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17 juin 2020

Come-back sur l'allocution d'Emmanuel Macron du dimanche 14 juin 2020 ( réaction et décryptage )

Éditorial de lucienne magalie pons

Piqûre de rappel précédant mes réactions  : 


 Mes réactions :

Comme vous l'avez remarqué, je ne me suis pas précipitée pour décrypter l'allocution d'Emmanuel Macron du 14 juin 2020 ... , cependant vous en avez suivi les retombées depuis 3 jours et jusqu’à présent   par le biais des réactions des personnalités de l’opposition , dont j’ai publiées récemment quelques unes d'entre elles, , et si  je n’ai pas moi-même fais part de mes propres réflexions sur la teneur  et l’architecture  de l’allocution d’Emmanuel Macron qui a monopolisé les écrans et les ondes en reprenant langue le 14 juin à 20h00 au prétexte d’annoncer la fin de quelques mesures liées au confinement, c'est pour éviter de précéder les réactions officielles des leaders de l'opposition.

Pour ma part  je constate  qu’Emmanuel Macron  pendant 20 minutes s’est acquitté en  débitant comme un courant d'air intempestif  un discours d’autosatisfaction,   en usant de mensonges et d'esquives, en vendant des rêves  et des fictions pour voiler une réalité qu’il veut   ignorer et qu'il se garde d'affronter,   alors que le péril  qui est  dans la demeure  et dont il est responsable avec son gouvernement lui colle  aux fesses.


ooOoo

 Pour en revenir à son intervention, je retiens qu' il   a évolué dans  une mise en scène en trois actes destinée  à   valoriser sa personne et son gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions qu’il nous a présenté à leur avantage commun  comme des performances ….en faisant bien entendu l’impasse sur leurs incompétences communes  et sur les réformes qui ont échouées lamentablement et sont encore en rade ou en suspens sinon définitivement enterrées.

En préambule et tout au début de son irruption sur les écrans , il a voulu d’emblée  se  mettre les auditeurs dans la poche  en les appâtant  par une  ouverture  alléchante «  Je veux ce soir vous parler des jours qui viennent, de notre organisation face à l’épidémie, tirer les premières leçons de cette crise, et dessiner en quelques lignes notre nouveau chemin » puis il a enchaîné immédiatement en énonçant  quelques mesures de desserrement du déconfinement  "  A partir de demain, nous allons pouvoir tourner la page du premier acte, en quelques sortes, de la crise que nous venons de traverser. "

Puis il a annoncé «  Dès demain   tout le territoire - à l’exception de Mayotte et de la Guyane où le virus circule encore activement - tout le territoire donc passera dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « zone verte » …..  » en citant tout les secteurs d’activité concernés et en concluant    « ce qui permettra notamment une reprise plus forte du travail.

Il a aussi énoncé  les restrictions persistantes « Il faudra continuer d’éviter au maximum les rassemblements car nous savons qu’ils sont les principales occasions de propagation du virus : ils resteront donc très encadrés »….. puis il a cependant précisé  que  « Le second tour des élections municipales pourra se dérouler, dans les communes concernées, le 28 juin. » et a ajouté « Enfin, pour nos aînés en maisons de retraite ou en établissements, les visites devront désormais être autorisées.Nous allons donc pouvoir retrouver le plaisir d’être ensemble, de reprendre pleinement le travail mais aussi de nous divertir, de nous cultiver.Nous allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En somme, nous allons retrouver pleinement la France.Cela ne signifie pas que le virus a disparu et que nous pouvons baisser totalement la garde. Il nous faudra pour longtemps encore vivre avec lui, respecter les règles de distance physique, l’été 2020 ne sera pas un été comme les autres, et il nous faudra veiller à l’évolution de l’épidémie pour nous préparer au cas où elle reviendrait avec plus de force.La lutte contre l’épidémie n’est donc pas terminée mais je suis heureux, avec vous, de cette première victoire contre le virus. Et je veux ce soir penser avec émotion à nos morts, à leurs familles, dont le deuil a été rendu plus cruel encore en raison des contraintes de cette période.Clore aujourd’hui le moment entamé avec le début du confinement n’avait rien d’une évidence.".....

Tout ce qui précède n’était qu’une mise en condition des auditeurs  pour ensuite entamer un « chapître » d’auto-glorification personnelle à laquelle il associe le gouvernement  et pour ce faire il est entré dans un monde irréel idyllique bien éloigné de celui que nous avons vécu dans la réalité depuis le début de son quinquennat et plus récemment depuis la crise du Covid-19 où l’exécutif sous ses ordres s’est illustré par une stratégie sanitaire désastreuse.

