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20 juillet 2008

L'Orange amère du "NON" Irlandais ...


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20-07-2008

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par pons medal_bronze.pngflux RSS de ce reporter Flux RSS de ce reporter flux RSS de ce theme Flux RSS de Politique

Depuis la déclaration péremptoire faite devant des parlementaires par le Président Nicolas Sarkozy "Les Irlandais devront revoter", cinq semaines après le "non" Irlandais , Dublin ne décolère pas et les Irlandais voient rouge, et la visite « d’écoute » de notre Président risque de se transformer en visite de « règlement de compte ».

Les Irlandais durcissent leur ton et leur position et nos Ministres et les conseillers de l’Elysée pour arrondir les angles se sont évertués à adoucir les propos présidentiels avant la visite en Irlande du Chef de l’Etat Français, Président du Conseil de l’Europe.

Monsieur Sarkozy lui-même soudain conciliant , dans une interview accordée au quotidien irlandais l’Irish Time, a atténué ses précédentes déclarations « autoritaires » en déclarant qu’il se rendrait à Dublin pour écouter et comprendre les raisons du rejet du Traité de Lisbonne et pour trouver les moyens d’apporter les véritables réponses aux « inquiétudes » des Irlandais.

Mais les Irlandais estiment avoir déjà voté et l’opération de séduction de la France et de l’Europe risque de faire « chou blanc » avec le Premier ministre irlandais Brian Cowen

Au cours de cette visite de quelques heures en Eire qui aura lieu Lundi 21 juillet, après un entretien et un déjeuner de travail avec Brian Cowen, le Président français aura, en différentes rencontres, à faire face aux dirigeants irlandais politiques et représentants du patronat, des syndicats, des agriculteurs, des jeunes... une journée qui s’annonce plus que délicate en perspective.

En effet, Le Président Français a fait beaucoup de mécontents en Irlande, même parmi les très peu nombreux partisans du oui, et l’opposition travailliste a refusé de le rencontrer : "L’idée selon laquelle le président Sarkozy pourrait venir en Irlande et nous persuader de changer d’avis, ou d’écouter ce que nous avons à dire en donnant à chacun d’entre nous trois minutes comporte un peu d’arrogance", le leader de l’opposition travailliste Eamon Gilmore qui avait pourtant appelé à voter "oui" au référendum, a refusé de le rencontrer.

Alors que faire en attendant les résultats d’un déplacement à mon avis inutile, sinon chanter cette belle romance irlandaise d’autrefois, quand il n’était question pas d’Union européenne obligée, mais où l’Europe était une évidence, cette douce romance qui était à la mode chez nous en France, il y a bien longtemps et qui a bercé les jours de ma lointaine enfance :

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Un jour de neige embaumé de lilas

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Tu dors auprès de moi

Près de la rivière

Où notre chaumière

Bat comme un cœur plein de joie.

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Mais dans mes bras, quelqu'un d'autre que toi

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Tu dors auprès de moi.

L'eau de la rivière

Fleure la bruyère

Et ton sommeil est à moi.

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Un jour de neige embaumé de lilas

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Toi, mon enfant, tu es là

(Il m'arrive d'écrire pour le site Com4news et je vous recommande sa lecture,
d'autres reporters s'y expriment librement sur tous sujets d'actualités
politiques, culturels, scientifiques, sociaux etc...)

Les joutes pré Olympiques




Souvenons nous, en juin dernier, le chef de l'État français et le président américain, ont fait assaut d'amabilité lors d'une conférence de presse commune après un entretien d'une heure et demi au Palais de l'Élysée.

"Nous avons pu vérifier que nous avons de nombreuses convergences, sur beaucoup de sujets. Nous avons parfois des nuances, c'est normal", avait déclaré Nicolas Sarkozy, en soulignant entre eux « un dialogue confiant" : "L'amitié et l'alliance n'empêchent pas la France de déterminer ses positions en toute indépendance mais elles permettent de gérer de façon apaisée nos différences."

Et George Bush avait réaffirmé que la France était "le tout premier ami de l'Amérique" et qu’à l’occasion de sa visite à Paris il avait "conforté son amitié personnelle" avec "Nicolas".

Très élogieux le Président Américain s’était plu à déclarer devant la presse : "C'est un homme intéressant, il a beaucoup d'énergie, il est très sage", et après avoir dîné avec son épouse Laura au Palais de l'Élysée, Georges Bush très galant s’était incliné dans un vibrant hommage pour célébrer les qualités de la nouvelle Madame Carla Bruni Sarkozy en déclarant à son ami : "Nous avons pris beaucoup de plaisir à rencontrer votre épouse, une femme intelligente, très compétente et je comprends pourquoi vous l'avez épousée, et je comprends également pourquoi elle vous a épousé.

Note : exit Cecilia !

À l'issue d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy avait tenu à conforter en prenant le soin, sur une centaine de mètres, de raccompagner à pied George Bush à l'ambassade des États-Unis, proche de l'Élysée et dont la façade arborait un gigantesque drapeau français.

Enfin Nicolas et son épouse, étaient venus radieux y retrouver le jour suivant le couple présidentiel américain pour un nouveau dîner et célébrer une nouvelle fois leur parfaite entente.

Depuis leur amitié n’a jamais été démentie, et c’est tout naturellement préséance exige, alors que le président américain a confirmé en début juillet qu’il serait présent le 8 août à Pékin à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. que Nicolas a tout de suite fait savoir, après l’annonce de Georges Bush, qu’il répondrait à l’invitation la « semaine prochaine », laissant ainsi supposer sans l’affirmer, qu’il s’y rendrait, alors que certains dirigeants européens la boycottent et que d'autres l'évitent .

Le chef de l'Etat français, qui porte depuis début juillet et pour six mois la Présidence six de l'Union européenne, multipliait depuis l’annonce de Georges Bush des signes laissant supposer qu'il serait présent à Pékin et il avait laissé entendre que sa réponse serait conditionnée par les progrès réalisés au Tibet et certains médias prématurément avaient prétendus que Nicolas Sarkozy aurait depuis début juillet annoncé aux dirigeants de l'UMP sa participation à la cérémonie. Cette information avait été immédiatement démentie par l’Elysée.

Mais le suspens n’a pas duré longtemps, tout aussitôt après, (« mettant ses pas dans ceux de son ami américain » selon les médias) Nicolas Sarkozy a annoncé par voie de communiqué et sans la moindre allusion à la situation au Tibet, qu'il assisterait à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, le 8 août prochain.

Nicolas Sarkozy peut se sentir conforté par le vote des eurodéputés: ils avaient renoncé, lors d'un vote, à demander le boycottage des JO de Pékin, comme ils en avaient brandi la menace, en avril, en pleine répression des émeutes de Lhassa. Puis, le Parlement européen s’est contenté d'appeler la Chine à respecter sa promesse d'améliorer les droits de l'homme, promesse faite en 2001 lorsque Pékin a obtenu les JO.

