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03 mars 2022

Yvan Colonna agressé hier à la prison d'Arles par un codétenu djihadiste se trouve hospitalisé à Marseille, toujours aujourd'hui dans le coma dans un état stable ( Informations et REVUE de PRESSE : documentation, illustrations, articles et réactions)

Editorail de lucienne magalie pons


Note d'informations résumées  par lucienne magalie pons  :

Hier nous avons appris par différents médias qu'Yvan Colonna avait été agressé par un codétenu que l'on nous indique "selon deux sources proches du dossier",  comme un  "djihadiste'  français d'origine  camerounais  de 36 ans Franck Elong  Abé , interpellé en Afghanistan en 2012 par les Américains  avant d'être remis à la France en 2014 et qui purge  à la prison d'Arles une peine   de neuf année d' emprisonnement  du chef d'association de malfaiteurs en de la préparation d'un acte de terrorisme"

Le ministère de la Justice a annoncé la saisie de l'inspection générale de la justice "pour faire toute la lumière sur les conditions de cette agression d'une particulière gravité" dans une prison qui accueille des détenus purgeant de longues peines ou présentant des risques.

 Me Sylvain Cormier l'un des avocats d'Yvan Colonna, a jugé "ahurissant" alors que son client "est l'un des détenus les plus surveillés de France de par son statut qui l'empêche d'être rapproché de ses proches en Corse, que l'administration pénitentiaire se soit révélée incapable d'assurer sa protection élémentaire".

Lors d'un rassemblement mercredi soir à Ajaccio qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse  a estimé que l'Etat porte "une responsabilité accablante" dans cette agression, 

 La famille d'Yvan Colonna dans un communiqué à l'AFP a estimé que "L'Etat était juridiquement responsable de la sécurité d'Yvan Colonna. S'il décède, l'administration pénitentiaire et l'ensemble de la hiérarchie politique dont elle dépend devra en rendre des comptes à sa famille".

Rappelons que Yvan Colonna , militant indépendantiste, avait été interpellé en juillet 2003 après quatre ans de cavale dans le maquis corse pour l'assassinat du préfet Claude Erignac qui avait été abattu le 6 février 1998 dans une rue d'Ajaccio alors qu'il se rendait à pied au Théâtre.

Yvan Colonna aujourd'hui âgé de 61 ans qui a toujours nié les faits avait présenté plusieurs demandes de rapprochement vers la Corse, toutes refusées. 

Nous avons résumé ci-dessus les circonstances de l'agression d' Yvan Colonna qui est depuis deux jours hospitalisé à Marseille dans un état très grave et qui se trouve ce jeudi matin toujours dans le coma dans un état stable.

Nous complétons notre information en 

REVUE DE PRESSE ci-dessous 🔻


L'assassinat de Claude Érignacpréfet de Corse et de Corse-du-Sud, a eu lieu le 6 février 1998 à Ajaccio, en Corse.
Morts : 1
Auteurs : Inconnu
Date : 6 février 1998; Vers 21 h 5
Localisation : Ajaccio (‎France‎)‎

_________________________________//



Note : Les illustrations et commentaires ci dessous sont extraits de l'article en liens     ci contre   :  

Yvan Colonna : le minute par minute




il y a 14 heures — Depuis l'annonce de l'agression violente d'Yvan Colonna par un codétenu, les informations les plus diverses affluent, et les réactions ...


..............

20h30 : Alors qu'un feu est allumé devant la préfecture, les manifestants disposent des bougies en hommage à Yvan Colonna sur les grilles. 

19h50 : Yvan Colonna est dans les étages de l'hôpital Nord de Marseille, où une partie de sa famille, qui a quitté la Corse par les airs, devrait le rejoindre. 

19h30 Sur les réseaux sociaux et par communiqué de presse, les réactions affluent. 

19h12 : Un feu est allumé devant la préfecture de Corse-de-Sud mais ici comme à Corte et à Bastia, les choses se passent dans le calme, malgré la présence, discrète, des forces de l'ordre. 

18h45 : A Ajaccio aussi, les manifestants sont groupés devant le palais Lantivy. Parmi eux, Gilles Simeoni, le président de l'exécutif, qui avait été l'avocat d'Yvan Colonna. 

18h30 : A Corte, rassemblement devant la sous-préfecture. 

18h30 : A Bastia, devant la préfecture, près de deux cent personnes se retrouvent, militants nationalistes, élus, mais également des Bastiaises et Bastais, sans étiquette, choqués par l'agression. 

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