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08 mars 2010

Visite et Table tonde de Monsieur Sarkozy au Salon International de l'Agriculture 2010

article de lucienne magalie pons

Electorat classé à droite, le monde agricole a été cette année déçu, de l'absence du président à l'inauguration du salon. Le monde agricole traverse sa plus grave crise depuis 30 ans, le revenu des agriculteurs a baissé de plus d'un tiers en un an, et même de 50% pour des producteurs de la filière du lait

Il faut aussi noter la perte de compétitivité de la France sur le marché mondial. En 2009, l'excédent des échanges agroalimentaires français, un point fort du commerce extérieur de l'Hexagone, a dégringolé de 38,6%, à 5,4 milliards d'euros contre 8,8 milliards en 2008.

«S'il était venu au début, cela aurait calmé la tension, mais si jamais il n'annonce rien à la clôture, cela risque de faire des dégâts», affirmait jeudi soir un éleveur de vaches Salers, devant ses collègues qui, tous, opinaient du chef.

Jean-Michel Lemétayer, Président de la FNSEA avait lui-même regretté l'absence de Monsieur Nicolas Sarkozy à l'inauguration, soulignant que ce dernier avait «beaucoup de difficultés avec le monde paysan».

Un sentiment ressenti par nombre d'agriculteurs, toutes tendances confondues, qui attendaient une «reconnaissance», comme le faisait savoir une responsable de la Confédération paysanne syndicat concurrent de la FNESA.

Toujours prévenant, François Fillon, avait indiqué Vendredi que le président devrait annoncer de nouvelles aides, notamment en faveur des agriculteurs sinistrés par la tempête Xynthia, dont les terres et parfois les troupeaux ont été noyés.

Parmi les annonces, devrait figurer une augmentation de l'enveloppe de prêts relais qui passerait à 1,5 milliard d'euros pour aider les agriculteurs à faire face à leurs problèmes de trésorerie.

Cette mesure devrait coûter 30 millions d'euros supplémentaires à l'Etat sans pour autant contenter nombre d'agriculteurs déjà surendettés.

Concernant l’allègement des charges sociales qui ont déjà diminué depuis le 1er Janvier 2010 pour les travailleurs occasionnels, le monde agricole souhaitait un nouvel allègement.

Des aides pour les jeunes en cours d'installation étaient également espérées.

Enfin la révision de la Politique Agricole commune (PAC) qui prendra effet à partir de 2013 reste un sujet d’inquiétudes pour le Monde agricole Français qui souhaiterait qu’une harmonisation économiques et sociales avec les autres pays de l’UE garantisse un jeu de concurrence loyale.

La filière agroalimentaire faisait entendre par la voix du président de l’Association nationale des Industries alimentaires, Monsieur Jean-René Buisson qu’il soulignerait au cours de la « table ronde » l'importance «stratégique» de ce secteur en ajoutant que «les pouvoirs publics doivent être conscients que vendre de l'agroalimentaire est aussi important que de vendre des airbus»,

Enfin la révision de la Politique Agricole commune (PAC) qui prendra effet à partir de 2013 reste un sujet d’inquiétudes pour le Monde agricole Français qui souhaiterait qu’une harmonisation économiques et sociales avec les autres pays de l’UE garantisse un jeu de concurrence loyale.

Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, avait déclaré à ce sujet que Nicolas Sarkozy s'engagerait pour une politique agricole commune «forte».

C’est dans ce contexte que la visite du Président de la République était attendue Samedi matin d’autant qu’après la visite des stands une «table ronde» sur la situation agricole, fermée à la presse, était prévue avec l'ensemble des filières et les organisations syndicales.

ooOoo

Annoncé en milieu de matinée, le chef de l'Etat est arrivé en avance, vers 8h30, une demi-heure avant l'ouverture au public, le Chef de l’Etat est arrivé Porte de Versailles, à Paris, accompagné des ministres Bruno Le Maire (Agriculture) et Michel Mercier (Espace rural et aménagement du territoire).

Réservant quatre heures ce matin au Salon de l'Agriculture à Paris, Nicolas Sarkozy, selon son programme a arpenté d’abord pendant deux heures les Hall 1 et 2 pour rencontrer les exposants des bovins du hall 1, puis ceux de la production végétale du hall 2, au milieu dans une ambiance générale « bon enfant », toutefois canalisée, où les applaudissements et les encouragements ont prédominé. D’après les médias, quelques sifflets se sont fait entendre, sur l'escalier qui relie les deux halls, que nous n’indiquons ici que pour souligner leur impertinence déplacée en cette circonstance où le Président de la République manifestait son intérêt pour le secteur agricole.

Toujours d’après les médias Monsieur Nicolas Sarkozy s’est un peu expliqué de sa démarche tardive en taclant un peu les politiques qui l’avaient précédé dans les jours précédents : «Aller saluer sur les stands les éleveurs, les producteurs, ça fait partie de la tradition, du folklore, c'est sympathique, j'aime beaucoup ça ….. Mais enfin, ce n'est pas au nombre de mains serrées qu'on va résoudre les problèmes des agriculteurs», a-t-il lancé au passage.

Cette explication est un peu surprenante si l’on se souvient que l’année précédente il s’employait à serrer des mains dès son arrivée au Salon et qu’un incident l’avait fâché au moment ou un visiteur avait refusé de serrer sa main tendue, bon bref ne revenons pas sur cet épisode qui a fait couler beaucoup d’encre et de bave pendant un certain temps.

Revenons à la visite des stands, personne n’a été oublié, jeunes participants au concours des lycées agricoles, éleveurs équins, bovins, ovins mais aussi bouchers et fleuristes……..

Le Président a écouté a recueilli les doléances des agriculteurs, des éleveurs victimes de la tempête.

Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec Jean-Paul Rault, éleveur de moutons à Sainte Radegonde des Noyers en Vendée , qui a perdu la quasi-totalité de son troupeau lors de la tempête Xynthia, l’exception de ceux qu’il a conduits à Paris pour les exposer, «Je lui ai dit qu'il devait nous protéger contre les catastrophes à venir, parce que recommencer une fois, je veux bien, mais pas deux», raconte l'éleveur, … «Le président m'a répondu qu'il n'allait pas nous laisser tomber, qu'il allait nous aider à reconstruire. Et qu'il viendrait nous voir en Vendée».

Denis Sibille, président d'Interbev, l'interprofession du bœuf, du mouton et du cheval a interpellé le Chef de l’Etat à propos de la Grèce en estimant que «Le nombre de défaillances est très élevé et nous nous abstenons maintenant d'y exporter, d'où un certain manque à gagner.» D’après Monsieur Sibille ….. «Il avait l'air surpris et pas vraiment au courant, mais je lui ai demandé d'être très vigilant sur la question grecque : c'est notre premier client à l'exportation avec 70.000 tonnes» a-t-il commenté

Un cours entretien a été a été plus « acide » avec le représentant de la Fédération nationale bovine (section de la FNSEA) Jean-Paul Fleury qui a demandé à Nicolas Sarkozy de moins écouter son ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo, et d'arbitrer plus souvent en faveur de son «excellent ministre de l'Agriculture», Bruno Lemaire ce qui lui a valu une réponse brève : «Les arbitrages, c'est mon travail, je fais ceux que je dois faire», a répondu le président.

Au stand des artisans bouchers, le président a reçu un panier de victuailles garni d’ une côte de bœuf et un gigot d'agneau. «Autant avec Chirac, je suis sûr que la viande était consommée, autant avec Nicolas Sarkozy, je n'en suis pas vraiment certain», a supposé Jean Claude Obriot, de l'Ecole professionnelle de la Boucherie. «Et puis, il est moins bavard que président Chirac», se rappelle ce boucher qui accueille au Salon les présidents depuis dix ans.

