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25 septembre 2008

Discours prononcé par le Président de la République Française devant la 63ème Assemblée Générale des Nations Unies


En attendant qu'il se prononce ce soir à Toulon sur la crise économique et les solutions qu'il entend y apporter pour maintenir le cap de ses réformes, , nous estimons qu'il convient de prendre connaissance du Discours prononcé par le Président de la République Française devant la 63ème Assemblée Générale des Nations Unies


New York – Mardi 23 septembre 2008

« Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement,

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale,

Mesdames et Messieurs les représentants de tous les peuples du monde,

« Je veux vous apporter le salut fraternel de l’Europe, de l’Europe qui est consciente de ses

responsabilités, de l’Europe qui veut agir, de l’Europe qui est fidèle à ses valeurs : la démocratie, la liberté. De l’Europe qui est fidèle à ses amis, mais de l’Europe qui veut parler à tout le monde, au service du dialogue et de la paix.

Au moment où le monde va mal, je suis venu vous dire, au nom de l’Europe, qu’au milieu de tant de difficultés, la communauté internationale a une responsabilité politique, une responsabilité morale qu’il nous faut assumer.

Mais souvenons-nous que si nous sommes aujourd’hui réunis ici, c’est parce qu’après l’un des drames les plus terribles qu’ait connu l’humanité, des femmes et des hommes de bonne volonté ont voulu qu’à l’avenir plus personne au monde ne puisse dire face au malheur : « Nous n’y pouvons rien ». C’est pour cela que nous sommes ici. Parce que ceux qui nous ont précédés n’ont pas voulu renoncer.

L’Europe pense qu’aujourd’hui notre devoir est d’agir et de refuser de subir. Nous ne pouvons plus attendre.

Nous commençons à mesurer les conséquences dramatiques d’avoir déjà trop attendu.

On ne peut pas attendre pour faire la paix et mettre fin à la tragédie du Darfour. On ne peut pas attendre pour lutter contre le terrorisme. On ne peut pas attendre pour conjurer la crise alimentaire qui condamne tant d êtres humains à mourir de faim.

On ne peut pas attendre pour préparer le monde de l’après-pétrole, pour lutter contre le réchauffement climatique, pour sauver les océans, pour en finir avec les dumpings monétaires, sociaux, écologiques.

On ne peut pas attendre pour moraliser le capitalisme financier.

Trop longtemps nous tous, nous nous sommes résignés à l’impuissance. Trop longtemps nous avons reculé devant la nécessité de doter le monde globalisé des institutions qui permettront de le réguler.

On ne peut pas gouverner le monde d’aujourd’hui, celui du XXIème siècle avec les institutions du XXème siècle. Nous avons un siècle de retard.

Que les grandes puissances d’aujourd’hui et celles de demain s’unissent pour assumer ensemble les responsabilités que leur confère leur poids dans les affaires du monde. Je sais bien que, parmi vous, certains hésitent mais à ceux qui hésitent je veux dire qu’élargir le Conseil de Sécurité, qu’élargir le G8, ce n’est pas qu’une question d’équité, c’est une question d’efficacité.

Nous ne pouvons plus attendre pour élargir le Conseil de Sécurité. Nous ne pouvons plus attendre pour transformer le G8 en G14, pour y faire entrer la Chine, pour y faire entrer l’Inde, pour y faire entrer l’Afrique du Sud, le Mexique, le Brésil. L’Italie propose un grand pas dans cette direction lors du prochain sommet qu’elle accueillera. L’Italie a raison !

Il faut faire en sorte qu’enfin nos institutions internationales soient plus représentatives, parce que si elles sont plus représentatives, nos institutions seront plus fortes, plus efficaces et plus respectées.

Un monde nouveau est en train de naître à travers tous les succès mais aussi toutes les crises qui secouent la planète. Mais ce monde nouveau, nous ne devons pas le subir, nous devons le construire. Apprenons à gérer collectivement les crises les plus aigues que nul pas même les plus puissants d’entre nous ne peuvent résoudre seuls. Ma conviction, c’est que le devoir des chefs d’Etat et de Gouvernement des pays les plus directement concernés est de se réunir avant la fin de l’année pour réfléchir ensemble aux leçons à tirer de la crise financière qui est la plus grave qu’ait connue le monde depuis celle des années 30. Qui pourrait comprendre que les principales économies ne prennent pas le temps de se réunir pour discuter de ce que nous devons faire ensemble, des leçons que nous devons tirer de ce qui s’est passé ?

