Dans la vidéo téléchargé ci-dessous, nous découvrons les dessous secrets de ce repas à l'Elysée, il est rappelé que le 23 novembre 2010, Nicolas Sarkozy invitait à déjeuner Michel Platini, le vice-président de la FIFA, ainsi que le prince héritier et le Premier ministre du Qatar.. et que 9 jours plus tard, lors du vote pour l'attribution de la Coupe du monde de football, Michel Platini votera pour la candidature du Qatar" ...
Nous découvrons aussi qu'après les résultats du vote du 2 décembre 2010 au profit du Qatar, et conséquences jusqu'à nos jours , dont des" largesses importantes" dont ont bénéficiés les fils de Nicolas Sarkozy ( alias DJ Mosey), et de Michel Platini , Sébastien Bazin un ami proche de Nikola Sarkozy , le Qatar, etc ..
Texte :
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Depuis 10 ans, Mediapart enquête sur la Coupe du Monde au Qatar,
un pays qui n'avait aucun ingrédient pour la préparer.
Tout s'est peut-être joué autour d'un repas.
Le 23 novembre 2010, Nicolas Sarkozy invite à déjeuner Michel Platini, le vice-président de la FIFA, ainsi que le prince héritier et le Premier ministre du Qatar.
Et il met les petits plats dans les grands. Neuf jours plus tard, lors du vote pour l'attribution
de la Coupe du monde de football, Michel Platini votera pour la candidature du Qatar.
Ce déjeuner y est-il pour quelque chose ? Ce qui est sûr, c'est qu'au foot, une passe décisive s'appelle un caviar,
et que quelques mois plus tard, le Qatar, via Nasser al-Khelaïfi, investira massivement dans le groupe Lagardère,
un ami proche de Nicolas Sarkozy, rachètera le PSG de Sébastien Bazin, un autre ami proche de Nicolas Sarkozy, qui lui-même embauchera le fils de Nicolas Sarkozy, alias DJ Mosey, pour refaire la bande sonore de ses hôtels Accor.
Tandis que le fils de Platini, Laurent, deviendra directeur général de Burrda Sport, une filiale des qataris. Si les intéressés nient qu'un accord ait été signé sur un coin de table,ce qui est sûr, c'est qu'un repas laisse parfois des traces. Douze ans plus tard, le Qatar a fait sortir de nulle part 7 gigantesques stades climatisés, une véritable aberration écologique.
En plus, faute de place, une partie du million de supporters attendus devra se loger dans les pays voisins
D'autres tâches s'ajoutent au tableau : c'est la première Coupe du monde où les drapeaux LGBT sont déconseillés
et où des journalistes, qui s'étonnent que l'argent n'ait pas d'odeur, ont été piratés.
Et si on peut
espérer que le menu de l’Élysée respectait les saisons, il n'en est rien
de la FIFA, qui a accepté de déplacer la compétition de l'été en hiver,
contre des promesses mirobolantes du Qatar pour l'achat des droits télé
des futures coupes du monde.
Mais le plus dramatique sont sans doute les milliers de morts sur les
chantiers. En tout, le Mondial aurait coûté 100 morts par match parmi les
travailleurs immigrés, embauchés dans des conditions extrêmes, pour
construire à marche forcée cette Coupe du Monde partie de rien. Parfois, ce
sont les autres qui payent la note. Et l'addition est salée.
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