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18 janvier 2008

Ses chères études

Jeudi 17 Janvier 2008

Ses chères études !

Revue de presse – sources : différents journaux -

Laura D. (pseudonyme) se présente comme la fille d’un père ouvrier et d’une mère infirmière, un couple de français moyen selon moi. Elle vient d’écrire un livre « Mes chères Etudes » publié par Max Milo Editions, pour raconter son parcours d’étudiante prostituée ponctuelle. En 2006 après son bac, sa mère lui fait un chèque de 400 euros pour ses frais d’inscription en Faculté. Elle prétend « on n’avait pas réfléchi à ce que cela coûtait d’être à la fac … J’ai peut-être empêché mes parents d’y penser » reconnaît-elle aujourd’hui. A l’époque elle a 20 ans, pense qu’elle se débrouillera, qu’elle trouvera un petit job et déclare maintenant « je ne me rendais pas compte que la vie n’est pas donnée » ;

Elle avait pourtant vu ses parents travailler pour l’éduquer, la nourrir, l’habiller et la conduire jusqu’au bac et son inconscience est tout juste crédible.

Finalement elle se rend compte qu’il faut boire, manger, se loger, payer ses factures, Laura trouve un boulot dans le télémarketing et un palliatif pour se loger : elle s’installe chez un « petit ami » plus aisé qu’elle financièrement, mais elle doit naturellement partager les frais. La moitié de sa paye passe dans sa part de loyer et avec ce qui lui reste il lui faut payer ses dépenses personnelles, les courses, les bouquins, le portable, les transports, et rembourser un prêt étudiant. A chaque fin de mois elle se trouve en découvert, son banquier l’appelle trop souvent d'après elle.

Dans le milieu étudiant elle entend les étudiants parler de leurs galères, mais elle ne se confie pas. Le Crous qu’elle consulte lui conseille les Restaurants du cœur. Laura n’en veut pas, elle ne veut pas se sentir « précaire ». Elle cherche une autre solution, des « Extras ». Elle n’envisage pas comme bien d’autres qui en vive, non pas aisément mais honnêtement tout de même, de donner des cours, de garder des enfants, de se placer comme jeune fille au pair contre quelques heures de travail ménager, non elle veut aller vite et bien et envisage de faire des photos, de la figuration. Bref la recherche de la facilité, ce miroir aux alouettes dans lequel se complaisent et se noient certaines jeunes filles trop sures d’elles en réalité trop crédules prête à se lancer dans ces pièges tendus à leur légèreté pour les mener bien souvent à la dérive et à la désillusion.

Elle pense trouver des extras à sa mesure par Internet et tape « Job étudiant » pour découvrir toutes sortes d’annonces, du genre « jeune homme de 50 ans recherche masseuse occasionnelles, étudiantes bienvenues », au début elle zappe, les factures s’amoncellent, et puis lasse de chercher des extras de photos ou figurations, elle se dit qu’elle peut gagner 100 euros pour une heure, ponctuellement et rapidement, elle s’équipe en dessous de dentelles prête à vaincre ses peurs et prend un premier rendez vous. Pour s’encourager à franchir ce pas horrible elle se dit « une heure, c’est quoi une heure » …. Une heure qui va pourtant faire de cette toute jeune fille une autre Laura, une Laura qui devient dans un chambre d’hôtel d’un décor douteux, un objet de plaisir prête à l'acte sexuel tarifé, dont elle ne peut savoir à l’avance ce qu’il sera. Mais pour cette première fois le client partenaire n’est pas trop exigeant, peut-être a-t-il saisi la fragilité de la jeune fille et son imprudence, il l’effleure à peine et lui remets 250 euros. Plus qu’elle n’espérait.

Elle pense l’avoir « pigeonné », pense que cette fois sera la dernière, rentre le soir chez son copain et lui dit avoir passé une « journée banale ».

Mais ce ne sera pas sa dernière « journée » banale, elle a besoin d’argent, elle recommence ponctuellement une ou deux fois par semaine, parfois une fois par mois, selon ses besoins d’argent, et se met à acheter tout qu’elle désire sans regarder les prix choisit des marques, elle remplit ses placards de ces trophées gagnés à la honte de son corps et de son âme.

Nous sommes loin du souci d’assumer le quotidien, nous entrons dans le domaine du luxe. Laura sans s’en rendre compte, se perd, avec des rendez vous tout aussi fructueux (de 2000 euros à 200 euros par mois selon ce qu’elle décide ) mais bien moins sécurisant que le premier, elle découvre de rendez-- vous en rendez vous la violence et domination.

Mais un jour, en croisant un de ses clients, accompagné de sa femme et de leur enfant, elle réalise que ses deux vies se confondent, que ce n’est plus possible, qu’elle peut être rattrapée à tout moment.

Un nouveau départ, elle fait ses valises et se retrouve à Paris, Elle trouve un resto le soir : 1000 euros ! Elle arrête les clients. Elle vit en colocation avec une amie. Tente de se reconstruire. Par la suite elle trouve un emploi de management pour 2000 euros par mois qu’elle vient de quitter en 2008 pour se consacrer à ses examens.

Elle écrit aussi son histoire, son vécu, ses déchirements, peut-être pour exorciser ses tourments, peut-être pour trouver un prétexte à son comportement.

Les médias s’empare de cet évènement, certains titre « Etudiante à tout prix », d’autres « Obligée de se prostituer pour étudier » , on présente son livre comme un livre choc, on va jusqu’à indiquer « En France, on vend son corps à l’heure de la Fac » on cite le chiffre non officiel de 40 000 jeunes étudiantes et étudiants qui se prostitueraient pour payer leurs études , on donne des explications, on prétend que ce phénomène semble lié à une précarisation de la vie étudiante et d’après l’observatoire de la vie étudiante, cité dans un quotidien, en 2006 on comptait 20 000 étudiants « en situation de pauvreté grave et durable », on considère la précarisation de la vie étudiante comme une cause de la prostitution étudiante allant même jusqu’à prétendre que « n’importe qui peut-être touché », d’autres soulignent que le CROUS fait ce qu’il peut mais n’a pas assez de moyens.

Une autre étudiante Eva Clouet qui a signé la postface du livre de Laura D , sort simultanément une étude sur « La prostitution étudiante à l’heure des nouvelles technologies de communication » , il est question de :

- « celles qui veulent sortir de l’impasse » avec deux ou trois rendez vous par mois à 250 euros la séance (Ndlr : soit de 500 à 700 euros par mois) pour payer leurs factures et disposer d’argent de poche, les plus nombreuses, en citant en parallèle 300 euros par mois pour des heures de baby –sitting.

- « celles qui veulent sortir des carcans » moins nombreuses, émanant d’après l’étude d’un milieu traditionnel plutôt favorisé et souvent catholique * ; leur sexualité aurait été bridée par une morale contraignante et elles se prostitueraient pas pour l’argent mais pour assouvir »un plaisir interdit »

- « celles désillusionnées de l’amour » déçues par des relations peu épanouissantes qui sont passées aux relations libertines, sans sentiment, pour le plaisir et qui au risque d’être considérées comme des prostituées préfèrent « autant se faire payer »

Une fois de plus nous pouvons constater que dans une société laxiste ou règne une liberté sexuelle fortement débridée, on tente de blanchir des jeunes filles étudiantes qui se livrent à la prostitution au prétexte de précarisation de la vie étudiante, au prétexte d’une morale traditionnelle « souvent catholique » qui aurait bridée leur sexualité, au prétexte de désillusions d’amour et de recherche du plaisir en les faisant passer pour des victimes « obligées ».

Coup de pub ? Politisation d’un phénomène marginal, Généralisation ou tentative de banalisation d’un relâchement des moeurs ?

