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28 janvier 2012

Marine Le Pen - Actualités

Éditorial de lucienne magalie pons


Le Mercredi 25 Janvier Marine Le Pen était sur France Inter

Encore une fois cette candidate à l’Élection Présidentielle a du faire face à l'animosité aux questions insidieuses du présentateur de l'émission, Patrick Cohen, qui a avancé plusieurs fausses informations tant sur les collaborateurs de la Présidente du Front National que sur ses opinions politiques au sujet de la Syrie.

Marine le Pen comme à son habitude ne s'est pas laissée mener en bateau et a remis les pendules à l'heure.

Nous dénonçons ici comme nous l'avons déjà fait les débordement, les dérapages , les mensonges et tentatives de désinformations que les intervieweuses et intervieweurs s'octroient sur les chaines en général pour tenter de déstabiliser avec une mauvaise foi assumée les candidats à la Présidentielle qui se présentent contre le "candidat non déclaré" soutenu par l'UMP, ce faisant ils manque de respect à leurs invités, aux téléspectateurs et tout aussi grave ils déshonorent leur profession.


Patrick Cohen est coutumier du fait (il n'est pas le seul) et c'est périodiquement qu'il provoque ses invités avec une attitude et une insistance malsaine, il fait partie de cette communauté  de personnages microphages et haineux qui, en dehors des studios ne sont que les petites pointures de leur milieu parisien nombriliste et réducteur.


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Marine Le Pen par franceinter

Côte d'Ivoire : 27 janvier 2012 - dernier jour de la Visite d'Etat du Président Alassane Ouattara en France -

Éditorial de lucienne magalie pons

(Suite de notre Editorial du 26 Janvier)

Au troisième et dernier jour de sa visite d’Etat en France, le Président de la Côte d’Ivoire,   Alassane OUATTARA, accompagné  d'une délégation de  ministres et d'une vingtaine de dirigeants du secteur économique, a rencontré très tôt dans la matinée du Vendredi 27 Janvier le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF).

Avec les chefs d’entreprises Françaises, le Président Ivoirien a parlé économie, finance et investissement en Côte d’Ivoire.

Alassane Ouattara a  notamment  indiqué que le gouvernement ivoirien est décidé à mettre en œuvre toutes les reformes qui permettront au pays de reprendre son développement.

A cet égard, il a annoncé la liquidation ou la privatisation de nombreuses banques publiques.
Par ailleurs, le Président Ivoirien  s’est  montré  optimiste quant au retour rapide de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations développées en invitant   les entreprises françaises à accélérer leur retour et à prendre leur part dans la renaissance ivoirienne.


Au siège du Patronat français, devant plusieurs centaines de dirigeants français et ivoiriens  le Président Alassane Ouattara  a lancé un appel aux entreprises françaises pour qu'elles s'associent à la "renaissance ivoirienne" et "accélèrent leur retour" en Côte d'Ivoire

Déplorant le départ des PME françaises  qui « a porté un sérieux coup à l'économie ivoirienne », il  a plaidé pour leur retour.

"Sans sécurité, sans stabilité, sans paix, la croissance ne peut être forte et durable. Je peux vous affirmer que la paix est revenue en Côte d'Ivoire", a déclaré notamment Monsieur Alassane  …………"Je vous invite à vous associer à la renaissance ivoirienne et à reprendre vos investissements et je vous exhorte, Mesdames et Messieurs les chefs d'entreprises françaises, à accélérer votre retour en Côte d'Ivoire"

 "La Côte d'Ivoire est une terre d'opportunités, elle a besoin de vos talents, de votre savoir-faire. Je vous donne l'assurance que le processus démocratique en Côte d'Ivoire est irréversible", a assuré le président ivoirien

Le Président Alassane Ouattara a parlé de  la Côte d’Ivoire comme d’un pays « qui s'est remis au travail » et où « la paix est revenue », il a  assuré vouloir faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020. « Nous ne sommes pas la Chine, mais on s'en approche », a-t-il dit, en soulignant  les 8 à 9 % de croissance auquel il s'attend pour 2012

Alamane  Ouattara espère  qu’un   feu vert du FMI et de la Banque mondiale pour emprunter de nouveau auprès des bailleurs, interviendra au « deuxième trimestre de cette année ».Il permettrait  notamment à la France de déclencher son programme de désendettement-développement, à  savoir 1 milliard d'euros d'annulation sèche de la dette et 2 milliards d'euros de conversion de la dette en projets de développement.

Le Secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a déclaré : « Nous serons à vos côtés », « la France prendra toute sa part », en citant notamment   le projet de tramway d'Abidjan, Pierre Lellouche a indiqué avoir « demandé à Alstom et à Systra de travailler à une offre compétitive ».Pierre Lellouche  a  aussi précisé vouloir « avancer en filières » -une stratégie que la France est en train de tester en Libye. L'Agence française de développement (AFD) doit se mobiliser sur l'agriculture, a-t-il ajouté.

 Un secteur  que  la Côte d'Ivoire entend  développer  notamment en devenant auto-suffisante pour la production de riz.

Le Vice Président du Medef International, Michel Roussin,  a promis : « Nous allons repartir, nous sommes disponibles pour repartir avec vous »,  en appelant les entreprises françaises à « ne plus être frileuses (ni) inquiètes » et à accepter « le risque qui est maintenant maîtrisé ».



Un enthousiasme qui d’après  les entreprises françaises présentes sur place, demeure réservé, Le groupe IPS West Africa évoque  un passif de 4 milliards de francs CFA (6 millions d'euros) pour Azito Energie, et 10 milliards de créances de TVA sur l'export (15 millions d'euros). Le vice-président de Biopost Cofuna spécialisé dans la fabrication d'engrais, Bruno-Emmanuel Moreau, déplore des « réglementations anciennes » qu'il faut faire évoluer.

Le Président Alassane Ouattara a « donné des assurances » pour faire évoluer les réglementations …« nous ferons pour le mieux ».

Sur les arriérés de paiement, il s'est  montré plus prudent. « J'ai demandé au ministre des Finances de réaliser un audit pour éviter d'avoir à payer des fausses factures ou des surfacturations, car les entreprises ont tendance à surfacturer. Lorsque j'ai audité dans le passé, je me suis aperçu que les arriérés réels n'étaient parfois que le quart des arriérés réclamés. »

Rappelons que, hors pétrole, la France est le premier partenaire économique de la Côte d'Ivoire, première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone.


Après le MEDEF, le Président de la République s’est rendu à l’Hôtel Lassay, à  l’Assemblée Nationale Française, où il s’est entretenu pendant une heure environ avec Monsieur Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée Nationale  Française.


Alassane Ouattara s’est  rendu ensuite à  l’Hôtel de Ville de Paris, où il a été reçu avec Madame Ouattara et la délégation Ivoirienne   par le Maire de  Paris , Bertrand Delanoë.

A cette occasion, le Maire de Paris a exprimé tout l’honneur de sa ville de recevoir le Président de la République, en soulignant  que cette visite était  porteuse d’un message d’amitié entre la Côte d’Ivoire et la France.

Face à cette marque d’honneur et d’amitié, le Chef de l’Etat  Ivoirien a confié que sa présence à Paris témoigne  de la qualité des relations historiques et d’amitié entre Abidjan et Paris et entre la Côte d’Ivoire et la France.

Le Président Ivoirien  a  ajouté que la Côte d’Ivoire veut, à travers cette visite, asseoir les bases d’une bonne coopération entre les collectivités ivoiriennes et françaises.


En fin, troisième étape de cette dernière journée de la visite d’Etat du Président Alassane Ouattara , l’Hôtel de Matignon  où  il était  invité  par le  Premier ministre François Fillon a  pour un entretien  et un déjeuner  avec  son épouse Madame Dominique Ouattara  et la délégation  Ivoirienne qui  les accompagnait

Le Premier ministre français, qui s’était rendu à Abidjan les 14 et 15 juillet derniers, a assuré  le  président Ouattara de son estime et son admiration pour son parcours. .

Le Premier ministre a  aussi confirmé au Président ivoirien le plein appui de la France face aux nombreux défis que la Côte d’Ivoire doit  relever,  notamment ceux de la reconstruction, de la réconciliation et de la réforme du secteur de la sécurité.

François Fillon et Alassane Ouattara ont  aussi  abordé la question de la préparation du Contrat de Désendettement et Développement, d’un montant de 2 milliards d’euros annoncé l’an dernier par la France, et qui permettra notamment de lutter contre la pauvreté, de renforcer l’État de droit et de contribuer à la formation des jeunes Ivoiriens.

