Éditorial de lucienne magalie pons
Piqûre de rappel précédant mes réactions :
Piqûre de rappel précédant mes réactions :
Mes réactions :
Comme vous l'avez remarqué, je ne me suis pas précipitée pour décrypter l'allocution d'Emmanuel Macron du 14 juin 2020 ... , cependant vous en avez suivi les retombées depuis 3 jours et jusqu’à
présent par le biais des réactions
des personnalités de l’opposition , dont j’ai publiées récemment quelques unes d'entre elles, , et si je n’ai pas
moi-même fais part de mes propres réflexions sur la teneur et l’architecture de l’allocution d’Emmanuel Macron qui a monopolisé
les écrans et les ondes en reprenant langue le 14 juin à 20h00 au prétexte d’annoncer
la fin de quelques mesures liées au confinement, c'est pour éviter de précéder les réactions officielles des leaders de l'opposition.
Pour ma part je constate qu’Emmanuel Macron pendant 20 minutes s’est acquitté en débitant comme un courant d'air intempestif un discours d’autosatisfaction, en usant de mensonges et d'esquives, en vendant des rêves et des fictions pour voiler une réalité qu’il veut ignorer et qu'il se garde d'affronter, alors que le péril qui est dans la demeure et dont il est responsable avec son gouvernement lui colle aux fesses.
Pour en revenir à son intervention, je retiens qu' il a évolué dans une mise en scène
en trois actes destinée à valoriser sa personne et son gouvernement dans
l’exercice de leurs fonctions qu’il nous a présenté à leur avantage commun comme des performances ….en
faisant bien entendu l’impasse sur leurs incompétences communes et sur les réformes qui ont échouées
lamentablement et sont encore en rade ou en suspens sinon définitivement
enterrées.
En
préambule et tout au début de son irruption sur les écrans , il a voulu d’emblée se mettre les auditeurs dans la
poche en les appâtant par une ouverture alléchante « Je veux ce soir vous parler des jours qui
viennent, de notre organisation face à l’épidémie, tirer les premières leçons
de cette crise, et dessiner en quelques lignes notre nouveau chemin » puis
il a enchaîné immédiatement en énonçant quelques mesures de desserrement du
déconfinement " A partir de
demain, nous allons pouvoir tourner la page du premier acte, en quelques
sortes, de la crise que nous venons de traverser. "
Puis il a annoncé «
Dès demain tout le territoire - à l’exception de Mayotte
et de la Guyane où le virus circule encore activement - tout le territoire donc
passera dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « zone verte » …..
» en citant tout les secteurs d’activité concernés et en concluant
« ce qui permettra notamment une
reprise plus forte du travail.
Il a aussi énoncé les restrictions persistantes « Il faudra
continuer d’éviter au maximum les rassemblements car nous savons qu’ils sont
les principales occasions de propagation du virus : ils resteront donc très
encadrés »….. puis il a cependant précisé que « Le
second tour des élections municipales pourra se dérouler, dans les communes
concernées, le 28 juin. » et a ajouté « Enfin, pour nos aînés en
maisons de retraite ou en établissements, les visites devront désormais être
autorisées.Nous allons donc pouvoir retrouver le plaisir d’être ensemble, de
reprendre pleinement le travail mais aussi de nous divertir, de nous cultiver.Nous
allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En
somme, nous allons retrouver pleinement la France.Cela ne signifie pas que le
virus a disparu et que nous pouvons baisser totalement la garde. Il nous faudra
pour longtemps encore vivre avec lui, respecter les règles de distance
physique, l’été 2020 ne sera pas un été comme les autres, et il nous faudra
veiller à l’évolution de l’épidémie pour nous préparer au cas où elle
reviendrait avec plus de force.La lutte contre l’épidémie n’est donc pas
terminée mais je suis heureux, avec vous, de cette première victoire contre le
virus. Et je veux ce soir penser avec émotion à nos morts, à leurs familles,
dont le deuil a été rendu plus cruel encore en raison des contraintes de cette
période.Clore aujourd’hui le moment entamé avec le début du confinement n’avait
rien d’une évidence.".....
Tout ce qui précède n’était
qu’une mise en condition des auditeurs pour ensuite entamer un « chapître »
d’auto-glorification personnelle à laquelle il associe le gouvernement et pour ce faire il est entré dans un monde
irréel idyllique bien éloigné de celui que nous avons vécu dans la réalité depuis
le début de son quinquennat et plus récemment depuis la crise du Covid-19 où l’exécutif
sous ses ordres s’est illustré par une stratégie sanitaire désastreuse.
