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02 octobre 2008

Sortir les entreprises du trou c'est renforcer le capitalisme ultra libéral au détriment du capitalisme social !

jeudi 2 octobre 2008

Article de lucienne magalie pons


Permissivité et laxisme et surtout encouragement, ont permis au capitaliste ultra libéral ces dernières décennies, avec une avidité sans précédents de profits, d’investir des capitaux dans des opérations financières non productives d’emploi et de croissance en spéculant sur des produits financiers purement spéculatifs.

Pour les sauver du désastre financier, les gouvernants politiques de différents Etats, notamment Européens, dans la ligne des USA, interviennent en puisant dans leurs caisses alimentées par les contribuables qui une fois encore sont appelés à cracher dans le bassinet.

« Laisser faire, laisser passer » en puisant dans la poche des contribuables, la politique capitaliste ultra libérale perdure et se renforce ! Car c’est bien renforcer le libéralisme « sauvage » que de le sauver de la faillite.

Pour sauver DEXIA, dont certains avec la larme à l’œil ont dit « il faut sauver le soldat Dexia qui se trouve au bord de la faillite », les gouvernements français, belge et néerlandais se sont généreusement cotisés : 6,4 milliards d’euros qui permettront son redressement et une augmentation de capital.

Oui pour ces gouvernements il fallait « sauver le soldat Dexia... établissement franco-belge, spécialiste du financement des collectivités locales, qui a perdu des sommes colossales sur les marchés américains, au détriment du financement des collectivités locales, et dont le cours en Bourse avait chuté de plus de 30 %.

(En bourse, après avoir perdu 7,53% à 10,07€ le 26 septembre, le titre Dexia s'effondre, le 29 septembre, de 34,26% à 6,62 euros pour remonter progressivement à 7,88 euros)

Sur les 6,4 milliards d’euros les autorités fédérales et régionales et les actionnaires belges (communes belges et investisseurs institutionnels) investissent 3 milliards d’euros le gouvernement français et la Caisse des dépôts et consignations 3 autres milliards, et le gouvernement luxembourgeois 376 millions.

A l’issue de l’opération, la partie belge détiendra toujours la part la plus importante de Dexia , l’Etat français et le groupe CDC, eux, acquièrent une minorité de blocage, une part d’environ 25% pour garantir, selon le communiqué de l’Elysée, « la continuité du financement des collectivités locales françaises, dont Dexia Crédit Local est le principal prêteur, ainsi que pour contribuer à la sécurité et à la stabilité des systèmes financiers français et européen, conformément aux engagements du président de la République”.

Bien sur les deux dirigeants de Dexia ont démissionné de leurs fonctions. Pierre Richard, président du conseil d’administration, et Axel Miller, administrateur délégué et président du comité de direction ont tiré “les conclusions de la crise financière actuelle et de son impact sur le groupe Dexia”, selon le communiqué officiel.

Dans la foulée de sa démission Axel Miller toucherait une indemnité de 3,7 millions d'euros, soit l'équivalent de deux ans de salaire, dans le cadre de son départ et dans le monde politique ressurgie la polémique contre les «parachutes dorés», c'est-à-dire ces indemnités de départ accordées aux anciens responsables d'entreprises en grande difficulté, comme c'est le cas aujourd'hui avec Fortis et Dexia. . Les conditions financières du départ de Pierre Richard, président du conseil d'administration de la banque, ne sont pas précisées.
Axel Miller a estimé n'avoir commis aucune faute à la tête de Dexia et « une faute » serait difficile à mettre en évidence, quand on sait que DEXIA était une filiale de la Caisse des Dépôts et consignations,(bras financier de l’Etat) dont les dirigeants ont « laissé faire, laissé passer, laissé filé » allègrement et sans intervenir peut-être même en les encourageant les investissements colossaux à haut risque, décidés par les dirigeants de sa filiale Dexia, vers les marchés américains.

Pour nous rassurer nos gouvernants, passés maîtres dans l’art de l’illusion, nous projettent de la poudre aux yeux en nous promettant pour l’avenir des enquêtes financières et des sanctions pour les « responsables » coupables de désastres financiers bancaires, boursiers, et même d’entreprises, et étudient des dispositions pour réguler les marchés boursiers.

Des enquêtes financières nous sont promises pour identifier les « coupables responsables ». Etant donné les réseaux complexes des spéculateurs financiers, liés entre eux par des accords secrets internationaux et complices sur fond de mondialisation financière, autant rechercher une aiguille dans une botte de foin.

Des sanctions sont annoncées. Dans les pays de droit des sanctions ne peuvent se prononcer arbitrairement, sans loi. Il faudra donc légiférer dans les différents états concernés, ce qui demande beaucoup de temps, autant dire reporter la question dans le futur pour ne pas dire sine die, d’autant que certains états dont les dirigeants sont liés ou dépendants des milieux financiers, ne sont pas très chaud pour remuer le bâton dans les marmites bancaires et boursières, pour ne pas dire dans la m….. !

Pendant ce temps, requinqués sur le dos des contribuables, les spéculateurs auront le champ libre et continueront à agir en toute impunité.

Tout va donc pour le mieux dans le monde de la politique et de la finance internationale et tout va mal dans le monde des contribuables.

Bien entendu, nous apprenons que notre gouvernement qui se découvre tout à coup moralisateur du capitalisme, est déterminé à légiférer sans attendre sur les parachutes dorés

critiqués, et alors que le patron de Dexia pourrait toucher le sien malgré la quasi-faillite de sa banque, pour prouver son engagement moral, le gouvernement a demandé à la Caisse des dépôts et consignations, actionnaire de Dexia, de s'opposer au versement des indemnités de départ d'Axel Miller, le patron de la banque franco-belge tout juste sauvée de la faillite

.

