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19 mai 2010

Les boucheries traditionnelles ferment les unes après les autres à Roubaix

Voici une communication reçue d'un ami avec autorisation de publier :


R O U B A I X



V I L LE A R A B E E T M U S U L M A N E


C’ EST CE QUI NOUS ATTEND !


Nous sommes tous concernés.




Roubaix : une boucherie ferme car elle vendait du porc



Les boucheries traditionnelles ferment une à une à Roubaix. Par traditionnelles, entendre non hallal.

Une tenait encore : la boucherie Delcourt, rue de Lannoy à Roubaix. Cela faisait 30 ans qu’ils étaient ouverts. Leur clientèle était composée d’habitués… souvent âgés.

Mais en novembre 2009, la coupe est pleine. Martine et Jean-Luc Delcour ferment boutique, vendent l’immeuble et partent habiter à une dizaine de kilomètres de Roubaix… au calme. Car ces cinq dernières années ont été un enfer.

Leur témoignage dans Nord Eclair est édifiant :

« Des jeunes ont manifesté leur mécontentement parce que nous n’étions pas une boucherie hallal, relate Jean-Luc Delcour. Une fois, un adolescent a même craché sur mon comptoir… Son épouse poursuit : Nous recevions des jets de soda ou de yaourt sur notre vitrine. La situation est explosive… Un client a protesté dans mon magasin parce que je mangeais une clémentine en période de ramadan ! Une partie de notre clientèle, vieillissante et dépendante, ne pouvait plus se déplacer, reprend M. Delcour. Certains ont arrêté, m’ont-ils dit, de commander des saucisses ou du jambon parce que leur auxiliaire de vie refusait de transporter des morceaux de porc. Les cinq dernières années ont été un enfer ! Jusqu’au jour, le 30 août 2008, Martine Delcour a été agressée par un occupant non identifié de la maison voisine : nous faisions des travaux dans la cour. De l’eau a dû passer par-dessus le mur… Un homme a surgi perché sur une échelle pour nous menacer, puis a frappé à la porte du garage, j’avais toujours le tuyau d’arrosage dans les mains… L’individu s’empare alors du tuyau, le coince dans ma bouche et me tord le bras, relate-t-elle. Si sa femme n’était pas intervenue, je serais morte ! Cette agression vaudra à Martine Delcour trois semaines d’arrêt. Nous avons également alerté la municipalité, relate Jean-Luc Delcour. M. Rousselle (maire adjoint des quartiers centre, ndlr) nous a rencontrés mais les problèmes ont persisté.

Quel but poursuit-on en acceptant sur notre sol des gens qui refusent de respecter les lois de la République et les coutumes françaises ? Des gens qui veulent remplacer notre République par une république islamique et islamiste ?







Les larmes du drapeau

Voici une communication que je viens de recevoir d'un ami avec autorisation de le publier et de le faire circuler:


A faire circuler sans modération.



J'ai longuement flotté sur les champs de bataille,
Résistant bravement aux coups de la mitraille ;
Maintes fois ma voilure épongea dans le vent
Le sang des soldats morts, les pleurs des survivants.

Au sommet du pays je dressais mes couleurs,
Témoignage vibrant de la Foi, de l'Honneur.
Les anciens devant moi soulevaient leur chapeau,
Qu-y a-t-il de plus beau que l'amour d'un drapeau ?

Mais la honte survint par un soir gris d'hiver :
Ma hampe fut brisée par des mains étrangères.
Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence
En voyant que ces doigts s'attaquaient à la France.

Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.
Un instant je pensais : « nous sommes donc en guerre ! »
Mais en guerre un étendard a ses défenseurs,
Ici nul n'accourut pour calmer ma douleur !

Les uniformes bleus trépignaient de colère,
Mais leur chef, tout là-haut, préservant sa carrière,
Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :
Je mourus sans qu'une arme quitte son fourreau.

Ce soir je regrettais de porter ces couleurs,
Car une part de la France est morte dans mes pleurs.
Quand mon pays me laisse ainsi succomber, seul,
Je ne suis plus drapeau, mais je deviens linceul.



Lieutenant-colonel Michel BRAULT


Place du Capitole à Toulouse, le 18 novembre 2009, des hordes d'Algériens (pardon, de Français d'origine algérienne) prennent prétexte d'un match de football de leur pays (pardon, de leur pays d'origine) pour arracher le drapeau tricolore, le brûler et le remplacer par leur torchon croissanté. Les autorités interdisent à la police d'intervenir pour ne pas « créer de désordre »Š Si je parlais ici en tant que Joyeux Rebelle, ce n'est pas ma plume que je saisirais mais une arme de guerre. Pour ne pas « créer de désordre », je laisserai le drapeau exprimer lui-même son amertume de n'être plus défendu sur son propre sol.

(Le Lieutenant-colonel Michel BRAULT est ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, Chevalier de la légion d'honneur, Officier de l'ordre national du mérite, Citation à l'ordre de la division avec attribution de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs avec étoile d'argent, Médaille outre-mer agrafe Tchad, Médaille outre-mer agrafe vermeil Moyen-Orient, Médaille d'argent de la défense nationale, Médaille saoudienne de libération du Koweït)

17 mai 2010

Les Ministres des finances de la Zone Euro vont plancher ce soir à Bruxelles

article de lucienne magalie pons

Force est de le constater, le plan d’aide de 750 Milliards n’a pas convaincu les investisseurs. La semaine passée après l’Euphorie d’un Lundi 8 mai qui a permis aux investisseurs qui connaissent la musique de rafler ce qu’il pouvaient sur les places financières en raison des baisses des jours précédents, ensuite de Mardi à Jeudi de decrescendo en decrescendo l’euphorie s’est éteinte en matière de confiance pour laisser place à l’inquiétude et se terminer le 14 Mai sur un vendredi noir e : à la clôture les Bourses plongeaient et l’euro dégringolait à 1,23 dollar , son plus triste record en baisse depuis dix -neuf mois.

