31 janvier 2009

L'affaire de Saint-Lô soulèvent des contestations

« L’affaire de Saint-Lô » et ses conséquences ne sont pas encore « digérées », certains dénoncent un «Caprice d’état », d’autres soulignent « des décisions arbitraires, autoritaires et capricieuses», pour d’autres encore « C’est le Fait du Prince arbitraire ..... »

Revue de Presse :

Les annonces de la mutation du Préfet de la Manche et du « déplacement » du Directeur de la Sécurité publique de ce même Département ont suscité des réactions syndicale « nuancée » et politiques « critiques, qui se sont élevées tant au plan local que national.

Rappel des faits (résumé) :

Venu présenter ses vœux au personnel enseignant à Saint-Lô le 12 janvier, le Chef de l’Etat avait été hué et sifflé par des manifestants opposé à ses réformes .Maintenus à distance par la police, ces derniers avaient fait entendre leurs voix lors du discours présidentiel et l'avaient hué à sa sortie

Lors du conseil des ministres de mercredi dernier, le préfet de ce département, Jean Charbonniaud, a été placé hors-cadre auprès du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'Etat, en fait rétrogradé.

Le lendemain, l'intérieur confirmait le déplacement de Philippe Bourgade, directeur départemental de la sécurité publique.

L'Élysée s’était, dans un premier temps, empressé de démentir « toute punition », mais les réactions à droite comme à gauche avaient diversement apprécié cette mutation et ce déplacement comme un "caprice d'État", ou « le fait du Prince »

Finalement vendredi, après le démenti initial de l’Elysée, la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie a reconnu que ces mutations étaient en rapport avec les faits du 12 janvier, en minimisant leur portée : «Il revient au ministère de l'intérieur de choisir les personnes qui conviennent à une situation donnée et à un moment donné", a déclaré Mme Alliot-Marie. "Nous avons reçu des rapports de ces autorités [préfet et police] sur ce qui s'était passé [le 12 janvier] et cela nous a conduit à les remplacer", expliquait-elle encore.

Toujours vendredi, sur France Info, Luc Chatel porte parole du Gouvernement a confirmé que "le déplacement du président ne s'était pas passé dans les meilleures conditions". "Mais pas uniquement pour le président ........... Nous avons également été alertés de la façon dont avaient été traités les manifestants eux-mêmes. J'imagine que cela a pu être pris en compte."

De son côté Raymond Soubie, conseiller de Nicolas Sarkozy chargé des Affaires sociales a déclaré également vendredi sur RT, en évoquant la mutation du Préfet de la Manche : "Il y a périodiquement des mutations de préfet, ce n'est pas un élément nouveau dans l'histoire de la République. Celle-là ne me paraît pas anormale"

Réactions du Syndicat National des commissaires de Police :

Après les annonces de mutations de Jean Charbonniaud, Préfet de la Manche et ancien Chef de Cabinet de Monsieur de Villepin, et de Philippe Bourgade directeur de la sécurité publique de ce département, le Syndicat national des commissaires de police, a apporté un soutien à Philippe Bourgade.

Il a également invité ses adhérents à prendre leu a dénoncé « le problème posé par une sanction liée, en régime démocratique, à une manifestation d'opposants » et a invité ses adhérents à prendre désormais leurs précautions lors des visites présidentielles.

Le Syndicat national des commissaires de police appelle les fonctionnaires à "se donner les moyens de réussir la mission qu'on leur confie et de penser en second lieu aux coûts financiers", a déclaré à Reuters Emmanuel Roux, numéro deux du Syndicat national des commissaires de police.

Sans critiquer les mutations, Emmanuel Roux émet des réserves. "En terme d'ordre public, dire qu'il y a une faute professionnelle c'est toujours très maladroit, dans la mesure où encore une fois les manifestants sont quand même dans une démocratie et doivent avoir un peu de marge de manœuvre", a-t-il ajouté.

Il explique qu'il est possible moyennant un important déploiement de forces d'isoler totalement le président de la foule, comme selon lui cela a été fait à Nîmes le 13 janvier.

Enfin, Emmanuel Roux a estimé que M. Bourgade, qui a connu une "carrière irréprochable", était victime d'une "sanction disproportionnée".

(Rappelons que dans classement établi par Le Figaro, et publié en juin 2008, Saint-Lô était arrivée en tête du palmarès de l'efficacité de la police en France (hors Paris), avec 27,4 faits élucidés par policier, soit plus du double de la moyenne nationale.)