Amalgame des motivations et des faux prétextes qui poussent une jeunesse étudiante à la dérive prostitutionnelle avec au passage une griffe à la morale traditionnelle contraignante « souvent catholique » ?

Je vous laisse le soin de juger en conscience. Pour moi c’est fait, je n’accorderai aucun crédit à ces prétendues causes, motivations, prétextes, tous fallacieux.

Il y a des centaines de milliers d’étudiantes et étudiantes en France qui sans faire de tapage et sans se prostituer font des études, la majorité d’entre eux sont des filles et des fils de français moyens avec des revenus moyens, on n’en parle pas, on met en évidence les marginaux libérés et fragiles moralement et sexuellement qui ensuite se complaisent à dirent qu’ils ont été « obligés » de se prostituer pour payer leurs « chères études ».

Obligés par qui ? Par leur propre fragilité morale qui les livre à outrance au sexe et à la luxure plébiscités par une publicité de consommation indécente et un relâchement moral et culturel intense généralisé.

13 janvier 2008

Monsieur Sarkozy en "Première "au Golfe

Monsieur Nicolas Sarkozy se rend ce dimanche en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, pour une première tournée dans le Golfe, depuis son élection à la Présidence de la République.

La visite au Qatar est une visite d'Etat, les deux autres sont des visites officielles.

L’Elysée a annoncé que ces visites devrait avoir « un fort contenu politique » avec pour objectif commun de réaffirmer l'amitié de la France.

Plusieurs ministres accompagnent le Président, notamment Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Rachida Dati (Justice), ainsi que d’autres personnalités du monde industriel, culturel et universitaire, tels Anne Lauvergeon présidente d’Areva, Jean François Cirelli Président directeur général de GDF, Dominique Baudis, président de l'Institut du monde arabe, Jean-Robert Pitte, président de l'université de la Sorbonne et l'universitaire Gilles Kepel .

Dimanche : Visite officielle en Arabie Saoudite

Avec pour objectif essentiel, « la remise à plat et la reconstruction de la relation bilatérale » comme l’Elysée le confirme, la première étape sera l’Arabie Saoudite où il ne devrait pas, selon diverses sources industrielles, y avoir de finalisation de contrats pendant la visite.

D’après des dépêches d’agence nous apprenons que des d'équipements de défense importants sont en discussion, concernant la protection des frontières du royaume (réseau de radars, télécommunications sécurisées, avions de reconnaissance, hélicoptères...).

Quatre accords devraient être signés dimanche soir à Ryad. Ils concernent "l'institutionnalisation de la concertation politique, la concertation sur les questions énergétiques, le développement de la formation d'universitaires en France et le développement de la formation professionnelle".

Lundi : Visite d’Etat au Qatar

Cette visite au Qatar permettra au président français de retrouver l'Emir Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, avec qui il entretient d'étroites relations. Premier Chef d’Etat arabe reçu à l’Elysée l’Emir du Qatar avait assisté au défilé du 14 juillet auquel participait son fils, élève à Saint-Cyr, et avait par la suite joué un rôle important de médiateur auprès du Colonel Kadhafi dans la libération des infirmières bulgares, à la demande de Monsieur Sarkozy.

Plusieurs contrats et protocoles d’accords devraient être signés avec le Qatar, par Areva pour la fourniture de matériel électrique (500 ME) , et des protocoles dans le domaine de l'énergie par GDF et EDF, dont Jean-François Cirelli, PDG de GDF, aura inauguré, la veille, un bureau de représentation à Doha.

(On indique que "de gros contrats sont à attendre du côté de Suez", premier producteur d'électricité dans la région.)

MARDI : Visite officielle aux Emirats arabes Unis

Mardi à Abou Dhabi capitale des Emirats Arabes Unis, le président se fera présenter le projet du futur "Louvre des sables", dont la réalisation va être mise en oeuvre par la France pour trente ans, en contrepartie d'un milliard d'euros.

M. Sarkozy assistera à la pose de la première pierre du campus de l'université Sorbonne Abou Dhabi.

Plusieurs accords et contrats devraient être passés, notamment à Abou Dhabi où sera signé, mardi, un accord intergouvernemental définissant le cadre d'une coopération en matière de nucléaire civil entre la France et les Emirats.

"Ce sera le troisième accord de ce type, après ceux signés avec la Libye et l'Algérie" a précisé l'Elysée.

11 janvier 2008

Un nouveau cheval de cirque !


Premières réactions politiques à la conférence de presse de Mr. Sarkozy à l'Elysée

(Ce ne sont que les toutes premières, d’autres suivront ….. que je noterai sur mon blog au fil du temps)

Les conseillers de l’Elysée attendaient avec impatience, Le 31 Décembre au soir, le retour de Nicolas à Paris pour lui offrir, comme cadeau de Jour de l’an, en remplacement du cheval « Rupture » mis au vert provisoirement, un Cheval de cirque destiné à rehausser son prestige émoussé sur le dos d’un chameau dans les sables et les ruines de Pétra.

Un nouveau cheval fait son entrée dans l’Ecurie

La conférence de presse du 8 janvier nous a permis d’assister pendant une heure à un numéro de caracolade politique, au cours duquel le Cavalier Nicolas, discrédité dans ses Fonctions de Président, par une chute de 17 points d’indice de confiance depuis le Mois de Septembre, a abandonné pour deux heures sa pouliche Carla pour enfourcher son nouveau « joujou » , le cheval de cirque baptisé « politique de la Civilisation », brossé, dressé et harnaché pour la circonstance, par le Conseiller en parade Henri Guaino, avec lequel il espère franchir son handicap.

Présenté très rapidement dans la séance télévisée des Voeux du 31 décembre, le Cheval a fait le 8 Janvier, en Conférence de presse, un exercice de style d’esbroufe de deux heures, guidé par le Cavalier Nicolas, en présence d’une équipe gouvernementale béate d’admiration et de 600 journalistes invités pour faire de la figuration médiatique.

Quelques heures après, plusieurs gens jaloux de la conquête de Nicolas (Carla) aux précédents dires d’André Santini, le fumeur de cigares, se sont vengé sur le cheval « Politique de la Civilisation » et se sont acharné sur le cavalier Nicolas.

Les Jaloux :

François Hollande, premier secrétaire du PS, justement irrité, a déclaré que pendant près de deux heures, Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement …… « Il a disserté philosophie et civilisation pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d'achat, de la vie chère, des salaires et de l'emploi »

Selon Monsieur Hollande, l’interminable propos présidentiel n’a eu que le mérite de révéler l'absence de résultat depuis huit mois, le défaut de propositions immédiates « pour la vie de nos concitoyens » "Les Français sauront que, pour 2008, la fumeuse 'politique de civilisation' va se réduire à la banale continuité de leur vie d'aujourd'hui", a ajouté le député-maire de Tulle pour qui "le temps n'est plus au verbe, aux proclamations, aux coups de menton péremptoires et à l'autojustification"

Monsieur Hollande surnommé Monsieur Sarkozy de Président "moi-je" et de Président "m'as-tu-vu" , mais n'a pas souligné les hochements de tête satisfaits, les ricanements, les ébauches de trémoussements, les mouvements d’épaule et la voix souvent agressive et ironique.

Au cours d'un point de presse au siège du PS, Julien Dray a remarqué que Nicolas Sarkozy est "très fort pour disserter de manière philosophique sur un très grand nombre de problèmes sérieux ou un peu moins sérieux" mais "sur le principal des maux des Français", à savoir le "pouvoir d'achat", sur "les prix à la consommation, prix de l'énergie, prix des loyers, il n'y a pas de réponse".

