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09 février 2012

Soirée annuelle du CRIF - Mercredi soir 8 Février 2012

Éditorial de lucienne magalie pons


Une grande soirée éminemment politique, mondaine, communautaire ?.... à vous de choisir. ... Monsieur le Président de la République Française en était l’invité d’honneur, certain disent « le Président d’honneur » .., bien entendu le Premier Ministre François Fillon, et en nombre des membres de son gouvernement étaient invités, qui plus est des candidats à la présidentielle de Mai 2012, et des parlementaires de tous bords, bref tout le gratin politique droite et gauche, et des représentants du monde associatifs, sans oublier des personnalités religieuses.

La totale parisienne …

La soirée annuelle du Crif est d’année en année, une soirée hautement médiatisée, très courue, qui réuni autour d’un cocktail et d’un dîner, devant une pléiade de journalistes, cameramen et photographes français et étrangers, des personnalités « huppées » représentant toutes les classes de la société Française notamment politiques , financières , industrielles , commerciales , artistiques , culturelles , et pour ainsi dire tout ce qui brille et s’agite au-dessus du panier du communs des mortel qui lui n’a pas sa place dans ce genre de grand raout du « grand monde ».

C’était donc hier soir, au Palais d’Armenonville au Bois de Boulogne, haut lieu de réjouissances hyper mondaines où retrouvent souvent toutes les obédiences parisiennes, que s'est déroulé le dîner annuel du Conseil représentatifs des Institutions Juives en France (Crif), dans une ambiance des grands jours,.

En dépit du froid qui régnait à l’extérieur, des dizaines et dizaines de journalistes, presse et audio –visuels, piétinaient en grelottant devant la porte en verre du Pavillon, armés de caméras, perches et micros pour ne pas rater l’arrivée du chef de l’Etat voir vidéo n° 2), et des personnalités politiques, religieuses, ou des affaires et saisir leurs images, fixer les salutatio, sourires, et embrassades des invités entre eux, très chaleureuses et souvent même affectueuses, ne rapportent-on pas qu’Enrico Macias a embrassé François Fillon sur les deux joues ?


Tous les curieux s’interrogeaient à l’avance pour savoir quelle serait l’attitude de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, se salueraient-ils ? Iraient-ils jusqu’à se serrer la main ? ….finalement oui ils se sont serré la main plus tard dans la soirée sous l’œil des caméras ….nous y reviendront plus bas…(voir vidéo n°4)

Quelques minutes après le Ministre de l’intérieur Claude Guéant , François Hollande est arrivé vers 20 heures, sous le flash des objectifs .

"Je viens chaque année, il n'y a pas de raison en 2012 de modifier ce qui est pour moi un rendez-vous avec les juifs de France", a expliqué aux médias François Hollande, en ajoutant : "Le président de la République a décidé de s'exprimer cette année. D'habitude, c'est le Premier ministre. J'imagine qu'il a un message particulier à adresser. Je ne sais pas qui prononcera le message en 2013." …

(Monsieur François Hollande se trompe … Monsieur Nicolas Sarkozy avait prononcé un très long discours lors de la soirée annuelle du CRIF en 2011.)

On distinguait déjà parmi les premiers arrivants Éric Raoult, président de l'Association des élus amis d'Israël, présent "pour la 11e fois", a-t-il fait remarquer en ajoutant une phrase assez provocatrice : "Contrairement à Letchimy, ici, ils savent ce que c'est qu'un camp de concentration !», avant de rejoindre la salle du cocktail …


Bien sûr, parmi les invités il y avait des descendants des victimes du nazisme de la seconde guerre mondiale, mais est-ce pour autant que le Député Serge Letchimy n’aurait pas le droit d’évoquer à l’Assemblée Nationale – ou ailleurs - ses ancêtres autrefois réduits à l’esclavage ?

Finalement dans cette atmosphère conviviale, Eric Raoult aurait pu s’abstenir de remuer le couteau et de raviver ces plaies toujours dramatiquement douloureuses et saignantes qui ne cicatriseront jamais.


Toute une cour de personnalités parisiennes guettait impatiemment l’arrivée de Nicolas Sarkozy, en discutant entre elles, dont notamment Arnaud Klarsfeld Jean-Pierre Elkabbach, Christine Kelly, le chanteur Enrico Macias, qui s’adressait à la presse en revenant sur la polémique du moment - celle sur les "civilisations", provoquée par Claude Guéant - , avant d'aller embrasser François Fillon, sur les deux joues , comme rapporté plus haut.

Jean-Louis Borloo , Président du Parti Radical, se montrait discret, de même Alain Dolium du Modem.

Très entourée par les journalistes Madame Rama Yade, vice-présidente du Parti radical , paradait sous les flashes, les médias rapportent qu’elle soutiendrait la candidature à la Présidence de la République de François Bayrou du Modem, mais comme nous l’avions déjà appris la veille François Bayrou ne devait pas venir et n’est donc pas venu..

(François Bayrou s’en était expliqué la veille en déclarant à l’AFP : ’ « J'ai beaucoup réfléchi à cette question depuis des années. Et j'en suis arrivé à la conclusion que je ne devais plus participer à des réunions communautaires, quelle que soit la communauté qui invite des politiques dans des manifestions spécifiques » …. « Participer à une rencontre privée, oui; à une manifestation publique, non » ….« l'organisation de manifestations publiques où les politiques se pressent en rangs serrés pour venir, d'une manière ou d'une autre, déclarer leur flamme à une communauté, m'a toujours dérangé parce qu'il y a, d'une certaine manière une volonté de capter les suffrages de telle ou telle sensibilité » ……,. « Pour ma part, je pense que la France est une, que ces citoyens sont d'abord des citoyens avant d'être juifs, catholiques, musulmans, bouddhistes, agnostiques ou athées » …., et il a indiqué …. « L’assignation publique de dirigeants politiques, invités à ce type de manifestation, ne correspond pas à ma vision de la République.)

Dominique de Villepin qui, en 2007, (avant l’élection présidentielle) avait prononcé le discours à la soirée annuelle du Crif en tant que ministre des Affaires étrangères était aussi là en début de soirée, comme toujours entouré de caméra, mais il parait d’après les médias qu’il s’est éclipsé avant le discours de Nicolas Sarkozy.

Enfin au cours de la soirée, on notait la présence de nombreux socialistes, dont notamment Claude Bartolone, Manuel Valls , Jean-Marie Le Guen, François Lamy , Aurélie Filippetti, Bertrand Delanoé, Jérôme Guedj, jeune président du conseil général de l'Essonne, qui a raconté qu’il venait pour la première fois. "Au PS, ils m'ont appelé en me faisant remarquer que j'étais le seul président de conseil général juif" a-t-il souligné, et aussi de la journaliste Valérie Trierweiler compagne de François Hollande accompagnée un moment de Harlem Désir

Du côté de la droite, on distinguait notamment Nathalie Kosciuzko-Morizet ( à la table du président Nicolas Sarkozy ) , d’autres ministres, ou secrétaires d’Etat … Jeannette Bougrab, Thierry Mariani, Roselyne Bachelot, Nadine Morano, Frédéric Mitterrand, François Baroin , des élus comme le maire du 16e Claude Goasguen , Valérie Rosso-Debord, etc.. inutile de les citer toutes et tous.

