Éditorial de lucienne magalie pons
Photo d'illustration
Note d'infos résumée (préalable à la Revue de Presse ) :
Depuis lundi les médias se font l'écho de la vive émotion provoquée par l'attaque mortelle au couteau d'une infirmière et de sa collègue secrétaire médicale très gravement blessée quant à elle, attaque perpétrée par un individu qui s'était introduit dans le vestiaire du CHU Reims.
Cette vive émotion persiste et se propage dans tous les hôpitaux et dans tous les milieux de la société, en même temps l'enquête judiciaire sur le suspect avance et se complète par des rapports et renseignements médicaux et psychiatriques sur son état de santé passé et actuel, et ainsi le profil du suspect, qui est atteint et soigné depuis plusieurs années pour des accès de shizophrénie et de paranoïa se précise.
Les médias rapportent que ce mercredi à midi le personnel des hôpitaux de France a observé une minute de silence en mémoire de Carène Mezino, l'infirmière mortellement poignardée lundi au CHU de Reims.
La Prelière ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Santé, et de la prévention François Braun, y ont participé à Paris à l’hôpital européen Georges-Pompidou.
« Aujourd’hui, toute la communauté des soignants est en deuil, et tout notre pays a le cœur serré », a déclaré la Première ministre, pour rendre hommage à Carène Mezino, dont elle a salué « l’énergie et la douceur, l’empathie et le professionnalisme, la présence toujours, pour soutenir ses collègues, pour soigner ses patients ».
Monsieur Mathieu Bourette, Procureur de la République de Reims s'est exprimé dans un Point de Presse ce mercredi 24 mai sur l'agression mortelle au CHU de Reims.
Je n'ai pu télécharger la vidéo du Point de Presse mais seulement le code d'intégration que vous trouverez ci-dessous. Pour voir l'intégralité de ce Point de Presse il convient de copier/coller le code d'intégration ci-dessous et de le coller dans votre fenêtre de recherche sur votre ordinateur.
<iframe width="1268" height="713" src="https://www.youtube.com/embed/8vWMHo5SaSw" title="Infirmière tuée au CHU de Reims: le point du procureur en intégralité" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></ifram
_______________//
Toutefois dans le cas où ce code d'intégration ne fonctionnerait pas, nous avons copié/collé ci-dessous le texte complet de l'exposé du Procureur de la République, les questions des Journalistes et les réponses du Procureur.
mesdames messieurs bonjour Merci d'avoir pardon bien voulu répondre à mon invitation pour ce point presse à titre liminaire avec le directeur départemental de la sécurité publique à mes côtés a mon nom , au nom de mon équipe et de l'institution que je représente, que nous représentons, nos premières pensées seront pour les victimes de ce drame affreux pour leur famille et leurs proches et pour tous les membres de la communauté hospitalière et médicale de Reims et d'ailleurs qui sont aujourd'hui dans la peine et la douleur et avec lesquels nous travaillons au quotidien je vous rappelle que j'interviens au titre des dispositions de l'article 11 du code de procédure pénale qui autorise le procureur de la République à transmettre publiquement des informations normalement couvertes par ceci sous le bénéfice de la présomption d'innocence voici quelles sont les éléments que je souhaite porter à votre lundi 22 mai 2023 peu avant 13h30 un individu se présentait au CHU de Reims au service de l'Unité de médecine et santé au travail et agresser violemment une secrétaire de 56 ans et une infirmière de 37 ans à coups de couteau alors qu'elles étaient dans un vestiaire il tentait de prendre la fuite mais était très rapidement interpellé par les agents de sûreté de l'hôpital puis par les services de police qui a visé de l'agression c'était immédiatement rendu il était placé en garde à vue à 13h40 ce lundi pour des faits de tentatives d'assassinat et l'enquête était confiée au commissariat central de Reims dans la nuit du 22 au 23 mai malgré l'importance des soins prodigués l'infirmière une autopsie était réalisée dans la journée du 23 mai qui mettait en évidence une pluralité de blessures le décès était dû à une hémorragie interne provoquée par des lésions d'organes thoraciques et abdominaux résultant d'une agression par arme blanche elle était maire de deux enfants de 8 et 11 ans sa collègue secrétaire médicale bien que grièvement blessé était hors de danger et avait pu être entendu par les enquêteurs dès le 23 mai 10 ans avoir reçu cinq coups de couteau l'effet était alors requalifié par mon parquet d'assassinat et