Encore faudra-t-il prouver la « faute » et Axel Miller, avocat de formation, dont on dit qu’il est redoutable en défense, n’a pas l’intention de se laisser intimider : il connait la chanson et certains de la CDD ont peur de l'entendre.

D’après le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, le gouvernement va proposer "dans les prochaines semaines" un projet de loi limitant ces indemnités record accordées à certains dirigeants d'entreprises.

(Le mouvement patronal Ethic a regretté mercredi sa "précipitation".)

Il ne s’agirait pas dans l’esprit du gouvernement d’interdire les parachute doré mais de les limiter, et selon l’entourage du Ministre de l’Economie, Madame Christine Lagarde serait opposée à l’attribution de parachutes dorés dans les situations d’échec de l’entreprise »

Laurence Parisot, aussi, a estimé qu'aucun patron "qui a échoué" ne devrait "toucher de parachute doré" et a annoncé que le Medef ferait des propositions en ce sens "en tout début de semaine prochaine

Didier Migaud, président PS de la commission des Finances à l'Assemblée, et Jean Arthuis, président (UC-UDF) de la commission des Finances du Sénat, sont "choqués" par l'éventualité d'une généreuse indemnité pour les patrons de Dexia."Il serait temps quand même que les hauts dirigeants se dotent d'un minimum d'éthique pour nous aider à aimer l'entreprise", a souhaité M. Arthuis, en suggérant que si on réglementait cette question, il fallait "que ce soit sur un espace économique suffisamment large, donc l'Europe".

(Aux Pays-Bas, la presse a fait état mercredi d'une possible indemnité de 5 millions d'euros pour le directeur exécutif par intérim du bancassureur belgo-néerlandais Fortis, sauvé de la débâcle financière par une nationalisation partielle.)

Rappelons qu’en France, les parachutes dorés ont souvent défrayé la chronique. Avant dernière polémique en date avant celle d’Axel Miller : l'indemnité de 6 millions d'euros que pourrait toucher l'ancienne directrice générale d'Alcatel-Lucent, Patricia Russo.

Les ministres européens des Finances ont prévu d'aborder la question des rémunérations des dirigeants le 7 octobre. Le Premier ministre belge Yves Leterme s'est d'ores et déjà déclaré mercredi opposé aux "parachutes dorés".

Attendons de voir comment les dirigeants d’entreprises privées apprécieront cette intrusion des politiques dans le domaine des rémunérations de leurs dirigeants qui ressortent jusqu’à présent d’accords contractuels privés.

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Pour ceux d’entre nous qui veulent approfondir la question du Parachute d’or ou parachute doré, j’ai relevé sur Internet les renseignements ci-dessous :

Informations Récupérées de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Parachute_en_or »

Parachute en or

Un parachute en or, parachute doré ou en anglais golden parachute est une clause contractuelle entre un dirigeant d'une société anonyme et l'entreprise qui l'emploie et qui fixe les indemnités versées lors d'une éviction suite à un licenciement, une restructuration, une fusion avec une autre société ou même lors d'un départ programmé de l'intéressé. Ces indemnités vont en complément des indemnités légales auxquelles l'intéressé peut par ailleurs prétendre.

Ces indemnités de départ sont censées compenser un manque à gagner potentiel du dirigeant qui s'engage à respecter une clause de non-concurrence et à le remercier des services rendus pendant sa présence dans la société. En moyenne, elles s'élèvent à trois années de salaire pour les PDG et entre une et deux années pour la direction générale.

Le parachute en or peut éventuellement être additionné à une « retraite-chapeau », complément de la retraite légale dont le versement est étalé pendant toute la durée de la retraite du bénéficiaire.

En Europe, la France était en 2007 le pays dans lequel les patrons disposent des indemnités les plus élevées. Selon une étude publiée par le quotidien "La Tribune", les patrons français reçoivent "le double du total de leur salaire de base et de leur bonus annuel" sous la forme d'indemnités de départ, alors que seuls la moitié des dirigeants américains bénéficient d'un tel niveau de paquet de départ.

En droit français, un mandataire social peut être remercié sans qu'il soit besoin de motiver ni d'indemniser son renvoi. Pourtant nombreux sont les chefs d'entreprise qui quittent leur entreprise en plein échec, mais les poches pleines. Le plus souvent, les patrons français sont à la fois mandataires sociaux... et salariés, disposant d'un contrat de travail "suspendu" durant le mandat, mais bien souvent ressorti en fin de parcours pour justifier une indemnisation. Ce double état de mandataire-salarié est contre nature, car on ne saurait être dans un "lien de subordination" (c'est ainsi qu'on définit l'état de salarié) vis-à-vis d'une entreprise que l'on dirige soi-même. Mais il est surtout à la racine des indemnisations les plus choquantes : au moment du départ, on multipliera la rémunération très élevée du mandataire... par la protection très forte que le code du travail assure au salarié. L'étude de l'Institut Montaigne se penche sur ces incohérences du droit qui créent les scandales que l'on a connu ces dernières années.

Quelques parachutes en or :

Année Personne Pays- Société Montant global

1989 F. Ross Johnson États-Unis RJ Reynolds Tobacco Company 58 millions US $

2002 Jean-Marie Messier France Vivendi Universal 20,5 millions euros

2003 Philippe Jaffré France Elf 30 millions euros

2003 Pierre Bilger France Alstom 4,1 millions euros

2005 Carly Fiorina États-Unis Hewlett-Packard 42 millions US dollars

2005 Daniel Bernard France Carrefour 38 millions euros

2006 Noël Forgeard France EADS 8, 5 millions euros

2007 Serge Tchuruk France Alcatel 5,7 millions euros

2007 Antoine Zacharias France Vinci 13 millions euros

2008 Patricia Russo France Alcatel 6 millions euros

* Lorsque Noël Forgeard quitte EADS en 2006, le parachute doré qui lui est versé fait scandale. En effet, l'entreprise est en crise, la prime des employés s'élève à 2,88€ en moyenne (relevée à environ 1000€ par la suite), et Noël Forgeard reçoit une prime astronomique aux yeux des syndicats.