Les investisseurs, qui avaient Lundi dernier joué le jeu de l’euphorie ont donc très vite rectifié leur tir en analysant que la contrepartie de rigueur et d’austérité exigée en termes de réduction des déficits risquait d’essouffler une croissance déjà très peu dynamique

Force est de constater que les politiques disposent mais qu’au final les investisseurs disposent et qu’ils jouent leurs partitions en préservant leurs intérêts et ceux de leurs clients en fonction de la confiance qu’ils peuvent accorder ou refuser, face aux politiques engagées par les États et leur discipline budgétaire.

Les dirigeants politiques européens ont beau jeu de se durcir contre les marchés en les accusant de tous les maux, mais il faut reconnaître que pour les investisseurs les raisons de leur méfiance trouvent leur justification face aux plans de rigueur annoncés dans les pays du d’'Europe, ils craignent aussi que l’action de la BCE qui consiste à acheter des obligations d’État n’entraîne le fonctionnement de « la planche à billet » ce qui affaiblirait encore l’Euro.

Monsieur Baroso, Président de la Commission Européenne, outrepassant la mission de cette commission, a commencé Mercredi passé à jeter de l’huile sur le feu en suggérant que les pays de l’UE lui soumettent leur budget en amont pour s’assurer que les déficits resteront sous contrôle ce qui a provoqué un tollé général de la part des parlements nationaux attachés à leurs prérogatives

Mais Monsieur Jean-Claude Trichet a renchéri les intentions de Monsieur Barroso en déclarant «Nous avons besoin d'une application réelle du contrôle mutuel, nous avons besoin de sanctions réelles pour les accrocs au pacte de stabilité et de croissance», a-t-il affirmé dans une interview au Spiegel.

Angela Merkel a reconnu dimanche que la zone euro n'avait fait que «gagner du temps » avec ses plans de sauvetage, mais que les problèmes demeurent en termes d'écarts de compétitivité et de déficits, et le ministre allemand de l'Économie, Wolfgang Schäuble, plaiderait «dans les prochains jours » auprès de ses collègues de l'Eurogroupe pour un «programme concerté » de réduction des déficits budgétaires

En conséquence, face à la « cata » boursière de Vendredi 14 Mai, et aux différentes déclarations , une fois de plus les Ministre des Finances de la zone se réuniront ce soir en urgence à Bruxelles avec au menu la ferme intention de consolider le pacte de solidité et de croissance en se menaçant réciproquement de « sanctions réelles », par ailleurs les Ministres des Finances tenteront de trouver les moyens d’enrayer la chute de l’euro avec la ferme intention de convaincre les marchés financiers qu’ils sauront éviter la récession en dépit des mesures d’autorité et de rigueur qui sont annoncées.

Conscient de la méfiance des marchés, le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, avait estimé que les pays ayant une marge de manœuvre fiscale ne doivent «pas accélérer leur consolidation pour éviter une contraction en Europe » et pour lui selon ce qu’il a déclaré pendant le week-end : « Il est important que les marchés comprennent que nous sommes sérieux, que… nous ferons ce qu'il faut pour défendre l'euro »

Les investisseurs quelles soit les démonstrations « de sérieux » des dirigeants de l’Europe, ne comprennent que ce qui est analysable, les sentiments ne sont pas analysables,( sérieux ou pas) n’entre pas dans le vocabulaire des financiers, ils analyseront selon leur propre méthode la crédibilité des « sanctions réelles » annoncées ou adoptées selon les propositions qui ressortiront de cette nouvelle réunion des Ministres des Finances ce soir à Bruxelles.

Certes le menu de travail proposé aux Ministres des Finances est intéressant, mais il est à regretter que l’on parle de sanctions au lieu de parler de recherche d’entente et d’accord communs, comme le voudrait le sérieux et la sagesse , au passage faisons remarquer qu’ils ont perdu beaucoup de temps ces dernières années en bonnes intentions, en discours vains et en vœux pieux, c’est bien beau de discourir pour se faire valoir personnellement sur la scène européenne et même internationale, pour exposer une image essentiellement politique de battant ou de précurseur de la régulation financière internationale ou du Nouvel ordre Mondial du XXI° siècle, et se présenter actuellement comme les sauveurs de l’UE et de la Zone Euro en soufflant du vent dans les micros devant les caméras, mais ainsi ils ont perdu des années sans prendre de décisions, et ils se trouvent maintenant au pied du mur, talonnés par l’urgence et prêts à se flinguer entre eux par sanctions réelles interposées dont nous attendons avec impatience le spectacle affligeant qu’elles nous présenterons en invectives, crêpages de chignons et frappe de talonnettes, lorsqu’elles devront s’appliquer dans la réalité en cas de besoin.

Leur méthode de discussion antagoniste à mon avis n’est pas la bonne, au lieu de se menacer réciproquement de sanctions pour tenter de convaincre les marchés qu’ils sauront éviter la récession dans le but de regagner leur confiance, ils devraient chercher les points d’entente et d’accord en s’obligeant à effacer entre eux toute velléité de prédominance et de sanction.

Ensuite toujours à mon sens une question primordiale devrait les mobiliser en urgence, prendre une directive commune pour réguler les marchés financier en Europe, mais s’ils en parlent souvent dans leurs discours il semblerait que cette question apparaît ou disparaît en Europe au gré des circonstances médiatiques comme le monstre du Loch Ness.

Monsieur Obama n’a pas perdu de temps en matière de régulation financière, il a engagé samedi le Sénat à adopter sans tarder le projet de réforme de la régulation financière pour "assurer l'avenir économique de l'Amérique", Obama a insisté sur sa volonté en recommandant l'approbation d'un renforcement des règles applicables à Wall Street pour éviter que la crise financière de 2008-2009 ne se reproduise. Les démocrates et l'opposition républicaine continuent de discuter autour d'une série d'amendements, mais le projet de loi pourrait faire l'objet d'un vote du Sénat d'ici à la fin de la semaine prochaine et beaucoup s'attendent à son adoption. "Le projet de réforme en débat au Sénat ne réglera pas tous les problèmes de notre système financier - aucun projet de loi ne le pourrait", a reconnu le Président Obama dans son allocution hebdomadaire à la radio et sur internet. "Mais ce que permettra de réaliser ce projet solide est important et j'exhorte le Sénat à l'adopter au plus tôt, pour que nous puissions assurer l'avenir économique de l'Amérique au XXIe siècle." A Washington, le climat politique a tourné à l'avantage du projet de législation - qui constituerait le plus important remaniement du système financier américain depuis les années 1930 - et au détriment des groupes de pression qui cherchent à en limiter la portée. La Chambre des représentants avait approuvé un projet de réforme financière en décembre.