Certains invités sont restés présents pendant toutes la soirée,  d’autres se sont éclipsés avant et après le discours de Nicolas Sarkozy…


Le discours du Président Prasquier fortement accentué sur les questions politiques ( voir vidéo n° 1) n'a pas ménagé de ses accusations certains politiques français qu'il a nommés et accusés clairement , de même en citant un certain islam "dévoyé", nous pensons qu'en période électorale française il aurait dû se montrer plus mesuré. Au fil de son discours, le Président du CRIF s'en est pris au Front NationaL d'après lui : " Le Front National fait partie de cette nébuleuse européenne. Les tentatives de sa présidente de changer d’image ne trompent pas qui connaît son histoire et son entourage. Le 27 janvier, jour de la commémoration internationale de la Shoah, c’est avec la droite européenne la plus extrême, celle des fraternités pangermaniques racistes, que Marine Le Pen est allée danser à Vienne et son père, mentor et président d’honneur y a joint sa plaisanterie douteuse habituelle. Il y a 10 ans, on aurait massivement protesté. Il semble que certains s’habituent. Pas nous. Nous ne voterons pas pour le Front National. " .... il a aussi rappelé : " Les nazis traitaient les Juifs de vermines, de rats ou de bactéries. Il y a aujourd’hui d’autres nazis, qui viennent d’un Islam dévoyé, et qui traitent les Juifs de fils de singes et de porcs.


Et à un certains moment le Président Prasquier a dénoncé que  des actes se font sous le couvert de l’antisionisme ...... " L’antisionisme obsessionnel, c’est de l’antisémitisme. Nous le vérifions avec les manifestations pour le boycott d’Israël. Les militants anti-israéliens qui se distinguent dans ces activités illégales ne manquent jamais de faire valoir leur engagement universaliste en faveur des opprimés. En réalité, ils supportent souvent assez bien les massacres en Syrie, mais ils souffrent beaucoup devant des pamplemousses israéliens" a-t-il dit ...


Le discours de Nicolas Sarkozy( après celui du Président du Crif , et de Noam Shalit le père du soldat libéré par les palestiniens), a tenu l’assistance pendant près d’une demi heure, le chef de l'État s'est exprimé notamment sur l'affaire Shalit , sur le miracle de la démocratie israélienne, sur la Palestine et sur d’autres sujets d‘actualités internationales ( voir la vidéo n° 2). Mais il a aussi parlé des relations européennes en prenant l’exemple de la France et de l’Allemagne qui se sont « entretués, détestés, envahis, déchirés, massacrés » , qui d'après lui ont eu « l’idée folle de la Shoah » mais qui ont su construire une amitié « indéfectible » qui est « sacrée » , ..... le Président Français a souhaité qu’Israéliens et Palestiniens fassent de même et apprennent à « se faire confiance » . « Un État palestinien démocratique, viable et moderne est la seule garantie de sécurité de l’État d’Israël » , a-t-il affirmé.

Sur les révolutions arabes, Nicolas Sarkozy a partagé les « inquiétudes » formulées par Richard Prasquier, tout en expliquant le choix fait par la France de « leur faire confiance, avec vigilance;

» Dans le contexte de l'islam il a plaidé pour un durcissement des sanctions contre l’Iran, et il a mis en garde contre une intervention militaire.

Le chef de l’État s’est montré rassurant : « la France ne transigera jamais avec la sécurité d’Israël, a-t-il martelé, parce qu’Israël, c’est un miracle ..... Sa disparition serait un recul effrayant de l’histoire du monde » .

Un moment très remarqué (voir la vidéo n° 4) : Quelques minutes après les discours, François Hollande s’était dirigé vers la Table présidentielle pour saluer Nicolas Sarkozy qui s'est levé pour l’accueillir civilement, , poignée de main, sourires légèrement tendus, quelques mots échangés sous les flash des journalistes qui fixait l’évènement , et au moment où le Président avait déjà repris sa place à table , le Président du Crif Richard Prasquier arrivait le visage radieux, le Président Sarkozy s'est lèvé à nouveau , François Hollande revenait , et tous deux  entouraient alors le Président du Crif pour la photo-clou de la soirée

Vidéo n°2 :


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Vidéo n°3
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 Vidéo n°4


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Revue de presse :

Sarkozy et Hollande, guest-stars du dîner du Crif

Le Point -
Choses vues et entendues, mercredi soir, au Pavillon d'Armenonville, où s'est pressé le Tout-Paris politico-affairo-médiatique. "Oh ! Fillon is here ?" Même quelques journalistes étrangers ont fait le déplacement au dîner annuel du Crif (Conseil ...


08 février 2012

Retour sur la séance très agitée du 7 Février 2012 à l'Assemblée National

1er extrait ) l'intervention du Député Serge Letchimy :

                                        2me extrait ) la reprise de séance




Assemblée nationale Première séance du Mardi 7 Février 2012

 EXTRAITS du Compte rendu intégral de la Première séance du mardi 7 février 2012

1)  Extrait portant essentiellement sur les propos de Claude Guéant et l’intervention du Député Serge Letchimy

 …………………../

…………………………..
M. le président. La parole est à M. Serge Letchimy, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.

M. Serge Letchimy. Monsieur le Premier ministre, nous savions que pour M. Guéant, la distance entre immigration et invasion est totalement inexistante (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), et qu’il peut savamment entretenir la confusion entre civilisation et régime politique.

M. Christian Jacob. Manipulateur !

M. Serge Letchimy. Ce n’est pas un dérapage, c’est une constante, parfaitement volontaire. En clair, c’est un état d’esprit et c’est presque une croisade.

Monsieur Guéant, vous déclarez du fond de votre abîme sans remords ni regrets que toutes les civilisations ne se valent pas. Que certaines seraient plus avancées, voire supérieures.

M. Jacques Kossowski. Il n’a jamais dit cela !

M. Serge Letchimy. Non, monsieur Guéant, ce n’est pas du bon sens, c’est simplement une injure qui est faite à l’homme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP. – Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) C’est une négation de la richesse des aventures humaines. C’est un attentat contre le concert des peuples, des cultures et des civilisations.

Aucune civilisation ne détient l’apanage des ténèbres ou de l’auguste éclat. Aucun peuple n’a le monopole de la beauté, de la science, du progrès ou de l’intelligence. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Montaigne disait : « Chaque homme porte la forme entière d’une humaine condition. » J’y souscris. Mais vous, monsieur Guéant, vous privilégiez l’ombre. Vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration (Très vives exclamations sur les bancs du groupe UMP), au bout du long chapelet esclavagiste et colonial. (« Voyou ! », « Honteux ! », « Scandale ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur Guéant, le régime nazi (Exclamations prolongées sur les mêmes bancs), si soucieux de purification, était-ce une civilisation ? (Huées prolongées sur les bancs du groupe UMP.)

