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12 juillet 2010

L'intervention du Président de la République très attendue interviendra ce soir

Éditorial de lucienne magalie pons

Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, va répondre ce soir pendant une heure, de l’Élysée, sur France 2 aux interrogations que se posent les français sur les problèmes de fond, notamment sur le projet de la réforme des retraites qui sera présenté demain mardi en conseil des ministres.

Le chef de l’État répondra aux questions de David Pujadas seul intervieweur. L’Élyséen a fait savoir hier dimanche, que «tous les sujets seraient abordés» et les médias supposent que Nicolas Sarkosy qu’il s’exprimera aussi sur l’Affaire Bettencourt.

A n’en pas douter s’il s’exprime sur l’affaire Bettencourt (ndlr : surtout ne dites pas l’affaire Woerth) il se confortera des conclusions du rapport de L’Inspection générale des Finance qui affirme que Monsieur Eric Woerth, «n'est pas intervenu» dans le dossier fiscal de Madame Liliane Bettencourt quand il était au Budget (2007-mars 2010). Ce rapport qui était attendu pour ce Lundi a été mis en ligne et rendu public dimanche soir sur le site du ministère du Budget.

Comme il fallait s’y attendre, ce n’est une surprise pour personne, l’Inspection générale des finances (IGF) a rendu « pile poil » au moment voulu son rapport qui blanchi Monsieur Eric Woerth de tout soupçon d’intervention fiscale en faveur de Liliane Bettencourt, François-Marie Banier ou Patrice de Maistre.

Mais pour l’opposition ce rapport qu’elle conteste résulte d’une « manœuvre cousue de fil blanc » , d’après de précédentes déclarations de l’opposition, relayées par certains médias, l'inspection générale des Finances travaille sous la tutelle du ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi et du ministre du Budget.

Nicolas Sarkozy comme nous le savons accorde une entière confiance au Ministre du Travail comme il a déjà fait connaître dans différentes déclarations, pour le Président de la République «Eric est l'honnêteté faite homme», avait-il dit le 30 juin devant des députés UMP réunis à l'Élysée. Il n’a jamais été question pour Nicolas Sarkozy de se séparer d’Eric Woerth, car «ça voudra dire qu'il y a donc quelque chose» (à lui reprocher), a aussi estimé le Chef de l’État.

Un remaniement avant le mois d’Octobre ne parait pas certainement pas opportun en cette période où le Chef de l’État aux dires des commentateurs doit reprendre en main une communication qui lui a échappé ces dernières semaines, enfin comme il l’a fait savoir Nicolas Sarkozy n'a pas l'intention de «se laisser dicter son calendrier».

L'opposition n’attend rien de cette intervention, la parole du chef de l'État «s'est beaucoup usée», a estimé le président (PS) de la Commission des Finances de l'Assemblée, Jérôme Cahuzac.

En conclusion le chef de l’État, le Premier Ministre , les membres du Gouvernement et les portes paroles de la majorité présidentielle qui ne cessent de monter au créneau en réponse aux informations des médias, ont fini par discréditer leurs interventions par une surabondance de communication, qui offre l’image d’un fleuve tumultueux dont les eaux débordantes font craquer les digues de protection les unes après les autres, contrairement à leur attente.

Dans l’attente de l’intervention du Président de la République, les médias se font l’écho des dernières interventions et déclarations des personnalités politiques, pour les uns défenseurs de l’honneur de Monsieur Eric Woerth le rapport de l’IGF met un terme aux suspicions entretenues.

Pour Mme Alliot- Marie, l’enquête avance, pas de dépaysement du dossier envisagé puisque d’après elle seules les parties au dossier pourraient le demander et enfin la garde des sceaux affirme que la justice ne subira aucune pression et que les enquêtes (préliminaires) en cours ne concernent pas Eric Woerth.