Les dirigeants européens qui se divertissent en déclarations pour s’attribuer le mérite du prétendu sauvetage de la Zone Euro, feraient bien d’en prendre de la graine pour eux aussi s’entendre sur une directive en matière de régulation financière Européenne, mais sont-ils vraiment capables de s’entendre sur cette question ?



16 mai 2010

En communication ci-dessous un article de l'auteur Duboubou1er :

Ces Vieux qui embarrassent notre si compatissante démocratie ?

Il suffit de bien vouloir ouvrir les yeux pour être en mesure de se rendre compte que les vieux sont les mal aimés de notre république, qui jour après jour, se révèle de plus en plus pingre avec les plus fragiles et n’hésite même plus à s’asseoir franchement sur tout ce qui ressemble, de prés ou de loin, à des droits acquis. Le constat qui s’impose est limpide les vieux n’intéressent personne et pire encore ils dérangent…même les urgences, si l’on en croit ceux qui causent dans notre télévision nationale aussi libre que bienveillante !

Les seuls qui présentent un peu d’intérêt pour les dirigeants de la nation sont les quelques 300 discrets grands-séniors bien proprets qui ont été regroupés dans le cadre incomparable du Palais du Luxembourg, une maison de retraite, 5 étoiles Luxe, ou même, ceux qui ont fauté contre la république et ont été condamnés par leurs pairs, peuvent continuer à y couler des jours heureux sans avoir à craindre le moindre surmenage! Un personnel nombreux et qualifié veille sur leur bien-être et c’est tout à l’honneur de nos si dévoués gouvernants ?

Cette aristocratie de la maison de retraite fait incontestablement des envieux mais il faut bien reconnaître que pour obtenir une admission dans un tel établissement n’est pas une chose si évidente même si quelques jeunots ont infiltré l’institution par erreur mais préparent tout de même leur troisième âge avec beaucoup de sérieux.

Finalement nos moutons de France sont heureux de pouvoir constater que dans ces Palais -Maison de retraite- qui accueillent des vieux confirmés ou des jeunes ayant encore besoin d’une formation spécifique pour, être a même de bien profiter, d’une vieillesse heureuse, on a casé un bon paquet de français ordinaires, que l’on assimile peut être abusivement à ce que l’on appelle un peu péjorativement , les privilégiés de la République, vivant bien à contre cœur « aux frais de la Princesse » !

Les mauvaises langues prétendent même que ces privilégiés sont toujours aussi nombreux que du temps de l’ancien régime que l’on croyait avoir guéri de telle pratique en décapitant un certain Capet !

Chassez le naturel il revient au galop ! Quant aux vieux qu’ils se débrouillent comme ils le peuvent, nos dirigeants ne peuvent traiter que des problèmes vitaux!

Le trou de la sécurité sociale : un mensonge alimenté par l'Etat

Je vous transmets tel que je l’ai reçu une information de l’un de mes correspondants l’auteur Duboubou1er, autrefois un acteur cadre de la presse du temps où elle n’était pas mise sous bâillon par les politiques, toujours talentueux sous le pseudonyme de Duboubou 1er il n’a pas désarmé en dépit de son grand âge et toujours libre de ses opinions il anime son blog d’articles de grande qualité.

Cette fois il se fait l’écho d’un article d’Evelyne DUBIN, qui nous apprend que le trou de la Sécurité sociale provient du non reversement par l’État des taxes destinées à la Sécurité Sociale. D’après son calcul si ces taxes étaient reversées à la sécurité sociale disposerait d’un excédent de 9 Milliards.

Voici le document :

Ceci nous concerne tous!

Par Duboubou 1er le vendredi, mai 14 2010, 14:00 - Bon à savoir...

Il faut à Evelyne DUBIN, la signataire de ce document une bonne dose de courage pour avoir écrit ce texte en se nommant

L'ASSURANCE MALADIE 50 secondes de lecture à couper le souffle.

Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...

a - Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,

b - Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ....

c - Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste..

d - Pour tout traitement de plus de 91 euro, nous en sommes de 18 euros de notre poche,

e - Taxe de 0,50c sur les boites

f - etc.......

Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.

Or, savez-vous que:

1°) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n'est pas reversée. 7.8 milliards

2°) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée.3.5 milliards

3°) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu, n'est pas reversée 1. 6 milliards

4°) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée 1,2 milliards

5°) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée. 2.0 Milliards

6°) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés 2.1 milliards

7°) Retard de paiement par les entreprises 1.9milliards

En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.

Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants font leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reverse ce qu'ils doivent chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent!.

Ces chiffres ne sont pas inventés vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu.

Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !

N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins!

Quel sera le coût total de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !

Cordialement.

Evelyne DUBIN

Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général

Institut National du Développement Local

Avenue Michel Serres BP 32

47901 AGEN Cedex 9

tél : 05.53.48.06. 74

fax : 05.53.48.06. 71

mob: 06.72.19.53. 50

mail: e.dubin@indl. Fr

VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES :

TRANSFEREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS, ILS ONT LE DROIT DE SAVOIR!


A force de tourner, il s'affichera peut-être un jour sur l'écran d'ordinateur d'une tête pensante, d'un député, ministre, censé passer son temps à gérer l'argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit. Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver...), dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd'hui, de toutes et tous !!!

Montmartre-Duboubou

Montmartre-Duboubou. Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche .... Par Duboubou 1er le lundi, avril 19 2010, 14:32 - En direct de la toile. ...
blog.amis-mondovision.net/ -

"couac financier" les politique sont tout autant coupables que les "spéculateurs"

article de lucienne magalie pons

Les derniers G20 avaient déjà souhaité une régulation financière mondiale, et désigné du doigts les spéculation hasardeuses et les « spéculateurs », vite dit, bien dit, mais une fois rentrés chez eux, après la photo de famille qui clôture traditionnellement leurs réunions, les dirigeants européens n’ont jamais envisagé sérieusement de pondre un texte où bien même ne l’ont pas voulu ni souhaité, est-ce par pure convenance ou par aveu implicite d’impuissance des appareils politiques, face aux puissances financières privées , que les dirigeants européens s’en lave les mains et ne se décident pas à légiférer au niveau de l’UE en matière de régulation financière ?

