des « Amis de la Libye », qui se tenait en marge de l’assemblée Générale de l’ONU, le président français Nicolas Sarkozy a aussi réaffirmé que les partenaires de la coalition, sous la direction de l'OTAN, resteront "pour faire le travail tant que les révolutionnaires libyens en auront besoin". Le Président Français a assuré : "quand vous arrêterez" les combats, "Kadhafi sera jugé", en appelant les Libyens à avoir "le courage de pardonner". "J'ai confiance dans l'avenir de la Libye. Il y aura des hauts, il y aura des bas mais il n'appartient à personne de pouvoir faire revenir en arrière ceux qui se sont libérés les armes à la main", a ajouté Monsieur Sarkozy

Le commandement des forces françaises engagées en Libye a annoncé, jeudi, que la France maintenait son dispositif, notamment d'hélicoptères de combat, déployé au large de la Libye et poursuit ses frappes aériennes contre les dernières forces pro-Kadhafi.

L'OTAN a assuré qu'elle pouvait y achever sa mission largement avant l'échéance de son nouveau mandat, qui vient d'être prolongé de trois mois

De son côté le premier ministre canadien Stephen Harper avait annoncé mardi que son pays maintiendrait sa présence militaire sur le théâtre libyen dans le cadre de la mission de l'OTAN. "Soyons clairs sur ce point, des éléments du régime Kadhafi continuent leur résistance armée. Le Canada participera à la mission de l'OTAN jusqu'à sa conclusion. Poursuivons nos efforts

Moyens financiers :

L'Union européenne a annoncé, jeudi, un assouplissement du gel des avoirs de la banque centrale et de plusieurs autres entités libyennes afin de soutenir le nouveau pouvoir.

Dans un communiqué, les Vingt-Sept précisent que, conformément à la résolution votée la semaine dernière par le Conseil de sécurité de l'ONU, ces avoirs bloqués seraient libérés "pour des besoins civils et humanitaires, afin de soutenir une relance de l'activité dans les secteurs pétrolier et bancaire et pour aider à bâtir un gouvernement civil en Libye".

La mesure concerne notamment l'Autorité libyenne d'investissement (LIA) et la compagnie nationale d'hydrocarbures (LNOC). L'interdiction concernant l'utilisation des aéroports et de l'espace aérien européens par des avions libyens est également levée par l'UE.

La Suisse a annoncé qu'elle levait les sanctions prises contre trois firmes libyennes, deux pétrolières – National Oil Corporation et Zweitina Oil Corporation – et une aérienne, Afriquiyah Airways.

Soutien des activités industrielles et économiques : reprise des activités pétrolières notamment :

- La production de pétrole va reprendre dans les tous prochains jours, mais il faudra longtemps avant d'atteindre la production normale de la Libye, 1,6 million de barils par jour, a indiqué, jeudi, Moustapha El Houni, président de la commission de l'économie, des finances et du pétrole du CNT. "Nous allons commencer la production aux champs de Sarir et de Mesla (Est), à l'extrême partie du bassin de Syrte, qui produisent 150 000 barils par jour. La production de ces champs est exportée via Tobrouk et le port est prêt", a-t-il ajouté. La production reprendra ensuite dans des champs plus à l'ouest, qui produisent environ 220 000 barils par jour..

Exploitation et production pétrolière : Les nouvelles autorités libyennes ont assuré qu'elles honoreraient les contrats passés sous le régime de Kadhafi.

Lundi 26 septembre : Le géant pétrolier italien Eni a annoncé lundi avoir repris ses activités en Libye après des mois d'interruption.

Eni a repris ses activités sur 15 puits du champ pétrolifère d'Abu-Attifel, à 300 km au sud de Benghazi (est), via la société Mellitah Oil & Gas, partenariat entre Eni et la compagnie nationale libyenne National Oil. Le groupe italien produit quelque 31.900 barils de pétrole par jour

Le groupe pétrolier français Total a également déclaré lundi avoir redémarré sa production dans le pays.

Eni a repris ses activités sur 15 puits du champ pétrolifère d'Abu-Attifel, à 300 km au sud de Benghazi (est), via la société Mellitah Oil & Gas, partenariat entre Eni et la compagnie nationale libyenne National Oil. Le groupe italien précise produire quelque 31.900 barils de pétrole par jour.

Eni souligne dans un communiqué que d'autres puits seront réactivés "dans les prochains jours" pour atteindre "les volumes requis pour remplir l'oléoduc" qui relie le gisement d'Abu-Attifel au terminal portuaire de Zuetina sur la Méditerranée.

(Abu-Attifel est le premier gisement "géant" découvert par Eni dans les années 1960. Avant le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi, Eni produisait 273.000 barils équivalent pétrole par jour en Libye, ce qui en faisait le premier producteur de pétrole étranger dans le pays. )

Le groupe pétrolier français Total a déclaré lundi avoir avoir repris la production vendredi sur le gisement offshore d'Al Jurf, près de la frontière tunisienne, en partenariat avec la compagnie pétrolière nationale libyenne et la société allemande Wintershall. La production sur le site devrait monter pour atteindre à terme les 40.000 barils par jour, selon Florent Segura, porte-parole de Total.

La Libye, pourrait, selon les experts, mettre au moins un an avant de retrouver son niveau de production d'avant le conflit, qui s'établissait à 1,6 million de barils par jour. Les exportations de pétrole et de gaz ont rapporté au pays 40 milliards de dollars l'an dernier.

ooOoo

Période du 20 au 28 septembre 2011

Précédés d’un « Préambule » (1) nous reprenons ci-dessous en les commentant les points d’actualités au jour le jour pour la période du 20 au 28 septembre (2) , une période qui du coté jardin apparaît dans les médias à l’avantage du CNT, mais du coté cour sur le terrain beaucoup plus hasardeuse :

1) Préambule

La semaine dernière, Abdel Hafiz Ghoga, porte-parole du CNT, avait déclaré à l’agence de presse Reuters qu'un nouveau gouvernement intérimaire, "de crise et resserré", allait être formé dans les prochains jours

Mais la formation d’un nouveau Gouvernement est repoussée :

Aux dernières informations, la formation d'un nouveau gouvernement transitoire en Libye est repoussée en raison de désaccords entre les membres du Conseil national de transition (CNT), a-t-on appris dimanche d’une source proche du CNT, d’après les médias qui reprennent les dépêches des agences de presse :

"Il y a des désaccords sur l'attribution de certains portefeuilles et la tendance actuelle serait « plutôt de prolonger le mandat du CNT, avec quelques aménagements, tout en poursuivant « les discussions sur la formation d'un gouvernement intérimaire", a déclaré dimanche un « responsable du CNT qui a requis l'anonymat. »

« A Tripoli, un porte-parole du CNT, Mohammad al Keich, a toutefois affirmé que le « calendrier prévu était toujours valable et que le prochain gouvernement devrait être annoncé « après l'élimination des dernières poches de résistance des pro-Kadhafi. "Le calendrier est « toujours le même, il n'a pas changé", a-t-il dit.