Nicolas Sarkozy a voulu savoir en quel bois étaient faits les bâtons des jeunes du Lycée agricole de Laurent Sainte Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques. En noisetier, ont-ils répondu. Un bois mi-dur, mi-flexible et surtout léger. Idéal pour tapoter le flanc des bêtes et les faire avancer.

Table ronde

Ensuite pendant 2 heures, le président de la République a présidé, et c’est une première parait-il, une table ronde très sérieuse avec l’ensemble syndicats agricoles représentatifs, (et non plus seulement la FNSEA) des représentants de l’agroalimentaires des assurances et des banques , en tout une vingtaines de personnalités pesant de tous leur poids respectif dans ce monde agricole en crise, tous animés du désir d’entendre les annonces Chef de l’Etat et de s’exprimer eux-mêmes pour donner leur avis et faire des propositions.

Au cours de cet entretien que l’on peut considérer commune réunion de travail, le président de la République a annoncé les mesures qu’il envisage de mettre en route pour aider le secteur à sortir de la crise.

Aides financières

«Je ferai pour l'agriculture française et européenne ce que nous avons déjà fait pour sauver la finance, …..Je ne céderai pas d'un millimètre ….», a promis le Chef de l’Etat, en critiquant les méthodes du passé , «Il y a des voies que l'on a empruntées depuis une vingtaine d'années, celles des échanges de prix contre des subventions, qu'on ne peut plus emprunter aujourd'hui, a-t-il indiqué. Car dix ans après, il faut les rembourser».

Le chef de l'Etat a parlé des 500 millions d'euros d'aides retoquées par Bruxelles cet été et que les producteurs de fruits sont censés rembourser et il tenu à justifié «Les solutions que nous avons retenues pour assurer un prix aux éleveurs sont légales».

En plus du plan d'aides d'urgence annoncé il y a quatre mois à Poligny dans le Jura, Nicolas Sarkozy a mis sur la table 850 millions de plus en précisant : «Toutes les demandes de prêts actuelles seront ainsi honorées».

(Rappelons que M. Sarkozy avait annoncé en octobre à Poligny (Jura) un plan "sans précédent" pour l'agriculture en crise, comportant 650 millions d'euros de "soutien exceptionnel de l'Etat" et un milliard d'euros de prêts bonifiés)

Nous avons cru comprendre, que ces 850 millions seront ventilés comme suit : 800 millions pour les prêts bonifiés qui atteindront désormais 1,8 milliard d'euros, contre 1,5 milliard initialement prévu dans le plan de Poligny, qui serviront à alléger les frais financiers des emprunts anciens et 50 millions supplémentaire qui iront vers les agriculteurs au titre du FAC (Fonds d'allègement des charges)

Enfin le décret devant permettre l'exonération de l'intégralité des charges patronales pour les employeurs de saisonniers dans les fruits et légumes, paraîtra à la fin du mois.

(Rappelons aussi qu’une mesure de 170 millions d'euros déjà annoncée dans le Jura qui devrait donner une meilleure compétitivité à la filière, avec une baisse de deux euros du coût horaire de la main-d'œuvre intérimaire)

Environnement

En matière d’environnement, le président a reconnu que les agriculteurs avaient déjà beaucoup fait en soulignant toutefois qu’il fallait changer les méthodes : «Je crois à une agriculture durable, cependant il faut changer les méthodes. J'ai demandé à Bruno Le Maire et Jean-Louis Borloo de tenir dès la semaine prochaine un premier groupe de travail autour d'une nouvelle méthode d'analyse des mesures environnementales en agriculture», a-t-il indiqué …

Ce groupe de travail planchera autour de trois axes : une analyse de ce qui se fait chez nos voisins européens, une étude de l'impact économique et social sur les filières et un chiffrage du bénéfice attendu pour la société

Le président de la République a rappelé que les agriculteurs, à travers les prairies, permettaient de stocker le CO2, et il a annoncé que pour sauvegarder l'environnement, le gouvernement va taxer à hauteur de 10% les transactions relatives à la vente de terres agricoles pour en faire des terrains à bâtir. Cette mesure serait de nature à freiner le gaspillage de ces terres qui disparaissent au rythme d'un département tous les dix ans pour être urbanisées.

L’avenir de la PAC

Enfin, dans les échanges sur l'avenir de la PAC, qui doit être revue avant 2013, Nicolas Sarkozy serait prêt à diminuer le budget de plus de 50 milliards d'euros sous la condition que les agriculteurs vivent avec des prix décents et que l'on applique la préférence communautaire. Le président i a promis qu'il allait "demander la modification du droit de la concurrence" dans l'Union européenne, Bruxelles n'autorisant pas le regroupement de producteurs agricoles. Il a affirmé qu'il se battrait pour la préférence communautaire, qui, d’après lui, est "parfaitement compatible avec l'OMC". "Pourquoi l'Europe ferait-elle preuve d'une naïveté confondante en ouvrant toutes ses frontières sans aucune protection?". "Je souhaiterais qu'on puisse fixer un prix par interprofession sans qu'on crie au cartel", a dit M. Sarkozy.

Il s'est dit favorable à l'imposition d'"une taxe carbone aux frontières".

Il a critiqué les "slogans démagogiques" en faveur des quotas laitiers car "la solution" à la crise que traverse le secteur, "ce ne sont pas les quotas".

Monsieur Sarkozy a indiqué qu'il prendrait l'initiative, lors du conseil européen les 25-26 mars à Bruxelles, de défendre la place centrale de l'agriculture dans la stratégie économique que l'Union européenne doit adopter pour 2020.

Le chef de l'Etat s'est engagé à mettre "la régulation du prix des matières premières agricoles au cours de l'activité du G-20" en novembre prochain. Il entend ainsi limiter la spéculation croissance et mieux encadrer les produits financiers dérivés sur ces marchés.

"L'agriculture ne sera pas la variable d'ajustement", a-t-il argumenté en demandant aux syndicats agricoles de définir avant fin juin une position commune sur les outils de régulation de la Politique agricole commune (PAC) de 2013 et leurs financements.

Vers 12h30, le président de la République a clos le débat vers 12 heures 30 en manifestant son intention de revoir les parties présentes trois fois dans l'année pour faire un point avec elles du suivi des dossiers en cours. «J'étais heureux d'être avec vous» a-t-il conclu.

La FNSEA s'est félicitée de l'assouplissement des mesures agroenvironnementales. «Sans renier les objectifs de développement durable, on ne peut pas demander des investissements de plus en plus lourds aux agriculteurs s'il n'y a pas de prix rémunérateurs et des revenus, a déclaré Monsieur Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA. « L'agriculture ne doit pas devenir la sidérurgie ou le textile de demain», a-t-il ajouté.

Plus réservé, le Président de la Coordination rurale, Monsieur François Lucas a déclaré «

«Ces mesures sont intéressantes et vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes, il faudrait aller vers la TVA sociale pour rendre plus compétitive l'agriculture français

Dans l’ensemble, le Président de la République a répondu aux attentes en développant ses intentions tant pour l’immédiat que pour l’avenir et ainsi il a effacé ce sentiment de déception qui avait ému le monde agricole qui avait espéré sa visite pour inaugurer l’Ouverture du Salon International 2010.

ooOoo

Bien entendu la politique reprend ses droits et les écologistes ont réagi vivement aux propos tenus par le président de la république qui dans un échange avait pris position lors de la table ronde en faveur d’un de ses interlocuteurs avait dit « l’écologie ça commence à bien faire » l'environnement «ça commence à bien faire» en plaidant d’ailleurs « pour un changement de méthode » tout à fait convenable pour les agriculteurs.