"Le président a pris une décision sage, responsable. Les conditions sont remplies pour que le dialogue avec un pays de plus d'un milliard d'habitants continue", a estimé le Premier Ministre François Fillon.

Mais à l’opposé, la décision de M. Sarkozy, qui se rendra aussi à Pékin en tant que président en exercice de l'Union européenne, a été aussitôt critiquée tant par l'opposition de gauche, que d’autres intervenants politiques et associatifs :

Monsieur François Hollande Chef du parti socialiste, a estimé que M. Sarkozy avait "cédé aux pressions chinoises" et dans un communiqué, le PS a demandé à M. Sarkozy de "recevoir le dalaï lama au cours de sa visite en France".

De son côté, Robert Ménard, président de Reporters sans Frontières (RSF), a critiqué Nicolas Sarkozy sur LCI : "J'ai une autre conception d'un chef de l'Etat. Ce n'est pas un VRP ……… On n'aura pas plus de contrat parce qu'on fait des courbettes"

Venu présenter devant le Parlement européen les priorités du semestre de présidence française de l'UE, Nicolas Sarkozy a été pris à partie par Daniel Cohn-Bendit, le coprésident du groupe des Verts, qui lui reproche sévèrement d'assister à la cérémonie d'inauguration des Jeux olympiques, le 8 août prochain à Pékin.

Le 10 Juillet au Conseil du Parlement Européen, revêtu pour la circonstance du tee-shirt noir de Reporters sans frontières, où les anneaux olympiques sont représentés en menottes,

Daniel Cohn Bendit, l'eurodéputé vert a pris à partie Nicolas Sarkozy en lui reprochant très sévèrement d’assister à la cérémonie d’inauguration des Jeux Olympiques. C’est avec colère, en parlant de scandale, que Dany le Rouge indigné, retrouvant les accents de sa jeunesse, a tonné d’une voix très forte : "Quand vous rédigerez votre autobiographie, vous regretterez ce que vous avez fait ….. Monsieur le Président, c’est une honte, c’est minable d’aller à l’ouverture des Jeux olympiques", … vous aviez "une occasion en or" de dire : "Je ne participerai pas à la mascarade du Parti communiste chinois".

Monsieur Graham Watson lui aussi eurodéputé dans la même séance avait argumenté : "La France nous a donné les droits de l'Homme, maintenant la France doit être au premier plan dans leur défense, chez nous mais aussi à l'étranger en utilisant l'Union pour la Méditerranée et en condamnant les atteintes de la Chine envers les dissidents"

"Chacun a le droit d'avoir un regard sur la meilleure façon" de défendre les droits de l'Homme, a répondu le président français, tout en en expliquant que "ce n'est pas par l'humiliation de la Chine que l'on fera progresser la question des Droits de l'Homme" et tout en soulignant qu'il entendait "y aller, et parler des droits de l'Homme, et les défendre", Monsieur Sarkozy a précisé qu'il ne pensait "pas qu'on puisse boycotter un quart de l'humanité".

Entre temps, la chine qui attendait patiemment que le Président confirme son intention, s’était préalablement positionnée immédiatement au plan politique, et l'ambassadeur chinois à Paris avait promis des « conséquences graves » en cas de rencontre entre le chef de l'Etat français et le leader spirituel tibétain qui «serait contraire au principe de non-ingérence des États dans leurs affaires intérieures».

En clair, par « conséquences graves », des commentateurs avertis avaient interprété qu’il faudrait choisir entre cet entretien et des contrats portant sur 56 rames de TGV et plus d'une centaine d'Airbus.

Tout à la suite, l’ambassadeur de Chine à Paris posant maladroitement ses pieds dans le plat avait déclaré que la Chine déniait au président français le droit de recevoir le dalaï-lama lors de sa prochaine visite en France, mi-août.

Note : Tiens donc ! De quoi me mêle-je ?

Convoqué immédiatement au Quai d'Orsay par Monsieur Bernard Kouchner surpris de cette déclaration, l'ambassadeur chinois en France a maintenu son opposition à une entrevue entre Nicolas Sarkozy et le leader tibétain. Monsieur Kong Quan, à peine sortie du Quai d’Orsay, a remis ça devant la presse : «Nous sommes fermement contre ce genre de rencontre», a répété l'ambassadeur sans évoquer les «conséquences graves» dont il avait parlé la veille ……

"Le Tibet, c’est une affaire purement chinoise et le dalaï-lama, c’est quelqu’un qui a une double face, un double langage. Il ne faut pas s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays, en l’occurrence du mien, dans cette affaire »

Ainsi en dépit de la présence confirmée à l’ouverture des Jeux olympiques du Président Français, la Chine peut considérer un éventuel tête-à-tête entre Nicolas Sarkozy et le leader tibétain comme une sorte de soutien et en clair, la Chine qui dans son expression traditionnelle « oui ou non » ignore les nuances prévient implicitement : si la France accueille le dalaï-lama, elle est avec lui et si elle est avec lui, elle est contre la Chine.

Le Quai d'Orsay dubitatif et soucieux de « polir » l’incident a ensuite répliqué que la France déciderait «en toute indépendance».

Monsieur Sarkozy lui-même a protesté en déclarant : « Ce n’est pas à la Chine de fixer mon agenda et de fixer mes rendez-vous" et il a averti la Chine que personne ne pouvait lui "interdire" de rencontrer un prix Nobel comme le dalaï lama ».

Mais il n’a pas jugé bon de préciser s'il le verrait. "J'aurais l'occasion de prendre d'autres initiatives et je les communiquerai le moment venu", a-t-il ajouté.

(Rappelons que Monsieur Sarkozy interrogé a lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg sur une rencontre avec le leader spirituel tibétain avait déjà soutenu cet argument : «est-ce qu'il serait interdit de rencontrer un prix Nobel ? Je me demande bien qui pourrait interdire une chose pareille" et en ce sens il n’a pas tort de remettre les choses au point. )

Enfin le Président Français s’est exprimé sur l’incident en déclarant :

"J'ai dit que les propos de l'ambassadeur de Chine étaient maladroits, étaient déplacés. Je rajoute qu'ils ont donné le sentiment d'une brutalité que je n'accepte pas" ….. "Il s'est excusé. L'incident est clos", a ajouté le chef de l'Etat.

