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26 septembre 2009

G20 : Les résultats


article de lucienne magalie pons


Les Chefs d’Etat et de gouvernement du G20 ont posés les bases d’une « nouvelle gouvernance économiques et financière.

Comme habituellement ils se sont mis d’accord sur des intentions communes et se sont engagés à assurer un « modèle de croissance mondiale plus équilibré ».

D’après ce qu’ils sont convenus le Fonds monétaire international qui en sort renforcé, d’après les médias, jouera un rôle accru dans la surveillance des économies des pays.

Le G20 est parvenu à un accord sur la future gouvernance du Fonds monétaire international (FMI), et décidé du transfert d' "au moins 5%" des quotes-parts du FMI aux pays émergents. D’après le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva « C'est une victoire extraordinaire », mais comme ce transfert ne devrait avoir lieu avant 2011, le G20 n'a pas encore déterminé selon quelle méthode, ni encore « identifié » qui perdrait ou gagnerait à l'issue de cette opération.

La France a souligné que les Européens feraient des sacrifices, mais pas seulement eux, en citant l'Arabie saoudite, l'Iran, la Russie et l'Argentine. Les gagnants, d’après les commentateurs, devraient être la Chine, la Corée et la Turquie..

Les pays industrialisés et émergents du G20 ont décidé de renforcer leur coopération, jusqu'à accepter un droit de regard de leurs partenaires sur la façon dont ils gèrent leurs économies, avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI) qui sort renforcé de ce sommet. Le FMI doit, d’après les membres du G20, jouer un rôle crucial pour promouvoir la stabilité financière mondiale et rééquilibrer la croissance », il devra de plus surveiller les déséquilibres et de faire des recommandations de politique économique aux pays qui devront prendre des mesures correctives adaptées.

Toujours sur leurs lancées ambitieuses, les pays du G20 sont convenus que leur regroupement qui représente 90% du Produit intérieur brut (PIB) de la planète, deviendrait désormais le principal forum de la coopération économique internationale, aux dépens du G8.

Les dirigeants du G20 ont aussi décidé de renforcer l'encadrement des bonus, l’une des questions subsidiaires et plat de résistance mineur actuel d’un vaste projet de régulation financière internationale qui reste en chantier.

Faute de pouvoir intervenir directement sur les choix d’investissements spéculatifs boursiers des Banques privées, les membres du G20 se sont consolés en tentant d’établir un encadrement renforcé des bonus des traders et banquiers. Monsieur Nicolas Sarkozy qui avait fait des bonus son cheval de bataille, faute de mieux, a été entendu semble-t-il sur cette question, avec notamment "l'interdiction des bonus garantis au-delà d'un an" ou encore "l'instauration d'un système de bonus-malus".

Faut-il en conclure que cette méthode sera réellement applicable et mise en œuvre dans tous les pays du G20 ?

Quoiqu’il en soit Le G20 reprendrait à son compte, d’après ce que nous en apprennent les médias, les recommandations du Conseil de stabilité financière (CSF), organe de coordination entre régulateurs financiers et banques centrales, pour lier la rémunération des banquiers et acteurs de marché aux performances à long terme, et non à la prise de risque excessive.

En outre, les pays du G20 sembleraient d’accord pour "agir de concert" à l’effet de relever les normes bancaires en termes de fonds propres, cette concertation devrait permettre d'aplanir les divergences sur ce point entre Européens et Américains.

Les dirigeants du G20 ont ensuite discuté à nouveau de la situation économique mondiale, mieux portante mais encore insuffisante, et sont d’accord pour maintenir les plans de relance. "Le sentiment de retour à la normalité ne doit pas nous conduire à un excès de confiance", ont-ils soulignés en insistant sur leur volonté commune de "rééquilibrer la croissance" de l'économie mondiale.

Il est question d'une économie plus équilibrée où le consommateur américain ne serait plus le number one du monde et où les grands exportateurs, Chine et Allemagne en premier lieu, importeraient davantage.

En matière de régulation financière afin d'éviter une nouvelle crise le G20 a émis une mise en garde : « Là où l'inconscience et l'absence de responsabilité ont entraîné la crise, nous n'autoriserons pas un retour aux pratiques bancaires antérieures", ont-ils affirmé.

Pour les lambdas dont je fais partie, il ne restera plus qu’à apprécier si la mise en œuvre de toutes ces déclarations, ententes, recommandations et bonnes résolutions d’intentions seront suivies avec efficacité ou bien si certaines d’entre elles resteront au stade des vœux pieux dans le « meilleur » des monde que nous concocte le G20 à l’occasion de ses réunions successives.

Il est à noter que lors de cette rencontre à Pittsburgh, la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont franchi le domaine économique et financier pour accuser l'Iran d'avoir développé en secret un site nucléaire d'enrichissement d'uranium, ce qui a été ensuite démenti par le dirigeant Iranien.

Avant de tirer les rideaux sur le sommet de Pittsburgh, les chefs d'Etats et de gouvernement du G20, contents et satisfaits de leurs prestations communes, se sont applaudis et ont annoncé qu'ils se retrouveraient deux fois en 2010, au Canada et en Corée du Sud, et une fois en 2011, en France.