Naturellement, certains dirigeants des pays de l’UE notamment ceux de la Zone Euro, passant sous silence leur déplorable gestion de la dette publique depuis plusieurs années et se fiant à leur fameux « laisser faire, laisser passer », tout en s’agitant périodiquement en vœux pieux, discours et menaces comme des épouvantails à moineaux vis-à-vis des puissances financières, n’ont jamais pris de directive européenne commune pour réguler les opérations financières et boursières, et pour se dédouaner vis-à-vis de l’opinion publique ils ont trouvé commode de discourir sur les défaillances de gestion budgétaire, financière et économique de la Grèce tout en insistant sur les opérations des « spéculateurs » en les accusant de toutes les dérégulations et défaillances du système financier européen et international.

Montrés du doigt par les dirigeants politiques, qui sont dans la réalité ces spéculateurs, qui font tourner les finances au gré de leurs intérêts privés et particuliers, ce sont sur les places boursières des investisseurs, des banques, fonds de placements, fonds de pensions, fonds souverains, qui gèrent des fortunes, des actions, des obligations, des épargnes en les plaçant de telle façon qu’elles rapportent à leurs détenteurs. L’objectif de ces spéculations est de faire de l’argent avec de l’argent c’est devenu une sorte de jeu spéculatif qui peut tourner à la catastrophe et au plongeon quand une zone monétaire devient tout à coup fragile et vulnérable.

Au final, les dirigeants de l’UE sont tout autant que les spéculateurs responsables de leurs propres illusions et de leur laxisme en négligeant de façon inadmissible la discipline commune qui s'imposait en termes de politique économique.

Montrés du doigt par les dirigeants politiques, qui sont dans la réalité ces spéculateurs, qui font tourner les finances au gré de leurs intérêts privés et particuliers ?, … ce sont sur les places boursières des investisseurs, des banques, des fonds de placements, des fonds de pensions, des fonds souverains, qui gèrent des fortunes, des actions, des obligations, des épargnes en les plaçant de telle façon qu’elles rapportent à leurs détenteurs. L’objectif de ces spéculations est de faire de l’argent avec de l’argent, c’est devenu une sorte de jeu spéculatif qui peut tourner à la catastrophe et au plongeon quand une zone monétaire devient tout à coup fragile et vulnérable.

En résumé un « Un spéculateur »est un investisseur, le plus souvent un organisme financier qui cherche, à faire fructifier un avoir, c’est à dire comment gagner le plus possible, avec de l’argent, plutôt que tout perdre et qui utilise, pour ce faire, toutes les ruses du système, sans aucun souci de l’état critique des pays au bord de la faillite. Ce n’est pas son job de se préoccuper des affaires politiques, c’est d’en profiter et quand le profit n’est pas au rendez-vous c’est de se mettre en position d’attente, ils en ont les moyens, et c’est alors le plongeon des places boursières,( en grande partie tout aussi fictif que les hausses spectaculaires) , c’est ce qui est arrivé vendredi 8 mai et qui a déclenché un vent de panique sur toutes les places boursières.


Fluctuations Boursière, de la panique à l'euphorie et au final le 14 mai 2010 un vendredi noir

article de lucienne magalie pons

Vendredi 7 mai : La panique


C’’est la crise grecque et les rumeurs de contagion des pays de la Zone Euro qui ont provoqué chez les investisseurs une perte de confiance et ce fût donc la panique sur toutes les places boursières mondiales qui après une semaine noire accusaient un plongeon spectaculaire, et cette fois encore ce furent encore les spéculateurs qui furent tenus pour responsables par les politiques de ce recul, mais dans la réalité la perte de confiance des investisseurs avait pour raison la crise grecque et les rumeurs de contagion dans la Zone Euro, alimentées par la situation défavorable du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie.

Il devenait impératif que les dirigeants Européens de l’Union Monétaire entérinent d’urgence son plan d’aide à la Grèce et préconise pour l’avenir immédiat une stratégie politique et des solutions crédibles ou considérées comme telles pour redonner confiance en la Zone Euro.

A cet effet, les dirigeants des 16 pays de la zone euro, réunis en sommet vendredi soir à Bruxelles, ont adopté en urgence le plan d'aide de 146 milliards de dollars à la Grèce.

L'aide devrait éviter la faillite de la Grèce, confrontée à une dette colossale de plus de 400 milliards de dollars. Le pays est dans l'incapacité d'emprunter sur les marchés financiers, qui lui exigent des taux d'intérêt trop élevés (près de 9 %).

* Sur les 146 milliards de dollars, 106 proviennent des pays de la zone euro, tandis que 40 milliards représentent la contribution du FMI.

* L'aide de l'UE et du FMI est échelonnée sur trois ans. Dès cette année, la Grèce va percevoir 60 milliards de dollars en prêts.

L'aide de l'UE et du FMI est échelonnée sur trois ans. Dès cette année, la Grèce va percevoir 60 milliards de dollars en prêts.

La journée de Vendredi 7 Mai a été fertile en déclarations, du côté américain, le président Barack Obama a déclaré s'être entretenu avec Angela Merkel sur la situation économique de l'Europe et il a souligné qu'ils avaient convenu de la nécessité d'une forte réponse des pays concernés et de la communauté internationale.

« J'ai dit clairement que les États-Unis soutenaient ces efforts et continueraient à coopérer avec les autorités européennes ainsi que le Fonds monétaire international (FMI) en ces temps critiques », a affirmé le président américain

A l’initiative du Ministre des Finances Japonais, les ministres des Finances du G7 se sont aussi concertés dans une conférence téléphonique vendredi.

Mais entériner ce plan d’aide à la Grèce, n’était pas suffisant, encore fallait-il prendre des rapidement des décisions pour redonner confiance aux investisseurs sur les Places Boursières. C’est pour restaurer cette confiance en suspens, que les dirigeants des 16 pays de la zone euro ont aussi préconisé la mise en place d'un fonds de soutien pour aider si nécessaire les pays de la zone euro confrontés à des difficultés financières, avec pour objectif de stopper la contagion d'une crise sans précédent qui menace les fondements même de l'Union monétaire.


