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12 janvier 2013

Mariage pour tous : François Filon a adressé une lettre ouverte au Président de la République

Éditorial de lucienne magalie pons




Le site le FIGARO.FR vient de publier la « Lettre ouverte au président de la République par François Fillon » , nous avons lu et relu cette lettre que nous considérons après réflexion comme  modérée, mais très justifiée,  étant donné les atteintes au droit patrimoniaux et aux droits de la famille que le « mariage pour tous » porterait au mariage  tel qu’il est  institué  actuellement dans nos lois.



Toutefois  nous comprenons bien que dans sa « Lettre  ouverte de François Fillon au Président de la République »   il  a choisi de ne pas s’exprimer   comme élu au Parlement ou   en opposant politique en s’adressant au chef de l’Etat,  il a tenu à donner son avis en se gardant de toute polémique et en se plaçant comme un observateur (compétent )  de l’institution du mariage  et des conséquences qui   résulteraient d’un « mariage pour tous » pour l’ensemble de la société.



Nous apprécions cette démarche de François Fillon qui loin  des polémiques partisanes  se révèle  comme un homme responsable en faisant valoir ses arguments.



Pour autant,  quand il sera dans l’hémicycle,   il sera très combattif en reprenant son rôle d’élu de la Nation.



oo0oo



Notre parenthèse :



Pour notre part nous ne manquons jamais de faire connaître notre avis sur le « mariage pour tous » chaque fois que nous le pouvons, sans entrer dans des polémique partisanes, nous sommes contre ce projet et une fois encore,   nous soutenons qu’   accepter de légaliser le « mariage pour tous », ce serait remettre en cause des acquits  qui ont progressés jusqu’à nos jours,  dans le sens d’une protection de la famille et des enfants,   en suivant l’évolution sociale de notre société, et nous pensons surtout que  ce serait faire place à une confusion des sentiments et des genres en consacrant le mariage pour tous  sous le faux  prétexte d’égalité des droits,  ou de consécration d’un amour, ce serait aussi méconnaitre le droit d’un enfant d’avoir l’affection  et l’éducation d’ un père et d’une mère,  qui sont complémentaires et nécessaires  à l’épanouissement  d’un enfant, quoique qu’en dise les psychologues ou certains commentateurs qui assure le contraire , bien sûr nous ne disons pas que les lesbiennes et les homosexuels hommes  n’apporteraient pas une éducation et autant d’affection  que les couples hétérosexuels, mais cette éducation et cette affection  exclusivement féminine dans le cas des couples lesbiens, essentiellement masculine dans le cas des couples homosexuels seraient préjudiciable   au développement affectif de l’enfant dont on sait que le couple parental homme- femme  reste le premier modèle.



Pour citer un exemple tout humain, la sensation ressentie  par un enfant dans les bras d’une mère est toute différente de celle qu’il ressent dans les bras de son père, ces deux sensations sont indispensables et complémentaires pour permettre à l’enfant de différencier les sexes dès son plus jeune âge et d’établir avec ses parents femme et homme  des relations où chacun a sa place et ses nuances  sans qu’ils soient concurrents.



Alors  en faisant un amalgame et une comparaison abusive  on nous rabat les oreilles avec les familles  monoparentales  en nous disant que les enfants élevés par une mère seul ou un père seul sont aussi éduqué par un seul de leur parent, cet argument se démonte aisément, d’abord un parent monoparental, homme ou femme, n’est pas dans une situation bloquée,  si les circonstances s’y prêtent ou se présentent, la mère monoparentale  peur décider de se marier, de même pour un homme monoparental.



Il y aurait encore beaucoup de remarques à formuler, mais nous l’avons déjà fait dans d’autres éditoriaux.



Fin de notre parenthèse/ 

ooOoo 

Voici la lettre de François Fillon telle que l'a publiée le site le "Figaro.fr" :




TRIBUNE - L'ancien premier ministre François Fillon invite le chef de l'État à renoncer au projet de loi sur le mariage pour tous.


Monsieur le Président,

Le 13 janvier, de nombreux Français iront manifester contre votre projet de loi qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples de même sexe. Avec gravité et sincérité, ils seront les interprètes d'une France qui reste attachée au cadre traditionnel du mariage. Cette France-là ne doit pas être oubliée ou stigmatisée. Son inquiétude est réelle, sa cause est profonde et argumentée.

Le projet gouvernemental devait, nous disait-on, susciter le consensus. Je constate que le débat actuel a fait, au contraire, resurgir des tensions, parfois même détestables. Les réseaux sociaux sont trop souvent devenus les vecteurs d'une violence féroce entre partisans et opposants à ce texte. Homophobie d'un côté, anticléricalisme de l'autre: toutes ces dérives qui mutilent notre fraternité sont inquiétantes. Alors même que la société française a progressé ces dernières années en tolérance, voici donc que renaissent des clivages préjudiciables à tous.

Face à cette situation, je vous demande d'agir avec sagesse car les risques de rupture existent. Sur bien des sujets, vous et votre gouvernement avez largement modéré votre empressement initial: le droit de vote des étrangers a été ajourné ; la négociation sociale sur la sécurisation de l'emploi dure depuis des mois ; le gouvernement a même décidé d'installer une commission de dialogue sur l'aéroport Notre-Dame-des-Landes… Pourquoi cette question du mariage homosexuel fait-elle l'objet d'une telle précipitation?

L'amour scellé entre deux personnes est la plus belle des choses. Mais il ne suffit pas à lui seul pour remettre en cause l'organisation du cadre civil et social du mariage qui structure la société et la filiation depuis des siècles.

Le mariage est une institution unissant un homme et une femme, leur donnant des droits et des devoirs vis-à-vis de l'un et de l'autre, ainsi que vis-à-vis des enfants qui pourraient être issus de leur union. Par le mariage, la République ne consacre pas l'amour qui unirait deux personnes mais elle protège la famille qui pourrait en être issue et en particulier les enfants. C'est dans l'intérêt de l'enfant qu'il convient principalement de raisonner!

