Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

29 avril 2012

François Hollande : Arrivée triomphale à BERCY - 29 Avril 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons

En attendant la suite une première vidéo de l'arrivée de François Hollande à Berçy dans une salle pleine à craquer :

L'Europe en quête de croissance

Éditorial de lucienne magalie pons

Angela Merkel prend les devants et sans doute veut-elle s'imposer comme chef de file des négociations qui vont s'ouvrir prochainement pour un pacte de croissance en Europe, il y va pour elle de renforcer son image en vue de sa réélection en 2013.

Mais tout n'a qu'un temps et en Allemagne aussi la gauche allemande aspire au changement.

Revue de Presse

Europe : Berlin recadre le débat sur la croissance

Les Échos -
Pour Angela Merkel, la croissance ne peut venir que des réformes en faveur de l'emploi et de la concurrence. Berlin craint l'isolement si François Hollande est élu président. Le gouvernement allemand a clairement voulu encadrer les propos du président ...


28 avril 2012

Réponses des deux candidats à la Présidence de la République à l'adresse de François Bayrou, Président du Modem

Éditorial de lucienne magalie pons

Réponses des deux candidats à la Présidence de la République à l'adresse de François Bayrou, Président du Modem

Éditorial de lucienne magalie pons

François Hollande et Nicolas Sarkozy dans Paroles et des Actes - 26 Avril 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous aurions souhaité télécharger une vidéo reprenant l'intégralité de l'émission des "Paroles et des Actes" du Jeudi 26 avril 2012 ou se sont succédés François Hollande et Nicolas Sarkozy, pour débattre face aux journalistes.

Malgré notre bonne volonté nous n'avons pu n'en télécharger que quelques extraits, en effet la vidéo de l'émission intégrale figure bien sur le site de France 2 , mais elle ne présente pas les outils nécessaires pour la télécharger.

Si nous revenons aujourd'hui sur ce premier débat qui finalement se passait entre les journalistes et les candidats, chacun à leur tour, ( et dans lequel bien souvent on avait la désagréable impression, surtout quand ils affrontaient François Hollande, qu'ils se prenaient eux mêmes pour le candidat opposé) , c'est que bien sûr il est encore d'actualité et qu'il est intéressant de garder en mémoire ce qui a été dit.

En effet cette émission sera suivie d'un second "vrai " débat où les deux candidats se retrouveront cette fois "face à face" et non pas l'un après l'autre, pour débattre de leur programme respectif.

Voici donc en premier lieu un extrait de la première partie de l'émission avec François Hollande reçu le premier sur le plateau et d'autres extraits vidéos reprenant les déclarations de François Hollande, sur différentes questions essentielles, suivi d'un résumé en texte sur les mêmes sujets

Et tout à la fin de notre éditorial pour simple information la prestation de Nicolas Sarkozy






ndlr : ci-dessous on peu voir que l'insolence et l'impertinence de David Pujadas sont sans aucune retenue, "Trouvez-vous qu'il y a trop d'immigrés en France ?" insiste-t-il plusieurs fois, alors que François Hollande développe ce que sera sa politique sur la question de l'immigration s'il est élu Président, finalement
François Hollande lui fait remarquer qu'il lui répond en droit et que ce n'est pas un sentiment ni une conviction personnelle qu'il a à exprimer .
__________


__________

_______



___


__


_

_

_

Source : Site de François Hollande

Jeudi 26 avril, François Hollande était l'invité de l'émission Des paroles et des actes sur France 2. Interrogé par les journalistes David Pujadas, Nathalie Saint-Cricq, François Lenglet et Fabien Namias, il a répondu à des questions politiques, économiques et d'actualité. Retrouvez ici l'essentiel de cette émission, découpée par thèmes, avec dans l'ordre : la légitime défense des policiers, l'immigration, le Front National, la protection sociale, le RSA, le choix du premier ministre et la réforme des institutions.