 D’après Emmanuel Macron  au contraire « à chaque étape de l’épidémie chacun a pris sa part … » Le premier Ministre et le Gouvernement ont travaillé d’arrache pied, le parlement s’est réuni, l’Etat a tenu, et les élus de terrain se sont engagés » … « Le 16 mars, nous avons fait le choix humaniste de placer la santé au-dessus de l’économie en vous demandant de rester chez vous. Vous avez alors fait preuve d’un sens des responsabilités admirable. Et grâce à l’engagement exceptionnel de nos soignants et de toutes les équipes, l’ensemble des malades qui en avaient besoin ont pu être pris en charge à l’hôpital ou dans la médecine de ville." 

Puis après avoir poursuivi assez longuement dans cette auto-satisfaction le président ajoute :  « Nous n’avons pas à rougir mes chers compatriotes de notre bilan. Des dizaines de milliers de vies ont été sauvées par nos choix, par nos actions. Nous avons su doubler en quelques jours nos capacités de réanimation, organiser des transferts de centaines de patients entre régions et avec les pays voisins, approvisionner les commerces, réorienter notre production industrielle, inventer des solidarités nouvelles.La période a montré que nous avions du ressort, de la ressource. Que, face à un virus qui nous a frappés plus tôt et plus fort que beaucoup d’autres, nous étions capables d’être inventifs, réactifs, solides.Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait et de notre pays " , tout en reportant sur d’autres pays des failles et des fragilités en les expliquant  par notre dépendance à « d’autres continents pour procurer certains produits ',  et en évoquant « nos lourdeurs d’organisation, nos inégalités sociales et territoriales" ......

Puis en indiquant " Je veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vécu et avec vous comprendre ce que nous avons mieux réussi ou moins bien réussi que nos voisins. Nos forces, nous les conforterons, nos faiblesses, nous les corrigerons vite et fort " , Emmanuel Macon passe à une nouvelle étape et énonce sa priorité pour les deux ans à venir  et  son cap  pour la décennie à venir en évoquant « la décennie que nous avons devant nous " …  : " Le moment que nous traversons et qui vient après de nombreuses crises depuis quinze ans, nous impose d’ouvrir une nouvelle étape afin de retrouver pleinement la maîtrise de nos vies, de notre destin, en France et en Europe. Ce sera la priorité des deux années à venir que je veux utiles pour la Nation.C’est aussi le cap de la décennie que nous avons devant nous. Retrouver notre indépendance pour vivre heureux et vivre mieux." ............

Nous comprenons que les personnalités politiques de l’opposition et d’autres personnalités des secteurs d’activités concernées se soient montrés critiques et lorsque ces personnalités dressent  le bilan de cette allocution ils soulignent  qu’il s’agit d’un montage  « de belles   paroles, de promesses, du vent et des mensonges., et en évoquant les  500 milliards d’euros annoncés comme injectés dans l’économie française sans autre détails et précisions que la citation de quelques secteurs industriels, ils interrogent :  Comment cet argent est-il créé et sera-t-il remboursé ? On ne sait pas. Le président promet juste de ne pas augmenter les impôts… et font remarquer ; «  En fait, l’argent  qui n’existait pas pour les infirmières coule à flots d’un coup, et  souligne qu’il  sera distribué selon une logique encore ignorée, en redoutant «  que  le réseau des petits copains et des petits coquins saura capter l’argent public à son plus grand profit comme d’habitude »

Ainsi à plus de deux mois de confinement et de mise à l’arrêt de l’économie nationale, les belles paroles d’Emmanuel Macron sur le retour de la souveraineté et la nécessité d’un monde d’après s’apparentent en pire  aux vœux creux  de ses prédécesseurs   formulés après la crise de 2008  et notre triste constat actuel  fait ressortir que  ce sont plus d’un demi-million d’emplois qui ont disparu au premier trimestre 2020 et que  la  Banque de France anticipe un taux de chômage de 11,5% d’ici un an alors qu’il était de 7,8% au début de l’année.

En Europe, la situation  est tout aussi préoccupante : les analystes prévoient que 26% des emplois sont menacés, soit 53 millions de personnes qui risquent d’être mis au chômage du jour au lendemain.