Nicolas Sarkozy fait même en 2007 la promesse électorale de légiférer, on parle alors d'une loi de moralisation de la vie économique.

Denis Gautier-Sauvagnac, ancien président de l'Union de l'industrie et des métiers de la métallurgie (UIMM), avait négocié une indemnité de départ de 1,5 million d'euros après des retraits suspects dans les caisses (19 millions d'euros) entre 2000 et 2007. En 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances, aurait été alerté par Tracfin (la cellule anti-blanchiment de Bercy) des retraits effectués depuis 2000 par DGS, mais aurait refusé que le dossier soit transmis à la justice

Voir :

1. ↑ La Tribune, 12 juin 2007, Etude menée auprès de 350 entreprises.

2. ↑ "Comment bien payer les dirigeants d'entreprise", Institut Montaigne, Juin 2007

3. ↑ Discours aux parlementaires de la majorité Palais de l'Elysée 20 Juin 2007

4. ↑ Article de L'Humanité - "UIMM, silence au sommet de l'État", paru le 4 mars 2008

article de lucienne magalie pons

01 octobre 2008

La future maternité de Mme. Dati adoucit les moeurs des membres du Gouvernement

La Déesse Mère

Madame Rachida Dati vient d'être félicitée chaleureusement pour sa future maternité, par tous les membres du Gouvernement, et différents VIP politiques. A l'exemple du Chef de l'Etat, certains d'entre eux l'ont serré dans leurs bras et embrassé, alors que le même jour la presse écrite et audio-visuelle confirmait qu'elle mettrait au monde, début 2009, une petite fille.
Ce sera tout de même magnifique pour une petite fille d'avoir pour maman l'actuelle "Déesse de la Maternité" du Gouvernement François Fillon.
Le Gouvernement a son panthéon , ses Dieux et ses Déesses, certain(e)s ont bonne presse d'autres moins, selon la direction du vent Élyséen qui les fait tourner comme des girouettes aux caprices du Maître des lieux, le Dieu souffleur "Eole" qui souvent souffle tiède, froid ou chaud selon son humeur du moment ou du jour sans que le Dieu de l'environnement ne puisse intervenir pour régler son débit : chassez le naturel, il revient au galop !



Bonbons, caramels, esquimaux, chocolats !

OBESITE

Il y a quelques semaines, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avaient préconisé une mesure contre le surpoids, mais aussi contre le trou de la Sécu.

S’avisant que 17 % de la population est déjà en surpoids, c’est au tour de la mission parlementaire, présidée par la députée UMP des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer, mise en place au printemps, de faire de l’obésité une « grande cause nationale » et de dresser une liste de 25 mesures pour lutter contre ce fléau en proposant d’ augmenter le prix des aliments gras et sucrés, via la TVA.

Les auteurs du rapport notent que le coût de l’obésité représente 7 à 8 % des dépenses de santé de l’Hexagone (diabète, problèmes cardio-vasculaires…). Selon eux, si rien n’est fait, l’obésité et ses conséquences toucheront 30 % des Français en 2020, soit 13 à 14 % des dépenses de la Sécu.

L’idée des parlementaires est de faire passer le taux de TVA de 5,5 % à 19,6 % d’une manière progressive sur ces produits (barres chocolatées, sodas, chips ou encore confiseries).

(Aujourd’hui, l’ensemble des produits alimentaires sont taxés à 5,5 % sauf les boissons alcoolisées et le chocolat de dégustation qui sont à 19,6 %.)

Toutefois, les parlementaires ne sont pas à cours d’idées pour lutter contre le surpoids. Ils proposent aussi d’instaurer l’obligation, lors de chaque visite médicale, d’enregistrer les poids, taille et indice de masse corporelle (IMC) sur le carnet de santé et préconisent l’instauration de coupons pour l’acquisition de fruits et légumes ou de produits non transformés délivrés par l’aide alimentaire.

Ils souhaitent aussi la création d’un nouveau métier ou emploi dans la grande distribution, le « conseiller nutritionnel », pour renseigner les clients.

Enfin, ils réclament l’interdiction des acides gras trans, graisses issues d’un procédé, l’« hydrogénation », qui permet de conserver les huiles mais qui favorisent davantage l’obésité que les autres graisses

Les réactions :

Un avis médical et scientifique autorisé :

« Les barres chocolatées ne sont pas à l’origine de l’obésité chez l’enfant, affirme le professeur Patrick Tounian, de l’hôpital Trousseau à Paris. C’est une prédisposition. Diaboliser ainsi des aliments ne réglera pas les problèmes de surpoids. » …. « Ce qu’il faut éviter à tout prix, ce sont les mesures discriminatoires, conclut ce professeur : « Il ne faudrait pas que les minces accusent les gros de la hausse du coût de la vie. »

Un avis économique :

Les fabricants de l’agroalimentaire mécontents sont bien décidés à ne pas laisser cette mesure s’instaurer : « Une hausse de la TVA, cela veut dire une hausse de prix pour le consommateur, a déclaré Monsieur Jean-René Buisson, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) qui considère qu’en pleine crise du pouvoir d’achat, ce n’est pas vraiment une bonne idée. »

Un avis professionnel :

Les nutritionnistes quant à eux, doutent de l’efficacité d’une telle proposition.

mardi 30 septembre 2008, mis à jour à 17:39

L’avis du Gouvernement :

Le gouvernement par la voix de Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, s’est élevé contre l'idée d'un "bonus-malus" obésité, qu’elle a elle-même rejetée.