La question du redémarrage économique  de la Côte d’Ivoire a également été évoquée alors que le président Ouattara veut  faire rapidement de son pays  un pays émergent.

François Fillon a confirmé  la totale disponibilité des entreprises françaises à investir davantage en Côte d’Ivoire, notamment dans les domaines de l’énergie, des transports ou de la construction.

En fin d’après-midi, le Président de la République Ivoirienne  s’est rendu à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France, pour une cérémonie de remise de décorations à des personnalités ivoiriennes et amies de la Côte d’Ivoire.

Après cette cérémonie, le Chef de l’Etat, s’est rendu à l’aéroport d’Orly, d’où il a décollé à 23 heures pour Addis-Abeba, à bord de ‘’Ivoire 01’’, l’avion présidentiel.
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Diner à l’Élysée le 26 Janvier 2012 
Madame Carla Bruni-Sarkozy
Le Président Alassane Ouattara








Madame Dominique Ouattara, épouse du Président Ivoirien
Le Président Nicolas Sarkozy









27 janvier 2012 : Réception du Président Ivoirien à l'Hôtel de Ville de Paris -

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REVUE DE PRESSE - Source Site Internet "abidjan.net" :

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Afghanistan - retrait des troupes anticipé,achevé dès la fin de l'année 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

vendredi 27 janvier 2012

Le président de la République a reçu, au Palais de l'Elysée, M. Hamid KARZAI, Président de l'Afghanistan pour un entretien consacré à la situation en Afghanistan et à l'engagement français dans ce pays. A l'issue de leur entretien, les deux chefs d'Etat ont signé un traité d'amitié et de coopération et ont fait une déclaration conjointe.

Le Président Nicolas Sarkozy a annoncé que le rapatriement des troupes françaises combattantes déployées en Afghanistan sera achevé dès la fin de 2013, soit une année plus tôt que le terme de fin 2014 jusque-là retenu par l'Otan

Le chef de l'Etat a également indiqué que la France allait transférer à l'armée afghane la responsabilité de la sécurité dans la province de la Kapisa, au nord-est de la capitale, Kaboul, «à partir de mars 2012».
«La poursuite de la transition et ce transfert graduel des responsabilités de combat permettront de planifier le retour de la totalité de nos forces combattantes dès la fin de l'année 2013 »

Le nouveau calendrier du retrait des quelques 3 600 soldats français présents sur le sol afghan prévoit que 1 000 soldats rentreront en France pendant l'année 2012, contre 600 dans le projet précédent, selon ce qui a été indiqué par le chef de l'Etat lors d'un point de presse avec le président Afghan Hamid Karzaï.

Le Président Français a aussi précisé que la France allait «demander à l'Otan une réflexion sur une totale prise en charge des missions de combat de l'Otan par l'armée afghane au cours de l'année 2013».
Le chef de l'Etat a indiqué que l'armée française continuerait, au-delà de 2013, des missions de formation de l'armée afghane avec un effectif «résiduel» par rapport à celui déployé actuellement. «Il sera à tout le moins de l'ordre de quelques petites centaines» d'hommes, a-t-il précisé .
Nicolas Sarkozy a aussi indiqué que les missions de formation de l'armée afghane menées par l'armée française, qui avaient été suspendues après la mort de 4 militaires français tués il y a une semaine, reprendraient «dès demain» samedi.


La visite officielle en France du président afghan, Hamid Karzaï ne devait durer qu’un après-midi. Le temps de rencontrer le Président Nicolas Sarkozy, le Premier Ministre François Fillon, le Président de l’Assemblée Nationale Bernard Accoyer.

Le Président Karzaï ravivera la flamme du soldat inconnu avant de terminer sa visite officielle en France..

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Résumé : Rappel des jours précédents jusqu’au 27 Janvier

Vendredi 20 Janvier :

- Quatre soldats français avaient été tués par un militaire afghan le Vendredi 20 Janvier. Dans les heures qui ont suivies le Président Sarkozy avait envisagé d'anticiper le retrait de l'armée française :

………."Je ne peux pas accepter que des soldats afghans tirent sur des soldats français", avait déclaré. Nicolas Sarkozy vendredi 20 Janvier, en indiquant qu’il évoquerait évoquer la question du retrait anticipé lors de la visite du président afghan Hamid Karzaï en France le Vendredi 27 Janvier, et que ce n’était qu’a l’issue de cette visite que la France ferait connaître sa décision sur une éventuelle accélération du calendrier de retrait.

- Monsieur Juppé avait informé Mme Clinton des décisions prises par le président de la République le 20 janvier: suspension des opérations de formation et d'appui à l'armée nationale afghane, envoi du ministre de la Défense et du chef d'état-major des Armées en Afghanistan», écrivait le Quai d'Orsay dans un communiqué. «Au vu de leur rapport, le président de la République tirera toutes les conséquences de l'attentat perpétré contre nos forces par un membre de l'armée nationale afghane».
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Le même jour, un communiqué du département d'Etat américain, suggérait que Paris ne procéderait pas à un retrait anticipé de ses 3600 militaires, et alors que les Etats-Unis se montraient circonspects suite à la déclaration de Nicolas Sarkozy, le Quai d’Orsay dans un premier temps avait rappelé qu’il reviendrait au chef de l'Etat de «tirer les conséquences», mais le même jour, sans attendre le déroulement du voyage de notre Ministre de la Défense et les conclusions qu’il devait en tirer pour les soumettre à la décision du Président Français, Hillary Clinton s'opposait formellement à un tel retrait non concerté, d’après elle.

Samedi 21 Janvier :

-Sur le terrain, Gérard Longuet le Ministre de la Défense était chargé d'évaluer la dangerosité de la mission de formation des soldats afghans par les militaires français. Arrivé samedi en Afghanistan, le ministre de la Défense devait ‘entretenir le dimanche avec le président afghan Hamid Karzaï et les ministres afghans de la Défense et de l'Intérieur, et également discuter avec le général John Allen, commandant de l'Isaf, et le général Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf. A son retour, Gérard Longuet devait rendu compte au président Sarkozy des mesures que les autorités afghanes s'engageraient t à prendre pour assurer la sécurité du contingent français.

- Les médias le samedi 21 rapportaient d’après un communiqué du Département d’Etat américain : « La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et son homologue français Alain Juppé sont tombés d'accord samedi soir 21 janvier pour "travailler ensemble" afin d'assurer la poursuite de la mission internationale en Afghanistan. ……Les deux ministres "sont tombés d'accord pour que les Etats-Unis et la France travaillent avec les partenaires de l'Isaf (la mission de l'Otan) et le gouvernement afghan afin d'assurer la solidité et l'efficacité continues de la mission", selon le communiqué.

Mardi 24 Janvier :

Alain Juppé déclarait devant l’Assemblée Nationale en parlant de notre présence en Afghanistan « …….Voilà ce que nous faisons là-bas, avec des objectifs très clairs : défendre nos intérêts – c’est la lutte contre le terrorisme – et défendre nos valeurs, c’est-à-dire aider le peuple afghan à affirmer sa liberté et à conquérir la démocratie …….,

Nous avons déjà beaucoup fait en ce sens, et ce sera l’objet du traité d’amitié et de coopération que le Président de la République signera vendredi avec le président Karzaï, avait aussi annoncé Alain Juppé, et toujours devant l’Assemblée Nationale il excluait tout retrait anticipé ou immédiat de nos effectifs en 2012, ….., en expliquant : ………… Quand j’entends parler de retrait immédiat ou à la fin de 2012, je ne suis pas sûr que cela ait été mûrement réfléchi et étudié. Il y a d’abord des conditions militaires à respecter, pour la sécurité même de nos soldats. C’est la ligne que la France s’est fixée ; c’est notre honneur et notre responsabilité !

"Notre mission n'est pas terminée", confirmait aussi le Premier ministre, François Fillon, devant les députés à l’Assemblée Nationale.

Rappelons que la France compte actuellement 3.800 militaires en Afghanistan, et leur retrait est pour l'instant prévu pour s'étaler jusqu'en 2014. Depuis 2001, 82 soldats ont été tués dans le pays, dont 26 pour la seule année 2011


Mais le gouvernement français déclarait mardi que Paris attendrait la visite du président Hamid Karzaï vendredi à Paris pour signer un traité de coopération, avant de décider s'il accélèrerait le retrait des troupes françaises d'Afghanistan.


Mercredi 25 janvier :

- Le chef de l'Etat réaffirmait la présence de l'armée française en Afghanistan. "Nous ne nous laisserons pas impressionner par cette barbarie et cet obscurantisme d'un autre âge qui, bien au contraire, nous renforcent dans notre détermination à œuvrer pour la paix en Afghanistan", avait-il déclaré.