C’est ce que le CNT répète depuis « la prise » de Tripoli. Ces informations successives qui repoussent dans le temps, depuis plus d’un mois, la formation d’un « nouveau » Gouvernement de la Libye « nouvelle » laissent entrevoir des divisions politiques persistantes au sein du groupement des unités rebelles.

Pourtant mardi dernier aux États-Unis le Président Obama saluait un "nouveau chapitre" dans l'histoire de la Libye et promettait que les États-Unis contribueraient à sa reconstruction afin de l'aider à exploiter son "extraordinaire potentiel", en annonçant notamment que le département d'Etat allait renvoyer un ambassadeur à Tripoli afin d'y rouvrir cette semaine la représentation diplomatique américaine, ce qui d’après notre entendement voulait bien signifier que la formation d’un nouveau Gouvernement Libyen était imminente, puisque normalement un ambassadeur étranger doit être accrédité par un Gouvernement légalement constitué.

Le Président du CNT, Moustapha Abdeljalil, dès le lendemain, lors de la Conférence des amis de la Libye tenue en marge de l’Assemblée des Nations Unis, parlait notamment dans son intervention du « succès de la révolution libyenne ».

Bien sur en lisant la presse française on pouvait lire que les combattants rebelles avançaient ou même étaient entrés victorieusement dans les derniers bastions de Kadhafi après que l’Otan eut nettoyé « le terrain » par des frappes aériennes répétées depuis plusieurs jours, et finalement on pouvait à ces lectures penser que la fin des combats au profit des rebelles était imminente et que le CNT pourrait effectivement former alors très vite un nouveau Gouvernement.

Parallèlement d’autres nouvelles moins optimistes provenant des médias étrangers, accessibles sur le net, laissait planer un doute sur la victoire des rebelles affrontés aux forces des Kadhafiste... résistantes sur tous les fronts importants.

Des volontaires rebelles quittent le front :

Et finalement cette fois non plus seulement par Internet ou les médias étrangers , mais aussi par nos médias français, nous apprenons que les combattants rebelles volontaires de la révolution libyenne, restés combattre à Bani Walid, l'un des derniers bastions des fidèles de Mouammar Kadhafi, sont confrontés à une résistance « farouche », et que de plus en plus de ces volontaires quittent le front, découragés par la désorganisation et le manque de munitions dans leurs propres rangs.

"On a été choqués par la puissance de la résistance qu'on a rencontrée", a avoue à l'Associated Press un commandant à Bani Walid., Oussama Ben Fassi Ses troupes n'y étaient pas préparées, a-t- il en accusant le commandement militaire du CNT de ne pas leur avoir fourni les munitions, les armes et les commandants nécessaires pour lancer une vraie offensive sur la ville. "Bani Walid est remplie de toutes les ordures (sic) de Libye et nous n'avons même pas d'armes lourdes pour les affronter".

A plusieurs semaines après la chute de Tripoli, Bani Walid, à environ 140km au sud-est de la Tripoli, reste imprenable. Depuis près d'un mois, le siège a surtout confirmé la désorganisation des troupes révolutionnaires, qui mêlent des militaires relativement organisés et des légions de volontaires sous-entraînés.

Conséquence, les forces du CNT ont abandonné le front nord de Bani Walid pour se concentrer sur Syrte, la ville natale du Guide, sur la côte méditerranéenne, et d'autres fiefs des pro-Kadhafi plus au sud, comme Sabha dans le désert.

Vendredi, les chefs de sa brigade, les Martyrs du 28-Mai, ont décidé d'abandonner officiellement le front nord et de déplacer leur base vers le front sud, où le terrain est plus facile.

Le matériel de guerre pose problème, les munitions manquent pour charger les kalachnikov, les chars (Cinq chars russes datant des années 70,) saisis lors de la chute de Tripoli, ont rejoint la semaine dernière les positions des forces révolutionnaires à Wadi Dinar, au nord de Bani Walid. Mais ces blindés ne peuvent attaquer, ils ont besoin de maintenance et finalement les combattants pour l'heure , les combattants, d’après les médias, passent leur journée à s'y prélasser, à se prendre en photo dessus avec leur téléphone portable ou s'en servent pour étendre leur linge...

"Est-ce que vous arrivez à croire que je suis entré sur la ligne de front avec seulement un chargeur pour ma Kalachnikov", demande Hassan Abdelkader, un autre combattant venu de Zaouia, à l'est de Tripoli. "On se sent très démoralisés et frustrés. Où sont le conseil militaire avec ses chefs et les munitions et les renforts? On nous a laissés nous battre tous seuls ici".

"Il y a tant de combattants et nous ne pouvons pas communiquer avec chacun d'entre eux", reconnaît un chef militaire du CNT, Daw Salihine. "C'est une révolution... Forcément, ça peut être chaotique".

Mais le manque de munitions est fatal pour les combattants de Bani Walid, explique Mohammed Andar. Privés de commandement, plusieurs d'entre eux ont tenté mercredi d'avancer dans la ville et d'entrer dans le Centre, mais les dix véhicules de l’expédition ont été surpris par une embuscade des fidèles de Kadhafi, équipés d'armes lourdes, qui ont tué huit combattants d'après le Dr Alaa Chafori, médecin dans un hôpital de campagne.

A Syrte, les forces révolutionnaires, sont confrontées aussi à une forte résistance, mais paraissent mieux organisées

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2) Points d’actualités au jour le jour pour la période du 20 au 27 Septembre :

*Mardi 20 Septembre aux États-Unis :

Le président américain, qui rencontrait en tête à tête le chef du Conseil national de transition libyen, Moustapha Abdeljalil, a souhaité que la transition en cours aboutisse à des "élections libres" et à la rédaction de nouvelles lois et d'une Constitution.

Le président américain Barack Obama a salué mardi 20 septembre un "nouveau chapitre" dans l'histoire de la Libye et promis que les États-Unis contribueraient à sa reconstruction afin de l'aider à exploiter son "extraordinaire potentiel".

"La Libye est la démonstration de ce que peut réaliser la communauté internationale quand elle est unie", a déclaré le président américain, lors de la conférence sur la reconstruction de la Libye

"Ceux qui résistent encore doivent le comprendre : l'ancien régime est terminé et il est maintenant l'heure de déposer les armes pour rallier la Libye nouvelle", a déclaré le président américain, qui a annoncé que le département d'Etat va renvoyer un ambassadeur à Tripoli afin d'y rouvrir cette semaine la représentation diplomatique américaine. Il a rappelé que la mission de l'OTAN se poursuivrait aussi longtemps que nécessaire et qu'il était essentiel de mettre la main sur les stocks d'armes du régime de Mouammar Kadhafi.