. Il faut bien faire avancer le « smilblick » ……


Pour plus d'informations :


REVUE DE PRESSE :


G20 : les pays les plus pauvres et le climat, oubliés du sommet

Le Monde - ‎Il y a 51 minutes ‎
A peine terminé, le G20 est déjà sous le feu des critiques des défenseurs des pays pauvres et des écologistes, qui estiment que ces deux enjeux fondamentaux ...

G20 : l'Europe marque des points sur la réglementation financière

Le Figaro - ‎Il y a 10 heures ‎
Les règles retenues par le G20 pour encadrer les primes des traders reprennent point par point les normes en vigueur en France depuis cet été. ...
Sarkozy satisfait Libération

Nucléaire : l'ultimatum des Occidentaux à l'Iran

Le Figaro - ‎Il y a 12 heures ‎
Nicolas Sarkozy, Gordon Brown et Barack Obama, vendredi avant leur déclaration sur l'Iran, lors du G20 à Pittsburgh. Crédits photo : AFP Après la découverte ...

Lagarde/G20 : "L'accord est presque là"

Le Figaro - ‎24 sept. 2009‎
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a estimé ce matin sur Europe 1 qu'un accord entre les pays du G20 réunis depuis hier à Pittsburgh était «presque ...

L'euro stable face au dollar avant la fin du G20 :

Boursorama - ‎Il y a 13 heures ‎
L'euro se stabilisait vendredi face au dollar, après la publication d'indicateurs américains mitigés et en attendant la conclusion du sommet du G20, ...

Les Bourses européennes terminent en baisse, Paris cède 0,51%

Le Point - ‎Il y a 15 heures ‎
... ont subi d'importantes prises de bénéfices alors qu'une réglementation plus stricte se profile pour le secteur avec le sommet du G20 à Pittsburgh. ...

Pas de retrait prématuré des mesures de relance, dit le G20

L'Express - ‎Il y a 10 heures ‎
PITTSBURGH - Le G20 n'entend pas retirer prématurément les mesures de relance prises un peu partout dans le monde pour faire face à la crise économique et ...

Une semaine marquée par le sommet du G20

La Tribune.fr - ‎Il y a 14 heures ‎
A la Une de l'actualité cette semaine, le sommet du G20 à Pittsburgh et ses discussions sur les bonus dans la finance. Les frais bancaires importants en ...

Le G20 prône la fin des subventions sur les énergies fossiles

L'Express - ‎Il y a 10 heures ‎
PITTSBURGH - Les Etats membres du G20 se sont entendus pour supprimer à moyen terme les subventions publiques en faveur des sources d'énergies fossiles, ...

Le G20 de 2011 aura lieu en France

20minutes.fr - ‎Il y a 8 heures ‎
Mais vendredi, les chefs d'Etats et de gouvernement du G20, réunis à Pittsburgh ont annoncé dans leur communiqué final qu'ils se retrouveraient deux fois en ...

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Cleastram : Un "lapsus" présidentiel , volontairement ou accidentellement commis ?

information de lucienne magalie pons


Voici reproduit intégralement un article que j'ai recueilli sur l'un des sites de soutien de Monsieur de Villepin. Cet article fait le point sur l'impardonnable "lapsus" commis par Monsieur Nicolas Sarkozy qui porte atteinte à la présomption d'innocence des prévenus poursuivis dans le procès Cleastream

Dominique de Villepin assigne Nicolas Sarkozy pour son "lapsus" sur Clearstream


L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin va assigner Nicolas Sarkozy en justice à Paris pour violation de sa présomption d'innocence dans des propos visant l'affaire Clearstream, a confirmé son avocat Olivier Metzner, vendredi matin, faisant suite à ses déclarations de jeudi soir (vidéo ci-dessus). A lire également dans ce billet, les réactions de la classe politique.

Violation de la présomption d'innocence

"Nous assignons le président de la République pour atteinte à la présomption d'innocence", a déclaré Me Metzner, indiquant que cette assignation -civile- devant le tribunal de grande instance de Paris devrait être formellement déposée vendredi.

Le président Nicolas Sarkozy a provoqué la fureur des avocats de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, principale personnalité poursuivie dans le procès Clearstream, en parlant mercredi soir de "coupables" à propos des prévenus de cette affaire.

"Au bout de deux ans d'enquête, deux juges indépendants ont estimé que les coupables devaient être traduits devant un tribunal correctionnel", a-t-il affirmé sur TF1 et France 2.

Tout prévenu à un procès est présumé innocent tant qu'il n'a pas été définitivement condamné.

Dominique de Villepin demandera à la formation civile du tribunal de Paris une réparation financière "symbolique", a précisé à Reuters Me Olivier Metzner.

L'avocat s'est dit conscient que la démarche ne pourrait pas aboutir pour l'instant, puisque la Constitution prévoit que le chef de l'Etat bénéficie d'une immunité judiciaire totale tant qu'il est en fonctions.

"C'est justement l'intérêt de cette procédure de démontrer que le tribunal ne pourra pas se prononcer contre la personne qui viole notre présomption d'innocence", a expliqué Me Olivier Metzner. Sollicité par l'AFP, l'avocat du président, Me Thierry Herzog, n'était pas joignable dans l'immédiat.

Le tribunal de Paris devrait repousser sa décision jusqu'au départ de Nicolas Sarkozy de l'Elysée, en 2012.