Monsieur Sarkozy devait s'entretenir à ce sujet avec le président afghan Hamid Karzaï, vendredi 27 janvier, à l'Elysée, rappelaient les médias.

Jeudi 26 Janvier :

- Le secrétaire général de l'Otan avait appelé la France jeudi 24 à poursuivre ses opérations de formation et d'aide au combat en Afghanistan jusqu'à la date de retrait prévue, malgré le meurtre de quatre de ses soldats par un soldat afghan.

"Pour ce qui est de la contribution française à nos opérations en Afghanistan, laissez-moi insister sur le fait que nous étions tous d'accord au sommet de Lisbonne sur un processus de transfert des responsabilités de sécurité aux forces afghanes selon un calendrier bien défini", a déclaré Anders Fogh Rasmussen lors d'une conférence de presse organisée dans les locaux de l'Otan.

"Nous avons exposé les grandes lignes d'un plan d'action et il est important pour le succès de nos opérations de maintenir notre engagement envers ce plan", a t-il déclaré, faisant référence à la décision prise au dernier sommet de l'Otan, qui s'est tenu en 2010 dans la capitale portugaise.

Vendredi 27 Janvier :

- Finalement le Président Français après concertation avec toutes les parties concernées (Otan , Etats-Unis ) et à l’issue de son entretien avec le Président Afghan Hamid Karzaï a annoncé que le rapatriement des troupes françaises combattantes déployées en Afghanistan sera achevé dès la fin de 2013, soit une année plus tôt que le terme de fin 2014 jusque-là retenu par l'0tan.

Rappelons que la France compte actuellement 3.800 militaires en Afghanistan Depuis 2001, 82 soldats ont été tués dans le pays, dont 26 pour la seule année 2011;


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27 janvier 2012

François Hollande chez l'infâme Pujadas Jeudi soir 26 Janvier : égal à lui-même

Éditorial de lucienne magalie

Des paroles et des actes - du jeudi 26 janvier 2012 à 20h35

La première partie de l'émission était destinée à scalper François Hollande, candidat PS à la présidentielle 2012 pour le livrer tondu et évidé au bourreau Alain Juppé qui n'aurait eu qu'à tirer sur la corde pour faire tomber le couperet, c'était du moins l'intention de David Pujadas et de ses comparses qui participaient la grande opération de scalpage avec pour objectif de mettre à nu la personnalité, la stature, l'allure de leur invité, et de décrypter à l'acide chlorhydrique ses mots, ses gestes, son projet .... sous les yeux de deux observateurs. La mise en scène était grotesque .

Avant de se livrer à cette opération dont ils se délectaient tous intérieurement avec ce sadisme professionnel qui animent ces gens en place qui se croient supérieurs aux autres , le perfide David Pujadas a commencé par présenter François Hollande en utilisant des formules faussement flatteuses sous l'écoute attentive de François Hollande très concentré qui se tenait à l'aise, mais sur ses gardes, mais voulant en rajouter David Pujadas demandait son acquiescement, jusqu'à lancer : On est d'accord ? .... pour s'entendre répondre : "Continuez ...."

Une bonne entrée en matière de la part de François Hollande que cette réponse qui éludait tout les effets du Présentateur d'un seul coup.

Le reste de cette première partie s'est déroulé comme une tentative de scalpage au laser: test de personnalité, de stature, de décryptage des mots, des gestes, des relations familiales et affectives de l'invité, qui a montré un François Hollande égal à lui-même, solide et rompu à ce genre d'agression médiatique qu'il a su réduire à plat sans déraper .. ensuite une partie technique avec un expert (j'ai oublié son nom) qui armé de graphique et de formule technique est venus le titiller sans réussir à le confondre ...finalement la température baissaient du côté des assaillants, qui se rendaient bien compte qu'il perdaient la partie face à un homme qu'ils n'avaient pas réussi à entailler ... Sans doute espérait-ils qu'Alain Juppé leur sauverait "la mise"...

Je n'ai pu me procurer un téléchargement de la vidéo de cette première partie, mais dès que ce sera possible je la réintroduirai dans cet article .

Bref en première manche je donnerai l'avantage à François Hollande.

Seconde partie :

Alain Juppé lui s'était certainement fixé pour objectif de mettre Ko d'emblée François Hollande, dès les premières minutes hautain, arrogant, regardant de haut, il l'attaquait agressivement en se lançant dans des calculs d’apothicaire pour finalement lui lancer : " Votre compte n'est pas bon "... au sujet du déficit ..., François Hollande de son côté s'est expliqué sans perdre le nord... et sa tactique pendant tout cet entretien s'est notamment résumée à laisser pédaler Alain Juppé en ne l'interrompant que pour le faire se planter., à part quelques réparties assez vives quand il le fallait.

Finalement pour cette seconde manche je donne aussi l'avantage à François Hollande

Voir la vidéo :


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Le débat Hollande-Juppé en intégralité par LeLab_E1
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Ouattara en cour - Le Président Ivoirien en visite d'Etat à Paris -

Éditorial de lucienne magalie pons


"Menuet de réception" ...



La journée du Mercredi 25 Janvier a été particulièrement chargée pour le Président Sarkozy , le matin il présidait le Conseil des Ministres, à midi il présentait ses vœux aux « Autorités religieuses " au Palais de l’Elysée , ensuite il rejoignait Varces, en Isère, pour présider la cérémonie nationale au 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces , ville de garnison de trois des quatre militaires français tués le 20 janvier en Afghanistan.


C’est ce qui est explique que c’est le Ministre de l’Intérieur Claude Guéant et le ministre de la Défense Gérard Longuet qui accueillaient le Président de République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, en visite d’Etat en France.

Le Jeudi 26 janvier le Président Français se déplaçait en province à Dijon (Côte d’or en matinée pour un déplacement consacré à la participation des citoyens assesseurs à la justice et prononcer une allocution à la Cour d’Appel de Dijon devant notamment des magistrats professionnels et des citoyens assesseurs, et la communauté judiciaire du ressort de la cour de Dijon.

Mais dès son retour à Paris le Président recevait à 17 h. le Président Ivoirien Alassane Ouattara à l’Elysée pour un entretien de travail.

Enfin la journée des deux présidents, amis très proches de longue date, se prolongeait le soir à l’Elysée par un somptueux dîner d’Etat, en l’honneur du Président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara.

D’après l’avis de nombreux observateurs, aucun chef d'Etat ivoirien n'avait eu autant d'honneurs depuis ceux qui avaient été rendus à Houphouët Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire père de l’indépendance Ivoirienne, et acteur de la « Françafrique » du Général de Gaulle.

"On a l'impression que la France a accueilli Houphouët Boigny , au temps de la guerre froide!" a fait remarquer Antoine Glaser, ancien rédacteur en chef de "La lettre du continent", spécialiste de l’Afrique. "Il y a quelque chose de très rétro qui ne correspond pas à la mondialisation de l'Afrique. C'est un accueil anachronique, d'un autre temps".

De son arrivée à l'aéroport d'Orly mercredi 25 janvier à son diner d'Etat à l'Elysée le lendemain, le parcours du président ivoirien, Alassane Ouattara, lors de ces trois jours de visite, a été jalonné d'honneurs tous particuliers.

La presse ivoirienne rapporte les honneurs rendus à leur président : "Cinq sections de l'armée française ont été mobilisées. Trois de l'armée de l'air, une de la marine nationale et une des forces paramilitaires."

A son arrivée à l'aéroport, Le Président Ouattara a été accueilli par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant et le ministre de la Défense, Gérard Longuet, au "son de musique de la garde républicaine", le chef d'Etat étranger a passé en revue les troupes.

Ensuite, Le Président Ouattara a rejoint la place des Invalides à bord "d'un hélicoptère présidentiel escorté par deux hélicos de combat".

De là, Alassane Ouattara est monté à bord d'une Citroën hors série blindée escortée par une centaine de motards de la police et de la gendarmerie pour rejoindre l'hôtel cinq étoiles « Le Meurice » où il s’est installé avec son escorte pour la durée de sa visite d’Etat..

Jeudi, le chef d'Etat ivoirien s'est rendu sur la tombe du soldat inconnu avant de remonter les Champs-Elysées décorés aux couleurs des deux pays, sous escorte de la cavalerie.