A l’étranger les réactions n’ont pas manqué et pour ne citer qu’un exemple le « Právo » (République tchèque) commente :

« Après Bush, Sarkozy aussi se rendra aux JO

« ……………….le boycott de la cérémonie d'ouverture "devait être un geste clair « par lequel les puissants du monde démocratique devaient montrer qu'ils ne considèrent pas « les droits de l'homme comme un simple aparté dans leurs discours. George Bush ne « manquera pas le grand spectacle à Pékin car, apparemment, il ne veut pas vexer le peuple « chinois. Sarkozy fait désormais la même chose. On verra bien qui d'autre se manifestera « pour que les loges d'honneur du stade olympique ne restent pas vides. Comme le dit la « devise : ce ne sont que des Jeux. Pourquoi faudrait-il prendre en compte les droits de « l'homme ? … Toute cette affaire fait penser à un bouton de chemise. Si l'on a boutonné le « premier au mauvais endroit, l'ensemble de la chemise sera boutonnée de travers." « (10.07.2008)

Note : le 10 juillet treize pays sur les vingt sept de l’Union Européenne devaient se trouver représentés à l’ouverture des JO de Pékin.

19 juillet 2008

Carla chanteuse : Elle nous les chante belles !



Méthode rapide pour visionner chacune des vidéos :

sélectionnez le lien ,"copier", et " coller" dans votre fenêtre de recherche

chacun des liens conduit vers des vidéos différentes : deux anciennes "super soufflantes" et une nouvelle new style bcbg, comme quoi une chanteuse peut comme un caméléon se transformer au gré des circonstances, comme les hommes politiques du reste.

http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQvl.html


http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQv5.html


http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQQr.html



17 juillet 2008

"Ici on vous aime Ingrid Betancourt"












Une personnalité politique à multiples facettes:

Au restaurant avec son ancien prof : le bonheur estudiantin retrouvé


A l'élysée : Une femme politique élégante et avisée

A Lourdes : une ex otage colombienne dans toute sa simplicité fervente


"Ici on vous aime, Ingrid Betancourt"

Le 14 juillet 2008, Le chef de l'Etat Français a décoré de la Légion d'honneur Madame Ingrid Betancourt et s'est réjoui de sa présence à Paris.


Du perron de l’Elysée lors de la Garden party du 14 juillet il a prononcé un discours en proclamant : « Ici on vous aime, Ingrid Betancourt ….. La République veut vous témoigner son admiration et sa reconnaissance », tout en appelant l’assistance à applaudir la famille et les enfants d'Ingrid Betancourt, "exceptionnels pendant ces longues années"


Puis appelant à ne pas oublier les otages, encore retenus dans le monde, il a affirmé vouloir tout entreprendre pour faire libérer le franco-israélien Gilad Shalit, otage des Palestiniens. De son côté Madame Ingrid Betancourt radieuse, éclatante de beauté, très joliment coiffée et vêtue d'une robe ornée d'une colombe, bien plus élégante qu’à Lourdes ou nous aurions pu la confondre avec une pieuse et modeste citoyenne colombienne, a fait part une nouvelle fois de son émotion d'être en France et a déclaré "Je suis bien consciente que je ne mérite pas cette distinction, mais elle me fait tellement plaisir" ……."En la portant, je porte toute votre affection ... toutes vos luttes pour ma libération


Elle a bien entendu évoqué ceux des otages qui sont encore aux mains de leurs ravisseurs, notamment les otages des Farc en souhaitant qu’ils ne soient pas oubliés


Mes interrogations :


La sympathie du petit chapon rouge pour Chavez ami des Farc m'en dit long sur les conditions réelles de la captivité d'Ingrid Betancourt, une mise au vert concertée pour démolir le régime colombien ? Toutes les suppositions sont permises si l'on se souvient que c'était pour rencontrer les Farc dans l'espoir de les "amadouer" qu'Ingrid Betancourt s'était rendue en 2002 dans la jungle contre l'avis des autorités colombiennes qui l'avait prévenue contre les dangers qu'elles encourrait .....Par ailleurs j'ai noté qu'Ingrid dans la jungle avait un infirmier qui la soignait ou lui administrait du sérum, qu'elle pouvait les 14 juillet se confectionner des costumes bleu, blanc, rouge, ......enfin qu'elle disposait d'un poste de radio en permanence et telle que je l'entrevois sa captivité ne me parait pas aussi tragique qu'on a voulu nous le faire croire.

Le fait qu'elle utilise la France comme une plateforme politique , avec une énergie et une maitrise parfaite son image, son planning et ses interventions depuis quasiment le premier instant de son arrivée, démontre bien qu'elle avait toute sa santé et sa lucidité ce qui ne correspond pas à l'image de la captive martyre au bord de l'agonie que nous avons vu en vidéo quelques semaines avant sa libération : on peut tout faire dire à une vidéo pour faire monter les enchères et la pression !




Le Louvre à l’heure arabe

Sur trois niveaux, d'une surface totale de 6500 m2 les nouvelles salles des Arts de l'islam au Louvre doivent ouvrir en décembre 2010. Les travaux commenceront en septembre2008.

Le projet doit coûter au total 86 millions d'euros, dont 20 millions d'euros financés par la France et 17 millions d'euros par le prince saoudien Alwalid Ben Talal Bin Abdulaziz Al Saoud.

En présence du prince Alwalid Bin Talal Ben Abdulaziz Al Saoud d'Arabie Saoudite, neveu du roi Abdallah , le chef de l’Etat Français, Nicolas Sarkozy, a posé la première pierre des nouvelles salles des arts de l’Islam au musée du Louvre.

Monsieur Nicolas Sarkozy lors de cette cérémonie a célébré l’amitié franco arabe dans un exercice de style tiré de ses six cerveaux conjuguant l’amitié, les arts, la culture, la civilisation la religion et les affaires avec un art de prestidigitateur qui lui est très personnel.

: « La France est l’amie des Pays Arabes »a-t-il assuré devant le Prince et un auditoire choisi.

"L'islam a porté l'une des plus anciennes et plus prestigieuses civilisations dans le monde" et cette exposition est "l'occasion pour les Français et tous les visiteurs du Louvre de voir que l'islam, c'est le progrès, la science, la finesse, la modernité", a déclaré Nicolas Sarkozy.

"Le fanatisme au nom de l'islam est un dévoiement de l'islam", a-t-il dit. "Tuer au nom de l'islam, c'est bafouer l'islam" et "ne pas respecter les droits de la femme au nom de l'islam, c'est bafouer l'islam".

"La France veut la paix, la France ne veut pas du choc des civilisations entre l'Orient et l'Occident", a affirmé le président français et conjuguant son sens des civilisations, des arts et de la culture avec son sens des affaires, notre Président a ajouté :"La France dit aux pays arabes qu'elle les aidera à obtenir l'énergie du futur, l'énergie nucléaire utilisée à des fins pacifiques, civiles."

Nicolas Sarkozy s'est incliné devant "l'action du roi d'Arabie saoudite au service du dialogue des religions. La France l'admire et le soutient", a-t-il dit. "Sa rencontre avec sa sainteté le pape est l'un des éléments forts, l'an passé, au service de la paix", a estimé le président français.