Les déclarations de Nicolas Sarkozy samedi au Salon de l'agriculture ne sont pas passées inaperçues, les écologistes dénonçant «un renoncement majeur au Grenelle de l'environnement» ont employés des mots excessifs, « imposteur », « hypocrite »

D’après les écologistes il s’agit d’un «Un calcul électoral», et ils prétendent que le changement de ton de Nicolas Sarkozy s’explique par des motifs électoraux.

«Le masque vert de Nicolas Sarkozy est tombé», a déclaré la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot, qui dénonce son «incompréhension des enjeux de l'agriculture paysanne et durable». «Au nom de la concurrence, Nicolas Sarkozy prétend affranchir l'agriculture de la contrainte environnementale, au risque de laisser les choix à court terme épuiser un peu plus les sols, proliférer les algues vertes, aggraver la dégradation de l'environnement», a-t-elle déploré.

«Apparemment, parler d'écologie ne fait plus recette pour Nicolas Sarkozy et il revient aux fondamentaux du calcul électoral», analyse Cécile Duflot.

Pour le « Mouvement pour la défense et le respect des générations futures’ «Nicolas Sarkozy est prêt à tout pour s'attirer les suffrages des agriculteurs, en trahissant ses promesses de mai 2008, lorsqu'il parlait ‘d'urgence écologique' », Pour ce mouvement le président a «cédé aux pressions de la FNSEA et des lobbys agro-industriels».

Pour le député Verts Noël Mamère, qui qualifie le président d' «apprenti sorcier».

«La logique, à la veille des élections, est de rendre la monnaie à certains lobbies».

Les annonces de Nicolas Sarkozy ont apaisé les agriculteurs

France Soir - ‎Il y a 2 heures ‎

Ils sont retournés vaquer à leurs occupations quotidiennes sur ce Salon, après s'être avancés vers Nicolas Sarkozy, quatre heures plus tôt. ...

Écologie : Sarkozy défend les agriculteurs Le Figaro

Les écologistes furieux contre Nicolas Sarkozy nouvelobs.com

Sarkozy ne renie pas ses promesses environnementales, dit Borloo

L'Express - ‎Il y a 11 heures ‎

"On voulait à l'époque, Nicolas Sarkozy le premier, faire une défense de l'environnement, une agriculture qui soit respectueuse des normes environnementales ...

Environnement: Sarkozy "ne nous a jamais lâchés", assure Borloo nouvelobs.com

Zones inondables, raffineries, Sarkozy et l'agriculture : Borloo ... TF1

35 autres articles »


François Fillon / le Joker du Président présenté comme présidentiable

article de lucienne magalie pons

dimanche 7 mars 2010

J'avais écrit cet article Jeudi dernier, jour anniversaire de Monsieur François Fillon, jour qui coïncidait aussi avec sa visite au Salon International 2010. de agriculture, comme l'on dit jamais 2 sans 3, c'est aussi ce jour-là que l'hebdomadaire le Point le présentait en couverture relooké en Président et lui consacrait une étude de dix page pour le présenter comme le meilleur des meilleurs candidats de droite au cas où Monsieur Nicolas Sarkozy ne se représenterait pas en 22O12;

On prétend parfois que la vie est un jeu et cette fois on nous la joue belle !

Faisons mine d'entrer dans leur jeu pour en décrypter leur stratégie ...

article de lucienne magalie pons

Joker présidentiable, l'intox médiatique
By lucienne magalie pons
Un ancien jeu revient à la mode .....
Un média vient de nous sortir, en s’appuyant sur un récent sondage Ipsos un Joker présidentiable par défaut ou "défausse", figurant en portrait photo à la Une du Point.

En effet on peut voir ce jeudi à la une du Point François Fillon en portrait photo, le visage détendu et souriant avec un regard moins sombre que d’habitude, avec la légende « François Fillon Président »

Spécialement relooké « président » avec une nouvelle coiffure et de nouveaux vêtements plus élégants, le Premier Ministre avec cette image paisible inspire confiance.

.Tout le monde se doute bien que l’on fait dire à un sondage ce que l’on veut obtenir comme résultat, en sélectionnant les questions adroitement.

Selon un sondage Ipsos pour Le Point paru ce jeudi, le Premier ministre, aux yeux des Français, ferait un meilleur président que les socialistes Martine Aubry et Ségolène Royal. À la question "Selon vous, qui ferait le meilleur président de la République ?" François Fillon le l'emporte sur la première secrétaire du PS par 47 % contre 31 % (22 % ne se prononcent pas). L’avantage encore est plus important face à l'ancienne candidate PS à la présidentielle : 57 % contre 23 % préférant Ségolène Royal (20 % ne se prononcent pas)

.D’après ce sondage, François Fillon n'est dépassé que par le directeur général du Fonds monétaire international, le socialiste Dominique Strauss-Kahn. 46 % des personnes voient en DSK un meilleur président que François Fillon (34 %) (20 % ne se prononcent pas).

L’enquête indique aussi que 45 % des Français de droite préféreraient François Fillon à tout autre candidat issu des rangs de l'UMP, dans le cas où Nicolas Sarkozy ne se présenterait pas.

Face au Premier ministre ce sondage crédite Alain Juppé de (12 %), Dominique de Villepin de (11 %), Jean-François Copé (de 10 %) ou Xavier Bertrand de (6 %).

Naturellement ce sondage vient tout à propos pour essayer de tromper l’opinion publique qui n’y croit plus si je me fie aux rumeurs et confidences qui circulent librement sans l’encadrement d’un sondage.

Pour ma part je ressens cette nouvelle forme de communication comme un jeu de rôle médiatique dans lequel provisoirement pour tromper l’opinion Monsieur Fillon se prête obligeamment cette fois au rôle de Joker.

Le mot « joker » vient du nom anglais d'un personnage du Moyen Âge, équivalent au bouffon du Roi.

Par extension un joker, est une personne, une carte spéciale, un objet, un effet, qui est utilisé et mis en avant provisoirement dans une situation ou dans un jeu pour redonner l’avantage à un individu lors d’une situation complexe.

Dans un jeu de carte, le joker(ou frime, farceur, ou blagueur) est représenté sous forme , d'un lutin ,d'un clown, ou d’un bouffon, ce qui correspond bien au mot anglais « joker » (« farceur » ou « blagueur » ).
Le Joker a différente fonction selon le jeu, mais généralement il permet de remplacer n'importe quelle autre carte.

Le principe est que le joker simple peut être placé n'importe quand, y compris lors d'un jeu convenu, et il permet au joueur l'ayant placé de récupérer la main et de repartir sur un nouveau tour de carte.

Il y aurait un autre jeu à expérimenter pour désigner cette fois sans Joker, donc plus dangereux pour celui qui veut garder l’avantage , il existe en effet un jeu de société , que l’on pourrait jouer en jeu de rôles, ce jeu appelé le « Président » ou encore TDC (trouduc), ou Grand Clodo se jouent à quatre joueurs ou plus, avec un jeu de 54 cartes, d’autres fois plus simplement avec 32 cartes.

Le but de chaque joueur est de se dessaisir le plus rapidement possible de la totalité de ses cartes. Les joueurs ayant été les plus rapides à se débarrasser de leurs cartes obtiennent un avantage pour la partie suivante et les plus lents sont pénalisés par un handicap.

L'intérêt de ce jeu est de jouer plusieurs parties à la suite afin de voir les joueurs évoluer, ou descendre dans le classement.

Pour les couleurs on peut choisir qu’elles n’ont pas d’importance, ou au contraire l’ordre des couleurs est trèfle, carreau, cœur ou pique ou inversement.