Madame Roselyne Bachelot s’en est expliqué sur Canal + : ….. "La démarche est intéressante mais nous sommes dans une période difficile sur le plan économique et taxer un certain nombre de produits reviendrait à taxer les plus faibles", et e lle a ajouté que la baisse de la TVA sur les fruits et légumes "pouvait être une idée", tout en soulignant qu'elle était déjà très basse* …. "Pour l'instant je n'ai pas retenu cette solution", a-t-elle poursuivi.

* la TVA

Roselyne Bachelot a aussi annoncé qu'elle présenterait des mesures en matière de prévention et de lutte contre l'obésité dans le cadre d'un projet de loi sur la santé qui sera soumis avant la fin de l'année au Parlement.

L’Avis de la majorité UMP :

Le dossier a « irrité » la majorité UMP de l'Assemblée nationale, toujours « en grogne « contre la création de nouveaux impôts, notamment une taxe sur les revenus du capital pour financer le revenu de solidarité active (RSA).

Cette « grogne UMP » a déjà conduit le gouvernement à renoncer à la création d'une taxe dite "pique-nique" sur la vaisselle jetable, vue par précédemment par le Ministre de l’Ecologie comme une mesure favorable à l'environnement.


Pour rire un peu :

court extrait d'une chanson que je viens de composer :

Borloo voulait une taxe« Pique, nique »

Sur les couverts en plastique

La taxe chut sur le gazon

Refusée à l’unisson

Alors la mission Boyer

Est venue nous proposer

Une surtaxe « chocolatée »

Tout le monde s’est opposé

Tout le monde a protesté !

Soutenue par l’UMP

Qui grognaient à l’Assemblée,

Mme. Roselyne en tête

A joué les troubles fêtes

En défendant les gourmands

Contre le gouvernement

Elle à rejetée cette surtaxe

Et veut limiter la taxe

Sur les agrumes et les fruits

Les oignons et les radis

Une fois n’est pas coutume

sans surtaxe, pas d’amertume

La France enfin respirait

Et tous ensembles chantaient :

Ah ça ira, ça ira, ça ira

Toutes les surtaxes à la poubelle

Ah ça ira, ça ira, ça ira

Toutes les surtaxes on les tuera !

Ah ça ira, ça ira, ça ira

Vive les bonbons et les caramels

Ah ça ira, ça ira, ça ira

Vive les esquimaux et les caramels

Ah ça ira, ça ira, ça ira

Vive les caramels et le chocolat

Bonbons caramels, esquimaux, chocolat

Bonbons caramel, esquimaux, chocolat !

oOo


Moralité :

Cette histoire est magnifique !

Taxe Pique-nique

est dans les choux

voilà tout !

A la suite

et bien trop vite

fallait pas nous proposer

une surtaxe "chocolatée"

les politiques proposent

mais quand le peuple s'oppose

il ne faut pas insister

ça risque de l' exciter

Roselyne l'a bien compris

d'ou sa petite gâterie !

Merci Roselyne Bachelot

la nouvelle Mamie Gâteaux !


article de lucienne magalie pons

François Fillon a dit, François Hollande et Michel Sapin avaient dit…

François Fillon a dit, François Hollande et Michel Sapin avaient dit…

Insistant sur un scénario équivalent « à la crise de 1929 couplé à un choc pétrolier proche de celui de 1973", François Fillon juge que les banques françaises sont vulnérables et assure que l'Etat mettra tout en œuvre pour les préserver de la faillite et précise que le gouvernement ne s'interdit aucune solution pour sauvegarder le secteur bancaire, comme une prise de participation similaire à l'opération Dexia.

"Les risques de propagation de la crise à l'ensemble du système financier sont réels. Les banques françaises ne sont pas à l'abri de difficultés si une grande banque européenne défaillait"…. insiste-t-il "S'il devait y avoir un incident sur un établissement français, on le traite là maintenant, tout de suite."

Le Gouvernement ne s’interdit aucune solution :

« Si une banque française a des difficultés, l'Etat peut faciliter son adossement, prendre une participation comme nous l'avons fait avec Alsthom et hier avec Dexia. Nous nous donnerons les moyens d'empêcher un sinistre financier majeur. Il n'y aura pas de faillite", a promis le chef du gouvernement.

En premier lieu, l'Etat entend concentrer son action sur le secteur bancaire …. « car "rien ne laisse à penser que les assurances soient vulnérables" - et "rassurer" durablement les Français.

François Fillon note aussi dans l'augmentation importante des encours du Livret A un signe d'inquiétude et pour assurer le financement de l'économie, François Fillon évoque une réaffectation des excédents de la collecte du Livret A par rapport aux besoins du logement social.

Ndlr : On déshabille Paul pour loger Pierre « socialement » et relancer le secteur immobilier

Le gouvernement étudie le relèvement du plafond du fonds de garantie à l'accession sociale à la propriété. Actuellement le plafond limite à 20% la proportion potentielle d'accédants.

"En relevant ce plafond, on doit pouvoir rendre ce fonds opérationnel pour la majorité des accédants. Cela permettrait de diminuer le risque des établissements bancaires et de faciliter l'accès au crédit immobilier pour les particuliers", explique François Fillon.

Un vœu pieux : Pour les taux d'intérêt, le Premier ministre espère que les décisions de la Banque centrale européenne (BCE) "seront à la hauteur des enjeux économiques".