Ndlr : Pour certains médias « L'affaire de Saint-Lô » rappelle le limogeage du patron des forces de sécurité en Corse, Dominique Rossi. Rappelons que le Syndicat national des commissaires de police avait vivement contesté le limogeage de Dominique Rossi, alors patron des forces de sécurité en Corse, à la suite de l'intrusion, le 30 août 2008, de nationalistes dans la villa de Christian Clavier, et que les syndicats de police avaient alors estimé que la sanction n'était pas justifiée


De son côté, Sylvie Feucher, secrétaire nationale des commissaires de la police nationale a commenté le "déplacement" de Philippe Bourgade : elle "ne voit pas trop où se trouve la faute .... C’est un professionnel aguerri et je sais qu’il est profondément blessé par ce qui lui arrive. Cette affaire confirme que le métier de DDSP est sans doute le plus difficile à l’heure actuelle. »


Réactions de l’ensemble de la classe politique locale :

Localement, plusieurs élus UMP ont dénoncé ces mutations :

Dans la Manche, plusieurs élus UMP ont dénoncé les mutations, comme Jean-François Legrand, président du conseil général : "Je trouve parfaitement lamentable qu'on puisse utiliser un représentant de l'Etat comme si on utilisait un Kleenex. C'est scandaleux" .......... Ce préfet est un très bon préfet qui n’a aucune responsabilité dans cette affaire.»a-t-il dit à France 3.


Le député et maire PS de Caen, Philippe Duron, s’est indigné que l’on puisse sanctionner un préfet «parce que les manifestations à Saint-Lô ont été importantes» et que «le président de la République en a pris ombrage».

Le maire UMP de Saint-Lô, François Digard, a jugé cette décision "très sévère et plutôt injuste


Le député UMP de la Manche, Philippe Gosselin, qui se trouvait aux côtés de Nicolas Sarkozy témoigne de sa fureur : «Il était très énervé d’entendre les manifestants le siffler. Il y a eu plus de monde qu’il n’en attendait à la manifestation je crois, 3 000 manifestants à Saint-Lô, ça ne s’était pas vu depuis vingt ou trente ans .» Philippe Gosselin , Président de la fédération UMP de la Manche, ne mâche pas ses mots : «cette sanction très regrettable, injuste, c’est un mauvais signal politique. Cela donne l’impression que la manifestation du 12 s’est mal passée alors qu’il n’y a pas eu d’incident majeur» .


Les élus PS ne sont pas restés en reste :

La députée Marisol Touraine, secrétaire nationale du PS chargée des questions de sécurité a déclaré à vendredi à Reuters : "On a le sentiment de vivre à une autre époque. C'est le fait du prince dans son arbitraire, c'est le prince qui a été dérangé dans son déplacement et son emploi du temps".

Monsieur Jean-Karl Deschamps, vice-président socialiste du conseil régional de Basse-Normandie, a dénoncé un "caprice d'État" : «Nicolas Sarkozy est venu présenter ses vœux à Saint-Lô. Les élus UMP ont appelé la population à venir applaudir le Président, mais il y a eu des manifestants", avait-t-il expliqué sur le site Internet d' Ouest-France.

Et il ajoutait : "Il faut un responsable : on déplace le préfet. Je ne comprends pas qu'on utilise l'appareil de l'État et de la République pour passer ses caprices.

Les réactions des partis et des personnalités politiques :

Dans un communiqué, le PS fait état de "décisions autoritaires et capricieuses", et "exprime son inquiétude répétée et grandissante devant la dérive des pratiques du président de la République". "Nicolas Sarkozy entend aujourd’hui museler l’expression des Français dans les manifestations, et demande aux services de l’Etat de mettre en œuvre cette volonté", écrit-il dans un communiqué.


"Les préfets, bien sûr, sont à disposition du gouvernement mais on ne peut pas virer un préfet qui n'a pas commis de faute. Je trouve un petit peu lamentable ce geste-là", a quant à lui déclaré Laurent Fabius, député PS de Seine-Maritime, sur France Inter.


"C'est le fait du prince dans son arbitraire, c'est le prince qui a été dérangé dans son déplacement et son emploi du temps", a déclaré la députée Marisol Touraine, secrétaire nationale du PS chargée des questions de sécurité.


Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, a reproché « sévèrement » à Nicolas Sarkozy d'avoir fait "limoger le responsable de la sécurité publique de la Manche pour ne pas l'avoir assez protégé de l'expression du peuple".

Quant au président du MoDem François Bayrou, il a critiqué "une sanction arbitraire, une nouvelle fois le fait du prince..... » faisant allusion au limogeage de Dominique Rossi.

Des contestations se sont exprimées au sein même de l’UMP, parti présidentiel :

S'il convient que "le président nomme et dénomme qui il veut comme préfet", Hervé Mariton, député ‘villepiniste’ UMP de la Drôme, a fait entendre qu'"à vouloir trop préparer les choses et à dire 's'il y a une manif on vire le préfet'", les visites présidentielles vont devenir "aseptisées et n'auront plus aucun intérêt".