A propos de la légitime défense des policiers :

François Hollande s'est dit ne pas être "favorable à la présomption de légitime défense" suite à la colère des policiers. "S'il y a nécessité de corriger, nous le ferons dans la concertation", mais "nous devons faire que la justice et la police ne soient non pas opposées l'une à l'autre mais puisse travailler ensemble." a t-il ajouté.

La position de François Hollande sur l'immigration :

Sur les questions qui lui sont adressées sur le sujet de l'immigration, François Hollande a déclaré qu'il n'expulsera pas "des étrangers qui sont en situation légale (...)". "Je parle de droits et de situation" a justifié le candidat. "En revanche les étrangers qui sont en situation irrégulière seront reconduits à la frontière" a t-il complété.

Le Front National est dans la République mais en conteste certaines valeurs :

François Hollande en a profité pour donner son positionnement et son opinion sur le Front national : "c'est un parti qui est autorisé dans la République et qui conteste un certains nombre de valeurs de la République."

Comment financer la protection sociale :

"Nous devons changer le mode de financement de la protection sociale" a annoncé hier le candidat. "Ma proposition c'est que nous prenions l'ensemble de la richesse produite par les entreprises, pas simplement le travail mais aussi le capital, c'est-à-dire pas simplement l'emploi mais aussi les machines installées et l'immobilier" a proposé François Hollande.

Il a également abordé le sujet de la contribution écologique : "C'est normal que les entreprises qui émettent du CO2 payent davantage pour la sécurité sociale que les entreprises qui n'en émettent pas. Cela diminuera encore le coût du travail. " Il a conclue en annonçant qu' "il y a un certains nombre d'impôts sur les sociétés ou sur les entreprises qui devront être augmentés à mesure que les cotisations patronales diminueront."

La position de François Hollande sur le RSA et le travail :

"Ce que je souhaite pour ce qu'on appelle les prestataires, et pas les bénéficiaires, c'est qu'il y ait des contrats d'insertion, beaucoup plus nombreux, (...) leur permettant de trouver le travail et ensuite le marché du travail et donc le secteur privé comme accueil pour ces personnes qui sont dans le RSA souvent mis au chômage depuis plus de 3 ans." a expliqué François Hollande concernant le RSA.

Ainsi "on pourrait avoir une activité tout en touchant cette prestation. Ce qui serait utile à la collectivité."

Le choix du premier ministre :

Aux questions des journalistes sur le choix du candidat de son premier ministre, François Hollande a répondu : "je rassemble la gauche, je m'adresse à tous les Français, je veux être clair, cohérent, donc le premier ministre sera socialiste." Il a précisé qu'il ne voulait pas nommer "un premier ministre avant l'élection présidentielle (...) c'est le choix des Français pour un président, pas pour un président et un 1er ministre".

Il a ajouté parmi les éléments rentrant en ligne de compte "la capacité de fédérer une majorité (...) il doit avoir la confiance de l'assemblée nationale."

La réforme des institutions et du statut du chef de l'Etat :

"Je ne veux aucune protection, je ne veux rien qui puisse donner le sentiment aux citoyens que j'échapperai, parce que je suis devenu chef de l'état, aux poursuites des juges par rapport à des actes que j'aurais commis antérieurement" a affirmé François Hollande.

"Le chef de l'Etat peut être convoqué par un juge pendant l'exercice de ses fonctions. Je considère que le président doit répondre comme témoin s'il est interrogé" a t-il déclaré. "Je supprimerai la Cour de justice de la République" a annoncé le candidat.

_____

suite de l'Editorial de Lucienne Magalie Pons :

À 21 h 52, le candidat UMP succède à François Hollande et prend place sur le plateau pour répondre aux questions des journalistes. A peine installé sur son siège, il entame le morceau pour déverser sa rancœur de s’être vu refuser trois débats d’entre deux tours, "Je regrette que nous ne puissions pas débattre... Surtout que nous étions tous les deux dans le même lieu au même moment..." Le journaliste David Pujadas parait surpris il murmure décontenancé qu’il y aura bien un débat.

Nicolas Sarkozy assure : «Je suis encore plus déterminé pour le second tour qu'au premier."