*Mercredi 21 Septembre aux États-Unis :

Un Sommet des « Amis de la Libye », en marge de l’Assemblée des Nations Unis s’est tenu le Mercredi 21 Septembre avec le Président du CNT Moustapha Abdelljalil :

Présent au Sommet des « Amis de la Libye », qui se tenait en marge de l’assemblée Générale de l’ONU, le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé que les partenaires de la coalition, sous la direction de l'OTAN, resteront "pour faire le travail tant que les révolutionnaires libyens en auront besoin". Le Président Français a assuré : "quand vous arrêterez" les combats, "Kadhafi sera jugé", en appelant les Libyens à avoir "le courage de pardonner". "J'ai confiance dans l'avenir de la Libye. Il y aura des hauts, il y aura des bas mais il n'appartient à personne de pouvoir faire revenir en arrière ceux qui se sont libérés les armes à la main", a ajouté Monsieur Sarkozy

Le président du CNT Moustapha Abdeljalil a remercié l'ONU et les États ayant soutenu le combat des ex-rebelles, et a promis que les membres du régime Kadhafi recevraient "un procès équitable".

Selon la Maison Blanche, le dirigeant libyen a déclaré à Monsieur Obama, penser que le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi était toujours en Libye.

L'aide de l'ONU et des États "au succès de la révolution libyenne" a été crucial face à "l'énorme quantité d'armes déployées par Kadhafi contre son peuple", a-t-il continué.

Le chef du CNT a aussi avancé que de nombreux membres du régime avaient été arrêtés mais que certains avaient déjà été libérés.

(Selon la Maison Blanche, le dirigeant libyen a déclaré au Président Obama « penser que le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi était toujours en Libye ».)

*Mercredi 21 septembre :

Mouammar Kadhafi reste introuvable. Le Niger exclut de renvoyer en Libye Saadi, l'un des fils du dictateur déchu, qui s'est réfugié sur son sol.

Les forces du nouveau régime assurent avoir réussi à prendre le contrôle des villes de Sebha et Waddan. Sebha, fief des Kadhadfa dans le désert, ( tribu de Mouammar Kadhafi) de même que l'oasis de Djofra, à 300 kilomètres plus au nord-est.

*Jeudi 22 septembre :

L'Union européenne a annoncé, jeudi, un assouplissement du gel des avoirs de la banque centrale et de plusieurs autres entités libyennes afin de soutenir le nouveau pouvoir. Dans un communiqué, les Vingt-Sept précisent que, conformément à la résolution votée la semaine dernière par le Conseil de sécurité de l'ONU, ces avoirs bloqués seraient libérés "pour des besoins civils et humanitaires, afin de soutenir une relance de l'activité dans les secteurs pétrolier et bancaire et pour aider à bâtir un gouvernement civil en Libye".

La mesure concerne notamment l'Autorité libyenne d'investissement (LIA) et la compagnie nationale d'hydrocarbures (LNOC). L'interdiction concernant l'utilisation des aéroports et de l'espace aérien européens par des avions libyens est également levée par l'UE.

La Suisse a annoncé qu'elle levait les sanctions prises contre trois firmes libyennes, deux pétrolières – National Oil Corporation et Zweitina Oil Corporation – et une aérienne, Afriquiyah Airways.

Mouammar Kadhafi reste introuvable. Le Niger exclut pour l'instant de renvoyer en Libye Saadi, l'un des fils du dictateur déchu, qui s'est réfugié sur son sol. De son côté, l'Union africaine a finalement reconnu mardi le CNT comme le représentant légitime du peuple libyen.

D’après les médias les combattants du Conseil national de transition arrivent, le 22 septembre, à la lisière de Bani Walid, l'un des derniers bastions kadhafistes.

Le gouvernement intérimaire libyen a annoncé, qu'il avait consolidé ses positions dans deux villes du Sud, Sebha et Djoufra, qui comptaient parmi les derniers bastions de Mouammar Kadhafi. Les combattants du Conseil national de transition (CNT) ont réussi à prendre le contrôle de la quasi-totalité de la ville de Sebha, 800 kilomètres au sud de la capitale, même si certains tireurs embusqués n'ont toujours pas pu en être délogés, a déclaré le porte-parole militaire du CNT, Ahmed Bani.

Le CNT a aussi annoncé la prise de Djoufra, au nord-est de Sebha, et des oasis de Sokna, d'Ouaddane et de Houn. "Il n'y a plus aucune tribu ou aucune ville qui soit dans sa totalité du côté de Kadhafi", a affirmé Ahmed Bani, qui a demandé aux populations du Sud de transmettre aux nouvelles autorités toute information susceptible d'aider à localiser l'ancien dirigeant. "Nous faisons de notre mieux pour retrouver le tyran. Selon certaines informations, il aurait quitté Sebha pour une destination inconnue, mais nous n'avons aucune certitude là-dessus", a-t-il dit.

Concernant les combats autour de Syrte, ainsi qu'à Bani Walid, deux bastions de Mouammar Kadhafi, les rebelles du CNT invoquent la nécessité de se réorganiser au lendemain de leurs succès dans le Sud.

De la chaîne de télévision arabe Arraï, basée à Damas, le porte-parole de l'ancien pouvoir de Mouammar Kadhafi , Moussa Ibrahim, en fuite, a de nouveau appelé à la résistance contre "les agents et les traîtres", faisant état de "victoires qualitatives" dans plusieurs villes, notamment à Bani Walid et à Sebha.

Moussa Ibrahim a commenté un " génocide" commis par l'OTAN et ses agents libyens à Syrte et a dénoncé "l'inaction" de la communauté internationale.

Les médias rapportent que Syrte et Bani Walid résistent aux rebelles : la progression des forces révolutionnaires restait lente à Syrte et à Bani Walid, à 170 kilomètres au sud-est de Tripoli, où les partisans de l'ancien régime opposent une farouche résistance. A Syrte, ville natale du "guide" libyen, sur la côte méditerranéenne, 450 kilomètres à l'est de la capitale, plusieurs jours d'offensive n'ont pas permis de prendre la ville en raison de la résistance des pro-Kadhafi, appuyés par une puissante artillerie.

Le porte-parole de Mouammar Kadhafi, Moussa Ibrahim, a affirmé que les bombardements des forces du CNT et de l'OTAN avaient fait plus de cent cinquante morts dans la population civile au cours des dernières heures. A l'ouest de Syrte, un journaliste de l'agence Reuters a vu des centaines de civils fuir la ville à bord de camionnettes et de voitures.