M. le président. Mes chers collègues, veuillez vous calmer !

M. Serge Letchimy. La barbarie de l’esclavage et de la colonisation, était-ce une mission civilisatrice ? Il existe, monsieur le Premier ministre, une France obscure qui cultive la nostalgie de cette époque. Que vous comptiez la récupérer, avec les thèmes du Front national, c’est un jeu dangereux et une démagogie inacceptable ! (Tumulte. – Les députés du groupe UMP se lèvent et invectivent l’orateur.)

M. le président. Mes chers collègues, calmez-vous ! Asseyez-vous ! Je vous en prie !

M. Serge Letchimy. Il existe une autre France, celle de Montaigne, de Condorcet, de Voltaire, de Césaire, et d’autres encore. (Le tumulte couvre progressivement les propos de l’orateur qui deviennent à peine audibles.) Une France qui nous invite à la reconnaissance de chaque homme dans son identité et dans sa dignité. (Huées prolongées sur les bancs du groupe UMP. – M. le Premier ministre et les membres du Gouvernement quittent l’hémicycle.)

M. le président. Merci, monsieur Letchimy !

(Les députés du groupe SRC et certains députés du groupe GDR se lèvent et applaudissent l’orateur. – Les députés du groupe UMP descendent de leurs travées en protestant.)

Mes chers collègues, je vous prie de vous calmer !

Monsieur le ministre des relations avec le Parlement, cette intervention appelle-t-elle une réponse du Gouvernement ?... (« Non ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Mes chers collègues, je vous demande de vous calmer, faute de quoi je devrai interrompre la séance. (Le tumulte se poursuit.)

La séance des questions au Gouvernement est terminée.

Suspension et reprise de la séance

M. le président. La séance est suspendue. 

 (suspendue à quinze heures quarante-cinq)

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo/

2) Extrait de la séance reprise à seize heure quinze :
…………….
M. le président. La séance est reprise.

Rappels au règlement
M. le président. Mes chers collègues, je suis saisi de plusieurs demandes de rappels au règlement.
La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Christian Jacob. Monsieur le président, mon rappel au règlement se fonde sur l’article 58 de notre règlement.
Nous avons tout à l’heure entendu l’un de nos collègues interpeller le ministre de l’intérieur en ces termes : « Vous, Monsieur Guéant, vous privilégiez l’ombre, vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration ». (Murmures sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le président, ces propos sont inacceptables dans notre hémicycle. Ils sont d’une gravité extrême. (Applaudissements sur les mêmes bancs.) Jamais de tels propos n’y ont été tenus.

Par ailleurs, ce sont des propos prémédités. Ils ne sont pas dus à un coup de colère : ils figuraient dans un texte lu par un parlementaire expérimenté. On ne peut pas accepter de tels propos.

M. Camille de Rocca Serra. C’était prémédité !

M. Jean Auclair. Il n’y a que les socialistes pour faire cela !

M. Christian Jacob. Monsieur le président, je vous demande d’exiger de la part de ce parlementaire et de sa formation politique des excuses publiques immédiates ! (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

M. le président. La parole est à M. Jean-Marc Ayrault, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Jean-Marc Ayrault. Il est temps de ramener un peu de sérénité dans notre pays. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Je ne sais pas si M. Jacob nous a parlé calmement, mais pour ma part, je le ferai.
Si nous n’assistions pas chaque semaine à des provocations réitérées du ministre de l’intérieur (Protestations sur les bancs du groupe UMP), nous n’aboutirions pas à une dégradation du climat que l’on ne peut que regretter.

M. Jean Auclair. Ce n’est pas ce que l’on vous demande ! Des excuses !

M. Jean-Marc Ayrault. On va souvent loin dans les commentaires, dans les amalgames, dans les mises en cause. M. Jacob a cité un extrait du texte de M. Letchimy, que j’ai sous les yeux. En aucun cas quiconque ici n’a été traité de nazi ou de concentrationnaire. Il faut lire entièrement le texte, et je l’ai, pour ma part, relu.

M. Jean Auclair. Vous l’aviez lu avant !

M. Jean-Marc Ayrault. Nous pouvons être d’accord ou non avec la forme, mais n’oublions pas l’extrême sensibilité de nombre de nos concitoyens.
Serge Letchimy,...

M. Philippe Cochet. Des excuses !

M. Jean-Marc Ayrault. ...qui est le successeur d’Aimé Césaire à la mairie de Fort-de-France, est aujourd’hui président de la région de Martinique. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Philippe Meunier. Ça suffit !

M. le président. Je vous en prie, mes chers collègues.

M. Jean-Marc Ayrault. Il parle de ce qu’il sait et de ce qu’il ressent comme beaucoup de nos compatriotes qui en ont assez des provocations répétées qui opposent les Français. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Personne n’a oublié le discours de Grenoble.

Nous appartenons tous à la République Française, celle des valeurs de la Révolution et des Lumières, avec l’obligation pour les citoyens de respecter les droits et les devoirs.

Si, sans cesse, le ministre de l’intérieur comme les plus hautes autorités de l’État donnaient l’exemple et rappelaient que telle est la ligne de conduite de tous ceux qui dirigent et exercent des responsabilités, la politique et la République s’en porteraient mieux.

C’est là, je crois, l’essentiel, et c’est l’appel que je lance maintenant. (Huées sur les bancs du groupe UMP.)

M. le président. La parole est à M. Jean-Pierre Brard, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine.

M. Jean-Pierre Brard. Il est temps de revenir au calme. Quand on est sûr de ses convictions et de ses valeurs, on n’a pas besoin d’avoir recours aux décibels excessifs.

M. Jean-Michel Fourgous. Cela vous va bien !

M. Yves Censi. C’est une véritable mutation de votre part !

M. Jean-Pierre Brard. Il faut être très attentif non seulement au texte, mais aussi au contexte.
Les dérives sont de plus en plus fréquentes. Cela a commencé, rappelez-vous, avec le discours de Dakar et « l’homme africain ». (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Est-ce vrai ou non ?
Notre collègue Serge Letchimy vient d’un département français où, pendant des siècles, a régné l’oppression, fondée sur la différence des civilisations. Que cela plaise ou non, ainsi en a-t-il été.

M. Yves Censi. C’est faux !

M. Christophe Guilloteau. Cela n’a rien à voir !

M. Philippe Meunier. Quand on est stalinien, on se tait !

M. Jean-Pierre Brard. Les responsables politiques, surtout quand ils occupent une place importante dans notre État, devraient faire preuve de retenue.

M. Céleste Lett. C’est à Letchimy qu’il faut le dire !

M. Jean-Pierre Brard. Dans notre pays, nous avons eu des théoriciens qui ont glosé sur la différence des civilisations et des races.

Rappelez-vous Gobineau. Il servit d’alibi à d’autres qui non seulement ont théorisé sur la différence des races et sur les discriminations, mais sont passé à la pratique en poussant leurs théories jusqu’aux horreurs que nous connaissons.