Dont acte

Le jour de Gloire est arrivé !

Allons enfants de l’Europe et de la Méditerranée, le Jour de Gloire du nouveau néo-colonialisme euro-méditerranéen est arrivé, ainsi soit-il ! inch Allah ! Atchoum !


Le 13 juillet 2008, a été célébré à Paris la célébration du « Nouveau Néo Colonialisme Euro-méditerranéen » un jour historique à ne pas oublier


Nicolas Sarkozy a lancé dimanche 13 juillet 2008, avec une mise en scène digne de l’évènement, en présence des dirigeants de 43 pays de pays, « son » Union pour la Méditerranée » dont le nom officiel devient "Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée" en intégrant les acquis du processus de Barcelone qui se trouvait en état de léthargie depuis déjà quelques temps en raison des conflits régionaux.


'Le sommet a réuni 43 pays européens et méditerranéens : ceux de l'Union européenne et des pays du sud méditerranéen , dont nous citerons l’ Algérie, l’ Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, et l'Autorité palestinienne, ainsi que l'Albanie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et Monaco.


C'est la première fois que le président syrien était reçu en France depuis juin 2001. Monsieur Jacques Chirac, avait gelé les relations franco-syriennes en 2005 après l'attentat qui a coûté la vie, à Beyrouth, à l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri - attentat dans lequel Damas est soupçonné d'avoir trempé. Tous les chefs d’états étaient présent ou représentés, le Maroc était présent en la personne du Prince du Maroc, frère du roi Mohammed VI Roi du Maroc, absent officiellement pour raison d’agenda, officieusement d’après certains commentateurs, « pour éviter de côtoyer le président algérien Abdelaziz Bouteflika en raison de leur « différence d’approche » sur la question frontalière du Sahara occidental et de la fermeture de leur frontière commune.


Etait absent Le Premier ministre belge : Yves Leterme a annulé son déplacement au sommet, retenu en Belgique pour endiguer une nouvelle crise institutionnelle menaçant de provoquer une scission entre la Flandre et la Wallonie , ce qui risquerait de briser la fragile coalition gouvernementale et d’entraîner la chute de son gouvernement ( nous avons appris depuis que Monsieur Leterme a présenté sa démission au Roi des Belges qui ne l’a pas encore acceptée)


Très officiellement absent aussi le Colonel Kadhafi , qui n’entend pas que son pays la Lybie entre dans l’UPM et qui avait refusé ce projet avant même la tenue du sommet arabe de Tripoli, au cour duquel une nouvelle fois il a rejeté avec hauteur et virulence l'Union pour la Méditerranée « inspirée par la France et initiée par Nicolas Sarkozy » Dès l'ouverture du sommet de Tripoli le numéro un libyen s'est livré à une véritable diatribe contre l'UPM devant les présidents syrien, mauritanien, tunisien et algérien et le premier ministre marocain : «Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens pour qu'ils nous jettent des os», a-t-il martelé, vêtu d'une djellaba traditionnelle et coiffé d'une chéchia rouge.*

* (voir en fin d'article sous le titre « Les retombées du sommet » les positions de Monsieur Kadhafi et de Monsieur Arm Moussa, Secrétaire général de la Ligue Arabe.)


Au Grand Palais, au cours des quatre heures de la réunion co-présidée par le Président Français Nicolas Sarkozy et le président égyptien Hosni Moubarak, les 43 pays européens et méditerranéens ont adopté à l’unanimité une déclaration créant l'UPM et à l’horizon se profile d’après le Président français une réconciliation de tous les Etats riverains de la Méditerranée. Reste à savoir si, au-delà du succès du sommet de Paris, l'UPM fera mieux que le processus de Barcelone lancé en 1995 et dont elle s'inspire largement sans en reprendre cependant sa disposition fondamentale essentielle qui était celle de la défense et l’observance des droits de l’homme comme condition préalable à tout accord financier, économique ou commercial entre les états engagés dans ce processus, qui justement à fait « long feu » en achoppant sur cette condition essentielle.


L’UMP a été présentée et célébrée officiellement comme « un instrument pour la Paix par l’Economie et la mise en œuvre de grands projets » Tout est clairement signifié dans cette formule utopique, comment peut-on soutenir que l’économie et la mise en œuvre de grands projets favoriseront la paix entre ces pays, alors que tout le monde sait que chacun de ces pays a pour intérêt de soutenir d’abord sa propre indépendance économique, sa propre croissance et que certains des projets qui pourront être proposés ( où qui sont d’ores et déjà évoqués) iront à l’encontre de sa politique et de son intérêt ?


Pour ne citer qu’un seul exemple probable discorde, le projet d’une autoroute qui relierait tous les pays du Nord du Maghreb alors que l’Algérie et le Maroc ont fermé leur frontière commune en raison de leurs divergences pour ne pas dire leur affrontement sur la question du Sahara occidental ?

Le mandat du co-président de la rive Sud a été fixé à deux ans, celui du co-président du Nord reste en suspens quand à ses modalités alors que l'Union Européenne se trouve actuellement dans un suspens institutionnel depuis le rejet du traité de Lisbonne par les Irlandais.


L'UPM tiendra un sommet tous les deux ans. Le lieu où siégera son secrétariat sera fixé lors d'une réunion des ministres en novembre.

Les Etats-membres sont tombés d'accord sur six premiers projets concrets, dits à géométrie variable dans lesquels l'implication de tous les Etats ne sera pas automatique, chacun restant libre de décider de participer ou non.


Note : que faut-il entendre par « géométrie variable »….. Le moyen pour certains états de s’effacer du projet quand il heurte ses convictions politiques ou ne porte pas avantage à ses intérêts économiques ? Ou favorise trop certains pays par rapport à d’autres ? Toutes les suppositions sont permises …….


Alors que la Chancelière allemande a souligné « un très bon départ pour l’UMP » le président français a qualifié ce sommet de « succès ».


Note : si l’on en juge par la présence des 43 pays c’est un succès en effet, mais il faut relativiser ce succès en considérant qu’il fallait « en être » pour ne pas se faire oublier et marginaliser, en quelque sorte tomber dans les oubliettes, et que c’était aussi pour certains l’aubaine imméritée de reprendre leur place sur la scène internationale en venant se faire laver les mains par une France laxiste qui a passé l’éponge sur les crimes impardonnables qu’ils ont commis, et qu’il faut relativiser aussi ce succès puisque à part la création de l’UMP


ce sommet n’a pu qu’évoquer des projets « concrets à géométrie variable » dont les financements n’ont pas été définis, et préparer un calendrier qui reporte à deux ans dans l’avenir la tenue d’un deuxième sommet.