Au nord de Bani Walid, les forces du CNT, parfois indisciplinées, semblent se préparer à un nouvel assaut. Les forces loyalistes ont continué à bombarder les positions du CNT en lisière de la cité, et des colonnes de fumée s'élevaient aussi de certains quartiers à l'intérieur de la ville.

Le colonel de l'armée de l'air Ahmed Bani, porte-parole du CNT, s’est rendu au chevet des combattants blessés, à Tripoli, le 22 septembre.

Les pro-Kadhafi ont continué à bombarder les positions du CNT en lisière de la cité, et des colonnes de fumée s'élevaient aussi de certains quartiers à l'intérieur de la ville.

Un mois après sa fuite, l'ancien dictateur reste toujours introuvable

Mouammar Kadhafi, visé par un mandat d'arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI) et par un avis de recherche international, est toujours introuvable ..... m ais pour les nouvelles autorités, l'ex-"guide" est toujours en Libye

L’ex-premier ministre du colonel Kadhafi, Al-Mahmoudi Al-Baghdadi, arrêté la veille en Tunisie, a été condamné à six mois de prison pour franchissement illégal de la frontière.

Par contre la justice tunisienne a confirmé en appel le non-lieu en faveur du commandant Khouildi Hamidi, un proche de Mouammar Kadhafi qui a longtemps dirigé les renseignements militaires du pays, il avait été interpellé le 7 septembre à l'aéroport de Tunis et poursuivi pour entrée illégale en Tunisie

La France maintient son dispositif –

Le commandement des forces françaises a annoncé, jeudi, que la France maintenait son dispositif, notamment d'hélicoptères de combat, déployé au large de la Libye et poursuit ses frappes aériennes contre les dernières forces pro-Kadhafi.

Le ministre de la défense français, Gérard Longuet, déclare que l'Europe doit "tirer les leçons" du conflit en Libye afin de déterminer "ce qui a marché et ce qui a moins bien marché".

Le commandement des forces françaises a indiqué, jeudi, que la France maintenait son dispositif, notamment d'hélicoptères de combat, déployé au large de la Libye et poursuivait ses frappes aériennes contre les derniers bastions kadhafistes. "Il y a toujours des poches de résistance favorables à Kadhafi", notamment à Syrte et Bani Walid, a souligné l'amiral Jean-Baptiste Dupuis, qui commande les forces françaises engagées dans l'opération. Ces zones sont "dans le domaine d'action" des hélicoptères, a-t-il précisé, rappelant que l'OTAN a prolongé, mercredi, de trois mois son intervention militaire en Libye.

Depuis le déploiement, début juin, des hélicoptères de combat au large des côtes libyennes, les appareils français ont conduit trente-sept raids dans les régions de Brega, Misrata, Syrte et Tripoli, a indiqué pour sa part le colonel Pierre Meyer, qui commande le groupement aéromobile (GAM). Cela représente environ trois cents sorties d'hélicoptère en quatre mois, pour "cinq cent trente objectifs militaires mis hors de combat", a-t-il ajouté. Les quatorze hélicoptères français, Tigre et Gazelle, interviennent en concertation avec les Apache britanniques, également en action depuis début juin.

L'OTAN a assuré qu'elle pouvait y achever sa mission largement avant l'échéance de son nouveau mandat, qui vient d'être prolongé de trois mois

De son côté le premier ministre canadien Stephen Harper avait annoncé mardi que son pays maintiendrait sa présence militaire sur le théâtre libyen dans le cadre de la mission de l'OTAN. "Soyons clairs sur ce point, des éléments du régime Kadhafi continuent leur résistance armée. Le Canada participera à la mission de l'OTAN jusqu'à sa conclusion. Poursuivons nos efforts".

A la suite de la reconnaissance par l'Union africaine du CNT "comme le représentant du peuple libyen", le 20 septembre, l'Algérie a exprimé, jeudi 22 Septembre , "sa volonté à travailler étroitement" avec le gouvernement intérimaire : "Le gouvernement algérien déclare sa volonté à travailler étroitement avec les nouvelles autorités libyennes afin d'asseoir une coopération bilatérale féconde au bénéfice des deux peuples frères et pour favoriser les conditions de la préservation de la paix et de la sécurité et de la stabilité dans la région", déclare un communiqué du ministère des affaires étrangères algérien.

*Vendredi 23 septembre : Les forces du CNT attendent les nouvelles frappes de l'OTAN.

Les responsables militaires du Comité national de transition (CNT) indiquent qu'ils attendent de nouvelles frappes de l'OTAN pour affaiblir les positions des forces pro-Kadhafi. Dans son communiqué daté de vendredi 23 septembre, l'Alliance souligne avoir touché la veille un stock de munitions et des baraquements militaires dans les environs de Syrte.

A Bani Walid, près d'une semaine après l'assaut lancé contre cette oasis, les combattants imputent leurs difficultés à un manque de coordination et à l'absence d'un commandement unifié pour cette bataille dans le désert.

Les médias rapportent que « dans un pays aux finances exsangues après plus de sept mois d'une révolte qui a tourné à la guerre civile, la production de pétrole va reprendre dans les tout prochains jours, mais qu’il faudra longtemps, selon un responsable du CNT, avant d'atteindre les niveaux d'avant ces événements :

- La production de pétrole va reprendre dans les tous prochains jours, mais il faudra longtemps avant d'atteindre la production normale de la Libye, 1,6 million de barils par jour, a indiqué, jeudi, Moustapha El Houni, président de la commission de l'économie, des finances et du pétrole du CNT. "Nous allons commencer la production aux champs de Sarir et de Mesla (Est), à l'extrême partie du bassin de Syrte, qui produisent 150 000 barils par jour. La production de ces champs est exportée via Tobrouk et le port est prêt", a-t-il ajouté. La production reprendra ensuite dans des champs plus à l'ouest, qui produisent environ 220 000 barils par jour..

Exploitation et production pétrolière : Les nouvelles autorités libyennes ont assuré qu'elles honoreraient les contrats passés sous le régime de Kadhafi.

*Samedi 24 Septembre :

Des responsables de l'Otan et des responsables français et britanniques ont démenti des informations émanant de la chaîne syrienne qui affirmait que des soldats de l'Alliance atlantique avaient été capturés par les forces pro-Kadhafi.

*Dimanche 25 Septembre

Le porte-parole de Mouammar Kadhafi a affirmé dimanche soir que 17 mercenaires, dont des "experts techniques" français et anglais, avaient été capturés à Bani Walid, l'un des derniers bastions tenus par les forces loyalistes restés fidèles au "Guide" libyen.