Pour ma part je le répète  je constate  qu’Emmanuel Macron  pendant 20 minute s’est acquitté en  débitant comme un courant d'air intempestif  un discours d’autosatisfaction  en usant de mensonges  et d'esquives , en vendant des rêves  et des fictions pour voiler une réalité qu’il veut   ignorer et ne pas affronter ,    alors que le péril  qui est  dans la demeure  et dont il est responsable avec son gouvernement lui colle  aux fesses.

 je n’ai pas moi-même fais part de mes propres réflexions sur la teneur  et l’architecture  de l’allocution d’Emmanuel Macron qui a monopolisé les écrans et les ondes en reprenant langue le 14 juin à 20h00 au prétexte d’annoncer la fin de quelques mesures liées au confinement, alors que dans la réalité nous il nous a évolué dans  une mise en scène en trois actes destinée  à   valoriser sa personne et son gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions qu’il nous a présenté comme des performances ….en faisant bien entendu l’impasse sur leurs incompétences  et sur les réformes qui ont échouées lamentablement et sont encore en rade ou en suspens sinon définitivement enterrées

Pour ma part je constate  qu’Emmanuel Macron  pendant 20 minute s’est acquitté en  débitant un discours d’autosatisfaction  en usant de mensonges en vendant des rêves  et des fictions pour voiler une réalité qu’il veut paraître  ignorer   alors que le péril  qui est  dans la demeure lui colle aux fesses

En préambule et tout au début de son irruption sur les écrans d’emblée il a voulu  se mettre les auditeurs dans la poche  en les appâtant  par une  ouverture  alléchante «  Je veux ce soir vous parler des jours qui viennent, de notre organisation face à l’épidémie, tirer les premières leçons de cette crise, et dessiner en quelques lignes notre nouveau chemin » puis il a enchaîné immédiatement en énonçant  quelques mesures de desserrement du déconfinement  «  A partir de demain, nous allons pouvoir tourner la page du premier acte, en quelques sortes, de la crise que nous venons de traverser.