Les avocats de Dominique de Villepin pourront utiliser cette décision à l'appui de leur demande de rejet de constitution de partie civile de Nicolas Sarkozy dans l'affaire principale, fondée notamment sur le fait que les deux adversaires ne bénéficient pas de l'égalité des armes.

Le chef de l'Etat, garant de l'indépendance de la justice, avait déjà été au centre d'une polémique du même type en qualifiant d'"assassin" le tueur présumé du préfet Erignac, Yvan Colonna, avant son procès. Nicolas Sarkozy - avocat de formation - a fait l'objet d'une procédure judiciaire de l'intéressé mais la justice a estimé qu'elle ne pouvait se prononcer tant qu'il était président de la République.

Les réactions

Le patron des sénateurs UMP, Gérard Longuet, prend très nettement ses distances avec Nicolas Sarkozy, jeudi 24 septembre, après l'utilisation par ce dernier du mot "coupables" dans l'affaire Clearstream. "Sur le terrain judiciaire, je suis d'une extrême prudence car je considère que chacun est présumé innocent tant qu'il n'est pas définitivement condamné", a lancé Gérard Longuet. "Il faut être d'une extrême prudence sur ce sujet. Donc moins on dit, mieux on se porte", a-t-il conseillé au chef de l'Etat.

Gérard Longuet rappelle le précédent de l'affaire Broglie : "J'ai un long souvenir, notamment de Michel Poniatowski, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur qui avait été menacé d'être renvoyé en Haute cour de justice pour avoir, en effet, présenté des prévenus pour des coupables". Le prince Jean de Broglie, homme politique, avait été assassiné en 1976. Patrick de Ribemont avait été mis hors de cause après avoir été publiquement présenté comme "coupable" par Michel Poniatowski, ministre de Valéry Giscard d'Estaing. Patrick de Ribemont a fait condamner la France par la Cour européenne des droits de l'homme en 1995 et 1996.

De son côté, la députée UMP Marie-Anne Montchamp estime que Nicolas Sarkozy doit "revenir" sur le mot "coupables". "J'espère de tout mon coeur que c'est un lapsus. Mais sur ce genre de sujets, les lapsus ne sont pas possibles", a-t-elle déclaré. Cependant, "à un tel niveau de l'Etat, il ne peut pas y avoir de lapsus", a lâché la députée du Val-de-Marne. "J'espère que le président de la République va revenir là-dessus. C'est incompatible avec sa fonction".

Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a estimé jeudi que "les coupables sont toujours parmi les prévenus", jugeant "curieuse" la polémique suscitée par les propos de Nicolas Sarkozy concernant l'affaire Clearstream. "Cette polémique est curieuse parce que, dans un procès, il y a des victimes et il y a des coupables. C'est la justice qui déterminera (mais) les coupables sont toujours parmi les prévenus", a déclaré M. Lefebvre sur France-Inter, même si "les prévenus ne sont pas toujours coupables".

Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a estimé qu'il n'y avait pas de "problème" dans l'utilisation du mot "coupables" par Nicolas Sarkozy dans l'affaire Clearstream puisque le président n'a "pas cité un seul nom". "Est-ce qu'un seul nom a été cité par le président de la République ? Alors, où est le problème ? Il n'y a pas de problème", a-t-il réagi.

De son côté, le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré: "C'est quand même extraordinaire qu'à l'ouverture d'un procès, le suspect, à tort ou à raison (la justice le dira), commence par accuser avec grandiloquence, talent et emphase, la victime", tandis que Franck Riester, député de Seine-et-Marne, reconnaissait que "ce lapsus du président complique les choses, c'est vrai".

Plusieurs députés villepinistes qui participaient aux journées parlementaires de l’UMP réunis au Touquet, se sont indignés jeudi de l’utilisation du mot "coupables" par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Clearstream. Fidèles des fidèles, Jean-Pierre Grand a déclaré qu’il ne croyait pas à un "lapsus" : "Nicolas Sarkozy a une maîtrise hors du commun du verbe, et je ne pense pas qu’il puisse s’égarer aussi facilement", a expliqué ce proche de l’ex-Premier ministre à quelques journalistes. "En parlant de coupables, il a renouvelé sa feuille de route à la justice", avait déclaré un peu plus tôt à l’AFP le député de l’Hérault. "On sent l’ambiance, le pouvoir est très prégnant dans cette affaire, dans le prétoire, et ça heurte mes convictions républicaines".

"Quand on est avocat, on sait faire la différence entre prévenu et coupable", a renchéri Jacques Le Guen, "profondément surpris par la prise de position du président de la République sur une affaire qui est en cours". "Ce qui me surprend, a-t-il dit à l’AFP, c’est que le procureur (de Paris Jean-Claude Marin) avait eu la même phrase il y a quelques semaines à la radio". En outre, les propos de Nicolas Sarkozy "étaient enregistrés", a-t-il fait valoir. S’il avait voulu ensuite changer sa phrase, il l’aurait fait", a ajouté le député du Finistère.

Son collègue de la Drôme, Hervé Mariton a estimé pour sa part que les propos de Nicolas Sarkozy montrent la "subjectivité d’une partie à un procès qui serait banale pour un Français banal. Mais Nicolas Sarkozy n’est pas un citoyen ordinaire, a-t-il expliqué à l’AFP. Et ce qui est compréhensible pour M. Dupont ne l’est plus pour un président de la République".