Je ne veux pas me placer dans un déni de réalité. Le rôle du législateur est d'encadrer et de protéger juridiquement les situations nouvelles qui se créent au fur et à mesure des évolutions de notre société. Je comprends l'attente des couples homosexuels qui, avec le pacs, ne bénéficient pas des mêmes droits patrimoniaux que les couples hétérosexuels lorsque leur conjoint décède. Je mesure l'attente de ces mêmes couples qui élèvent un enfant et qui souhaitent que la relation qui se noue entre l'enfant et le «second parent» soit juridiquement protégée. Nous sommes là dans le droit de l'enfant.

Je ne veux pas non plus m'ériger en juge. Nous savons tous que nos enfants grandissent dans un cadre familial infiniment variable d'une situation à l'autre. Il ne s'agit pas de mettre en doute les capacités d'affection et d'éducation d'un enfant par un couple homosexuel ou encore par une femme ou un homme seuls.

Les défenseurs de ce projet de loi brandissent, pour le justifier, l'étendard de l'égalité des droits. Mais faut-il pour autant bouleverser les équilibres de notre société? La heurter? Se fonder sur l'institution du mariage par souci d'égalitarisme? Je ne le crois pas. Les citoyens sont égaux, ce qui n'implique pas que les situations soient totalement égales.

Si le principe d'égalité était suffisant pour justifier de chambouler l'institution du mariage, alors il sera rapidement, je le crains, considéré comme suffisant pour fonder l'ouverture de la procréation médicale assistée aux couples de femmes et la gestation pour autrui aux couples d'hommes. Sur ces sujets, ni vous ni votre majorité n'avez été clairs.

Ceux qui prétendent que ces évolutions fondamentales ne sont pas à l'ordre du jour seront les mêmes qui dans quelque temps affirmeront que le «droit à l'enfant» prime sur le reste. Je vous rappelle qu'en 1999, le pacs nous était présenté par le gouvernement socialiste comme l'étape législative ultime de l'union entre deux personnes du même sexe. Aujourd'hui, une décennie plus tard, voici le mariage ouvert aux couples homosexuels avec l'adoption, et avec son inévitable corollaire: la procréation médicalement assistée et, le moment venu, la gestation pour autrui. Bref, nous risquons par votre faute, et peut-être même malgré vous, d'entrer dans une spirale qui ne peut pas ne pas interpeller toute la société française.

On ne doit pas légiférer tambour battant au nom «d'une exigence d'égalité» et du «mariage pour tous» qui est un slogan mensonger, car le mariage, fort heureusement, n'est pas ouvert à tous et pour tous les cas de figure. On ne peut pas, sans précaution, laisser croire à un enfant qu'il peut avoir deux pères ou deux mères. C'est un point soulevé par de nombreux pédopsychiatres et auquel votre gouvernement semble croire qu'il peut remédier, en remplaçant simplement les mots «pères» et «mères» du Code civil par les termes génériques de «parents».

La question du mariage n'est pas une question politicienne. Elle s'ancre dans les profondeurs de la société française. Ne passez pas en force. Il n'y aurait ni honte ni faiblesse à renoncer à un projet qui divise notre pays.

Il existe une voie pragmatique pour avancer. Nous pouvons travailler ensemble sur une version d'un pacs renouvelé, renforcé de droits nouveaux, qui répondrait aux attentes des couples sur la base d'une nouvelle forme d'Union civile. Au regard de l'intérêt de l'enfant, pour préserver ses droits, je serais également ouvert à ce que l'on réfléchisse au statut de coparent, ou second parent. Ce nouvel arsenal juridique permettrait de répondre aux attentes légitimes des couples et parents homosexuels sans bouleverser l'héritage de notre modèle de société.

Nos concitoyens sont profondément touchés et vont manifester, nombreux, le 13 janvier. En tant qu'ancien premier ministre, j'estime avoir un devoir de réserve vis-à-vis du principe même des manifestations. Élu de la nation, mon combat est au Parlement. Mais je comprends ceux qui feront entendre leur voix dimanche prochain. Votre rôle, Monsieur le Président de la République, est de les écouter. Votre devoir est de vous élever au-dessus de votre parti pour faire œuvre de tempérance et tenter de réconcilier les Français.


 

Nicolas Sarkozy (actualités)

Éditorial de lucienne magalie pons


 
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Commentaire figurants sous la vidéo :
Publié le 15 Janvier à 15.22

Visé par les accusations de Ziad Takieddine, au sujet de l'éventuel financement de sa campagne de 2007 par des fonds libyens, Nicolas Sarkozy serait-il rattrapé, dans le même temps, par l'affaire Karachi ? C'est en tout cas ce que laisse présager l'ouverture d'une enquête à son encontre pour violation du secret de l'instruction. Explications.

11 janvier 2013

Marine Le Pen dénonce la polémique du "mariage gays" comme un piège

Éditorial de lucienne magalie pons



Marine Le Pen, Présidente du Front National, considère que l'intense polémique concernant le mariage homosexuel n'est qu'un piège tendu par les deux grands partis politiques français, le PS et l'UMP.



Mercredi 9 Janvier sur Sur Public  Sénat, la présidente  du Front National a confirmé, une fois de plus,  que "son parti et elle-même sont contre le mariage et l'adoption pour les homosexuels".



Elle a  expliqué la raison pour laquelle   elle ne participera pas à la manifestation anti mariage gay ce dimanche 13 janvier





"Mon rôle est de dénoncer les pièges tendus aux Français"., de son point de vue Marine Le Pen  a estimé  que la situation actuelle de la France, du point de vue économique en particulier, est dramatique ce qui lui permet de juger le débat de la cause "gay" comme "une opération de diversion", et que ce projet serait  "un piège" tendu par la gauche "au bénéfice exclusif du PS et de l'UMP", en ajoutant  que  les français sont extrêmement lucides, un tel sujet n'étant qu'une tactique du gouvernement utilisant "des sujets sociétaux pour recréer le bon vieux clivage gauche-droite".



A notre avis Marine Le Pen dit vrai, mais on peut ajouter que les médias en rajoute une très large couche sur cette question en questionnant par ailleurs de préférence les partisans du mariage gay, et très subsidiairement les personnalités tant de droite que de gauche qui sont opposés à ce projet. En effet, lorsqu’ils sont invités au « compte gouttes » , ils sont contredit dès qu’il essayent de parler  par les autres participants en nombre  convertis au « mariage pour tous » qui ont la faveur des médias.