Puis il a annoncé «  Dès demain   tout le territoire - à l’exception de Mayotte et de la Guyane où le virus circule encore activement - tout le territoire donc passera dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « zone verte » …..  » en citant tout les secteurs d’activité concernés et en concluant    « ce qui permettra notamment une reprise plus forte du travail.
Il a aussi énoncé  les restrictions persistantes « Il faudra continuer d’éviter au maximum les rassemblements car nous savons qu’ils sont les principales occasions de propagation du virus : ils resteront donc très encadrés »….. puis il a cependant précisé  que  « Le second tour des élections municipales pourra se dérouler, dans les communes concernées, le 28 juin. » et a ajouté « Enfin, pour nos aînés en maisons de retraite ou en établissements, les visites devront désormais être autorisées.Nous allons donc pouvoir retrouver le plaisir d’être ensemble, de reprendre pleinement le travail mais aussi de nous divertir, de nous cultiver.Nous allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En somme, nous allons retrouver pleinement la France.Cela ne signifie pas que le virus a disparu et que nous pouvons baisser totalement la garde. Il nous faudra pour longtemps encore vivre avec lui, respecter les règles de distance physique, l’été 2020 ne sera pas un été comme les autres, et il nous faudra veiller à l’évolution de l’épidémie pour nous préparer au cas où elle reviendrait avec plus de force.La lutte contre l’épidémie n’est donc pas terminée mais je suis heureux, avec vous, de cette première victoire contre le virus. Et je veux ce soir penser avec émotion à nos morts, à leurs familles, dont le deuil a été rendu plus cruel encore en raison des contraintes de cette période.Clore aujourd’hui le moment entamé avec le début du confinement n’avait rien d’une évidence.
Tout ce qui précède n’était qu’une mise en condition des auditeurs  pour ensuite entamer un « chapître » d’autoglorification personnelle à laquelle il associe le gouvernement  et pour ce faire il est entré dans un monde irréel idyllique bien éloigné de celui que nous avons vécu dans la réalité depuis le début de son quinquennat et plus récemment depuis la crise du Covid-19 où l’exécutif sous ses ordres s’est illustré par une stratégie sanitaire désastreuse.
 D’après Emmanuel Macron  au contraire « à chaque étape de l’épidémie chacun a pris sa part … » Le premier Ministre et le Gouvernement ont travaillé d’arrache pied, le parlement s’est réuni, l’Etat a tenu, et les élus de terrain se sont engagés » … « Le 16 mars, nous avons fait le choix humaniste de placer la santé au-dessus de l’économie en vous demandant de rester chez vous. Vous avez alors fait preuve d’un sens des responsabilités admirable. Et grâce à l’engagement exceptionnel de nos soignants et de toutes les équipes, l’ensemble des malades qui en avaient besoin ont pu être pris en charge à l’hôpital ou dans la médecine de ville.
Puis après avoir poursuivi assez longuement dans cette auto-satisfaction le président ajoute :  « Nous n’avons pas à rougir mes chers compatriotes de notre bilan. Des dizaines de milliers de vies ont été sauvées par nos choix, par nos actions. Nous avons su doubler en quelques jours nos capacités de réanimation, organiser des transferts de centaines de patients entre régions et avec les pays voisins, approvisionner les commerces, réorienter notre production industrielle, inventer des solidarités nouvelles.La période a montré que nous avions du ressort, de la ressource. Que, face à un virus qui nous a frappés plus tôt et plus fort que beaucoup d’autres, nous étions capables d’être inventifs, réactifs, solides.Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait et de notre pays « , tout en reportant sur d’autres pays des failles et des fragilités en les expliquant p      ar notre dépendance à « d’autres contienents pour procurer certains produits » et en évoquant « nos lourdeurs d’organisation, nos inégalités sociales et territoriales. »
Puis en indiquant « Je veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vécu et avec vous comprendre ce que nous avons mieux réussi ou moins bien réussi que nos voisins. Nos forces, nous les conforterons, nos faiblesses, nous les corrigerons vite et fort », Emmanuel Macon passe à une nouvelle étape et énonce ses priorité et cap en évoquant « la décennie que nous avons devant nous » …  : « Le moment que nous traversons et qui vient après de nombreuses crises depuis quinze ans, nous impose d’ouvrir une nouvelle étape afin de retrouver pleinement la maîtrise de nos vies, de notre destin, en France et en Europe.Ce sera la priorité des deux années à venir que je veux utiles pour la Nation.C’est aussi le cap de la décennie que nous avons devant nous. Retrouver notre indépendance pour vivre heureux et vivre mieux.
Nous comprenons que les personnalités politiques de l’opposition et d’autres personnalités des secteurs d’activités concernées se soient montrés critiques et lorsque ces personnalités , dresse le bilan de cette allocution ils souligne qu’il s’agit d’un montage  « de belles   paroles, de promesses, du vent et des mensonges., et en évoquant les  500 milliards d’euros annoncés comme injectés dans l’économie française sans autre détails et précisions que la citation de quelques secteurs industriels, ils interrogent :  Comment cet argent est-il créé et sera-t-il remboursé ? On ne sait pas. Le président promet juste de ne pas augmenter les impôts… et font remarquer ; «  En fait, l’argent  qui n’existait pas pour les infirmières coule à flots d’un coup, et  souligne qu’il  sera distribué selon une logique encore ignorée, en redoutant «  que  le réseau des petits copains et des petits coquins saura capter l’argent public à son plus grand profit comme d’habitude »

Ainsi à plus de deux mois de confinement et de mise à l’arrêt de l’économie nationale, les belles paroles d’Emmanuel Macron sur le retour de la souveraineté et la nécessité d’un monde d’après s’apparentent en pire  aux vœux pieux  de ses prédécesseurs   formulés après la crise de 2008  et notre triste constats actuellemen ce sont plus d’un demi-million d’emplois qui ont disparu au premier trimestre 2020 et la  Banque de France anticipe un taux de chômage de 11,5% d’ici un an alors qu’il était de 7,8% au début de l’année.

En Europe, la situation les analystes prévoient que 26% des emplois sont menacés, soit 53 millions de personnes qui risquent d’être mis au chômage du jour au lendemain.


Pour ma part je le répète  je constate  qu’Emmanuel Macron  pendant 20 minute s’est acquitté en  débitant un discours d’autosatisfaction  en usant de mensonges et d'esquives,  en vendant des rêves  et des fictions pour voiler une réalité qu’il veut  ignorer et se garde d'affronter ...    alors que le péril  qui est  dans la demeure  et dont il est responsable avec son gouvernement lui colle  aux fesses et aux basques de son  gouvernement !

Vous avez certainement déjà vu la vidéo de son allocution, mais pour compléter vous pouvez retrouver son allocution en texte  en cliquant sur le  cercle  ci-dessous :



ADRESSE AUX FRANÇAIS, 14 JUIN 2020

14 JUIN 2020 - SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI
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