Au début de la première partie, il n'y a pas de hiérarchie entre les joueurs, tous commencent égaux. Un nombre égal de cartes est distribué à chaque joueur, les éventuelles cartes en trop étant mises de côté.
Pour ne pas allonger le texte je n’entrerai pas dans le détail du déroulement de la première partie mais ce qu’il faut noter c’est qu’à la fin de la première partie à quatre joueurs, selon ses résultats, chaque joueur reçoit un titre :

Le Premier est le Président
Le deuxième devient Vice Président (ou encore Premier Ministre)
L’avant dernier est le lèche bottes (ou l’ouvrier)
Le dernier est le Trouduc (ou Clodoc ou clochard)

Pour la seconde partie d’une série, des ajustements sont faits une fois les cartes distribuées :
Encore une fois pour simplifier n’envisagerons que les ajustements les plus simples :

Le Trouduc donne au Président ses deux meilleures cartes, en retour, celui-ci lui donne ses deux plus mauvaises cartes

Le Lèche Bottes donne au Vice-président sa meilleure carte, en retour, celui-ci lui donne sa plus mauvaise carte; La partie se déroule ensuite de façon identique à la première partie et en fin de deuxième partie, nouvelle répartition des titres selon la même méthode qu’en première partie.
A la fin de la série composée de plusieurs parties, c’est celui qui a été le Président le plus grand nombre de fois qui gagne.

Vous avouerez, si vous avez l’esprit critique, que dans ce jeu du Trouduc certaine analogie se révèle criante avec une réalité qui nous saute aux yeux tous les jours.



07 mars 2010

La droite s'enfonce dans les sondages comme un clou dans la sciure

article de lucienne magalie pons

A moins d'un retournement spectaculaire en huit jours qui ressortirait d'un miracle politique indépendant de la volonté des sondés, les carottes sont cuites pour l'UMP et associés, c'est le triste état des lieux qui résulte d'une campagne régionale qui au début se voulait grandiose et impressionnante par le lancement de débats nationaux sur l'Identité Nationale et la burqua.

Débats indécents sur le fond et dans la forme qui ont virés au cauchemar, notamment pour le Ministre de l'immigration.

Et ensuite par des dérapages sur le terrain et dans les médias, par des querelles calamiteuses d'intentions et de dénonciations calomnieuses entre les uns et les autres, d’où le spectacle affligeant d’ un lamentable cafouillage cacophoniques qui n'a pas permis aux électeurs de saisir les projets régionaux politiques stricto sensu des candidats de toutes obédiences qui se sont perdus dans une campagne dédiée à valoriser leur image personnelle et à dénigrer celle de leurs adversaires.

Etats des lieux :

En terme d’intentions de vote pour les régionales, selon un sondage exclusif CSA réalisé pour le Parisien, à huit jours du scrutin, sur une période de un mois, les listes de droite perdent encore 2 points et le bloc de gauche passe de 51 à 52 % ;

- les liste de droite totalisent 28 % dont 27% pour le bloc ‘’ UMP-Nouveau Centre –MPF.CPNT’’perd deux points à 28%.,

soit 6 points de moins qu’en janvier et deux de moins qu’en février.

Le FN gagne un point à 9%, le MoDem reste à 5 %

- les listes PS, Front de Gauche, Europe-Ecologie et autres listes de gauche totalisent globalement 52% des intentions de vote.

soit 7 points de plus qu'en janvier.

Le PS passe de 30 à 31%, le Front de Gauche gagne 1 point à 6%, les Verts en en perde 1 à 14%, l'extrême gauche est stable (2% pour NPA, 2% pour LO).

ooOoo

Indice de confiance des personnalités dirigeantes de l’Etat :

Le Président de la République Nicolas Sarkozy perd 4 points de confiance à 36 %

En 1 mois, le chef de l'Etat souffre d’une baisse sensible de ceux qui lui «font confiance pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays».

C'est son taux le plus bas depuis son élection, à égalité avec juillet 2008.

Le premier ministre François Fillion perd 1 point de confiance à 42 %

Le Premier ministre voit sa cote de confiance passer de 43% à 42%, celle de défiance restant inchangée à 51%. 7% ne se prononcent pas (+1).

(Ce sondage CSA pour le Parisien a été réalisé par téléphone les 2 et 3 mars 2010 auprès d'un échantillon national de 820 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas).


06 mars 2010

Un vrai marathon et un triomphe "pour le plaisir"


article de lucienne magalie pons

Jacques Chirac au Salon International de l'Agriculture 2010

Par lucienne magalie pons

"Pour son plaisir et pour notre plaisir"

Hier, Jacques Chirac notre ancien Président de la République a rendu une visite de trois heures aux Agriculteurs, les comblant de sa présence au Salon International de l’Agriculture 2010.

Toujours très à l’aise au contact des exploitants agricoles, Jacques Chirac, accompagné du ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire et du député UMP Christian Jacob, et entouré d’une cinquantaine de journaliste, était l’homme du jour le plus attendu par l’assistance qui scandait « Chirac….Chirac…. »

Sa présence renouvelée tous les ans est devenu un rituel d’amitié et d’estime qui a tissé des liens indéfectibles avec ce monde paysan qu’il affectionne tant.

Accompagné du ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire et du député UMP Christian Jacob, Jacques Chirac était l’homme le plus attendu par l’assistance qui l'a apllaudi et ovationné , à maintes reprises des visiteurs l ‘ont complimenté avec une sincérité touchante , il est super… il est bon, il nous manque, il nous manque a déclaré l’un d’entre eux,, pour un autre « c’est le prestige de la France, c’est la France » et pour une dame il représente vraiment les vrais hommes , les hommes « grands », "il présente bien les vrais hommes, c’est pour cela que j’aime l’entendre ....l’entendre et le voir »" a-t-elle déclarée avec émotion les yeux brillants de larmes de fierté et d’émotion.

Se plaisant aussi à donner des bises et de dire comme un grand père des mots agréables de compliments aux enfants et jeunes filles qui s’approchaient de lui, Jacques Chirac a fait un triomphe.

C’est indéniable , Jacques Chirac jouit toujours d’une immense popularité, c’est d’autant plus agréable que délivré de tout souci politique, il n’ était là que « pour le plaisir » d’aller de stand en stand , de parler avec les agriculteurs et de les féliciter chaleureusement de la qualité de leurs produits et de leurs élevage, levant à l’occasion son verre , dégustant des produits du terroir, croquant une pomme bio, avec cette aisance conviviale qui chez lui est la marque du gourmet averti qui sait apprécier les bonnes choses et mettre en valeur leurs producteurs.

Sur son parcours il a croisé le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et Anne Hidalgo, tête de liste PS pour les régionales à Paris, la encore les échanges ont été empreints de cordialité, et avec finesse Jacques Chirac tout sourires s’est plut à dire "Je n'ai aucune plainte à adresser au maire de Paris", tout en allant a leur côtés à la rencontre de plusieurs exploitants, non sans souligner en plaisantant ensuite comme il sait le faire "j'étais sous le charme du maire". Bertrand Delanoë n’est pas restez en reste d’amabilité et de compliments, en parfait en parfait gentleman il a pris congé en déclarant « Vous embrasserez Bernadette. Bon courage à vous !

Quelques secondes plus tard Bertrand Delanoë a fait part de son sentiment pour Jacques Chirac : « Je le respecte, c’est quelqu’un qui est proche du peuple » avant de le comparer à Nicolas Sarkozy : « Je comprends qu’on puisse préférer un style simple et naturel à un style arrogant et dominateur… »

Le chef de l’Etat, justement, est attendu ce matin samedi de pied ferme par le monde agricole, après avoir boudé l’inauguration du Salon ce qui persiste à faire très mauvais effet, et des agriculteurs fait remarquer, en s’adressant aux journalistes, que c’est une signe de mépris pour eux.