Ils ont demandé également à la Commission européenne de proposer « un mécanisme de stabilisation visant à préserver la stabilité financière de la zone euro ».

Madame Merkel et Monsieur Sarkozy qui se plaisent à saisir toute les occasions pour se montrer comme les fers de lance de l’UE et de la Zone Euro ne s’est pas privé de monter au créneau et dès jeudi 6 mai, après concertation, ils avaient adressé leurs propositions dans une lettre commune au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso:.

On aurait tendance à s’imaginer que la Chancelière et Nicolas Sarkozy sont plus actifs, plus ingénieux et efficaces que les autres dirigeants de l’UE, il n’en est rien, le couple Franco Allemand se place toujours en locomotive en se mettant en devant de scène, pour discourir en avant première des intentions de l’UE, et dans la foulée pour répondre à des motivations politiques personnelles évidentes, pour Nicolas Sarkozy regagner une notoriété en Europe et dans le monde avant 2012, pour la Chancelière essayer d’endiguer le mécontentement de l’opinion publique Allemande qui n’est pas satisfaite d’avoir à cracher dans le bassinet pour secourir la Grèce.

Le comportement que le couple Franco Allemand nous impose périodiquement pour nous démontrer qu’ils sont les locomotives de l’UE, fait partie d’une série d’actes d’exhibitions de « politique opportuniste », les autres membres de l’UE n’y sont pas sensibles et les laissent faire , ce qui ne les empêche pas de travailler les dossiers tout autant sinon plus.

Quoiqu’il en soit, reprenant à leur actif des idées qui flottaient dans l’espace médiatique et politique européen depuis déjà pas mal de temps, dans leur lettre commune la Chancelière Allemande et le Président Français, préconisaient notamment un renforcement de la surveillance budgétaire des pays membres, avec surtout des sanctions plus efficaces pour les déficits excessifs et souhaitaient que soient discutée « la création d'un cadre robuste » pour gérer les crises comme celle qui a frappé la Grèce et pour contourner l'interdiction découlant des traités européens de renflouer un État en faillite ils proposaient la création d'un fonds monétaire européen et la mise en place des mécanismes efficaces pour décourager toute forme de spéculation, tout en insistant sur le respect et le renforcement nécessaire du pacte de stabilité.

Les ministres des Finances et certains dirigeants de l’UE se sont donc réunis dimanche dernier pour travailler sur ces propositions, décidés à prendre des mesures pour la mise en place en urgence d’une stratégie commune de la zone euro et finalement pour terminer leurs travaux très tard dans la nuit.

Il s’agissait de faire entendre aux marchés et aux investisseurs que l’Euro est solide, qu’aucun pays de la Zone Euro ne serait laissé seul dans ses difficultés jusqu’à risquer la faillite et que qu’ils étaient prêts était à mobiliser si nécessaire des sommes considérables pour aider si nécessaire un pays de la Zone Euro qui se trouverait en difficulté, et au final un fonds de plusieurs milliards pour le sauvetage de l'euro a bien été adopté, tard dans la nuit de dimanche à Lundi.

La Commission Barroso en a dessiné les contours dimanche et les 27 ministres des Finances de l'UE ont approuvé les détails du dispositif et il a été décidé de mettre en œuvre dès lundi matin un «mécanisme européen de stabilisation destiné à préserver la stabilité financière en Europe».

Au total, quelque 750 milliards d'euros ont été mis (ou au moins promis ?) sur la table des négociations, dont 250 milliards seront apportés par le Fonds monétaire international(FMI)

La première étape du dispositif consiste à créer un fonds de 60 milliards d'euros environ, fonctionnant comme un FMI européen. La Commission Européenne jouera le rôle de banquier, empruntant en son nom avec la garantie des États nationaux pour prêter l'argent aux pays en difficulté.

Le traité de Lisbonne ne permet pas d’aide directe financière d’un pays à l’autre, cette difficulté a donc été contournée en application de l’article 122.2 du Traité de l’UE qui permet une mutualisation européenne du risque, extrait : «Lorsqu'un État membre connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d'événements exceptionnels échappant à son contrôle, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut accorder, sous certaines conditions, une assistance financière de l'Union à l'État membre concerné»

En fait un fonds doté de 50 milliards, existe déjà, mais il est destiné aux pays membres de l'Union européenne, exclusion faite jusqu’à présent des pays de la zone euro. Les Vingt-Sept ont décidé, dimanche soir, d'augmenter de 60 milliards ses encours pour le porter à 110 milliards et d'étendre ses interventions aux pays membres de la zone euro.

La deuxième étape du dispositif consistera à créer un système de garantie européenne pour des emprunts réalisés par des États en difficulté. Les États membres de la zone euro les plus solides financièrement pourront garantir les emprunts des États les plus fragiles ou leur accorder des prêts bilatéraux

(Les observateurs financiers et économiques font remarquer que ces mécanismes pourraient obliger les États à faire voter une nouvelle loi de finances par leurs Parlements respectifs.)

La BCE pourtant indépendante du processus politique a ensuite dans la foulée été sollicitée pour apporter son aide et son dirigeant Jean Claude Trichet qui avant le sommet se refusait à toute intervention a opéré un virage « historique » pour ne pas rester en marge des accords de Bruxelles.

Sous pression, la BCE a finalement accepté d'intervenir sur les marchés obligataires publics et privés, alors qu'elle se refusait encore à le faire la semaine précédent les accords de Bruxelles. En effet, le directeur de la BCE, Jean-Claude Trichet, avait depuis la Crise Grecque assuré qu'il n'était pas question de racheter des obligations d'État grecques ou d'autres pays de la zone euro en difficulté.

La BCE va donc jouer un rôle central dans le plan de secours de l'UE pour éviter surtout que ne s'aggrave la crise financière dans la zone euro, et cette institution a annoncé vouloir « mener des interventions sur le marché obligataire privé et public de la zone euro » pour calmer les marchés.