"Un groupe comprenant 17 mercenaires a été capturé à Bani Walid. Il s'agit d'experts techniques avec parmi eux des officiers présents à titre consultatif", a-t-il dit à la chaîne syrienne Arraï. ....."La plupart d'entre eux sont des Français, il y a un ressortissant d'un pays d'Asie qui n'a pas été déterminé, deux Anglais et un Qatari", a-t-il précisé.

Au ministère français des Affaires étrangères, un porte-parole a dit n'avoir aucune information relative à la disparition ou à la capture de ressortissants français en Libye

*Lundi 26 Septembre :

Lundi sur le front Est les forces des combattants rebelles étaient, soumises au feu nourri des troupes loyalistes sur un rond-point situé à environ deux kilomètres du centre.

Un journaliste de Reuters présent à proximité du rond-point a pu voir des tireurs embusqués freiner la progression du CNT. "Ca vient d'où?", s'interrogeait un combattant alors qu'une balle sifflait non loin. Une ambulance transportait des blessés vers l'arrière du front.

"Les combats sont très intenses aujourd'hui", constatait un combattant rebelle juché sur un 4x4 armé d'un canon. "Ils ont toutes sortes d'armes. Il y a des tireurs embusqués, des lance-grenade RPG, des roquettes. Ils ont l'air très précis. Des éclats ont touché mon camion. Il n'y a pas assez de combattants pour nous soutenir. Il n'y a qu'une dizaine de véhicules. Les snipers nous voient, mais nous non."

Les forces du CNT ont acheminé des renforts notamment deux chars et une dizaine de camions de transport de troupes - en vue d’une avancée décisive.

D'après la chaîne de télévision Al Arabia, les anciens rebelles ont réussi à s'emparer de l'entrée Est de la ville après de violents combats

Des civils ont continué à fuir Syrte par dizaines, à bord de véhicules chargés d'effets personnels, que ce soit par l'Est ou par l'Ouest.

Les médias rapportent aussi que les chefs tribaux de Bani Walid à 150 km au sud-est de Tripoli auraient t tenté de négocier avec les rebelles mais ils ont été débordés dans leur propre camp par les partisans de Kadhafi qui refusent toute négociations avec les rebelles.

*Mardi 27 Septembre :

Les médias rapportent que le CNT à Syrte bastion encore tenu par les forces de Kadhafi a envisagé des négociations avec les forces loyalistes en vue d'une trêve sur l'ouest de Syrte, tandis que les combats continuaient sur le flanc est de la ville natale de Mouammar Kadhafi, l'un des deux derniers bastions encore tenus par les forces du « guide » Libyen.

C’est un commandant des forces rebelles qui a annoncé avoir ouvert des pourparlers avec un dignitaire de la tribu de Mouammar Kadhafi présent à l'intérieur de la ville assiégée depuis des jours par les troupes du Conseil national de transition (CNT) qui d’après lui aurait téléphoné en vue de négocier la sortie des familles ou des miliciens qui désirent quitter Syrte pour fuir les frappes aériennes.

"Nous ne sommes pas entrés dans les détails et nous n'avons que très brièvement évoqué la manière dont ces départs pourraient intervenir mais je pense que le scénario prévisible sera qu'ils (les miliciens retranchés à Syrte) partiront sans leurs armes".

Une accalmie a été observée en lisière Ouest.

Les médias qui relaient l’information estiment que ces discussions pourraient toutefois faire long feu.

Les médias rapportent aussi que les chefs tribaux de Bani Walid à 150 km au sud-est de Tripoli auraient t tenté de négocier avec les rebelles mais ils ont été débordés dans leur propre camp par les partisans de Kadhafi qui refusent toute négociations avec les rebelles.

Aux dernières informations, la formation d'un nouveau gouvernement transitoire en Libye est repoussée en raison de désaccords entre les membres du Conseil national de transition (CNT), a-t-on appris dimanche d’une source proche du CNT, d’après les médias qui reprennent les dépêches des agences de presse :

"Il y a des désaccords sur l'attribution de certains portefeuilles et la tendance actuelle serait « plutôt de prolonger le mandat du CNT, avec quelques aménagements, tout en poursuivant « les discussions sur la formation d'un gouvernement intérimaire", a déclaré dimanche un « responsable du CNT qui a requis l'anonymat. »

« A Tripoli, un porte-parole du CNT, Mohammad al Keich, a toutefois affirmé que le « calendrier prévu était toujours valable et que le prochain gouvernement devrait être annoncé « après l'élimination des dernières poches de résistance des pro-Kadhafi. "Le calendrier est « toujours le même, il n'a pas changé", a-t-il dit.

*Mercredi 28 Septembre :

Kadhafi probablement dans le sud de la Libye, selon le CNT

La Libye nouvelle offre une formation militaire à des femmes en quête d'égalité

ooOoo

A noter :

Informations sur la reprise des activités notamment pétrolières :

Les médias rapportent que « dans un pays aux finances exsangues après plus de sept mois d'une révolte qui a tourné à la guerre civile, la production de pétrole va reprendre dans les tout prochains jours, mais qu’il faudra longtemps, selon un responsable du CNT, avant d'atteindre les niveaux d'avant ces événements :

- La production de pétrole va reprendre dans les tous prochains jours, mais il faudra longtemps avant d'atteindre la production normale de la Libye, 1,6 million de barils par jour, a indiqué, jeudi, Moustapha El Houni, président de la commission de l'économie, des finances et du pétrole du CNT. "Nous allons commencer la production aux champs de Sarir et de Mesla (Est), à l'extrême partie du bassin de Syrte, qui produisent 150 000 barils par jour. La production de ces champs est exportée via Tobrouk et le port est prêt", a-t-il ajouté. La production reprendra ensuite dans des champs plus à l'ouest, qui produisent environ 220 000 barils par jour..

Exploitation et production pétrolière : Les nouvelles autorités libyennes ont assuré qu'elles honoreraient les contrats passés sous le régime de Kadhafi.

Lundi 26 septembre : Le géant pétrolier italien Eni a annoncé lundi avoir repris ses activités en Libye après des mois d'interruption.

Eni a repris ses activités sur 15 puits du champ pétrolifère d'Abu-Attifel, à 300 km au sud de Benghazi (est), via la société Mellitah Oil & Gas, partenariat entre Eni et la compagnie nationale libyenne National Oil. Le groupe italien produit quelque 31.900 barils de pétrole par jour

Le groupe pétrolier français Total a également déclaré lundi avoir redémarré sa production dans le pays.

Eni a repris ses activités sur 15 puits du champ pétrolifère d'Abu-Attifel, à 300 km au sud de Benghazi (est), via la société Mellitah Oil & Gas, partenariat entre Eni et la compagnie nationale libyenne National Oil. Le groupe italien précise produire quelque 31.900 barils de pétrole par jour.