L’entretien que vous suivrez si vous le souhaiter n’apporte rien de bien transcendant, il reste sur ses positions en critiquant à charge contre les propositions de François Hollande, (vidéo ci-dessous) , mais pour ce qu’il y a de nouveau nous faisons ressortir ci-dessous quelques chouïa de petites concessions et d’explications auxquelles à vrai dire on ne s’attendait pas de sa part :

Concernant le vote des électeurs du FN au premier tour, Nicolas Sarkozy qui jusqu’à lors martelait qu’il était celui des « gens qui souffrent, en colère, en révolte », a admis sur le plateau « Des paroles et des Actes » : … « Il ont émis un vote de crise et d’adhésion » Une mini évolution dans son intervention qui dénote implicitement que le vote des électeurs ne se résume pas à un vote contestataire comme il l’avait prétendu les jours précédents.

(Le directeur de campagne de la présidente du FN avait d'ailleurs immédiatement réagi sur Twitter : "Sarkozy vient encore ce soir d'insulter les millions de Français qui ont voté Marine Le Pen, en parlant de vote de crise, et pas d'adhésion.")

Deuxième repli, le candidat de l’UMP est appelé aussi a s’expliquer sur l'emploi de l'expression "fête du vrai travail", qu'il avait employée lundi dans une allusion évidente aux traditionnels rassemblement syndicaux du 1er Mai prochain, expression que François Hollande avait relevée en rétorquant « Sarkozy c’est le Président du vrai chômage » , expression qui de plus avait créé un froissement chez certains dans son propre camp UMP, et il s’en tire en expliquant : : "Le vrai travail n'est pas une expression heureuse, j'ai voulu dire une vraie fête du travail."

Ndlr : nous sommes prévenus, désormais chacun devra percevoir dans ce qu’il dit ce qu’il a voulu dire, le hic c’est que chacun interprétera à sa façon ce qu’il a voulu dire à travers ce qu’il a dit et que cela ajoutera un surplus de contradiction entre ce qu’il dit et ce qu’il aura voulu dire.

Il est vrai qu’il ne pouvait pas dénier l’expression « fête du vrai travail » puisque sur l’écran défilaient dans le studio de l’émission, avant qu’il ne s’explique, les séquences télévisées, dans lesquelles à l’évidence il avait bel et bien déclaré « la fête du vrai travail » en définissant ce que c’était le « vrai travail ».

Le candidat de UMP a enfin répondu indirectement à Marine Le Pen sur sa position en cas de duel PS-FN au second tour des législatives en juin prochain en affirmant "Si la situation se présentait, à ce moment-là nous verrions la qualité du candidat socialiste, au cas par cas, et nous déciderions à ce moment-là l'abstention ou le vote blanc, mais c'est un piège et je n'ai pas l'intention d'y tomber"

Pour répondre sur les propos de Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, (ndlr : spécialiste permanent des dérapages politiciens ) qui a comparé Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, à un chien "rottweiler", le candidat UMP a condamné les propos de l’UMP Lionnel Luca "Je condamne, je ne m'associe en rien à ça, je suis même prêt à dire à Valérie Trierweiler ... que je suis désolé si elle a été blessée. Je ne me sens pas engagé, c'est absurde, je détesterais qu'on fasse ça avec Carla ( ndlr : c’est évident) ."

Rappelons enfin, qu’avant le premier tour du scrutin, le candidat de l’ UMP avait envisagé de dévoiler le nom du successeur de François Fillon à Matignon en cas de victoire le 6 mai, mais que finalement dans l’émission il a n’a pas dévoilé son choix en justifiant : «Pour la situation actuelle de notre pays, il faut quelqu'un qui ait une certaine expérience".