Mais pour l’opposition le rapport de l’IGF, institution qui travaille sous la tutelle du Ministère du budget , reste contestable de même que la conduite des enquêtes préliminaires lancées par le Procureur de Nanterre, Philippe Courroye, qui lui se trouve soumis hiérarchiquement à la Chancellerie,

L’opposition et d’autres personnalités politiques restent sur leur position, en insistant sur la saisine d’un juge d’instruction indépendant, sur le dépaysement de l’Affaire Bettencourt dans un autre Tribunal et sur la création d’une commission d’enquête parlementaire.

L’intervention imminente du Président de la République reste liée, dans les articles de la presse et sur la toile aux polémiques en cours sur le rapport de l’IGF, et sur le poids supposé à tort ou à raison de l’exécutif dans le traitement du dossier Bettencourt sur fond de crise politique.

Politique

Alliot-Marie: l'enquête avance, pas de dépaysement demandé dans le dossier Bettencourt

LePoint.fr - il y a 11 min

La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie assure lundi dans Le Figaro que l'enquête dans le dossier Bettencourt/Woerth "avance, et vite", affirmant que son dépaysement hors de Nanterre n'est pas demandé par les parties concernées. Lire la suite »

  • Nicolas Sarkozy s'exprimera ce lundi soir sur l'affaire Woerth

Nicolas Sarkozy s'exprimera ce lundi soir sur l'affaire Woerth

20minutes.fr - il y a 12 min

POLITIQUE - Et aussi sur la réforme des retraites... Lire la suite »

  • «La justice ne subira aucune pression»

«La justice ne subira aucune pression»

Le Figaro - il y a 22 min

INTERVIEW - Pour Michèle Alliot-Marie, les enquêtes en cours «ne concernent pas» le ministre Éric Woerth. Lire la suite »

· Affaire Bettencourt/Woerth: Sarkozy ce soir pendant une heure sur France 2

LePoint.fr - il y a 23 min

Nicolas Sarkozy va s'exprimer pendant une heure sur France 2 ce lundi soir pour tenter de relativiser l'affaire Bettencourt/Woerth et revenir aux problèmes de fond, à commencer par la réforme des retraites qui sera présentée mardi en Conseil des ministres. Lire la suite »

Woerthgate: le rapport l'Inspection des Finances très attendu... mais inefficace?Le Post -il y a 9 heures 59 min

1Parole d'un banquier: en 2007, "Eric Woerth était venu en ami à Genève"Le Post -Samedi 10 juillet, 18h15


11 juillet 2010

Interview de Dominique de Villepin au Parisien

Avec une concision remarquable, Monsieur de Dominique de Villepin a fait part de ses réflexions sur l’Affaire Bettencourt dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France, en dehors de toute polémique l’ancien premier ministre souhaite des gestes significatifs pour aller au bout de la vérité, tout en expliquant les raisons de ses souhaits qui sont en fait des propositions de bon sens politique, que nous aimerions voir mises en œuvre pour resituer ce dossier dans un contexte de procédures rigoureuses, comme par exemple le dépaysement du dossier, la création d’une commission et la saisine d’un juge d’instruction indépendant.


Ci-dessous l’article publié sur le site « Gaullistes de Bretagne et pays de la Loire »


Interview de Dominique de Villepin au Parisien


Dominique de Villepin appelle aujourd'hui de ses vœux des "gestes significatifs" pour "aller au bout de la vérité" dans l'affaire Bettencourt/Woerth, comme le dépaysement du dossier, la création d'une commission d'enquête et la saisine d'un juge indépendant.


"Il y a pour l'instant un doute sur les procédures qui sont mises en œuvre", estime Dominique de Villepin dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France. Évoquant les "liens d'amitié" entre le procureur de Nanterre Philippe Courroye, qui conduit les enquêtes préliminaires, et le chef de l'État Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin estime qu'"il y a donc une suspicion".


"On ne pourra pas tourner la page de ces affaires si on ne peut pas aller jusqu'au bout de la vérité", ajoute-t-il. Selon le fondateur de République solidaire, "plusieurs gestes significatifs sont possibles comme le dépaysement du dossier hors des Hauts-de-Seine, la création d'une commission d'enquête parlementaire et la saisine d'un juge d'instruction indépendant".