Ainsi la BCE va pouvoir racheter de la dette d'États européens, comme la Grèce, sur le marché secondaire, c'est-à-dire à des investisseurs qui cherchent à revendre ces titres.

La Banque centrale européenne pourrait ainsi freiner la spéculation et faire baisser les taux du marché obligataire qui ont explosé ces dernières semaines pour certains pays. Cela permettrait à la Grèce, mais aussi à l'Espagne ou au Portugal, d'emprunter de l'argent à des coûts supportables

Ce soutien de la BCE venait à point en attendant que les parlements nationaux ratifient le paquet de 440 milliards d'euros de prêts et garanties, promis par les pays européens pour les États de la zone euro qui en auraient besoin.

Le plan de secours de 750 milliards d'euros en fait n’est qu’une promesse d'emprunt mais nous ne leurrons pas, ce qui a rassuré les marchés lundi c’est surtout cette décision exceptionnelle de la BCE qui a eu le mérite dès Lundi matin de faire repartir à la hausse l'euro et les Bourses mondiales, et les banques centrales ont immédiatement commencé à racheter des obligations grecques et espagnoles", d’autant que la BCE avait déjà consenti depuis une semaine à assouplir ses règles de crédits, en acceptant en garantie des titres de dettes grecques, même s'ils étaient considérés comme risqués, contre l'échange de prêts.

Les opérateurs de marchés ou « traders » sont des experts en techniques financières qui vivent dans un monde virtuel soumis aux dogmes néolibéraux des décideurs financiers donneur d’ordre ,ils ne sont que des « rouages » dans l’exercice de leur technique soumise à l’ultra rapidité des transactions qui gouvernent leurs reflexes spéculatifs, tout se fait dans l’instantanéité, et l’avidité doublé du résultat à obtenir font que sur un marché financier, la hausse des prix entraîne la hausse de la demande.

Lundi 10 Mai : l’Euphorie

Dès Lundi matin les investisseurs ont joué en apparence l’euphorie et la confiance. En effet puisque l’Europe avait mis potentiellement sur le marché des tombereaux de liquidités, il s’agissait pour les investisseurs de battre le fer tant qu’il était chaux, de prendre leur part et de faire leur beurre en réserve. Comme les bourses européennes avaient dégringolé vendredi sous le coup d’une suspicion, et qu’en conséquence les produits financiers étaient devenus bon marché, la décision prise dimanche à Bruxelles écartant tous risques de banqueroute en vue, les investisseurs spéculateurs ont saisi l’opportunité pour se refaire un santé qui à revendre ensuite Il y avait là pour eux la perspective d’ un profit à réaliser ce qu’on appelle une spéculation mais cela ne préjuge en rien de l’évaluation que les marchés feront à terme de l’impact des décisions prises à Bruxelles (d’ailleurs le cours de l’euro lui n’a pas beaucoup progressé).

Lundi 1O Mai donc les investisseurs avaient pris les risques qu’ils leur convenaient de prendre, et les places financières terminaient sur des hausses qui confortaient l’euphorie ambiante, Paris gagnant près de 10% et Wall Street affichant sa plus forte progression de l'année, mais après l’euphorie pratiquement générale des médias , et en dépit du plan d’aide européen allant jusqu’à 750 milliards, dès Mardi 11 Mai les investisseurs se sont montrés prudents en prenant en considération les mesures d’austérité et de rigueur qui étaient annoncées par les États de la Zone Euro et de l’UE.

Mardi 11 Mai :

En effet, si le plan d'aide européen, et l’intervention de la BCE étaient de nature à rassurer sur la cohésion européenne, de nombreuses incertitudes subsistaient sur les retombées des politiques annoncées pour réduire les déficits publics et les opérateurs de marché ont estimés qu’il y aurait des conséquences sur la croissance, d'ores et déjà ralentie en Europe.

Des analystes ont émis des craintes sur la viabilité du plan et les Bourses mondiales se sont repliées mardi à l'instar de la monnaie unique européenne, les investisseurs préférant jouer la prudence

Si la veille Lundi, les places financières avaient terminé sur des hausses qui confortaient l’euphorie ambiante, l'humeur Mardi se refroidissait et la plupart des Bourses européennes clôturaient en repli:

Paris perdait 0,73%, Londres 0,99%, Milan 0,46%, Madrid 3,32%, Lisbonne 2,20% et Athènes 2,47%.

Seules les Bourses allemande et suisse finissaient sur des hausses assez modestes du reste : : le Dax gagnait 0,33% et l'indice SMI de la Bourse gagnait 0,42%.

A New York, à Wall Street, le Dow Jones perdait 0,34% le Nasdaq restait modestement stable à +0,03%

En Asie, après la reprise de lundi 10 Mai, les marchés accusaient le lendemain Mardi de franches baisses, Tokyo abandonnait 1,14%, Shanghai enregistrait son plus bas niveau depuis un an et Hong Kong se trouvait également en recul.

Si l’euphorie de Lundi avait propulsé l’euro au-dessus de la barre de 1,30 dollars, Mardi la prudence ramenait l’euro, baromètre de la crise en Zone Euro, à 1,26 dollars.

A l’origine de cette prudence, pour ne pas encore dire de ce refroidissement, il est à noter que l’agence de notation Moody's avait douché les espoirs dès lundi en fin de journée elle en communiquant qu'elle allait abaisser la note de la Grèce de manière « très significative », jugeant "possible" un ajustement en catégorie spéculative , ce qui revient à comprendre que la Grèce pouvait être reléguée au niveau des investissements à haut risque, et pour le Portugal, elle prévoyait aussi un abaissement.

De son côté Hideaki Inoue, économiste à la Mitsubishi UFJ-Trust and Banking Corp considérait que malgré l'énorme plan de 750 milliards d'euros décidées par les dirigeants européens et le Fonds monétaire international (FMI), "les inquiétudes demeurent", et cet économiste soulignait que la question était de savoir « si les gouvernements des États européens endettés peuvent faire passer des mesures d'austérité".