Ndlr : nous aurions préféré qu’il dise « une expérience certaine », mais au fond c’est peut-être ce qu’il a voulu dire à travers ce qu’il a dit. En conclusion nous vous invitons, si vous le souhaiter à suivre sa prestation en entendant « ce qu’il a voulu dire » à travers ce qu’il a dit.



pour information :


Nicolas Sarkozy Des paroles et des actes p1 par warrant
_

François Hollande en Meeting à Limoges le Venredi 27 Avril 2012

Éditorial de lucienne magalie pons


______


A Limoges, François Hollande veut "rassembler" par LCP
______

Nicolas Sarkozy en Meeting à Dijon le 27 Avril 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons

Outrances, parodies, extrême droitisation rien d’intéressant dans ce discours qui se veut grandiloquent dans son appel aux Français mais qui n'est qu'un "remaque" de ses précédents discours et déclarations actualisés à sa façon qui est celle de colporter des ragots pour illustrer des actualités de campagne que nous pouvons suivre par ailleurs dans les médias dans toute leur exactitude.

Le candidat UMP Nicolas Sarkozy s'obstine à dire qu'il s'adressent à tous les français, mais ils continuent à les catégoriser en différentes tranches qui chacune a droit à ses imprécations et invectives pour certaines.

Une démarche suicidaire pour ainsi dire qui peut se retourner contre lui, s'il sort battu le 6 mai il en portera la responsabilité, mais une fois encore dans cette hypothèse il accusera les Français de ne l'avoir pas entendu et compris.

Mais comment entendre et comprendre quelque chose dans cet amalgame d'imprécations, de ressentiments, d’anecdotes, d'ironies, d'invectives et de contemplation de lui-même dont il fait son fond de commerce ?

Monsieur Sarkozy, Président Sortant s'est principalement acharné sur François Hollande en déformant toutes les propositions et les déclarations du candidat socialiste et des porte-paroles, par contre il n'a cessé de vanter son expérience, de se valoriser, de mettre en évidence sa façon de gouverner.

Sa façon de gouverner on la connait, un quinquennat décevant ne plaide pas en sa faveur.

Plusieurs fois dans son discours Nicolas Sarkozy a dit "Je sais d'où je viens", qu'importe d'où qu'il vienne ce qu'il importe c'est où il va, et ce sont les Français qui le dirigeront vers la sortie au moins s'ils sont lucides.

Écoutez-le , regardez-le dans son numéro, vous rectifierez de vous-même :




Discours de Nicolas Sarkozy à Dijon par NicolasSarkozy

François Hollande et le Printemps de Bourges - 27 Avril 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons

François hollande est arrivé en retard pour fêter le Printemps de Bourges, "C'est son côté mitterrandien, il me semble !" a cru bon d’ironiser Serge Lepeltier, maire de Bourges en l’attendant sur le bord d'un carrefour à l’entrée du Festival de Bourges, devant des élus du coin et des dizaines de curieux. Serge Peltier est un proche de Jean-Louis Borloo, ancien porte-parole du Parti radical valoisien lequel a tourné plusieurs fois sa veste pour finalement, après certains zigzags, soutient maintenant le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy.

Il est 13 heures, effectivement François Hollande arrive avec une heure quinze de retard, sous la pluie il se lance dans les allées du Festival, allant de droite à gauche et revenant pour un arrêt au stand de la sécurité routière, le candidat le favori pour le second tour de la présidentielle entend les « François Président « qui monte sur son passage, il se détache du service d’ordre et des journalistes, rédacteurs , cameramen , photographe , il avance , les enceintes diffusent "On ne lâche rien", de HK & Les Saltimbanks, qui animait les meetings de Jean-Luc Mélenchon..

Sur son passage, les "François président !" sont de plus en plus nombreux. ils sont venus, ils sont tous là, ils soutiennent le candidat socialiste « François Président », il pleut, il fait froid, c'est le mois d'avril, mais c’est bien le printemps pour François Hollande, qui continue de survoler insolemment les sondages.

Il avance, il arrive devant le stand de la région Centre, il évoque le temps qu’il fait « la faute aux caprices du ciel » :"Je ne sais pas ce que je ferai dans un an, je ne peux faire qu'une promesse, celle de revenir. Je ne sais pas quel temps il fera, mais qu'importe, le temps ne fait rien à l'affaire : qu'il pleuve, qu'il vente, ce festival est toujours aussi beau."

François Hollande est confiant, en aparté il confie en évoquant Nicolas Sarkozy "Il risque de perdre d'un côté ce qu'il peut garder de l'autre.