"On ne peut pas avoir un président de la République en même temps président de l’UMP"


Pour l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, 56 ans, qui vient de fonder son propre mouvement, République solidaire, avec en ligne de mire la présidentielle de 2012, l’affaire Bettencourt est le symptôme d’une grave crise de l’État.


L’affaire Bettencourt est-elle une affaire d’État ?


Dominique De Villepin: C’est une crise grave, parce qu’elle touche nos principes républicains.

Mais c’est aussi le révélateur d’une crise plus large, une défiance à l’égard des politiques coupés des réalités quotidiennes des Français. Il faut maintenant sortir de cette spirale, qui paralyse et abaisse notre pays, et en sortir par des actes. Il est urgent de réagir et le président de la République aura l’occasion de le faire dès lundi devant les Français. D’un côté, il doit apporter la garantie que tout sera mis en œuvre pour que la vérité puisse apparaître. De l’autre côté, il faut tirer les leçons de l’impasse politique actuelle. Ma conviction, c’est que nous avons d’urgence besoin d’un changement de politique.


La garantie d’avoir des réponses aux questions posées par l’affaire Bettencourt est-elle assurée ?


Il y a pour l’instant un doute sur les procédures qui sont mises en œuvre. A l’inspection des finances, c’est le chef de l’inspection qui est saisi personnellement, et non pas le corps de l’inspection, comme c’est le cas habituellement. Du côté judiciaire, les procédures sont lancées par le procureur de Nanterre (NDLR : Philippe Courroye), alors même que chacun connaît ses liens d’amitié avec le chef de l’État. Il y a donc une suspicion. On ne pourra pas tourner la page de ces affaires si on ne peut pas aller jusqu’au bout de la vérité. Cette vérité est indispensable, tant le discrédit souvent injuste qui pèse sur les hommes politiques est fort. Plusieurs gestes significatifs sont possibles, comme le dépaysement du dossier hors des Hauts-de-Seine, la création d’une commission d’enquête parlementaire et la saisine d’un juge d’instruction indépendant.


Comment obtenir cette vérité ?


Il y a trois conditions. La première, c’est l’indépendance de la justice. Elle exige une rupture du lien entre le parquet et le pouvoir politique. Deuxième exigence : le respect de la liberté de la presse. La presse doit être en mesure de contribuer sans entraves à faire toute la lumière sur ces dossiers.


Vous récusez les mots employés par Xavier Bertrand et d’autres, qui parlent de méthodes fascistes du site Mediapart ?


Tout cela me paraît outrancier et contribue à créer un sentiment inverse à celui recherché, c’est-à-dire à renforcer la suspicion sur les hommes politiques, qui chercheraient à se protéger.


Quelle est la troisième condition ?


C’est l’impartialité de l’État. Elle est mise à mal par certaines pratiques. Je pense d’abord à la confusion des genres qui conduit un trésorier d’un grand parti politique comme l’UMP à pouvoir en même temps être ministre, qui plus est ministre du Budget. Le lien me paraît tout à fait inacceptable. La fonction de trésorier a évolué. Ce n’est pas seulement quelqu’un qui tient les cordons de la bourse de son parti, c’est aussi quelqu’un qui sollicite un certain nombre de bailleurs de fonds, de grandes fortunes. Placer un ministre dans cette situation de solliciteur pose problème. Deuxième exemple : on ne peut pas avoir un président de la République qui, de facto, est en même temps président de l’UMP. On ne peut pas avoir à l’Élysée des réunions qui organisent la vie d’un grand parti politique. Tout cela est malsain et contribue à la confusion des genres.


Jacques Chirac à l’Élysée ne se mêlait jamais de la vie du RPR ?


Le président avait, et en particulier durant la cohabitation, des réunions avec des responsables de sa majorité. A ma connaissance, il ne se mêlait pas du quotidien du parti. Un président de la République, c’est un arbitre, garant de l’intérêt général. Il doit être capable, en se détachant des intérêts particuliers, de prendre de la hauteur, pour pouvoir définir une vision et un cap dans la durée.