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En dehors des pompes républicaines protocolaires, la visite d’Etat du Président Ouattara s’est complétée par des accords avec la France, en matière de défense et de sécurité, mais aussi de la relance du soutien financier et économique de la France à la Côte d’Ivoire :

Accord de défense et de sécurité

Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara ont signé jeudi 26 janvier, au deuxième jour de la visite d'Etat du président ivoirien en France, un nouvel accord de défense et de sécurité « rénové » entre leurs deux pays qui, selon le président français, évite "tout mélange des genres". (Voir la vidéo 2)

Ce nouvel accord va notamment définir le futur statut des troupes françaises déployées en Côte d'Ivoire.

(La force Licorne, qui avait atteint 2.000 soldats au plus fort de la crise, n'en compte plus aujourd'hui que 450 "La France doit rester dans notre pays plus longtemps et de manière plus substantielle", avait plaidé Monsieur Ouattara dans Le Monde.)

A terme, seuls 250 à 300 militaires resteront stationnés à Port-Bouët, face à Abidjan, et "uniquement pour assurer la formation des nouvelles forces de sécurité" ivoiriennes.

Aide de la France : Soutien financier et économique

Hier à l'Elysée, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a sollicité une aide de la France pour gérer la situation financière, il a aussi fait appel au Président Nicolas Sarkozy pour obtenir un accord de désendettement de son pays avec le Fonds monétaire international.

«La Côte d'Ivoire a besoin qu'on annule sa dette et qu'on puisse l'aider à partir de l'avant, il n'y a pas de temps à perdre », a précisé Nicolas Sarkozy »

Le Président Ouattara a également l’intention de solliciter les entreprises françaises à revenir dans son pays, où sont déjà implantés plusieurs groupes français notamment Bouygues et Bolloré depuis longtemps. La France est toujours le premier partenaire du pays. Près de 12.000 Français vivent en Côte d’Ivoire.

«Maintenant, nous sommes de retour sur le chemin de la paix et la relance économique est engagée», a fait valoir le président Ouattara en sortant de l'Elysée, tout en rappelant que la croissance de l'économie ivoirienne devrait rebondir de 8 à 9% cette année.

Le président Ouattara sera reçu Vendredi au Medef pour inciter les entreprises françaises à participer à la reconstruction du pays.
  1. Abidjan.net
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  5. Visite d'État du président ivoirien, Alassane Ouattara, à Paris

    www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=557609
    il y a 1 jour – Visite d'État du président ivoirien, Alassane Ouattara, à Paris.
  6. Le président ivoirien Alassane Ouattara entame une visite d'etat de ...

    fr.allafrica.com/stories/201201260983.html
    il y a 1 jour – Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé à Paris ce mercredi 25 janvier 2012 dans l'après-midi pour une visite d'Etat de trois jours.
  7. Le président ivoirien Alassane Ouattara entame une visite d'Etat de ...

    www.rfi.fr/.../20120125-visite-alassane-ouattara-paris-signature-nouv...
    il y a 1 jour – Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé à Paris ce mercredi 25 janvier 2012 dans l'après-midi pour une visite d'Etat de trois jours.
  8. Visite d'Etat du Président Ouattara en France: Les ivoiriens de la ...

    www.youtube.com/watch?v=potHx512r8MNouveautéil y a 1 jour - 3 mn - Ajouté par abidjannetTV
    A l'occasion de la visite d'Etat de son excellence le président Alassane Dramane Ouattara en France , les ...

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26 janvier 2012

François Hollande présente et explique ses propositions 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

Je ne suis pas socialiste, je ne suis inscrite dans aucun parti, c'est pourquoi comme tout électeur ou électrice qui ne manque jamais de se présenter aux urnes, j'écoute en toute liberté de conscience et sans à priori ce que disent les candidats, de préférence quand ils exposent clairement leur programme et expliquent leurs propositions, et je dois dire en toute honneteté que c'est François Hollande qui parait le plus cohérent et avancé dans sa ligne politique. Il y a deux points de son programme qui ne me conviennent pas, ils touchent l'un au mariage homosexuel qui entrainera inévitablement l'adoption d'enfants, pour moi je considère que c'est un bouleversement éducatif et affectif qui offre aux enfants un modèle parental "unisexe" qui ne s'inscrit pas dans le cadre naturel qui distingue bien le "papa" et "la maman", une copie ne vaut jamais l'original, pour le vote des étrangers je préfèrerais qu'ils demandent leur naturalisations pour une intégration laïque sans aucune réticence ce qui éviterait un vote à intention communautaire pour obtenir tels ou tels aménagements ou particularités culturelles qui ne sont pas spontanément du domaine de la laïcité française.

Ces deux points posés , pour le reste des propositions de François Hollande , elles méritent d'être considérées comme des solutions plus crédibles que les rodomontades des uns et des autres de la droite , qui ont même surgit aujourd'hui sur les bancs du Sénat entrecoupées de critiques violentes à l'encontre de François Hollande de la part des sénateurs et ministres de droite, à tel point que très justement David Assouline sénateur PS est intervenu pour protester contre la pratique de la droite, aussi bien dans les questions posées par les sénateurs de droite que par les ministres présents dans leurs réponses, qui consistent à développer principalement dans leurs interventions des arguments de campagne électorales au lieu de s'en tenir strictement aux fonctions officielles législatives et exécutives qu'ils représentent en séance.

Bref depuis ce matin, avant et après l'intervention de François Hollande, les cadres de la droite UMP et consorts, de même que les candidats à la Présidentielle tous partis confondus, sont sur la défensive et mitraillent sur toutes les chaines, sur toutes les tribunes, sur tous leurs sites, à tort et à travers, avec des formules à l'alambic le candidat socialiste François Hollande, le seul candidat dont ils ont à craindre. Je n'ai pas eu le temps de lire la presse, mais j'imagine que ça doit encore être pire ...!

Aussi il convient de se limiter à l'essentiel en écoutant François Hollande présenter et expliquer ses propositions en vue de se faire une opinion personnelle libérée des croassements des uns et des autres.

Quand on doit voter on a le devoir de bien s'informer :



François Hollande : Projet à la France par LCP
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Jérôme Cahuzac, député socialiste du... par rtl-fr
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François Fillon désigne "la démagogie" comme l'adversaire principal de la droite

Éditorial de lucienne magalie pons

Officiellement, le Premier ministre était en déplacement à Lyon hier Mercredi sur le thème de la formation professionnelle et de l'emploi, mais il n’a pas manqué l'occasion d’attaquer le candidat PS, en progression constante dans les sondages, alors que Nicolas Sarkozy n'est pas encore candidat déclaré.

François Hollande dimanche au Bourget avait dénoncé comme son principal adversaire « le Monde de la Finance », les français ont parfaitement compris ce qu’il visait, mais on ne s’attendait pas à ce que François Fillon, Premier Ministre, lors de sa cérémonie des vœux aux militants UMP du Rhône Mercredi à Lyon, sous forme de meeting de campagne, désigne lui aussi comme le principal adversaire de la droite « la démagogie » …

Le parallélisme est assez inadapté entre « le Monde de la finance » bien identifiable aux yeux de tous et « la démagogie » qui n’est qu’une attitude politique dont les politiques s’accusent entre eux quand ils sont à défaut d’arguments sérieux contradictoires.

C’est ainsi que François Fillon a déclaré « "Notre véritable adversaire, c'est la démagogie. Il est beaucoup trop facile de désigner pour coupables de tous nos problèmes le monde de la finance, les banques, les agences de notation ou je ne sais quel trader malhonnête", a-t-il dit.

"Certes, ils ont une part de responsabilité ... mais cette façon de désigner des boucs émissaires, d'accuser les autres pour s'exonérer des responsabilités qui sont les nôtres n'est pas digne d'une grande Nation", a-t-il ajouté.

Propos très ambigus, bien sûr il s’agissait pour la droite de désigner comme son adversaire la « démagogie » dont ils veulent affecter le discours du Bourget de François Hollande.

En faute d’arguments, François Fillon, Premier Ministre, a répondu au grand discours du candidat PS François Hollande en critiquant « la démagogie de la gauche » et en l’accusant de mentir pour tenter de conquérir le pouvoir ..


En fait, pour faire court, le Premier Ministre voit « la démagogie de gauche » comme l’adversaire du candidat de la droite ( Nicolas Sarkozy non encore déclaré) et de plus le Premier Ministre voit en cet adversaire désigné "une gauche sectaire" qui ne souhaite qu'accéder au pouvoir. "Pour cela, tous les mensonges sont bons", a-t-il dit.

François Fillon, s'en est pris aussi à la proposition PS de rétablir l'âge légal de 60 ans pour le départ à la retraite, concernant les personnes ayant commencé à travailler à 18 ans.