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 Bravo Marine Le Pen !

10 janvier 2013

Les Vieux et les Jeunes sur France Info - 8 janvier 2013 6

Éditorial de lucienne magalie pons

Mardi 8 janvier 2013   à 6 h 42  dans l’émission « Il s’est levé du mauvais   pied » un commentateur  dont le nom n’est pas indiqué sur le site Europe 1 mais qui selon certains internautes des réseaux sociaux  s’appellerait  de son prénom  Jean-Pierre, nous avons pu entendre ce dernier philosopher sur les « Jeunes et les vieux » selon le titre de son monologue vous remarquerez que Europe 1 met une majuscule à « Jeunes » et une minuscule à « vieux » ce qui d’emblée dénonce leur manque de politesse vis-à-vis des vieux, ce qui est inadmissible.


Mais ce n’est pas tout en jouant sur les mots  et les phrases le vilain parleur dont on ignore l’âge et qui se prend pour jeune comme tous les pré-cacochymes qui encombrent cette radio, a le culot de dire qu’ »expulser une vielle dame de 94 ans  de la maison de retraite , c’est moche mais au moins ca montre,( d’après lui) qu’on ne discrimine pas les vieux » , et il enchaîne, avec des tonnes d’incohérence intellectuelle et verbale,  qu’il prétend logique dans son raisonnement  en se lançant dans des comparaisons idiotes entre ce que veulent les vieux et ce que souhaitent les jeunes.


Je vous laisse  écouter  «  son  pipi de chat matinal » dans lequel il s’acharne sur les « Personnes âgées, seniors, aînés, troisième, quatrième ou cinquième âge, anciens jeunes, précédemment adolescents, adultes surmûris » selon lui, et vous remarquerez qu’il emploie le à contre sens et péjorativement le mot  « surmûri » qui habituellement  est employé en œnologie  pour  qualifier  pour qualifer des raisins surmaturés qui donnent d’excellents vins, eh bien ce bonimenteur  en est encore au stade des raisins verts sans doute pour se rajeunir, ces raisins verts  dont on sait qu’ils agacent les dents et donnent la colique. C’est tout ce que je  lui souhaite 


Voici son   monologue chiadé et discriminant que j’ai repêché sur le site France Info et   que  plusieurs personnes sensées sur les réseaux sociaux condamnent à juste titre  et dont je dis en plus que son auteur mérite le bonnet d’âne :


Copié/collé 

le Mardi 8 Janvier 2013 à 06:42
 


Expulse(r) une vieille dame qui ne paye son loyer à la maison de la retraite, c'est moche. Mais au moins, ça montre qu'on ne discrimine pas les vieux, en  les traitants comme les autres.


 Ca m'énerve un peu, c'est vrai, quand je vois que la réalité des faits n'est pas en cohérence avec leur vision théorique.


En l'occurrence, on nous parle du statut des vieux dans notre société, en s'indignant devant cette affaire d'expulsion d'une dame de 94 ans de sa maison de retraite, parce qu'elle ne payait plus ses loyers depuis, près de deux ans. Présenté comme ça, de manière brutale et sans nuance, c'est évidemment choquant. Mais essayons de pousser la logique de  notre raisonnement : 


Les vieux veulent être traités comme tout le monde. Déjà, ils ne veulent plus qu'on les appelle vieux. Pour ça, le politiquement correct a de la ressource.


Personnes âgées, seniors, aînés, troisième, quatrième ou cinquième âge, anciens jeunes, précédemment adolescents, adultes surmûris. C'est pas ce qui manque. Or, que nous montre la société ? Que les seniors, ou adultes surmûris, veulent absolument vivre comme avant. Quand ils travaillaient jusqu'à plus d'heures, qu'ils faisaient du sport à outrance, qu'ils passaient des nuits blanches à base d'alcool, de musique et de sexe. Ils ne veulent pas qu'on leur rappelle qu'ils sont vieux. Ils veulent ressembler à Jane Fonda ou à Clint Eastwood et se tenir le plus éloigné possible des maisons de retraite.


Donc, pour cela, ils doivent absolument connaître les mêmes problèmes que les autres 
générations. Et notamment l'insécurité par rapport au lendemain, qui est le dénominateur commun aujourd'hui à tous les jeunes qui enchaînent les petits boulots en CDD et à leurs parents qui ont la trouille de perdre leur CDI. Parce que la retraite qui tombe tous les mois, sous prétexte qu'on a travaillé toute sa vie et qu'on a bien mérité de souffler, c'est assez facile, finalement.Il faut se remettre au travail, se faire jeter des entretiens d'embauche, connaître les fins de mois difficiles, mettre six mois à trouver un plombier disponible et même, et même, se faire expulser quand on n'a pas payé son loyer depuis près de deux ans. 


Comme quand on démarrait dans la vie avec un tout petit salaire et de grosses envies et qu'on passait par la commission de surendettement. Là, je pense qu'on touchera du doigt ce que veulent réellement les seniors. Etre considérés de la même manière que les autres. Pas comme des souvenirs d'être humains qu'on dépose au musée de la maison de la retraite pour se faire épousseter tous les jours, en attendant d'être descendu à la réserve.


Ou alors, si l'on n'accepte pas cette vision des choses, que l'on peut trouver radicale, j'en conviens, il faut que le corps médical arrête de nous faire tenir jusqu'à des âges incompatibles avec ce genre de vie. Qu'on soit à nouveau tous vieux à soixante ans et des poussières.

Mais je pense que ça en ferait lever plus d'un du mauvais pied. Avec même pas l'envie de se recoucher.

fin du copié/collé

Voeux présidentiels aux autorités religieuses - Mardi 8 janvier 2013 -

Éditorial de lucienne magalie pons




François Hollande a  accueilli  mardi 8 Janvier en fin d'après-midi à l'Elysée les  autorités religieuses  invitées aux vœux présidentiels  du Nouvel an.