Dernière réaction à l'UMP, celle de François Baroin interrogé jeudi soir sur Europe 1: "Nicolas Sarkozy, il le sait très bien comme avocat et comme responsable politique, n’aurait pas dû dire cette phrase. (…) Tant qu’on est prévenu et qu’on n’a pas été jugé, on est présumé innocent. Donc c’est une faute", estime ce proche de Jacques Chirac. Evoquant un procès "hallucinant" et "très spectaculaire", François Baroin craint que sa "tournure politique (ne soit) toxique pour la majorité". L’ancien ministre appelle donc l’actuel président de la République à ne plus évoquer publiquement l’affaire. "Je pense vraiment, dans l’intérêt de Nicolas Sarkozy victime, qu’il ne faut plus d’expression du président de la République sur ce sujet. Et je pense que la politisation des prises de position de tous les acteurs ne doit pas interférer dans la bulle politique, sinon ça prendra une mauvaise tournure."

François Bayrou, président du MoDem, a réagi sur RTL: "M. Freud aurait dit que c'était un lapsus révélateur et révélateur de quoi, révélateur de l'ambiguïté de la position qui est celle de Nicolas Sarkozy dans cette affaire". Le président "est à la fois partie civile, c'est-à-dire celui qui a déposé plainte et qui se plaint, et le garant de la justice, supérieur hiérarchique du parquet. Cette position anormale ne devrait pas être acceptée dans une République qui a des principes".

A gauche aussi, on se dit choqué. Dès mercredi soir, le député socialiste Pierre Moscovici a déclaré : «Il y a des expressions qui ne sont pas seulement maladroites. Parler des coupables alors lorsqu'on est président de la République, c'est à dire le garant de l'indépendance de la justice et aussi du respect de la présomption d'innocence, c'est extrêmement choquant», a insisté l'élu du Doubs sur Europe 1.

La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a jugé"très grave qu'un président de la République (...) puisse s'exprimer ainsi". "Il est très grave qu'un président de la République qui est chargé de faire respecter la justice dans notre pays, qui est président du Conseil supérieur de la magistrature et qui est chargé d'appliquer la présomption d'innocence, puisse s'exprimer ainsi", a-t-elle souligné. "Je continue à penser qu'il ne devrait pas être partie civile alors qu'il est intouchable par son statut", a-t-elle ajouté.

Son prédécesseur, François Hollande, ex-premier secrétaire du PS, a déclaré sur France 2: "C'est un lapsus doublement fâcheux parce que Nicolas Sarkozy est avocat de profession, il doit donc avoir le sens des mots, et parce que Nicolas Sarkozy est président de la République et qu'il a autorité sur les parquets, c'est-à-dire les procureurs". Le chef de l'Etat "aurait dû se mettre de côté" dans le procès Clearstream, "il ne l'a pas fait et maintenant son lapsus se retourne contre lui".

Dans un communiqué, le député socialiste de l'Isère, André Vallini, "suggère de faire bénéficier le président de la République du principe qu'il refuse aux autres: celui de la présomption d'innocence, en considérant qu'il s'agit d'un lapsus révélateur de sa conviction personnelle". "Mais ce lapsus est grave quand il est commis par le président du Conseil supérieur de la magistrature". "Ce contexte est en tout cas difficile pour les juges qui doivent rendre leur décision en toute indépendance d'esprit et avec la sérénité requise". "Tous ces remous montrent que si Nicolas Sarkozy a eu raison de se constituer partie civile dans cette affaire en 2005, il aurait dû, une fois élu président de la République, se désister en application du principe selon lequel 'le roi de France oublie les querelles du duc d'Orléans'."

Sur Le Post, la présidente du Syndicat de la magistrature, Emmanuelle Perreux, estime qu'en parlant des "coupables" de l'affaire Clearstream, le chef de l'Etat a voulu "exercer une pression sur le cours de la Justice": "Déjà, il faut rappeler que l'atteinte à la présomption d'innocence est un délit. Mais comme le chef de l'Etat bénéficie de l'immunité pénale, tant que Nicolas Sarkozy est président de la République, il ne risque rien. (...) Je ne sais pas ce que Nicolas Sarkozy avait dans la tête quand il a parlé des 'coupables'. Mais en disant cela, c'est une manière d'exercer une pression sur le cours de la Justice. Nicolas Sarkozy est partie civile dans le procès Clearstream mais aussi président du conseil supérieur de la magistrature, il est le premier magistrat de France et sa parole compte beaucoup dans les débats..."


ooOoo

Pour complément d'informations :

REVUE DE PRESSE

L'affaire Clearstream réveille les divisions à l'UMP
Le Monde
Evoquant l'affaire, le chef de l'Etat avait qualifié, sans les nommer, de "coupables" les prévenus, au premier rang desquels figure Dominique de Villepin. ...
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AFP

Clearstream: Sarkozy parle de "coupables", la défense de Villepin ...
AFP
PARIS — Le président Nicolas Sarkozy a provoqué la fureur des avocats de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, principale personnalité poursuivie ...
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Procès Clearstream - Dominique de Villepin assigne Nicolas Sarkozy
France Soir
Les défenseurs de Dominique de Villepin ne décolèrent pas. Mercredi, lors d'une intervention télévisée enregistrée au siège de l'ONU, à New York, ...
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Le Figaro