Dès Mardi de nombreuses déclarations certaines modérées pour ne pas alimenter l’inquiétude et d’autres au contraire franchement pessimistes s’élevaient de part et d’autres, nous offrant au fil du jour une certaine cacophonie d’opinions :

- Mardi Matin, Mme. Christine Lagarde, Ministre de l’Économie et des Finances avant l'ouverture des bourses européennes, prédisait un retour au calme après «des montées d'indices comme on n'en avait pas vu depuis vingt ans, et comme on n'en avait jamais vu dans certains pays».

«Ça a été excessif, ça redescendra, ça se calmera», a-t-elle ajouté, faisant valoir que le plan européen avait été «à la mesure du défi dans sa réplique».

- Cette baisse des Bourses (Mardi) au lendemain de l'adoption d'un plan massif de soutien à l'euro, est un "réajustement" après un rebond historique lundi, a estimé le Premier ministre français François Fillon, pour qui il n'y a "pas du tout d'inquiétude à avoir".

- Mardi le gouverneur de la Banque d'Italie Mario Draghi a estimé que des réformes structurelles seraient inévitables pour combattre les déficits des comptes publics qui ont précipité certains États européens, comme la Grèce, au bord de la faillite.

- Selon le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, la France et l'Italie "doivent également faire plus pour réduire leur déficit".

- Le FMI a rappelé mardi que l'endettement public avait atteint "la cote d'alerte dans la plupart des pays" européens.

Parallèlement, certains pays s’engageaient à accélérer la réduction des déficits si nécessaire. Lisbonne et Madrid notamment ont promis des mesures d'économies supplémentaires pour réduire leurs déficits en 2010 et en 2011.

- Le sous-secrétaire d'État italien à l'Économie, Alberto Giorgetti, n'a pas exclu mardi l'entrée en vigueur dès cette année de mesures destinées à réduire le déficit public.

Là dessus, La Grèce, dont la dette colossale est à l’origine de la crise et qui avait reconnu fin avril ne pas être en mesure de rembourser, 9 milliards de dette arrivant à échéance, du fait de l'envolée des taux arrivant à échéance le 19 mai, a demandé mardi un premier versement de 20 milliards d'euros dans le cadre de son plan de sauvetage.

Mercredi 12 Mai : une légère reprise

La présentation par le gouvernement espagnol de nouvelles mesures de réduction des dépenses de 15 milliards d’euros, s’ajoutant aux 50 milliards d’économies annoncées en début d’année, de même que le placement par le Portugal d’un emprunt obligataire à 10 ans dans de bonnes conditions, ont suscité un apaisement des tensions sur les dettes périphériques de la zone euro et les investisseurs ont donc manifesté un regain d’appétit et d’intérêt pour le risque et se sont intéressés aux résultats des entreprises, laissant de côté momentanément les inquiétudes suscitées par la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande.

Le marché a salué les bonnes performances de Bouygues et de Vivendi en France. EADS et LVMH ont profité de la faiblesse de l’euro (1,265 dollar) face au billet vert

A Paris le CAC 40 a gagné 1,1% pour repasser au-dessus de 3700 points à 3733,87 points.

Les valeurs exportatrices en ont bénéficié et de même le marché obligataire a progressé pour la troisième séance consécutive en Europe, mais l’euro a continué à s’affaiblir face au dollar (1,265 dollar) en raison de l’écart de croissance et taux des deux côtés de l’Atlantique.

Les emprunts d’État allemands sont restés stables. L’indice Euro MTS Global, un indicateur de l’évolution des dettes souveraines de la zone euro, a progressé de 23 pb, à 168,47 points et son rendement s’est détendu de 2 pb, à 3,56%.

Mercredi, les opérateurs ne semblent pas avoir été influencé par la publication des PIB de la zone euro pour le premier trimestre, la croissance du PIB n’est que de 0,2% par rapport au quatrième trimestre, et sur un an, on a pu constater que le PIB progresse de 0,5%, résultats tout a fait modestes, mais conforme aux attentes de la Zone Euro

Les taux des dettes périphériques de la zone euro ont continué de refluer, les taux grecs attaqués au cours des dernières semaines, ont continué de refluer, le 10 ans se détendant encore de 25 pb, 7,30% et les taux à 10 ans espagnols et portugais sont restés stables à respectivement 3,97% et 4,57%.

Les emprunts d’État allemands, malgré le rebond des places boursières européennes sont restés stables Le rendement du Bund à 10 ans s’est établi à 2,94% et celui du Schatz à 2 ans à 0,59%.

L’indice Euro MTS Global, un indicateur de l’évolution des dettes souveraines de la zone euro, a progressé de 23 pb, à 168,47 points et son rendement s’est détendu de 2 pb, à 3,56%.

Comme les places boursières européennes, les financières ont aussi bénéficié de l’apaisement des tensions sur les dettes de la Zone euro, et le marché du crédit a connu Mercredi 12 mai une séance de hausse.

On osait espérer Mercredi soir que cette reprise s’accentuerait dans les jours suivants

Parenthèse :

Mais toujours ce même Mercredi, une ombre au tableau est venu troubler l’ambiance politique, Monsieur Barroso Président de la Commission européenne a demandé dans un accès d’autoritarisme de renforcer la gouvernance économique de l'Union monétaire à travers un meilleur contrôle des budgets nationaux par la Commission Européenne, ce qui a provoqué immédiatement un tollé et une première fissure dans la « magnifique entente UE », certains pays s’y refusant purement et simplement, considérant que les budgets nationaux sont du ressort et des prérogatives des parlements nationaux.

Jeudi 13 Mai, un certain calme (qui ne laisser pas présumer la tempête du lendemain) :

Jeudi jour de l’Ascension et jour férié pour de nombreux pays européens, le marché boursier est resté calme au vu des faibles volumes enregistrés.

La place Parisienne qui avait ouvert en « hausse » a oscillé autour de l’équilibre en cours de séance, avant de se trouver dans le rouge à l’ouverture de Wall Streets dans l’après midi (décalage horaire), mais cependant la Bourse de Paris a clôturé quasiment à l'équilibre jeudi, le CAC 40 cédant 0,06%, dans un marché ralenti d'un jour de l'Ascension peu animé.

L'indice vedette le CAC 4O a cédé 0 ,06 %, soit un recul de 2,33 points à 3.731,54 points dans un volume d'échanges de 3,28 milliards d'euros, signe d’un marché hésitant qui n’a pas tranché pour la reprise ou non.