Saint-Lô 12 Janvier : ça chauffait vraiment!

12 Janvier Saint-Lô: Il y avait du "gaz" dans l'air

Saint-Lô :' l'affaire 'filmée par un manifestant

Saint(Lô : les lycéens ...

Com Back sur l'affaire de Saint-Lô du 12 Janvier

30 janvier 2009

Un désaveu cinglant

La grève et les manifestations du 29 Janvier 2009 expriment avant tout un désaveu cinglant de la politique Sarkozienne.

Pour minimiser l'ouragan qui les menace, le Pouvoir, l'Ump, et certains médias qui leur sont affiliés ont interprété la grève et les manifestations nationales du 29 Janvier 2009 comme "des vagues" d'angoisses, d'inquiétudes, de mécontentements .....


Il y a de ça certes, individuellement et collectivement , mais le message national le plus net et le plus dominant du peuple en direction du pouvoir et de son gouvernement est un désaveu cinglant de la politique sociale et économique de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement. C'est ce message que le peuple a exprimé, c'est ce que tous nous avons entendu et le Pouvoir sera contraint d'en tenir compte comme il a été obligé d'en tenir compte pour le refus du CPE.

Echauffouréees à Paris le 29 Janvier












A la fin de la manifestation parisienne du 29 Janvier des groupes voulaient se diriger vers l'Elysée et des échauffourées se sont produites entre des manifestants et les forces de l'ordre.

Voir l'article en cliquant sur le lien ci-dessous :

Echauffourées à la dispersion de la manifestation parisienne

Les caprices du Petit Prince












article de lucienne magalie pons

Les mutations du Préfet de la Manche et du Directeur départemental de la sécurité publique sont dénoncées à droite comme à gauche comme un « caprice » et le « fait du prince »

Quinze jours après la visite agitée de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô le 12 janvier, le préfet de la Manche Jean Charbonniaud et le directeur départemental de la sécurité publique Monsieur Philippe Bourgade, ont reçu leur mutation.

Monsieur Jean Charbonniaud, Préfet jusqu’alors, se retrouve au placard comme préfet hors cadre pour siéger comme "membre du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'État".

Quand au directeur départemental de la sécurité publique, Monsieur Philippe Bourgade, son « point d’atterrissage » n’est pas encore connu : il a tout expliqué tout récemment :"Mon directeur central m'a appelé pour me dire qu'il fallait que je sois remplacé, que je choisisse une autre affectation", sans savoir encore où il allait postuler.

"Qu'est-ce qui s'est passé de grave ? Pas grand-chose, si ce n'est que le Président a entendu les manifestants le siffler. Il aurait fallu plus d'effectifs pour les maintenir plus loin" du Président, alors que les manifestants considéraient déjà les effectifs des forces de l'ordre comme de la "provocation", ......... "Je n'ai pas à rougir de ce qui s'est passé."

L'Élysée s’est empressé de démentir « toute punition », mais les réactions à droite comme à gauche dénoncent le "fait du prince" :

Avant que ne soit publiée la mutation du Préfet, Monsieur Jean-Karl Deschamps, vice-président socialiste du conseil régional de Basse-Normandie, avait dénoncé un "caprice d'État" : «Nicolas Sarkozy est venu présenter ses vœux à Saint-Lô. Les élus UMP ont appelé la population à venir applaudir le Président, mais il y a eu des manifestants", a-t-il expliqué sur le site Internet d' Ouest-France.

Et il vient d’ajouter : "Il faut un responsable : on déplace le préfet. Je ne comprends pas qu'on utilise l'appareil de l'État et de la République pour passer ses caprices."

Le maire UMP de Saint-Lô, François Digard, a jugé cette décision "très sévère et plutôt injuste".

Monsieur Jean-François Legrand, président UMP du conseil général de la Manche s'est élevé contre le fait que l'on utilise "un représentant de l'État comme si on utilisait un Kleenex".

Quant au président du MoDem François Bayrou, il a critiqué "une sanction arbitraire, une nouvelle fois le fait du prince"

Rappel des faits

Le 12 Janvier les principales fédérations de l'Éducation nationale avaient boycotté les vœux de Nicolas Sarkozy, et s’étaient réunis à Paris pour débattre entre elles.

Alors qu'il était venu présenter ses vœux au monde enseignant. Nicolas Sarkozy avait été chahuté par des manifestants lors de sa visite à Saint-Lô le 12 janvier dernier.

Le 12 Janvier à Saint-Lô dans la Manche, avant les vœux de Nicolas Sarkozy au personnel de l'Éducation nationale, des heurts s’étaient produits entre les policiers et des manifestants qui avaient été empêchés de rejoindre les abords de l'école visitée par le président de la République. Quelque 2.000 manifestants au total, selon la police, s’étaient rassemblés.