Aucun changement de cap économique, n’est concevable actuellement pour le Premier Ministre qui affirme « que tout sera fait pour que le déficit public ne dépasse pas le seuil des 3% du PIB fixé par le pacte de stabilité européen. (Ndlr : encore un vœu pieux).

Rappelons que le Premier ministre avait annoncé le 11 septembre un projet de loi sur la réforme de la taxe professionnelle avant la fin de l'année. "Il faudra plus de temps", estime-t-il désormais, mais pour consoler les entrepreneurs il annonce que « dans une croissance atone, le gouvernement envisage des réformes fiscales complémentaires pour améliorer la compétitivité des entreprises, notamment "la suppression de la taxe professionnelle comme impôt sur l'investissement", sans préciser de calendrier, et pour lutter contre remontée du chômage, il n'exclut pas la création de nouveaux emplois « aidés » dans les mois à venir, qui s'ajouteraient aux 60.000 décidés en juillet.

Enfin, "Compte tenu de la démographie et de prévisions raisonnables de reprise de croissance en 2009, il n'y a pas de raison de différer la baisse progressive des cotisations d'assurance chômage", a prétendu lez Premier Ministre.

Ndlr : Sauvetage des banques, emploi aidés, baisse des cotisations d’assurances chômage, autant de dispositions qui appelleront les contribuables à cracher les contribuables e le citoyens dans le bassinet par un cortège de mesures fiscales et de taxes diverses concoctées au jour le jour !

Enfin le Premier Ministre regrette que l'opposition ait rejeté son appel à "l'unité nationale". "Quand on est dans une tempête, un peu de cohésion nationale ne nuit pas."

Ndlr : Par les vois de Messieurs Hollande et Sapin, l’opposition a fait savoir sèchement qu’elle ne soutiendra pas la politique du Gouvernement .

Monsieur Hollande a dit :

Monsieur François Hollande, s’en est expliqué récemment lors d’une conférence de presse, en refusant de soutenir une "politique qui échoue", et en rejetant a lundi l'appel à "l'unité nationale" du Premier ministre il a avancé les propositions socialistes face à la crise financière, tandis que le secrétaire national PS à l'économie, Michel Sapin, a estimé mardi que c'était à Nicolas Sarkozy de "prendre ses responsabilités".

M. Hollande a, en termes virulents, reproché à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement d'avoir "mal estimé la crise, quand ils ne l'ont pas niée". Maintenant, en la "dramatisant sans avancer de solution, Nicolas Sarkozy essaie de s'exonérer de sa responsabilité".

"Si l'unité nationale consiste à demander à la gauche de soutenir une politique qui échoue, sûrement pas", a annoncé le premier secrétaire du PS, en réponse à François Fillon qui avait appelé à l'unité nationale en ces "temps difficiles".

Par ailleurs, François Hollande a, vivement reproché à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement d'avoir "mal estimé la crise, quand ils ne l'ont pas niée". Maintenant, en la "dramatisant sans avancer de solution, Nicolas Sarkozy essaie de s'exonérer de sa responsabilité". …… "Jamais on ne dira assez combien la faute du paquet fiscal est inexcusable dans la conjoncture d'aujourd'hui", a insisté le patron du PS.

"Le budget 2009 va aggraver la situation", prévoit François Hollande, avec son cortège de "suppressions de postes et de hausses des taxes", la dernière en date portant sur les barres chocolatées: "Je ne sais pas si cela sera de nature à redresser nos finances publiques, mais cela fait partie de l'imagination fiscale de ceux qui nous gouvernent!".

Il avertit que "la France est vulnérable" en présence de la crise financière internationale, non tant par "son système bancaire qui reste globalement solide", mais "par l'état de son économie et les choix faits depuis au moins un an et demi".

Face au risque de "récession", "une autre politique est possible", avance M. Hollande.

Face au risque de "récession", "une autre politique est possible", avance M. Hollande.

Monsieur Hollande soutient « Comme ce sont les PME "qui vont souffrir le plus du rationnement du crédit", il propose « la mise en place d'"un fonds national de garantie" pour cautionner les crédits bancaires aux PME ainsi qu'aux particuliers pour l'acquisition d'un logement. Ce fonds serait financé par l'Etat et l'ensemble du système financier.

Pour stimuler l'investissement, M. Hollande propose "une baisse exceptionnelle et temporaire de l'impôt sur les sociétés (IS) pour les PME-PMI", une diminution de l'IS "pour les entreprises qui réinvestissent leurs profits", une relance de l'investissement public par les dotations aux collectivités locales.

Pour le soutien au pouvoir d'achat, il plaide pour la généralisation du chèque-transport et la hausse des allocations familiales. Le financement serait assuré par une annulation du paquet fiscal de l'été 2007.

Par ailleurs, M. Hollande estime nécessaire la convocation d'un Conseil européen pour redéfinir "les règles du système financier". Il propose "le contrôle des agences de notation financière", la "remise en cause des paradis fiscaux", le lancement d'un "emprunt européen" et la "discussion avec la BCE sur les taux d'intérêt".

Il propose aussi - comme Nicolas Sarkozy - un nouveau Bretton Woods: une grande discussion internationale visant à « une gestion coordonnée des politiques monétaires »

ooOoo

Monsieur Sapin a dit :

De son côté, Michel Sapin, secrétaire national PS à l'économie, a rejeté mardi sur RMC l'idée d'une "unité nationale" en France face à la crise, estimant que c'est à Nicolas Sarkozy de "prendre ses responsabilités".

En France, "la responsabilité politique est clairement entre les mains d'une majorité qui peut décider. Nous ne sommes pas dans la même situation qu'aux Etats-Unis", a poursuivi Monsieur Sapin, « C'est au président "de prendre ses responsabilités aujourd'hui" ».