Sur le site officiel de la présidence de la république figure un reportage photographique de cet évènement où l’on peut reconnaître sur les photos  Monseigneur  André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France, Claude Baty, président de la fédération protestante de France, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubekeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, Emmanuel Adamakis, président de l'assemblée des évêques orthodoxes de France, Marie-Stella Boussemart, présidente de l'Union bouddhiste de France, et bien entendu le Président de la R&publique

Les médias  qui ont relaté  au préalable cette cérémonie on pré-supposé  qu’un dialogue s’engagerait entre le Président de la République  et ses invités sur des questions qui actuellement font l’actualité,  notamment le mariage homosexuel,  auquel toutes les confessions religieuses  sont opposées, hormis la croyance  bouddhiste,  et d’autre sujets tel que  le respect de la liberté religieuse, l'œcuménisme, la fin de vie, le clonage, les lois bioéthiques ..

Aucun communiqué officiel pour le moment , du moins à ma connaissance,  n’a relaté intégralement ,  ni résumé  le contenu du dialogue et des échanges qui ont eu lieu  entre le Président Hollande et  ses invités, et les invités entre eux, les médias en ont tracé quelques lignes dans leurs articles  , d’après eux  François Hollande et les représentants des principaux cultes religieux en France ont eu un dialogue « apaisé » et « fructueux »" « cordial » « intéressant »

On se doute bien qu’une telle cérémonie ne  se prêtait pas à un dialogue contradictoire et mouvementé, ce n’était ni le lieu, ni le moment !

 

A l’issue des vœux, l' Élysée a indiqué que le Président de la République  a souligné  devant ses invités qu'  « espérer ressusciter une guerre scolaire (au sujet du mariage homosexuel) n’a aucun sens",  Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim  a déclaré à la presse "L’entretien était apaisé et intéressant", en précisant  que le projet de loi qui suscite une intense polémique n’avait pas donné lieu à des échanges. De même, la manifestation des opposants à ce texte prévue dimanche à Paris n’a pas été abordée, a-t-il dit.

De son côté  l’Elysée a confirmé que la question du mariage homosexuel avait été évoquée par François Hollande mais pas par les religieux. "Le président de la République a garanti une écoute pleine et attentive à toutes les confessions et convictions" mais il a réaffirmé "que cette réforme qui concerne exclusivement le mariage civil était pour lui et des millions de Français une avancée en termes d’égalité des droits et que par conséquent le projet irait à son terme", ….Monsieur  Hollande  a-t-on ajouté de même source,   a garanti que pour l’adoption "prévaudrait toujours l’intérêt supérieur de l’enfant".

Gilles Bernheim, en réponse à une question, a réfuté   l’existence d’un front des religieux face au projet de mariage homosexuel. "Non, quelles que soient nos positions individuelles, j’ai pour ma part profondément regretté que les religions soient auditionnées ensemble" à l’Assemblée nationale, a-t-il dit.

"Les mettre ensemble …. , donnait l’impression d’une coalition des religieux contre un parti politique ou contre un pouvoir politique, ce qui non seulement n’a pas lieu d’être mais n’est pas", a-t-il  expliqué.

Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris, et Président de la Conférence des évêques de France  a indiqué "On a parlé beaucoup des agressions contre des lieux de culte et de l’action des pouvoirs publics pour défendre la liberté de religion et la liberté de conscience"

(Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur chargé des cultes, était présent.)

L’archevêque de Paris a redit qu’il irait "peut-être saluer les manifestants dimanche", sans toutefois participer au rassemblement.

Monseigneur André Vingt-Trois a aussi indiqué  que le rapport Sicard sur la fin de vie avait été évoqué ainsi que la place des religions dans la société.

 Le chef de l’Etat a évoqué la possibilité de débattre de ce sujet lorsque les conclusions du rapport Sicard auront trouvé leur aboutissement au printemps.

"C’était très apaisé, détendu, cordial", a résumé un proche du président soulignant que "chacun avait pu s’exprimer".

Pour ma part je considère que toutes les questions qui touchent  au  mariage homosexuel ,  et par extension liées à la  continuité de l'espèce et  à la filiation, de même que les questions liées à la bioéthique, clonage, fin de vie,  ne doivent et ne peuvent  pas être évoquées ou traitées   en urgence, pour satisfaire une ambition politique quinquennale,  les politique n'ont pas toutes les sciences infuses, il faut donner tout le temps nécessaires aux responsables religieux et aux scientifiques, chacun de leur côté, pour qu'ils étudient ces questions et en fassent connaître les avantages et les inconvénients, et avant que les politiques renseignés ne les passent en force de lois il conviendrait  qu'ils  les soumettent  aux populations par référendum.

Car on beau dire que les français sont avant tout laïques dans leur comportement public et civil, ce qui est majoritairement vrai, on peut comprendre  aussi que quand ils votent c'est dans la plénitude de leur personnalité civile, religieuse et morale  qu'il agissent.

Ce n'est pas aux politiques  dotés d'un pouvoir temporel,  je dirais même précaire,   qu'il appartient d'orienter, de dicter et d'imposer selon l'idéologie particulière  de leur parti  de  l'avenir de  la condition humaine de leur concitoyens du point de vue  mariage et questions bioéthiques  notamment.

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Revue de Presse :

Le reportage photo - Source Site officiel Présidence de la République

Publié le 08 Janvier 2013
Rubrique : Cultes et laïcité, Nation, institutions et réforme de l'Etat

Vœux aux Autorités religieuses

AUTRES SOURCES


  1. ·  
Le Point ‎- il y a 1 jour
Les voeux "apaisés" de Hollande aux autorités religieuses ... En pleine polémique sur le mariage homosexuel, le président et les représentants ...
  1. Mariage gay : les voeux de Hollande aux autorités religieuses en pleine polémique
TF1‎ - il y a 1 jour

·  Voeux du Président de la République aux autorités religieuses - L ...

www.bouddhisme-france.org/.../voeux-du-president-de-la-republiqu...
il y a 1 jour – Comme son prédécesseur, le Président de la République François Hollande a invité les autorités religieuses pour leur présenter ses voeux.

·  Les voeux "apaisés" de Hollande aux autorités religieuses - L'Express

www.lexpress.fr/.../les-voeux-apaises-de-hollande-aux-autorites-religi...
il y a 22 heures – Les voeux "apaisés" de Hollande aux autorités religieuses. Le Président et les représentants religieux ont pu échanger, mardi soir, lors de la ...