"Dire la vérité pour servir l'intérêt général, ou esquiver la vérité pour ne pas déplaire, chacun choisit son camp", a-t-il déclaré.

"(La proposition) est aussi révélatrice de l'idée que l'on se fait du maintien de la solidarité sociale: réformer pour conserver l'essentiel de nos droits sociaux ou remettre à plus tard ce qui doit être fait maintenant au risque de tout perdre? Là encore, chacun choisit son camp", a-t-il poursuivi.

Enfin on ne s’en étonnera pas, le Premier ministre a jugé que la France devait poursuivre la politique de Nicolas Sarkozy. "Je ne laisserai pas compromettre l'avenir avec des illusions", a-t-il déclaré.


On aimerait bien savoir comment ? Car, au fond, qui ment vraiment dans cette campagne ? …un PS qui dévoile clairement ses propositions , ou un Chef de Gouvernement , des Ministres et des politiques UMP qui se contentent de critiquer l’opposition sans pouvoir nous convaincre du bien fondé social et économiques d’un court catalogue de mesures de dernière minute fragile comme du cristal , alors que depuis cinq ans ils nous mènent de projets de réformes en projets de réformes qui au final n’atteignent pas leur but où passent à la trappe au fil des évènements ?

S’il y a des illusionnistes dans la course aux échalotes présidentielle, c’est bien des ministres et politiques de droite qu’il s’agit, non seulement ils se bercent d’illusions pour échapper à leurs échecs mais ils veulent encore nous en raconter …. Trop tard … nous ne les croyons plus, leurs discours sonnent creux même dans les décors somptueux dont ils s’entourent.

Ils sont discrédités dans les sondages, nous sommes à moins de trois mois des élections présidentielles, et ce ne sont pas les pointures médiatiques dévouées à leur cause dans les journaux et l’audio-visuel qui nous ferons changer d’avis, ce n’est pas un Eric Brunet proche de la déclamation hystérique sur RMC, et les autres faux derches qui tiennent le crachoir du Pouvoir UMP sur BFMTV, RMC, Europe 1, RTL, France Info etc…..qui nous influenceront pour voter


L’UMP cherche désespérément une méthode pour tenter de reprendre du poil de la bête … c’est trop tard, ces prétentieux trop surs d’eux ont accablés les français pendant cinq ans et soudain prennent conscience que la partie n’est pas gagnée sans vouloir encore reconnaitre qu’elle est perdue pour eux.

Ils utilisent abusivement toutes les tribunes que l’Etat met à leur disposition en premier lieu pour y exercer leurs fonctions, en les détournant au profit de leur campagne :

François Fillon face aux députés de la majorité à l’Assemblée Nationale : « Soyons sûrs que le combat que nous menons est un combat juste. Il faut que ça se voit sur nos visages et dans les discours que nous tenons.

« On n’est pas obligés de se laisser impressionner. … Soyez pugnaces! » a martelé Jean-François Copé devant 250 parlementaires hier à l’UMP.

Mais les 5.000.000 de tracts qu’ils ont fait distribuer pour faire un bilan élogieux du quinquennat de Nicolas Sarkozy a fait un flop.

Tous les soi-disant poids-lourds du Pouvoir et de l’UMP sont mobilisés pour exorciser la scoumoune qui les recouvre dans l’opinion publique et qui se reflète dans les sondages

Jeudi soir, Alain Juppé affrontera le candidat socialiste lors d’un débat sur France 2. « Ce sera une excellente occasion de faire la différence », pronostique déjà Copé

Le Premier Ministre Fillon se retrouvera une semaine plus tard face à Martine Aubry.

Et puis entre-temps des tactiques qui ressemblent à des farces de maître Patelin pour tenter d’attiser le suspens sont mises en place, comme par exemple cette déclaration en off de Nicolas ’Sarkozy lâchée en « petit comité » il y a peu, aussitôt publiée et amplifiée aux termes de laquelle le candidat « non déclaré » envisagerait la possibilité d’une défaite. Et, dans ce cas de figure, aurait affirmé qu’il jetterait l’éponge… une fois pour toutes : « Oui, c’est une certitude. J’ai 56 ans. La politique, j’en fais depuis trente-cinq ans, j’aurai été président de la République …… Si les électeurs en décident ainsi, « je mènerai une autre vie ….. J’ai un métier, je suis avocat, je suis passionné par tout un tas de choses. Vous voulez que je fasse quoi? Que j’anime la section de l’UMP? » ……… « Franchement non, je ne continuerai plus la politique, je changerai de vie complètement. Vous n’entendrez plus parler de moi! » Et d’insister : « Je me sens comme si j’avais 22 ans. On peut voyager, je peux prendre des responsabilités dans d’autres domaines, commencer mes semaines le mardi matin et les finir le jeudi soir, je vois ça très bien. L’aiguille ……. il faut la retirer progressivement. »

En voudrait-il aux Français …… ? « Non, c’est la règle! C’est exactement comme si vous pensiez que je dois en vouloir au Bon Dieu si je tombe malade ou si je meurs un jour. C’est la vie, réveillons-nous! Je serai, quoi qu’il arrive, le privilégié qui aura pu, pendant un temps, avoir la confiance des gens, que ce soit pour cinq ou dix ans. » ………. « C’est moi qui dois aux gens d’être là, ce n’est pas eux qui me doivent quelque chose. Ce n’est pas une formule, je le crois profondément. Je suis reconnaissant aux Français de m’avoir laissé gouverner de manière apaisée. Je n’ai retiré aucun texte. Nous n’avons connu aucune situation de blocage, eu aucune violence. A part la taxe carbone, je ne vois pas une réforme à laquelle j’ai dû renoncer »

. Mais sous ces confidences OFF savamment préparées par ses spécialistes de com. et distillées sous l’apparence de la spontanéité par le chef de l’Etat , abondamment reprises par les médias pour créer un effet de surprise, Nicolas Sarkozy n’a pas renoncé à se porter candidat à sa succession, il veut persuader qu’il est seul, le meilleur , le vrai,( comme le « petit Gervais ») et s’obstine à juger François Hollande sévèrement. « Un homme habile, mais sans consistance, sans idées, sans convictions », répète- t-il souvent,.

Le Président affirme aussi en off pour illustrer son image : « Je reçois un accueil fantastique partout, je suis même étonné. Vous n’imaginez pas la passion qu’il y a dans ce pays, la lucidité des Français. C’est le peuple le plus politique du monde, ils savent qui ment, qui joue, qui compose, cela se jouera sur l’authenticité. »

Le Président parle d’un « accueil fantastique partout » : …. Mais ce qu’il ne dit pas c’est que ses auditoires partout sont composés principalement de ses partisans UMP et partis de droite associés, qu’ils sont là pour faire la « claque » autrement pour assurer l’accueil et le succès du grand spectacle , comme « le poulailler » à l’Opéra.

Pour les français lucides, il n’y a pas donc pas de quoi s’étonner ou tenir compte de cet « accueil fantastique partout »

Ensuite quand il dit que les Français savent qui ment, qui joue…., il ne se trompe pas ….mais justement ça se retourne contre lui sous forme de sanctions dans les sondages .

Soyez tranquille, Monsieur le Président, les sondages vous indiquent clairement qu’ils vous ont compris, les Français vous préparent une retraite dorée, l’avez-vous bien méritée ?

Il reste désormais moins de quatre-vingt-dix jours au président « Il se battra comme un lion », prévient son entourage, mais c’est trop tard, il se battra comme un lion avec ses partisans, mais il mourra politiquement le soir du 6 Mai 2007

25 janvier 2012

Nixolas Sarkozy : 1°/ Voeux au Monde de la Culture- 2°/ Voeux à la France d'Outre-Mer

Éditorial de lucienne magalie pons



1°/ Mardi 24 Janvier à Marseille : Vœux à la Culture


Des professionnels de la culture, et des personnalités locales d'opposition et syndicalistes du monde du spectacle avaient organisé mardi à Marseille des contre-voeux et ont manifesté, boycottant le discours de Nicolas Sarkozy, qui présentait à Marseille ses vœux à la culture.

A l'invitation du maire socialiste des 1er et 7e arrondissements de Marseille, Patrick Mennucci, en début de matinée une quarantaine de représentants de troupes, d'espaces culturels, d'associations, de théâtres et de cinémas ont participé à la cérémonie de contre-vœux organisée dans un espace musical proche de la Canebière.