Alors que le chef de l'État souhaitait prendre un bain de foule lors de son arrivée à Saint- Lô, (les élus UMP avaient appelé la population à venir applaudir le Président,) seuls une vingtaine de sympathisants avaient réussi à franchir le cordon de sécurité des cinq cents CRS ;

Mais d’autres manifestants avaient pu jeter des projectiles divers et des chaussures au passage du cortège présidentiel et d’autres encore avaient hurlé ensuite sous les fenêtres de la salle où Nicolas Sarkozy présentait ses vœux.

Ndlr : une interrogation : les CRS se sont-ils trompés de manifestants en refoulant les sympathisants ?

"De l'argent pour l'Éducation, ça fera moins de gens en prison" ....., "Non à la fin des Rased (Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté), avaient scandé les manifestants en utilisant également des sifflets.

Enfin, la vitrine d'un magasin de vêtements du centre-ville avait été brisée dans une bousculade et des gaz lacrymogènes avaient été lancés par les forces de l'ordre.

D’après la presse locale ... « Furieux, le locataire de l'Élysée a marqué à plusieurs reprises son énervement hors caméra » (Ouest France.)

Il est temps qu'il se calme. 2.500.000 grévistes et manifestants hier dans toute la France lui ont fait subir le désaveu cinglant de sa politique et l'ont implicitement invité à adopter un profil bas.




29 janvier 2009

Grève suivie massivement en France le 29 Janvier 2008

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Manifestations massives et grève en France, mais pas de "jeudi noir"
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Des centaines de milliers de personnes - plus de 2,5 million selon les syndicats - ont manifesté jeudi contre la politique du président Nicolas Sarkozy face à la crise, mais les mouvements de grève n'ont pas donné lieu au "jeudi noir" prédit par certains.


Grève à Lyon

Grève à Marseille

Grève et Manif à Paris

Manif à Rennes

Vidéo GREVE - ROUEN

La réponse du Berger à la Bergère

Grève : Revue de Presse

Source : Nouvel Obs.com
Economie

Grève générale: Nicolas Sarkozy ne peut pas répondre "j'ai rien vu, j'ai rien entendu", juge Bernard Thibault

AP | 29.01.2009 | 09:15

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a déclaré jeudi qu'il n'était pas "possible" pour Nicolas Sarkozy, face à la grève générale, de répondre "'j'ai rien vu, j'ai rien entendu et j'ai rien à dire'".

"Moi, je ne peux pas supposer que demain ça soit la version 'j'ai rien vu, j'ai rien entendu et j'ai rien à dire' de la part du chef de l'Etat. Ce n'est pas possible de faire ce choix-là", a déclaré le secrétaire général de la CGT, jeudi sur RTL.

"Le fait que dans cette situation sans précédent, tous les syndicats de salariés se soient mis d'accord pour élaborer un texte qui aborde les questions de la situation économique, de l'emploi, des salaires, de l'investissement public, des services publics, pour juger comme inéquitables, injustes, les décisions qui ont été prises jusqu'à présent en défaveur des salariés, nécessite une certaine remise à plat", a-t-il estimé.

Le secrétaire général de la CGT a également jugé que "si on n'accepte pas de réévaluer, dans les mécanismes économiques, la part que l'on consacre à la reconnaissance du travail, il faut pas s'étonner qu'on (reste) enfermé dans une crise économique et financière internationale et permanente".

Suite" Revue de Presse" :

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L'intégration ne se transfuse pas comme le sang !

Ni la discrimination positive, ni la promotion de la diversité, initiatives essentiellement politiques et démagogiques, ne viendront à bout d'un esprit communautaire qui ne disparaîtra qu'avec le temps.

Elsevier - Pays-Bas
La politique d’intégration n’est qu’une illusion
Selon une étude réalisée aux Pays-Bas, les Turcs et les Marocains préfèrent habiter dans le même quartier, à proximité de leur famille et de leurs propres magasins. Cette constatation constitue un revers pour les partisans de l'intégration par la mixité des quartiers, estime l'hebdomadaire conservateur Elsevier: "L'intégration forcée est le fruit d'une politique illusoire. Depuis toujours, nous préférons cohabiter avec d'autres personnes partageant les mêmes valeurs culturelles, économiques et sociales. … Laissez les migrants habiter entre eux, leur intégration se fera d'elle-même, si besoin est, par le travail. Au lieu d'une politique d'intégration, les Pays-Bas ont besoin d'une politique d'immigration stricte mais juste. Une politique qui tolère uniquement de nouveaux immigrants qui apportent quelque chose et qui viennent pour travailler ici. Leur intégration se fera probablement d'elle-même, sans que l'Etat s'en mêle." (29.01.2009)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Intégration, » Pays-Bas
Tous les textes disponibles de » René van RijckevorselSource : Eurotopics