Le Président Sarkozy devrait participer à une table ronde avec des professionnels et devrait faire des annonces futuristes en faveur du secteur, sinistré par la crise. Espérons qu’il apportera aux agriculteurs ce qu’ils attendent de lui, non pas un discours politique fleuve reprenant l’historique de l’agriculture en France et des annonces de mesures flottant dans un futur, mais un discours précis et il est mesure de décider concrètement dans l’immédiat.

Chirac superstar du Salon

Le Parisien - ‎Il y a 28 minutes ‎

La visite rituelle de l 'ancien chef de l'Etat a tenu toutes ses promesses. Il n'est resté « que » deux heures quarante au Salon de l'agriculture, mais il ya fait un triomphe. Au bas de l'escalator qui relie les deux halls principaux du Salon de ...

Salon de l'Agriculture - Jacques Chirac dans son pré carré France Soir

Les politiques au salon de l'agriculture, épisode 3 nouvelobs.com

Ouest-France - L'Express - France Info - France 3

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05 mars 2010

Réception à l'Elysée

cliquez sur le lien pour vous retrouver dans une grande soirée de prestige : Medvedev et sa charmante épouse reçus à l'Elysée par Carla et Nicolas Sarkozy :

Nicolas Sarkozy et sa Carla plus unis et amoureux que jamais... malgré les rumeurs !

Visite du Premier Ministre au Salon International de l'Agriculture 2010

article de lucienne magalie pons

Avant les annonces du président au monde agricole, promises pour samedi, le chef du gouvernement toujours prêt à servir les bonnes causes présidentielles, a mis à profit une visite de trois heures au Salon International de l’Agriculture 2010, à la Porte de Versailles pour écouter les doléances des exploitants, qui parlent d'une profession "sinistrée", et pour préparer l’éminente visite Présidentielle de Samedi , jour de clôture du Salon.


Le Premier Ministre François Fillon accompagné de Bruno Lemaire ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a accordé hier Jeudi une visite de 3 heures au Salon International de l’Agriculture 2010 , et en amuse gueule du menu d’annonces tenu secret que le Chef de l’Etat présentera Samedi aux agriculteurs en final du Salon Samedi , le Premier Ministre soucieux de ne pas empiéter sur la « surprise » du Chef, s’est réduit à assurer, en réponse aux doléances des exploitants qui considèrent leur profession comme sinistrée, que l'Etat serait aux côtés des agriculteurs pour les aider à passer ce "cap extrêmement difficile", en soulignant que le plan de soutien à la filière sera complété et la France plaidera pour plus de régulation sur les marchés agricoles, européens et mondiaux.

"On se bat tous les jours pour permettre à l'agriculture de retrouver toute sa place parce que l'agriculture, c'est stratégique pour la France" a enchaîné le Premier ministre, avant de se rapprocher du stand des élèves-bouchers, dans un très-mini-mini bain de foule de quelques sympathisants de la moyenne, ou il a pu déguster des rillettes de son « terroir « sarthois du Mans.


Toutefois hors caméra, toujours semble-t-il dans un souci de discrétion pour ne pas se placer au-dessus du prochain éminent visiteur de Samedi, François Fillon s'est entretenu en catimini , hors caméra, avec le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, autour d’un assortiment de charcuteries et d'un verre de Bandol rosé.

Le Président de la FNSEA s’est montré assez réconforté après cet aparté gustatif et a opiné : "Il y a un accord pour compléter le plan de soutien", mais d’après ce dirigeant du syndicat le plus important du secteur agricole en France, il reste cependant de nombreuses zones d'ombre, notamment certaines décisions qui viennent charger la barque des paysans, comme la taxe carbone.


Les observateurs font remarquer que le Premier ministre a été interrogé à plusieurs reprises sur ce "nouvel impôt spécial agriculteurs", selon les termes mêmes d'un producteur céréalier.


"On est en train d'essayer de trouver la bonne solution juridique, parce qu'il ne faut pas qu'on se fasse ‘ 'ré- allumer' ‘par le Conseil constitutionnel", a expliqué le Premier Ministre aux dirigeants de la filière des biocarburants, qui en demandent exonération pour leur secteur d’activités.


Dans un autre domaine plus immédiat, ‘’ allumer le feu’’ n’était surtout pas dans l’intention de François Fillon qui aurait pu redresser le col s’il avait tenu compte des galons de Présidentiable que Le Point, en couverture de son édition de Jeudi et en dix pages intérieures, lui avait attribués, sur la foi d’un sondage Ipsos.


Ce n’était évidemment pas le lieu ni l’heure et bien au contraire François Fillon, interrogé sur l’Edition du point qui lui est consacré, a détourné la question assez évasif en répondant : "Ça doit être pour fêter mon anniversaire, j'imagine", ce que les médias ont pu considérer comme une pointe d’humour, mais que je considère pour ma part comme une impertinence destinée à voiler le rôle de Joker qu’il assume dans les médias chaque fois qu’il y va de l’intérêt de Nicolas Sarkozy.

Par pure coïncidence, ‘’ j’imagine ‘’ cet article du point est publié justement le jour anniversaire des 56 ans de François Fillon, mais on peut tout imaginer , et y compris que la photo portrait de François Fillon qui figure en couverture du Point avec la légende « Enquête sur le Président Fillon, - La tentation de l’Elysée, - Pourquoi la droite croit en lui ", et les 10 pages qui lui sont consacrées à l’intérieur, sont un pu exercice médiatique tout à fait innocent , publié à son insu.


Pourtant en regardant la photo portrait, ça saute aux yeux qu’il a bien posé pour la circonstance relooké « Président », et qu’il s’agit bien d’un coup médiatique destiné à souligner, entres autres appréciations flatteuses, élogieuses si vous préférez, que pour 45 % des sympathisants UMP interrogés par les sondeurs , le Premier Ministre serait le candidat présidentiel « de rechange idéal » loin devant Alain Juppé et Dominique de Villepin, si Nicolas Sarkozy ne se représentait pas.


Vous avez suivi la manœuvre ?.... « devant Alain Juppé et Dominique de Villepin ».


Je n’en dirais pas plus « vous m’avez compris » … ! Pour moi il s’agit d’une manœuvre désespéré devant la montée dans l’opinion d’un Dominique de Villepin présidentiable !


L’habile discrétion de Monsieur François Fillon sur ce sujet brûlant a été rompu par Bruno Le Maire qui s’est improvisé son « porte parole » pour la circonstance qui a déclaré en sortant de son rôle de Ministre de l’agriculture :


"Les journalistes sont libres d'écrire ce qu'ils veulent".


Je me souviens d’une année où la visite du Premier Ministre François Fillon, savamment orchestrée pour faire oublier un dérapage verbal célèbre, lancé par le Président Sarkozy à l’adresse d’un visiteur qui avait refusé de lui serrer la patoune , avait donné lieu à une couverture médiatique très importante d’autant plus corsée aussi par le cadeau qui lui avait été offert d’une poule dénommée » Carla » sur le stand d’un éleveur célèbre, ce qui n’avait pas manqué de surenchérir tant à sa popularité qu’à celle d’une personnalité de premier plan très étroitement liée au Président de la République.


Bon attendons Samedi pour mettre un point final au Salon International de l’Agriculture 2010.