Eni souligne dans un communiqué que d'autres puits seront réactivés "dans les prochains jours" pour atteindre "les volumes requis pour remplir l'oléoduc" qui relie le gisement d'Abu-Attifel au terminal portuaire de Zuetina sur la Méditerranée.

(Abu-Attifel est le premier gisement "géant" découvert par Eni dans les années 1960. Avant le début du soulèvement contre le régime de Moammar Kadhafi, Eni produisait 273.000 barils équivalent pétrole par jour en Libye, ce qui en faisait le premier producteur de pétrole étranger dans le pays. )

Le groupe pétrolier français Total a déclaré lundi avoir repris la production vendredi sur le gisement offshore d'Al Jurf, près de la frontière tunisienne, en partenariat avec la compagnie pétrolière nationale libyenne et la société allemande Wintershall. La production sur le site devrait monter pour atteindre à terme les 40.000 barils par jour, selon Florent Segura, porte-parole de Total.

La Libye, pourrait, selon les experts, mettre au moins un an avant de retrouver son niveau de production d'avant le conflit, qui s'établissait à 1,6 million de barils par jour. Les exportations de pétrole et de gaz ont rapporté au pays 40 milliards de dollars l'an dernier.

Information sur les relations avec les pays voisins :

Le Niger exclut de renvoyer en Libye Saadi, l'un des fils du dictateur déchu, qui s'est réfugié sur son sol.

L’Union africaine a finalement reconnu mardi le CNT comme le représentant légitime du peuple libyen.

A la suite de la reconnaissance par l'Union africaine du CNT "comme le représentant du peuple libyen", le 20 septembre, l'Algérie a exprimé, jeudi 22 Septembre , "sa volonté à travailler étroitement" avec le gouvernement intérimaire : "Le gouvernement algérien déclare sa volonté à travailler étroitement avec les nouvelles autorités libyennes afin d'asseoir une coopération bilatérale féconde au bénéfice des deux peuples frères et pour favoriser les conditions de la préservation de la paix et de la sécurité et de la stabilité dans la région", déclare un communiqué du ministère des affaires étrangères algérien.

27 septembre 2011

information:

Ceci n’est pas une dictature

Un livre d' André Bellon

vendredi 23 septembre 2011


Dans quel régime vivons-nous ? Depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne et la réforme constitutionnelle en 2007, les Français savent que leurs dirigeants se sont assis sur leur volonté. Ils ont dit Non au TCE en 2005, mais députés et sénateurs ont voté Oui au traité de Lisbonne.

Le Parlement n’est même plus une chambre d’enregistrement, vidé qu’il est de ses prérogatives par les structures européennes qui décident des règles et des lois. Il n’exerce plus le rôle qui lui est conféré théoriquement par les électeurs. Le système des partis sans Parlement, en quelque sorte ! Grâce aux sondages, on tente de fabriquer la pensée de citoyens déboussolés ; on perfectionne les méthodes pour leur laisser croire que leurs opinions sont celles de la classe dirigeante.

Le mépris de celle-ci à l’égard du peuple est d’autant plus violent qu’il est assis sur la certitude de détenir la vérité. La crise économique, révélatrice des fautes incroyables des banques, aurait pu permettre une remise à plat des institutions. Au contraire, on accélère les « réformes » dans le même sens. Non, ceci n’est pas une dictature. Parler de marche vers la dictature est exagéré, ou inapproprié, car il n’y a pas de dictateur, mais comment qualifier autrement l’évolution actuelle ?

André Bellon est polytechnicien, administrateur de l’Insee. Ancien député Socialiste des Alpes-de-Haute-Provence (1981-1993), et ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale (1992-1993), il est aujourd’hui le président de l’Association pour une Constituante.

ceci n’est pas une dictature
Par André Bellon
Aux Éditions "Les mille et une nuits, 10 euros

Les mallettes : Robert Bourgi se rétracte en partie dans ses accusations !

Éditorial de lucienne magalie pons

Robert Bourgi, que les médias présente comme un conseiller officieux du président français Nicolas Sarkozy pour l'Afrique, a déclaré à la police s'être "trompé" en accusant le président sénégalais Abdoulaye Wade d'avoir remis des fonds occultes à des hommes politiques français, a affirmé lundi 26 septembre son avocat, Me Eric Dupond-Moretti, confirmant une information de RFL.

Cette Affaire Bourgi, - lancée par des entretiens accordés aux médias les 11 et 12 septembre, par Robert Bourgi lui-même dans lesquels il affirmait avoir servi d'intermédiaire pour des versements d'argent transportés dans des mallettes – à hauteur de 20 millions de dollars – de la part de plusieurs chefs d'États africains au président Jacques Chirac et à l’ ex-premier ministre Dominique de Villepin -, ne présente pas la même résonance judiciaire et politique que l’Affaire Karachi qui fait la Une de tous les médias.

En marge de l’affaire Karachi qui est d’une toute autre ampleur politique puisqu’elle met en cause des personnalités proches du Pouvoir, l’affaire Bourgi elle est une affaire politicienne qui vise à démolir la réputation de Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean Marie Le Pen.

Certains médias pensent que c’est pour faire diversion et contre balancer l’Affaire Karachi, c’est un peu prétentieux, l’affaire Bourgi ressemble à une grossière chicanerie politicienne portée sur la place publique par Robert Bourgi, dont on peu douter de la crédibilité puisqu’il reconnaît n’avoir pas de preuve de ses dires et qu’il vient de se rétracter dans ses accusations visant le Président Abdoulaye Wade ... on sait par ailleurs par la presse sénégalaise que Robert Bourgi s’oppose à la candidature de Wade pour la Présidence Sénégalaise en période pré-électorale.

Robert Bourgi avait lancé ses accusations mi septembre, notamment dans Le Journal du dimanche du 11 septembre, Robert Bourgi avait expliqué comment il aurait convoyé pendant des années jusqu'à l'Elysée, des mallettes de billets en provenance de grands dirigeants africains. Il avait répété ses propos sur la radio RTL, en se disant "prêt à s'expliquer devant la justice".

Il s'était ensuite expliqué au journal de 20 heures de TF1, puis ensuite dans Le Parisien, sur RFI et sur Europe 1, en donnant des précisions sur le montant des sommes versées a l’époque à Jacques Cirac et Dominique de Villepin,, selon lui "20 millions de dollars" Toutefois il avait indiqué qu'il ne pouvait rien prouver. "Je n'ai aucune preuve, dans ce domaine-là, il n'y a aucune preuve, aucune trace et tout le monde le sait."

Passons sur d’autres déclarations anecdotiques par lesquelles Robert Bougi expliquait comment il s’était parfois senti humilié en remettant les mallettes à leurs destinataires Jacques Chirac et Dominique de Villepin ... notamment en les déposants selon lui un soir au cours d’une réception à l’Elysée derrière un canapé ...