·  Hollande présente ses voeux aux autorités religieuses | La-Croix.com

www.la-croix.com/.../Hollande-presente-ses-voeux-aux-autorites-reli...
il y a 1 jour – Hollande présente ses voeux aux autorités religieuses ... archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, le Grand ...

·  Les voeux "apaisés" de Hollande aux autorités religieuses - Yahoo ...

fr.news.yahoo.com/voeux-apaisés-hollande-autorités-religieuses-054...
il y a 1 jour – Lisez 'Les voeux "apaisés" de Hollande aux autorités religieuses' sur ... En pleine polémique sur le mariage homosexuel, le président et les ...

·  Hollande présente ses voeux aux autorités religieuses - politique ...

www.directmatin.fr/.../hollande-presente-ses-voeux-aux-autorites-reli...
il y a 1 jour – Hollande présente ses voeux aux autorités religieuses ... de la Grande Mosquée de Paris, Emmanuel Adamakis, président de l'assemblée des ...



08 janvier 2013

Le mariage pour tous :endoctrinement des élèves dans les établissements publics par des associations gay

Éditorial de lucienne magalie pons



Sous prétexte de démocratie, de laïcité, de liberté, égalité, fraternité, les politiques qui président actuellement à la destinée de la France veulent instituer par une loi « le mariage pour tous » qui selon la porte parole du Gouvernement sera une avancée



Nous pouvons remarquer  en premier lieu que le terme consacré « mariage pour tous » masque en fait le mariage homosexuel qui consiste  à unir légalement  deux personnes de même sexe.



Et deuxième lieu  nous voyons de jour en jour que l’exécutif  monopolise le débat  et s'oppose  contre  toute communication sur cette question qui n’émane pas de ses rangs ou de ses partisans, en s’élevant contre les initiatives et les déclarations d’institutions ou d’organismes privés.



En troisième lieu le pouvoir en place élimine et s’élève d’office  sur cette question  contre  toute observation ou contestation morale, qu’il s’agisse de morale populaire venant de nos mœurs  et traditions, de nos repaires sociaux ancestraux ,  ou encore de morale religieuse, en visant surtout la religion catholique et ses dignitaires  dans ses répliques pour ne pas dire ses attaques , alors que les dignitaires  musulmans et  juifs sont aussi opposés au « mariage pour tous »



Il est vrai que  dans notre pays le Pouvoir et le Gouvernement dans l’exercice de leur fonction   brandissent  la bannière de   la laïcité pour justifier le « mariage pour tous », comme d’autres décisions, en ne  s’embarrassant  pas des  préceptes moraux de ses concitoyens, je dirais même en les écartant  et en les méprisant  comme si l’exercice de la Présidence de la République et  du Gouvernement les plaçaient dans une sphère supérieure purgées des contingences morales et des vérités les plus évidentes qui régissent les relations entre les hommes et les femmes et leur famille.



Sans aller citer la nature qui a créé la femme et l’homme avec des sexes différents et complémentaires pour assurer la continuité de l’espèce  depuis la nuit des temps et jusque  à nos jours ,  sans condamner les orientations sexuelles des uns et des autres qui ne sont pas nouvelles et ont toujours existé, il est inutile de rentrer dans de longs discours et plaidoyers  psychologiques, politiques, ou même religieux pour se positionner contre le « mariage pour tous » en répondant à ces premières questions :



Un couple femme-femme peut-il naturellement  concevoir un enfant  en faisant l’amour ?



Réponse : non



Un couple homme-homme peut-il naturellement  concevoir un enfant  en  faisant l’amour ?



Réponse : non



Un couple homme femme peut-il donner naturellement  concevoir un enfant en  faisant l’amour ?



Réponse : oui 



Ces questions et ces réponses de base sont éliminées des débats, en   les  écartant comme si elles étaient primaires et tout à fait secondaires  alors qu’elles sont  primordiales et essentielles, le débats devient politique, idéologique et veut transformer la société en la faisant sous prétextes et  justifications d’avancées   et d’évolution , vers des population  banalisées ou un homme et une femme ne se distingueraient plus par la complémentarité de leur différence naturelle sexuelle et féconde, mais par une uniformisation « unisexe »



Est-ce -vraiment ce que l’on peut appeler le mariage pour tous «  une avancée, une évolution » ?



 Non c’est tout  simplement  la marque d’une  décadence admise, encouragée et entretenue ,   par  la confusion des genres inspirée par les discours  modernes  de  la théorie des genres qui   s’instaure  même dans nos écoles,  en ne respectant pas la nature humaine authentique sous prétexte d’évolution, et la politique instrumentalise et exploite ce phénomène décadent  en prônant le  « mariage pour tous » et  en voulant le légaliser.



 Il y a moins d’un mois, le secrétaire général de l’Enseignement catholique, Éric de Labarre, avait en effet adressé une lettre aux chefs d’établissement, en suggérant d’y organiser des débats sur le mariage pour les personnes de même sexe.



Le Ministre de l’Education nationale,   en faisant fi de la liberté d’expression que tous les citoyens égaux en droit sans distinction de croyances politiques ou religieuse sont en droit d’exercer légalement dans notre pays, a  jugé  le  samedi 5 janvier, que le secrétaire général de l’enseignement catholique avait commis une « faute » en adressant un courrier aux chefs d’établissements pour les encourager à organiser des débats sur le mariage pour tous.



Vendredi 4 janvier, Vincent Peillon avait  déjà écrit    aux recteurs d’académies en les appelant « à la plus grande vigilance » concernant le débat sur le mariage homosexuel dans les établissements catholiques, afin qu’il n’y ait pas « des phénomènes de rejet et de stigmatisation homophobes ».



 Le ministre de l’Éducation avait par ailleurs jugé  qu’en envoyant une lettre aux chefs d’établissement, le secrétaire de l’enseignement catholique avait commis « une faute ».





Évidemment dans l’esprit du Gouvernement cette initiative de l’enseignement catholique  était d’emblée soupçonnée de vouloir influencer les élèves.



Mais qu’un Ministre outrepasse ses fonctions et  se pose en censeur  pour accuser  un secrétaire général d’enseignement catholique d’avoir commis une faute, ça c’est vraiment significatif du positionnement du curseur exécutif qui vise à censurer la voix  de l’enseignement catholique.



