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13 avril 2019

Par Jacques Myard : "L'AFFAIRE GHOSN N'EST PAS UNE SIMPLE AFFAIRE DE FRAUDE ! "

Éditorial de lucienne magalie pons

RELAIS D'INFORMATION :
de source 🔻

Jacques MYARD jmyard@jacquesmyard.fr

jeu. 11 avr. 18:17 (il y a 2 jours)
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À moi
cid:Q05SLnBuZw$6515161$695050@jacquesmyard

COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme


Le 11 AVRIL 2019

A/S :  L'AFFAIRE GHOSN N'EST PAS UNE SIMPLE AFFAIRE DE FRAUDE !


L'affaire Carlos Ghosn n'est pas la simple affaire de fraude fiscale
 d'un homme qui passe pour être hautain et est souvent détesté par
 ses propres collaborateurs.

En réalité, elle dévoile le caractère hyper-nationaliste des Japonais
 qui ne supportent pas que des étrangers viennent administrer des
 sociétés japonaises chez eux.

Il ne faut pas oublier que le ministère de l'industrie japonais, le METI 
anciennement MITI, exerce une fonction tutélaire sur les entreprises
 japonaises, les informe des marchés étrangers à conquérir, leur prodigue
 mille conseils et les garde des prédateurs étrangers.

En un mot, il est le gardien de la souveraineté économique du Japon
 et entend le rester.

On est à cent lieues de la mondialisation heureuse sans frontière prônée
 par l'idéologie ultra-libérale des multinationales qui méprisent les
 souverainetés des Etats et veulent les ignorer.

Pour le METI, le libéralisme a des limites, et les dirigeants japonais de 
Nissan ont visiblement trouvé dans les fautes, voire les fraudes de
 C. Ghosn  l'occasion pour reprendre le contrôle qu'ils avaient perdu
 sur leur entreprise, il est vrai redressée par le Franco-libanais. 
De véritables ingrats mais nationalistes ces Japonais !

Rien de bien étonnant lorsque l'on connaît l'histoire du Japon.

Un seul objectif pour la France : sortir de la naïveté des marchés et de 
l'idéologie du libéralisme et tout mettre en oeuvre pour que Renault 
garde son autonomie et retrouve des bases solides de coopération 
avec Nissan ou avec d'autres.

Un dernier point, cette affaire illustre parfaitement le retour des Etats dans 
le processus économique, et certains n'hésitent pas à utiliser des
 méthodes fortes avec des coups en dessous de la ceinture : cas d'Alstom 
où le Département de la Justice américain ( DOJ ) arrête et jette en prison 
un cadre supérieur du groupe et c'est la même méthode avec Nissan.

Il nous reste à ouvrir les yeux, et à nous rappeler que la réciprocité 
est le début de la sagesse sur la scène internationale. Assez de naïveté !






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