Selon lui, une "unité nationale du point de vue politique" n'est donc pas de mise mais il faut toutefois "du sang froid à droite comme à gauche", faire preuve "de responsabilité les uns et les autres" pour "rassurer les épargnants, rassurer les Français sur la solidité du système français" et il a reproché à Nicolas Sarkozy sa "manière de changer de pied" sur la question de la régulation du capitalisme.

"On ne peut pas, lorsque tout va mal, dire « il faut des règles » et, lorsque tout va bien, supprimer ces règles, ce qu'il n'a cessé de faire pendant un an", …. « Il faut "une action de manière continue : c'est quand ça va bien qu'il faut réguler pour éviter que ça aille mal", a argumenté le député de l’Indre, ancien ministre de l'Economie.

Ndlr : tout en rejetant l’Unité nationale on peut remarquer que l’opposition a planché pour assortir ses critiques de propositions, une fois n’est pas coutume ! Peut-on espérer qu’i montreront autant de détermination à l’Assemblée Nationale et au Sénat ?

ooOoo

Pour la petite histoire la taxe envisagée sur les barres chocolatées ne fait pas l’unanimité même au sein du Gouvernement surtout à l’approche de Noël ! Peut-être envisageront-ils une taxe sur les sapins et les guirlandes et les boules décoratives, ou sur les jouets en plastiques ! Auquel cas les enfants entreront dans l’opposition !

article de lucienne magalie pons

Laisser faire, Laissez passer ... les contribuables sont là pour éponger les dettes !

Permissivité et laxisme ont permis au capitaliste ultra libéral ces dernières décennies, avec une avidité sans précédents de profits, d’investir des capitaux dans des opérations financières non productives d’emploi et de croissance en spéculant sur des produits financiers purement spéculatifs.

Pour les sauver du désastre financier, les gouvernants politiques de différents Etats, notamment Européens, dans la ligne des USA, interviennent en puisant dans leurs caisses alimentées par les contribuables qui une fois encore sont appelés à cracher dans le bassinet.

« Laisser faire, laisser passer » en puisant dans la poche des contribuables, la politique capitaliste ultra libérale perdure.

Pour nous rassurer les gouvernants, passés maîtres dans l’art de l’illusion, nous projettent de la poudre aux yeux en nous promettant des enquêtes financières et des sanctions pour les « responsables » coupables du désastre et des dispositions pour réguler les marchés boursiers.

Des enquêtes financières nous sont promises pour identifier les « coupables responsables ». Etant donné les réseaux complexes des spéculateurs financiers, liés entre eux par des accords secrets internationaux et complices sur fond de mondialisation financière, autant rechercher une aiguille dans une botte de foin.

Des sanctions sont annoncées. Dans les pays de droit des sanctions ne peuvent se prononcer sans loi. Il faudra donc légiférer dans les différents états concernés, autant dire reporter la question dans le futur.

Pendant ce temps, requinqués sur le dos des contribuables, les spéculateurs ont le champ libre continueront à agir en toute impunité.

Tout va pour le mieux dans le monde de la politique et de la finance internationale et tout va mal dans le monde des contribuables.

article de lucienne magalie pons

Sommet UE-INDE : réunion des sommités

Les sommités
















Le Premier ministre indien Manmohan Singh, le président Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso étaient réunis lundi 29 septembre à Marseille pour un sommet UE-Inde consacré au commerce, à la crise financière et au terrorisme.


Mardi 30 septembre le Premier le premier Ministre Indien a été reçu à l'Elysée. A cette occasion, la France et l'Inde ont signé un accord de coopération dans le secteur du nucléaire civil. Cet accord-cadre – qui couvre aussi bien les recherches fondamentale et appliquée que l'éventuelle livraison de réacteurs nucléaires – avait été paraphé par le Commissariat à l'énergie atomique français et son équivalent indien lors de la visite en Inde de Nicolas Sarkozy fin janvier


L’actualité sinistrée par les tempêtes déclenchées en rafales continues par la Crise financière internationale ne m’a pas laissé le temps de vous entretenir du Sommet UE-Inde qui s’est tenu à Marseille le 29 septembre.et de la réception à l'Elysée du Premier Ministre Indien, du Mardi 30 septembre. Pour pallier ce défaut d’information, je vous propose de lire ci-dessous différents articles et dépêche que j’ai pu recueillir dans les médias

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Revue de Presse :

_ Dépêche afp | 29.09.2008 | 16:15

« Le président français Nicolas Sarkozy a indiqué lundi qu'une réunion de préparation d'un « sommet pour la "refondation du système financier international" allait se tenir à Paris avec « des hauts responsables européens.

« M. Sarkozy prendra "l'initiative de rassembler à Paris dans les jours qui viennent" les quatre « pays Européens du G8 - outre la France, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni - Jose « Manuel Barroso, président de la Commission européenne, Jean-Claude Trichet, président de « la Banque centrale européenne et Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe.

« Le chef de l'Etat français s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet « Union européenne-Inde à Marseille (sud de la France). Il a renouvelé son appel, lancé la « semaine dernière à New York, à un "sommet international dans les semaines qui viennent « pour fonder les bases d'un nouveau système financier international". La réunion à Paris aura « pour objectif "que nous puissions préparer dans les meilleures conditions la tenue d'un « sommet mondial de refondation du système financier international".

« Le 23 septembre, devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le président Sarkozy « avait proposé à ses pairs de se réunir avant la fin de l'année pour "réfléchir ensemble aux « leçons à tirer" de la "plus grave" crise financière depuis les années 1930. "Reconstruisons « ensemble un capitalisme régulier et régulé où des pans entiers de l'activité financière ne sont « pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché, où les banques font leur métier. « Le métier des banques, c'est de financer le développement économique plutôt que la « spéculation", avait-il lancé.