Remarque assez banale ! La dissertation philosophique de Guaino récitée par Nicolas qui reliait le mot politique au mot civilisation n’évoquait aucun problèmes sérieux ou un peu moins sérieux, elle n’était faite que de propositions et de généralités vide de sens .Ce n’était même pas un exercice de style, tout juste un exercice d’écurie. Monsieur Dray souligne des préoccupations matérialistes, mais nous avons aussi des préoccupations d’assainissement d’ordre moral qui mériteraient d’être évoquées.

François Rebsamen, le numéro 2 du PS, a déclaré sur RTL : "Les Français vont être extrêmement déçus d'apprendre qu'il n'y pas la moindre perspective et la moindre solution apportées à leurs problèmes concrets quotidiens.

La palisse avait du lui souffler cette déclaration !

Le Mouvement des Jeunes Socialistes, déclare dans un communiqué : « la conférence de presse de Nicolas Sarkozy ressemble à un show de campagne très loin du quotidien des Français et du malaise social. Nicolas Sarkozy a fait une longue intervention sur sa volonté de changer la France mais il a oublié de dire ce qu'il compte faire concrètement pour les Français. Statut quo sur le pouvoir d'achat, aucune proposition sur le dérapage des prix, ni sur la croissance, ni sur l'emploi, ni sur les salaires. A défaut d'une politique de civilisation Sarkozy pratique une politique de l'illusion".

Ainsi les jeunes socialistes n’ont pas perdu leur temps à analyser le discours et ils ont gagné du temps en listant à contrario et à minima les oublis et statut quo.

Monsieur Georges Sarre, MRC Chevènementiste, s’est livré à un exercice de haute voltige critique pour caricaturer le « grand écart relevant de la haute contradiction » du « docteur » Nicolas qui se dédouane de ses responsabilités à travers « le retour du traité européen …… Il dénonce dans un communiqué :

"Le président de la République s'est livré à un grand écart relevant de la haute contradiction. En effet, pendant que le docteur Nicolas multiplie le annonces de politiques publiques, Mr Sarkozy donne toutes les clés du pouvoir à Bruxelles et à l'OMC à travers le retour du traité européen rejeté par les citoyens".

Olivier Besancenot, chantre de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a fait savoir dans un communiqué intitulé « le divorce continue avec la population » que Nicolas Sarkozy a gorgé de mots son auditoire mais rien sur le pouvoir d'achat alors que c'est la préoccupation numéro 1 de la population" "Vous parlez à chaque instant de civilisation, mais votre gouvernement est une machine à remonter le temps, qui revient sur les acquis sociaux arrachés par les luttes de nos anciens, la protection sociale à la Libération, et même le droit de travail il y a plus de 130 ans" souligne Olivier Besancenot en prévenant Nicolas Sarkozy qu'une "majorité du peuple peut se mettre en colère contre un président élu" ……. En mai 68, "le patronat et l'Etat avaient dû céder une augmentation générale des salaires de plus de 30%" après une grève générale", a-t-il rappelé.

30 % peut-être avec les intérêts capitalisés depuis 1968 ! On voit bien que Monsieur Olivier Besancenot n’était encore qu’un bébé dans ses langes à cette époque ! A peu près 10 % dans le meilleur des cas, ce qui il faut le reconnaître avec le laxisme et la liberté sexuelle en prime comme correctifs, n’était que de la poudre au yeux destinée à éloigner pour un bon bout de temps toutes revendications de valeurs culturelles et morales.

La CGT, « totalement dans le coup des réalités » a traduit sa détermination en termes simples et plus concrets :

"Pour les salariés, tout confirme qu'il est grand temps de se faire entendre et de construire des mobilisations syndicales unitaires pour faire valoir leurs priorités revendicatives".

"A nouveau, les salariés apparaissent comme les grands oubliés, pour ne pas dire les grands sacrifiés de la rhétorique présidentielle". "La première priorité des salariés, celle du pouvoir d'achat, a été purement et simplement escamotée du discours liminaire du président, .. .. qui a avoué son impuissance en la matière, prétextant le mauvais état des finances publiques dont il est pourtant le premier responsable". La CGT fait remarquer que Nicolas Sarkozy a "écarté toute augmentation du Smic et argué de son impuissance à formuler quelques orientations aux entreprises en matière de salaires" et la CGT constate que "l'ex-candidat du pouvoir d'achat a laissé place au président de la rigueur sociale" et dénonce "l'intention" du président "de voir en 2008 la fin des 35 heures".

Les Louanges des Fidèles et des Partisans :

De leur côté, les fidèles « copains » et les « Partisans » de Nicolas sont montés au créneau, pour le soutenir en des termes élogieux, mais ils n’ont certainement pas dû suivre jusqu’au bout la Conférence de politique de la civilisation, car dans leur défense figuraient des arguments et des promesses de propagande politique , mais vides de substance réelle :

Yves Jego, porte-parole de l'UMP, un petit Monsieur brun, au visage rond figé, troué de deux petits yeux fixes au regard cruel, sous des sourcils contractés, a répliqué dans un communiqué : "En cette période de voeux, le chef de l'Etat a su montrer qu'il avait fermement l'intention d'accélérer le rythme des réformes au profit des Français, en particulier les plus fragiles. Il a su prouver sa détermination à poursuivre sans relâche le travail de transformation de notre pays engagé depuis huit mois et à faire de la France un des moteurs de la renaissance de notre civilisation".

Ca ne veut strictement rien dire ! Faire tourner un moulin à paroles ne fait pas démarrer un moteur à vide !

Nadine Moreno, porte-parole de l'UMP, a fait sa déclaration sur France-Inter : "Ce que je retiens c'est que les Français en auront pour leur vote. Ils ont un président qui assume, un président qui a parlé de tous les sujets sans aucun tabou, un président qui a parlé de la préoccupation des Français dans chacun des domaines de leur vie: l'école, l'université, la ville, la réforme de l'hôpital, la revalorisation du travail, la jeunesse, les banlieues ……. Nous avons eu encore une fois un président de la République extrêmement déterminé, qui parle vrai comme il l'a fait au cours de sa campagne électorale".

Oui Madame Moreno, le Président a beaucoup parlé pour ne rien dire, tout comme vous dans votre répétition et votre éloge !sauf à retenir une nouveauté que vous semblez découvrir et qui peut s’interpréter à volonté : « Les français en auront pour leur vote » ! Quelle ironie ! Presque de l’humour noir !

Hervé de Charette, Alain Lamassoure et Claude Goasguen de l’UMP, coprésidents du club Convention Démocrate constatent dans un communiqué "Totalement dans le coup des réalités, (Nicolas Sarkozy) est apparu comme toujours au plus proche des préoccupations des Français et déterminé à répondre de son action en toute franchise et en toute transparence. C'est une République moderne".

Leur déclaration « C’est une République Moderne » n’est pas exacte, c’est une « République en décomposition » qu’ils auraient du dire pour clôturer un communiqué aussi peu crédible.

(Écrit par lucienne magalie pons - mercredi 9 janvier 2008)

Ps : Contenu, interprétation et décryptage : une nouvelle polémique entrecroisée quadrille le paysage entre les politiques et les philosophes sur "la politique de civilisation".dans un prochain article je reprendrais en détails les différents points de vue de cette intelligentsia.

Pour moi plus simplement, il s’agit « d’un fourre tout » où chacun déversera ses fantasmes sur la politique de civilisation du sexe des anges, ou encore d’une Storytelling du genre fièvre cérébrale, qui seront appelés à masquer jusqu’aux municipales la Storytelling tapageuse des vacances et du « mariage » dont on a appris du possible futur marié qu’il pourrait être déjà fait lorsqu’il sera annoncé !

Résultats politiques quantifiés

Que l’on ne s’y méprenne pas, le cabinet Mars § Co n’a pas planché sur la qualité personnelle de chacun de nos ministres, mais sur les « indicateurs » à prendre en considération pour quantifier les résultats des objectifs politiques fixés pour chacun des ministères dans les lettres de mission de l’Elysée.