04 mars 2010

Monsieur de Villepin très entouré au Salon International de l'Agriculture 2010











article de lucienne magalie pons

Par lucienne magalie pons

Hier Mercredi 3 mars au Salon International de l’Agriculture 2010, bon nombre de personnalités politiques se sont croisés, allant de stand en stand suivis de leurs partisans, mais c’est indéniablement Monsieur Dominique de Villepin qui a remporté la vedette, escorté des élus Villepiniste dont Madame Montchamp , Messieurs Grand, Le Guen, Mariton, Goulard, Raison, Madame Brigitte Girardin ancienne Ministre de la coopération, et suivi d’un nombre impressionnant d’adhérents du Club Villepin et membres des réseaux Villepin, auxquels se joignaient spontanément au cours de leur avancée un grand nombre de visiteurs avec leurs enfants.

C’est ainsi que Monsieur de Villepin et sa suite ont visité le salon de 10 heures du matin à 19 heures allant de stand en stand, sous une forêt de caméras, entourés de journalistes de tous les grands médias presses et télévision qui ne cessaient de le questionner et de le filmer.

Ce qui était remarquable tout au long de cette visite qui a durée 9 heures, , c’est qu’au fur et à mesure de son avancée, écoutant avec attention les agriculteurs et les responsables des stands et des syndicats de l’agriculture et répondant à leur question avec une précision remarquable de savoir et de précision, Monsieur de Villepin toujours souriant et détendu enchantait l’auditoire par ses réponses.

Et de partout fusaient des salutations et des propos sincères : « Nous avons besoin de vous Monsieur de Villepin », « Courage Monsieur de Villepin, nous sommes avec vous », « Merci d’être parmi nous », « Lui au moins il est sur le terrain …et il tient parole », « Un homme franc, loyal, on peut lui faire confiance » "Qu'il est beau, c'est le plus beau", "Vous serez le plus beau des présidents", estime une dame », et enfin venant d'un Monsieur enthousiaste " Ah ! ça c'est formidable, le Président n'est pas là, mais vous vous êtes là !"

Ce qui est encore plus remarquable c’est que les visiteurs se pressaient spontanément autour de lui pour le saluer, lui demandant de poser avec lui « pour une photo de famille », les pères et mères de famille lui présentaient leurs enfants, plus d’une centaine d’enfants venaient vers lui pour se faire photographier à ses côtés, les plus petits dans ses bras, d’autres personnes et même des enfants le photographiaient, des dames à son passage s’approchaient , le félicitaient pour son action et même certaines d’entre elles pour sa prestance, les messieurs se présentaient pour une poignée de mains chaleureuse accompagné d’un sourire et d’un regard franc, tous les visages s’éclairaient à son passage, bref une belle et joyeuse ambiance des grands jours de retrouvailles , faite de confiance, de sympathie, et de courtoisie qui marquait une fois de plus la popularité croissante dont bénéficie Monsieur de Villepin.

Entendue dans la foule en passant d’une dame d’un certain âge : « C’est le président que nous aurions du avoir, tout irait mieux avec lui … » , d’un Monsieur à ses enfants « C’est Monsieur de Villepin notre ancien Premier Ministre, le prochain Président », de deux jolies dames « Il est beau, regardes comme il est beau », d’un Monsieur à sa Dame « Lui au moins, il parle juste » et enfin entendue d’une adhérente très âgée que je ne nommerai pas, très connue des adhérents du Club pour son esprit de malice , alors que l’on traversait les stands des éleveurs bovins, et en voyant les élus caresser les belles bovines « Eh ! bien ces dames vaches ont beaucoup plus de succès que les belles dames aujourd’hui ».

Mais ce n’était évidemment qu’une boutade à l’adresse du Monsieur qui l’escortait, comme chacun le sait Monsieur de Villepin et les messieurs de son entourage sont d’une grande courtoisie avec les dames et beaucoup d’entre elles sont tombées sous le charme de leur parfait maintien.

Les responsables des stands ont été eux très touchés, en offrant quelques petites délicatesses, de constater que Monsieur de Villepin a su apprécier les saveurs et identifier les origines de leurs produits, en dégustant avec une fine gourmandise de connaisseur, les saucissons et charcuteries, les fromages, les bières, les cidres, les vins et tous ces autres délices de nos terroirs que nos agriculteurs produisent avec un savoir ancestral et l’amour du métier.

Il faut dire qu’il a fait partie comme Ministre et Premier Ministre de l’équipe de notre ancien Président de la République Jacques Chirac et que pour la gastronomie et la dégustation il a été à bonne école pour que l’on puisse reconnaître en lui un fin gourmet.

Questionné et appelé à comparer Dominique de Villepin à Jacques Chirac, un responsable de stand bien de chez nous a damné le pion au journaliste qui l’interrogeait en répondant d’une phrase pleine de finesse qui serait à inscrire dans les annales du salon tant elle dit bien ce qu’elle veut dire, sans nommer personne à la fin : "Jacques Chirac, c'était le terroir au cœur du terroir, et Dominique de Villepin, c'est le raffinement au cœur du terroir. Quelqu'un de souriant, agréable, qui pose des questions et qui a mangé"

Il a aussi bu et levé son verre, nous avons aussi appris qu’il préfère le vin rouge, alors en conclusion, puisqu’ « il a bien mangé et bien bu, il est des nôtres bien entendu »

Il a aussi parfaitement parlé en connaissance de causes, connaissant tous les dossiers à fond. C'est ce qu'attendaient les agriculteurs, une écoute et des réponses personnalisées, il n'ont vraiment pas besoin d'un discours fleuve de politique futuriste, ce qu'il attendaient ils l'ont trouvé avec Monsieur de Villepin et au moins en ce sens pour eux cette journée du Mercredi a été réconfortante.

Dans le présent article je me suis limitée à décrire l'ambiance générale. Pourun autre aspect de cette visite , le plus important, portant sur les déclarations et les dialogues, je vous demande s’il en est besoin de vous reporter au site de Fred où vous trouverez des articles, des vidéos, des photos représentant du mieux possible cet évènement où une fois de plus, Monsieur Dominique de Villepin a accompli un parcours sans faute.

2Villepin - Blog sur Dominique de Villepin

02 mars 2010

Audray et Arnaud ?
















article de lucienne magalie pons

Photo à gauche : "La Belle Maraîchère : il y a quelques temps Audrey Pulvar jouait encore à la « belle maraichère » dans la propriété de son ancien compagnon chef cuisinier trois étoiles

Photo à droite : Depuis quelque mois, elle est la compagne d’Arnaud Montebourg : et se déclare elle-même dans des interviews, presse et radio télé ," la compagne" et la " petite amie " d’Arnaud de Montebourg

Audrey Pulvar antillaise et journaliste a le sens des relations publiques pour gravir les échelons d'un notoriété qui laisse planer le doute sur l'autonomie de sa réussite professionnelle, qui mériterait à se démarquer des révélations de sa vie privée.

Journaliste et quoi d’autre encore ?

Autrefois elles se livraient à des interviews en espérant d’après elle être embauchée par TF1 pour présenter le 20 heures, et par la même occasion, annonçant même qu’elle envisagerait à défaut de devenir productrice, elle parlait aussi de son compagnon qu’elle présentait comme un Chef cuisinier 3 étoiles de prestige en matière gastronomique et vantant ses qualités et en se faisant photographier en jolie maraichère ou maîtresse des lieux dans leur propriété de campagne.

Elle faisait tout à l’époque aussi pour faire oublier des paroles malheureuses et partisanes et des propos supposés anti blanc qu’elle aurait tenu autrefois quand elle n’était qu’une journaliste en demi-parcours ascensionnel.