Hors CAC 40, le NicOx a dégringolé (-44,53% à 2,90 euros) après l'avis défavorable rendu par un comité d'experts au sein de l'Agence américaine du médicament (FDA) sur le naproxcinod, médicament que le groupe entendait commercialiser.

Un sentiment d’inquiétude persistant sur la santé économique et budgétaire de la zone euro, l’auro s’est placé sous le seuil de 1,26 dollar malgré le nouveau train de mesures d'austérité annoncé par l'Espagne puis le Portugal pour réduire leurs dépenses publiques.

Les informations des médias américains, évoquant une enquête du procureur général de New York à l'encontre du Crédit Agricole, parmi d’autres banques, a refroidi les investisseurs à son encontre, et par suite, le Crédit Agricole (-3,56% à 10,28 euros) a enregistré une forte baisse de l'indice, -3,56 à 10,28 euros, souffrant d’autre part de son exposition à la crise grecque et de résultats trimestriels mal ressentis bien que meilleurs qu’attendus.

.Dans son sillage, les valeurs financières ont reculé, la Société Générale (-1,56% à 38,58 euros), Dexia (-1,27% à 3,81 euros), Axa (-1,12% à 14,16 euros) et BNP Paribas (-1,03% à 51,81 euros).

Exception pour Vallourec qui s'est envolé de 6,33% à 161,35 euros, après avoir vu son objectif de cours relevé à la fois par Exane, Chevreux et la Société Générale.

Total, la plus forte capitalisation du CAC 40, a terminé à l'unisson du marché, prenant 0,04% à 40,1 euros.

Le titre n'a pas souffert de la baisse des prix du pétrole", alors que le baril de référence s'échangeait jeudi à moins de 75 dollars à New York.

En conclusion un jeudi financier assez calme en quasi équilibre, pas très significatif en raison d’un marché ralenti par la Fête de l’Ascension, jour férié dans plusieurs pays d’Europe, en conséquence peu de pronostics médiatiques pour la suite des évènements, une attente somme toute compréhensible mais qui ne laissait pas présager la réédition d’un Vendredi noir.

Vendredi 14 Mai, un vendredi noir :

Boum badaboum, comme même les plus pessimistes ne s’y attendait pas, l'euro et les Bourses mondiales chutaient significativement vendredi 14 mai, et l’euro atteignait son plus bas niveau depuis un an et demi.

Pour les investisseurs des inquiétudes persistantes sur la santé économique et budgétaire de la zone euro, et sur sa viabilité à long terme ont pris le pas sur leur appétit de gain et leur goût du risque

L’attention des investisseurs se portait particulièrement sur les valeurs financières comme la française Société générale, (qui a perdu 8,63 %) contribuant à tirer les indices vers le bas.

Résultat, les Bourses européennes ont dévissé vendredi après-midi. Les trois principales places européennes accusaient de nets reculs en clôture : à Paris, le CAC 40 a finit en baisse de 4,59 %, à 3 560,36 points ; le Footsie, à Londres, de 3,14 % ; et le DAX à Francfort, de 3,12 %.

Sur les autres places européennes ce fut encore pire, à la Bourse de Madrid, l'indice Ibe – 35 finissait en baisse de 6,64 %, la Bourse de Milan perdait 5,26 %. Lisbonne finissait – 4,14 %, Athènes de 3,41 %.

L'indice européen FTS Eurofirst 300 a clôturé en baisse de 3,48 %.

Wall Street, déjà à la mi-séance évoluait dans le rouge, le Dow Jones perdant 1,64 %, le Nasdaq 2,43 % et finalement la Bourse de New York a terminé en baisse : le Dow Jones a perdu 1,51 % et le Nasdaq, 1,98 %. Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones a abandonné 162,79 points, à 10 620,16 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 47,51 points, à 2 346,85 points.

En conclusion on peut noter que les investisseurs doutent de plus en plus des capacités de croissance de certains pays de l'Europe en raison des politiques de rigueur budgétaire qui se mettent en place, lesquelles selon leur analyse vont réduire les capacités de consommer et un ralentissement ou même une baisse de croissance.

Pour les analystes ces inquiétudes se doublent par une faible reprise économique qui reste à la traîne par rapport aux États-Unis, et qui selon eux devraient "entraîner encore une baisse de l'euro jusqu'à 1,10 dollar cette année, et à la parité à fin 2011".

ooOoo

Je termine par une information importante, le président Barack Obama a engagé samedi le Sénat à adopter sans tarder le projet de réforme de la régulation financière pour "assurer l'avenir économique de l'Amérique", Obama a insisté sur sa volonté de venir en aide aux "gens de la rue" en recommandant l'approbation d'un renforcement des règles applicables à Wall Street pour éviter que la crise financière de 2008-2009 ne se reproduise.

Les démocrates et l'opposition républicaine continuent de s'affronter autour d'une série d'amendements, mais le projet de loi pourrait faire l'objet d'un vote du Sénat d'ici à la fin de la semaine prochaine et beaucoup s'attendent à son adoption.

"Le projet de réforme en débat au Sénat ne réglera pas tous les problèmes de notre système financier - aucun projet de loi ne le pourrait", a dit Le Président Obama le chef de la Maison dans son allocution hebdomadaire à la radio et sur internet. "Mais ce que permettra de réaliser ce projet solide est important et j'exhorte le Sénat à l'adopter au plus tôt, pour que nous puissions assurer l'avenir économique de l'Amérique au XXIe siècle."

A Washington, le climat politique a tourné à l'avantage du projet de législation - qui constituerait le plus important remaniement du système financier américain depuis les années 1930 - et au détriment des groupes de pression qui cherchent à en limiter la portée.

La Chambre des représentants avait approuvé un projet de réforme financière en décembre. Quel que soit le document issu du Sénat, il faudra le fusionner avec celui de la Chambre pour qu'un projet de loi définitif soit envoyé au président américain et signé par ce dernier, ce qui pourrait intervenir en milieu d'année.

Les dirigeants européens qui se divertissent en déclarations pour s’attribuer le mérite du prétendu sauvetage de la Zone Euro, feraient bien d’en prendre de la graine.