Clearstream : Villepin assigne Sarkozy
Le Figaro
Dominique de Villepin à l'audience. Crédits photo : AP Avant une semaine qui s'annonce délicate pour sa défense, l'ex-premier ministre réagit aux propos du ...
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Un procès phagocyté par le duel des «vedettes»
Libération
Les avocats reprochent au président du tribunal de se polariser sur l'affrontement Villepin-Sarkozy, alors qu'il ya quarante parties civiles. ...
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Villepin candidat en 2012? Le grand bluff
L'actualité du Monde par MONDIALNEWS
Il en rêve, il le proclame: Dominique de Villepin pense avoir ses chances pour la présidentielle de 2012. Depuis qu'il a quitté Matignon en 2007, ...
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Villepin candidat en 2012? Le grand bluff
Blog d'AdmiNet (Communiqué de presse) (Blog)
Villepin candidat en 2012? Le grand bluff Il en rêve, il le proclame: Dominique de Villepin pense avoir ses chances pour la présidentielle de 2012. ...
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L'Express

Le procès Clearstream fait le spectacle
L'Express
Imad Lahoud, a mis en cause Jean-Louis Gergorin et Dominique de Villepin au procès Clearstream. Les coups de théâtre ont succédé aux coups de théâtre, ...
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En traitant les accusés de Clearstream de...
nouvelobs.com
"On a déjà voulu pendre Dominique de Villepin à des "crocs". Maintenant, on le dit déjà coupable!" Lapsus ? Nicolas Sarkozy n'est pas seulement Président du ...
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Pour Thierry Herzog, Dominique de Villepin imite Yvan Colonna
Le Monde
Peut-être que De Villepin est un imitateur, peut-être! Mais quand Sarkozy, dans un accès de rage rapporté par la presse, déclare vouloir accrocher les ...
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24 septembre 2009

Le G20 et ses vedettes politiques

arti
Le G20 : Un Festival qui met en scène des Dirigeants avides d’audience internationale.

J’ai toujours pensé que le G20 c’est bien sûr, pour les Chefs d’Etat des 20 pays les plus prospères du Monde, comme un Festival de CANNES où chacun d’entre eux vient présenter sur scène sa fiction pavée de bonnes intentions en vue d’ atteindre un niveau d’entente économique et financière pour coordonner et consolider leurs intérêts particuliers au plan mondial, mais que c’est aussi, pour certains d’entre ces Chefs d’Etat, le moyen de se hausser ou de se repositionner sur la scène internationale.

Notre Président naturellement très friand de déplacements et d’exhibitions politiques de toutes dimensions et sous tous azimuts n’a pu se priver de faire avec son épouse une arrivée remarquée, quelques jours avant la réunion du G20. Madame Carla Bruni, superbement habillée, occupait par son élégance le devant de scène, comme un top model de style « glamour revisité bcbg » qui aurait été commandité pour animer la circonstance. Monsieur Sarkozy comme toujours très satisfait et déluré, montrait fièrement sa mine admirative et souriante.

Toujours au top des initiatives, notre Président s’est empressé par la suite d’inviter et de recevoir le Président Chinois, qui manifestait par un sourire énigmatique, peut être même un petit « soupçon » malicieux, l’intérêt qu’il attachait à prendre la température des cogitations occidentales sur les considérations internationales financières, écologiques et d’environnement qui préoccupent le monde actuellement , cogitations en l’occurrence réduites à celles exclusivement produites par les neurones super actives de « Chouchou » (l’homme aux six cerveaux selon une ancienne déclaration de son épouse) qui entend à lui seul instaurer sa politique utopique du Nouvel Ordre Mondial , notamment en serrant la vis aux traders, en dénonçant les paradis fiscaux et en plaidant en matière de protection contre le réchauffement planétaire pour un taxe carbone généralisée etc…, autant de réflexions et d’autres dont on sait qu’elles n’obtiendront pas, on le sait déjà, l’agrément de certains pays du G20, alors que pour entrer en application valablement tous les pays sans exceptions devraient y adhérer.

Monsieur Barak Obama, Président des Etats-Unis n’a pas souffert de cette tentative marginale de popularité de la part de ces deux dirigeants, de son côté sans avoir à faire d’effort particulier, il tenait le haut de la Scène internationale, pour avoir, au doigt et à l’œil, réuni à ses côtés pour une leçon d’appel à la raison et à la paix, pour le moment gratuite, les deux représentants de deux pays antagonistes qui depuis plusieurs décennies s’agressent, se battent, se tuent sans merci, dans une guerre fratricide dont les lointaines origines se perdent dans la nuit des temps et de la genèse.

Hier, les dirigeants mondiaux se sont réunis à New York avant la réunion de l’Assemblée Générale pour parler de « climat » après avoir vu un film écologiste d’anticipation fictive , mettant en scène en 2055 l’histoire d’un archiviste survivant seul dans un univers dévasté et qui se demandait pourquoi personne n’était intervenu ou n’avait agi pour arrêter « le changement climatique ». A la suite de ce film et au cours des débats, les dirigeants mondiaux se sont donné bonne conscience en s’épandant en promesses, dont notamment, les européens qui se sont engagés à réduire d’ici à 2020, 20 % de leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, et la Chine qui s’est engagée à réduire « notablement » ses émissions de C02, par point de croissance économique d’ici à 2020 par rapport à 2005.

Bref de bonnes intentions qu’il reste à observer et à respecter.