Source: Le Parisien (propos recueillis par Nathalie Segaunes et Henri Vernet)


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Par ailleurs, la conduite des enquêtes préliminaires lancées par le Procureur de Nanterre, Philippe Courroye, qui se trouve soumis hiérarchiquement à la Chancellerie, est contestée par d’autres personnalités qui souhaiteraient aussi la saisine d’un juge d’instruction indépendant, de même que le dépaysement de l’Affaire Bettencourt dans un autre Tribunal.


Revue de Presse :

. Affaire Bettencourt : pas d'enquête judiciaire pour l'instant

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Après l'UMP, Fillon s'en prend à la presse, le PS dénonce "des diatribes hystériques"

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2 réactions

  • Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a dit vendredi, à propos du climat d'affaires en France, que le...

Affaire Bettencourt : Où en sommes nous ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Enregistrements pirates, soupçons de fraudes fiscales, allégations de financement illégal de la vie politique...calomnies, polémiques etc… tous ces ingrédients donnent à l’affaire Bettencourt la tonalité d’un feuilleton qui a viré d'une crise de famille à une crise politique impitoyable.


Trois enquêtes préliminaires lancées depuis la révélation des enregistrements pirates des conversations privées entre Madame Bettencourt et son entourage, réalisés par son majordome entre mai 2009 et Mai 2010, arriveront-elles à éclaircir l’Affaire Bettencourt et la rendre enfin transparente et lisible aux yeux de tous ?


Pour suivre cette affaire et ses rebondissements journaliers il est intéressant de noter pour chacune de ces enquêtes leur spécificité :


Enquêtes préliminaires en cours pilotées par le Procureur Philippe Courroye :


1) Enquête préliminaire pour atteinte à la vie privée (enregistrements pirates) :


Cette enquête vise essentiellement l'authenticité des enregistrements clandestins effectués par le majordome.

Dans le cadre de cette enquête, Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Madame Liliane Bettencourt, et l'héritière de l'Oréal ont été auditionnés.


L'ancien personnel de la milliardaire, le maître d'hôtel et la comptable ont brièvement été placés en garde à vue fin juin, de même l'informaticien, qui a copié les enregistrements sur CD.


L'ex-comptable, Madame Claire Thibout, a revu les enquêteurs le 5 juillet. Lors de cette audition, elle affirme qu'Eric Woerth aurait reçu de Patrice de Maistre 150.000 euros en liquide au printemps 2007 pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.


La police a retrouvé trace d'un retrait de 50.000 euros en espèces sur un compte de Liliane Bettencourt à la BNP.


2) enquête préliminaires sur les « allégations de financement illégal de la vie politique »


Les révélations de l'ex-comptable ont entraîné mercredi l'ouverture d'une enquête préliminaire sur les allégations de financement illégal de la vie politique.


Les enquêteurs ont mis la main sur les carnets de décaissement de l'ancienne comptable. La procédure permettrait d'entendre le ministre du travail Eric Woerth comme témoin, si le conseil des ministres donne son aval.

Eric Woerth a annoncé vouloir porter plainte contre X pour dénonciation calomnieuse. Selon une source proche du dossier, l'infraction de financement illégal, pour autant qu'elle ait existé, risque d'être prescrite puisqu'elle remonte à plus de trois ans.


3) le Parquet de Nanterre a ouvert vendredi « une enquête préliminaire pour des faits présumés de blanchiment de fraude fiscale », évoqués ou supposés par les enregistrements clandestins réalisés chez Liliane Bettencourt.