Elle a depuis évolué et ne fait plus dans le communautarisme, mais au contraire depuis plusieurs années elle s’ouvre largement, trop largement, dans ce qu’il est convenu d’appeler le monde parisien et politique et en 1900 on aurait pu la classer dans la liste des demi-mondaines, tenues en marge de la société établie, mais participant à la vie parisienne comme maîtresses entretenues par des Messieurs en vue, banquiers, politiques, écrivains, etc..Pudiquement aujourd’hui ces dames se parent du titre de « compagne » ou de « petite amie ». , même si elles ont presque l’âge d’être grand-mère, un bon lifting fait l’affaire.

Aujourd’hui ces dames ne sont plus danseuses ou actrices ou grande couturière etc… elles donnent maintenant dans les médias, journalistes et animatrice de radio, ça fait plus intellectuel, mais malheureusement bien souvent elles ne sont la hauteur de la fonction que par la protection de leur ami qui les classe comme intouchable, au moins tant que dure la « romance ».

Depuis quelques temps Audrey Pulvar a largué son compagnon restaurateur et s’est empressé de révéler aux médias (JDD et autres journaux quotidiens et hebdomadaires) qu’elle était la compagne, la « petite amie » d’Arnaud Montebourg, député socialiste.

Pourtant rien dans le passé ne laissait supposer qu’Arnaud de Montebourg, marié et père de famille, succomberait aux charmes de cette dame entreprenante !

Il est à regretter que des journalistes et animatrices radio ou télé se livrent à des acrobaties sentimentales avec des personnalités en place pour consolider leur carrière, nous en avons eu l’exemple avec la bcbg Claire Chazal qui est passé de Poivre d’Arvor à Xavier Couture, ensuite avec Laurence Ferrari qui a quitté son mari Thomas Hugues pour flirter avec NS, et bien d’autres cas encore.

Ces dames légères au cœur d’artichaut passe d’un homme à l’autre en fonction de ce qu’elle peuvent en tirer de notoriété , un bien mauvais exemple de la femme au travail, tant que des femmes utiliseront la méthode canapé , en fait comparable « au plus vieux métier du monde » pour réussir dans leur métier, elles discréditeront la capacité des femmes à réussir par leur propre valeur, elle ne pourront prétendre à l’égalité des sexes, ce n’est pas un exemple à suivre.

Il est à regretter que Madame Audrey Pulvar se manifeste dans la presse pour annoncer ouvertement sa vie privée, cette personne devrait pourtant se satisfaire de son métier pour lequel elle a été formée par un cursus universitaire assez remarquable, à quoi bon révéler sa vie privée ? Pour faire comme les « copines » ?..... L’effet de contagion peut-être. Un virus increvable hélas qui les atteint les unes après les autres, que l’on pourrait appeler le « glamour professionnel » et pour lequel il n’existe pas de vaccin sauf le respect de soi-même, dont elles font résolument le sacrifice pour réussir, ce qui dénote une certaine faiblesse de comportement qui en définitive, contrairement au but recherché les déclasse.

L'enfance d'Audrey Pulvar se déroule à Fort-de-France, où elle bénéficie d'un environnement riche en culture et imprégné de politique .Son père, Marc Pulvar, ancien professeur de mathématiques, a été secrétaire national du Mouvement indépendantiste Martiniquais qu'il avait également fondé et Secrétaire de la centrale syndicale des travailleurs martiniquais (CSTM). La mère d’Audrey Pulvar est assistante sociale.

À partir de l'âge 14 ans, Audrey Pulvar vit entre son île et la France métropolitaine, la plus grande partie de sa scolarité se passe en métropole, elle passe son bac aux Antilles avant de passer à Rouen un DEUG de sciences économiques puis poursuit ses études à l'École supérieure de journalisme de Paris dont elle sort major de promotion en 1994.

Elle entre ensuite dans les bureaux d'ATV comme stagiaire dans le cadre de sa formation et sera finalement engagée comme journaliste-reporter d'images et devient, dès 1995, présentatrice du journal du soir. En 1999 elle sera rédactrice en chef adjointe de la chaîne tout en continuant d'assurer ses fonctions de présentatrice. Elle y reste jusqu'en avril 2002, où Jean-Claude Dassier l'engage à la chaîne satellitaire d'information en continu LCI comme pigiste, puis à partir de décembre, elle travaille en parallèle à TV5. En novembre 2003, elle devient présentatrice du journal télévisé régional de France 3 Marseille, après quelques remplacements sur l'antenne nationale, elle présente le Soir 3 aux côtés de Louis Laforge à partir de septembre 2004. En septembre 2005, sur France 3, elle présente le journal du soir, le 19/20 et en outre des émissions spéciales comme la troisième édition des Victoires du jazz, avec Pierre Lescure ou encore Français, à cœur et à cris en mai 2006. Fin 2008, en 2006, elle présente aussi parallèlement le magazine mensuel « Parlez-moi d'ailleurs » sur La Chaîne parlementaire.

En juillet 2009, quittant France 3 en Juillet 2009, Audrey Pulvar rejoint la chaîne d'information en continu i-Télé pour présenter la tranche 18 h - 20 h en semaine ainsi qu'une interview politique dominicale

Côté vie privée, la journaliste sort d’une relation de plus de trois ans avec le cuisinier trois étoiles Alain Passard, propriétaire du restaurant «L'Arpège», situé à Paris. Elle a une fille de 12 ans d’une précédente union. Début 2010, la presse révèle sa relation avec le député socialiste Arnaud Montebourg.

En février, à quelques semaines des élections régionales françaises, le groupe Canal+ décide de ne pas l'écarter de l'antenne d'i>Télé, du moins tant que son compagnon n'exerce pas de mandat gouvernemental

Arnaud Montebourg, secrétaire national du Parti socialiste à la Rénovation, âgé de 47 ans a été marié à la comtesse Hortense de Labriffe, fille du comte Antoine de Labriffe et d'Anne de Lacretelle. Ils ont deux enfants, Paul (né en 2000) et Adèle (née en 2002).

Fils de Michel Montebourg, fonctionnaire des Impôts, et de Leïla Ould Cadi, universitaire, professeur d'espagnol et essayiste, issue d'une famille de la noblesse walis de l'Algérie coloniale

Arnaud Montebourg a épousé le 31 mai 1997, la veille du second tour des élections législatives qui le virent devenir député, en l'abbaye cistercienne de Valmagne, Hortense de Labriffe, née en 1968, fille du comte Antoine de Labriffe et d'Anne de Lacretelle et petite-fille par son père du comte Pierre de Labriffe – propriétaire du Château de Gambais, dans les Yvelines – et par sa mère de l'académicien Jacques de Lacretelle (1888-1985). Elle a été collaboratrice d'Édouard Balladur et de Philippe Douste-Blazy. Elle est aujourd'hui déléguée générale de l'API (Association des producteurs indépendants du cinéma français) et secrétaire générale de Unicine (Union des Cinémas - France).

Ils ont deux enfants, Paul né en 2000 et Adèle née en 2002.

Début 2010, la presse people révèle la relation d’Arnaud Montebourg avec la journaliste Audrey Pulvar, présentatrice sur la chaîne d'information en continu i-Télé, et depuis lors Madame Audrey Pulvar a accordé plusieurs interviews pour confirmer qu’elle est la compagne « la petite amie » d’Arnaud de Montebourg

01 février 2010

Vidéos : le mur politique

actualités politiques

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Dominique de Villepin :Audience du 28 Janvier au Palais de Justice

article de lucienne magalie pons

Si vous avez vu sur Canal + l'émission de 13 h 45 en deuxième partie, vous aurez pu entendre l'animatrice commenter des images de l'audience du 28 Janvier au Palais de Justice, où selon elle "une vingtaine "des adhérents du Club Villepin étaient venus pour soutenir Monsieur de Villepin.