D’après Emmanuel Macron au contraire « à chaque étape de l’épidémie
chacun a pris sa part … » Le premier Ministre et le Gouvernement ont
travaillé d’arrache pied, le parlement s’est réuni, l’Etat a tenu, et les élus
de terrain se sont engagés » … « Le 16 mars, nous avons fait le
choix humaniste de placer la santé au-dessus de l’économie en vous demandant de
rester chez vous. Vous avez alors fait preuve d’un sens des responsabilités
admirable. Et grâce à l’engagement exceptionnel de nos soignants et de toutes
les équipes, l’ensemble des malades qui en avaient besoin ont pu être pris en
charge à l’hôpital ou dans la médecine de ville."
Puis après avoir
poursuivi assez longuement dans cette auto-satisfaction le président ajoute :
« Nous n’avons pas à rougir mes
chers compatriotes de notre bilan. Des dizaines de milliers de vies ont été
sauvées par nos choix, par nos actions. Nous avons su doubler en quelques jours
nos capacités de réanimation, organiser des transferts de centaines de patients
entre régions et avec les pays voisins, approvisionner les commerces, réorienter
notre production industrielle, inventer des solidarités nouvelles.La période a
montré que nous avions du ressort, de la ressource. Que, face à un virus qui
nous a frappés plus tôt et plus fort que beaucoup d’autres, nous étions
capables d’être inventifs, réactifs, solides.Nous pouvons être fiers de ce qui
a été fait et de notre pays " , tout en reportant sur d’autres pays des
failles et des fragilités en les expliquant par
notre dépendance à « d’autres continents pour procurer certains produits ', et en évoquant « nos lourdeurs d’organisation, nos inégalités sociales et
territoriales" ......
Puis en indiquant " Je
veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vécu et avec vous
comprendre ce que nous avons mieux réussi ou moins bien réussi que nos voisins.
Nos forces, nous les conforterons, nos faiblesses, nous les corrigerons vite et
fort " , Emmanuel Macon passe à une nouvelle étape et énonce sa priorité pour les deux ans à venir et son cap pour la décennie à venir en évoquant « la décennie que nous avons devant nous " … : " Le moment que nous traversons et qui vient après de nombreuses crises
depuis quinze ans, nous impose d’ouvrir une nouvelle étape afin de retrouver
pleinement la maîtrise de nos vies, de notre destin, en France et en Europe. Ce
sera la priorité des deux années à venir que je veux utiles pour la Nation.C’est
aussi le cap de la décennie que nous avons devant nous. Retrouver notre
indépendance pour vivre heureux et vivre mieux." ............
Nous comprenons que les
personnalités politiques de l’opposition et d’autres personnalités des secteurs
d’activités concernées se soient montrés critiques et lorsque ces personnalités dressent le bilan de cette allocution ils soulignent qu’il s’agit d’un montage « de belles paroles, de promesses, du vent et des
mensonges., et en évoquant les 500
milliards d’euros annoncés comme injectés dans l’économie française sans autre
détails et précisions que la citation de quelques secteurs industriels, ils interrogent :
Comment cet argent est-il créé et
sera-t-il remboursé ? On ne sait pas. Le président promet juste de ne pas
augmenter les impôts… et font remarquer ; « En fait, l’argent qui n’existait pas pour les infirmières coule
à flots d’un coup, et souligne qu’il sera distribué selon une logique encore
ignorée, en redoutant « que le
réseau des petits copains et des petits coquins saura capter l’argent public à
son plus grand profit comme d’habitude »
Ainsi à plus de deux mois de confinement
et de mise à l’arrêt de l’économie nationale, les belles paroles d’Emmanuel
Macron sur le retour de la souveraineté et la nécessité d’un monde d’après s’apparentent
en pire aux vœux creux de ses prédécesseurs formulés après la crise de 2008 et notre triste constat actuel fait ressortir que ce sont
plus d’un demi-million d’emplois qui ont disparu au premier trimestre 2020 et que la Banque de France anticipe un taux de
chômage de 11,5% d’ici un an alors qu’il était de 7,8% au début de l’année.
En Europe, la situation est tout aussi préoccupante : les analystes
prévoient que 26% des emplois sont menacés, soit 53 millions de personnes qui
risquent d’être mis au chômage du jour au lendemain.