« Par ailleurs, Nicolas Sarkozy réunira mardi à l'Elysée les dirigeants des principales banques « et compagnies d'assurances françaises afin de faire le point sur leur situation en pleine crise « financière internationale, a annoncé lundi la présidence. Cette réunion de travail est destinée « à "passer en revue la situation des institutions financières ainsi que la distribution des crédits « aux ménages et aux entreprises", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

« Elle se déroulera en présence du Premier ministre François Fillon, de la ministre de « l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, et du gouverneur de la Banque de France « Christian Noyer.

« La tempête qui s'est emparée des marchés mondiaux après une série de faillites « d'établissements financiers américains continuait lundi à se propager sur le continent « européen, où les gouvernements belge, néerlandais et luxembourgeois ont annoncé « dimanche soir leur intention de nationaliser partiellement la banque Fortis.

_Nucléaire : la France et l'Inde signent un accord de coopération

"Une transaction irresponsable", selon "Sortir du nucléaire"

Dans un communiqué diffusé mardi, le réseau associatif « Sortir du nucléaire » a condamné la signature de l'accord nucléaire entre la France et l'Inde, dénonçant "une transaction irresponsable qui bafoue les règles de non-prolifération". "Dans le but d'obtenir sa "part du gâteau", c'est à dire de pouvoir vendre plusieurs réacteurs nucléaires à l'Inde, la France a joué, aux côtés des USA, un rôle prépondérant pour que le Groupe des fournisseurs nucléaires finisse par accepter l'inacceptable", poursuit "Sortir du nucléaire".

Nucléaire : la France et l'Inde signent un accord de coopération

_Extrait de l’article publié par « LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 30.09.08 | 15h02 Mis à jour le 30.09.08 | 15h53 »

A l'occasion de la visite à Paris du premier ministre indien, Manmohan Singh, la France et l'Inde ont signé, mardi 30 septembre, un accord de coopération dans le secteur du nucléaire civil. Cet accord-cadre – qui couvre aussi bien les recherches fondamentale et appliquée que l'éventuelle livraison de réacteurs nucléaires – avait été paraphé par le Commissariat à l'énergie atomique français et son équivalent indien lors de la visite en Inde de Nicolas Sarkozy fin janvier ;

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En levant l'embargo international imposé depuis trente-quatre ans à l'Inde, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en juillet, puis le Groupe des 45 pays fournisseurs de technologies nucléaires (NSG), en septembre, ont aussi permis la signature "politique" de cet accord avec une puissance atomique militaire qui n'a pas signé le traité de non-prolifération. Le NSG interdit en principe tout commerce nucléaire avec les Etats qui n'ont pas signé le Traité de non prolifération. En échange de cette dérogation, New Delhi s'est engagé à placer 14 de ses 22 réacteurs sous le contrôle de l'AIEA.

CONCURRENCE AMÉRICANO-JAPONAISE

L'Inde a déjà signé en juillet 2005 un pacte nucléaire avec les Etats-Unis, où M. Singh s'est rendu la semaine dernière. La Chambre des représentants américaine a ratifié samedi ce texte qui doit désormais être passé devant le Sénat. L'Inde dispose aussi d'un accord prêt avec la Russie, son partenaire historique, qui équipe déjà une centrale dans l'Etat du Tamil Nadu, dans le sud du pays.

Actuellement, l'Inde possède 22 réacteurs atomiques. Elle souhaite renforcer son parc civil, un marché qui pourrait peser 100 milliards d'euros d'ici à quinze ans. Le groupe nucléaire français Areva espère engager rapidement des négociations avec l'Inde pour lui fournir, dans un premier temps, deux réacteurs de nouvelle génération EPR. Le groupe français retrouvera toutefois sur sa route l'américain Westinghouse Electric Company, l'alliance américano-japonaise General Electric-Hitachi, et l'agence d'énergie atomique russe Rosatom, présélectionnés en août par l'Agence atomique indienne.


_ Le premier ministre indien, Manmohan Singh a répondu aux questions du Figaro :

«L'Inde doit participer à la solution de la crise financière»

«Nous accueillons favorablement l'engagement croissant de la France en Afghanistan parce que nous pensons que ce pays a besoin d'une assistance internationale durable», a indiqué le premier ministre indien, Manmohan Singh.

LE FIGARO. - L'Inde participera-t-elle au sommet proposé par Nicolas Sarkozy pour examiner les conséquences de la crise financière ?

Manmohan SINGH. - Bien que la crise n'affecte pour le moment que les pays développés, elle peut s'étendre au reste du monde. Nous vivons dans un monde interdépendant et le sort de tous les pays est lié au système financier international. Nos marchés des valeurs sont ouverts sur le monde et, s'ils sont touchés, cela affectera notre capacité à financer notre développement. Si la crise financière déclenche une récession dans les principales économies, cela compromettra nos exportations. La proposition du président Sarkozy est donc importante. Il faut seulement que la rencontre qu'il envisage soit bien préparée, ce dont il convient lui-même.

L'Inde peut-elle aider l'économie mondiale dans cette période difficile ?

Nous sommes, après la Chine, la deuxième économie en termes de croissance et nous sommes donc potentiellement un acteur important, mais cela ne fait pas de nous un acteur décisif. La responsabilité première est celle des pays développés, mais l'Inde et la Chine doivent prendre part à la solution.

La négociation d'un accord de libre-échange avec l'Union européenne est-elle une indication que vous préférez les accords bilatéraux aux négociations multilatérales dans le cadre de l'OMC ?

