L’opposition s’est prononcée sur le G20 et sur la politique du Gouvernement
Il semblerait que les sommets, réunions, concertations politiques et autres pitreries des membres du G20 à l’effet d’instituer à leur profit exclusif un nouvel ordre mondial financier et économique, assortis en final de déclarations grandiloquentes de bonnes intentions, commencent à lasser les observateurs et l’opposition, lesquels n’y croient pas plus qu’à un exercice d’illusionnistes.
Mais il faut ce qu’il faut, et quand on est dans un parti d’opposition ou en politique on se doit d’analyser et de commenter, toutes concertations et intentions politiques du camp opposé et de ses alliés.
De Wingles en Pas de Calais où elle se trouvait pour la rentrée de
Rappelant le précédent G20 de Londres et les discours où chacun se félicitait en proclamant « quel beau succès, quel beau texte nous avons signé »… Madame Aubry a déclaré à des journalistes "Il ne s'est rien passé à Pittsburgh ……. A Pittsburgh, encore des grands mots, mais rien sur la régulation financière, rien sur la taxation des capitaux financiers qui circulent dans le monde", a-t-elle ajouté.
Puis en dénonçant le "mensonge" du président de
Mme Aubry a aussi fait remarquer qu’ "Il y a ceux qui vont bien et qui vont toujours mieux et puis il y a ceux qui pâtissent de la crise, de ce pouvoir d'achat toujours si bas et d'une absence de plan de relance digne de ce nom en France".
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Jeudi déjà, l’Eurodéputé Vincent Peillon (du mouvement l’Espoir à Gauche), avait dénoncé le « grand Barnum" de Nicolas Sarkozy lors de son intervention télévisée de la veille depuis New-York alors que "la réalité de ce qui se passe en France est très mauvaise".
"Je trouve ça ridicule et je suis triste que les Français assistent à ce spectacle en direct de New-York, ridicule de voir le chef de l'Etat tenir "des discours martiaux à l'étranger" sur les paradis fiscaux alors qu' "il a oublié ce qui se passe en France", a insisté M. Peillon sur i-Télé.
Monsieur Vincent Peillon a aussi estimé qu’il y a aujourd'hui "une bulle de fiction, un système d'illusion mis en place par le président de
Monsieur Vincent Peillon, à juste titre très critique, s’est aussi exprimé sur le projet de fiscaliser les indemnités versées aux accidentés du travail, et a jugé que "la seule logique réelle de Nicolas Sarkozy depuis trois ans c'est favoriser les plus riches et taper sur les plus pauvres".
"On redistribue à l'envers maintenant, on prend l'argent aux couches moyennes et aux couches populaires pour le donner aux plus riches" …..
En commentant le lapsus commis (ndlr : volontairement ou accidentellement ?) par Monsieur Sarkozy qui avait parlé de « coupables » au lieu de« présumés innocents » en évoquant les prévenus de l’affaire Clearstream, Monsieur Vincent Peillon s’est exclamé : "Dans quelle République vivons-nous? Il est temps de se réveiller »
Michel Sapin député de l’Indre, secrétaire national du PS chargé de l'économie, ancien Ministre de l’Economie, a estimé lui sur France Inter, Jeudi, que l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, contenait en réalité "trois très mauvaises nouvelles pour la vie quotidienne des Français" … :
… « D’abord la mauvaise nouvelle d'une mauvaise taxe carbone, d'un nouvel impôt qui pervertit une belle idée » …
… "Ensuite, la fiscalisation des indemnités journalières….."Une double peine" pour les salariés victimes d'un accident du travail, ……les indemnités en question ne sont pas du même montant que la rémunération, elles sont à 60% ou à 80% au mieux de la rémunération précédente".
"C'est une fois de plus les petits qui vont payer, là où les gros continueront à bénéficier du bouclier fiscal", a dénoncé l'ancien ministre de l'Economie.
Quant à l'augmentation du forfait hospitalier confirmée par Nicolas Sarkozy, "c'était une hypothèse, c'est devenu aujourd'hui une certitude", a-t-il dit. "Donc, dans un discours plutôt bon enfant" il y avait en réalité "trois très mauvaises nouvelles pour la vie quotidienne des Français".
Les Verts ont regretté jeudi "l'approximation totale" de Nicolas Sarkozy en matière d'écologie l en lui rappelant que les émissions de carbone concernaient "l'effet de serre" et non pas "la couche d'ozone", comme Nicolas Sarkozy l’avait dit la veille lors de son intervention télévisée
Interrogé sur la taxe carbone, le président Sarkozy avait justifié sa mise en place en s'appuyant sur "un constat accablant" dressé par "des scientifiques et des savants du monde entier": "Le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone qui créé un trou dans la couche d'ozone et qui brise les équilibres de la planète", a-t-il dit.
Toujours Jeudi, les Verts ont rectifié auprès de l'AFP en précisant que "Le problème du CO2 concerne l'effet de serre et pas la couche d'ozone".
"C'est tellement symptomatique d'un Nicolas Sarkozy qui veut jouer à l'écolo mais qui n'y connaît rien. On est dans l'approximation totale", a déclaré le représentant des Verts, et il a jouté,… "Cela n'est pas de très bon augure pour la position de
** (sommet sur le climat du 7 au 18 décembre),
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