10 août 2024

Musique de la Grèce antique Hymne au Soleil _Poésies : Hymnes au soleil d'Edmond Rostand _Hymne au Soleil d' Alphonse de Lamartine__ Chanson : Suivre le soleil de Vanessa Leclerc

Éditorial de lucienne magalie pons
Photo d'illustration 


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Musique de le Grèce Antique - Hymne au Soleil 






Musique de la Grèce Antique - Hymne au Soleil

Source : 



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Edmond Rostand 

Edmond ROSTAND
1868 - 1918

Hymne au soleil

Je t'adore, Soleil ! ô toi dont la lumière,
Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel,
Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière,
Se divise et demeure entière
Ainsi que l'amour maternel !

Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre,
Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu
Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître,
L'humble vitre d'une fenêtre
Pour lancer ton dernier adieu !

Tu fais tourner les tournesols du presbytère,
Luire le frère d'or que j'ai sur le clocher,
Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,
Tu fais bouger des ronds par terre
Si beaux qu'on n'ose plus marcher !

Gloire à toi sur les prés! Gloire à toi dans les vignes !
Sois béni parmi l'herbe et contre les portails !
Dans les yeux des lézards et sur l'aile des cygnes !
Ô toi qui fais les grandes lignes
Et qui fais les petits détails!

C'est toi qui, découpant la sœur jumelle et sombre
Qui se couche et s'allonge au pied de ce qui luit,
De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre,
A chaque objet donnant une ombre
Souvent plus charmante que lui !

Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu'elles sont !
Edmond Rostand

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Alphonse  de Lamartine

Hymne au Soleil

Alphonse de Lamartine

Vous avez pris pitié de sa longue douleur !
Vous me rendez le jour, Dieu que l’amour implore !
Déjà mon front couvert d’une molle pâleur,
Des teintes de la vie à ses yeux se colore ;
Déjà dans tout mon être une douce chaleur
Circule avec mon sang, remonte dans mon cœur
Je renais pour aimer encore !

Mais la nature aussi se réveille en ce jour !
Au doux soleil de mai nous la voyons renaître ;
Les oiseaux de Vénus autour de ma fenêtre
Du plus chéri des mois proclament le retour !
Guidez mes premiers pas dans nos vertes campagnes !
Conduis moi, chère Elvire, et soutiens ton amant :
Je veux voir le soleil s’élever lentement,
Précipiter son char du haut de nos montagnes,
Jusqu’à l’heure où dans l’onde il ira s’engloutir,
Et cédera les airs au nocturne zéphyr !
Viens ! Que crains-tu pour moi ? Le ciel est sans nuage !
Ce plus beau de nos jours passera sans orage ;
Et c’est l’heure où déjà sur les gazons en fleurs
Dorment près des troupeaux les paisibles pasteurs !

Dieu ! que les airs sont doux ! Que la lumière est pure !
Tu règnes en vainqueur sur toute la nature,
Ô soleil ! et des cieux, où ton char est porté,
Tu lui verses la vie et la fécondité !
Le jour où, séparant la nuit de la lumière,
L’éternel te lança dans ta vaste carrière,
L’univers tout entier te reconnut pour roi !
Et l’homme, en t’adorant, s’inclina devant toi !
De ce jour, poursuivant ta carrière enflammée,
Tu décris sans repos ta route accoutumée ;
L’éclat de tes rayons ne s’est point affaibli,
Et sous la main des temps ton front n’a point pâli !

Quand la voix du matin vient réveiller l’aurore,
L’Indien, prosterné, te bénit et t’adore !
Et moi, quand le midi de ses feux bienfaisants
Ranime par degrés mes membres languissants,
Il me semble qu’un Dieu, dans tes rayons de flamme,
En échauffant mon sein, pénètre dans mon âme !
Et je sens de ses fers mon esprit détaché,
Comme si du Très-Haut le bras m’avait touché !
Mais ton sublime auteur défend-il de le croire ?
N’es-tu point, ô soleil ! un rayon de sa gloire ?
Quand tu vas mesurant l’immensité des cieux,
Ô soleil ! n’es-tu point un regard de ses yeux ?

Ah ! si j’ai quelquefois, aux jours de l’infortune,
Blasphémé du soleil la lumière importune ;
Si j’ai maudit les dons que j’ai reçus de toi,
Dieu, qui lis dans les cœurs, ô Dieu ! pardonne moi !
Je n’avais pas goûté la volupté suprême
De revoir la nature auprès de ce que j’aime,
De sentir dans mon cœur, aux rayons d’un beau jour,
Redescendre à la fois et la vie et l’amour !
Insensé ! j’ignorais tout le prix de la vie !
Mais ce jour me l’apprend, et je te glorifie !

Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques

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Vanille Leclerc

Suivre le Soleil 




Paroles
Si tu ouvrais les yeux juste pour voir un peu devant toiLe ciel orange et bleu, la lumière à travers les lilasOui je sais, oui ParisC'est froid, c'est chagrinL'hiver par iciOn n'en voit pas la fin
Si tu suivais le soleil juste pour changer de peauIl caresserait ton sommeil, te ferait le pays chaudPour toi l'or et le vermeil couleraient dans les ruisseauxComme tes yeux dans le ciel te feraient le monde beau
Le monde beauChanger de peau
Si tu laisses les vents emporter tes tourments en cheminQue renaisse le feu qui brûlait dans tes yeux un matinOui je sais oui, oui Paris, ouiC'est froid c'est chagrinL'hiver, le printempsC'est toujours pas demain
Si tu suivais le soleil juste pour changer de peauIl caresserait ton sommeil, te ferait le pays chaudPour toi l'or et le vermeil couleraient dans les ruisseauxComme tes yeux dans le ciel te feraient le monde beau
Le monde beauChanger de peauLe monde beauChanger de peau
Suivre le soleil pour changer de peauSuivre le soleil
Si tu suivais le soleil juste pour changer de peauIl caresserait ton sommeil, te ferait le pays chaudPour toi l'or et le vermeil couleraient dans les ruisseauxComme tes yeux dans le ciel te feraient le monde beau
Le monde beau, hmmSi tu ouvrais les yeux juste pour voir un peuDevant toi
Paroles de  Vanille Leclerc


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