"Il ne s'agit pas d'un boycott, mais nous ne répondons pas à cette invitation à aller à un meeting de Nicolas Sarkozy", a précisé Monsieur Mennucci, en déplorant l'utilisation "d'argent public pour la campagne du candidat Sarkozy".

"Nous contestons sa politique culturelle qui fait des dégâts terribles dans ce département et dans cette ville avec la limitation drastique des moyens de l'Etat dans les troupes, les compagnies et les festivals...", a ajouté cet élu qui est également vice-président du conseil régional Paca, en charge de la culture et du patrimoine.

Des propos repris par plusieurs acteurs culturels présents à cette contre-cérémonie, comme Didier Siguret, responsable de l'Aflam, une association qui depuis 10 ans diffuse le cinéma arabe sur Marseille avec "plus aucune aide de la Drac (direction des Affaires culturelles)".

Sarkozy "ne s'intéresse pas à la culture qui nous transporte, nous travaille et nous fait comprendre le monde", a estimé de son côté le journaliste et essayiste Frédéric Martel, auteur de "J'aime pas le Sarkozysme culturel", dénonçant une culture "instrumentalisée" par le pouvoir.

Un peu plus tard dans la matinée, une centaine de personnes manifestaient "symboliquement" devant le siège de l'organisation de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, répondant à l'appel de la Fédération des syndicat CGT du spectacle.

Sur une banderole, on pouvait lire notamment: "La culture n'est pas à vendre. Nous la défendrons".

Des représentants CGT de plusieurs entreprises du secteur industriel en lutte dans les Bouches-du-Rhône s'étaient joints à la manifestation, notamment des salariés de la SNCM, d'Arkema (chimie) ou de Fralib (groupe Unilever), la petite entreprise de thé de Gémenos (Bouches-du-Rhône) devenue le symbole de la lutte contre les délocalisations.

Un incident a troublé vers sa fin l’intervention du Président Nicolas Sarkozy alors qu’il présentait à Marseille ses vœux au monde de la culture, une femme "à la voix forte" a interpellé vivement le président Nicolas Sarkozy, sur le coût de la cérémonie, qu'elle jugeait "honteux" à l'aune des problèmes de financement de certaines associations.

Un moment après, le chef de l'Etat quittait le chantier du futur Musée des civilisations Europe Méditerranée, où il venait de terminer son discours de vœux, elle s'est encore offusquée: "C'est honteux, combien a coûté la cérémonie?" Aussitôt interpellée, puis entendue par les policiers "en audition libre", elle a expliqué s'être offusquée du montant que devait coûter un tel rassemblement, alors que, selon elle, les associations culturelles ne trouvent pas de financement, a précisé une source judiciaire. Pour justifier son intervention, elle a affirmé aux fonctionnaires qui l'entendaient qu'étant chanteuse, elle avait "la voix forte", selon la même source

 
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2): Vœux à la France d'Outre-Mer

Samedi 21 Janvier  Nicolas Sarkozy  était attendu  en Guyane. Il a atterri vers 8 heures samedi à l'aéroport de Cayenne (12 heures à Paris).

 A son arrivée à Cayenne, Nicolas Sarkozy a rendu hommage à Félix Eboué à l'aéroport rebaptisé le jour même du nom de cet ancien homme politique français d'origine guyanaise,  figure de la Résistance et symbole de l'ascension sociale  Devant un millier de personnes, dont les élus locaux, le chef de l'Etat a salué Félis Eboué  «l'un des plus nobles et des plus beaux visages de la France qui surgira au milieu de l'une des pires tragédies de son histoire».

«Soyons tous fiers de Félix Eboué qui a montré qu'un petit-fils d'esclave pouvait être le premier sur le chemin de l'honneur et que l'on pouvait aimer infiniment sa patrie sans haïr les autres», a ajouté le chef de l'Etat, dans une allusion à peine voilée au Front national.

 A l'aéroport, la députée guyanaise Christiane Taubira (PRG) s'en est prise devant des journalistes au bilan du quinquennat Sarkozy en Guyane. «Je suis profondément désolée qu'il ait échoué sur le développement économique, sur la cohésion sociale, dans les relations avec les pays voisins, notamment le Brésil. Je lui dirai mes regrets s'il m'en offre l'opportunité», a-t-elle dit.

Après cette première étape,  le président s'est envolé pour le Haut-Maroni,   c'est  ensuite en pirogue à moteur qu'il s'est rendu de Twenké à Taluen sur les rives du fleuve Maroni. Dans sa pirogue figuraient en bonne place  les ministres Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Claude Guéant (Intérieur) et Marie-Luce Penchard (Outre-mer), ainsi que les anciens ministres Dominique Perben et Jean-Marie Bockel.

Dans le village de Talluen , commune de Maripasoula, le Chef de l’Etat a annoncé, devant les Chefs coutumiers,  la création d d'une université de la biodiversité  : «On va bientôt créer ici une université de la biodiversité pour étudier les espèces, la biodiversité de la forêt et les possibilités médicamenteuses» qu'elle peut offrir …….. Les financements sont trouvés, c'est l'Université Antilles-Guyane qui va développer les laboratoires» de cette future université, a ajouté Nicolas Sarkozy.

A son  retour à Cayenne  dans l'après-midi Nicolas Sarkozy visitait le groupement de gendarmerie du chef-lieu guyanais et s’est fait  présenter le bilan 2011 du dispositif Harpie de lutte contre l'orpaillage clandestin.


Rappelons qu’une fusillade  sur un site d'orpaillage clandestin en Guyane avait  fait neuf morts et deux blessés graves dans la nuit de vendredi à samedi. Le commandant de la gendarmerie, le colonel Didier Laumont, a fait état de cette fusillade au chef de l'Etat Nicolas Sarkozy.


Le commandant de la gendarmerie en Guyane a expliqué que d'après les premiers éléments recueillis, «deux bandes se sont affrontées pour le contrôle de la zone», l'une d'elles étant «soupçonnée d'être en possession d'armes de guerre». Il a précisé  à la presse avoir rapporté les faits au président Sarkozy, lors de la présentation du dispositif Harpie de lutte contre l'orpaillage clandestin, samedi après-midi à Cayenne.

Dans un discours devant l'état-major Harpie, comme un peu plus tôt en zone forestière, le chef de l'Etat a assuré que la lutte contre ce fléau de la Guyane --qui occasionne violences et dégâts écologiques (notamment la pollution des eaux par le mercure)-- allait s'intensifier.

«Nous allons inscrire à l'agenda parlementaire la création d'une infraction spécifique de transport non autorisé de produits destinés à l'orpaillage clandestin», a-t-il promis en annonçant   aussi un «durcissement des peines» pour ceux qui le pratiquent.

Le Président Français  a appelé les pays voisins du Surinam et du Guyana à engager «la même lutte» que la France. «Le Surinam va installer un poste avec 18 policiers et militaires pour lutter contre les orpailleurs clandestins», a-t-il annoncé , tandis que le Guyana, de son côté, vient d'accepter d'ouvrir un consulat à Cayenne. Ça va faciliter le retour aux Guyana des immigrés irréguliers».

Le drame s'était  produit à Dorlin (sud-ouest guyanais), un site très isolé réputé pour l'extraction illégale d'or, et où les secours n’ont pu   accéder en hélicoptère que dimanche.


Ce qui a donné lieu à un début de polémique  sur la lenteur des secours

Victorin Lurel (PS), responsable de l'outre-mer dans l'équipe de François Hollande, a regretté dimanche, qu'il faille attendre deux jours pour secourir les blessés faute d'hélicoptère disponible. Dans un communiqué, le député socialiste de la Guadeloupe  a mis en cause la visite du président Nicolas Sarkozy. «Malheureusement, le seul hélicoptère de la gendarmerie en Guyane étant mobilisé pour la visite présidentielle, les enquêteurs et techniciens ne pourront se rendre sur place que dimanche matin», a-t-il écrit.

Le ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a  contesté dimanche matin  les propos de Victorin Lurel expliquant que le retard des secours était lié aux conditions de vol et non à la visite de Nicolas Sarkozy. Elle a expliqué que les autorités «n'ont pas voulu que les hélicoptères décollent parce que les conditions de sécurité de vol de nuit n'étaient pas remplies». «Le directeur du Samu n'a pas souhaité que les équipes décollent tant que les conditions n'assuraient pas la sécurité des médecins», a  soutenu  la ministre, en  précisant que «ce (dimanche) matin tous les moyens sont mis en œuvre pour porter assistance» aux blessés sur place à Dorlin.

