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03 novembre 2022

Niels un jeune de nos correspondant nous fait parvenir un texte qui nous permet de découvrir ce jeune étudiant qu'il est et dont au travers de son écriture vous apprécierez les belles qualités de penseur !

Éditorial de lucienne magalie pons

Photo d'illustration : non cette illustration ne représente pas Niels,  dont je respecte l'anonymat,  mais cette photo pourrait le représenter dans l'expression du visage et l'environnement  qui entoure  cet autre jeune homme de notre temps !




Nous recevons ce jour d'un de nos jeunes correspondants un texte que nous avons apprécié et que nous avons plaisir  à partager sur notre page , à sa lecture nous découvrons un jeune  homme de notre temps d'une personnalité très rare à notre époque  , cultivé, lecteur d'auteurs intéressants  et capable d'exprimer son opinion sans aucune agressivité, c'est sur les jeunes de cette qualité que la France pourra compter demain pour son rayonnement  :

Voici ci-dessous le texte de Niels 

Un certain temps. C’est ce qu’il me fallut pour revenir de mes ô combien tronqués enseignements.

Voyez-vous, j’ai longtemps été indécis. Et dans cette indécision, l’école me fut ce que sont les États-Unis à l’Europe, son maître azuré.

Il m’arrive de repenser à ces chapitres de langues étrangères surtout, où, une fois n’est pas coutume, les professeurs s’exerçaient au panégyrique.

Il fallait s’ouvrir, être réceptacle, se laisser pénétrer culturellement, mais sans doute plus si affinités. La sagesse des proverbes nous enseigne qu’il faut vivre avec son temps. Notre temps est à l’ouverture. Moi, je me disais qu’ils étaient dans l’abus de le répéter sans cesse, mais s’ils en étaient certains, c’est qu’ils devaient avoir raison, non ?

C’est dans mes nuits esseulées que Barrès vint me sauver. Je sus d’abord qu’on ne devait pas accepter les influences parce qu’elles étaient bonnes par nature. Il fallait chacune les juger pour estimer ce qu’elles apporteraient, car barbares, certaines sont néfastes. 

Ensuite, je compris que l’école dont on vantait l’impartialité était en réalité l’antre de la partialité. Certes toutes les partialités mais pas en même quantité. On y croise beaucoup moins de royalistes que d’indignés open-minded.

Comme Descartes dans le doute, j’appris que si je devais me méfier d’une chose avant tout, c’étaient bien des enseignements que j’avais reçus. Et je vis que l’ouverture au monde signifiait la fermeture à sa patrie. Avait-on pensé à cela, dans ces milieux où l’on pense tant ?

Le ciment qui nous liait… employé à être inemployable. Et pourquoi ? Pour le fantasme d’une communauté planétaire, jointe par le mortier matérialiste. Ce n'était qu'un insuccès. C'est désormais une calamité. L'économie fut peut-être la seule chose qui tenait encore debout, malgré les crises successives et nos 5 millions de chômeurs. Le reste, de l'immigration aux questions sociétales, nous le savons bien, scinde la population. Mais ce n'est pas si grave puisque notre président a avoué n'être qu'un acteur vers la gouvernance mondiale. Nous ne serions que dans la tempête -qu'elle est modeste finalement !- qui précède notre gouvernement planétaire. Loués soient nos dirigeants !

Peut-être sommes-nous en effet les réfractaires d’une inévitable marche. Peut-être que comme hier, ceux qui sont aujourd’hui de gauche seront de droite demain et nous, authentiques perdus, mourrons avec notre conception de France-patrie.

Mais s’il faut en arriver là, autant dire que ce ne sera pas dans la joie et la bonne humeur ; la mort sera d’épuisement, non d’abandon.

C’est ainsi que j'écrirai, à mon humble et modeste échelle, jusqu'à cet épuisement. 

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