Un aveu d'impuissance noyé dans un discours dérisoire

Monsieur Sarkozy écoute et ne tient pas compte et quand il écoute et tient compte il ne peut rien faire, sinon d'après lui ce serait fait depuis longtemps ! Pour l'avenir il se dit déterminé à poursuivre ses réforme "on va essayer non pas de compenser, on va essayer de faire mieux ..."
Enfin il se félicite d'avoir "eu Carla". Encore un discours dérisoire devant des personnalités régionales inquiètes du sort de leur ville et de leur région, discours fait de promesses aléatoires et qui n'apporte aucune solution concrète.

ooOoo

Nicolas Sarkozy avait envisagé et promis en septembre 2008 qu'il se rendrait avant la fin de l'année en Moselle, l'un des départements les plus touchés par les restructurations. Pour le moment il n’y est pas encore allé se réduisant à recevoir des élus locaux.

Puis finalement, quelques 4 mois après sa promesse, c’est à Provins, ville de 12.000 habitants située aux confins de l'Ile-de-France et dirigée par l'UMP Christian Jacob, que le chef de l'Etat a rendu visite, mardi passé ,en compagnie de quatre membres du gouvernement : les ministres Hervé Morin (Défense) , Xavier Darcos (Education nationale), et les secrétaires d'Etat Dominique Bussereau (Transports) et Hubert Falco (Aménagement du territoire).

Sur place, sacrifiant à son péché mignon, le président s'est longuement auto plébiscité des réformes qu’il a engagées, d'avoir réduit le nombre de morts sur les routes, d'avoir supprimé la publicité sur les chaînes de télévision publique etc. ... refrain connu qui commence à grésiller à nos oreilles comme un disque rayé.

Puis s’avisant enfin qu’il effectuait à Provins sa première visite de suivi de la réforme de la carte militaire il a déclaré : « Revoir la carte militaire ...c'est pas une lubie" ...... "On va essayer non pas de compenser, on va essayer de faire mieux", a-t-il assuré, ajoutant que la crise actuelle était une "opportunité pour en sortir plus fort".

Evoquant enfin l'utilité de la modernisation de l'armée, il s'est livré devant l’assistance à un trait d'humour hors de propos, tant en ce qui concerne l’évocation d’une ancienne éventuelle invasion italienne, qu’ en ce qui concerne une « flatterie » visant son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, native de Turin :

« Des régiments ont naguère été installés dans le sud-est de la France pour éviter une éventuelle invasion italienne, a-t-il rappelé...... "On ne voulait pas l'armée italienne, on a eu Carla. C'est quand même plus agréable, en tout cas pour moi", a-t-il dit.

Ndlr : ce n’était vraiment pas le moment d’évoquer son épouse, je ne vois pas en quoi Carla est concernée, elle n’était pas née à l’époque et si pour lui c’est agréable de l’avoir « eu », ce n’était pas le genre de confidence qu’il convient de faire dans un discours officiel et devant des personnalités qui s’inquiètent de l’avenir de leur ville et de leur région et pour qui Carla n’est pas la priorité qui occupe leurs pensées.

Enfin, Nicolas Sarkozy qui souvent en d’autres occasions, annonce dans ses discours, un nouveau monde et un nouvel ordre mondial du 21° siècle, s’est contenté à Provins de partir en croisade contre toutes les formes de conservatisme pour mettre en évidence son style modern style oratoire et l’orientation de son écoute sélective.

A Provins, ville qui s’efforce de pallier les difficultés économiques du départ annoncé de son 2me Régiment de Hussards, il s’est emporté en soulignant : « Dès que je veux changer quelque chose, toutes les formes du conservatisme se mobilisent ...... j’étais préparé à ça. J’écoute, mais je ne tiens pas compte »

Pour justifier sa stratégie il s’est déclaré déterminé à poursuivre ses réformes

Rappelons que le plan de modernisation des armées annoncé l'été dernier prévoit la fermeture de 83 sites militaires, dont une dizaine dès cette année, essentiellement dans le Nord-Est.

Le 2e Régiment de hussards, qui compte près de 900 hommes, va quitter la Seine-et-Marne pour Agueneau dans le Bas-Rhin. Conséquence directe et regrettable : Sourdun, ville voisine de Provins perdra la moitié de ses habitants.

Pour pallier économiquement cette perte, Sourdun devrait accueillir à partir de la rentrée 2009 l'un des internats du plan "Espoir banlieues". Il comprendrait à terme entre 500 et 700 élèves boursiers de la 6e au BTS et aux classes préparatoires.