 « Il est hors de question pour nous de remettre en cause la neutralité de l’enseignement et le respect des programmes », a pour sa part précisé Éric de Labarre, à l’AFP, après les propos du ministre de l’Education nationale,  « Il n’est pas question d’organiser spontanément des débats dans les classes avec les élèves », « même si, lorsqu’il y a des questions posées par les jeunes et les enfants, le pire c’est évidemment de garder le silence ».




Le secrétaire général de l’Enseignement catholique a évoqué une « question qui se pose entre professionnels de l’éducation », des débats « entre adultes » en réponse à des attentes formulées par des chefs d’établissement, des professeurs et des parents.



« Nous n’appelons pas directement à participer à la manifestation » contre le mariage homosexuel, mais à « l’éveil des consciences et à ce que chacun exerce librement sa responsabilité de simple citoyen. Encore faut-il que la conscience de chacun ait été alimentée, nourrie, éclairée. C’est la raison pour laquelle nous pensons que des débats entre adultes sont utiles et mêmes nécessaires », a-t-il fait valoir.



 Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la conférence des évêques France, dans son entretien hebdomadaire à Radio Notre-Dame  a souligné l’importance pour l’école de pouvoir demeurer un lieu de débat. « Si l’école ne peut pas être un lieu de débat pour les parents, s’il n’y a aucun lieu de débat possible, à ce moment-là ce n’est plus la peine de parler de réflexion, ni d’échange respectueux les uns des autres,  ….., il faut dire qu’il y a une doctrine officielle et une police de la pensée. » a estimé le Cardinal André Vingt-Trois  en justifiant  qu’un directeur d’établissement était libre d’organiser une réunion sur un tel sujet, qui ne relève en rien, selon lui, du « caractère propre » de l’enseignement catholique, reconnu depuis 1958  par la loi Debré.




Luc Chatel, l’ancien Ministre de l’Education nationale a très justement   réagi en  dénonçant   la lettre envoyée par Vincent Peillon aux recteurs pour surveiller les débats qui pourraient être organisés dans les écoles catholiques. « On demande aux recteurs de s’exprimer pour défendre un projet du gouvernement. On n’avait jamais vu cela. On leur demande de dénoncer ceux qui n’auraient pas la thèse du gouvernement !  Dans un entretien au Journal du Dimanche, Luc Chatel a souligné :  « C’est une dérive préoccupante » , en  rappelant  que l’enseignement privé sous contrat a pour mission de transmettre des savoirs mais aussi des valeurs qui lui sont propres. « Le ministre ne peut remettre en cause le caractère propre de ces établissements ».



Dans un entretien accordé samedi 5 janvier au Figaro, Laurent  Wauquiez,  député UMP de la Haute-Loire et ancien ministre  de l’enseignement supérieur du gouvernement Fillon   avait déjà  réagi aux déclarations de l’actuel   ministre de l’Éducation, Vincent Peillon. « C’est une grande manipulation politique qui cherche à culpabiliser les chrétiens et à faire croire que l’opposition au mariage homo et à l’adoption est le fait d’une minorité », s’est indigné  le député, en poursuivant : « Au lieu d’être le projet de tolérance dont se réclament ses défenseurs, cette réforme est d’abord la réforme du rejet, du mépris et de la haine envers les religions »,  Laurent Wauquiez juge que « des lignes rouges ont été franchies de manière inacceptable avec l’attitude insultante de plusieurs membres du gouvernement » à l’égard de l’Église catholique et que « jamais on n’aurait accepté ces propos sur l’islam et sur les juifs ». Il a aussi  rappellé  que les juifs, les musulmans et les protestants sont aussi opposés au « mariage pour tous ». Or le gouvernement « marque une volonté scandaleuse de réduire l’opposition à un seul groupe qui serait les cathos ».




À l’inverse, l’ancien ministre de l’éducation socialiste Jack Lang  a évoqué  la loi Debré de 1959 et  les accords qu’ils  avait signés avec le P. Cloupet en 1992 qui avaient notamment permis de trouver un compromis sur les moyens alloués à l’enseignement catholique, Jack Lang a  lui rappelé selon son interprétation  qu’  : « À l’époque, en contrepartie d’une réelle parité matérielle  l’enseignement catholique s’était alors pleinement engagé à respecter les obligations de service public. Ces obligations qui portent sur les programmes et la pédagogie, incluent aussi l’exigence de neutralité. »



Ndlr : on peut voir clairement que  la « neutralité » que l’on veut imposer actuellement à l’enseignement catholique  n’est pas observée par les membres du Gouvernement actuel puisqu’ils  soutiennent  publiquement  le « mariage pour tous », selon un principe condamnable « Fait ce que te dis et ne fait pas ce que je fais ».  Rappelons  que  la porte parole du Gouvernement,  il y a trois mois,   n’a pas respecté  l’exigence de neutralité en  illustrant,   par ses propos en réponse à une question d’un élève sur le mariage pour tous  devant les élèves du Lycée André Chêne dans le Loiret ,  en  affirmant : « Ca veut dire que finalement.., euh, … , pourrons se marier des gens qui s’aiment même s’ils sont du même sexe, ce qui n’étaient pas le cas jusqu’à présent , ça va permettre plus d’épanouissement, plus de liberté, plus d’égalité dans la société , il faut comprendre ça comme une avancée .. » (voir la vidéo 1  en fin d’éditorial)



Cela se passait le 15  Octobre  2012 lors d’une réunion dans un établissement public le Lycée André Chêne dans le Loiret au cours d’une réunion  de deux heures organisée par le LGBT ( Fédération Lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres),   au cours de laquelle des élèves de 4me étaient «  sensibilisés  » -,  plus exactement mobilisés  et endoctrinés   contre l’homophobie  par les intervenants et au cours de laquelle aussi Najat Vallaud Belkacem a pris longuement la parole ( voir la Vidéo 2 ) en fin d’éditorial.



Enfin  le syndicat de l’enseignement privé Fep-CFDT  et ce n’est pas à son honneur enfreint lui aussi le principe de neutralité en soutenant   Vincent Peillon :  « Ce courrier est d’une virulence qu’il a rarement eue sur d’autres sujets de l’enseignement privé comme les embauches et les conditions de travail mais cette virulence nous convient », a déclaré à l’AFP Francis Moreau, chargé de communication du Fep-CFDT, majoritaire chez les enseignants du privé. Cet appel au débat se justifie d’autant moins que l’enseignement catholique « a toujours montré jusqu’ici que la politique éducative et sexuelle n’était pas sa tasse de thé », a  juge le représentant syndical.