NDLR : autrement dit, que les électeurs de François Bayrou, dont les voix sont indispensables à Sarkozy ne pourront, le 6 mai, se résoudre à voter pour lui s'il poursuit cette campagne très à droite, très à droite pour ne pas dire à l’extrême droite. Et d’après ses derniers discours et déclarations le candidat de LUMP Nicolas Sarkozy continue sur cette lancée suicidaire.

Mais François Hollande promet vouloir éviter de tomber dans le "pugilat" et se refuse à rejoindre Sarkozy sur les thèmes de campagne qu'il met en avant.

À Bourges, c'est de culture qu'il vient parler. Il assiste aux répétitions du groupe Zebda, dont le leader, Magyd Cherfi, lance, sûr de lui annonce : "Il va gagner !" Les Toulousains, sur scène, font leur balance et François Hollande les rejoint sur scène où il reçoit comme cadeau un tee-shirt.

C’est la fête, c’est le Printemps de Bourges, a sa descente de la scène, le candidat socialiste remarque en examinant le tee-shirt : "Il y a écrit Second Tour dessus." "C'est le titre de leur album", lui dit-on. "Eh bien, c'est le titre du mien aussi !" répond François Hollande du tac au tac et il dévoile alors les trois axes de sa politique culturelle : "Un acte II de l'exception culturelle pour remplacer Hadopi, une loi d'orientation sur le spectacle vivant et le renforcement du lien entre l'État et les collectivités locales pour appuyer la création."

NDLR : Il pleut encore, mais un vieux dicton français dit « La pluie c’est la bénédiction du Ciel », alors puisque la pluie tombe et pour bénir le Printemps de Bourges et son visiteur remercions le Ciel.

Le temps presse François Hollande est attendu à Limoges pour un meeting auquel assisteront notamment Eva Joly, Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé.

François Hollande en Bretagne le 23 Avril acceulli par des Bretons enthousiastes

Éditorial de lucienne magalie pons

François Hollande était en Bretagne le 23 avril 2012, dans la vidéo ci-dessous, une vue d'ensemble des Bretons venus pour l'acueillir, tous disent "on va gagner", tous veulent le changement, citons pour résumer la déclaration d'une militante "Les Bretons ont la tête dure, on ne vas pas se laisser faire , on va gagner " :


L'envie de changement en Bretagne par francoishollande
--

27 avril 2012

Marine Le Pen revendique un vote d'adhésion et dément qu'il s'agisse d'un vote de crise

Éditorial de lucienne magalie pons

Le président sortant Nicolas Sarkozy a plusieurs fois dans ses derniers discours de campagne d’entre deux tours sollicité implicitement les voix des électeurs du Front national dans lesquelles il voit un vote de de crise, de désespérance, l’expression d’une colère, et d’une souffrance, en espérant les ramener à lui pour le vote du second tour de l’élection Présidentielle du 6 mai 2012.

Peine perdue certainement, les électeurs du Front national ne sont pas des pantins que l’on pourrait actionner avec des ficelles politiciennes et n’ont pas pour habitude de se plier à des appels de droite ou de gauche.

Les médias radios et audio-visuels « droitiers » se plaisent à exhiber à l’issue des meetings de Nicolas Sarkozy un ou un soi-disant électeur du Front national qui se dit prêt à voter pour le second tour en faveur de Nicolas Sarkozy, mais pour porter crédit à leur déclaration encore faudrait-il qu’ils exhibent leur carte du Front National pour nous convaincre.

D’autant que Marine Le Pen, Présidente du Front national, troisième à l'issue du premier tour du dimanche 22 Avril 2012, a dénoncé hier jeudi le "mépris profond" affiché d'après elle par l'ensemble de la classe politique à l'endroit de son électorat.

"Le fait, en toutes circonstances, de dire que ce vote est la conséquence d'une désespérance, d'une souffrance, d'une colère, c'est n'avoir strictement rien compris à ce vote", a-t-elle dit, en précisant : «Le vote qui s'est prononcé sur moi est un vote d'espérance, c'est un vote d'adhésion."