Finalement le parquet de Paris avait ouvert le 13 septembre une enquête préliminaire pour entendre Robert Bourgi.

Monsieur Robert Bourgi avant l’ouverture de l’enquête préliminaire avait déjà indiqué qu’il n’avait aucune preuve , aucune trace, mais qui plus est nous apprenons maintenant que Robert Bourgi se rétracte en parti sur ses accusations et a démenti auprès des policiers "l'existence même d'un transfert" de fonds de Monsieur Wade à des politiques français, comme l’a confirmé aussi son avocat Me Dupond-Moretti sur RFI."Je crois que tout le monde peut se tromper et qu'il y a dans tout ça, comme vous l'imaginez, un peu d'émotion et la démarche d'un homme courageux, d'un homme qui a envie de dire un certain nombre de choses, qui n'est téléguidé par strictement personne", a justifié l'avocat.

Pour le reste Me Dupond-Moretti a ajouté en parlant de son client : , "il a confirmé l'ensemble de ses déclarations, à l'exception de ce qu'il avait dit s'agissant des Wade, père et fils".

Il n’en reste pas moins que les personnalités que Monsieur Robert Bourgi avait mises en cause dans ses dénonciations restent décidées à porter plainte contre lui :

Le président Sénégalais Wade faisait partie des chefs d'Etat cités par Robert Bourgi qui l’accusait d'avoir remis pour sa part UN million de dollars, propos alors catégoriquement démenti par le porte-parole de la présidence sénégalaise.

Robert Bourgi avait ensuite accusé le fils de Wade, Karim, ministre d'Etat chargé de plusieurs portefeuilles, d'avoir remis la même somme à Dominique de Villepin alors que ce dernier était secrétaire général de la présidence française. (Selon un entretien accordé par Robert Bourgi au quotidien privé sénégalais « l’Observateur »)

Karim Wade avait dénoncé alors dans un communiqué "ces affirmations hallucinantes, sorties" de la "seule imagination" de Monsieur Bourgi, dans lesquelles il décelait "des intentions malveillantes et manipulatrices dans un contexte pré-électoral aussi bien au Sénégal qu'en France", tout en annonçant le dépôt d'une plainte "pour diffamation" à Dakar et Paris à l’encontre de Robert Bourgi.

En juillet, Robert Bourgi , qui se manifeste souvent pour critiquer la politique sénégalaise et s’opposer à la candidature d’Abdoulaye Wade, avait déjà créé la polémique au Sénégal, en accusant Karim Wade d'avoir sollicité fin juin l'intervention de l'armée française lors de manifestations contre les coupures d'électricité ayant tourné à l'émeute à Dakar et à l’époque Karim Wade le fils du Président avait réfuté ses déclarations, en les qualifiant "d'élucubrations" et les déclarations de Robert Bourgi avaient également été démenties par la présidence sénégalaise.

Le 20 septembre les médias reprenaient une information de L’AFP selon laquelle le président sénégalais Abdoulaye Wade allait porter plainte pour diffamation contre Robert Bourgi, qui l’avait accusé d’avoir versé des fonds occultes à d’anciens dirigeants Français.

La plainte d’Abdoulaye Wade, de même que celle de Karim Wade, également accusé d'avoir versé de l'argent occulte, doit être déposée "cette semaine à Paris et Dakar", selon un proche de l’entourage du Président Sénégalais, information confirmée la semaine dernière par la Lettre du Continent, publication spécialisée sur l'Afrique.

En France les personnalités citées par Robert Bourgi pour avoir selon lui touché de l’argent occulte des présidents Africains ont également fait part de leur intention de déposer plainte contre Roland Bourgi, notamment Jacques Chirac, Dominique de Villepin, ainsi que Jean-Marie Le Pen.

REVUE DE PRESSE :

Robert Bourgi, le 12 septembre 2011.Les faits Financements occultes : Robert Bourgi entendu par la police

Les faits Financements occultes : Bourgi sera entendu jeudi par la police

Les faits Financements occultes : Abdoulaye Wade va porter plainte contre Robert Bourgi

Les faits François Bayrou reconnaît s'être vu proposer des fonds occultes

Les faits Claude Guéant connaissait Alexandre Djourhi, Robert Bourgi et Ziad Takieddine pour leur avis judicieux

>> Lire le portrait de Robert Bourgi : "Un acteur déclinant de la "Françafrique" règle ses comptes"

Les faits Financements occultes : Abdoulaye Wade va porter plainte contre Robert Bourgi

Les faits François Bayrou reconnaît s'être vu proposer des fonds occultes

Les faits Claude Guéant connaissait Alexandre Djourhi, Robert Bourgi et Ziad Takieddine pour leur avis judicieux

26 septembre 2011

Le Sénat passe à gauche : l'UMP en ordre de bataille sur tous les écrans n'admet pas sa défaite ...

Éditorial de lucienne magalie pons

La gauche a gagné les élections sénatoriales , elle détient la majorité absolue au Sénat avec 177 siège sur 348, une évidence qui reste sur l’estomac de la droite qui se met en ordre de bataille pour dresser à sa façon les causes de sa défaite, pas question pour certaines personnalités et sénateurs de la droite UMP droite d’admettre que la gauche a gagne en raison du mécontentement provoqué dans les territoires par la politique du Gouvernement , ils admettent a demi mots que la gauche a gagnée les élections sénatoriales, mais ils attribuent leurs échecs à de prétendues divisions internes de leur mouvement, et se mobilisent en désespoir de cause pour tenter de conserver la Présidence du Sénat, qui se jouera lors d’un vote 1er Octobre, à Gérard Larcher , en faisant des appels de pieds aux écologistes et aux radicaux.

Xavier Bertrand , le Ministre de la Santé a insisté sur Canal + ... « On a payé cher, encore une fois, (...) les divisions" à droite, "Il ne s'agit pas de ne pas reconnaître cette défaite .... »

Pour ce Ministre d’après ce que nous avons compris le résultat de l’élection sénatoriale s’inscrit dans la logique des élections qui se sont déroulées avant la mandature présidentielle de Nicolas Sarkozy et il constate : ..... « ... Entre ....2002 et 2007, on en a gagné beaucoup des élections? Je crois qu'on n'en a pas gagné", a-t-il tout en estimant que "la présidentielle s'engagera sur des bases totalement différentes" dans le contexte de crise.

Et en enchaînant sur les conséquences de cette majorité de la gauche au Sénat, Xavier Bertrand s’avance à dire « "il ne faut pas qu'il y ait d'obstruction de la part des socialistes. Il ne faut pas non plus qu'ils jouent la montre ....., qu'on rentre dans une logique de guerre civile politique parce que ça n'aurait pas de sens « ...