Note : Evidemment la médiatisation à outrance de ce sommet, renforcée le lendemain par la magnificence du 14 Juillet à PARIS, a été un succès « personnel » pour Monsieur Sarkozy, mais tout de même un succès relatif et tout à fait superficiel, sujet à critiques et protestations par la présence de Monsieur El Assad dirigeant syrien et sa présence annoncée, lundi, dans la tribune présidentielle pour le traditionnel défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées, de la part de l'opposition syrienne, des Libanais anti-syriens des organisations de défense des droits de l'homme et des casques bleus.


Nicolas Sarkozy a souligné deux nouveautés consistant en « deux volontés », l’une politique "une volonté d'égalité entre le Nord et le Sud», symbolisée par la co-présidence et l’autre économique "une volonté de se retrouver autour de projets concrets"

.

Une conférence de presse a suivi le sommet au cours de laquelle Nicolas Sarkozy a insisté sur la présence à la même table de la quasi-totalité des pays arabes concernés, dont le président syrien Bachar el-Assad, et du Premier ministre israélien Ehoud Olmert


"Nous en avions rêvé. L'Union pour la Méditerranée est maintenant une réalité", s'est félicité Nicolas Sarkozy. "Il fallait quelqu'un qui prenne des risques et puis le cercle vertueux s'engage", a-t-il ajouté

A l’horizon se profile d’après le Président français une réconciliation de tous les Etats riverains de la Méditerranée. Reste à savoir si, au-delà du succès du sommet de Paris, l'UPM fera mieux que le processus de Barcelone lancé en 1995 et dont elle s'inspire largement.


Le président français a affirmé "Pendant quatre heures ……personne ne s'est levé pour partir ……… Il y a pas eu d'éclats de voix".


Et pour répondre au questionnement sur l’absence du président syrien pendant le discours du premier ministre israélien Ehoud Olmert lors de la séance plénière du sommet , le Président Français a prétendu : « Il a été "très présent tout au long de l'après-midi" ………"Personne a fait d'incident ou quoi que ce soit", a-t-il assuré.

Monsieur Hosni Moubarak, Président Egyptien est intervenu pour soutenir Monsieur Sarkozy dans sa réponse : «Si M. Assad a par exemple des pourparlers, s'il a des choses à faire à l'extérieur de la salle, où est le problème?".


On remarquera qu’il y a eu beaucoup de photos pour couvrir l’évènement, mais pas de photo de poignée de main entre MM. Assad et Olmert, il n'en a jamais été question à Paris et il n'y a eu aucune photo de famille du sommet.


Tous les dirigeants réconfortés du succès du sommet de Paris, espèrent à divers degrés et avec quelques interrogations encore que l’UPM se développera et s’harmonisera mieux que le processus de Barcelone lancé en 1995, dont elle s'inspire largement.


Pour Monsieur Bachar el-Assad, le succès de l'UPM dépendra surtout de l'avancée des discussions de paix dans la région et il a déclaré : "Pour nous, la priorité, c'est la paix, et il ne pourra y avoir de coopération économique efficace sans elle"


Madame Angela Merkel s’est exprimée avec une certaine confiance sur la question du financement des projets : "Il y a beaucoup d'argent disponible pour le processus de Barcelone qui n'a pas été dépensé jusqu'à maintenant", a souligné Angela Merkel, en évoquant une somme de 13 milliards d'euros.

Monsieur Abdelaziz Bouteflika en vieux renard de la politique algérienne, assez averti et expérimenté pour apprécier les questions financières qui resteront à coordonner dans le contexte magrébin franco européen de l’UPM, ne partage pas la confiance de la chancelière allemande, pour lui : "il est tout à fait clair que les difficultés auxquelles se heurtera l'Union pour la Méditerranée se situeront d'abord au niveau du financement des actions projetées".


Monsieur Sarkozy a tenu à rassurer tous les participants : «Nous allons travailler sur le financement" d'ici le mois de novembre, a-t-il promis.


Note : l’auteur de l’article a pu visionner quelques vidéos où au cours de débats il a été beaucoup question de paix, de réconciliation, de la paix pour l’économie, mais ou il a été surtout question de « gros flousses » et de « grosses affaires » véritable locomotives de ce sommet et pour sa part n’y voit qu’une relance sous une nouvelle forme d’un néo colonialisme qui a besoin de retrouver une énergie gratifiante aussi bien pour les 27 pays de l’Europe que pour les dirigeants méditerranéens, si tel était le cas il faudrait moraliser toute ces futurs affaires pour que les populations des pays concernés y trouvent aussi une satisfaction sociale, un meilleur niveau de vie, un pouvoir d’achat amélioré et pour certains du sud de le respect des Droits de l’homme.


Nicolas Sarkozy a surtout insisté sur la présence à la même table de la quasi-totalité des pays arabes concernés, dont le président syrien Bachar el-Assad, et du Premier ministre israélien Ehoud Olmert. "Pendant quatre heures (...) personne ne s'est levé pour partir (...) Il y a pas eu d'éclats de voix".


Certes, mais le président syrien n'était pas présent pour le discours du Premier ministre israélien Ehoud Olmert lors de la séance plénière, selon deux représentants du gouvernement israélien.


Il a été "très présent tout au long de l'après-midi", a rétorqué le président français. "Personne a fait d'incident ou quoi que ce soit", a-t-il assuré. "Si M. Assad a par exemple des pourparlers, s'il a des choses à faire à l'extérieur de la salle, où est le problème?", a estimé de son côté Hosni Moubarak.


Le succès de l'UPM dépendra surtout de l'avancée des discussions de paix dans la région. "Pour nous, la priorité, c'est la paix, et il ne pourra y avoir de coopération économique efficace sans elle", a d'ailleurs prévenu Bachar el-Assad.


La question du financement des projets reste aussi posée. "Il y a beaucoup d'argent disponible pour le processus de Barcelone qui n'a pas été dépensé jusqu'à maintenant", a souligné Angela Merkel, en évoquant une somme de 13 milliards d'euros.


Mais pour Abdelaziz Bouteflika, "il est tout à fait clair que les difficultés auxquelles se heurtera l'Union pour la Méditerranée se situeront d'abord au niveau du financement des actions projetées". "Nous allons travailler sur le financement" d'ici le mois de novembre, a assuré Nicolas Sarkozy.


Note : l’auteur de l’article a pu visionner quelques vidéos où au cours de débats il a été beaucoup question de paix, de réconciliation, de la paix pour l’économie, mais ou il a été surtout question de « gros flousses » et de « grosses affaires » véritable locomotives de ce sommet et pour sa part n’y voit qu’une relance sous une nouvelle forme d’un néo colonialisme qui a besoin de montrer un nouveau visage et de retrouver une énergie et un courant d’affaires « gratifiantes », aussi bien pour les 27 pays de l’Europe que pour les dirigeants méditerranéens, si tel était le cas il faudrait moraliser tous ces financiers, industriels, entrepreneurs et politiques affairistes, pour que les populations des pays concernés y trouvent aussi une satisfaction sociale, un meilleur niveau de vie, et pour certains du sud de le respect des Droits de l’homme et des libertés.


Les retombées


Que Pour Kadhafi, l'Union pour la Méditerranée risque d’atteindre l'unité africaine et arabe : «Nous sommes des pays membres de la Ligue arabe et aussi de l'Union africaine et nous ne prendrons en aucun cas le risque de disperser nos rangs. « Il faut que les européens comprennent bien cela», a déclaré le dirigeant libyen …… « Si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine


Le colonel Kadhafi considère que les projets économiques promis aux pays du sud de la Méditerranée, sont des pièges, des «appâts» et une «sorte d'humiliation». Le colonel Kadhafi a aussi qualifié l'UPM de «projet passager» voué à l'échec, affirmant : «l'UE veille sur son unité et refuse sa division et l'initiative de notre cher ami Sarkozy a été rejetée fermement par l'Europe».


Pour mémoire, au sommet européen de mars, la France avait dû accepter que son projet se contente essentiellement de redynamiser le processus de Barcelone, lancé en 1995 par l'UE avec les pays méditerranéens du sud, alors que le concept initial de Nicolas Sarkozy faisait participer uniquement, côté européen, les pays riverains de la Méditerranée.


Dans une interview exclusive accordée à Euronews Monsieur Amr Moussa Secrétaire général de la Ligue Arabe avait proposé qu’il y ait un forum arabo-européen qui se réunisse en même temps ou en marge de la réunion de l’Union pour la Méditerranée et en permanence en présence des 27 pays de l’Union européenne et les 22 pays de la Ligue arabe. Questionné sur la position du dirigeant libyen qui dénonce que l’Union pour la Méditerranée va éliminer le rôle de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Monsieur Amr Moussa a répondu clairement : « Monsieur Muammar Kadhafi est logique » et a souligné que le dirigeant libyen « veut être rassuré sur le fait que cette initiative ne se déroulera pas au détriment d’autres engagements et qu’il faut prendre en considération les points qui nourrissent les soupçons.


NOTE : à mon sens, la présence d’Israël dans le projet est la source de divergences qui alimente les soupçons de certains pays méditerranéens, et leur présence au sommet signifie à mon sens qu’ils souhaitent entrer dans l’UPM pour conforter le projet certes, mais aussi pour ne pas se trouver marginalisé vis-à-vis de l’Europe et surtout pour se trouver présents officiellement dans les organes décisionnels de l’UMP pour neutraliser les décisions qui seraient susceptibles d’être prises « au détriment d’autres engagements » en cas de besoin. (Par exemple au profit d’Israël ? ….. susurrent les méchantes langues )

14 juillet 2008

Madame Betancourt ne désarme pas

Discours de Madame Betancourt

Assemblée Nationale - 9 juillet 2008

Je vous invite à écouter dans son intégralité le discours prononcé par Madame Betancourt devant les députés français : chassez le politique, il revient au galop ….

Méthode : cliquer sur le lien avec le côté droit de la souris et ensuite toujours avec le côté droit sur la mention « ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre »

http://www.lcpan.fr/rattrapage_eve_iba_090708.asp?tc=eve_iba_090708

Madame Betancourt ne désarme pas

Alors qu’un jour avant la réception d’Ingrid Betancourt à l’Assemblée Nationale à Paris, le gouvernement Colombien faisait entendre de Bogota que le président colombien Alvaro Uribe, après l'épilogue de l'affaire Betancourt, entendait désormais mener ,sans interférence étrangère, sa lutte contre les Farc, Le Mercredi 9 juillet au cours de son intervention devant les députés français, Ingrid Betancourt a appelé à participer à un rassemblement le 20 juillet à Paris en faveur "de ceux qui sont toujours otages des FARC"
"Il y a encore une vingtaine d’otages aux mains des FARC et si le mot égalité à un sens, c’est maintenant qu’il faut lui donner ce sens"……. « Le 20 juillet, jour de l’indépendance colombienne, j’aimerais crier avec vous pour la liberté de ceux qui sont encore là-bas otages des FARC", a proposé Ingrid Betancourt "L’idée, c’est un rassemblement à partir de 14 heures place du Trocadéro a ajouté Ingrid Betancourt, précisant que le but était "de donner un message à ces Colombiens qui ont une peur atroce que, du fait de ma libération, plus rien ne se produise".

Le gouvernement Colombien interprétera-t-il l’appel de Madame Betancourt aux députés Français et le rassemblement du 20 juillet au Trocadéro comme une « interférence étrangère ? L’avenir nous le dira …………

Mais ce que nous pouvons observer c’est que depuis son arrivée chez nous, Madame Betancourt se saisi progressivement de Paris pour en faire son terrain de combat pour la libération des otages encore détenus par les FARC, mais aussi pour se positionner politiquement en appelant les sénateurs et les députés français à sa suite, contre la volonté manifestée d’Alvaro Uribe de vouloir mener , sans interférence étrangère, son combat contre les Farc.

ooOoo

Rappelons que le 8 juillet 2008 , le gouvernement colombien irrité contre la Suisse, qui abrite traditionnellement des sympathisants des Farc ou leurs familles a reproché à Jean-Pierre Gontard ses contacts approfondis avec les guérilleros – ( Gontard connaît depuis plus de dix ans Alfonso Cano, sa femme (arrêtée en février), son frère... ) et d’après les commentateurs le président colombien Alvaro Uribe, après l'épilogue de l'affaire Betancourt, entend désormais mener ,sans interférence étrangère, sa lutte contre les Farc.

En effet le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos a affirmé qu’un membre de la mission franco-suisse a versé de l’argent à la guérilla des Farc, rappelant une affaire ancienne, celle de deux employés d'une multinationale enlevés en 2000.

Noël Saez, diplomate français, ex-consul à Bogota ont été missionné par Paris pour négocier directement avec les Farc. Et que l L'émissaire visé PAR LE ministre de la défense colombien est Jean-Pierre Gontard, universitaire franco-suisse, directeur d’un institut de géopolitique à Berne

D’après Juan Manuel Santos, c'est en intercédant en la faveur de deux employés d’une multinationale enlevés en 2000 que Gontard aurait transmis une somme de 480 000 $ aux Farc. Cette accusation tend à démontrer la complicité de cet émissaire avec les Farc. En revenant sur cette affaire ancienne, le ministre Santos, un fidèle du président Alvaro Uribe, n’épargne pas la mission de médiation franco-suisse « complice » d’après lui avec les farc d’autant que les médiateurs Noël Saez ,Français et Jean-Pierre Gontard Suisse œuvrent toujours actuellement, selon les médias, pour la libération de vingt-cinq autres otages « politiques » civils ou militaires colombiens encore aux mains des Farc.