Mars & Co, cabinet en stratégie, a planché pour aider le gouvernement à fixer ces «indicateurs de résultats» par rapport à des critères fixés conjointement au préalable par le Cabinet privé, Matignon et les Ministères. (Une trentaine de critères environ on été retenus par Ministère)

Les médias citent quelques uns de ces « indicateurs de résultats », il sera tenu compte par exemple du nombre d’ élèves handicapés accueillis, de la «progression de l’assouplissement de la carte scolaire» pour l’Education, de la «fréquentation des musées quand ils sont gratuits» pour la Culture, du «nombre d’étrangers admis au titre de l’immigration de travail» pour l’Immigration.

Le cabinet ne devrait pas intervenir semble-t-il pas dans l’évaluation des résultats politiques.

C’est au Chef de l’Etat, à Matignon et aux Ministres qu’il appartiendra, entre eux et en toute discrétion, d’évaluer les résultats politiques d’après ce que j’ai pu comprendre.

Pourtant j’ai pu relever dans la presse des appréciations diverses qui laisseraient entendre un « développement du recours à des consultants privés pour évaluer les politiques publiques et le doute s’installe en mon esprit :

Ne parler que de qualitatif, c’est se voiler la face sur le fait qu’il y a une obligation de résultats soutient Monsieur Gilles Bonenfant, Responsable du cabinet Eurogroup, qui a travaillé à l’élaboration du «tableau de bord de la réforme», un autre système d’évaluation de la politique du gouvernement lancé par l’UMP en novembre. Mais il note toutefois que toutes les réformes ne sont «pas quantifiables». Selon lui, « l’engagement de résultats dans le public, tel que l’évaluation des performances des ministres est novateur, mais ancien et quotidien dans le privé»… certes, la France «n’est pas une entreprise, mais on a longtemps considéré que la fonction publique avait trop de temps devant elle».

Monsieur Michel de Sahb Directeur du cabinet de conseil Opus 3, confirme le «développement» du recours à des consultants privés pour évaluer les politiques publiques. Le déclencheur étant, selon lui, «l’Union européenne, qui a poussé les Etats membres à mener ces études et à rendre des comptes en matière de résultats». Toutefois, s’il pense intéressant de mesurer, au plus haut niveau, l’action publique», Michel de Sahb note qu’il y a aussi des éléments importants qui s’interposent , très difficiles à quantifier : On est sur des choses complexes : on ne peut pas décerner comme ça un 12/20.», d’ autant que des facteurs extérieurs ,envolée du cours du pétrole, prévisions de croissance, etc.… risquent de peser sur les résultats des réformes, comme celles censées booster le pouvoir d’achat.

Monsieur Loïc Maherault du Cabinet Altidiem, en mettant en garde contre la tentation de foncer sur l’évaluation de mesures «aussi récentes», alors que leurs résultats «se joueront sur un horizon d’environ trois ans » juge difficile, d’avoir un retour sur initiative dans un délai aussi court.

Des commentateurs soulignent que le secteur public fait de plus en plus appel aux cabinets de conseil privés. Cette pratique est utilisée depuis des décennies dans le Secteur privé qui ne s’en prive pas pour démissionner, sanctionner ou réorienter les cadres et les employés « défaillants » dans leur engagement de résultat par rapport aux objectifs fixés par leur hiérarchie.

Ce ne sera pas le cas dans le Gouvernement :

Des Caraïbes où il se trouvait pour entre autre vérifier que les mesures pour effacer les conséquences du cyclone Dean avaient été mises en œuvre, Monsieur Fillon, pour calmer les « rumeurs » et les « interrogations » suscitées par les « notations des ministres » et un « possible remaniement ministériel », a jugé bon vendredi soir, de remettre les choses au point :

«On n'est pas à l'école. On ne va pas noter les mi­nistres. Il s'agit de noter leur politique, pour le cas échéant, redresser une situation quand une action ou un engagement n'est pas tenu» …

Il ne s’agit pas de noter les ministres, on n’est pas à l’école. Il s’agit d’évaluer les politiques a répété le Premier Ministre.

Monsieur Fillon a précisé qu’il ne serait pas « noté » lui-même : L'action du premier ministre, c'est la somme du travail de tous les ministres»

Ce qui revient à dire, selon mon entendement, qu’il ne sera pas noté.

«Ce n’est pas un système de notation ni de personnalisation» a renchéri Matignon.*

L’opposition n’a pas manqué de protester en faisant remarquer que c’est le rôle des Parlementaires de souligner les bons ou mauvais résultats politiques et sociaux du Gouvernement.

ooOoo

*«Ce n’est pas un système de notation ni de personnalisation» a renchéri Matignon.

Ainsi, chacun des ministres ne sera tenu de rendre compte « le cas échéant » que de son résultat politique.

Leur qualité personnelle, leur défaillance personnelle, leur écart de langage public, leur vie privée, leur étalage à la Une des magazines, leur confidence people, ne seront pas évoquées ni évocables dans cette évaluation. Blanc seing absolu. Seul le résultat politique compte.

En conclusion, le Premier Ministre ne sera pas « noté » sur « la somme » des résultats, l’évaluation se fera « en privé » et en toute discrétion.

Je vois mal un Gouvernement publier un résultat pour l’exposer officiellement aux critiques. Un bon résultat politique pour un Gouvernement, n’est pas toujours celui espéré ou attendu par l’opposition et par l’opinion publique.

Eh bien pour nous, sans avoir recours à Mars § Co dont nous avons cependant payé la note, nous évaluerons et nous noterons en fonctions de nos propres objectifs, les résultats politiques du Gouvernement sur pièces, avant de voter pour les Municipales !

Namu garde l'espoir de devenir une Première Dame Nationale !


Namu (Namou en français) en toilette occidentale

Namu n’a pas perdu l’espoir de devenir une Première Dame Nationale !

(rechercher mon précédent article dans les archives de décembre 2007)

Mi décembre, alors que tous les médias de France et d’Europe potinaient à grand renfort de suppositions sur la romance d’amour de Carla- Nicolas, j’ai eu la conviction que la demande officielle de mariage faite à Monsieur Sarkozy par l’élégante Namu était restée réponse. Après enquête tout parait encore possible pour Namu qui ne désespère pas de devenir dans un pays ou un autre « Prima Donna »

Si en occident les évènements de la vie privée et publique des Chefs d’Etat et leur incursion dans le monde du spectacle donnent régulièrement lieu à des informations officielles, et que les citoyens en principes peuvent en parler librement, la fonction présidentielle en Chine s’exerce sous la protection d’une censure institutionnelle, et les journalistes et les médias n’on aucun intérêt à s’écarter de la stricte reproduction des communiqués officiels, sous peines de sanctions qui peuvent aller dans le meilleur des cas jusqu’à la « mise au placard » à perpétuité, je vous laisse imaginer le pire.

La fonction présidentielle et ministérielle, de même que les vies privées du chef de l’Etat et des dirigeants chinois, reste sous le sceau du secret absolu, du domaine du tabou, ils n’en dévoilent que ce qui est respectable et présentable, civilement et politiquement correct, selon les valeurs et la doctrine du parti.