Coïncidence d’Agenda ,  Nicolas Sarkozy a prononcé son discours de  vœux  dimanche 11 Janvier , à la salle Zéphyr à Cayenne, à 11 heures locales, soit  15 heures à Paris, heure à laquelle François Hollande , candidat PS à la Présidentielle,  prononçait son discours   au Bourget (Seine-Saint-Denis) pour le premier grand meeting de sa campagne.

D’après les médias, Nicolas Sarkozy a multiplié  à Cayenne les attaques contre le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande,  sans jamais le nommer, d’après eux  il  a paru d’après son discours  ne pas envisager d'autre issue que sa réélection et  il a invité les Français d'Outre-mer, qui représentent environ 4% de l'électorat, à ne pas faire confiance à un homme qui "dirait toujours oui, parce que ça cacherait quelque chose".

Il a qualifié d'"un peu folklorique" la visite d'une demi-journée effectuée lundi dernier par le candidat du PS à Cayenne.

Nicolas Sarkozy a défendu sa conception d'un "développement endogène" des départements et territoires d'Outre-mer (Dom-Tom), dans laquelle le dirigeant socialiste, qui prône un "développement solidaire", voit un désengagement de l'Etat.

Une querelle sémantique, lors de sa récente tournée aux Antilles, François Hollande avait estimé que le mot "endogène" faisait penser à "indigène" - un jeu de mot dénoncé par le chef de l'Etat - "Il ne faut pas plaisanter avec ça", a-t-il dit.

Nicolas Sarkozy a également opposé sa vision d'un système d'incitation fiscale pour stimuler l'économie, auquel il dit ne pas vouloir toucher, à la conception, prêtée à la gauche, d'une politique de subventions directes
.
 Il a  aussi accusé la gauche d'ambiguïté envers les indépendantistes des Dom-Tom.

"J'appartiens à une famille politique qui n'a jamais considéré qu'il fallait accompagner les Outre-mer vers l'indépendance. Je n'ai jamais été l'allié d'un parti indépendantiste et je ne le serai jamais", a-t-il dit.

Le chef de l'Etat a  défendu sa politique envers les Dom-Tom mais s'est aussi attaché à "tracer des perspectives pour l'année qui vient", comme si la défaite, le 6 mai, était pour lui exclue. Un message qu'il  a  répété   tout au long de sa visite de deux jours en Guyane.
"Je suis là et je reviendrai encore", avait-t-il déjà  déclaré samedi matin à des Amérindiens du Haut-Maroni.

"La Guyane, j'y viens très souvent et j'ai bien l'intention de continuer", avait aussi répété  le Chef de l’Etat  devant les gendarmes et les militaires,  et  d'annoncer aussi  dimanche qu'il irait dans l'Océan indien et à La Réunion "au premier semestre de cette année", sans préciser si ce serait pendant la campagne ou après l'élection.

Nicolas Sarkozy est revenu sur l’orpaillage clandestin :  "Le combat (...) contre les mafias de l'orpaillage clandestin comme contre les mafias de la délinquance quotidienne sera sans relâche" …….. "Ici, ce n'est pas le Far West et ça ne deviendra jamais le Far West."a-t-il  lançé en promettant de ne pas laisser les chercheurs d'or illégaux, en majorité brésiliens comme les neufs orpailleurs qui se sont entretués vendredi, importer sur le territoire de la République française "des pratiques mafieuses."

En Guyane  où les étrangers représentent 37% de la population,  Nicolas Sarkozy  a réaffirmé son opposition au vote des ressortissants non-communautaires aux élections locales,   position  défendu  par François Hollande dans son discours du Bourget.


Parmi d’autres promesses, à noter que  Nicolas Sarkozy a également multiplié les promesses à l'adresse des Dom-Tom, comme le développement de l'offre de formation dans ces territoires en proie à un chômage plus de deux fois plus élevé qu'en métropole, ou encore  la négociation de réductions de tarif avec les opérateurs de téléphonie mobile.


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Actualités du 25 Janvier 2012 en raccourci-zapping

Éditorial de lucienne magalie pons

 1°/ au sommaire informations sérieuses :  la Loi sur les Génocides, Les Arméniens de France applaudissent, La Turquie dénonce, Déclarations du Président de la République, Réactions des politiques, Dégradation de la note de plusieurs banques françaises, Tornades aux USA...  etc......Voici le Zapping Actu du 25 janvier 2012 !
Voir le zapping


2°/ au sommaire informations satiriques  : Gueule de bois pour Laurent Boyer, Un lapsus révélateur ?, On cause français dans la Police et dans Un dîner presque parfait, Une voiture découpé à la hache, Le best-of des histoires de fraude, Envoyer vos cendres dans l'espace, L'égalité Homme-Femme, Une publicité pour un club de gym, La bonne blague du jour de Michel Cymès... Voici le Zapping télé du 25 janvier 2012 !
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Afghanistan : qui est qui, qui fait quoi, qui décide de quoi : le Chef de l'Etat, le Quai d'Orsay, Hillary Clinton ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Le 20  Janvier quatre soldats français  étaient tués   et 16 blessés, dont huit grièvement,  par un  militaire afghan, infiltré dans l’Armée Nationale Afghane, dans l'est de l'Afghanistan., la fusillade est survenue dans la vallée de Taghab, dans la province de Kapisa où stationne le contingent français.

Selon certaines premières  sources d’informations médiatiques,   ces militaires étaient  en séance de sport et n’étaient pas armés, mais ensuite  Gérard Longuet, Ministre de la Défense, a précisé  sur iTélé  que c’est  «lors d'un entraînement, à l'intérieur d'une base» française qu'un «tireur a abattu, assassiné» les soldats et en indiquant que les militaires français n’étaient pas armés.

Le Chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy à la suite de cette fusillade mortelle avait tout aussitôt annoncé que toutes les opérations de l'armée française étaient temporairement suspendues dans le pays, et qu'un retrait anticipé des troupes n'était pas exclu.

En effet, lors de ses vœux au corps diplomatique étranger   le vendredi 20 Janvier, le Président   a  fait une longue parenthèse pour annoncer la mort de nos soldats en Afghanistan  avant de reprendre ses vœux.

Voici ce qu’il déclarait :

Extrait :

Monsieur le Ministre d'Etat,
Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Quatre de nos soldats ont été tués. Je veux rendre hommage à leur sacrifice. Et pour le chef des Armées que je suis, c'est toujours un moment de grande solitude face à sa responsabilité, devant le destin brisé de ces jeunes hommes courageux, qui font honneur à l'armée française, qui ont l'esprit de sacrifice. 


L'engagement de la France en Afghanistan a été décidé il y a une dizaine d'années. J'ai poursuivi cette décision, pour être aux côtés du peuple afghan dans sa juste lutte contre les forces de l'obscurantisme, de la barbarie et d'un retour à un climat moyenâgeux dans un pays où les femmes, les petites filles étaient martyrisées.

Les gouvernements qui ont pris la décision d'envoyer l'armée française en Afghanistan, je le crois, ont pris une bonne décision. Mais l'armée française est en Afghanistan au service des Afghans, contre le terrorisme et contre les Talibans. L'armée française n'est pas en Afghanistan pour que les soldats afghans lui tirent dessus.

J'ai donc décidé d'envoyer le ministre de la Défense et le chef d'Etat-major de nos armées immédiatement en Afghanistan. D'ici là, toutes les opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française sont suspendues.

Le ministre de la Défense nous fera un rapport, avec le Premier ministre et le ministre d'Etat, sur ce qu'il aura vu en Afghanistan. Et si les conditions de sécurité pour nos soldats, comme les conditions du recrutement des soldats afghans au sein de l'armée afghane, ne sont pas clairement précisées et sûres, la France en tirera immédiatement toutes les conséquences. Nous sommes les amis du peuple afghan, nous sommes des alliés du peuple afghan, mais je ne peux pas accepter que des soldats afghans tirent sur des soldats français.

Si les conditions de sécurité ne sont pas clairement rétablies, alors se posera la question d'un retour anticipé de l'armée française en France.

Ce retour était envisagé au plus tard pour 2014. J'évoquerai cette question avec le Président Karzai lors de sa visite en France.

L'armée française est aux côtés de ses alliés, mais nous ne pouvons accepter qu'un seul de nos soldats soit blessé ou tué par nos alliés. C'est inacceptable et je ne l'accepterai pas.

Sans doute mes propos qui vont suivre auront-ils une dimension moins dramatique. C'est une décision difficile que celle que nous aurons à prendre dans les jours qui viennent, mais je me devais de l'assumer face aux Français et face à nos soldats.