Le Président Obama qui ne veut pas que son pays soit le seul à «agir », (autrement dit à payer la note), a rappelé qu’il faut que « les pays émergents prennent des mesures vigoureuses »

Comme on l’a bien compris, en matière de lutte contre le réchauffement planétaire il faut parvenir à un accord, au moins à une compréhension, avant le sommet de Copenhague en décembre, et c’est dans cet espoir sans doute que Nicolas Sarkozy a proposé un « sommet » des principaux pays pollueurs à la mi-novembre.

Je ne reviendrai pas en détails sur les déclarations faites par les Chefs d’Etat au cours de l’Assemblée Générale de l’ ONU , les quotidiens, les magazines et les chaines TV et radio les commentent largement et vous pourrez vous y reporter pour une analyse sérieuse.

. Je noterai simplement que Monsieur Obama a fait un discours que l’on peut classer comme celui émanant d’un homme qui veut se placer dans l’histoire comme un pacificateur universel, un homme qui souhaite la paix sociale et une répartition équitable des richesses, non seulement dans le pays qu’il gouverne mais aussi dans le Monde. Les autres orateurs se sont maintenus au niveau qui est le leur avec des redites qui commencent à dater, mais il est à regretter que le Colonel Kadhafi se soit octroyé le crachoir pendant près d’une heure trente pour éructer son mépris du monde occidental, son peu de considération pour l’ONU, et sa haine vulgaire envers tout ce qui ne correspond pas à sa vision personnelle du monde.

Monsieur Ahmadinejad a vu plusieurs délégations quitter la salle pendant son intervention, agressive.

Bref une Assemblée Générale très perturbée qui n’a pas réussi à calmer les esprits. Les points de tensions qui inquiètent le monde n’ont pas trouvé d’apaisement, bien au contraire dans ces discours et attitudes contradictoires.

Enfin hier soir, la cerise sur le gâteau, Laurence Ferrari nous présentait le Journal du soir de TF1 depuis les Etats-Unis avec en son sein une interview de Nicolas Sarkozy, conduite par elle-même et David Pujadas. Les questions posées au chef de l’état par ces deux journalistes sur des sujets déjà plus que battus et rebattus ces derniers temps, (bonus des traders, immigrations, écart de langage d’un ministre, taxe carbone, état de santé etc… etc… ont reçues des réponses « énergiques » de la part d’un Président qui voulait comme à son habitude nous convaincre de son volontarisme et de son aptitude à combattre tous azimuts et n’a pas particulièrement surpris l’opinion publique, qui commence à connaître cet air de pipeau et à s’en lasser. Un point positif : notre Président a promis qu'il continuerait à faire du sport mais qu'il n'oublierait pas de s'hydrater ! Bravo, nous voilà rassurés.

Par contre une polémique se déchaîne actuellement à propos du procès Clearstream, Monsieur Nicolas Sarkozy questionné s’est borné à répondre froidement que les « coupables » seraient jugés.

Le mot « coupable » qui porte atteinte en quelque sorte à la présomption d’innocence des prévenus a provoqué une levée de boucliers de la part des avocats et partisans des prévenus qui se sont sentis scandalisés par cet écart de langage de Nicolas Sarkozy, qui rappelons le est partie civile dans ce procès, en dépit de son immunité présidentielle.

Pour la réunion du G20, elle se tient aujourd’hui même et fera l’objet d’un prochain article dans le présent blog.cle de lucienne magalie pons

19 septembre 2009

Procès Clearstream :Michel Piloquet témoigne

information de lucienne magalie pons



. Le témoignage de Michel Piloquet
copie du texte figurant sur le site Mediapart:
"A trois jours du procès Clearstream, Mediapart a recueilli un témoignage inédit susceptible d’offrir un éclairage nouveau sur l’affaire : celui du beau-frère de Dominique de Villepin, Michel Piloquet. Ce chef d’entreprise révèle qu’il a entretenu, entre 1998 et 2004, des relations amicales avec Imad Lahoud (l’homme soupçonné d’avoir falsifié les fameux listings). M. Piloquet affirme avoir surpris dans son bureau, en mars 2004, soit à la période où le nom de Nicolas Sarkozy a été ajouté dans les listings truqués, Imad Lahoud en train de « pirater » son ordinateur, en compagnie d’une stagiaire. Celle-ci est la fille de François Casanova, un policier des RG (aujourd’hui décédé) qui était en rapports étroits avec Imad Lahoud entre 2002 et 2004. François Casanova était un homme de confiance du n°2 des RG, Bernard Squarcini, lui-même proche de Nicolas Sarkozy.Retrouvez la suite sur http://www.mediapart.fr/ "
note : cliquez sur le lien bleu souligné ci-dessus pour lire l'article complet et voir la vidéo

15 septembre 2009

En absence délibérée !

article de lucienne magalie pons

à l'attention de mes lecteurs internautes

Chers amis, relations, connaissances,

Je suis absente depuis quelques jours déjà , la raison en est simple, je me suis mise "au vert" d'informations de rentrée, dont certaines provenant des médias alignés aux hommes politiques qui font partie du monde du libéralisme sauvage, sont des produits d'intoxications et de manipulations mentales et intellectuelles destinées à nous conditionner à leur desseins funestes.