Il n’est d’ailleurs pas dans les habitudes des Chefs d’Etat et des dirigeants chinois d’exposer leur privée, aucun d’entre eux ne risque de mettre en scène, comme un vulgaire people, son quotidien ordinaire ou extraordinaire, le pouvoir et le parti qui contrôlent leur conduite et leur image ne le tolérerai pas, et aucun dirigeant censé ne saurait prendre le risque d’exclusion et de bannissement immédiat en affichant, en naturel ou sur les magazines, ses plaisirs frivoles, et ses « émotions amoureuses et leurs démonstrations »

En dehors de cette censure étatique et fonctionnelle, certains citoyens chinois, comme notre charmante Namu peuvent en utilisant les moyens de communications en vigueur dans leur pays, s’exprimer sur différents sujets, à condition de ne pas s’épandre sur le Chef de l’état, les dirigeants, le Parti, et sur les affaires politiques intérieures et extérieures de l’Etat Chinois

En France la vision de Namu a donné lieu à des réactions amusées, humoristiques. Personne n’a manqué de souligner l’originalité de la demande en mariage de cette extravagante beauté, en longs cheveux noirs et costume traditionnel chinois. La personnalité glamour de l’entreprenante Namu, son passé et ses espoirs d’avenir, ont pendant un certain temps intéressé de nombreux internautes, et certains même ont fait des articles sur leur blog ou site, pour souligner l’originalité de son propos, ses attitudes sexy, son pudique dévoilement d’épaule, ses minauderies et le son de sa jolie voix.

C’est tout autrement que les Chinois ont réagi en Chine. la vidéo de la chanteuse Namu ex mannequin, contenant sa déclaration d’amour et sa demande en mariage à Monsieur Sarkozy a été copiée, piratée et diffusée un nombre de fois incalculable par les sites chinois et y compris même par le site de la télévision centrale chine.

Il faut croire que les chinois ne plaisantent sur la bagatelle, car un concert impitoyable s’est de toutes parts élevé en Chine contre sa téméraire apparition sur la toile !

Les internautes chinois indignés et blessés dans leur nationalisme sont unanimes à la condamner : « Il faut lui retirer sa nationalité chinoise, elle fait perdre la face à notre pays » disent les uns, « Elle doit se suicider, elle a confondu la face avec les fesses et fait honte à la Chine », disent les autres , et certains vont jusqu’à supposer qu’ « elle ne doit pas être chinoise mais japonaise » ce qui s’apparente à un certain mépris quand on connaît l’état d’esprit des chinois modernes par rapport aux Geishas.

D’autres franchissent les limites de la décence : « Cette femme est une poubelle » d’autres encore s’adressent à elle en l’insultant «Namu, ce n'est pas la peine de te déshabiller, même si tu te montres nue, aucun b…. l français ne voudra de toi », et certains vont même jusqu'à critiquer son physique et ses capacités : « Elle a dû être nourrie avec de la m….pour être aussi laide, elle n'est bonne qu'à nourrir les cochons ».

Bien sûr quelques fans de l’amoureuse la soutiennent et déplorent le manque d'humour général.

Quelques autres, très rares saluent l'opération de communication de Namu : « Elle fait tout ça pour faire parler d'elle…et elle a vraiment atteint son but ».

Certains avec une philosophie teintée de moquerie remarquent : « La forêt est vaste, on y rencontre toutes sortes d'oiseaux…… »

Tant de croassements avec si peu de doux chants d’oiseaux, ont conduit l'agence de presse officielle « Chine nouvelle » à publier deux dépêches sur son site en chinois, l’une reproduisant l’interview accordée à l’époque par Namu à « Aujourdhuilachine » (voir le site), l’autre pour regretter et temporiser le manque d’humour et l’intolérance des internautes chinois.

« Chine Nouvelle » a interrogé Namu, actuellement en déplacement à Hong Kong sur le sens de sa demande de mariage adressée à Nicolas Sarkozy, sans toutefois la questionner sur la réponse éventuelle, discrétion oblige.

En réponse toujours aussi charmante et sûre d’elle, Namu a fait savoir que les Français sont fous d'elle et qu'on la surnomme désormais « la fiancée du président ». Quand à son amour pour Nicolas Sarkozy : « C'est pour moitié une plaisanterie et pour moitié mes vrais sentiments », répond-elle.

Ce dont elle ne doute pas c’est qu’elle est « réellement faite pour être une première dame ».

Pourquoi pas ?

Beaucoup d’autres dames ont eu et ont encore la même certitude, tant que notre séducteur hexagonal n’est pas remarié officiellement, tous les espoirs sont permis !

ooOoo

En attendant NAMU qui conjugue avec bonheur beaucoup de talents, assure la promotion de son livre autobiographique, «Adieu au lac Mère» (Calmann-Lévy) un livre passionnant qui nous éclaire sur les traditions de son pays de naissance, le « Moso » *perché à 2700 m., dans les montagnes du Yunnan, à la frontière sino-tibétaine.

* Le Moso appelé par les chinois « le Pays des filles » parce que les femmes sont Chefs de Familles et choisissent leur partenaire. La société Moso issue d'une communauté himalayenne, pratique la tolérance, le respect d’autrui et l’aide collective. Les enfants appartiennent à la branche maternelle et les unions sont temporaires.

A la lecture de cet ouvrage qui surpasse et de loin en sensationnel, ceux des ouvrages consacrés à l’ex et aux ex copines de qui vous savez, vous découvrirez l’enfance et l’adolescence hors du commun de la célèbre chanteuse et mannequin chinoise qui vit aujourd’hui entre Pékin, Rome et San Francisco .

Je ne terminerai pas sans citer Namu : je suis la première en tant de choses ! je dois être une Femme-Bouddha !

08 janvier 2008

La Conférence "Casse Sociale"

Une Conférence de Presse qui aggrave la situation politique

Je viens de suivre par écran interposé la Conférence de presse du Président de la République. Tous les membres du Gouvernement à l’exception de Monsieur Barnier en mission en Bretagne se trouvaient là, en présence de 600 journalistes dont environ 40 représentaient la presse étrangère.

Avant et pendant l’intervention du Président, les caméras balayaient les visages des membres de son équipe, et nous offraient sur l’écran, à tour de rôle, les visages de Messieurs Fillon , Borloo, Bertrand et d’ autres ministres figés et contractés dans une expression d’adoration à la limite de la laideur, deux exceptions dans ce musée d’horreur, Monsieur Kouchner épanoui et rouge comme un coq, souriant , satisfait et heureux comme le chouchou de la classe, et le porte parole Monsieur David Martinon montrant un visage empreint d’une sérénité angélique qui pouvait s’apparenter à l’expression d’une fausse candeur.

J’ai pu aussi voir passer l’image de Monsieur Péan réjouit et satisfait, de Monsieur Guaino sérieux, pénétré, imposant et fier d’entendre ses convictions largement « tartinées » par la voix de son messie, Monsieur Sarkozy , comme de la « confiture » sur l’hostie de la « politique de la civilisation » offerte en perspective comme la révélation du siècle.

Du côté des Dames ministres j’ai remarqué Madame Alliot Marie attentive sans plus, Madame Boutin de même, Madame Dati très rigide et impénétrable, Mme Pecresse montrant un visage songeur et regard rêveur, Madame Albanel tête baissée paraissant pendre des notes, je n’en suis pas sûre, les images passaient très vite , et je n’ai pu noter les autres dames.

Les 600 journalistes, très à l’aise dans l’exercice de leur mission, parmi lesquels quelques stars de la profession, n’avaient pour souci que de suivre et de comprendre les nouvelles propositions contenues dans les circonvolutions de la politique de civilisation, mais seuls une vingtaine d’entre eux dont un seul étranger, ont pu poser des questions au demeurant très classiques, qui n’avaient rien de très agressifs dans leur formulation, ce qui n’a pas empêché Monsieur Sarkozy de leur répondre plus ou moins aimablement ou ironiquement selon le cas.

Je n’ai rien appris de bien nouveau sinon une aggravation de la « casse sociale » dans le discours du Président qui a duré une heure alors qu’il était prévu ne devoir durer qu’une quarantaine de minutes.

Tout d’abord une présentation de vœux tout à fait sommaire suivie d’un très long « bassinage » de plus de 20 minutes sur la politique de civilisation, nouveau cheval de bataille appelé à servir de ligne de cohérence à une diversité de propositions revisitées par l’effervescence intellectuelle et la plume de Monsieur GUAINO et soutenues par le lyrisme de l’orateur.