Pour compenser ce départ, le site devrait accueillir d'ici 2010, 330 employés du Service d'étude sur les transports, les routes et leurs aménagements (Setra) de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Ndlr : les personnels de la Stéra, dans leur grande majorité se refusent à rejoindre Sourdun,

Mais ils ne sont ni écoutés ni entendus, ce qui les braquent encore plus dans leur détermination.

A Provins, plusieurs élus se sont inquiétés des conséquences pour leur ville de la réforme de la carte militaire.

Le Maire de Sourdun, Eric Torpier, a mis en garde contre "les conséquences catastrophiques pour les finances locales" de cette décision, dénonçant une désertification d'un lotissement de 40 logements, la fermeture possible de deux classes et une baisse de 30% du chiffre d'affaires des commerçants.

Vincent Eblé, président PS du Conseil général de Seine-et-Marne, a jugé insuffisants les 10 millions d'aide publique promis pour compenser le départ des hussards.

Ndlr : Monsieur Sarkozy les a écouté mais les a-t- il entendu, a-t-il tenu compte de leurs inquiétudes ?

En réponse à Monsieur Vincent Eblé : il a répondu par une pirouette verbale assez vulgaire :

"C'est la qualité des projets qui nous intéresse, ça se fait pas au poids. Et elle veut un rôti de combien la p'tite dame ? C'est pas ça", a rétorqué Nicolas Sarkozy

Encore des déclarations à l’emporte pièce qui n’ont pas apaisé ses auditeurs régionaux, eux aussi ont écouté, eux aussi ont entendu, et ce qu’ils ont retenu c’est que le Président de la République a déclaré : «On va essayer non pas de compenser, on va essayer de faire mieux", en ajoutant que la crise actuelle était une "opportunité pour en sortir plus fort".

Ndlr : « essayer » n’engage en rien, puis qu’au final il y a un aléa, soit on atteint l’objectif, soit on n’aboutit pas, mais puisque la « crise » est un miroir à double face on nous présentera au final l’échec comme une conséquence de la crise.

Ca vraiment c'est pas du sérieux !


26 janvier 2009

Conseil National de l'UMP du 24 Janvier 2008




article de lucienne magalie pons

Il faut savoir que selon la volonté de Nicolas Sarkozy, le conseil national de l’UMP du 24 Janvier 2008 était placé sous le signe de l'Europe. Sans soute pour prolonger un peu les fameux délices d’auto satisfaction personnelle qu’il a éprouvés au cours de sa présidence au Conseil de l’UE.


Le conseil national de l’UMP devait officiellement désigner, samedi 24 janvier, ses têtes de liste dans les huit grandes régions françaises, pour conduire la campagne des élections européennes du 7 Juin 2009.


Le conseil national avait auparavant désigné la nouvelle direction, mis au point ces derniers jours par Nicolas Sarkozy.


Le nouveau bureau politique a ensuite élu Xavier Bertrand, et ses adjoints - Nathalie Kosciusko-Morizet, Eric Besson, Axel Poniatowski et Marc-Philippe Daubresse.


Les trois nouveaux vice-présidents sont le ministre du Travail Brice Hortefeux, et la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo.


"Il m'a semblé normal que la famille de pensée que je représente ait une part active dans la définition de la politique de l'UMP", a déclaré « Mam » à la presse.


Quand à Jean Marie Borloo il affichait sa satisfaction souriante de voir « son » Parti Radical renforcer « sa » position au sein de la majorité présidentielle.


La ministre de la Famille, Nadine Morano devient conseillère politique de l'UMP de quoi ne pas regretter de n’être pas au secrétariat général.


Bref pour cette manifestation UMP, sur laquelle je m’attarderai pas trop, tant elle baigne dans une connivence d’à propos et de circonstance, et manque de spontanéité, il faut tout de même retenir, pour ne pas mourir idiot, que le bureau politique de l'UMP a élu, samedi 24 janvier, "à l'unanimité" Xavier Bertrand secrétaire général de l'UMP, et que l'ancien ministre du travail atteint d’une ambition démesurée a promis de faire du parti majoritaire un "mouvement populaire" , en se fixant pour objectif de porter à 500 000 le nombre de ses militants en 2012, contre 270 000 aujourd'hui en expliquant : "Aujourd'hui, il est temps d'engager la rupture pour faire de l'UMP le grand mouvement populaire que les Français attendent", ......... Aujourd'hui forte de 270.000 adhérents, l'UMP "doit donner une autre image de la politique", s'ouvrir "à toutes les bonnes idées" et refléter la diversité de la société, a-t-il ajouté.


Ndlr : si la rupture c’est donner une autre image de la politique, s’ouvrir à toutes les bonnes idées et refléter la diversité, pour faire de l’UMP le grand mouvement populaire que les Français attendent , c’est vraiment utopique et insuffisant.