Je remets les pendules à l'heure, nous étions plusieurs centaines, après voir été bloqués dans une file d'attente qui avancait au compte compte, nous avons après deux heures d'attente pu accéder devant la salle d'audience dont les portes étaient fermées, certains autres, un grand nombre de nos amis du club avaient pu accéder à la salle d'audience avant sa fermeture, d'autres encore se trouvaient dans un hall pour assister à la projection sur grand écran du déroulement de l'audience.

Je le répète nous étions plusieurs centaines et dans notre club nous comptons près de 15000 adhérents et symphatisans, ce nombre se complète de jours en jours par des adhésions en grand nombre, tous nous sommes déterminé à soutenir Monsieur de Villepin dans son action.

Les adhérents militants du club Villepin

article de lucienne magalie pons

Nous étions plusieurs centaines, retenus dans une file d'attrente devant le palais de Justice, nous avons attendu deux heures avant d'accéder à la Salle des pas perdus et ensuite devant la salle d'audience dont les portes étaient fermées, certains d'entre nous plus chanceux sont arrivés avant la fermeture des portes et ont pu assister à l'audience.

Nous avons passé pendant deux heures encore pour attendre le prononcé du Verdict et entendre les interventions des personnalités, notamment celle de Monsieur de Villepin et ensuite de ses avocats.

Pendant ces deux heures nous avons été interrogés par des journaliste, filmés par des reporters, une fôret de perches de caméras étaient là, des chaînes Françaises et étrangères, des agences de presse, voici un bref, très bref raccourci de notre présence :

Le "Narcisse" du jour

article de lucienne magalie pons


Mythe et réalités

Published by: lucienne magalie pons on 23rd Jan 2010

Je ne sais si dans cette petite" thèse "sans prétention, sortie de ma propre réflexion que je ne prétend pas infaillible, vous verrez le reflet de ce qui se passe dans notre société et dans les prétentions narcissiques de 74 % de nos concitoyens ( je serais tenter d’écrire « cons-citoyens ») qui veulent imposer la seule image de leur nombril dans le miroir de notre société.

Un syndrome Narcissique qui n’est pas repris par les études psychologiques apparaît de nos jours dans la société moderne qui isole l’individu et le renvoie à son image, à son mental et à son intellect. Le Narcisse des temps moderne vit replié sur lui-même concentré sur son moi, il ne reconnaît l’autre que si son regard se pose sur un reflet de lui-même. Si cet effet de miroir lui impose une image étrangère il éprouve le sentiment d’être violemment agressé

Envahit par l’image de l’autre dans laquelle il se noie, il a le sentiment de ne plus exister et par un reflexe de conservation il entre alors dans une lutte éperdue pour éradiquer l’intrus en l’accablant de toutes sortes d’accusations injustifiée, il en appelle à ses frères ‘’narcisse’’ pour le soutenir , en vain le miroir résiste et ne les reflète plus, par un tour de perversité comme leur miroir est à double face, il le retourne et de nouveau contemple leur image, mais l’image de l’autre persiste sur l’autre face, les ‘’narcisse’’ aveuglé par leur propre image retrouvée se retrouve en leur moi égocentrique et borné.

On pourrait en conclure que seule la mort les délivrera de leur moi narcissique, c’est le mieux qui pourrait nous arriver que pour que notre société se retrouve dans une altérité solidaire. Mort et renaissance, les cycles se suivent et ne se ressemblent pas.

Ma "thèse" sans prétention n’a évidemment aucun fondement psychologique, je ne suis pas versée et instruite dans cette science et d'autre part aucune correspondance avec l'interprétation symbolique du Mythe de Narcisse de la Mythologie Grecque ne s'y retrouve, si vous y voyez un reflet ce ne serait que par pure coïncidence tout à fait indépendant de ma volonté.

Mais je citerai pour mémoire que dans l’interprétation symbolique de la fleur Narcisse, on lui reconnaît le pouvoir d’endormir les divinités, Perséphone fut engourdie par son parfum, ce qui permit à Hadès de l’emporter au fond de la Terre.

Narcisse qui porte le même nom que la fleur est voué au même sort et notre société Narcissique aussi est voué à disparaître , pour renaître à la vie dans la reconnaissance de l’autre. Les cycles se suivent et ne se ressemblent pas.

ooOoo

Histoire du Mythe Grec

L'enracinement du mythe de Narcisse dans la réalité grecque est visible dès l'Antiquité, due, à une fontaine qui se trouvait en Thespies, et qui se nommait Narcisse.

On dit que, de la roche d'où cette fontaine naissait, se formait un écho.

Le nom de Narcisse n'est pas un hasard de langage : la fleur nommée narcisse, a pour étymologie grecque Narké (narcose). On lui reconnaissait le pouvoir d'endormir les divinités ; Perséphone fut engourdie par son parfum, ce qui permit à Hadès de l'emporter au fond de la terre.

De cette fleur, qui poussait près de l'onde dans laquelle se mirait Narcisse pour y sombrer, les deux mots et leurs significations se rejoignent pour n'en faire plus qu'un.

L'interprétation de ce mythe a permis de remarquer que cette fleur de printemps était un signe de fécondité, mélange à la fois d'un certain sommeil que l'on peut assimiler à la Mort et de la Renaissance de la vie ; un cycle que l'on peut remarquer dans l'ensemble des mythes.

Le mythe de Narcisse fait apparaître l'eau comme un miroir, oû se reflète un Moi idéalisé.

Le premier récit de la création du narcisse est donné par un Hymne Homérique du VII ou VIIIe siècle.

Héra, qui cherchait, comme à son habitude, l'affreuse amante de Zeus, pris connaissance des gais propos que la nymphe Echo, favorite d'Artémis ou la déesse des bois et des animaux sauvages, tenaient sur son compte.

Dans son élan cruel et injuste habituel, Héra décida alors de déclencher sa fureur contre la nymphe.

Elle la condamna à la répétition de cette phrase lorsqu'il lui viendra l'envie de parler. "Tu auras toujours le dernier mot, mais tu ne parleras plus jamais »

Ce châtiment était dur, plus dur encore pour l'amour qu'elle prêtait à Narcisse, et attirer son attention.

Cependant, un jour, elle crut pouvoir réussir lorsqu'il appela ses compagnons.

"L'un de vous est il ici" ? demanda t il.

Attiré par une petite voix, il se dirigea vers sa source.

Cachée par les arbres, elle le surprit par son apparition soudaine. Mais, il se détourna tout de suite, avant même qu'elle puisse s'exprimer en lui tendant les bras.

Elle dissimula sa tristesse et sa honte dans une grotte et ne se consola jamais.

On dit que ses regrets l'ont tant fait dépérir que seule sa voix lui reste.

Et Narcisse, continua ainsi bien longtemps ses attitudes cruelles. Jusqu'au jour où, l'une de celles qu'il avait blessées adressa aux dieux : une prière.

La Némésis, déesse de la juste colère, se chargea de mener à bien cette pensée : "Que celui qui n'aime aucun autre, s'éprenne de lui-même".

Tandis que Narcisse se penchait pour boire, sur le bord d'une fontaine, il y aperçut son visage et s'en éprit.

Il dit alors : "Je sais maintenant ce que d'autres ont souffert pour moi, il n'y a que la mort qui me libérera".

On dit alors que, lorsque l'ombre de Narcisse traversa la rivière de l'ombre des morts, Echo se pencha une dernière fois pour voir son reflet.

ooOoo

Note : il existe d’autres versions grecques et ensuite romaines du Mythe de Narcisse, mais à quelques interprétations prêt elle se rejoignent dans leur signification symbolique.