Pour ma part je le répète je constate
qu’Emmanuel Macron pendant 20
minute s’est acquitté en débitant comme un courant d'air intempestif un
discours d’autosatisfaction en usant de mensonges et d'esquives , en vendant des rêves et des fictions pour
voiler une réalité qu’il veut ignorer et ne pas affronter , alors que le péril qui est dans la demeure et dont il est responsable avec son
gouvernement lui colle aux fesses.
je n’ai pas
moi-même fais part de mes propres réflexions sur la teneur et l’architecture de l’allocution d’Emmanuel Macron qui a monopolisé
les écrans et les ondes en reprenant langue le 14 juin à 20h00 au prétexte d’annoncer
la fin de quelques mesures liées au confinement, alors que dans la réalité nous
il nous a évolué dans une mise en scène
en trois actes destinée à valoriser sa personne et son gouvernement dans
l’exercice de leurs fonctions qu’il nous a présenté comme des performances ….en
faisant bien entendu l’impasse sur leurs incompétences et sur les réformes qui ont échouées
lamentablement et sont encore en rade ou en suspens sinon définitivement
enterrées
Pour ma part je
constate qu’Emmanuel Macron pendant 20 minute s’est acquitté en débitant un discours d’autosatisfaction en usant de mensonges en vendant des rêves et des fictions pour voiler une réalité qu’il
veut paraître ignorer alors que le péril qui est
dans la demeure lui colle aux fesses
En
préambule et tout au début de son irruption sur les écrans d’emblée il a
voulu se mettre les auditeurs dans la
poche en les appâtant par une ouverture alléchante « Je veux ce soir vous parler des jours qui
viennent, de notre organisation face à l’épidémie, tirer les premières leçons
de cette crise, et dessiner en quelques lignes notre nouveau chemin » puis
il a enchaîné immédiatement en énonçant quelques mesures de desserrement du
déconfinement « A partir de
demain, nous allons pouvoir tourner la page du premier acte, en quelques
sortes, de la crise que nous venons de traverser.
Puis il a annoncé «
Dès demain tout le territoire - à l’exception de Mayotte
et de la Guyane où le virus circule encore activement - tout le territoire donc
passera dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « zone verte » …..
» en citant tout les secteurs d’activité concernés et en concluant
« ce qui permettra notamment une
reprise plus forte du travail.
Il a aussi énoncé les restrictions persistantes « Il faudra
continuer d’éviter au maximum les rassemblements car nous savons qu’ils sont
les principales occasions de propagation du virus : ils resteront donc très
encadrés »….. puis il a cependant précisé que « Le
second tour des élections municipales pourra se dérouler, dans les communes
concernées, le 28 juin. » et a ajouté « Enfin, pour nos aînés en
maisons de retraite ou en établissements, les visites devront désormais être
autorisées.Nous allons donc pouvoir retrouver le plaisir d’être ensemble, de
reprendre pleinement le travail mais aussi de nous divertir, de nous cultiver.Nous
allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En
somme, nous allons retrouver pleinement la France.Cela ne signifie pas que le
virus a disparu et que nous pouvons baisser totalement la garde. Il nous faudra
pour longtemps encore vivre avec lui, respecter les règles de distance
physique, l’été 2020 ne sera pas un été comme les autres, et il nous faudra
veiller à l’évolution de l’épidémie pour nous préparer au cas où elle
reviendrait avec plus de force.La lutte contre l’épidémie n’est donc pas
terminée mais je suis heureux, avec vous, de cette première victoire contre le
virus. Et je veux ce soir penser avec émotion à nos morts, à leurs familles,
dont le deuil a été rendu plus cruel encore en raison des contraintes de cette
période.Clore aujourd’hui le moment entamé avec le début du confinement n’avait
rien d’une évidence.
Tout ce qui précède n’était
qu’une mise en condition des auditeurs pour ensuite entamer un « chapître »
d’autoglorification personnelle à laquelle il associe le gouvernement et pour ce faire il est entré dans un monde
irréel idyllique bien éloigné de celui que nous avons vécu dans la réalité depuis
le début de son quinquennat et plus récemment depuis la crise du Covid-19 où l’exécutif
sous ses ordres s’est illustré par une stratégie sanitaire désastreuse.