M. Jean-Luc Reitzer. Incroyable !

M. Philippe Cochet. C’est un amalgame honteux !

M. Jean-Pierre Brard. Notre collègue Letchimy n’a pas parlé d’équivalence, il a donné une explication.
Mes chers collègues, je ne connais pas de différences entre des civilisations, car je n’en connais qu’une : la civilisation humaine, assise sur des valeurs universelles. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

M. le président. Veuillez conclure, monsieur Brard.

M. Jean-Pierre Brard. J’en termine monsieur le président en soulignant simplement que M. le ministre Ollier, qui dodelinait de la tête, appelait vos amis et vos collègues à la raison et à la République.

M. Guy Teissier. Les bolcheviques qui donnent des leçons de morale !

M. le président. La parole est à M. Michel Hunault, pour le groupe Nouveau Centre.

M. Michel Hunault. Je tiens à souligner au nom du groupe Nouveau Centre que le groupe socialiste n’a pas l’exclusivité des valeurs auxquelles M. Ayrault fait référence.

Je suis solidaire de l’intervention de M. Jacob : les propos tenus par notre collègue sont proprement inadmissibles. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Aussi, monsieur le président, je ne vois pas comment nous pourrions continuer nos travaux dans la sérénité sans que ces propos fassent l’objet de retrait et d’excuses. (Applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP.)

M. le président. La parole est à M. le ministre chargé des relations avec le Parlement.

M. Patrick Ollier, ministre chargé des relations avec le Parlement. Monsieur le président, mesdames, messieurs, les propos tenus dans l’hémicycle ne pouvaient que provoquer des réactions. Ils sont inacceptables pour l’opinion publique et le Parlement.

Je ne parlerai que de l’incident qui vient de se produire, sans refaire l’histoire ou revenir sur le passé, pour demander que, lorsque l’on pose des questions, il faut éviter d’utiliser des mots susceptibles de provoquer des réactions légitimes.

M. Bernard Roman. Lorsque l’on répond aussi !

M. Patrick Ollier, ministre. La majorité et le Gouvernement se sont sentis insultés – excusez-moi d’employer ce mot – par l’assimilation entre les civilisations européennes et les camps de concentration. Devant de tels propos, je considère comme légitime que l’on puisse réagir en quittant l’hémicycle.
Il ne s’agit pas ici de refaire l’histoire, ni même de parler de personnes qui ne se sont pas exprimées dans l’hémicycle : je n’ai pas entendu le ministre de l’intérieur s’exprimer – il n’a d’ailleurs pas pu le faire.

M. Bernard Roman. Il est parti !

M. Patrick Ollier, ministre. Il s’agit, ici, de revenir à des questions et à des réponses mesurées.

En tant que ministre chargé des relations avec le Parlement, je vous demande de prendre conscience que de tels dérapages provoquent des situations inqualifiables et inadmissibles.

Mesdames, messieurs, je vous appelle à la raison. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

M. Noël Mamère. Que le Gouvernement en fasse preuve !

M. Alain Marty. Voilà cinq ans que cela dure ! Cinq ans d’insultes !

M. le président. La parole est à M. Christian Jacob.

M. Christian Jacob. Monsieur le président, je vous remercie de me redonner la parole dont je n’abuserai pas.

Ma question est simple : M. Letchimy présente-t-il oui ou non ses excuses pour les propos inacceptables qu’il a tenus ?

M. Noël Mamère. Non !

M. Christian Jacob. M. Ayrault, au nom de sa formation politique, les cautionne-t-il...

M. Noël Mamère. Oui !

M. Christian Jacob. ...ou les désapprouve-t-il ?

M. le président. La parole est à M. Jean-Marc Ayrault.

M. Jean-Marc Ayrault. Monsieur le président, je me suis exprimé et je crois avoir été clair. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Pour avoir entendu à l’instant le ministre chargé des relations avec le Parlement, il semble, lui, avoir du mal à se faire entendre des députés de la majorité !

Je vous invite, mes chers collègues, à lire le texte de la question de M. Letchimy. Vous comprendrez mieux ce qu’il a dit, plutôt que d’interpréter et de déformer ses propos dans le brouhaha comme celui qui s’ensuivit.

M. Éric Berdoati. Ne reformulez pas les choses !

M. Jean Auclair. Vous l’aviez validé avant !

M. Jean-Marc Ayrault. Il a également écrit une très belle lettre qui est à votre disposition et qui explique exactement ce dont il doit être question concernant la notion de civilisation. Si nous menions des débats à ce niveau, nous éviterions les incompréhensions.

Serge Letchimy, je le souligne, est aussi le président d’un parti politique, le parti populaire martiniquais, créé par Aimé Césaire. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

M. Jean-Michel Ferrand. Raison de plus !


M. Jean-Marc Ayrault. Son parti est apparenté au groupe socialiste, c’est un allié.
Je le rappelle, parce vous auriez tendance à l’oublier, c’est au nom de la civilisation que la France et plus généralement les nations occidentales ont justifié le commerce triangulaire et l’esclavage. (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP. – De nombreux députés du groupe UMP se lèvent.) Écoutez-moi donc !

C’est l’Assemblée nationale, c’est-à-dire vous comme nous qui avons eu le courage de reconnaître par notre vote à l’unanimité que l’esclavage était un crime contre l’humanité. Nous l’avons dit, au nom de la République Française, et c’est cela le plus important. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
M. le président. Mes chers collègues, une nouvelle fois j’appelle votre attention sur la gravité de certains propos qui peuvent assez rapidement dériver vers des amalgames historiques inappropriés.

M. Noël Mamère. Demandez des excuses à Guéant !

M. Jean-Paul Bacquet. C’est la guerre !

M. le président. Je demande à chacune et à chacun d’entre vous d’y prêter la plus grande attention, en particulier lors des questions au Gouvernement, qui se déroulent, vous le savez, sous le regard de nos compatriotes, mais tout autant lors de nos débats, et d’utiliser des propos qui se réfèrent à ce que nous devons assumer ici, c’est-à-dire l’affrontement des idées et en aucun cas celui des personnes.

Plusieurs députés du groupe UMP. Des excuses !

M. Christian Paul. Que Guéant s’excuse !

M. le président. Cet incident, que je considère comme particulièrement grave, donnera lieu à une saisie du bureau lors de sa prochaine réunion, qui se tiendra le 22 février.
…………………………………………………………………/

FIN DES EXTRAITS-

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Éditorial de lucienne magalie pons


Depuis hier après midi certains ministres et députés UMP se disent scandalisés par l’intervention  du député de la Martinique  Serge Letchimy , apparenté PS,  qui en séance à l’Assemblée Nationale avait comparé les propos de Claude Guéant sur les « civilisations » au nazisme.