Je ne reprendrai qu'au début du mois d'octobre au mieux? quand ils auront ramassés quelques retours de boomerang dans leur tronche

Merci de votre compréhension

04 septembre 2009

Des nouvelles de Duboubou1er

information de lucienne magalie pons

Mon correspondant l'auteur Duboubou1er m'adresse une analyse avisée et ses réflexions sur les dernières avancées du Parti Socialiste.

Il est intéressant de lire cette analyse en cliquant sur le lien ci-dessous ( en bleu) :

http://blog.amis-mondovision.net/post/2009/08/30/F%C3%A9brilit%C3%A9-suspecte

03 septembre 2009

La régulation des marchés financiers, une question passée sous silence ...

information de lucienne magalie pons

Alors que la presse française de droite libérale titre pompeusement que l'Europe est unie sur les "bonus des banquiers" en soulignant, comme le Figaro par exemple, que les propositions de Nicolas Sarkozy, pour limiter et encadrer les primes dans le secteur financier obtiennent le soutien des Vingt-Sept, qui sont d'accord pour faire pression sur les Américains au G20 (sic), une partie de la presse Européenne beaucoup plus objective, analyse la question tout autrement et démontre le contraire.


En effet, les Ministres des Finances de l'UE, réunis mercredi à Bruxelles, ne sont pas parvenus à une entente sur la régulation des bonus des traders et des rémunérations des dirigeants de Banques.

La presse européenne déplore que les États de l'UE procèdent comme si à eux seuls les bonus aient provoqués la crise financière , d'après eux cette attitude recèle des motifs "occultés et fâcheux".

.Les médias soulignent que la pression exercée pour influencer le système de rémunération des traders et des dirigeants de Banque, dissimule deux questions cruciales, celle de l'autorégulation des banques et de la régulation des marchés financiers, qui restent empêtrées dans le maquis des intérêts nationaux, sans qu'une discussion trop intensive n'ait eu lieu sur ce qui est urgent et ce qui ne l'est pas.

Cela a été expressément passé sous silence à Bruxelles comme l'écrit le 3.09.09 le quotidien conservateur
Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne -

Enfin il faut aussi tenir compte que les pouvoirs des dirigeants politiques ne font pas le poids, face aux pouvoirs des puissances financières privées internationales.


Les propositions de Monsieur Sarkozy sont critiquée par le Sydsvenska Dagbladet - Suède qui écrit :...... "Une régulation détaillée de la rémunération des employés des banques - comme l'envisage [le président français Nicolas] Sarkozy - n'est toutefois pas le moyen approprié. Les problèmes des systèmes trop enclins à un goût du risque prononcé, doivent être globalement résolus [dans chaque pays].


Pour plus d'information, voir ci-dessous une Revue de presse européenne du 03/09/2009

Source euro/topics

À LA UNE
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L'UE veut réglementer les bonus des directeurs

Les ministres des Finances de l'UE veulent que les revenus des directeurs de banque dépendent plus de leurs performances. Lors de leur rencontre à Bruxelles mercredi, ils n'ont pas pu s'entendre sur une limitation claire des bonus des patrons. Trois semaines seulement avant le sommet du G20 à Pittsburgh aux Etats-Unis, les pays de l'UE continuent de chercher une ligne de conduite commune.

Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung saluerait en principe une limitation des bonus des patrons : "La demande repose sur une base légitime. Mais le fait que dans le traitement de la crise financière, les Etats de l'UE fassent des caprices sur cette question et procèdent comme si les bonus avaient provoqué la crise à eux seuls, recèle des motifs occultés et fâcheux : il s'agit de l'unique - et vraiment pas la plus importante - question sur laquelle ils parviennent relativement à s'entendre. Comme la pression de l'intervention politique faiblit à l'issue de la crise aiguë, on a de plus en plus de mal à voir comment l'UE parviendra à en finir avec ses conséquences. L'établissement d'un échéancier pour le remboursement de la dette publique, qui croît à une vitesse vertigineuse, et pour la fin des aides aux banques, a été de nouveau reporté. Et la réforme de la régulation du marché financier, qui a été soutenue avec beaucoup d'activisme et peu d'égard envers les véritables nécessités, est restée empêtrée dans le maquis des intérêts nationaux, sans qu'une discussion trop intensive n'ait eu lieu sur ce qui est urgent et ce qui ne l'est pas. Cela a été expressément passé sous silence à Bruxelles." (03.09.2009)

Luxemburger Wort - Luxembourg
Le quotidien Luxemburger Wort est certes favorable à des règles internationales pour le monde de la finance mais reste sceptique quant à des interventions trop importantes dans le secteur privé : "Entre-temps, la politique a elle-aussi remarqué qu'avec le retour au 'Business as usual', l'espoir d'une autorégulation des banques s'était évanoui. La pression exercée pour influencer le système de rémunération augmente. Des initiatives individuelles nationales ne devraient cependant pas apporter grand-chose. Les gouvernements pourraient seulement se sentir vainqueurs sur le plan moral, ils perdraient sur le plan économique. Afin d'éviter les distorsions de la concurrence, le sommet du G20 se réunissant à Pittsburgh fin septembre doit s'entendre sur des réglementations valables au niveau international. Il faut attendre de voir si les 20 chefs d'État et de gouvernement pourront s'entendre sur des règles obligatoires dans le monde entier. … Malgré toute la compréhension accordée aux efforts visant à éviter de nouveaux excès dans les versements de bonus, il y a toutefois une condition : il ne faut pas supprimer le principe essentiel de l'autonomie des rémunérations." (02.09.2009)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Budget, » Entreprises, » Banques, » Europe
Tous les textes disponibles de » Andreas Holpert