D’après Emmanuel Macron au contraire « à chaque étape de l’épidémie
chacun a pris sa part … » Le premier Ministre et le Gouvernement ont
travaillé d’arrache pied, le parlement s’est réuni, l’Etat a tenu, et les élus
de terrain se sont engagés » … « Le 16 mars, nous avons fait le
choix humaniste de placer la santé au-dessus de l’économie en vous demandant de
rester chez vous. Vous avez alors fait preuve d’un sens des responsabilités
admirable. Et grâce à l’engagement exceptionnel de nos soignants et de toutes
les équipes, l’ensemble des malades qui en avaient besoin ont pu être pris en
charge à l’hôpital ou dans la médecine de ville.
Puis après avoir
poursuivi assez longuement dans cette auto-satisfaction le président ajoute :
« Nous n’avons pas à rougir mes
chers compatriotes de notre bilan. Des dizaines de milliers de vies ont été
sauvées par nos choix, par nos actions. Nous avons su doubler en quelques jours
nos capacités de réanimation, organiser des transferts de centaines de patients
entre régions et avec les pays voisins, approvisionner les commerces, réorienter
notre production industrielle, inventer des solidarités nouvelles.La période a
montré que nous avions du ressort, de la ressource. Que, face à un virus qui
nous a frappés plus tôt et plus fort que beaucoup d’autres, nous étions
capables d’être inventifs, réactifs, solides.Nous pouvons être fiers de ce qui
a été fait et de notre pays « , tout en reportant sur d’autres pays des
failles et des fragilités en les expliquant p ar
notre dépendance à « d’autres contienents pour procurer certains produits »
et en évoquant « nos lourdeurs d’organisation, nos inégalités sociales et
territoriales. »
Puis en indiquant « Je
veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vécu et avec vous
comprendre ce que nous avons mieux réussi ou moins bien réussi que nos voisins.
Nos forces, nous les conforterons, nos faiblesses, nous les corrigerons vite et
fort », Emmanuel Macon passe à une nouvelle étape et énonce ses priorité
et cap en évoquant « la décennie que nous avons devant nous » … :
« Le moment que nous traversons et qui vient après de nombreuses crises
depuis quinze ans, nous impose d’ouvrir une nouvelle étape afin de retrouver
pleinement la maîtrise de nos vies, de notre destin, en France et en Europe.Ce
sera la priorité des deux années à venir que je veux utiles pour la Nation.C’est
aussi le cap de la décennie que nous avons devant nous. Retrouver notre
indépendance pour vivre heureux et vivre mieux.
Nous comprenons que les
personnalités politiques de l’opposition et d’autres personnalités des secteurs
d’activités concernées se soient montrés critiques et lorsque ces personnalités
, dresse le bilan de cette allocution ils souligne qu’il s’agit d’un montage « de belles paroles, de promesses, du vent et des
mensonges., et en évoquant les 500
milliards d’euros annoncés comme injectés dans l’économie française sans autre
détails et précisions que la citation de quelques secteurs industriels, ils interrogent :
Comment cet argent est-il créé et
sera-t-il remboursé ? On ne sait pas. Le président promet juste de ne pas
augmenter les impôts… et font remarquer ; « En fait, l’argent qui n’existait pas pour les infirmières coule
à flots d’un coup, et souligne qu’il sera distribué selon une logique encore
ignorée, en redoutant « que le
réseau des petits copains et des petits coquins saura capter l’argent public à
son plus grand profit comme d’habitude »
Ainsi à plus de deux mois de confinement
et de mise à l’arrêt de l’économie nationale, les belles paroles d’Emmanuel
Macron sur le retour de la souveraineté et la nécessité d’un monde d’après s’apparentent
en pire aux vœux pieux de ses prédécesseurs formulés après la crise de 2008 et notre triste constats actuellemen ce sont
plus d’un demi-million d’emplois qui ont disparu au premier trimestre 2020 et
la Banque de France anticipe un taux de
chômage de 11,5% d’ici un an alors qu’il était de 7,8% au début de l’année.
En Europe, la situation les analystes
prévoient que 26% des emplois sont menacés, soit 53 millions de personnes qui
risquent d’être mis au chômage du jour au lendemain.
Pour ma part je le répète je constate
qu’Emmanuel Macron pendant 20
minute s’est acquitté en débitant un
discours d’autosatisfaction en usant de mensonges et d'esquives, en vendant des rêves et des fictions pour
voiler une réalité qu’il veut ignorer et se garde d'affronter ... alors que le péril qui est dans la demeure et dont il est responsable avec son
gouvernement lui colle aux fesses et aux basques de son gouvernement !
Vous avez certainement déjà vu la vidéo de son allocution, mais pour compléter vous pouvez retrouver son allocution en texte en cliquant sur le cercle ci-dessous :
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