(Les bandes enregistrées évoquent des opérations financières et fiscales et entretiennent le doute sur les liens entre la milliardaire et le ministre du Travail, Eric Woerth, et son épouse Florence, qui travaillait à Clymène, la société qui gère les dividendes des actions l'Oréal de Liliane Bettencourt. Florence Woerth avait été embauchée fin 2007 chez Clymène, sous la direction de Patrice de Maistre. Si elle a toujours démenti depuis le début de l'affaire toute implication de son mari dans son recrutement, les enregistrements clandestins ont laissé entendre le contraire. Selon ces enregistrements dont l’authenticité est examinée, Patrice de Maistre aurait déclaré le 23 avril 2010 à Liliane Bettencourt, à propos de l'embauche de Florence Woerth : «J'avoue que quand je l'ai fait, son mari était ministre (du Budget, ndlr). Il m'a demandé de le faire. Je l'ai fait pour lui faire plaisir». Quelques mois après l'embauche de Florence Woerth, en 2008, Patrice de Maistre recevait la Légion d'honneur des mains du ministre du Budget de l'époque, Eric Woerth. Un épisode qui a relancé les doutes sur la proximité entre Patrice de Maistre et le couple.

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Par ailleurs, sur le plan administratif, François Baroin, Ministre du Budget a saisi de son côté l'Inspection générale des finances (IGF), institution qui se trouve sous son autorité.


L’IGF, qui doit remettre au ministre son rapport (qui serait publié le Lundi 11 juillet au plus tard ), avait pour mission d’examiner la gestion du dossier fiscal de Madame Liliane Bettencourt par les services du ministère du Budget pour déterminer si des irrégularités fiscales ou traitements de faveur ont été commis.


(Madame Liliane Bettencourt, qui avait reconnu avoir placé 78 millions d'euros sur des comptes en Suisse, va régulariser sa situation fiscale Le parquet de Nanterre a par ailleurs alerté le fisc en janvier 2009 sur de possibles fraudes fiscales de François-Marie Banier.)


Sur le plan politique, Jean Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée Nationale a fait la demande d’une commission d'enquête parlementaire sur la gestion du dossier Bettencourt par les services du ministère du Budget et de la Justice ; cette requête sera examinée en octobre par la commission des Finances.

Jean-Marc Ayrault a souhaité que le vote sur la commission d'enquête intervienne la semaine prochaine, avant les vacances parlementaires.


(Les observateurs font remarquer qu’il serait impossible de constituer une commission d'enquête sur des faits donnant lieu à une enquête judiciaire. Les enquêtes préliminaires en cours n’entrent pas pour le moment dans le cadre d’une enquête judiciaire.)


De son côté, Jérôme Cahuzac, le président de la commission des Finances, a annoncé qu'il allait écrire à François Baroin pour que Tracfin, la cellule de renseignement du ministère des Finances, explique si elle a été alertée des retraits massifs effectués sur les comptes de Liliane Bettencourt.


Le ministre du Travail, Eric Woerth souhaite être entendu par la justice "le plus rapidement possible" dans le dossier Bettencourt, selon des déclarations faites hier Samedi à Chantilly (Oise), ville dont il est le maire, d’après le Journal du dimanche.


"Je demande à être entendu par la justice le plus rapidement possible", a-t-il déclaré. "J'ai besoin de cela. Il faut expliquer, c'est ce que j'essaye de faire depuis trois semaines" …… "L'enquête est une bonne chose, cela permet de dire la vérité. Plus il y a d'enquêtes, mieux c'est... Tout est transparent"……….."Je suis à la disposition de la police et de la justice", a-t-il indiqué.


"Les conditions d'embauche de ma femme sont transparentes. Qu'est-ce qu'on me reproche ?", se demande-t-il. "Il y a une sorte de folie collective, la chaleur sans doute. On vous jette en pâture", a poursuivit Eric Woerth.

Par ailleurs, selon son avocat Me Antoine Beauquier, Florence Woerth a "sollicité" le parquet pour être, elle aussi, "entendue dans les meilleurs délais afin de pouvoir contester, point par point, les allégations diffamatoires dont elle a été la victime".



Les dernières informations ( Samedi 10 Juillet et jours précédents)

Revue de Presse :

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10 juillet 2010

Actualités : Affaire Bettencourt -Woerth

Affaire Bettencourt-Woerth :



Selon le "JDD", des informations sur l'épouse du ministre du travail ont été saisis lors de la perquisition dans les bureaux de Clymène.