Monsieur Sarkozy a souligné que pour lui il ne s’agissait pas d’une formule de circonstance mais d’une conviction forte.

J’ai eu l’impression de visionner une conférence soumise aux effets physiques et sonores, de Monsieur Sarkozy dans ses rodomontades de la campagne et de l’après campagne.

Je n’ai rien appris de bien nouveau dans son discours et ensuite dans ses réponses, sinon au passage qu’il a consacré 30 ans de sa vie à devenir Président de la République ou encore qu’il veut aller vite dans ses intentions de rupture.

Sur le pouvoir d’achat, les entreprises et les salariés sont invités à négocier entre eux, le Président annonce des sanctions fiscales et sociales pour les entreprises qui ne mettraient pas en œuvre des négociations sur le pouvoir d’achat, des primes d’intéressement et de participations doivent être étudier, des sanctions sont prévues pour les chômeurs qui refuseraient des propositions d’emplois,…….., la suppression des 35 heures est confirmée, un nouveau calcul du PNB est envisagé en y introduisant la valeur des biens et services ( Ndlr : ce qui aurait pour effet illusoire de faire croire aux Français qu’ils sont plus riches et pour effet artificiel de réduire la dette de la France)

Sur la croissance il a déclaré : «Nous ne pouvons pas espérer changer nos comportements et nos façons de pensée si nos critères de la richesse restent les mêmes" …… "Nous avons besoin de prendre en compte la qualité et pas seulement la quantité pour favoriser un autre type de croissance. Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance." Le président a chargé deux Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à ces instruments de mesure.

La réforme de la constitution a été annoncée : "Je souhaite que le préambule de notre Constitution soit complété pour garantir l'égalité de l'homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possibles de véritables politiques d'intégration, pour répondre aux défis de la bioéthique."

Une réforme de l’audiovisuel public a été exposée et au passage l’instauration d’une taxe sur Internet annoncée ; selon Monsieur Sarkozy il n’y a pas de problème de censure pour la presse il n’y a qu’un problème de distribution de la presse.

Pour les municipales Monsieur Sarkozy et Monsieur Fillon soutiendront leur parti.

La question du droit au logement n’a pas été abordée ni posée, par contre Monsieur Sarkozy s’est emballé sur l’Urbanisme et l’Architecture dont il compte faire un élément important de sa politique de civilisation.

Une réforme des hôpitaux et l'évocation d'aménagement dans ces établissement d'espaces d'accueil pour les personnes âgées n'a pas manqué de m'inquiéter : prévoirait-il d'envoyer les personnes âgées qui n'ont pas les moyens de payer totalement une place dans une maison de retraites dans ces espaces hospitaliers ? Une renaissance des hospices mouroirs ? aucune question n'a été posée à ce sujet : je la pose ici.

En politique étrangère et internationale Monsieur Sarkozy a fait savoir qu’il oeuvrait pour que le G8 devienne le G13, qu’il souhaitait que le Conseil de Sécurité de l’ONU s’élargissent à d’autres pays d’Amérique et d’Afrique du Sud et autres pays ; pour l’énergie nucléaire civile il est favorable à son expansion dans les pays du Maghreb et du Proche Orient, et il soutient que la politique de la France dans le monde doit s’accompagner d’une diplomatie de conciliation. Tout ça nous le savions déjà !

Aucune allusion au Traité Européen , mais un chapitre appuyé sur la future Présidence de la France du Conseil de l’Europe, qui selon moi couvrira une période de vacances et de fin d’année 2008 peu susceptible de permettre à la France d’y briller vraiment d’un éclat particulier.

Je le redis, je n’ai rien trouvé de nouveau dans tous ses propos maintes fois entendus, sinon qu’ils étaient emballés dans un nouveau dossier pompeusement intitulé « politique de civilisation » et qu’en conclusion la France se devait d’être « l’âme de cette renaissance »

Pour les vacances et les voyages dans son avion privé, offerts par Vincent Bolloré, Monsieur Sarkozy les considère comme une économie réalisée au profit de l’Etat et son salaire voté par le Parlement ne lui pose pas problème.

La question qui lui avait été posée ne faisait pas allusion à la vraie polémique d’un supposé « copinage » d’affaires et le Président n’avait donc pas à s’en expliquer.

Pour la question du mariage, j’ai retenu que pour Carla Bruni et Nicolas Sarkozy « c’est du sérieux » … « que ce n’est pas le Journal du Dimanche qui fixera la date du mariage » et « quand vous le saurez ce sera peut-être déjà fait » a ajouté Nicolas Sarkozy.

Je considère qu’il s’agit là d’un affront public. Que Monsieur Sarkozy nous ait annoncé son divorce à posteriori je le comprends c’est un évènement douloureux, mais un nouveau mariage en catimini c’est calamiteux, et ce n’est pas à l’honneur d’un Président que de mépriser à ce point la population en ne la jugeant pas digne d’être informée à l’avance de la date de son mariage, et de négliger de l’associer ce jour là, ne serait-ce qu’en pensée, à son bonheur.

J’ai entendu quelques propos « sarkoziens » déjà connus sur l’éducation des enfants.

ce moment-là j’ai eu de la peine en pensant à Aurélien contraint de se voiler la face en vacance avec sa mère, est-ce là une façon d’éduquer un enfant ? Pourquoi le cacher ? Quelle tristesse … j’en ressens une certaine amertume, le père ne peut-il intervenir ?)

Rien de nouveau non plus au sujet de l’immigration.

Comme les journalistes dans leurs questions n’ont pas de droit de suite, certains alignés qui ont peut-être posé d’instinct des questions « convenues » sont certainement satisfaits, d’autres sont restés sur leur faim.

Pour nous, nous restons sans surprise sur nos déceptions et l’indice de confiance que nous lui accordons ne manquera pas de chuter.

Je n’ai pas repris intégralement tous les points évoqués dans le discours et toutes les questions et réponses, je n’ai relevé que quelques points. Pour le reste les médias ne manqueront pas d’épiloguer et l’opposition de polémiquer comme il se doit.



Une politique de civilisation ?

Une politique de civilisation ?

Le chef de l'Etat lundi soir, lors de ses voeux aux Français, a déclaré :.

"J'ai la conviction que dans l'époque où nous sommes, nous avons besoin de ce que j'appelle une politique de civilisation",

tout en souhaitant que la France soit l'"âme de cette Renaissance".

Alors que Monsieur Edgar Morin, sociologue de renommée internationale, considère que Nicolas Sarkozy « a juste lancé un mot », (d’après moi, comme un pécheur lance un hameçon ou du « broumitch* » pour voir si « ça mordra ») Patrick Devedjian, Cadre UMP, nous a expliqué mercredi 2 janvier 2008 sur Rtl, en réponse à l’opposition qui juge « fumeuse » cette proposition du Chef de l’Etat, que pour lui :

« La politique de civilisation, proposée par Nicolas Sarkozy consiste à avoir de l'ambition pour la France et l'Europe, …. C’est avoir l'ambition que l'Europe, avec ses valeurs et son modèle de civilisation, reprenne toute sa place dans la mondialisation …. C'est vouloir s'inscrire dans la durée, vouloir construire quelque chose de politique qui va tenir la distance"

"On a le sentiment parfois que la France piétine, que l'Europe végète", a remarqué Patrick Devedjian, M. Sarkozy veut "avoir une grande ambition pour la France, la transformer", et "saisir l'opportunité" de la présidence française de l'Union européenne au second semestre.

"Ce qui caractérise l'Europe", a-t-il expliqué, "c'est d'avoir inventé la démocratie, inventé la modernité, et aujourd'hui, dans la mondialisation, on a le sentiment que l'Europe n'a pas toute sa place, toute sa dimension".

"Le fait d'avoir une ambition en France, ce qui m'étonne, c'est que ça étonne", a-t-il conclu.

Il n’y a pas de quoi s’étonner ou ne pas s’étonner : Cette « grande ambition » de Monsieur Sarkozy qui veut transformer …etc. … « la France qui piétine et l’Europe qui végète » d’après le sentiment de Monsieur Devedjian, me parait tout à fait démesurée et s’inscrit dans la politique de folie des grandeurs politiques, qui anime périodiquement le Chef de l’Etat et ses inconditionnels de l’UMP : mais ce ne sont que des effets d’annonces qui s’annulent les uns les autres comme des gouttes de pluie glissant sur une vitre .

L’exemple de civilisation et de renaissance que Monsieur Sarkozy nous offre par ses comportements , les explications de Monsieur Devedjian , les divagations du porte parole de l’UMP Monsieur Yves Jego et de Monsieur Santini, entres autres pour ne citer qu’eux , qui soutiennent l’affichage d’une liaison non officialisée, me font douter à priori de l’adhésion du peuple français à la morale du promoteur de cette « politique de civilisation » .

Nous venons d’en avoir deux récents et tristes exemples à ne pas suivre, le séjour de Monsieur Kadhafi en France et son arrogance verbale à l’encontre des valeurs religieuses ( réception au Ritz) arrogance platement tolérée par le Chef de l’Etat et ses amis, et ensuite les vacances en Egypte d’un Président déguisé en play boy attardé, style bling bling, qui de temps en temps endosse , entre deux voyages, son costume de Président de la République Française pour jouer au moralisateur.

Avant de proposer une politique de civilisation et de renaissance, Monsieur Sarkozy devrait apprendre à respecter la morale et la dignité religieuse des pays qu’il visite, comme vient de le lui faire remarquer un Député Egyptien , indirectement mais officiellement en interpellant son Gouvernement, en raison de son affichage public avec une « accompagnatrice non officielle » , comportement considéré en Egypte comme « libertin » prohibé par l’Islam, tout en jugeant que le Gouvernement Egyptien n’aurait pas dû, en le recevant, paraître cautionner cette conduite peu protocolaire .

Nous espérons obtenir le 8 janvier (date de présentation des vœux aux corps constitués et hauts dignitaires de l’Etat) de ce Président « libertin » des éclaircissements, sur la « politique de civilisation » et le rôle souhaité de la France comme « âme de la renaissance » , et je suppose que Monsieur Guaino, « plume spéciale civilisatrice » du Président, planche dès à présent très sérieusement sur le sujet pour noyer le poisson.

Note : « lancer du broumitch* » : s’épandre en bla bla bla

Très mauvaise cote pour le chef de l'Etat Francais


Très mauvaise cote pour le chef de l’Etat Français

VOX POPULI, VOX DEI, le résultat des sondages qui vient d’être publié en ce début du mois de Janvier nous permet de constater une note en baisse de 17 points pour Monsieur Nicolas Sarkozy. Au moment où l’évaluation des résultats des Ministres est à l’ordre du jour, le Chef de l’état devrait sérieusement réfléchir à son cas pour redresser sa barre personnelle. Mais n’est-ce pas déjà trop tard ?

Sur une courte période de 4 mois, le Président de la République accuse une baisse de 17 points dans la confiance des Français :

Indice de confiance : 65 % en Septembre 2007, 48 % en début Janvier 2008 = Moins 17 !

C’est énorme quoiqu’en disent ses partisans pour minimiser cette chute vertigineuse.

Certains commentateurs voient dans cette chute son goût pour le « luxe », ses vacances de milliardaire, l’étalage people de sa vie sentimentale à l’occasion de vacances à Malte, aux Etats-Unis et de Week end au Maroc, en Egypte, en Jordanie avec une régulière et ensuite avec des « supposées » prétendantes différentes, mais aussi et surtout les inquiétudes des Français sur le pouvoir d’achat.

J’adhère à ces visions, mais je vois qu’il y a aussi dans le résultat de ce sondage, l’expression forte d’un « ras le bol ». Les Français ne tolèrent plus qu’un Président esquive ses responsabilités et celle de son gouvernement en jetant de la poudre aux yeux avec ses déplacements compulsifs sur la scène internationale et nationale, qui n’ont d’autre objectif que de construire son image d’homme politique « providentiel » et « irremplaçable »

« Ras le bol » aussi de ses interventions et provocations sur la scène intérieure où il se produit en homme-orchestre et où il s’en tire avec des annonces et des slogans qui pour le moment ont tous fait long feu lorsqu’il s’agissait de satisfaire la « France d’en bas », et qui ont tous aboutis pour la « France d’en haut ».

« Ras le bol » aussi des conseils du genre « travaillez plus pour gagner plus » qui laissent entendre que nous sommes des fainéants sur les lieux de notre travail et que les chômeurs sont des tire aux flancs. Ces conseils insultants pour les travailleurs ne sont pas praticables sur le terrain des entreprises et des services qui n’ont de travail à donner qu’en fonction de leur carnet de commande et de leur programme de production.

« Ras le bol » aussi des annonces de croissances surestimées pour doper une consommation qui s’essouffle faute de pouvoir d’achat

RAS LE BOL !

ooOoo

Aujourd’hui les 450 journalistes triés sur le volet qui ont été conviés à sa conférence de presse auront-ils le cran de le questionner sur ses réelles intentions politiques et sociales en lui rappelant ses promesses de campagne ?

Ou bien perdront-ils leur temps sur des questions fumeuses hautement médiatisées ces jours derniers en se laissant mener en bateau sur les vacances en Egypte, le wek end en Jordanie et l’annonce d’un prochain mariage avec Carla Bruni ?

Certes ces dernières questions devront être éclaircies, mais il ne faudrait pas qu’elle prennent le pas sur les questions politiques et sociales qui tenaillent les français, sur leur préoccupation à l’égard de la conjoncture politique et économique, sur le traité européen, sur la politique de soutien du nucléaire civil de la France dans les pays du Maghreb et du proche Orient en Asie et Ailleurs, sur sa politique proche et moyenne orientale, sur l’intention de déploiement de l’Euford au Tchad, sur l’annonce faite par le Président d’envoie de renfort en Afghanistan, et bien d’autres questions que l’opposition et les Français se posent et qui ne reçoivent que le silence en retour ou des réponses détournées de la part du Pouvoir en place.

Lundi, le Premier Ministre François Fillon s’est employé à calmer le jeu. "Les sondages sont mauvais. Enfin, c'est assez relatif", a minimisé le Premier ministre. "Malgré tout, le président reste très haut", et le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian, pour qui les municipales des 9 et 16 mars seront le véritable sondage a renchéri : «Malgré tout, le président reste très haut"

Ce n’est pas l’évaluation relativisée de ses ministres et partisans qui compte, celle qui compte c’est l’évaluation pure et dure à « Moins 17 » d’une population de France qui en a assez de s’en laisser conter.

Notons au passage que Monsieur Fillon et les partisans de Monsieur Sarkozy se glorifient quand les sondages leur sont favorables, ne serait-ce que d’un point, et au contraire les relativise avec « bonhomie » et minimise quand ils sont désastreux pour leur fanfare.

Il est tout à fait prétentieux et inutile de faire ressortir qu’à la même période de leur mandat, les trois anciens Présidents étaient en hausse, en baisse, ou a égalité avec le Président actuel.Il ne faut pas confondre nos dirigeants avec des chevaux de course, des coureurs de marathons ou de jogging et mesurer leur résultat en fonction de leur performance. Les données politiques, économiques et sociales sous Valéry Giscard d’Estaing, sous Mitterrand, sous Chirac étaient différentes entre elles et encore différentes de nos jours.