Et puis qui peut légitimement prétendre et dire que les Français attendent un grand mouvement populaire qui serait l’UMP ? Pour le moment et dans l’immédiat les Français dont les politiques s’emparent illégitimement pour parler en leur nom, ont d’autres chat à fouetter que de supporter l’UMP dans ses ambitions.


Sans doute pour faire encore « plus populaire que moi tu meurs » Xavier Bertrand a annoncé que le siège du parti serait déménagé dans un lieu "plus populaire" que la rue de la Boétie.


Le nouveau secrétaire général de l’UMP, se propose d'encourager le débat au sein du mouvement. "Je préfère le débat au sein du mouvement avec tous plutôt que le débat entre quelques-uns par médias interposés", a dit Xavier Bertrand, qui a déclaré qu'il n'y aurait pas de "sujet tabou".


Ndlr : une sorte de censure extérieure qui privera les cadres de l’UMP d’étaler en public par médias interposés, leurs divergences de vues, désormais ils devront se contenter de débattre au sein du mouvement, ce qui aura pour effet, entre autres, de les priver de se montrer dans les médias et ils seront sûrement obligés, pour ne pas se faire oublier de l’opinion publique, de dévoiler en public leur vie intime sexuelle et d’écrire chacun son livre de mémoire.,* comme vient d’en donner l’exemple tout récemment un membre du Gouvernement. *


ndlr : *pour ma part je trouve indécentes et déplacées ces confessions intimes au ras des caleçons et des culottes qui n'ont rien à faire en politique. Ne me croyez pas choquée, je trouve simplement que la confession publique de sa vie sexuelle par un homme une femme n'apporte rien au débat politique et dégage un parfum d'exébitionnisme du plus mauvais goût, une sorte de bling bling situé au-dessous de la ceinture.


Après cette diversion, revenons à l'UMP, quoiqu’il en soit après quelques tractations et pressions, c’est Nicolas Sarkozy avec Brice Hortefeux, responsable des élections au sein du parti, qui ont pressenti et enfin choisi les locomotives éligibles selon ce que rapportent les médias alignés. (Ndlr : d’après nous locomotives « présumées » éligibles)


Il faut retenir aussi que Monsieur Barnier actuel Ministre de l’Agriculture sera tête de liste UMP en Ile-de-France, et conduira la campagne des Européennes au niveau national en vue d’obtenir un poste de commissaire à Bruxelles.


En Ile-de-France, faute de pouvoir compter sur Rama Yade qui souvent se signale par son refus d’obtempérer, Nicolas Sarkozy finalement s’est rabattu sur « la soldate » Rachida Dati toujours prête à le servir , qui secondera Michel Barnier en 2me position sur la liste de l’Ile de France , une manière faussement élégante de lui offrir une sortie à l’anglaise du Gouvernement pour le mois de Juin .


Michel Barnier tête de liste aura donc sous son aile un numéro 2 en la personne de Rachida Dati qui n’a pu refuser cette « distinction » devant l’insistance de Nicolas Sarkozy , ce qui lui a valu une déclaration d’amour collective de l’UMP dont Jean-Pierre Raffarin s’est fait le porte parole du haut de la Tribune du Conseil national : « "On aime ton courage, on aime ton sourire, on aime ta détermination, on aime Rachida!".


Dans une envolée lyrique conditionnée elle aussi par le plébiscite recommandé, sinon imposé, de la récente et prétendue « glorieuse » présidence française de l’Europe, Monsieur Barnier a affirmé "Si nous tardons trop, nous allons perdre le momentum de la présidence française, où nous avons apporté la preuve que l'on faisait bouger les lignes et qu'on mettait la politique au cœur de l'Europe".


D’après des médias » bien informés », des sondages confidentiels ont permis de départager les candidats. C’est ainsi que dans le Sud Ouest Dominique Beaudis a été choisi comme tête de liste au détriment de l’euro député Alain Lamassoure écarté.


Il faut noter aussi que bon nombre d’intervenants cadres UMP qui se sont succédés à la Tribune ont, selon leurs habitude, fait valoir gratuitement leur prétendue supériorité ou efficacité face au PS.


"On va parler des européennes pendant que le Parti socialiste en est encore à son plan de relance", a relevé Dominique Paillé, le « La Palice » porte-parole de l'UMP.


Evidemment dans le faire valoir « obligé » de la Présidence Française de l’Europ, les UMP oublient et passent sous silence l’échec du Traité de Lisbonne illustré par son absence de ratification.


L’ancien cadre du Parti socialiste et nouveau ministre de l'Immigration, Eric Besson, qui avait viré sa cuti à droite pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, a eu son petit quart d’heure de vedettariat.