tentatives d'assassinat la cinétique des faits semblait simple dans la mesure où l'individu appréhendait Rémois de 59 ans célibataire sans activité professionnelle avait agi seul à l'aide d'un couteau de type couteau de cuisine disposant d'une lame de 15 à 20 cm couteau dont il était trouvé porteur au moment de son interpellation il devait indiquer durant son interrogatoire qu'il avait acheté ce couteau qui paraissait ce point n'a toutefois pas pu être vérifié compte tenu de l'imprécision des déclarations de mise en cause il semblait avoir agi sans mobile apparent envers les victimes ou le service dans lequel elle travaillait dans la mesure où il n'avait pas de rendez-vous dans ce service et n'était pas suivi au sein de ce service en revanche dès son interpellation il avait déclaré à plusieurs reprises au fonctionnaires de police en vouloir au milieu hospitalier indiquant avoir été maltraitée depuis plusieurs années par le milieu psychiatrique il ajoutait en vouloir je cite au blues blanches précisant que chaque fois qu'il croiserait une blouse blanche il la planterait car il voulait plusieurs membres du personnel médical qu'il avait vu déambuler dans le service quelques courtes minutes avant son passage à l'acte avait entendu des si son interpellation n'avait pas posé de difficultés ça garde à vue et ses interrogatoires ont été particulièrement difficiles en effet j'ai décidé d'une garde à vue en milieu hospitalier au regard des préconisations médicales par ailleurs s'agissant de ces déclarations il devait indiquer spontanément aux policiers interpellateurs qu'il avait donné plusieurs coups de couteau à des infirmières en garde à vue si certains de ces propos ont été totalement incohérents il reconnaissait avoir volontairement agressé les deux membres du personnel de santé en raison de leur qualité et parce qu'il en voulait à la psychiatrie qui qualifiait de criminels d'assassins ou encore de faux jetons il ajoutait avoir pensé son forfait depuis reconnaissez que le couteau dont il s'était servi lui appartenait bien sur le plan de ces antécédents pénaux il n'a jamais été condamné mais avait été mis en examen à Châlons-en-Champagne pour des faits de violences aggravées il lui était reproché d'avoir le 21 juin 2017 comme idée violence avec un couteau sur quatre personnels de l'ESAT où il travaillait alors à la suite de ces faits le magistrat instructeur devait rendre une ordonnance de transmission de pièces au sein de saisine de la chambre de l'instruction et non de non-lieu comme je l'ai indiqué par erreur lors de mon premier communiqué de presse ordonnance rendue le 30 juin 2022 et qui était lié à l'existence d'une pluralité d'expertise faisant état de l'abolition du discernement de l'intéressé cette procédure je le rappelle permet lorsqu'une personne est susceptible d'être déclarée irresponsable en raison de l'abolition de son discernement tout en considérant que les faits commis lui sont imputables d'imposer aux mises en cause des mesures de sûreté pouvant aller jusqu'à l'hospitalisation d'office une audience doit on se cas avoir lieu devant la cour d'appel et qui au cas d'espèces dans ce dossier doit avoir lieu le 26 mai 2023 c'est à l'issue de cette audience que la Cour d'appel peut être amenée à prendre des mesures de sûreté pouvant comme je l'ai indiqué aller jusqu'à l'hospitalisation sous contrainte je précise à ce stade que rien dans les éléments d'enquête ne permet de faire un lien entre le passage à l'acte et la date d'audience du 26 mai s'agissant de son profil souffrant de schizophrénie et de paranoïa il faisait l'objet de soins psychiatriques depuis 1985 avec de nombreux séjours hospitaliers et étaient reconnus adultes handicapés en 2017 sur fond de pathologies sévère de type syndrome persécutif et psychose chronique depuis l'adolescence il stoppait son traitement psychotrope et passer violemment à l'acte comme je l'ai indiqué il y a un instant ce qui entraînait une nouvelle ainsi ces dernières années il a été hospitalisé en psychiatrie du 22 juin 2017 au 30 août 2019 puis du 22 septembre 2020 au 17 octobre 2021 et enfin du 12 juillet 2021 au 14 septembre il avait par ailleurs été placé une première fois sous mesure de curatelle renforcée de 1998 à 2007 la curatrice étant à l'époque sa mère en mars 2019 il était à nouveau placé sous mesure de curantel renforcée partiellement à sa demande la mesure de curatelle renforcée était confiée au gérant tutelles de l'établissement de santé mentale de Châlons-en-Champagne pour une durée de 5 ans soit jusqu'en mars 2024 en évidence une divergence