Monsieur Baudis défend Monsieur Eric Woerth sur le site "Le Figaro.fr"

Indigné par le tour pris par l'affaire Woerth-Bettencourt, l'eurodéputé UMP Dominique Baudis appelle au respect de la présomption d'innocence.(site Le Figaro .fr)

Note de lecture : Comme bien d’autres personnalités, Monsieur Baudis appelle au respect de la présomption d’innocence, pour situer la question avec exactitude il faut rappeler que la présomption d’innocence ne vaut qu’en matière judiciaire, pour le moment Monsieur Eric Woerth ne saurait être « présumé innocent » puisqu’il n’est pas impliqué dans un procès, les informations aussi désagréables soient-elles qui ont été relayées par la presse à l’encontre du Ministre Eric Woerth, restent hors du domaine judiciaire . Monsieur Eric Woerth a du reste pris l’initiative de porter plainte contre X pour diffamation.

Source : site « le Figaro.fr » – lire l’article -

Affaire Woerth :
Baudis se dit «écœuré»

INTERVIEW - Indigné par le tour pris par l'affaire Woerth-Bettencourt, l'eurodéputé UMP Dominique Baudis appelle au respect de la présomption d'innocence.

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Nicolas Sarkozy prendra la parole Lundi soir

Éditorial de lucienne magalie pons

France 2, a annoncé dans un communiqué que le Président de la République Nicolas Sarkozy prendra la parole lundi soir sur France 2. L'émission, pilotée par David Pujadas, se déroulera de 20H15 à 21H15.


«A la veille des réformes des retraites, le président de la République répondra à toutes les questions d'actualité», a précisé la chaîne.


Mardi prochain, le projet de loi sur les retraites sera présenté en conseil des ministres par le ministre du Travail Eric Woerth.


Comme on peut s’en rendre compte, le Président de la République n’a pas cédé aux pressions pour s’exprimer en particulier sur une affaire qui défraye la chronique, il ne parlera que lundi soir avec en primeur au menu de sa prochaine intervention la question des réformes des retraites, pour le reste il répondra à toutes les questions d’actualités sans en privilégier aucune.


La crise politique n’est pas du ressort du Chef de l’État, son entourage et la majorité présidentielle s’en chargent. A chacun son fardeau.



Nicolas Sarkozy parlera lundi soir sur France 2‎ - Le Parisien - Autres articles (91) »

Présidentielle: Aubry et Sarkozy à 26% au 1er tour, selon un sondage‎ - AFP - Autres articles (93) »

Le PointSarkozy «me soutient de manière incroyable», se félicite Woerth‎ - Il y a 23 minutes

Eric Woerth, de bon matin samedi sur le marché de Chantilly où il est maire: Nicolas Sarkozy me «soutient de manière incroyable. ...

Libération - Autres articles (2839) »


Du nouveau dans l'Affaire Bettencourt-Woerth

Encore et toujours l'Affaire Bettencourt-Woerth !

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Les échos de l'affaire Woerth-Bettencourt


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Affaire Bettencourt : rien que de très Net

Owni - Il y a 5 heures

L'affaire WoerthBettencourt n'échappe pas à la règle. Pour atténuer l'image désastreuse de cette affaire, l'UMP s'est empressée d'acheter, parmi d'autres ...

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En plus de la progression des enquêtes, des auditions et perquisitions, il faut noter aussi l’important Rififi politique et médiatique qui continue à se développer en surface de l’Affaire Bettencourt « la presse attaquée par les uns, la presse défendue par les autres » vient ajouter un chapitre supplémentaire au feuilleton d’un été agité.


1) Les attaques contre Médiapart en particulier et la presse en général :


Plusieurs membres du Gouvernement et responsables de l’UMP unissent leur voix et ne décolèrent pas contre le site d’informations Mediapart en particulier et contre la presse en général dans l'affaire Bettencourt-Woerth


Ce site d'informations créé par Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde, Edwy Plenel concentre une somme d'accusations et d’attaques nourries de la part de plusieurs cadres de la majorité présidentielle : «Stratégie de l'abject", "dérapages très graves", "imprécateur", "censeur"


Xavier Bertrand avait ouvert le mitraillage, lors d'un meeting mardi soir au côté d'Eric Woerth, le ministre du Travail, en qualifiant de fascistes les méthodes de Mediapart.