"Depuis deux ans je suis membre de cette majorité présidentielle. Quand je m'engage je le fais à fond", a-t-il dit à son arrivée à la Maison de la Mutualité (où se tenait le Conseil National de l’UMP) .... "Qu'il y ait quelques dents qui grincent (à l'UMP), ça me paraît normal", a ajouté Eric Besson.


Ndlr : En réalité il a eu de nombreux grincements de dents de la part de cadres de l’Ump, mais en dehors du Conseil.


François Fillon, le premier Ministre veut faire lui de l'UMP le "parti du rassemblement national face à la crise". Il a salué la promotion d'Eric Besson dans ses instances, en affirmant que sa présence était "une chance et une richesse".


"Par son parcours et sa sensibilité politique, Eric est naturellement différent de nous. Encore que, il y a moins de différences entre Eric et moi qu'entre les différents courants du Parti socialiste", a-t-il ajouté en se voulant ironique.


(L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, seul vice-président sortant qui ait conservé son poste, avait aussi célébré une UMP "rassemblée dans la diversité".)


Enfin avant la clôture l’orateur tant attendu de ses fans, est venu par sa présence et son discours déposer la cerise sur le gâteau de l’UMP missionnée « Europe-Européennes » :


Dans discours il a fait longuement un bilan élogieux tant de ses propres initiatives et décisions en France et en Europe, de même l’éloge de son gouvernement et des différentes personnalités de l’UMP. Il s’est adressé à chacun qu’il voulait mettre en évidence en manifestant sa satisfaction et quelques légères remarques au passage.

Il a relancé son thème favori : l’Europe "Qu'est-ce que c'est que cette attitude qui consisterait à dire que l'Europe ce n'est pas ce qu'il y a de plus important pour l'avenir de notre continent?", a lancé, le 24 janvier, Nicolas Sarkozy devant le conseil national de l'UMP.


Avec le sens de la dramaturgie comique qui le caractérise Nicolas Sarkozy a prononcé un discours glorifiant sa présidence passée de l'Union européenne, en vantant une Europe qu’il a remise en action (selon lui), une Europe "qui protège et rassure les citoyens dans la tourmente."


Ndlr : « qui protège et rassure les citoyens dans la tourmente » je ne sais pas où il a été cherché ça, alors que la grande majorité des citoyens sont hilares en le voyant discourir, à l’exception des politiques de son bord qui l’encensent hypocritement et des politiques de l’opposition en action qui serrent les dents en attendant de le mordre. C’est un peu dans la même ligne oratoire que celle de Xavier Darcos qui voyait, il y a quelques jours, les « lycéens dans l’angoisse » alors que ceux-ci se marraient franchement en voyant sa bobine.


Le discours de Monsieur Sarkozy a été assez long, pour ceux qui ne craignent pas les overdoses, ils peuvent se rendre sur le site officiel de l’UMP où ils retrouveront la séance en vidéo du début jusqu’à la fin et les discours de tous les intervenants.


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Ma conclusion : La récente mais déjà passée présidence française de l’UE, joué comme un Joker sur la table des Elections Européennes, peut en effet voir diluer ses effets dans le temps. D’ici le mois de Juin, il peut se passer des évènements économiques et sociaux contrariants pour le pouvoir et son parti majoritaire, sans compter des évènements imprévus, en conclusion le Joker est sur la table mais les jeux ne sont pas encore faits et tous les dés ne sont pas encore jetés.


"La vraie campagne ne pourra commencer que plus tard", a fait savoir Alain Lamassoure selon lequel en définitive « c'est la situation économique qui décidera de tout.


Je ne suis pas sympathisante UMP, mais honnêtement comme je ne suis pas sectaire, je ne me priverai pas de dire que je partage son avis.


Et puis ou sont vraiment l'ouverture, le changement, la rupture, la diversité , le dynamisme de l'Europe ? Nicolas Sarkozy a redistribué le rôle exécutif et politique de certains des hommes et femmes du Gouvernement et du Parti , mais ce sont toujours les même hommes et les mêmes femmes qu'il glisse d'un échiquier à l'autre, les thèmes de leurs discours n'évoluent pas, auto satisfaction, promesses..... assortis de critiques contre l'opposition , je n'ai retenu qu'une volonté nouvelle, celle de censurer les militants ou les cadres de l'UMP qui seront invités à ne débattre qu'au sein du parti, ce qui indique que le nouveau Secrétaire Général du Parti est contre la liberté d'expression et qu'il entend introduire dans l'UMP une méthode communication hiérarchisée et une censure extérieure qui s'apparente au secret, méthode bien connue en Franc maçonnerie ou le culte du secret est entretenu avec des airs de grand mystère symbolique sacré, alors que tout le monde sait qu'il ne s'agit que d'un secret de polichinelle.


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