Reconstruisons ensemble un capitalisme régulé où des pans entiers de l’activité financière ne seront pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché. Reconstruisons un capitalisme où les banques feront leur métier et le métier des banques, c’est de financer le développement économique, ce n’est pas la spéculation. Reconstruisons un capitalisme où les règles prudentielles s'appliqueront à tous et serviront à prévenir et à amortir les crises au lieu de les aggraver. Construisons un capitalisme où les agences de notation seront contrôlées et sanctionnées lorsque cela sera nécessaire. Où la transparence des transactions remplacera l'opacité. L’opacité est telle qu’aujourd’hui, on a du mal à comprendre même ce qui se passe. Où les modes de rémunération ne pousseront pas à des prises de risque déraisonnables et où j’assume mes responsabilités en disant que ceux qui ont mis en danger l'argent des épargnants soient sanctionnés et assument enfin leurs responsabilités. C’est possible d’y arriver à une condition : que nous travaillions ensemble.

Dans notre monde globalisé le sort de chacun est lié à celui de tous les autres. L’année prochaine à Copenhague s’achèvera la négociation commencée à Bali sur le changement climatique. Quels que soient nos intérêts particuliers, nous n’avons pas le droit d’échouer !

L’Europe adoptera au mois de décembre un ensemble de mesures sans précédent sur l’énergie et sur le climat. L’Europe ne veut pas donner de leçon, l’Europe veut donner l’exemple.

L’Europe veut donner l’exemple aussi en agissant pour la paix. L’Europe l’a fait en Géorgie. L’Europe l’a fait avec l’Union pour la Méditerranée. Parce que l’Europe a entrepris depuis plus d’un demi-siècle de mettre un terme au cycle sans fin de la guerre, de la vengeance, de la haine qui la conduisait périodiquement au bord du gouffre.

L’Europe ne veut pas de la guerre.

L’Europe ne veut pas de la guerre des civilisations.

L’Europe ne veut pas de la guerre des religions.

L’Europe ne veut pas de la guerre froide.

L’Europe veut la paix. Et c’est parce qu’elle veut la paix que l’Europe dit à la Russie qu’elle veut avoir avec elle des liens de solidarité, qu’elle veut bâtir un avenir partagé. L’Europe veut être le partenaire de la Russie. Pourquoi ne pas construire, à l’échelle de tout le continent, un espace économique commun qui unirait la Russie et l’Europe ? Mais l’Europe dit à la Russie avec la même sincérité qu’elle ne peut pas transiger sur le principe de la souveraineté et de l’indépendance des Etats, de leur intégrité territoriale et du respect du droit international. L’Europe dit à tous les Etats qu’elle ne peut pas accepter le recours à la force pour régler un différend.

L’Europe dit à l’Iran qu’elle le respecte, que l’Iran a droit à l’énergie nucléaire civile. Que l’Europe ira jusqu’au bout du dialogue. Mais l’Europe dit à l’Iran avec la même sincérité qu’elle ne peut pas accepter qu’il se dote d’une arme nucléaire qui mettrait en danger la paix et la stabilité de toute la région. L’Europe ne peut pas tolérer non plus je le dis solennellement que l’Iran appelle à la destruction de l’Etat d’Israël.

L’Europe dit à Israël qu’elle est son amie, qu’elle ne laissera personne menacer son existence.

L’Europe lui dit qu’elle sera toujours à ses côtés pour combattre le terrorisme. Mais l’Europe dit à Israël aussi, avec la même sincérité, qu’il n’y aura pas de paix tant qu’il n’y aura pas un Etat palestinien viable avec des frontières reconnues.

L’Europe dit à l’Afghanistan qu’elle restera engagée à ses côtés, qu’elle ne permettra pas à des barbares alliés à Al Qaïda de prendre de nouveau en otage tout un peuple et de transformer tout un pays en base terroriste !

L’Europe dit à la Somalie qu’elle l’aidera, Monsieur le Secrétaire Général, avec le soutien de l’ONU, à lutter contre le fléau de la piraterie au large de ses côtes. Alors, que tous les Etats du monde s’associent pour créer une police des mers. On ne peut pas laisser quelques centaines de pirates mettre en cause la libre circulation des navires dans le monde.