de point de vue entre la mandataire judiciaire et le psychiatre de l'intéressé la première estimant à plusieurs reprises entre 2021 et 2023 que depuis au moins décembre 2020 l'intéressé ne prenait plus régulièrement son traitement tandis que le psychiatre estimait que la situation était stabilisée que le traitement était pris et que la mesure même de protection ne se justifiait plus entre 2021 et 2023 malgré plusieurs demandes de mise en cause de voir la mesure de protection de curatelle renforcée levé et plusieurs certificats et expertise médicale allant dans le même sens le juge des tutelles de Reims a toujours refusé la levée de la mesure de curatelle renforcée au regard notamment des rapports du mandataire sur la dangerosité et la difficulté à s'assurer du maintien effectif des soins voire de période importante de rupture de soins rupture de soins qui ont pu être reconnus par l'intéressé lui-même dans le cadre des investigations menées par le juge des tutelles la mandataire qui a été entendue dans le cadre de la présente enquête a fait état de plusieurs crises verbales depuis l'été 2022 la dernière le 15 mai 2023 et a précisé sans être ouverte à plusieurs reprises au psychiatre depuis deux ans faisant des signalements non suivis des faits selon elle précisant que la mère de l’intéressé qui n'a pu être entendue avait les mêmes craintes d'un nouveau passage à l'acte elle a ajouté ne pas avoir été surprise de ce nouveau passage à l'acte fin octobre 2022 elle avait même sollicité du juge des tutelles sont dessaisissement au regard de la dangerosité potentielle et imprévisible de l'intéressé en lien avec sa pathologie psychotique justifiant selon elle un suivi médical permanent le psychiatre qui le suit depuis 2017 a également été entendu indiqué aux enquêteurs que selon lui il n'y avait pas eu de rupture de traitement ces dernières années ni même ces derniers mois qu'il ne s'attendait pas à un tel passage à l'acte et estimait son patience stabilisé sur les six derniers mois ce psychiatre a vu le mise en cause en consultation 5 fois la dernière fois le 10 mai 2023 et le psychiatre a précisé que l'intéressé était passé au service le lundi 22 mai au matin sans doute pour prendre son traitement mais l'intéressé venait tous les jours de semaine au service médical prendre ses cachets et le vendredi il venait récupérer son sachet de cachet pour le en semaine la prise des médicaments se fait devant les infirmiers mais il n'est pas vérifié la réalité et la complétude de l'ingestion pour le week-end il est remis un sachet au patient le vendredi à charge pour lui de prendre ses sur l'intéressé lorsqu'il a été appréhendé il a été trouvé porteur de plusieurs cachets pouvant correspondre à une partie de la prise médicamenteuse du jeudi en perquisition à son domicile nous avons pu appréhender un sachet de médicaments sans plan correspondre à la prescription qui avait pu lui être remise le vendredi après-midi ce sachet n'était ni ouvert ni entamé j'ai ouvert ce jour une information judiciaire des chefs d'assassinat et tentatives d'assassinat c'est-à-dire meurtre avec préméditation compte tenu d'une part des propres déclarations de l'intéresser sur son intention depuis plusieurs mois de tuer des personnels de santé et d'autre part en raison de sa venue armée dans un service où il n'avait aucune raison de se trouver j'ai sollicité sa mise en examen de ses chefs et son placement en détention provisoire avec placement rapide en unité hospitalo carcérale notamment au regard du risque de réitération des faits des risques de pression sur victimes et témoins et compte tenu de la gravité des faits et de troubles particulièrement graves et persistants causés à l'ordre public il appartiendra cet après-midi au juge d'instruction et au juge des libertés de la détention devant lesquelles il comparaîtra d'apprécier les suites qu'il convient de réserver à mes demandes il encourt la réclusion criminelle à perpétuité l'information judiciaire outre la cinétique des faits devra notamment s'attacher à cerner au mieux à la personnalité du mise en cause ils sont degré de conscience dans le passage à l'acte mais devra également rechercher s'il y a eu ou non continuité dans la prise en charge médicale ou au contraire rupture de soins à l'initiative de mise en cause et dans cette dernière hypothèse si cette rupture a pu participer au passage à l'acte meurtrier et plus généralement si l'on peut parler de crimes de haine ou d'un crime de folie je vous remercie nous sommes à votre disposition pour répondre à du service est-ce qu'il a