La  droite extrapole largement la comparaison de Serge Letchimy en  affirmant qu’il  « a traité Claude Guéant de nazi "  … et dès leur sortie de   l'hémicycle hier mardi,  et ensuite à la reprise après une suspension de séance,  Christian Jacob, notamment,  le patron des députés UMP à l'Assemblée Nationale, a demandé  «  des excuses de monsieur Letchimy : c’est un moment très grave : on est passé de l’insulte à la diffamation caractérisée. Ces propos sont inadmissibles dans l’hémicycle. On ne peut pas laisser passer ça, c’est scandaleux ! » a - t-il dénoncé… , en ajoutant  Monsieur le président, je vous demande d’exiger de la part de ce parlementaire et de sa formation politique des excuses publiques immédiates !

Monsieur Jean-Marc Ayrault a ensuite immédiatement  pris la parole pour le groupe socialiste radical, citoyen et divers gauche,  …. «  Il est temps de ramener un peu de sérénité dans notre pays …….Je ne sais pas si M. Jacob nous a parlé calmement, mais pour ma part, je le ferai. …..Si nous n’assistions pas chaque semaine à des provocations réitérées du ministre de l’intérieur ), nous n’aboutirions pas à une dégradation du climat que l’on ne peut que regretter,  a-t-il commencé interrompu par un député UMP qui vociférait  ……..Ce n’est pas ce que l’on vous demande ! Des excuses !, Monsieur Jean-Marc Ayrault a repris «  …. On va souvent loin dans les commentaires, dans les amalgames, dans les mises en cause. M. Jacob a cité un extrait du texte de M. Letchimy, que j’ai sous les yeux. En aucun cas quiconque ici n’a été traité de nazi ou de concentrationnaire. Il faut lire entièrement le texte, et je l’ai, pour ma part, relu.
Note : vous trouverez ci-dessous les extraits  vidéo de la séance de ‘Assemblée Nationale portant sur ces incidents de séance et aussi les extraits en texte … ainsi vous pourrez mesurer à quel point  la droite s’est montré arrogante … tant envers Serge Letchimy qu’envers l’opposition de gauche … )
De  son côté   le   Premier ministre François Fillon  a envoyé un communiqué pour demander aux "responsables de l'opposition" de "condamner" les propos du député.

Le Député Serge Letchimy dont les propos ont été largement détournés et exploités par la droite,  refuse de présenter des excuses publiques, quant  à François Hollande hier soir sur France Inter , après avoir ces jours dernier réprouvé la polémique «  inutile » d’après lui  qui faisait rage depuis samedi, il a défendu le député Martiniquais en  expliquant  : « Monsieur Letchimy est élu de la Martinique ; vous connaissez l’Histoire de ce département ; il a sans doute été blessé et humilié ; et il l’a dit. Moi ce que je réprouve, c’est cette polémique inutile, ces divisions blessantes, ces discordes… nous avons mieux à faire ! Vous vous rendez compte : un ministre de l’Intérieur devrait mettre le pays en bon ordre, en tranquillité ; c’est sa mission. Et il vient attiser les feux de la division et de la discorde ! »…….

Serge Letchimy député de la Martinique est aussi le Maire de Fort de France,  il a été soutenu et défendu par des députés très sensibles  à ces questions  qui effectivement  peuvent émouvoir  leur sensibilité  , c’est ainsi que Madame Christine Taubira ,  députée PRG (parti radical de gauche) de Guyane, a  renversé le contexte en apportant  son soutien à Serge Letchimy : « On est dans une situation belliqueuse. Monsieur Letchimy a dit : monsieur Guéant, constamment, jour après jour, vous nous ramenez vers cela. Monsieur Fillon aurait dû se lever pour dire à monsieur Letchimy que ce n’est pas du tout ce que fait monsieur Guéant. On fait diversion et on a l’impression aujourd’hui que le problème c’est Letchimy ; pardon, mais le problème c’est Guéant ! ».

D’autre part certains médias  rapportent qu’une bonne partie de français originaires des Dom Tom installés à Paris, sont fiers de leur député : « Il a dit tout haut ce que beaucoup d’entre nous pensent tout bas ».

Un  martiniquais  responsable d’association, a  expliqué  pourquoi  le mot "civilisation" (prononcé par Claude Guéant)  touche autant les habitants des Dom-Tom : « On ne peut pas parler de civilisations supérieures lorsque nous sommes nous-mêmes issus de l’esclavage ; il y a des termes pour lesquels nous sommes très sensibles ».


Monsieur Claude Guéant  doit prochainement se rendre aux Antilles. Les présidents des conseils régionaux de Martinique et Guadeloupe ont déjà  fait savoir  qu’ils ne recevront pas le ministre de l’Intérieur …

 Et certains citoyens  des Dom Tom  questionnés par les médias  envisagent des conséquences dans les urnes : « Les ressortissants des Dom-Tom, qui sont des légitimistes, ont tendance à voter pour le président sortant ; il va en être autrement » ont-ils prévenus.

Pour compléter notre éditorial et que chacun prennent exactement la température de ce qui s’est passé hier à l’Assemblée Nationale  nous avons publié ci-dessus  les extraits vidéos et les extraits de séance en texte…

En ce qui concerne les vidéos, vous remarquerez au-début de l’intervention du Député   Serge Letchimy,   l’air  décontracté, souriant, moqueur , goguenard ,   de Monsieur Claude Guéant, ce n’est qu’après quelques minutes qu’il a commencé à se rendre compte qu’il n’était pas en récréation et que son visage s’est figé …

Il est a regretter  que les députés UMP et de droite ainsi que les membres du Gouvernement entrainés par le Premier Ministre aient quitté l’hémicycle se dérobant ainsi à une réponse  que tout le monde aurait souhaité connaître, y compris les téléspectateurs,  puisque cette séance était diffusée en directe sur LCL.

Ce n’est qu’à la reprise qu’ils se sont exprimés sans pour autant porter réponse mais en se déchaînant pour réclamer des excuses.

07 février 2012

Grave incident à l'Assemblée Nationale aujourd'hui !

Éditorial de lucienne magalie pons

La campagne présidentielle française s'est déplacée  depuis plusieurs semaines dans l'Hémicycle de l'Assemblée Nationale où toutes les interventions des députés de  la droite  majoritaire se présentent à l'occasion des questions qu'ils posent  comme des réquisitoires  féroces  contre  le Ps et son  candidat présidentiel  François Hollande, par ailleurs quand un député de l'opposition pose une question au gouvernement en exposant les motifs et les causes de son interrogation, non seulement certains nombreux  députés de droite UMP et Nouveau Centre se montrent goguenards en exhibant  des visages hilares et des attitudes ironiques, de   même certains  ministres sur les bancs  du Gouvernement, mais encore dans sa réponse le Ministre du gouvernement interrogé  se livre dans sa réponse  à un exercice  autosatisfaction  mais encore à une  démolition systématique du programme du candidat PS en débordant de son rôle, pour se livrer  abusivement à  une joute politique comme si l’hémicycle leur était dédié comme un lieu de débat contradictoire.

Mais ce qui vient de se passer cet après midi à l'Assemblée Nationale dépasse toutes les bornes de la bienséance politique et du respect que se doivent mutuellement tous les dignitaires présents, en effet  le Gouvernement et les députés UMP et Nouveau Centre  ont quitté l'hémicycle en  ne supportant pas d'entendre dans toute son étendue  la mise en cause du Ministre de l'Intérieur Claude Guéant par  Serge Letchimy, député de la Martinique,  a propos  des interprétations que ce ministre avaient tenues  depuis Samedi sur les "civilisations".