Or ce que nous observons pour le moment c’est que c’est justement l’UMP qui rentre dans une logique de guerre

Sur Europe 1, le ministre chargé des Relations avec le Parlement Patrick Ollier, a affirmé qu'"il y a des groupes charnières *dont « on » ne sait pas à deux ou trois voix près ce qu'ils vont représenter", sur Europe 1, *évoquant implicitement les membres du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) au Sénat.

Patrick Ollier a conclu : ..... "Donc Gérard Larcher a raison de se présenter. S'il a une chance de gagner, il faut qu'il la tente".

En réalité le Pouvoir et son bras séculier sont en période de crise, Le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé ont été reçus par le président Nicolas Sarkozy lundi matin à l'Elysée, pour dresser un premier bilan et surement définir une stratégie dont ont entrevoit difficilement l’issue.

Cependant, il y a des personnalités de droite qui font preuve d’honnêteté en reconnaissant commentant l’élection sénatoriale, , comme l’ex premier Ministre Jean Pierre Raffarin , sénateur UMP, qui estime que ce résultat dénote « une véritable grogne des territoires » ... » "La politique gouvernementale en matière de décentralisation est aujourd'hui contestée", a-t-il opiné sur France Info. "Je pense qu'il faut tirer les leçons de ce scrutin, infléchir la politique gouvernementale vers plus de proximité, vers plus de cohésion territoriale, vers plus d'écoute de la diversité des territoires français".

L'ancien Premier ministre s'est néanmoins montré optimiste quant à une victoire de l'UMP Gérard Larcher à la présidence du Sénat. "Pour moi, le pronostic favorable pour Gérard Larcher reste pertinent. Je pense que les socialistes vendent un peu la peau de l'ours avant de l'avoir tué", a-t-il estimé en soulignant que le seul Parti socialiste détient 128 sièges contre 144 pour l'UMP.

Le Ministre de l’agriculture Bruno Lemaire, en charge du programme de l’UMP pour 2012 qui a aussi reconnu sur Radio classique : « "La vérité politique, c'est que cette élection est un avertissement sérieux pour notre majorité. C'est la première fois que le Sénat bascule à gauche depuis 1958".

Pour les deux Ministres élus sénateurs l’une Chantal Jouanno, élue sénatrice dimanche à Paris, se dit prête à démissionner du gouvernement pour pouvoir siéger au Sénat, en assurant n'avoir "aucun état d'âme" sur le sujet, mais le Ministre de la Défense Gérard Longuet élu sénateur dans la manche a affirmé et expliqué sur RTL ... » Je resterai Ministre » ..... « La Constitution oblige lorsque l'on est ministre, pour redevenir sénateur un jour , -et l'on n'est pas ministre toute sa vie-, à être candidat".

Si Gérard Longuet reste au gouvernement, il ne pourra pas participer à l'élection du président du Sénat, ni déléguer son vote, le 1er octobre prochain.

Le Chef du groupe socialiste au Sénat, Jean-Pierre Bel, a quant à lui confirmé ce Lundi sa candidature à la présidence du Sénat. Interrogé sur le possible ralliement de centristes de gauche à l'UMP, le sénateur de l'Ariège a regretté qu'on "jette la suspicion sur quelques personnes, on pense qu'on peut d'une certaine manière les débaucher". Il a dit ne pas croire à cette hypothèse.

"Je ne crois pas que ce soit le moment choisi par quelques-uns de ces sénateurs qui sont visés pour rallier le camp de ceux qui ont perdu", a-t-il expliqué. "Il ne peut pas y avoir de hold-up aujourd'hui sur la Haute assemblée".

Pierre Moscovici a déclaré sur Europe 1 ...., "Quand je pense par exemple au projet de loi de finances et au nouveau plan d'austérité qui arrive, oui les débats au Sénat seront vifs et nous ne laisserons pas faire".

Pour terminer nous observons que si quelques sénateurs du Centre, ou encore des sénateurs radicaux ou écologistes, se rallient aux voix des sirènes de l’UMP pour assurer le 1er Octobre la réélection de Gérard Larcher à la Présidence du Sénat ils se signaleront par un intérêt actuellement dissimulé qui pourrait leur valoir ultérieurement une récompense, par exemple la présidence de l’une ou l’autre des commissions sénatoriales.

Donnant .... Donnant !

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Dernière minute : La ministre des sports Chantal Jouanno, élue sénatrice UMP de Paris dimanche, a annoncé lundi 26 septembre sur RTL sa démission du gouvernement.

"Je démissionne du gouvernement pour me consacrer à 100 % au Sénat et à Paris. Ce sera formellement acté dans la journée", a-t-elle dit en précisant qu'elle avait déjà écrit en ce sens au chef de l'Etat samedi et avait informé lundi matin M. Fillon.

Un peu plus tôt sur France 2, la nouvelle sénatrice, qui était confrontée à une liste dissidente menée par Pierre Charon, avait expliqué l'échec de la majorité, "au-delà de l'aspect arithmétique, lié à la poussée de la gauche dans les territoires", par les "divisions de la droite".

Pour les médias qui relaient l’information, la décision de Chantal Jouanno peut aussi s'expliquer par l'impératif de "troisième tour" des sénatoriales, samedi 1er octobre, avec l'élection de la présidence du Sénat . Pour ce scrutin qui s'annonce serré, Gérard Larcher, l'actuel président, avait souhaité que les trois ministres candidats - Chantal Jouanno, Gérard Longuet et Maurice Leroy -, s'ils étaient élus, démissionnent du gouvernement afin de pouvoir prendre part au vote, leurs suppléants n'étant pas encore autorisés à siéger.

A suivre ....

Vive l'automne clément et doux

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous sommes en automne depuis le 23 septembre, il fait un temps splendide pour nous faire oublier un Juillet trop frais, et l'espoir nous anime que le très prochain octobre sera clément et doux , à l'image de ce "Matin d'Octobre" de François COPPEE :

Matin d’octobre

C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.

Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.

Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.

Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.

François COPPÉE (1842-1908) Le Cahier rouge

La Prise du Sénat par la gauche

Éditorial de lucienne magalie pons

Complément de REVUE DE PRESSE :

Le Sénat bascule à gauche, une première sous la Ve République - nouvelobs.com - 2 hours ago

nouvelobs.com Le Sénat bascule à gauche, une première sous la Ve République nouvelobs.com Les derniers résultats ont porté à 177 le nombre de sénateurs de gauche. Une victoire en forme de sévère avertissement...

INFORMATIONS IMPORTANTES POUR MES LECTRICES ET LECTEURS

Éditorial de lucienne magalie pons Information: J'ai quelques petits soucis de santé en ce moment et je reprendrai mes publications aprè...