Il y a la guerre. Il y a les objectifs que nous nous sommes fixés, et puis il y a des conditions de sécurité qui, si elles ne sont pas établies clairement, nous empêchent de faire le travail que nous avons

Fin de l’extrait

Tout aussitôt  la publication d'un communiqué du département d'Etat américain,  suggérait que Paris ne procéderait pas à un retrait anticipé de ses 3600 militaires, et   alors que les Etats-Unis se montraient circonspects suite à la déclaration de Nicolas Sarkozy,  le Quai d’Orsay dans un premier temps  avait  rappelé  qu’il reviendrait   au chef de l'Etat de «tirer les conséquences» 


«Monsieur Juppé a informé Mme Clinton des décisions prises par le président de la République le 20 janvier: suspension des opérations de formation et d'appui à l'armée nationale afghane, envoi du ministre de la Défense et du chef d'état-major des Armées en Afghanistan», écrivait  le Quai d'Orsay dans un communiqué. «Au vu de leur rapport, le président de la République tirera toutes les conséquences de l'attentat perpétré contre nos forces par un membre de l'armée nationale afghane».



Mais le même jour, sans attendre le déroulement du voyage de notre Ministre de la Défense et les conclusions qu’il devait en tirer pour les soumettrai à la décision finale du Président Français, Hillary Clinton s'opposait formellement  à un tel retrait non concerté, d’après elle. . et le samedi 21, Alain Juppé  indiquait que la "mission" se poursuivrait normalement, ce qui laissait supposer qu’il n’était pas ou plus envisagé un retrait anticipé de nos troupes.

Les médias le samedi 21 rapportaient  d’après  un communiqué du Département  d’Etat américain :   « La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et son homologue français Alain Juppé sont tombés d'accord samedi  soir 21 janvier pour "travailler ensemble" afin d'assurer la poursuite de la mission internationale en Afghanistan. ……Les deux ministres "sont tombés d'accord pour que les Etats-Unis et la France travaillent avec les partenaires de l'Isaf (la mission de l'Otan) et le gouvernement afghan afin d'assurer la solidité et l'efficacité continues de la mission", selon le communiqué.

Il est à déplorer que  passant outre la déclaration du Président  Français ce qui déjà est une faute de considération, Hilary Clinton ait précédé   la décision du Président Français,  sans attendre qu’il ait étudié le rapport de mission de Gérard Longuet et décidé de lui-même une concertation avec les Etats-Unis et l’Isaf, et l’on doit regretter qu’Alain Juppé se soit prêté à la pression d’Hillary Clinton en précédant le Chef de l’Etat.

Sur le terrain, c'est Gérard Longuet le Ministre de la Défense qui était  chargé d'évaluer la dangerosité de la mission de formation des soldats afghans par les militaires français. Arrivé samedi en Afghanistan, le ministre de la Défense s'est entretenu dimanche avec le président afghan Hamid Karzaï et les ministres afghans de la Défense et de l'Intérieur. Il  a discuté  également discuter avec le général John Allen, commandant de l'Isaf,  et le général Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf. A son retour, Gérard Longuet a rendu  compte au président Sarkozy des mesures que les autorités afghanes s'engagent à prendre pour assurer la sécurité du contingent français.


Les conditions de recrutement de l’armée Afghane qui se trouve en bute à de nombreuses désertions (32 % environ en un an) sont souvent évoquées par certains  médias  comme incontrôlables  et ils soulignent que de nombreux jeunes afghans que l’on suppose proches des talibans s’engagent  dans l’armée nationale afghane et ne tardent pas de déserter en emportant leur armement militaire.

Du point de vue politique le maintien de nos troupes en Afghanistan  ne fait pas  l’unanimité, des politiques protestent de la poursuite de notre mission en Afghanistan en soulignant qu’elle n’a jamais réalisé les objectifs qui lui avaient été assignés et réclament le rapatriement  anticipé et immédiat de nos effectifs.

A l’ origine il s’agissait de lutter contre les talibans, dans un deuxième temps de faire respecter les droits de l’homme, de protéger les populations,  d’imposer ou d’aider l’instauration de  la démocratie avec le gouvernement Karzaï  …de défendre les droits des femmes et des petites filles martyrisées,  etc.…, autant d’objectifs successifs qui évoluaient avec le temps, et  en dernier lieu selon Alain Juppé d’opérer  le transfert progressif à l’armée afghane de la responsabilité d’assurer la sécurité du peuple afghan ,  d’aider l’Afghanistan à se développer, d’appuyer la réconciliation nationale entre Afghans et d’assurer un système de sécurité collective autour de l’Afghanistan.


Alain Juppé a justifié ces objectifs hier  devant l’Assemblée Nationale  en déclarant «  …….Voilà ce que nous faisons là-bas, avec des objectifs très clairs : défendre nos intérêts – c’est la lutte contre le terrorisme – et défendre nos valeurs, c’est-à-dire aider le peuple afghan à affirmer sa liberté et à conquérir la démocratie.

Nous avons déjà beaucoup fait en ce sens, et ce sera l’objet du traité d’amitié et de coopération que le Président de la République signera vendredi avec le président Karzaï, a aussi annoncé Alain Juppé.


Toujours devant  l’Assemblée Nationale hier Mardi   Alain Juppé, a  exclu tout retrait anticipé ou immédiat  de nos effectifs en 2012, applaudi par les députés UMP et NC en cours et en fin d’intervention : 

 …………. «  …je crois qu’il ne convient pas de céder à la panique. Il ne faut pas confondre retrait ordonné et retraite précipitée.  …. Quand j’entends parler de retrait immédiat ou à la fin de 2012, je ne suis pas sûr que cela ait été mûrement réfléchi et étudié. Il y a d’abord des conditions militaires à respecter, pour la sécurité même de nos soldats. C’est la ligne que la France s’est fixée ; c’est notre honneur et notre responsabilité !

"Notre mission n'est pas terminée",  a aussi  confirmé  le Premier ministre, François Fillon, devant les députés à  l’Assemblée Nationale.

Rappelons que la France compte actuellement 3.800 militaires en Afghanistan, et leur retrait est pour l'instant prévu pour s'étaler jusqu'en 2014. Depuis 2001, 82 soldats ont été tués dans le pays, dont 26 pour la seule année 2011

"Je ne peux pas accepter que des soldats afghans tirent sur des soldats français", avait déclaré. Nicolas Sarkozy vendredi 20 Janvier,  et  il  devait  évoquer la question du retrait anticipé lors de la visite du président afghan Hamid Karzaï  en France le Vendredi 27 Janvier, et ce n’est qu’a l’issue de cette visite que  la France devait faire connaître  sa décision sur une éventuelle accélération du calendrier de retrait.
Mais tenant compte des déclarations de Mardi d’Alain Juppé et du Premier Ministre devant l’Assemblée Nationale, tout  nous incitent à penser qu’il n’en sera peut-être pas trop question de retrait anticipé au cours de la prochaine visite d’Hamid Karzaï,  puisque hier mardi Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, a exclu un retrait complet des militaires français d'Afghanistan en 2012 en répondant ainsi (à retardement)  au candidat PS François Hollande, qui s' était  prononcé  dans son meeting de dimanche au Bourget pour un retrait des forces françaises d'ici à la fin de l'année.

"Notre mission n'est pas terminée", avait  confirmé  le Premier ministre, François Fillon, devant les députés à  l’Assemblée Nationale.

Ainsi le  Ministre des Affaires Etrangères  et le Premier Ministre  dans la foulée se sont démarqués  hier devant l’Assemblée Nationale  des déclarations du Chef de l’Etat  sur un éventuel retrait anticipé, et  alors que le Chef de l’Etat est aussi le Chef des armées par ses fonctions actuelles, on se demande qui est qui, qui fait quoi et qui décide réellement  en dernier ressort  du sort de nos armées et de nos engagements extérieurs ,  l’Elysée,   Matignon ,  le  Quai d’Orsay ?

Sans compter la pression exercée par   Hillary Clinton qui doit boire du petit lait. Etait-il vraiment urgent pour la Diplomatie Française et le Chef du Gouvernement  de se  ranger  aux  pieds  de l'Américaine en passant outre l'annonce de vendredi 20 janvier du Président Français ?  Ceci fait très mauvais effet.

Et puis nous aurions souhaité connaître exactement l'opinion du Président Français sur un éventuel retour anticipé,  mais  ses hauts collaborateurs viennent de lui couper l'herbe sous les pieds et quoiqu'il en pourra dire ou conclure , à la suite de la visite de Karzaï à Paris,  sera affecté par la prise de position  du Chef de la  diplomatie française et du Premier Ministre hier devant l'Assemblée Nationale. 


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