Sydsvenska Dagbladet - Suède
En marge de la rencontre des ministres européens des Finances à Bruxelles, le ministre suédois des Finances, Anders Borg, a critiqué les banques qui 'se livrent à des célébrations comme si nous étions en 1999'. Evoquant les efforts au sein de l'UE visant à tenir la bride haute aux banques, le quotidien Sydsvenska Dagbladet écrit : "De par l'importante fonction sociale dont elles disposent, les banques ne sont pas des entreprises comme les autres. C'est pourquoi elles peuvent obtenir des aides publiques quand leurs chiffres sont trop dans le rouge, et que l'on peut leur formuler des demandes particulières. Une régulation détaillée de la rémunération des employés des banques - comme l'envisage [le président français Nicolas] Sarkozy - n'est toutefois pas le moyen approprié. Les problèmes des systèmes trop enclins à un goût du risque prononcé, doivent être globalement résolus [dans chaque pays]. Il sera alors peut-être plus simple d'inciter les Etats-Unis à se joindre à nous." (03.09.2009)
» article intégral (lien externe, suédois)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Banques, » Suède, » Europe
Tous les textes disponibles de » Tobias Lindberg

La Stampa - Italie
Dans le quotidien La Stampa, Franco Bruni demande une prise de position claire des décideurs lors du prochain sommet mondial de la finance : "Les règles de compensation doivent s'adapter aux différents types d'opérateurs et d'opérations, dans un environnement où l'innovation technique et organisationnelle ne cesse d'évoluer et où l'exigence de compétitivité pour s'assurer les meilleurs opérateurs en toute rentabilité est particulièrement ressentie. Il ne peut donc pas s'agir de règles rigides, uniformes et déterminées légalement. Elles doivent être élaborées par les autorités techniques qui doivent veiller à leur application. Le Forum pour la stabilité financière, qui réunit les autorités de régulation de presque tous les pays du monde, … a publié en avril dernier un texte avec des directives élaboré avec soin. Pour mettre celles-ci en pratique, il est urgent que les politiques apportent leur contribution et prennent les décisions de base nécessaires, conjointement et avec conviction. … Espérons que le sommet du G20, lors duquel les Etats-Unis joueront un rôle important, parvienne à une réelle décision avec le soutien déterminant des Européens." (03.09.2009)

01 septembre 2009

La Chancelière Allemande "Anguéla" Merkel et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés à Berlin le lundi 31 Août 2009

Les retrouvailles entre "Anguéla" et Nicolas à Berlin le Lundi 31 Août 2009 avaient pour objet de préparer en commun le prochain G20 du 17 Septembre


article de lucienne magalie pons

A l’invitation de la Chancelière Allemande, Le Président de la République Française l'a rejoint Lundi 31 Aout à Berlin, pour se préparer à faire face ensemble au prochain G2O et à soutenir les questions politiques sur lesquelles leurs points de vue se rapprochent.


Rien de bien nouveau sous le soleil Franco-allemand, la belle Angela (prononcez « Anguéla » comme le fait Nicolas) et son homologue français qui veulent comme par le passé, harmoniser les positions de l'UE sur la régulation des marchés financiers, avant le sommet du G20, ont mis la gomme sur la question des bonus malus, une question mineure à laquelle ils se raccrochent faute de pouvoir brasser trop large dans la régulation des pratiques internationales et bancaires financières, dont la maîtrise échappe aux politiques.


Ils essaieront aussi de peser de tout leurs poids sur les questions d’environnement dont ils veulent faire un enjeu international.


En politique étrangère plus ciblée, ils sont d’accord pour « remettre au pas » si l’on peut dire l’Iran et sa politique nucléaire en renouvelant en commun dès le mois de septembre, des interventions ou des menaces de sanctions (lesquelles ?) qui resteront sans doute lettre morte comme les précédentes.


Le couple Franco Allemand en dépit de ses efforts est comme en « panne d’essence » et son moteur ,faute d'inspirations politiques nouvelles tourne en rond et ronronne sur des sujets déjà connus.


On s'attendait à mieux.

Les deux pays vont adresser une lettre à la présidence suédoise de l’UE pour parvenir à des positions européennes communes avant le sommet des 24 et 25 septembre à Pittsburgh (Etats-Unis), a annoncé Mme Merkel au cours d’une conférence de presse commune avec le président français Nicolas Sarkozy.

Ce dernier a ajouté que la date envisagée pour cette réunion était le 17 septembre.


Autant dire quelques rengaines anciennes qui feront encore l’objet d'une reprise d’effets lyriques et d'effets de manches réactualisés pour le prochain G20 , et qui resteront en sourdine jusqu’au suivant G20 de 2010



Pour une information plus complète, ci-dessous une sélection de quelques articles relatant les questions resservies à Berlin Par "Anguéla" et "Nicolas" :



OBSERVATION ; le premier article ci-dessous présente aussi la vidéo de la conférence de presse donnée en commun par Nicolas Sarkozy assez volontariste dans ses certitudes et une « Anguéla » à double face, tantôt tristounette, tantôt souriante.



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