prononcé des mots et est-ce que c'est promener dans le dans le centre hospitalier en fait il y a une déambulation avec son couteau il y a eu une déambulation avant le passage avant le passage à l'acte ensuite il a cherché à prendre la fuite ce qui fait qu'un certain nombre de personnels de santé ont pu le voir juste avant juste après le passage à l'acte mais dans tous les cas la cinétique a été extrêmement courte puisque les services de sécurité de l'hôpital ont été très rapidement avisés la police est intervenue de manière extrêmement rapide et il s'est passé moins de 10 minutes entre le moment des faits le moment où il a été un certain nombre de gens ont vu le couteau donc il est possible que effectivement dans sa déambulation il est eu il est eu le couteau le couteau en main oui c'est possible il a manifestement cherché un petit peu sa voix et son chemin se trouvant face à des murs ou à des portes qui étaient qui étaient fermées ce qui a pu le conduire à revenir également sur ses pas après son passage à l'acte on a peut-être témoignages qui existent que ils sortiraient d'être vendu au service radio avec son couteau j'ai pas cette information là je sais pas si Monsieur le Directeur on peut en dire quelque chose qui les fuit sans connaître nécessairement tous les lieux et donc est pu se rendre dans d'autres dans d'autres services c'est tout à fait c'est tout à fait possible pas ma connaissance en revanche un certain nombre de personnels ont pu entendre des propos du même type que ceux que il a pu énoncer lorsqu'il a été elle a été extrêmement difficile compte tenu de sa pathologie et de son comportement il y a eu des moments où il volubile vociférant il y a eu d'autres moments où les choses ont été beaucoup plus calmes il a été vu à plusieurs reprises par des généralistes et par des psychiatres ce qui a nécessité d'ailleurs son placement en garde à vue en garde à vue hospitalière et ses interrogatoires ont été courts pour partie cohérent dans les réponses qui ont pu être donnés et d'autres fois manifestement totalement incohérent comment expliquer qu'aucune mesure de sûreté mais les prises à suivre comme je voulais indiquer il n'y a pas eu aucune mesure de sûreté qui a été prise après l'agression de 2017 puisqu'il a été hospitalisé sous contrainte pendant quasiment deux ans après après l'agression de 2017 durant la période intermédiaire dans les informations que nous avons eu en 48 heures en 48 heures d'enquête puisque ça n'était pas évidemment le cœur le cœur de l'enquête je vous ai indiqué les périodes les périodes d'hospitalisation qu'elles aient été libres ou sous contrainte dans tous les cas en il a continué à avoir un suivi médical j'ai trois périodes correspond à des autres ou libres ou sous contrainte en 2017 c'est une hospitalisation c'est une hospitalisation sous contrainte en 2021 de juillet en septembre c'est une hospitalisation pour nous pardon sous contrainte je n'ai pas eu la vérification et la confirmation que la dernière période d'hospitalisation enfin pendant la période intermédiaire d'hospitalisation de septembre 2020 à octobre de 2020 a été une était une hospitalisation sous contrainte mais dans tous les cas ces périodes ont été des hospitalisations en et en intervalle il n'y avait pas de mesure de contrôle judiciaire je il est assez difficile pour moi de vous répondre dans la mesure où ni mon parquet ni la juridiction de Reims ne sont concernés par le dossier de Chalon et par le débat devant la cour d'appel la seule chose que je puis vous dire sur le plan légal et que les mesures de contrôle judiciaire peuvent être prises pour que justement il y ait des soins et je vous ai indiqué que entre 2017 et 2019 puis en 2020 il y avait eu un certain nombre de mesures d'hospitalisations sous contrainte et dans l'intervalle de soins qui étaient qui étaient prodigués et par ailleurs il n'existe pas de délai dans la loi pour permettre à la cour d'appel de statuer dans les situations identiques à celle là les seuls et les contrats sont liés aux situations dans lesquelles les gens sont en détention oui je voulais indiquer son psychiatre ne s'attendait pas à un tel passage à l'acte et pour lui il était stabilisé comme je voulais également indiquer il l'a vu cinq fois autour des six derniers mois il venait tous les jours au rendez-vous pour prendre récupérer ou prendre ses médicaments la dernière fois le matin même des faits mais je vous ai également indiqué qu'on a trouvé une partie des médicaments et de la sur lui et ce qui semble ressembler au traitement qu'il aurait dû prendre le week-end