L’Europe dit à l’Afrique qu’elle va s’engager à ses côtés dans le co-développement, qu’elle veut être votre partenaire privilégié, qu’elle a avec l’Afrique une communauté de destin, une solidarité profonde. L’Europe dit à l’Afrique qu’elle a sa place parmi les membres permanents du Conseil de sécurité et dans le G8 élargi. Comment imaginer régler les grandes affaires du monde en ignorant le continent africain ou le continent sud-américain ou toute une partie de l’Asie ? L’Europe croit dans la renaissance africaine, qui est en marche et qui est d’abord entre les mains des Africains et particulièrement entre les mains de la jeunesse africaine qui est la jeunesse du monde.

Au fond, ce qui nous rassemble dans cette enceinte où chacun est obligé d’écouter l’autre et par là de lui témoigner une forme de respect, ce qui nous rassemble c’est quelque chose de plus fondamental encore que la démocratie. Ce qui nous rassemble, c’est le respect de la dignité de chacun tel qu’il est, dans la diversité de ses opinions, de sa culture, de ses croyances. La dignité de l’Homme est une valeur universelle. Ce qu’il nous faut promouvoir partout, c’est le respect de cette diversité. C’est comme cela que nous construirons la paix et de la fraternité humaine et que nous combattrons l’intolérance, la haine, la violence, l’obscurantisme et le fanatisme.

Voilà donc ce que veut l’Europe : des peuples unis dans le respect, la compréhension, la solidarité des peuples unis à travers le monde qui travaillent ensemble à la grande cause commune de la sauvegarde de l’Humanité.

Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement, le temps presse, le monde ne peut pas attendre.

Je vous remercie.

Ce soir à Toulon "Sarkoparade-économique"

Nicolas Sarkozy s'exprimera ce soir à Toulon sur la crise économique

Monsieur Nicolas Sarkozy reprend sa campagne de France pour rejoindre Toulon ce jeudi entouré d’un état major de choc à artillerie lourde, jugez en, seront à ses côtés au premier rang pour l’assister, le Premier ministre François Fillon et les Ministres Christine Lagarde (Economie), Eric Woerth (Budget), Laurent Wauquiez (Emploi), Luc Chatel (Industrie), Jean-Louis Borloo (Ecologie) Xavier Bertrand (Travail)….. mais aussi plusieurs de ses Conseillers de l’Elysée


ndlr : cette séance de communication "sarkoparde- économique" est d'importance puisque : "ils sont venus ... ils sont tous là ... ! elle va mourir la mamma ... " comme le chanterait Aznavour !


Le Président s’exprimera devant quelques 4000 personnes pour expliquer la politique économique du gouvernement et convaincre qu'il tiendra le cap des réformes économiques, même si les marges de manœuvre budgétaire sont étroites dans le contexte actuel, et ce dépit d’un climat économique et social dans la tourmente, si l’on en juge par les grèves des postiers et des agents RATP et SNCF, la croissance en berne, la baisse du moral des ménages , la baisse du pouvoir d’achat face à la hausse des prix, etc.…..


Selon l’indiscrétion d’un ministre du "G7», (petit groupe de ministres « dit G7) » qui se réunit périodiquement autour du chef de l'Etat), les médias ont retenu que "Le président dira clairement aux Français « qu'il y a des difficultés mais qu'il y a aussi un capitaine qui tient la barre »


Ndlr : ça n’empêche pas que des navires chavirent !


M. Sarkozy profitera aussi de cette réunion publique, qui se tient sur fond de crise financière internationale et à la veille de la présentation du budget, pour afficher une majorité ressoudée mise à mal précédemment par les couacs divergents gouvernementaux sur le RSA (Revenu de solidarité active) et la fiscalité écologique. Ordinairement le capitaine préfère "barrer" seul et doubler le premier ministre et les ministres et il faut croire qu'il y a péril en la demeure puisque cette fois il les embarque ses matelots dans sa galère.

Rappelons que Monsieur Sarkozy a déjà abordé la crise financière lors de son déplacement à New York en réclamant des "sanctions" contre les responsables du "désastre" financier, et proposant un sommet international sur la "plus grave" crise financière depuis les années 30.

Ces déclarations ont débridée l’ironie de l'opposition: le président "se paie de mots", a réagi François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste.

L'opinion publique de son côté porte un jugement sévère sur la politique économique du gouvernement: selon un sondage BVA paru mercredi, 62% des Français la désapprouvent.

Il nous reste à attendre ce nouveau discours de campagne pour vous exprimer nos opinions.

article de lucienne magalie pons

Monsieur Sarkozy récompensé par les siens














Monsieur Nicolas SARKOZY récompensé par les siens


Le premier Ministre à Paris a été chargé d'évaluer et de noter symboliquement les Ministres et Secrétaires d'Etat, Monsieur Nicolas Sarkozy naturellement n'est noté en France que par les sondages qui ne lui sont pas très favorables, mais il peut se réjouir d'avoir été récompensé par les siens au plan international.


Le 23 septembre à New York, La Fondation Appel de la conscience (ACF), a décerné à Monsieur Nicolas Sarkozy le "prix mondial de l’homme d’Etat 2008" le 23 septembre à New York. Cette puissante ONG américaine est présidée par le rabbin Arthur Scheier, un survivant de la Shoah lequel avait déclaré le 28 août que "Nicolas Sarkozy a fait preuve de détermination et persévérance dès qu’il est apparu dans l’arène internationale où il s’est attaqué aux défis politiques, sociaux et humanitaires d’aujourd’hui", ajoutant que "c’est de façon exemplaire qu’il s’est fait le champion des droits de l’Homme, de la démocratie et de la tolérance, tout comme de la défense de l’environnement. D’après le rabbin Scheier, Monsieur Nicolas Sarkozy est un « homme d’Etat de stature mondiale".

La Fondation Appel de la conscience "soutient la liberté de religion et les droits de l’Homme en Russie, en Chine, dans les Balkans, en Europe centrale, en Argentine et à Cuba".

Le président français a été présenté à l’assistance par l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger. Le diner de remise des prix a été coprésidé par Serge Dassault, président du groupe aéronautique français éponyme, également propriétaire du Figaro.

Voici le discours prononcé par Monsieur Nicolas Sarkozy à cette occasion :

Remise du Prix d’Homme d’Etat de l’Année 2008 par M. le Rabbin Arthur Schneier

New York - Mardi 23 septembre 2008

« Merci, Monsieur le Rabbin, pour ce grand honneur que vous me faites. Des femmes et des hommes prestigieux m’ont précédé : Angela MERKEL, l’an passé, Mme THATCHER, il y a quelques années.

Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle, mais recevoir le prix de l’Homme d’Etat de l’année, l’année où tout va mal, c’est un sacré challenge ! J’essayerai d’en être digne.

Je voudrais vous remercier, Monsieur le Rabbin et peut-être, au fond, si j’ai ce prix, c’est parce que tous les deux, nous venons d’Hongrie. En fait, c’est un compatriote que vous récompensez. J’aurai l’occasion avant le dîner de parler plus longuement.

Je voudrais dire que c’est un grand honneur qui nous est fait, qui est fait à la France devant le Maire de New York, devant Henry KISSINGER, devant toutes les personnalités rassemblées.

Je voudrais vous dire combien je suis ému et touché.

Je vous remercie. »

ooOoo





Monsieur Nicolas Sarkozy, avait reçu la veille le prix « The Humanitarian Award » de la Fondation Elie Wiesel pour l’Humanité.



Monsieur Sarkozy et son épouse,ont été accueillis par Elie Wiesel entouré d'un aréopages de personnalités dont deux se tenant a proximité immédiate de Nicolas Sarkozy tenaient leur main droite sur le cœur dans un signe rappelant celui des compagnons franc maçons, avant que ne soit entonnée par une cantatrice une Marseillaise Lyrique (voir la Vidéo ci-dessus)


Certains commentateurs rapportent que l'Hyme Israélien et l'Hymne américain complétaient cette célébration, mais je n'ai pu trouver de vidéo pour le concert complet , la vidéo ci-dessus nous permet seulement d'assister à l'ouverture et à l'interprétation de la "Marseillaise"


C’est Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix 1986, Président de la fondation qui a lui a remis ce prix qui a pour objet de récompenser “des êtres exceptionnels qui ont consacré leur vie à combattre l’indifférence, l’intolérance et l’injustice”.

La Fondation Elie Wiesel avait annoncé qu’elle décernerait à Nicolas Sarkozy ce prix spécial en reconnaissance pour son action humanitaire dans divers domaines, particulièrement dans les conflits internationaux et dans la mobilisation de millions de dollars pour l’Afghanistan et les pays africains, au cours d’un dîner de charité à New York.

D’après les médias, la place de ce dîner s’est négociée jusqu’à 150 000 dollars,

Voici le discours prononcé par Monsieur Nicolas Sarkozy à cette occasion :

New York – Lundi 22 Septembre 2008

« Mesdames et Messieurs,

« C’est très émouvant pour moi d’être parmi vous. Je voudrais vous parler brièvement mais vous parler avec le cœur. Ce prix que je reçois ce soir vaut d’avantage par celui qui le donne que par celui qui le reçoit. Ce qui est important ce soir c’est qu’Elie WIESEL et Marion soient parmi nous pour continuer à porter un témoignage qui a bouleversé les gens de ma génération. Moi, je n’ai pas connu la guerre.

Mes enfants ne l’ont pas connue non plus. Et s’il n’y avait pas eu des hommes comme Elie WIESEL, pour parler du plus profond de la nuit et pour dénoncer à sa manière le « Silence de Dieu » aujourd’hui on aurait oublié ce que l’on n’a pas le droit d’oublier. Et chaque fois qu’Elie donne un prix, j’ai toujours pensé que c’est lui qui devrait être récompensé. Lui et tous ceux qui à Auschwitz, à Buchenwald, ont survécu et sont là pour témoigner.

Elie, la plus belle récompense que l’on peut vous faire à vous et à tous ceux qui ont connu ce que vous avez connu, c’est que nous, nous transmettrons la mémoire. On n’oubliera pas. Et dans des générations et des générations, quand il n’y aura plus aucun survivant, il y aura encore des hommes pour se raconter l’histoire de ce qu’ont fait, en Europe, des gens qui s’appelaient des êtres humains. Et si, dans des générations, on parle encore de ce que vous avez vécu, alors vous n’aurez pas vécu pour rien.

Cher Elie WIESEL, chère Marion, c’est pour moi un grand honneur d’être votre ami. Je voudrais dire que, pour moi, lorsque j’étais à table et que je regardais la tribune, je voyais le drapeau américain à côté du drapeau français. J’aime les Etats-Unis d’Amérique et, apparemment, cela ne m’a pas empêché de gagner une élection ! Ce drapeau, ce drapeau qui le vôtre il est respecté et il est aimé par le peuple français. Pas simplement par le Président français.

Parce que, lorsque le 8 mai dernier, j’ai présidé en tant que Président de la République française l’anniversaire de la victoire, je suis allé en Normandie, je suis allé dans nos cimetières. Mais, dans nos cimetières, il y a des Américains, qui étaient beaucoup plus jeunes que moi et qui sont venus mourir pour nous.

Pour nous sauver. Et je veux dire ici, à New York, au peuple américain, que le peuple français n’a jamais oublié le sacrifice des jeunes Américains. Chaque fois que j’en aurai l’occasion, je rappellerai cette vérité historique. Que vos enfants qui étaient vos parents, enfants par l’âge, parents par la génération, ne connaissaient pas bien l’Europe, ne connaissaient pas bien la France. Mais on leur a dit de venir se battre et d’être prêts à mourir. Pour la liberté, ils l’ont fait. Et c’est cela le lien entre les Etats-Unis d’Amérique et la France. C’est le lien du sang, du sang qui a été versé.

Alors, bien sûr, il y a des désaccords parfois. On a une telle idée, nous, en France, de l’Amérique. On vous a tellement rêvés que parfois on est un peu déçus quand vous n’êtes pas tout à fait à la hauteur de notre rêve ou de notre espérance. Et puis je voudrais vous dire que ce prix je ne le mérite pas. Pour une raison simple : c’est qu’il y encore tant de choses à faire. Et le monde va si mal. Imaginez ce que peut penser quelqu’un qui nous regarde. Il reçoit un prix, c’est donc que les choses vont bien ! Puisqu’il est Président et qu’il reçoit un prix.

Je serai jugé cher Elie, chère Marion, non pas sur les prix mais sur les résultats. Et vous avez

prononcé, Elie, un mot qui m’a beaucoup touché : c’est le mot doute. Et toute la difficulté d’un chef de l’Etat est là. Pour gagner une élection, il faut beaucoup de certitudes. Pour être un bon Président, il faut beaucoup de doutes. Le problème, c’est que c’est le même homme. Et moi je dois à la vérité de vous dire et Carla peut en porter témoignage, que beaucoup de gens m’imaginent très déterminé. Je le suis. Mais, souvent, je me pose la question de savoir : est-ce que j’ai bien fait ?

Les choses ne sont pas simples. Pour sauver les 5 infirmières bulgares et le médecin palestinien - 8 ans et demi de prison - il a fallu discuter avec M. KADHAFI. Il a fallu s’asseoir à la même table. Il a fallu que je comprenne ce qu’il voulait. Et il a fallu que je fasse un compromis. Mais les infirmières sont libres.

Pour libérer Ingrid BETANCOURT, je vous le dis cher Elie, j’étais prêt à parler avec tous les chefs de Gouvernement d’Amérique du Sud. Parce qu’une femme, dans une forêt pendant 5 ans et demi, c’est une honte. Mais tous mes interlocuteurs en Amérique du Sud n’étaient pas forcement des gens que j’aurais spontanément choisis comme amis. Et pourtant, je l’ai fait.

Lorsque j’étais à Jérusalem j’ai rencontré le père du soldat SHALIT. Cela fait deux ans que SHALIT n’a pas reçu une nouvelle de sa famille et que sa famille n’a pas reçu une nouvelle de son fils. Pour libérer le soldat SHALIT, il faut parler avec le Président syrien Bachar EL-ASSAD. Parce que si vous ne parlez pas avec lui, SHALIT ne retrouvera pas sa famille.

Et, cet été encore, ce fut un débat avec le Président des Etats-Unis. J’ai voulu aller à Moscou, le 12 août, alors que les Russes sont rentrés en Géorgie le 8 août. C’était un risque. Mais qui ici peut dire que l’on obtient la paix sans parler à ceux qui font la guerre ? Mais toute la difficulté est là. Où mettre la limite ? Avec qui peut-on parler et avec qui doit-on refuser de parler ? Est-ce que nous, les humanistes, nous perdons notre âme en discutant avec ceux qui l’ont perdue depuis bien longtemps ?

Et c’est là la difficulté du chef de l’Etat, quel qu’il soit. On est jugé sur les résultats, pas sur les bonnes intentions. J’aimerais tellement pouvoir parler de mes bonnes intentions. Mais on m’attend sur les résultats.

Qu’un homme comme vous, Elie WIESEL, me donne ce prix malgré tout ce que je viens de dire, c’est le plus beau des encouragements et la plus belle des récompenses.

Je voudrais terminer par une dernière chose qui concerne peut-être un certain nombre de ceux qui sont ici. Nous devons la réalité et la franchise dans les relations internationales. Mais nous devons la franchise dans la crise économique et financière que nous connaissons. J’aurai l’occasion, demain, de parler à la tribune des Nations Unies. C’est un grand honneur mais on est à la hauteur de cet honneur que si l’on parle vrai. Que si l’on dit les choses telles qu’elles sont. Car, franchement, la façon la plus élaborée de mentir, c’est de ne pas aller au cœur du sujet. De biaiser, d’arranger la vérité et peut-être au fond que le meilleur service que l’on a à rendre au monde d’aujourd’hui, c’est que les chefs d’Etat acceptent de prendre la mesure de la gravité de la situation, et parlent franchement de sujets avec lesquels on ne doit pas transiger.

L’Iran ne doit pas avoir la bombe atomique. Et nous devons prendre les mesures et les moyens pour l’empêcher. Israël a le droit à la sécurité et c’est un engagement total de la France. Mais Israël doit comprendre que la meilleure garantie de sa sécurité, c’est la création d’un état palestinien démocratique et viable. Sans cela, il n’y aura pas de sécurité pour Israël.

Les Russes ne sont pas encerclés par l’OTAN. Ils ont le droit d’exercer les droits d’une grande puissance mais les Russes ont des devoirs : respecter les frontières des pays qui sont à côté du leur. Il n’y a pas de droits sans contrepartie de devoirs.

Et puis, nous, mes chers amis, qui sommes dans ce lieu magnifique, nous devons nous interroger sur nos responsabilités. Aujourd’hui, des millions de gens à travers le monde ont peur pour leurs économies, pour leur appartement, pour l’épargne qu’ils ont mis dans les banques. Notre devoir est de leur apporter des réponses claires. Qui est responsable du désastre ? Que ceux qui sont responsables en soient sanctionnés et rendent des comptes. Et que nous, les chefs d’Etat, assumions nos responsabilités. Si nous ne parlons pas clair, alors nous ne construirons pas un monde de stabilité.

Mesdames et Messieurs, vraiment vous savez pour un jeune homme comme moi – que j’étais à l’époque – parce que dans le fond je disais à Carla : tu vois, j’ai un métier fantastique. A 53 ans on dit : tu es un jeune leader. Dans tous les autres métiers, à 53 ans, on te dit au revoir et pas toujours merci. Mais pour moi, j’ai conscience de mes responsabilités. Une soirée comme celle-ci, c’est beaucoup d’honneur, beaucoup d’émotion mais croyez-moi la charge de Président d’un grand pays, c’est une charge très lourde. Extrêmement lourde.

Et quand on voit 10 jeunes Français tués en Afghanistan, on comprend ce qu’est la solitude du

pouvoir. Ce soir, Carla et moi, nous n’étions pas seuls. Rien que pour cette soirée, chère Marion et cher Elie WIESEL, du fond du cœur je vous remercie.

Excusez-moi, je voudrais dire à Michael DOUGLAS combien j’étais heureux qu’il accepte de

parrainer cette soirée. Je voudrais lui dire aussi que, en France, c’est toute la famille, de père en fils, je pourrais rajouter également l’épouse, que les Français aiment. »

Note : dans ce dernier discours un peu moins sentimental que le précédent Monsieur Nicolas Sarkozy s’explique sur certaines de ses interventions et compromis politiques internationaux en leur donnant une justification tout en insistant sur ses responsabilités et la charge extrêmement lourde qu’il exerce.


Pour conclure :


Ce dîner de gala réunissait plus de huit cents personnes dans le décor monumental du restaurant Le Cipriani. Nicolas Sarkozy, et son épouse, ont été accueillis au son des trompettes de Händel et honorés d'éloges par Elie Wiesel.

Dans cette ancienne banque au décor Renaissance, entre les colonnes de marbre et sous un plafond à caisson où de gigantesques lustres en bronze illuminaient l’assemblée, se sont retrouvés pour la circonstance tout les vip la communauté juive américaine, et plusieurs amis et incités du chef de l'État, dont Martin Bouygues, Philippe Camus patron d'Alcatel-Lucent -, le président de la SNCF, Louis Gallois, Anne Lauvergeon (Areva), Henri de Castries (AXA), Jack Lang, Philippe Douste-Blazy. Pour ne citer qu’eux.

Nicolas Sarkozy, et son épouse, ont été accueillis au son des trompettes de Händel et honorés d'éloges par Elie Wiesel. Au cours de la soirée trois Hymnes ont été joués, la Marseillaise, L’hymne Israélien et l’Hymne américain, un triptyque musical qui symbolise les liens indéfectibles de Nicolas Sarkozy, l’Amérique et Israël.

Elie Wiesel a loué un président qui préfère «l'autorité du pouvoir plutôt que le pouvoir de l'autorité», en citant notamment les initiatives du chef de l'État en matière diplomatique : «Il a libéré les infirmières bulgares, empêché le sang de couler en Géorgie, plaidé pour la libération du soldat Shalit à Damas …….tant d'actions en si peu de temps.»

L'un des hôtes de la soirée, l'acteur Michael Douglas, a ouvert des compliments en soulignant qu'il était «difficile dans un pays comme la France d'être populaire, c'est peut-être plus facile dans un pays étranger et a souligné que Nicolas Sarkozy « a été aux côtés des États-Unis plus que son prédécesseur» .

En présence de ces éloges, Nicolas Sarkozy a assuré dans un discours improvisé : «J'aime l'Amérique, et apparemment cela ne m'a pas empêché d'être élu ……. Nous vous avons tellement rêvé, c'est pour cela que nous sommes déçus quand vous n'êtes pas complètement à la hauteur de nos espérances», ….. et a profité de l’occasion pour dire ce qu'il pense de la crise, devant ces personnalités «riches et célèbres», en robes longues et smokings : «La façon la plus élaborée de mentir est de ne pas aller au cœur des choses», a-t-il affirmé, avant d’expliquer : «Que ceux qui sont responsables du désastre soient sanctionnés et rendent des comptes. Et que nous, les chefs d'État, assumions nos responsabilités.»



article de lucienne magalie pons

24 septembre 2008

La justice et les sanctions vues par Monsieur Sarkozy
















article de lucienne magalie pons

Monsieur Nicolas Sarkozy considère que « c’est sans doute une faiblesse » s’il aime la justice ! Carla en est témoin !

Au cours d’un dîner de gala organisé pour la remise du prix qui lui a été décerné de l’ « Homme d’Etat de l’année » de la fondation américaine « Appel of conscience », notre Président de la République a reconnu implicitement en s’adressant à son épouse, que la Gauche aimait la Justice.

Jugez en : "C'est sans doute une faiblesse, mais moi, Carla, je n'ai jamais été de gauche, mais j'aime la justice et ce n'est pas juste que ceux qui nous conduisent où ils nous ont conduit n'assument pas les responsabilités qui sont les leurs" et ce pour expliquer son insistance à demander des sanctions contre "ceux qui se sont si lourdement trompés" et qui sont responsables de la crise financière.

Bien entendu a première vue cela parait convaincant, mais il faut remarquer que Nicolas Sarkozy aime la justice sanction, alors que la Gauche réclame justice généralement pour les classes sociales victimes des abus du capitalisme néo libéral.

D’après Monsieur Sarkozy : «Quand les affaires vont bien, il est normal que beaucoup de gens gagnent beaucoup d'argent, mais quand les affaires vont mal, il est normal que ceux qui se sont si lourdement trompés en assument les conséquences et les responsabilités", a redit Nicolas Sarkozy, qui s'est prononcé pour des sanctions contre les "responsables du désastre" de l'actuelle crise financière.

Des sanctions ? Nous aimerions qu’il nomme les coupables et qu’ils définissent quelles genre de sanctions il entend leur voir appliquer. Ceci éclairerait notre lanterne.

En attendant ces précisions nous considérons que ces déclarations font partie d’une déclaration de « bonne intention » de pure connivence et que le temps passant elle se traduira comme un vœu pieux sans suite.

D’autant qu’en critiquant pour ainsi dire un recours excessif à des opérations boursières, le Gouvernement Français pousse à la roue, pour ne citer que cet exemple, pour ouvrir le capital de la poste au privé, en prétendant lui donner les moyens de se moderniser et de s’ouvrir à la concurrence et en n’effleurant que du bout des lèvres qu’il s’agit d’éponger les dettes de cette grande Dame et en prétendant lui donner les moyens de s’ouvrir à la concurrence, ce qui à mon avis ressort d’une opération hasardeuse pour les futurs actionnaires. Mais là monteront au créneau des capitalistes néolibéraux pour me faire savoir qu’en matière financière il faut savoir faire prendre des risques, mais ils n’ajouteront pas qu’en cas d’échec ce seront les petits épargnants et les en final les contribuables qui en feront les frais. Quant aux sanctions elle ne pourront pas s’appliquer aux initiateurs de cette semi-privatisation, peut-on imaginer sanctionner le président de la république et ses ministres ?


23 septembre 2008

2 séries de photos illustrent la visite de Mme. DATI en Israël

1°)Toute de blanc vêtue et voilée, en jeune dame romantique traditionnelle :





2°) en costume noir, tête nue , en jeune femme résolument moderne et libérée

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chiffonnage d'audience

PPDA déteste les mensonge surtout ces de Thomas Hugues !


Patrick Poivre d'Arvor a défendu ses résultats d'audience, face à ceux de Laurence Ferrari qui lui a succédé au JT de TF1. «Je n'ai pas à la juger», a-t-il répondu à Thomas Hugues, ex-mari de Ferrari pendant quatorze ans, qui lui demandait de commenter la baisse d'audience de la nouvelle présentatrice du JT, depuis son entrée en fonctions le 25 août.

«Je dis simplement que le dernier journal présenté a fait 2,3 millions de téléspectateurs de moins que le mien à la même période», précisé PPDA ex journaliste vedette du 20 heures. L'argument ne convient pas Thomas Hugues: «Si on compare les chiffres de septembre et de juin, elle fait un peu mieux que vous avec 200 000 spectateurs de plus» rétorque-t-il.
Contrarié par cet argument destiné à le déstabiliser, mais toujours maître de lui, correct et placide, PPDA a rappelé à son interlocuteur ses propres prestations: «Thomas, vous qui avez souvent présenté le JT en remplacement de bibi (n.d.l.r.: PPDA sur TF1), vous savez bien qu'il y a moins de téléspectateurs l'été! Faites votre boulot honnêtement.»

Durant l'interview, PPDA a expliqué : «Cela m'a énervé cette histoire! Je déteste le mensonge. Je vois bien qu'on essaie de salir. Les chiffres sont les chiffres. Ils sont têtus, je suis désolé: 7,1 millions pour Ferrari jeudi dernier, 9,4 millions pour moi à la même période! Vous pouvez inventer ce que vous voulez!
Mais Thomas Hugues a persisté à soutenir un peu trop lourdement le score de son ex femme (on se demande pourquoi il la défend ...?) a de nouveau évoqué la baisse d'audience de juin pour expliquer le licenciement de PPDA. Ce dernier a refusé courtoisement d'entrer une nouvelle fois en polémique et a proposé une solution : «Si vous le voulez bien, on se revoit en juin prochain et on vérifie une nouvelle fois les chiffres.»

Vingt et un ans au même poste, ça fait des jalouses et des jaloux, après avoir assommé la bête faut-il encore s'acharner à l'achever pour protéger Laurence Ferrari de comparaisons à son désavantage ?

article de lucienne magalie pons