J'espère que les négociations de l'OMC pourront être sauvées. Avec d'autres pays, nous travaillons pour parvenir à un succès du Doha. L'accord de libre-échange avec l'UE n'est pas un substitut à Doha. C'est complémentaire. J'appellerais cela «Doha plus».

Dans quelle mesure l'industrie nucléaire française peut-elle aider l'Inde à développer sa propre capacité nucléaire ?

La France et le président Nicolas Sarkozy nous ont beaucoup aidés à obtenir l'accord du groupe des fournisseurs nucléaires (NSG) pour que nous puissions développer notre industrie nucléaire civile. Nous allons pouvoir désormais mettre en œuvre une pleine coopération dans ce domaine dans le cadre d'un accord global à long terme.

Qu'attendez-vous des compagnies françaises en Inde ?

Le commerce bilatéral s'est accru mais reste, à 6,14 milliards d'euros, en deçà de son potentiel. Lors de la visite en Inde du président Sarkozy, en janvier 2008, nous avons décidé de doubler le montant des échanges d'ici à 2012. Afin de maintenir une croissance annuelle de 9 %, l'Inde doit entreprendre d'importants investissements pour améliorer ses infrastructures qui offriront des opportunités considérables aux compagnies françaises notamment dans les domaines de l'énergie, des télécommunications, du réseau routier, de l'agroalimentaire…

Des contrats peuvent-ils être envisagés dans le domaine des armements ?

La coopération entre l'Inde et la France dans le secteur de la défense est ancienne. Les firmes françaises participent activement à notre programme de défense mais nous aimerions construire un véritable partenariat, avec une collaboration en matière de recherche et développement, transfert de technologies et production conjointe, allant bien au-delà d'une simple relation entre acheteur et vendeur.

Que pensez-vous de l'engagement croissant de la France en Afghanistan ? Pensez-vous que l'on doive changer de stratégie et négocier avec les talibans ?

Nous accueillons favorablement l'engagement croissant de la France en Afghanistan parce que nous pensons que ce pays a besoin d'une assistance internationale durable. Quant à des négociations avec les talibans, nous pensons qu'il n'est pas possible de faire une distinction entre «bons» et «mauvais» talibans. Nous ne sommes pas opposés aux efforts en vue d'une réconciliation et d'un dialogue avec différentes factions politiques, mais l'on ne peut l'étendre à ceux qui aspirent à détruire l'idée d'un Afghanistan pluraliste et démocratique ou qui y sont fondamentalement opposés.

Après vos rencontres à New York, êtes-vous rassuré quant à la détermination des nouveaux dirigeants du Pakistan à lutter contre le terrorisme ?

J'ai eu une très bonne rencontre avec le président Zardari. Il a eu les mots qu'il fallait. Seul le temps dira si le Pakistan est en mesure d'aller dans la bonne direction. Nous avons nos préoccupations, notamment en ce qui concerne l'origine de l'attentat contre notre ambassade à Kaboul en juillet. Il y a aussi une recrudescence des infiltrations en provenance du Pakistan et une augmentation des violations du cessez-le-feu. J'ai fait part de ces préoccupations au président Zardari. Il m'a répondu qu'il n'était président que depuis deux semaines…

Que pouvez-vous répondre à ceux qui s'inquiètent des persécutions dont sont victimes les chrétiens dans l'est de l'Inde ?

Il y a eu des accidents sporadiques. Notre Constitution garantit la liberté religieuse. L'Inde est un pays laïc où tous les citoyens ont les mêmes droits, quelles que soient leurs croyances. J'ai moi-même condamné ce qui est arrivé et je suis intervenu auprès des États concernés. Le gouvernement central a envoyé des forces spéciales dans les régions concernées pour favoriser un retour au calme. Je regrette profondément ces incidents, mais il ne faut pas généraliser et en tirer des conclusions sur le sort des minorités en Inde.


Les caisses sont vides pas pour tout le monde !



Un article de mon correspondant Michel Mahler publié sur sont site "le Réveil des Marmottes"

On a failli perdre François Fillon

Mardi 30 septembre 2008

Dimanche, vers 17 heures 50, un Falcon 900 en provenance d'Angers d'apprêtait à atterrir avec un passager de marque: François Fillon, notre Premier ministre. Le Falcon était en approche de l'aéroport de Villacoublay quand l'appareil a failli être percuté par un avion de tourisme, un monomoteur Cessna 172, avec 4 personnes à bord. À un kilomètre de la piste, le Cessna 172 s'est retrouvé en face du Falcon 900 à la même altitude dans l'axe de la piste de l'aéroport militaire de Villacoublay. Le pilote du Falcon 900 a réussi à éviter la collision en actionnant la "procédure d'urgence" au-dessus de Toussus-le-Noble dans les Yvelines. Les deux avions se sont croisés à 60 mètres...

Le pilote du Cessna 172, un ingénieur de 38 ans, a son brevet de pilote depuis 2001. Il a été placé en garde à vue mardi à 11 heures. Il est entendu pour "pour délit d'entrave à la circulation et à la navigation aérienne et mise en danger de la vie d'autrui". La gendarmerie des transports aériens et la Section judiciaire de la gendarmerie de l'air mènent l'enquête. Selon le Canard Enchaîné (à paraître mercredi),** «François Fillon a préféré utiliser un Falcon 900 plutôt qu'un Falcon 50, plus petit et un tiers moins cher à l'heure de vol, pour regagner Paris avec sa femme, ses enfants et ses gardes du corps, après avoir passé un week-end dans sa résidence de la Sarthe.

**Canar Enchaîné du Mercredi 1 Octobre