Monsieur Estrosi Ministre de l’Industrie, proche fidèle du Président Sarkozy, a affirmé de son côté : "Je fais la différence entre l'information et les fantasmes, la presse en général et Mediapart", comparant le site Mediapart à "une véritable poubelle du Net", et jeudi il l’a comparé à une "certaine presse des années 30".


Nadine Morano, la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité, a accusé Mediapart de se faire de la "pub" sur le net, pour elle, les révélations du site se réduisent à une "opération" visant "à renflouer ses caisses".


Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'État chargée du développement de l'économie numérique, a apporté sa voix au concert en décochant à l'intention de Mediapart que "la calomnie sur le Net n'est pas un modèle économique!".


Quand à Eric Besson, ministre de l'Immigration il a évoqué "les procès de Moscou".


Vendredi matin, le secrétaire d'État au Travail Laurent Wauquiez est revenu sur Europe 1 à l’affaire Bettencourt en appelant Mediapart à publier "in extenso leurs enregistrements". "Sinon, vous me permettrez de douter très sérieusement de leur version", a-t-il déclaré après avoir dénoncé "une perte complète de déontologie" du site.

Laurent Wauquiez voit en Plenel un "récidiviste de la calomnie", en citant à l’appui les accusations portées en 2003 dans une affaire de mœurs qui visait l'ancien maire de Toulouse Dominique Baudis, et reprises à l’époque, par Le Monde, dont Edwy Plenel était directeur de la rédaction.


(Faire rebondir l’affaire « Baudis » en créant une affaire « Médiapart » ressort de la bonne vieille méthode de diversion pour masquer le feuilleton principal).


Sortant d’un silence relatif, Madame Rama Yade, Secrétaire d’État aux sports, a accusé vendredi Edwy Plenel, de se comporter vis-à-vis de Nicolas Sarkozy comme "un opposant politique", déplorant son "acharnement" contre le chef de l'État dans l'affaire Bettencourt.


"Je suis très attachée à la liberté de la presse. Néanmoins la liberté de la presse, internet notamment, n'autorise pas tout", a déclaré Rama Yade sur France 2.


Pour la secrétaire d'État, il y a pour Edwy Plenel, "responsable principal" du site Mediapart, "quelque chose avec Nicolas Sarkozy qui n'est pas passé". "J'ai toujours vu ce responsable-là s'en prendre à Nicolas Sarkozy comme un opposant politique (...) Je ne dis pas qu'il n'a pas le droit de critiquer" mais "cet acharnement est quelque chose qui, moi, m'attriste", a-t-elle opiné.


2) Les défenses de Médiapart et de la presse en général :


Edwy Plenel, pour sa part, avait déjà porté plainte en diffamation contre Xavier Bertrand, et avait répondu aux attaques jeudi dans une tribune publiée sur son site Internet. Il avait déclaré n'avoir jamais connu d'attaques "aussi violentes" et "aussi basses" et François Bonnet, rédacteur en chef de Mediapart avait affirmé que le site "maintenait l'intégralité de ses écrits".


"Un peu de respect, messieurs les ministres !", a lancé la CFDT-Journalistes dénonçant "une étape supplémentaire dans le dénigrement des médias". Le SNJ-CGT a également fustigé des "méthodes inadmissibles qui doivent cesser".


Les élus européens d'Europe Écologie ont noté ce vendredi également une "surenchère d'insultes", un "déchaînement haineux" de la majorité et du gouvernement contre la presse et plus particulièrement Mediapart. "Cette attitude nous inquiète d'autant plus qu'elle révèle le modèle de société dont certains rêvent : une presse silencieuse, des journalistes passifs face à un monde dominé par l'argent et les connivences", déclarent les élus européens, parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly.


L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a également pris vendredi la défense de la presse, jugeant "tout à fait dommageables les critiques intempestives" qui lui sont faites.