Quand à François Hollande Président de la République qui habituellement ne descend pas dans les polémiques il  a apporté son soutien  samedi à son ministre de l'Education, Vincent Peillon, qui a appelé les recteurs à "la plus grande vigilance" concernant le débat sur le mariage homosexuel dans les établissements catholiques. "La laïcité c'est un principe de la République" et "chacun doit y veiller", a déclaré le chef de l'Etat, interrogé par la presse lors d'un déplacement dans l'Eure. "La laïcité c'est le respect des consciences. Nous devons faire en sorte que toutes les sensibilités soient respectées, que toutes les religions puissent être pratiquées mais en même temps il y une règle qui s'appelle la vie commune et il y a un principe qui s'appelle la neutralité de l'Etat et notamment dans les établissements d'enseignement sous contrat comme dans l’établissement du service public", a ajouté François Hollande. (Voir l’article en lien après les vidéos)



Cependant le « principe de  neutralité de l’Etat », quoiqu’en dise François Hollande n’a pas été respectée par Najat Vallaud Belkacem et par Vincent Peillon,.




C’est  donc une guerre  présidentielle et gouvernemental  déclaré qui s’est engagée et se poursuit  contre tout débat sur le « mariage pour tous »  initiés  ou organisés   par des organismes privés  et nous ne pouvons que condamner cet esprit de censure qui progresse dans le gouvernement à l’encontre des libertés d’expressions privées,  d’où qu’elles viennent.

Vidéos : 

Vidéo n° 1 : si la vidéo n'apparait à pas en clair cliquez sur le lien actif bleu

 http://www.dailymotion.com/video/xudaip_najat-vallaud-belkacem-dans-un-college-pour-defendre-le-mariage-gay_news


Najat Vallaud-Belkacem dans un collège pour... par BFMTV 


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  Vidéo n° 2 : 


 Extrait :
 voici l'intervention de Madame Najat Belkacem  qui s'est épandue sur les générations précédentes en citant des exemples pour étayer ses propos  : 

"La génération de mes grands parents c'est une génération dans laquelle le fait d'avoir un enfant en dehrs du mariage était très mal vécu, maintenant ça  nous parait normal, la génération de mes parents c’est une génération , c’était une génération dans laquelle le fait le fait de divorcer c’était très mal vécu dans la société, et les enfants pouvaient en souffrir , maintenant ça parait assez  naturel, dans ma génération l’homoparentalité est assez mal vécu et finalement aujourd’hui , il y a plusieurs centaines de milliers d’enfants qui vivent bel et bien dans de telles familles homoparentales, et maintenant la question qui se posent  c’est quid de votre génération ? Moi je suis assez optimiste, parce que je pense que vous avez les moyens d’être plus .., euh.., ouverts que l’on a  été par le passé et en même temps que vous avez un rôle à jouer pour informer davantage vos parents, informer vos familles sur ce que vous venez d’entendre aujourd’hui , c’est la même chose d’être hétérosexuel, d’être homosexuel, il n’y a pas une situation entre les deux qui soit normale qui est…,


Intervention d’un enfant : c’est extraordinaire !



Najat Vallaud Belkacem : Mais non ce n’est pas extraordinaire, c’est ce qu’il faut que vous compreniez, c’est que les orientations sexuelles sont différentes, certains sont hétérosexuels, certains sont homosexuels,



Intervention d’un adulte : (pas plus extraordinaire)   pas plus que d’être gaucher.. ,



Najat Vallaud Belkacem poursuit en dictant leur conduite aux lycéens : dans la cour d’école lorsque vous entendez fuser une insulte, une injure, il ne faut pas la laisser passer, il faut réagir.





Après cet échange on voit des lycéennes et des lycéens  interrogés dans la cour du lycée par des journalistes (en voyant et en écoutant  leurs réponses on ne pas dire que les lycéens sont tout à fait convaincus, les avis sont partagés)



Le reportage vidéo se termine par l’intervention de Christophe Desportes -Guilloux du Groupe « action gay et lesbien » :



Christophe Desportes –Guilloux : On s’est aperçu , - parce qu’on vient chaque année dans les établissements-,on s’est aperçu qu’il y a des élèves qui ont besoin de plusieurs jours, plusieurs semaines, pour en discuter avec leurs copains, pour en discuter avec leurs familles on a entendu des jeunes qui nous avaient dit … euh            .., des jeunes qui étaient là l’an dernier, qu’ils en avaient parlé avec leur famille , et petit à petit , ils ont avancés…euh…, on passe deux heures avec eux , et que seulement deux heures, ( ndlr : tous les ans )  dans une vie scolaire,   donc, on sème quelque chose  et on espère que ça prenne, que ça pousse , que ce soit pour tous les jeunes peut-être pas, mais en tout cas pour beaucoup, ça les fait réfléchir  sans doute, on les fait un peu changer d’avis  sur certaines certitudes qu’il avaient »



 Ndlr : comme nous pouvons le voir ces organismes et associations privées ont la carte blanche des pouvoirs publics pour endoctriner des jeunes lycéens dans les établissements scolaires publics,  ils peuvent faire leur propagande et faire « changer d’avis des jeunes sur les certitudes qu’ils avaient » , par contre quand   le secrétaire général de l’Enseignement catholique, Éric de Labarre, adresse  une lettre aux chefs d’établissement, en suggérant d’y organiser des débats sur le mariage pour les personnes de même sexe ces mêmes pouvoirs publics crient en réclamant le principe de neutralité !

 C'est tout simplement scandaleux cette censure  gouvernementale  qui ne respecte pas la liberté  d'expression de l'enseignement catholique.

Revue de presse : 
L'Express‎ - il y a 2 jours

Mariage pour tous. L'enseignement catholique n'appelle pas à ...

Ouest-France - ‎Il y a 49 minutes ‎
Eric de Labarre, secrétaire général de l'enseignement catholique, a précisé, ce mardi matin à Paris, la teneur de la lettre qu'il a envoyée aux chefs d'établissements privés, en décembre. Il entend apaiser les esprits. Il n'a jamais parlé de débats pendant la ...