L’émissaire visé par le ministre de la défense colombien est Jean-Pierre Gontard, universitaire franco-suisse, directeur d’un institut de géopolitique à Berne

Rappelons que Noël Saez, diplomate français, ex-consul à Bogota et Jean Pierre Gontard ont été missionné par Paris pour négocier directement avec les Farc et que pendant six ans ils ont établi, perdu, puis rétabli le contact dans la jungle amazonienne avec la guérilla

Le 2 juillet, le jour de l'opération militaire qui a libéré à l’initiative du Président Uribe, Ingrid Betancourt et quatorze autres otages, les deux hommes se trouvaient en Colombie de retour d’un périple d'une semaine à la rencontre d'un envoyé spécial d'Alfonso Cano, nouveau chef des Farc.

Noël Saez, diplomate en retraite, qui connait bien cette région où il continue de se rendre en mission s’est déclaré « indigné » par ces attaques contre Gontard, « un garçon remarquable, dévoué, propre et droit ». Noël Saez, rentré de Colombie vendredi, dans l'avion de Kouchner et Ingrid, aurait reçu des consignes de discrétion du Quai d'Orsay, mais il a tenu à démentir les accusations portées contre son collègue par le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos

11 juillet 2008

Les stars du G8 ont posés .... pour quel casting ?





Goguenard ou moqueur le notre le plus souvent rit "jaune", celui des anglais rit "sombre ", celui des russes sourit radieux , celui des américain sourit amusé joyeux, Angela sourit bcbg amusée, celui des japonais sourit attentif intéressé,barroso sourit bourru, celui des italiens sourit m'as-tu vu, mais tous ont l'air de s'éclater .... elle est pas belle la vie ?

Voir les autres vedettes à l'adresse
http://fr.rian.ru/photolents/20080710/113655784.html

10 juillet 2008

JEUX OLYMPIQUE


JO : Sarkozy sera de la partie
LEMONDE.FR | 09.07.08

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Un fructueux business ? La procréation médicale assistée

Désinformation, manipulation d'opinions, les loobies scientifiques sont prêt à tout pour faire entrer dans les mœurs la "reproduction humaine" par procrétion médicale assistée.

Ci-dessous un exemple de "sanctification scientifique" de la pratique de la procréation médicalement assistée avec pour "justication " la maternité pour autrui" défendue et soutenue Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE) et par des chercheurs qui soutiennent leur business en argumentant pour leur cause, en passant sous silence les échecs de la maternité pour autrui et la commercialisation des embryons excédentaires voués à la recherche.

Revue de presse :

06/07/2008-[01:01] - AFP

PARIS, 6 juillet 2008 (AFP) - Les familles avec enfants nés à la suite d’un don de sperme ou d’ovocytes, ou de mère porteuse, montrent peu de différences dans leur fonctionnement et leur équilibre psychologique par rapport aux familles où les enfants ont été conçus naturellement, selon une étude britannique.

Naissances aidées par la science: des familles comme les autres ou presque (étude)**

La qualité des relations familiales et le bien-être émotionnel des familles ayant des enfants sans lien génétique (don de sperme ou d’ovocytes) ou gestationnel (mère porteuse) avec au moins un des parents est sujet à débat. Dans une étude qui doit être présentée dimanche à Barcelone (Espagne) lors de la conférence annuelle de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE), des chercheurs ont montré que les relations familiales se passent bien, présentant plus de similarités que de différences avec les familles ordinaires. L’équipe de Polly Casey (Université de Cambridge) a suivi des familles ayant eu recours à la maternité de substitution (39), à l’insémination avec sperme de donneur (43), au don d’ovocytes (46) et 70 familles où les enfants ont été conçus naturellement. Elle a interrogé les parents, les enfants alors âgés de 7 ans, leurs enseignants, et réalisé des tests psychologiques. "Nous avons trouvé que les familles ne présentaient pas de différences dans la qualité globale des relations mère-enfants et père-enfants", a indiqué Mme Casey. Les chercheurs ont néanmoins montré une "légère tendance", chez les mères ayant eu recours à un don d’ovocytes ou une mère porteuse, à une "plus grande sensibilité aux angoisses et soucis de leur enfant". Une "légère tendance" à un surinvestissement émotionnel et à une plus grande indulgence sur le plan de la discipline a également été notée chez les mères ayant eu recours à la procréation assistée. Les enfants eux-mêmes ne présentaient pas de différences psychologiques, selon les chercheurs. Seuls les enseignants ont noté "un niveau plus élevé de difficultés émotionnelles" parmi les enfants issus de la procréation assistée, sans être cependant "anormalement élevé". Les chercheurs soulignent qu’au 7e anniversaire de l’enfant, seulement 39% des parents ayant recouru à un don d’ovocytes, 29% de ceux ayant recouru à un don de sperme et 89% des parents ayant eu recours à une mère porteuse lui avaient révélé la nature de sa conception.

** étude ou propagande ?

Session plénière du Parlement Européen du 10 juillet à Strasbourg


Un moment fort de la Présidence de l'Europe à ne pas manquer.

Je vous invite à visionner la vidéo intégrale de la séance solennelle du parlement européen, réuni à Strasbourg en session plénière le 10 juillet 2008.

Il suffit de cliquer ( côté droit de la souris) une première fois sur le lien ci dessous, la rubrique "ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre" se présentera, cliquer sur cette rubrique une seconde fois ( côté droit de la souris) pour accéder à la vidéo.

http://www.lcpan.fr/rattrapage_eve_seu_100708.asp?tc=eve_seu_100708

Vous jugerez vous même, après avoir assisté à la solennité des présentations protocolaires d'usage, de la tonalité des interventions, dont celle du Président du Conseil Européen Monsieur Sarkozy, et celles successives des Présidents des 7 groupes politiques majoritaires, en majorité critiques pour ne pas dire agressives, de la tonalité des réponses que Monsieur Sarkozy leur a données dans un style complaisant à l'adresse de ses "symphatisants", et d'autres fois dans un registre moins conciliant pour ne pas dire ironique à l'adresse des " autres": "Chassez le naturel il revient au galop ..."

Ingrid Betancourt a été reçue au Sénat et à l'Assemblée Nationale

Mardi 8 juillet au Sénat :

Dans un grand élan de ferveur sénatoriale, le Petit Chaperon Tricolore, la madone du Parti Oxygène, future Prix Nobel de la Paix, futur chevalier de la Légion d’honneur, ancienne sénatrice, ex-otage martyr franco-colombienne, Ingrid Betancourt a été reçue mardi dernier dans l'hémicycle du Palais du Luxembourg, sous la voûte d’honneur et la fervente standing ovation des sénateurs, tous levés comme un seul homme pour l’accueillir en triomphe.

On se lève tous pour Ingrid comme pour D…… même quand on a les chevilles enflées.

Le président du Sénat, Christian Poncelet (UMP), a exprimé la "joie" de ses collègues de la recevoir « enfin revenue à la lumière après des années de détention inacceptable et de souffrances intolérables".

Il a salué "le formidable élan de solidarité en France autour" d'Ingrid Betancourt, libérée le 2 juillet des mains de la guérilla des Farc. Il a rendu hommage à sa "volonté exceptionnelle", à son "refus constant d'abdiquer", à son "courage face aux sévices" endurés plus de six ans dans la jungle, captive des Farc.

Elégante en tailleur marine et tee-shirt bleu clair , Ingrid Betancourt, entourée de sa famille et des représentants de ses comités de soutien, s’est inclinée du haut de la tribune d’honneur, les mains jointe en remerciant le Président Poncelet et l’ensemble du Sénat.

En veine de confidence patriotique, l'ancienne candidate du parti écologiste Oxygène à la présidence colombienne a raconté que durant sa captivité, elle fêtait chaque 14 juillet en portant des vêtements bleu, blanc, rouge.

"J'ai vécu chaque 14 juillet avec émotion, dans ma solitude de la jungle. C'était pour moi un moment spécial et je ne pouvais le partager avec personne", a-t-elle dit.

"Les 14 juillet, je mettais des vêtements que je préparais car il fallait les faire sécher à l'avance. J'avais des chaussettes rouges, j'avais un T-shirt blanc et j'avais un pantalon bleu, c'était ainsi que je m'habillais"

Note : Une idée de toilette pour le 14 juillet 2008 à Paris ?

A cette évocation, les sénateurs enflammés, leurs cœurs patriotiques battant le rappel comme les tambours de la République, ont accueillis sa confidence sous un tonnerre d’applaudissements.

Revenant à son combat, elle a appelé les sénateurs à accorder leur soutien aux otages encore détenus par les Farc et a proposé de faire réaliser des témoignages filmés qu'elle ferait transmettre en Colombie à l'occasion d'une marche de soutien le 20 juillet.

"Je vous demande de m'accompagner dans cette marche à laquelle « nous » n'aurons pas la possibilité d'être physiquement", a-t-elle ordonné en expliquant que sa famille, inquiète pour sa sécurité, lui avait demandé de ne pas se rendre en Colombie et de rester un peu plus longtemps en France.

Auparavant, elle avait assisté à une réception dans les salons de la présidence du Sénat, en présence de tous les sénateurs. Soutenue par M. Poncelet, son chapelet autour de son poignet droit, elle a remercié les élus et embrassé la sénatrice Verte Alima Boumediene-Thiery, avant de prendre la parole. "C'est extraordinaire, mais j'ai une pensée pour tous ceux qui sont encore là-bas" a confié à la sénatrice.

ooOoo

Extrait du registre des Louanges du chœur des « cœurs sensibles » :

"Les sénateurs ont un coeur aussi sensible * que les autres Français, ils tiennent à l'exprimer", a chanté l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin (UMP). "Cette femme est admirable", a renchéri son homologue socialiste Pierre Mauroy.

"Pour les femmes sénatrices, c'est très émouvant", a ajouté Catherine Dumas (UMP).

Amen ……

ooOoo

Mercredi 9 juillet à l’Assemblée Nationale :

Accompagnée de ses enfants Mélanie et Lorenzo, de sa mère Yolanda Pulecio, de sa soeur Astrid et de son ex-mari Fabrice Delloye, Ingrig Betancourt a été accueillie sur le perron de l'hôtel de Lassay par le président de l'Assemblée Bernard Accoyer escorté des chefs de file de tous les groupes politiques. "Tant de fois nous nous retrouvions devant l'Assemblée nationale devant votre photo a rappelé admiratif Monsieur Accoyer, tant de fois, et vous êtes là" .... !

(Enfin libérée de ses chaînes, après six ans de supplices, en chair et en os : quel miracle ! ils n’en croyaient pas leur yeux !)

A 16h30 " Ingrid Betancourt a pris la parole devant les députés réunis dans la galerie des fêtes pour remercier la France : « Si je suis libre aujourd'hui, c'est grâce à vous", a-t-elle dit aux députés : "Ce que la France a fait pour moi a une influence extraordinaire sur la façon de comprendre les faits en Colombie"

Puis, comme elle l’avait fait devant les sénateurs la veille, elle aussi appelé les députés à l'aider dans son combat pour la libération des otages qui restent détenus par les FARC. "Je vous supplie de ne pas nous abandonner", en invitant les députés à s'associer à la manifestation qu'elle organisera en France le 20 juillet, jour du "cri d'indépendance" en Colombie. Elle a précisé que ce rassemblement se tiendrait à partir de 14h place du Trocadéro à Paris, en même temps que celui se tiendra au même moment à Bogota.

Ingrid Betancourt a annoncé la présence au Trocadéro de plusieurs chanteurs: le Colombien Juanes, l'Espagnol Miguel Bosé et peut-être Manu Chao.

Note : A-t-elle pensé à produire Enrico Macias le chantre officiel des cérémonies sarkoziennes ? ….. Je ne le sais pas….. Mais si par mégarde il a été oublié, il risque d’en faire un jaunisse de dépit à moins qu’il ne se console en reprenant sa guitare pour nous chanter en solo et en lisière de la marche « Oxygène » : j’allais le long des rues, comme un enfant perdu, j’avais peur, j’avais froid, mais … « Sarko » … tu m’a pris dans tes bras …Laïllaïlaïl … lala … Laïllaïlaïl … lala !

Il a bien de la chance, moi Française d’Algérie rapatriée avec mes deux valises, dans le pays de mes ancêtres, de ma propre volonté envers et contre tous, en 1962, ignorée de tous dans la jungle Hexagonal à cette époque là, je n’ai eu qu’un seul choix prendre Paris et la France dans mes bras, et j’attends toujours d’être un jour reçue et entendue par le Sénat et l’Assemblée Nationale …..Bof, je ne suis pas là pour plaider ma cause, il vaut mieux passer l’éponge sur mes pertes et profits ça n’intéresse que moi ! Accordez moi la joie de m’intéresser aux autres.

*Moi aussi j'ai un coeur sensible comme les sénateurs ! !

Luc Chatel, porte parole de la mysogynitude !

Faute de pouvoir démentir l'analyse politique de Ségolène Royal, Luc Chatel se livre à un lamentable exercice de "misogynitude", les petits copains qui l'entourent boivent du petit lait, c'est ça leur politique , de quoi leur botter les fesses !