Il arrive parfois que les députés quittent l'hémicycle se sentant offusqués par tels ou tels aspects que prennent les débats, mais que le Premier ministre et les ministre présents quittent aussi leur bancs est tout à fait exceptionnel et  cette dérobade s'apparente à un véritable coup d'éclat politique.

La séance bien entendu a été suspendue et aux dernières nouvelles il parait que le  Premier Ministre exigerait des excuses  du Député qui lui évidemment s'y refuse.

Nous attendons la suite .....



PARIS à l'heure Allemande le 6 Février 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

14ème Conseil des ministres franco-allemand (CMFA)

lundi 6 février 2012

Hier Lundi 6 février 2012  Nicolas Sarkozy le président de la République et Angela Merkel ont présidé   au Palais de l'Élysée, le 14ème Conseil des ministres franco-allemand (CMFA). Consacré à l'approfondissement de la coopération franco-allemande  dans la zone euro,  les questions européennes,  la situation de la Grèce,  mais aussi la situation internationale, notamment la Syrie.

Il s’agissait de témoigner d’une entente parfaite, d’ une relation franco-allemande  d’amitié entre les deux pays, une alliance stratégique au moment de « toutes les crises » y compris celle de l’Euro, , «  Une relation de confiance » , selon le président français, qui a notamment déclaré  au cours de sa  conférence de presse commune avec la  Chancelière  « Cette amitié nous a empêchés de tomber dans le gouffre ».

Les dirigeants franco-allemand ont  aussi  mis en évidence successivement  leur point de vue  concordant sur la Grèce  qui doit, selon le Président Français  une fois pour toutes, régler ses difficultés, et surtout respecter ses engagements pris avec la troïka du FMI (Fonds monétaire international), de la Banque centrale européenne et de l’Union européenne  approuvé par la Chancelière allemande qui de son côté a prévenu : «   Il n’y aurait pas sinon de nouveau plan d’aide européen.

Pour la Syrie Berlin et Paris  ont protesté  qu’il n’y ait toujours pas une résolution de l’ONU, résolution bloquée par la Russie et aussi par la Chine.

Nicolas Sarkozy a aussi ajouté   qu’il parlerait  le  6 février 2012 dans l'après-midi au président russe Dmitri Medvedev. Dans cette conversation, le chef de l’Etat veut convaincre Moscou d’agir,  selon la volonté franco-allemande..

Comme on le voit ce conseil des Ministres franco-allemand et la conférence de presse qui l’a suivi  ont marqué l’unité de vue des deux dirigeants sur les thèmes européens et internationaux   dans la ligne d’une  politique concertée  franco allemande qu’ils veulent imposer comme une évidence pour l’avenir ,  en se plaçant à l’avant-garde de l’Union Européenne,  dans la perspective d’une  pérennité de régime  comme si le Président Français et la Chancelière ne doutaient pas réciproquement l’un et l’autre de leur  réélection, l’un à la tête de la France  en Mai 2012, et l’autre à la tête du Gouvernement allemand en 2013.

 Ce qui a surtout retenu l’attention des médias  c’est le soutien inconditionnel que la Chancelière Allemande est venu apporter  au Président Français à deux mois de l’élection présidentielle française,    « quoiqu’il fasse » alors même que Nicolas Sarkozy n’a pas encore officiellement  déclaré sa candidature à sa propre succession.

Il n’y a pas de quoi du reste s’en étonner, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont du même bord politique, et sont obligés de se soutenir mutuellement pour exister politiquement,  et sans avoir à écrire des pages et des pages ont comprend clairement que si  le candidat socialiste François Hollande était élu Président de la République Française,  il s’ensuivrait un changement de régime  radical en France, Angela Merkel perdrait un allié  en la personne d’un  Nicolas Sarkozy avec lequel elle se sentait assurée de faire prédominer sa politique allemande en UE et surtout en zone euro.

Son isolement en Europe si le Président Français Sarkozy n’était pas réélu risquerait aussi d’affecter sa réélection en 2013,  il lui manquerait son soutien, … c’est donc un donnant -  donnant que la Chancelière allemande ne pouvait s’épargner,  mais aussi un va tout de la dernière chance  que la Chancelière Allemande  est venu jeter sur le tapis de la campagne présidentielle Française, en ce sens sa démarche, tout autant que celle du Président Français est avant tout personnelle.


Madame Angela Merkel et Monsieur Nicolas Sarkozy ont ensuite le soir accordé une interview à France 2 et à une  chaîne allemande au cours de laquelle  ils se montrés en symbiose  parfaite, se soutenant l’un l’autre en  affirmant qu’il s’exprimaient  en Chef d’état responsables des décisions prises au nom de leur pays en se plaçant sur le devant actuel de la scène franco-allemande(  et aussi Européenne) ,   et non au nom de leur parti …en se citant  dans la continuité  de leurs prédécesseurs sans pour autant tous les citer …en ne citant que les plus prestigieux  notamment De Gaulle et Konrad Adenauer … (  ndlr : pour mémoire  De Gaulle-Adenauer, Georges Pompidou et Willy Brandt,  Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmid, François Mitterrand et Helmut Kohl, Jacques Chirac et Gerhard Schröder
 

Mais il faut croire que cette continuité tient à la personne et non au chef de l’Etat comme ils l’affirmaient,  puisque  que la Chancelière  Allemande a éludée la question  en ne répondant pas à la question que  Pujadas lui posait, à savoir si elle accepterait de recevoir le candidat  François Hollande avant  les élections, ou après les élections présidentielles françaises s’il était élu 

Les électeurs Français ne sont pas dupes de cette mise en scène, pas plus que ne le seront les électeurs allemands  en 2013 …
 
L'interview sur France 2

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Conférence de presse conjointe de Nicolas... par elysee
Conférence de presse conjointe de Nicolas... par elysee

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Royal : Avec Merkel, "Sarkozy avait l'air sous tutelle"

  1. Merkel critiquée en Allemagne pour son soutien à Sarkozy - Le Figaro

    www.lefigaro.fr/.../01003-20120207ARTFIG00455-merkel-critiquee...
    il y a 54 minutes – L'opposition comme ses partenaires libéraux au sein de la coalition jugent «embarrassant» ce soutien affiché de la chancelière au chef de ...
  2. Angela Merkel va soutenir Nicolas Sarkozy "quoi qu'il fasse ...

    www.lemonde.fr › Economie
    il y a 1 jour – Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, à la fin de leur conférence de presse commune à Compte rendu Angela Merkel soutient Nicolas Sarkozy ...
  3. Le soutien de Merkel à Sarkozy fait des vagues en Allemagne - L ...

    www.lexpress.fr/.../le-soutien-de-merkel-a-sarkozy-fait-des-vagues-e...
    il y a 3 heures – L'interview croisée du chef de l'Etat et de la chancelière allemande fait la Une des journaux Outre-Rhin. La presse juge l'engagement de ...
  4. Merkel soutient Sarkozy "sur tous les plans, quoi qu'il fasse ...