Selon l’Agence Reuters, Marine Le Pen estime que le "mépris" dont Nicolas Sarkozy et François Hollande font preuve, selon elle, envers les électeurs qui se sont portés sur son nom rend la quête de ces voix "particulièrement illégitime".

Par ailleurs, dans une lettre ouverte aux finalistes de la présidentielle, transmise jeudi à Reuters, Marine Le Pen, juge inadmissible de dire que ses électeurs ne voulaient pas la porter à l'Elysée et qu'il s'agit d'un "vote de crise", de "désespérance", "d'extrême droite" ou "xénophobe".

"Je ne suis en rien propriétaire de mes voix du 22 avril. Je n'en revendique aucunement la propriété. Ce serait parfaitement contraire à l'idée que je me fais de la liberté du peuple", écrit-elle.

"Mais je considère qu'il est de mon devoir de défendre l'honneur de mes électeurs, et de demander qu'on cesse de les mépriser. J'estime que votre attitude jusqu'ici rend votre quête de ces voix particulièrement illégitime", ajoute-t-elle.

Marine Le Pen avait déjà demandé jeudi à Nicolas Sarkozy sur RTL une réponse claire sur ce que l'UMP ferait en cas de duel entre des candidats du PS et du FN aux élections législatives de juin.

La dirigeante du FN, attendait une réponse.

Jeudi soir Nicolas Sarkozy le candidat UMP au cours de l’émission des « Paroles et des actes sur France 2, a répondu à la question posée jeudi matin par Marine Le Pen sur RTL sur sa position en cas de duel PS-FN aux législatives : "Nous verrions la qualité du candidat socialiste, au cas par cas, et nous déciderons à ce moment-là l'abstention ou le vote blanc".

Ce Vendredi Marine Le Pen qui prépare déjà les Législatives de Juin 2012, a réagi encore plus vivement a en juger par l’article de Libération qui en début de son article écrit : Marine Le Pen a accusé vendredi Nicolas Sarkozy de faire «les poches» du programme FN par électoralisme et «pure récupération» et a appelé à faire entrer «massivement» des députés du «rassemblement bleu marine» aux législatives pour empêcher un plan d’austérité » …

Pour lire l’article cliquer sur le lien ci-dessous :

Le Pen: Sarkozy «fait les poches» du programme FN par électoralisme

Libération‎ - il y a 3 heures

A l'UMP, veulent nos voix mais manifestement, ils ne veulent pas ... les gueules des électeurs marinistes», a déclaré la présidente du Front National

Présidentielles 2012 : Actualités du 27 avril - mini revue de presse -

Éditorial de lucienne magalie pons

Hier soir Jeudi 27 Avril, France 2 recevait successivement dans l'émission des paroles et des actes les deux candidats restant en lice pour l'élection à la Présidence de la République, C'est François Hollande candidat du PS qui a été reçu le premier sur le plateau par le jeu du tirage au sort.

L'enregistrement intégral de cette émission figure sur le site internet de France 2 en replay, et quelques vidéos en présente quelques extraits sur différents autres sites et blogs.

L'émission intégrale n'est pas pour le moment téléchargeable, et nous préférons attendre qu'elle le soit pour la télécharger ici même.

De notre côté nous procédons actuellement à une réécoute et notation des passages les plus important de toute l'émission, questions et réponses, avant de publier ici-même notre compte rendu, notre analyse et nos commentaires qui seront certainement plus objectifs que ceux que nous pouvons lire et entendre dans les quotidiens et médias "droitiers" qui escamotent tout ce qui ne convient pas à leur chapelle pour insister trop souvent sur des points anecdotiques.

Pour faire patienter mes lecteurs je leur propose la revue de presse ci-dessous



SONDAGES - Hollande 4 - Sarkozy 0

Le Point -
Le président-candidat ne parvient pas à refaire son retard. Est-il déjà trop tard ou une surprise est-elle encore possible ? Les sondages sont comme les faits : têtus. À neuf jours du second tour de la présidentielle, et en dépit du virage pris à ...