De plus chacun d’entre eux avait sa propre personnalité politique et privée, et son propre style de gouvernance, on ne peut donc comparer que ce qui est comparable. Et comme chacun le sait Nicolas Sarkozy, personnalité multifonctionnelle, sans cesse en mouvement, en avance et recul, en rupture et ouverture, est d’un style « incomparable ».

Ce que nous avons vécu dans les présidences antérieures nous le savons, ce que nous vivons depuis le moi de Mai nous le savons aussi, et nous n’avons pas l’intention de les juger les uns par rapports aux autres.

Actuellement c’est Monsieur Nicolas Sarkozy que nous entendons recadrer dans la dignité de ses fonctions. A cet effet, en premier lieu nous lui retournons son compliment, pour redresser sa situation et la nôtre, il lui faudra « travailler plus et mieux » pour la France, quand à « gagner plus » c’est déjà fait pour lui.

En conclusion je souhaite en tant que simple citoyenne que Monsieur Nicolas Sarkozy aujourd’hui en conférence de presse ne se lance pas encore dans des promesses qu’il ne pourra pas tenir, il nous faut du sûr et du concret .

D’après mes sondages personnels dans le peuple qui m’est proche, composé de « Madame, Monsieur Français Moyen avec enfants, salariés ou petits commerçants, qui n’ont pas les moyens de s’offrir des vacances people en Egypte ou ailleurs, j’ai réussi a noter les souhaits, les attentes, les refus et les exigences dont le pouvoir devra impérativement tenir compte pour restaurer sa confiance envers eux :

- nous souhaitons une politique extérieure qui ne se décline pas en opérations économiques présentées comme juteuses, en réalité douteuses par les compromissions qu’elles nous impose : exemple Kadhafi

- nous voulons une politique intérieure de répartition équitable des profits entre les salariés qui produisent les richesses et ceux qui les dépensent en luxes ostentatoires et affichages qui frisent l’indécence,

- nous refusons une politique sociale qui pénalise malades

- nous exigeons une politique de logement à l’abri de toute spéculation immobilière

- nous voulons le retour à la démocratie, le respect des droits référendaires des Français pour les questions fondamentales qui touche à l’Europe notamment, mais aussi pour toutes autres questions prévues dans la Constitution Française, questions trop souvent détournées par des tours de « passe passe » politicien.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais elle a le mérite de flasher les plus importantes revendications.

Vox populi, vox Dei !

Il serait bon que le Chef de l’Etat, le Premier Ministre, Les Ministres, les Secrétaires d’état et leurs partisans politiques et financiers prennent le temps de réviser leur latin dans sa version moderne :

Voix du peuple, voix de Dieu !

Ou mieux encore, pour tenir compte de la diversité comme chez les Romains d’autrefois :

Voix du Peuple, Voix des Dieux !

07 janvier 2008

Des nouvelles de Monsieur Martinon en direct de Neuilly

Interviewé dans les rues de Neuilly le 6 janvier 2008, Monsieur David Martinon, candidat UMP aux municipales à Neuilly, toujours cintré dans son allure de Dandy « ampoulé », coiffé à la Sarkozy, plus prolixe que dans ses fonctions de Porte parole de l’Elysée, nous a commenté en direct sur France 2, le menu de ses journées de travail en Week end et en semaine.

Nous avons visionné sur Internet son intervention, et voici amplifié de mes commentaires, ce que nous avons appris et retenu :

Nous avons appris qu’il fait sa campagne « populaire » le matin et l’après midi dans le Marché de Neuilly, très souvent accompagné de Jean Sarkozy, fils du Président, « militant enthousiaste et zélé » non encore officiellement inscrit sur sa liste, mais qui pourrait peut-être s’y trouver prochainement.

Le soir, Monsieur Martinon, prolonge sa campagne en soirée « mondaine » à Neuilly, chez un habitant distingué , faisant parti des militants UMP et apparentés, qui à tour de rôle reçoivent en appartement privé, 30 invités environ, pour l’entendre en salon ou autour d’une table, répandre sa bonne parole de futur édile municipal.

Après cette journée bien chargée, il rentre chez lui à Neuilly où il s’est installé depuis quelques temps, pour s’endormir en paix, son devoir d’honnête candidat politique accompli, satisfait de lui-même, de son Président, du fils de son Président, de l’UMP, de l’habitant distingué de Neuilly, de Neuilly , … et de la terre entière.

Monsieur Martinon est enchanté de sa double casquette, mais si « on » lui demandait après les élections municipales une fois élu Maire de Neuilly, d’en abandonner une, il abandonnerait celle de Porte parole de l’Elysée , avec regret cependant, pour se consacrer totalement à ses obligations communales. « Je fais campagne tous les jours ….. Pour le moment, c'est entendu comme ça avec le président de la République parce que rares sont les maires qui ne sont que maires ? a-t-il précisé, ….. « Mais s'il s'avérait incompatible que je fasse les deux, eh bien! bien sûr, je donnerais la priorité aux Neuilléens » … « Je ne vois que des intérêts à être investi dans la gestion d'une ville parce que c'est comme ça je pense qu'on peut devenir un meilleur porte-parole du président de la République" a conclut M. Martinon.

Ainsi tout ira dans le sens de la continuité Sarkozienne à Neuilly puisque Monsieur Martinon déclare qu’il « ne voit que des intérêts à être investi dans la gestion d’une ville ….. et qu’il pense que c’est comme ça qu’on peut devenir un meilleur porte parole du président de la République » !

Je ne savais que les Maires devaient en plus de leurs fonctions de gestion municipale se compléter du rôle d’un porte parole du président de la République, mais par moment je suis distraite et j’ai besoin que l’on mette les points sur les « i », et bien en définissant son futur double rôle Monsieur Martinon vient de le faire.

Actuellement, je ne sais pas à quel jour, à quelles heures, Monsieur David Martinon candidat « travailleur » omniprésent à Neuilly, se consacre à son travail de Porte Parole de l’Elysée, pour réciter en fonction commandée, derrière un micro en conférence de presse : « Je n’ai aucun commentaire à faire sur ce sujet » …. « Je n’ai rien à vous dire de plus sur cette affaire », il ne l’a pas précisé vraiment en direct sur F2.

Les commentateurs rapportent qu’alors qu’il s'exprimait en direct sur France 2, deux opposants dont on ignore l'appartenance politique, ont perturbé son interview en criant : "débat public, débat public !", et que sa candidature parrainée par le Chef de l’Etat, ancien maire de Neuilly de 1983 à 2002, est contestée par un candidat sans étiquette qui dénonce un "parachutage» de l’Elysée.

Rappelons que sa première réunion de candidat à la Mairie de Neuilly tenue mi-octobre avait été perturbée et ponctuée de « Martinon… non … non … non !

Monsieur Martinon parrainé par le Chef de l’Etat, accompagné dans ses tournées à Neuilly par le zélé et enthousiaste Jean Sarkozy, reçu le soir en mondanités politiques organisées en appartement privé, domicilié à Neuilly, se présente confiant en son futur destin de Maire de Neuilly, et fait fi des contestations qui s’élèvent sur son passage. Il ne les entend pas et n’en parle pas.

Cependant si les vents de contestations qui s’élèvent sur son passage venaient à s’amplifier, ses deux casquettes s’envoleraient d’un seul coup et David resterait seul sur le carreau de Neuilly avec son urne cassée ! Adieu Neuilly, Marchés, soirées politiques mondaine en appartements privés, mairie, micros et conférences ! « Adieu veaux, vaches, cochons, couvées » comme l’aurait dit La Fontaine.

Dans le contexte actuel, ce n’est qu’une supposition, mais en politique les vents contraires s’élèvent tellement vite qu’il n’est pas interdit de la formuler.

Bon vent Monsieur David Martinon ?