    www.francetv.fr/.../merkel-soutient-sarkozy-qu-il-soit-candidat-ou-n...
    il y a 1 jour – La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré qu'il était "normal de soutenir des partis amis" à propos du soutien qu'elle a apporté à ...
  5. Merkel soutient Sarkozy - FRANCE / PRESIDENTIELLE 2012 - RFI

    www.rfi.fr/.../20120128-france-allemagne-angela-merkel-soutient-ni...
    28 janv. 2012 – La chancelière allemande va participer à des rendez-vous communs avec Nicolas Sarkozy durant la campagne électorale, a annoncé le ...
  6. Soutien de Merkel à Sarkozy: «C'est la chancelière allemande qui ...

    www.20minutes.fr/.../874704-soutien-merkel-sarkozy-c-chanceliere-...
    il y a 53 minutes – REVUE DE PRESSE - Les éditorialistes sont sceptiques sur les gains de cette alliance à moins de trois mois de la présidentielle...
  7. Merkel soutient Sarkozy "sur tous les plans" - RTL.fr

    www.rtl.fr › Toutes les Actualités
    il y a 22 heures – "Il est normal de soutenir un parti ami", a déclaré Angela Merkel lors d'une conférence de presse commune avec Nicolas Sarkozy lundi à Paris.
  8. i>TELE - Angela Merkel soutient Nicolas Sarkozy

    www.itele.fr/video/angela-merkel-soutient-nicolas-sarkozy
    il y a 18 heures – La mélodie harmonieuse se poursuit entre la chancelière allemande et le président français. Les amabilités s'échangent entre les deux ...
  9. FRANCE • De quel droit Merkel soutient-elle Sarkozy ? | Courrier ...

    www.courrierinternational.com › France
    il y a 6 jours – Le soutien affiché d'Angela Merkel à Nicolas Sarkozy ne soulève pas de tempête de protestations en Europe, s'étonne le quotidien canadien ...
  10. Soutien de Merkel à Sarkozy - Hollande : "Si Mme Merkel veut faire ...

    www.lepoint.fr › PolitiquePrésidentielle 2012
    il y a 19 heures – Le candidat socialiste a ironisé sur la "rude tâche" de la chancelière allemande.

Dette Grecque : Les pressions s'accentuent

Éditorial de lucienne magalie pons


 Les responsables grecs doivent  se réunir à nouveau ce mardi pour  s’entendre sur les nouvelles mesures de rigueur réclamées par la Troïka,(Union européenne- FMI - Banque centrale européenne,)  en  garantie du versement d’une aide financière.

Hier Lundi de Paris en conférence de presse commune,   Nicolas Sarkozy le Président Français et Angela Merkel la Chancelière Allemande,   ont encore accru la pression sur Athènes. “L’Europe est un lieu où chacun a des droits et chacun a des devoirs, a martelé Nicolas Sarkozy. Et on ne peut pas réclamer ses droits sans assumer ses devoirs. Le temps presse. C’est une affaire de jours. Maintenant, il faut conclure, il faut décider et signer”.

Si les dirigeants grecs n’acceptent pas le plan d’aide internationale, alors le pays sera confronté à un défaut de paiement et ce, dès le mois prochain. 


Nicolas Sarkozy et Angela Merkel  ont de plus proposé  de bloquer les intérêts de la dette.

 “A l’instar du président français, a expliqué la chancelière allemande, je suis favorable à l’idée selon laquelle les intérêts de la dette grecque soient versés sur un compte bloqué pour être sûr que cet argent sera durablement disponible”.

 Pour les dirigeants grecs la difficulté est de parvenir à imposer à leur population de nouvelles mesures d’austérité et de rigueur, notamment une baisse du salaire minimum de 25 % , une diminution des effectifs dans la fonction publique de 150.000 postes, de nouvelles mesures fiscales et une réforme de la justice ..

 Une nouvelle journée de grève déclenchée par les syndicats est prévue ce mardi pour dénoncer ces politiques d’austérité à répétition.

Le temps presse de plus en plus  pour la Grèce,  pour éviter la cessation de paiement, elle doit faire aboutir un accord avec les banques d'ici au 13 février ce qui parait bien compromis.

Une négociation du gouvernement grec avec ses créanciers privés, visant à effacer 100 milliards d’euros de dette ne pourra aboutir qui si les négociations des  créanciers publics de la Grèce  se concrétisent par un accord avec le Gouvernement Grec …


En cas d’échec de l’ensemble de ces négociations la   Grèce se verrait alors en défaut de paiement dès le Mois de Mars.

 

06 février 2012

La Grèce sous la pression conjuguée de la Troïka et du Couple Franco-Allemand

Éditorial de lucienne magalie pons


Le Premier ministre grec Lucas Papademos a multiplié ce  lundi les rencontres avec les représentants des créanciers du pays et les chefs des partis le soutenant pour tenter de boucler les  négociations  sur les mesures de rigueur conditionnant le sauvetage financier du pays.

Les services de Luca Papademos ont indiqué qu’il  devait recevoir lundi  les responsables de la troïka UE-FMI-BCE "vers la mi-journée" puis, "plus tard", les chefs des partis  Georges Papandréou (Socialiste),  Antonis Samaras (Nouvelle Démocratie, droite) , et  Georges Karatzaféris (Laos – Extrême droite).



 La Grèce doit impérativement  boucler trois semaines de négociations sur les modalités de la nouvelle cure de rigueur  exigée au pays par la troïka UR-BCE-FMI , et obtenir  l'accord final des trois partis du gouvernement de coalition grec sur cette feuille de route.



 Dimanche  après  cinq heures de discussions avec les trois dirigeants, Lucas  Papademos avait  fait part d'une entente sur le volume des économies à réaliser (1,5 point de PIB), sur la mise en place de réformes visant à abaisser les coûts de production et sur un schéma de recapitalisation des banques.

 Les dernières tractations doivent porter sur le montant des coupes prévues dans les retraites  complémentaires, sur l’abaissement  de 25 %  du salaire minimum  réclamée par l'UE et le FMI  ainsi que sur l'ampleur des licenciements attendus dans la fonction publique soit 150.000  postes.

Les deux leaders de droite avaient à leur sortie de la réunion de dimanche  protesté  contre  l’austérité et la rigueur  prônées , Georges  Karatzaféris avait  ensuite fait part d'évolutions "satisfaisantes", en effet  le   ministère des Finances grec  avait  de son côté exclu l'hypothèse d'une suppression de deux des 14 mois de salaire versés dans le secteur privé contre laquelle Antonis  Samaras avait affirmé être prêt à  s’opposer.

Ce matin  les médias grecs espéraient   un accord final du trio politique grec, qui autoriserait Lucas  Papademos à  finaliser  parallèlement le dossier de l'effacement de 100 milliards de dette grecque par les créanciers privés, conditionnant le sauvetage financier du pays, mais pour le moment rien n’est encore joué.

L’opposition de gauche  communiste et radicale, est  montée au front en  annonçant des manifestations dans la soirée,  et de leur côté  les syndicats mettent au point leur riposte. 


Selon les médias, les dernières tractations doivent porter sur le montant des coupes prévues dans les retraites complémentaires, sur la réduction réclamée par l'UE et le FMI du salaire minimum ainsi que sur l'ampleur des licenciements attendus dans la fonction publique.

Le temps presse pour la Grèce,  pour éviter la cessation de paiement, elle doit faire aboutir un accord avec les banques d'ici au 13 février.

Georges Papandreou, Antonis Samaras et Georges Karatzaferis,  - leaders des partis   représentés au sein du gouvernement de coalition grec-,  sont arrivés en milieu d'après-midi dans les bureaux du Premier ministre qui avant de les recevoir avaient reçus les représentants de la Troïka UE-FMI-BCE,   créanciers institutionnels de la Grèce, en présence du Ministre des finances et du Ministre du Travail.

   Les trois leaders de la coalition sont appelés à  surmonter leurs objections aux nouvelles mesures d'austérité demandées par les créanciers, alors  même que les précédentes mesures de rigueur   n'ont abouti jusqu'à présent qu'à accentuer la récession du pays.


En rappelant que le  gouvernement grec négocie depuis des semaines sur l'établissement d'un programme d'ajustement structurel du pays en échange d'un deuxième prêt d'au moins 130 milliards d'euros, qui s'ajouterait à celui de 110 milliards accordé en mai 2010 au pays pour lui éviter la banqueroute, un  responsable grec avait  qualifié dimanche  de « surhumaines » les  conditions visant à éviter à la Grèce un défaut de paiement.

 Une négociation du gouvernement grec avec ses créanciers privés, visant à effacer 100 milliards d’euros de dette ne pourra aboutir qui si les négociations des  créanciers publics de la Grèce  se concrétisent par un accord avec le Gouvernement Grec …

 Parmi les points  refusés  par les responsables syndicaux grecs  et  par la plupart des responsables politiques, figurent notamment  les demandes de la «  troïka « d'abaissement généralisé du coût du travail.

 Georges Karatzaferis à  déclaré à la presse en arrivant chez le Premier ministre,  qu'il ne se sentait pas prêt à céder aux pressions de Berlin ni à un "chantage".

 Les opposants aux réductions salariales font valoir qu'elles vont exacerber la récession en Grèce, où l'économie est étouffée par une récession qui prend des airs de dépression, avec un PIB attendu en chute de quelque 6% en 2011 après deux ans d'austérité.


Mais selon le chef de mission du FMI en Grèce Poul Thomsen, des mesures de compression salariale dans le secteur privé devraient  relancer l'économie via un gain de compétitivité.

Thomsen a notamment plaidé pour une réduction du salaire minimum, chiffon rouge pour les syndicats,  en affirmant qu'à 751 euros brut par mois il était supérieur de 35% à celui du Portugal, et de 20% qu'en Espagne.

 Les demandes de la troïka portent en plus  des réductions d'effectifs dans le secteur public, sur la mise en place d'une grande réforme fiscale et d'une réforme de la justice.

Selon des rumeurs, devant la résistance  des partis aux demandes de la troïka, le Premier ministre Lucas Papademos aurait menacé de démissionner,  rumeurs de presse, non confirmées par son porte-parole.

A Paris, où se tenait ce matin  un Conseil des Ministres franco Allemand,  La France et l'Allemagne ont pressé   la Grèce d'accepter rapidement la mise en œuvre de mesures d'austérité supplémentaires sous peine d'être privée des fonds promis dans le nouveau plan d'aide adopté fin 2011 par les Européens.

S’exprimant lors d’une conférence de presse commune à l’Elysée avec la Chancelière Allemande, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il s'agissait de régler la crise grecque "une bonne fois pour toutes»…..

«Les paramètres du règlement sont sur la table", a  déclaré  Nicolas Sarkozy, en jugeant qu'un accord n'avait "jamais été aussi proche" et qu'il ne pouvait imaginer un échec. "Nos amis grecs doivent prendre leurs responsabilités en votant les réformes sur lesquelles ils se sont engagés  …… " Allemagne et France, nous disons à nos amis grecs que maintenant, il faut décider, qu'il n'y aura pas de déblocage de fonds si ces décisions ne sont pas prises et qu'il leur appartient de les mettre en œuvre", a-t-il prévenu

Le président français a d'autre part proposé, avec l’approbation  de la chancelière allemande, le blocage sur un compte d'une partie de la future aide prévue par le nouveau plan à hauteur des intérêts de la dette grecque restante pour garantir leur remboursement aux créanciers.

"Nous proposons que les intérêts de la dette grecque soient déposés sur un compte bloqué, qui garantirait ainsi que les dettes de nos amis grecs seront réglées", a-t-il  précisé.

  Angela Merkel  a estimé  de son côté que "le temps presse pour Athènes" , en affirmant  souhaiter que la Grèce "reste dans l'euro", et  en prévenant  qu'elle ne concevait pas de nouveau plan d'aide "s'il n'y a pas d'accord avec la Troïka".

Nicolas Sarkozy a aussi  invité les Grecs à s'inspirer du "travail remarquable" du président du conseil italien Mario Monti pour s'attaquer à l'endettement de son pays.

"C'est le chemin à suivre, il n'y a pas d'autre chemin", a-t-il dit.

ooOoo

 Cet après midi la "Troïka UE-FMI-BCE  était toujours  en attente d'engagements du gouvernement et des grands partis grecs sur le vote de ces mesures.

A la mi-journée, La Commission européenne a jugé que le gouvernement grec avait manqué l'échéance prévue  pour la finalisation des discussions sur le sujet.

Parallèlement, un accord de la Grèce avec ses créanciers privés, annoncé comme imminent depuis deux semaines, tarderait  toujours à se concrétiser.

Nous attendons la fin de la journée pour savoir exactement ce qu’il en est …
 

Marine Le Pen : Vidéo de son meeting du dimanche 5 Février à Toulouse -

Éditorial de lucienne magalie pons


La Présidente du Front National était en Meeting hier à Toulouse. 

Devant des milliers de militants et sympathisants elle a dénoncé  les manœuvres médiatiques de la droite qui se prennent à rêver  "... si elle n'était pas là ..." , puis ensuite point par point elle a dénoncé les dérapages politiques  aussi bien de la droite que de la gauche,  tout en développant en contrepartie  les points forts  de  son propre programme.

Les médias presse et audiovisuels n 'ont  presque pas  fait  écho  du meeting  de Marine Le Pen,  en effet depuis Samedi ,  ils sont entièrement mobilisés pour  alimenter la polémique déclenchée  sur "les valeurs de civilisations" vues par Claude Guéant et on comprend que cette polémique vient bien a propos pour masquer la montée du Front National,  dont la Présidente est créditée  de 20 % d'intentions de vote, et dont 70 % des français souhaitent qu'elle puisse réunir les 500 parrainages exigés  pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle.


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