07 janvier 2013

Karaoké Russo-Français à l'usage des exilés fiscaux

Éditorial de lucienne magalie pons

Il parait que nos exilés fiscaux en Russie veulent apprendre le Russe, parfait, parfait ...un des moyens les plus facile c'est d'apprendre les langues phonétiquement, par exemple en chantant dans un numéro de karaoké.



Bien évidemment  apprendre le  Russe littéraire est beaucoup plus difficile et demande de nombreuses années d'apprentissage,  nos  exilés fiscaux  qui  se montrent pour certains comme des adeptes  du Dieu Dionysos dans leurs représentations publiques et artistiques, théâtrales et  "tragiques",    auront-ils vraiment le temps de se livrer à cet apprentissage  ?

Si nous faisons allusion ici  aux adeptes  de Dionysos , c'est que nous retrouvons en  nos exilés fiscaux certains comportements, attributs, qualités et excès de ce Dieu que l'on pourrait qualifier  de nos jour  comme le dieu des libertins et des excès en tout genre.

Bien sur il ne s'agit pas d'établir ici une analogie totale entre les adeptes de Dionysos et nos exilés fiscaux, mais cependant nous pouvons reconnaître dans quelques points de leurs débordements des ressemblances indéniables qu'il s'agisse de débordements dans leur comportement  public,   ou encore de représentations dans leur vie professionnelle,  dont  les médias  nous donnent   connaissance régulièrement, tant ils sortent de l'ordinaire.

Si le jeu vous en  tente, nous vous proposons en lisant la suite  ci-dessous,  de trouver ces ressemblances,   et d'identifier l'un ou l'autre de nos célèbres exilés fiscaux:  

"Dans la mythologie grecque, Dionysos,  éternel voyageur,  est un Dieu errant, venant, allant   de partout et de nulle part, mais c’est surtout  le Dieu de la vigne, du vin ,  de l’ivresse qu’il   procure avec tous  les excès qu’il  entraîne, extase et déchaînement des sens,  ainsi que du théâtre et de la tragédie,   un dieu qui se manifeste par  surprise dans ses apparitions,  là où on ne l’attend pas , de retour dans son pays d’origine il court le risque  de ne pas être reconnu.


Dans la mythologie grecque, Dionysos,  éternel voyageur,  est un Dieu errant, venant, allant   de partout et de nulle part, mais c’est surtout  le Dieu de la vigne, du vin ,  de l’ivresse qu’il   procure avec tous  les excès qu’il  entraîne, c’est aussi le Dieu des Mystères initiatiques  dionysiaque, dont les célébrations  secrètes,  qui  se déroulaient le plus souvent dans des cavernes,  comportaient des sacrifices et des excès de toutes sortes , délires dus à l’ivresse, à la consommation de drogue végétale, et  déchaînements  sexuels.


Dans l’antiquité Grecque , son culte public donnait lieu aux fêtes des « Dionysies », le cortège dionysiaque était suivi d'un groupe de satyres, de ménades, de panthères, de boucs, d'ânes ,  mais il existait aussi  un culte secret , les «   Mystères » ,  cérémonies initiatiques dont les  célébrations,  le plus souvent dans des cavernes, comportaient des sacrifices, mais aussi des délires, des transes, des extases,  dus à l'ivresse ou à la consommation de drogues végétales, et des excès de toutes sortes, notamment sexuels. 



 Les Romains par la suite ont adopté  comme d’autres dieux étrangers, le culte de Dionysos dans la mythologie romaine, et l’ont adapté  à leurs propres traditions, mais les liens de parenté avec Dionysos sont évident, le dieu Bacchus  dans le panthéon romain,  a repris pratiquement les mêmes attributs et  symboles que le dieu Dionysos de la mythologie grecque.



C’est ainsi que Bacchus est le dieu du vin, de l'ivresse, des débordements, notamment sexuels, ainsi que de la nature, les fêtes de Bacchus s'appellent les bacchanales.Dans ses représentations, Bacchus  tient souvent à la main comme Dionysos,  un thyrse,  d’où peut jaillir la vigne où le lierre,  surmonté d'une pomme de pin. Bacchus peut   s'incarner en taureau, en bouc et en serpent, Bacchus est aussi le père du théâtre et de la tragédie  




Certains médias ont signalé qu’il existe dans notre époque une résurgence contemporaine des célébrations  du culte et des mystères Dionysiaques,   surtout aux Etats-Unis et en Europe, mais ces célébrations  n’auraient rien à voir avec les  sacrifices et les excès de  l‘Antiquité,  notamment extase et déchaînement des sens,  mais comme  ces célébrations  demeurent secrètes  on ne sait pas ce qui s’y passe réellement.

Passons enfin dans le vif du sujet, le Karaoké Russo-Français :


Katiouchka Katyusha

Les pommiers fleurissent la clairière
Colorant le brouillard sur les eaux
Katiouchka dominait la rivière
Et son chant planait sur les roseaux

C’est le chant de l’aigle bleu des steppes
Le soleil vers lui te guidera
Vers celui dont elle garde les lettres
Doux trésor précieux de Katiouchka

Vole au vent vole chanson légère
Vers celui qui au loin s’en alla
Vers celui qui garde la frontière
Porte le salut de Katiouchka

Des pommiers tombaient les feuilles mortes
Et la neige recouvrait les monts
Quand un jour arriva au kolkhoze
La réponse ardente du soldat

КАТЮША
Слова М. Исаковского, музыка М. Блантера

Расцветали яблони и груши,
Поплыли туманы над рекой.
Выходила на берег Катюша,
На высокий берег на крутой.

Выходила, песню заводила
Про степного, сизого орла,
Про того, которого любила,
Про того, чьи письма берегла.

Он ты, песня, песенка девичья,
Ты лети за ясным солнцем вслед.
И бойцу на дальнем пограничье
От Катюши передай привет.

Пусть он вспомнит девушку простую,
Пусть услышит, как она поет,
Пусть он землю бережет родную,
А любовь Катюша сбережет.

Расцветали яблони и груши,
Поплыли туманы над рекой.
Выходила на берег Катюша,
На высокий берег на крутой.