dernier à son domicile je ne suis pas en état de vous l'expliquer je j'en ai fait le constat au regard des 48 heures des 48 heures d'enquête et comme je voulais indiquer l'information judiciaire devra aussi nous éclairer davantage sur le temps plus long pour essayer de comprendre l'existence de les raisons de cette divergence de point de vue je ne sais pas si le terme a été employé dans une question où dans la dans la le médecin qui le suit et qui le connaît bien depuis plus de 5 ans a indiqué que c'était quelqu'un qui avait des troubles sévères et qu'il connaissait l'existence de ces troubles sévères en revanche pour les raisons que je vous ai indiqué il considère qu'il non non il se parle et la mandataire nous a indiqué avoir fait un certain nombre de signalements auprès du psychiatre et il y avait donc cette divergence de point de vue porté à la connaissance également du juge des tutelles mais le juge des tutelles n'est pas là pour prendre une mesure d'hospitalisation sous contrainte en tout cas c'est le monde médical qui visiblement et le psychiatre qui est aujourd'hui après 48 heures d'enquête et à deux jours à peine après les faits je reproche à un seul individu un assassinat et une tentative d'assassinat je ne peux pas aller plus loin pour vous le rôle de l'instruction et de faire la vérité sur des faits pénalement et uniquement sur des faits pénalement l'irresponsabilité pénale se mesure dossier par dossier et comportement par comportement je veux dire par là que le dossier de 2017 et l'éventuelle décision de la Cour d'appel sur ce dossier là n'a pas d'incidence sur l'analyse qui peut être faite de la responsabilité ou de l'irresponsabilité pénale dans le présent dossier il y aura d'autres expertises qui seront réalisées ce que vous aimez comme qui passe à l'heure en 2017 qu'on attend une décision de justice le 26 mai 20 20 parce que c'est quand on madame encore une fois c'est un dossier que mon parquet ne connaissait pas n'avait pas à traiter je me refuserai donc à porter une quelconque appréciation sur un dossier qui ne ressort pas de ma compétence et sur laquelle d'ailleurs je n'ai évidemment pas toutes les informations non absolument pas et aucun antécédent l'ivresse publique et manifeste de conduits sont en pierre d'un état il n'a manifesté aucun regret aucune vis-à-vis des victimes mais pour être totalement objectif et comme je le disais tout à l'heure au regard des difficultés que nous avons eues pour rentrer en contact avec lui et pouvoir avoir quelques réponses aux questions qui ont été posées on peut être interrogatif sur sa capacité à avoir une un tel comportement ou une telle prise non non il ne les connaissait manifestement par encore une fois il n'avait aucun contact avec ce avec ce service semble avoir agi entre guillemets à l'aveugle et on voulait au blues blanche comme il l'a dit et plus particulièrement au service de psychiatrie qui n'étaient justement pas le service dans lequel travailler ces il semble considérer que la psychiatrie a gâché sa vie et la contrainte à certains nombres de traitements qui soient médicamenteux ou hospitaliers quelle est à l'encontre de son bien-être c'est une des raisons d'ailleurs pour lesquelles il avait sollicité à deux reprises la main levée de la mesure de il souhaitait passer le permis de conduire et acheter une voiture et les médicaments qu'il prenaient lui causaient des effets secondaires qui étaient manifestement incompatibles avec les souhaits qui pouvaient être les chiens quant à la conduite sur les faits je sais pas si vous l'avez précisé mais vous avez parlé du nombre de coups de couteau qu'aurait reçu la secrétaire médicale est-ce qu'on a une idée du nombre de couteau qui a reçu l'infirmière on a une idée du nombre de coups de couteau qui a reçu qui a reçu une infirmière puisque une autopsie a eu lieu je vous en ai donné les conclusions et je n'envisage pas d'aller plus loin madame si j'ouvre une information judiciaire c'est pour permettre au juge d'instruction et à la procédure de répondre à des questions auxquelles pour l'instant je n'ai pas de réponse nous avons vérifié entre 2021 et 2023 à son domicile il y a eu quatre deux en réalité le même jour manifestement lié à l'hospitalisation sous contrainte de juillet 2021 une pour des troubles de voisinage et une enfin parce qu'il était lui-même victime de la part d'une tierce personne ça peut être des tapage des menaces de s'il n'y a pas d'autres questions merci beaucoup mesdames messieursFrançais (générés automatiquement)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire