21 juillet 2008

la nouvelle donne politique de la protection santé : "le marché"

par pons medal_bronze.pngflux RSS de ce reporter Flux RSS de ce reporter flux RSS de ce theme Flux RSS de Politique

Ce n’est pas par hasard que Nicolas Sarkozy, devant le Conseil du Parlement Européen à Strasbourg le 10 Juillet, a au cours de son intervention, invité l’Europe des 27 à s’associer à son plan « national » de lutte contre la maladie d’Alzheimer, dont on sait qu’il fait périodiquement son cheval de bataille pour promouvoir les systèmes d’assurances privées.

Information :

Le groupe Malakoff Médéric se positionne comme le premier groupe paritaire sur le marché de la protection sociale.

Malakoff Médéric est dirigé par Guillaume Sarkozy, Délégué général du groupe, et Pierre Servant, Directeur général, qui s’appuient sur une organisation par pôle d’activités : retraite complémentaire, assurances collectives, assurances individuelles, assurances intermédiaires, action sociale.

La Fondation Médéric Alzheimer est reconnue d'utilité publique. Elle été créée en 1999 par le Groupe Médéric et peut recevoir des subventions publiques et privées. Le Groupe Médéric et le Groupe Malakoff viennent de fusionner récemment

Le 3 septembre dernier, le Président de la République a lancé le futur plan national en faveur de la recherche et de l'accueil des malades d'Alzheimer.

Nominations

Par la volonté du Président de la République et son plan national Alzheimer, la maladie d’Alzheimer devient le « morceaux de choix »du Groupe Médéric qui ne manquera pas de recevoir des subventions pour sa fondation Médéric Alzheimer :

Des personnalités du Groupe Malakoff Médéric et de sa Fondation Médéric Alzheimer, intègrent les postes clés des commissions mises en place par le plan national en faveur de la recherche et de l’accueil des malades d’Alzheimer :

Le Professeur Claude Jeandel et le Professeur Bruno Dubois, membres du Comité médical et scientifique de Médéric, ainsi que le Dr J.Pierre Aquino, médécin-conseil de Médéric, et Michèle Frémontier, directrice de la fondation Médéric Alzheimer, intègrent les commissions du futur plan national Alzheimer.

Leur présence met en évidence l'implication et la prédominance du Groupe Malakoff Médéric dans le plan national Alzheimer lancé par le Président Sarkozy

Dans le cadre des différentes commissions qui ont été mises en place pour élaborer ce plan national, deux membres du Comité scientifique et médical de Médéric, le Professeur Claude Jeandel et le Professeur Bruno Dubois président respectivement :

* une commission sur l'Organisation de la continuité de la prise en charge, le diagnostic et l'hospitalisation à domicile,

* une commission sur la neuropsychologie, la neuroimagerie, la génétique et la psychiatrie.

D'autres personnalités proches du groupe sont également reconnues pour leur expertise dans ce périmètre de compétence:

* le Dr. Jean-Pierre Aquino, gériatre, médecin-conseil de Médéric et conseiller technique de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre de la Commission éthique, communication et formation présidée par Françoise Forette;

* Michèle Frémontier, Directrice de la Fondation Médéric Alzheimer est membre de la commission Organisation de la continuité de la prise en charge du patient Alzheimer tout au long de son « parcours de soins » présidée par le professeur Claude Jeandel et le docteur Gilles Berut ;

* Danièle Fontaine responsable du pôle Enquêtes et Statistiques de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre du groupe Economie, financement et prospective, sous la présidence du professeur Jean-François Dartigues et du professeur Marie-Eve Joël

* Pascale Dorenlot, responsable du pôle Etudes de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre du Groupe Comparaisons internationales, présidé par le professeur Joël Colvez et du Professeur Bruno Vellas.

Monsieur Badinter a des arguments au-dessus de tout soupçon !



Je vous invite à visionner la vidéo dont adresse ci-dessous (à copier/coller dans votre fenêtre de recherche)

http://www.dailymotion.com/video/x655iw_robert-badinter-invite-de-rtl-16-ju_news

- vous pourrez ainsi prendre connaissance des arguments justifiés par lesquels Monsieur BADINTER s'oppose à la sacralisation du "régime présidentiel" souhaité par Nicolas Sarkozy, une grande majorité de parlementaires UMP et des partis "franchisés UMP" attachés à la queue leur carosse.

Présentation RTL: "Robert Badinter, sénateur socialiste et ancien président du Conseil Constitutionnel, était l'invité de RTL à l'occasion de l'examen en seconde lecture de la réforme de la Constitution au Sénat. Il a réaffirmé son opposition à ce projet qui ancre selon lui le Sénat à Droite et donne plus de pouvoir au président en devenant physiquement le chef de la majorité. Si le président peut s'exprimer devant le Congrès, on assistera à un "président entrant en majesté". "Les avancées les plus importantes font défaut" estime Robert Badinter. Selon lui, Nicolas Sarkozy veut mettre en place une "monocratie".

note de lucienne magalie : si la réforme est votée la France s'engagera dans un processus de dictature de Parti majoritaire, processus enclenché depuis l'élection de Nicolas Sarkozy .

Voici reprise ci-dessous la dépêche de l'AFP commentant cette interview :

AFP - Mercredi 16 juillet, 10h47

PARIS (AFP) - Le sénateur PS Robert Badinter a refusé mercredi un "sacre à Versailles" du président de la République, en dénonçant le droit d'adresse devant le Congrès qui lui est accordé par le projet de réforme des institutions.

(Publicité)

"Si la révision est rejetée- ce que nul à cet instant ne peut dire- ce n'est certainement pas de la faute de l'opposition", a-t-il dit sur RTL. La réforme doit être soumise aux parlementaires lors d'un congrès à Versailles le 21 juillet. Une majorité des 3/5èmes y sera requise.

"C'est tout simplement à cause" du "maintien par le président et l'accroissement de ses pouvoirs" et de "l'obstination incroyable de la majorité sénatoriale qui entend garder un système absolument antidémocratique", a-t-il jugé, en évoquant le mode de scrutin au Sénat.

L'ancien ministre de la Justice a critiqué le droit d'adresse du président devant le Congrès. "Imaginez la scène: ce sera le président entrant en majesté devant le Congrès, on se lèvera. Il prononcera le message sur l'état de l'union, ça veut dire: louer son bilan et surtout annoncer le programme de l'année à venir".

"Toute sa majorité se lèvera dans une immense ovation à la fin. Le public verra le président de la République physiquement en chef de la majorité. Que devient le Premier ministre dans ce cas-là, tout petit sur son banc parmi les ministres, silencieux?", a lancé M. Badinter, refusant "cette espèce de sacre à Versailles".

Nicolas Sarkozy "tient le gouvernement" et "il tient aussi le Parlement, le législatif, parce qu'il est le chef de la majorité présidentielle", a-t-il affirmé. "C'est la "monocratie"," le pouvoir d'un seul".



avertissement : les publicités figurant au dessous de chacun de mes articles n'ont pas été sélectionnées par mes soins mais ressortent exclusivement du choix de mon hébergeur de blog

Le couple Bruni-Sarkozy en jette trop !


Madame « monmari » ne tarie pas d’éloges sur l’homme aux six cerveaux parfaitement irrigués dont elle est amoureuse, Monsieur »Carlita » ne tari pas d’éloges sur la beauté de son épouse (ex top model) et sur ses multiples talents « sixtilingue » et musicaux (6 langues et trois albums de chansons glamour), et encore cette semaine, les « deux politico- glamour exébition » font la paire à la Une de Paris Match , et pour consolider le tout à la Une de VSD, Nicolas Sarkozy nous présente Pal son père. Une saga feuilleton publicitaire à la gloire d’une famille décomposée et recomposée sous les ors de la République.

Peu à peu des critiques se font au grand jour, et tout récemment, dans son édito politique de 7h45, RTL a critiqué les Unes de cette semaine de Paris Match et de VSD

Hier quand les magazines sont arrivés à la rédaction le journaliste responsable de l’Edito s’est exclamé : « ENCORE » ! et en vérifiant la date du magazine pour s'assurer qu'il s'agissait bien de celui de cette semaine" il a affirmé pour Paris Match que tout cela finalement ne faisait que s'intégrer dans la promotion de l'album de Carla Bruni" auquel se prêtait le Président et pour VSD, sur lequel on peut voir le père du Président de la République, il s’est étonné de voir la famille du Président se prêter au jeu des médias "Après la mère, c'est le père... Quel sera la suite ? …….. Une manière polie de dire « n’en jetez plus la cour est pleine ».

Note :On peut être Président et aimer les variétés glamour, notamment la plus flatteuse pour un homme de son calibre « Ma came à moi c’est mon mec », chanson qui doit flatter son égo mais qui n’en a pas moins déchaîné la fureur colombienne(1), et on peut tout autant être Président et vouloir exposer un portrait de famille pour montrer que l’on n’est pas né de la dernière pluie ; pas de génération spontanée chez les Sarkozy, de la continuité : « dis moi qui est ton père, je te dirai qui tu es » !

En passant chez mon marchand de journaux j’ai pu voir ces deux magazines, à la Une de Paris Match figure le couple présidentiel enlacé et dans les pages intérieures que j’ai feuilletées rapidement figure le couple intimement liés par leurs sentiments d’amour new look , Carlita affalé sur Nico ravi , ce dernier l’œil allumé et la mine comblé et sa Carlita langoureuse, réjouie et assouvie, et à la Une de VSD figurent le Père et le Fils, Nico se la jouant ado évolué et un peu en retrait derrière lui son père Pal souriant, le dominant de son allure désinvolte et décontractée

J’ai parcouru rapidement les articles particulièrement « chiadés » sans acheter les magazines (mon marchand de journaux sait que je lui en achète d’autres moins peopolisant) et encore une fois j’ai pu constater que Monsieur Sarkozy qui censure toujours impitoyablement les initiatives des journalistes qui écrivent sur son couple et sa famille, organise de lui-même comme une star du show bise sa propre publicité, en accord avec ses amis de la presse .

Les articles ont été écrits par des journalistes partisans gagnés à sa cause, et les photos ont été prises par un ancien paparazzi ami du Président de la République", pour résultat les articles sont élogieux, avec une tendance au roman feuilleton politico-glamour parfumé à l’eau de rose de luxe : on veut nous attendrir et nous persuader que nous avons à faire à une famille top model, remarquable et exemplaire dans sa diversité à activités et rallonges multiples, et les photos sont intimistes teintées « bcbg amour sexy » un rien de trop « m’as-tu-vu comme on s’aime et comme on est beaux dans notre bel intérieur ? » : Un nouvel épisode de la story telling brunisarkozienne avec pour décor cette fois l’Elysée, qui sera suivi de bien d’autres pour redorer périodiquement le blason d’un couple présidentiel tout à fait préfabriqué à l’origine par Ségala pour les besoins de la cause et qui comme pour la dégustation des yaourts acides a besoin de pub presque journalière pour se faire digérer, jusqu’à l’overdose ou au vomissement

A l’étranger, les critiques ne sont pas tendres et même très sévères avec le dernier album de Madame Bruni Sarkozy

Outre-manche The Independent, intitulant son article "Première dame... de la guimauve", juge que l'ancien top-modèle chante en "minaudant et d'une voix chétive". En bref, le critique estime que cet opus n'a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Le Guardian a eu du mal à distinguer la chanteuse de la Première dame de France, venue à Londres en début d'année et écrit : : "le plus dur, c'est d'oublier le souvenir de cette femme en manteau Dior gris-colombe très sage, à chaussures plates et au petit chapeau noir que nous avons tous admiré en mars dernier. Quand elle chante, dans "Je suis une enfant", qu'elle reste une petite fille "en dépit de mes 40 ans, en dépit de mes 30 amants", ….. Ça ne colle pas vraiment avec l'idée que vous vous faites de ce qui est présidentiel..." En même temps, quel autre président a épousé une chanteuse et ex-mannequin ?

(1) Mais le pire, alors que la France fait « mumuse » avec les Droits de l’homme, en exhibant Ingrid la Madone martyre de la Colombie, très officiellement, le gouvernement colombien blessé a fait savoir que le texte d'une des chansons du prochain album à paraître de l'épouse de Nicolas Sarkozy, titrée « Tu es ma came » et comportant les vers : «Tu es ma came, Plus mortel que l'héroïne afghane, Plus dangereux que la blanche colombienne » , portait atteinte à la dignité de la Colombie."

Le chef de la diplomatie colombienne, Fernando Araujo, Chef de la diplomatie colombienne, ne s’est pas gêné pour déclarer avec indignation que venant de la bouche de la femme du président de la République Françaises, ces phrases, qui font allusion à la cocaïne colombienne, "sont très blessantes pour [notre] pays."

20 juillet 2008

Chef de parti ou chef d'Etat ? Les institutions en danger de dictature !

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La réforme des institutions est soumise à des pressions intolérables !

Les Sénateurs et les députés dont Convoqués à 15 h 30 Lundi 21 Juillet dans le grand amphithéâtre de l'aile du Midi du château de Versailles, pour se prononcer par vote sur la réforme des institutions, voulue par Nicolas Sarkozy. Certains d’entre eux personnellement en désaccord avec le texte, y compris des membres de l’Ump et des Centristes, se sont abstenus ou ont voté non en première ou en deuxième lecture.

Le vote du Congrès va se jouer à quelques voix, puisque François Hollande a annoncé officiellement que les socialistes voteraient non. Seul un illustre ancien ministre socialiste, Monsieur Lang, en attente de quelque distinction sarkozienne, votera oui.

Au mépris de leurs convictions profondes, les « dissidents nonistes UMP et Centristes » sont soumis depuis plusieurs jours ? disons-le clairement , à des pressions personnelles de la part du Chef de l’Etat, qui entend les faire voter à sa convenance pour le soutenir, laissant une fois de plus son activité de chef de clan prendre le pas sur ses fonctions institutionnelles.

La réforme constitutionnelle doit obtenir la majorité des trois cinquièmes et pourrait être rejetée à quelques voix près, l'Elysée et ses conseillers interviennent abusivement pour ramener ces « nonistes » au bercail et chacun d’entre eux se trouve soumis à des tensions personnalisés selon son « profil ».

Au mépris de leur rôle de Sénateurs et de députés, au service de la Nation, certains d’entre eux ont déjà cédé à la pression et baissé honteusement leur culotte, et renonçant à leur propre conviction, il se sont retrouvés courtisans et partisans plaçant l’intérêt du parti avant celui de la Nation : pour faire court je ne citerai que deux exemple, les députés UMP Hervé Mariton (Drôme) et George Tron (Essonne) viennent d’annoncer leur intention de voter "finalement" oui lundi à la révision constitutionnelle et Monsieur Tron n’a pas hésité à dire sur une chaîne de radio qu’il avait préféré soutenir « le parti »"Notre abstention était jusqu'à présent l'expression modérée de notre scepticisme" ont prétendu les deux députés, mais "un rejet - possible - au Congrès se transformerait en piège pour la majorité

Note : on ne peut être plus explicite, l’intérêt du clan majoritaire passe avant l’intérêt de la nation, une fois de plus nous constatons que des députés élus par des électeurs et payés par les contribuables pour défendre l’intérêt de la nation, se conduisent en partisans dans l’intérêt de leur clan.

Cette annonce intervient alors que de fortes pressions se multiplient pour convaincre les derniers récalcitrants UMP et centristes, de s'abstenir à défaut de voter contre. Monsieur Sarkozy peut se vanter d’avoir obtenu à la dernière minute le ralliement de Monsieur Bernard Debré qui était jusqu’à sa défaite l'un des farouches opposants à la réforme.

Pour certains tout semble se marchander ……L’un d’entre les sénateurs s’est amusé à révéler : « Je ne cesse d'être sollicité, je reçois en ce moment beaucoup de preuves d'amitié …… Si je voulais passer un week-end sympa quelque part, je n'aurais qu'à demander. »

Beaucoup de parlementaires, sénateurs et députés, se sont sentis flattés des invitations de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, certains vaniteux flairant « la bonne affaire » , sont tombés dans le piège des flatteries et des promesses d’autres sont restés fidèles à leur analyse politique

Ainsi, l’un d’entre eux, reçu plus d’une heure en entretien privé, a déclaré : « Quand le président de la République me dit qu'il serait très attaché à ce que je lui manifeste mon soutien une nouvelle fois, ça ne me laisse pas indifférent », mais pour autant il a affirmé avec une détermination qui est toute à son honneur qu'il votera non.

Note : combien de sénateurs et députés écouteront-ils la voix de leur conscience ?

D’autres déterminés dans leur décision finale, influencé ou pas par Nicolas Sarkozy, garde avec prudence leur intention secrète.

« Je réponds simplement à la question qui m'est posée », se justifie un deuxième député invité lui aussi rue du Faubourg-Saint-Honoré : « Le président m'a dit qu'on était amis depuis longtemps, et qu'on le resterait, même si je votais non », rapporte-t-il, mais il ne dévoile pas son intention et fait l’impasse : « Je voterai en conscience. »

Note : la conscience de ce député actuellement soumise à pression « amicale » saura-t-elle s’affranchir au moment du vote pour lui permettre de voter selon sa propre détermination ?

La question du redécoupage électoral alimente l’angoisse de nombreux députés de voir leur circonscription supprimée. Alain Marleix, le secrétaire d'Etat chargé du redécoupage des circonscription a appelé certains « hésitants » pour les détourner de leurs préoccupations en leur parlant surtout de la réforme des institutions, dont il n’est pas fonctionnellement en charge, en leur concédant de temps en temps pour les rassurer , qu'il va y avoir un redécoupage électoral mais qu’ils n’ont aucun souci à se faire ….

Enfin il semblerait d’après des confidences faites par un ancien ministre de teinture chiraquienne que des « promesses de postes ou de maroquins » ont achetés le « oui » de certains parlementaires qui s’étaient habilement prononcé pour le « non », et cet ancien ministre a dénoncé des « débauchages et des médiocrités dont on avait perdu l'habitude depuis longtemps » et à cette occasion il a prévenu : « J'espère que la liberté de vote sera assurée », en rappelant que « le mandat impératif n'existe pas ».

Il n’en demeure par moins que relancés par les appels téléphoniques, des Conseillers élyséens, relayés par les appels de Nicolas Sarkozy lui-même, depuis Marrakech où il passe le week-end, les députés qui voteront non demain, auront fait preuve d'une réelle estime de leur mandat et de leur conviction. Seront-ils nombreux …. ? Nous le saurons demain.

L'Orange amère du "NON" Irlandais ...


Public
20-07-2008

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Depuis la déclaration péremptoire faite devant des parlementaires par le Président Nicolas Sarkozy "Les Irlandais devront revoter", cinq semaines après le "non" Irlandais , Dublin ne décolère pas et les Irlandais voient rouge, et la visite « d’écoute » de notre Président risque de se transformer en visite de « règlement de compte ».

Les Irlandais durcissent leur ton et leur position et nos Ministres et les conseillers de l’Elysée pour arrondir les angles se sont évertués à adoucir les propos présidentiels avant la visite en Irlande du Chef de l’Etat Français, Président du Conseil de l’Europe.

Monsieur Sarkozy lui-même soudain conciliant , dans une interview accordée au quotidien irlandais l’Irish Time, a atténué ses précédentes déclarations « autoritaires » en déclarant qu’il se rendrait à Dublin pour écouter et comprendre les raisons du rejet du Traité de Lisbonne et pour trouver les moyens d’apporter les véritables réponses aux « inquiétudes » des Irlandais.

Mais les Irlandais estiment avoir déjà voté et l’opération de séduction de la France et de l’Europe risque de faire « chou blanc » avec le Premier ministre irlandais Brian Cowen

Au cours de cette visite de quelques heures en Eire qui aura lieu Lundi 21 juillet, après un entretien et un déjeuner de travail avec Brian Cowen, le Président français aura, en différentes rencontres, à faire face aux dirigeants irlandais politiques et représentants du patronat, des syndicats, des agriculteurs, des jeunes... une journée qui s’annonce plus que délicate en perspective.

En effet, Le Président Français a fait beaucoup de mécontents en Irlande, même parmi les très peu nombreux partisans du oui, et l’opposition travailliste a refusé de le rencontrer : "L’idée selon laquelle le président Sarkozy pourrait venir en Irlande et nous persuader de changer d’avis, ou d’écouter ce que nous avons à dire en donnant à chacun d’entre nous trois minutes comporte un peu d’arrogance", le leader de l’opposition travailliste Eamon Gilmore qui avait pourtant appelé à voter "oui" au référendum, a refusé de le rencontrer.

Alors que faire en attendant les résultats d’un déplacement à mon avis inutile, sinon chanter cette belle romance irlandaise d’autrefois, quand il n’était question pas d’Union européenne obligée, mais où l’Europe était une évidence, cette douce romance qui était à la mode chez nous en France, il y a bien longtemps et qui a bercé les jours de ma lointaine enfance :

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Un jour de neige embaumé de lilas

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Tu dors auprès de moi

Près de la rivière

Où notre chaumière

Bat comme un cœur plein de joie.

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Mais dans mes bras, quelqu'un d'autre que toi

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Tu dors auprès de moi.

L'eau de la rivière

Fleure la bruyère

Et ton sommeil est à moi.

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Un jour de neige embaumé de lilas

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Toi, mon enfant, tu es là

(Il m'arrive d'écrire pour le site Com4news et je vous recommande sa lecture,
d'autres reporters s'y expriment librement sur tous sujets d'actualités
politiques, culturels, scientifiques, sociaux etc...)

Les joutes pré Olympiques




Souvenons nous, en juin dernier, le chef de l'État français et le président américain, ont fait assaut d'amabilité lors d'une conférence de presse commune après un entretien d'une heure et demi au Palais de l'Élysée.

"Nous avons pu vérifier que nous avons de nombreuses convergences, sur beaucoup de sujets. Nous avons parfois des nuances, c'est normal", avait déclaré Nicolas Sarkozy, en soulignant entre eux « un dialogue confiant" : "L'amitié et l'alliance n'empêchent pas la France de déterminer ses positions en toute indépendance mais elles permettent de gérer de façon apaisée nos différences."

Et George Bush avait réaffirmé que la France était "le tout premier ami de l'Amérique" et qu’à l’occasion de sa visite à Paris il avait "conforté son amitié personnelle" avec "Nicolas".

Très élogieux le Président Américain s’était plu à déclarer devant la presse : "C'est un homme intéressant, il a beaucoup d'énergie, il est très sage", et après avoir dîné avec son épouse Laura au Palais de l'Élysée, Georges Bush très galant s’était incliné dans un vibrant hommage pour célébrer les qualités de la nouvelle Madame Carla Bruni Sarkozy en déclarant à son ami : "Nous avons pris beaucoup de plaisir à rencontrer votre épouse, une femme intelligente, très compétente et je comprends pourquoi vous l'avez épousée, et je comprends également pourquoi elle vous a épousé.

Note : exit Cecilia !

À l'issue d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy avait tenu à conforter en prenant le soin, sur une centaine de mètres, de raccompagner à pied George Bush à l'ambassade des États-Unis, proche de l'Élysée et dont la façade arborait un gigantesque drapeau français.

Enfin Nicolas et son épouse, étaient venus radieux y retrouver le jour suivant le couple présidentiel américain pour un nouveau dîner et célébrer une nouvelle fois leur parfaite entente.

Depuis leur amitié n’a jamais été démentie, et c’est tout naturellement préséance exige, alors que le président américain a confirmé en début juillet qu’il serait présent le 8 août à Pékin à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. que Nicolas a tout de suite fait savoir, après l’annonce de Georges Bush, qu’il répondrait à l’invitation la « semaine prochaine », laissant ainsi supposer sans l’affirmer, qu’il s’y rendrait, alors que certains dirigeants européens la boycottent et que d'autres l'évitent .

Le chef de l'Etat français, qui porte depuis début juillet et pour six mois la Présidence six de l'Union européenne, multipliait depuis l’annonce de Georges Bush des signes laissant supposer qu'il serait présent à Pékin et il avait laissé entendre que sa réponse serait conditionnée par les progrès réalisés au Tibet et certains médias prématurément avaient prétendus que Nicolas Sarkozy aurait depuis début juillet annoncé aux dirigeants de l'UMP sa participation à la cérémonie. Cette information avait été immédiatement démentie par l’Elysée.

Mais le suspens n’a pas duré longtemps, tout aussitôt après, (« mettant ses pas dans ceux de son ami américain » selon les médias) Nicolas Sarkozy a annoncé par voie de communiqué et sans la moindre allusion à la situation au Tibet, qu'il assisterait à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, le 8 août prochain.

Nicolas Sarkozy peut se sentir conforté par le vote des eurodéputés: ils avaient renoncé, lors d'un vote, à demander le boycottage des JO de Pékin, comme ils en avaient brandi la menace, en avril, en pleine répression des émeutes de Lhassa. Puis, le Parlement européen s’est contenté d'appeler la Chine à respecter sa promesse d'améliorer les droits de l'homme, promesse faite en 2001 lorsque Pékin a obtenu les JO.

"Le président a pris une décision sage, responsable. Les conditions sont remplies pour que le dialogue avec un pays de plus d'un milliard d'habitants continue", a estimé le Premier Ministre François Fillon.

Mais à l’opposé, la décision de M. Sarkozy, qui se rendra aussi à Pékin en tant que président en exercice de l'Union européenne, a été aussitôt critiquée tant par l'opposition de gauche, que d’autres intervenants politiques et associatifs :

Monsieur François Hollande Chef du parti socialiste, a estimé que M. Sarkozy avait "cédé aux pressions chinoises" et dans un communiqué, le PS a demandé à M. Sarkozy de "recevoir le dalaï lama au cours de sa visite en France".

De son côté, Robert Ménard, président de Reporters sans Frontières (RSF), a critiqué Nicolas Sarkozy sur LCI : "J'ai une autre conception d'un chef de l'Etat. Ce n'est pas un VRP ……… On n'aura pas plus de contrat parce qu'on fait des courbettes"

Venu présenter devant le Parlement européen les priorités du semestre de présidence française de l'UE, Nicolas Sarkozy a été pris à partie par Daniel Cohn-Bendit, le coprésident du groupe des Verts, qui lui reproche sévèrement d'assister à la cérémonie d'inauguration des Jeux olympiques, le 8 août prochain à Pékin.

Le 10 Juillet au Conseil du Parlement Européen, revêtu pour la circonstance du tee-shirt noir de Reporters sans frontières, où les anneaux olympiques sont représentés en menottes,

Daniel Cohn Bendit, l'eurodéputé vert a pris à partie Nicolas Sarkozy en lui reprochant très sévèrement d’assister à la cérémonie d’inauguration des Jeux Olympiques. C’est avec colère, en parlant de scandale, que Dany le Rouge indigné, retrouvant les accents de sa jeunesse, a tonné d’une voix très forte : "Quand vous rédigerez votre autobiographie, vous regretterez ce que vous avez fait ….. Monsieur le Président, c’est une honte, c’est minable d’aller à l’ouverture des Jeux olympiques", … vous aviez "une occasion en or" de dire : "Je ne participerai pas à la mascarade du Parti communiste chinois".

Monsieur Graham Watson lui aussi eurodéputé dans la même séance avait argumenté : "La France nous a donné les droits de l'Homme, maintenant la France doit être au premier plan dans leur défense, chez nous mais aussi à l'étranger en utilisant l'Union pour la Méditerranée et en condamnant les atteintes de la Chine envers les dissidents"

"Chacun a le droit d'avoir un regard sur la meilleure façon" de défendre les droits de l'Homme, a répondu le président français, tout en en expliquant que "ce n'est pas par l'humiliation de la Chine que l'on fera progresser la question des Droits de l'Homme" et tout en soulignant qu'il entendait "y aller, et parler des droits de l'Homme, et les défendre", Monsieur Sarkozy a précisé qu'il ne pensait "pas qu'on puisse boycotter un quart de l'humanité".

Entre temps, la chine qui attendait patiemment que le Président confirme son intention, s’était préalablement positionnée immédiatement au plan politique, et l'ambassadeur chinois à Paris avait promis des « conséquences graves » en cas de rencontre entre le chef de l'Etat français et le leader spirituel tibétain qui «serait contraire au principe de non-ingérence des États dans leurs affaires intérieures».

En clair, par « conséquences graves », des commentateurs avertis avaient interprété qu’il faudrait choisir entre cet entretien et des contrats portant sur 56 rames de TGV et plus d'une centaine d'Airbus.

Tout à la suite, l’ambassadeur de Chine à Paris posant maladroitement ses pieds dans le plat avait déclaré que la Chine déniait au président français le droit de recevoir le dalaï-lama lors de sa prochaine visite en France, mi-août.

Note : Tiens donc ! De quoi me mêle-je ?

Convoqué immédiatement au Quai d'Orsay par Monsieur Bernard Kouchner surpris de cette déclaration, l'ambassadeur chinois en France a maintenu son opposition à une entrevue entre Nicolas Sarkozy et le leader tibétain. Monsieur Kong Quan, à peine sortie du Quai d’Orsay, a remis ça devant la presse : «Nous sommes fermement contre ce genre de rencontre», a répété l'ambassadeur sans évoquer les «conséquences graves» dont il avait parlé la veille ……

"Le Tibet, c’est une affaire purement chinoise et le dalaï-lama, c’est quelqu’un qui a une double face, un double langage. Il ne faut pas s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays, en l’occurrence du mien, dans cette affaire »

Ainsi en dépit de la présence confirmée à l’ouverture des Jeux olympiques du Président Français, la Chine peut considérer un éventuel tête-à-tête entre Nicolas Sarkozy et le leader tibétain comme une sorte de soutien et en clair, la Chine qui dans son expression traditionnelle « oui ou non » ignore les nuances prévient implicitement : si la France accueille le dalaï-lama, elle est avec lui et si elle est avec lui, elle est contre la Chine.

Le Quai d'Orsay dubitatif et soucieux de « polir » l’incident a ensuite répliqué que la France déciderait «en toute indépendance».

Monsieur Sarkozy lui-même a protesté en déclarant : « Ce n’est pas à la Chine de fixer mon agenda et de fixer mes rendez-vous" et il a averti la Chine que personne ne pouvait lui "interdire" de rencontrer un prix Nobel comme le dalaï lama ».

Mais il n’a pas jugé bon de préciser s'il le verrait. "J'aurais l'occasion de prendre d'autres initiatives et je les communiquerai le moment venu", a-t-il ajouté.

(Rappelons que Monsieur Sarkozy interrogé a lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg sur une rencontre avec le leader spirituel tibétain avait déjà soutenu cet argument : «est-ce qu'il serait interdit de rencontrer un prix Nobel ? Je me demande bien qui pourrait interdire une chose pareille" et en ce sens il n’a pas tort de remettre les choses au point. )

Enfin le Président Français s’est exprimé sur l’incident en déclarant :

"J'ai dit que les propos de l'ambassadeur de Chine étaient maladroits, étaient déplacés. Je rajoute qu'ils ont donné le sentiment d'une brutalité que je n'accepte pas" ….. "Il s'est excusé. L'incident est clos", a ajouté le chef de l'Etat.

A l’étranger les réactions n’ont pas manqué et pour ne citer qu’un exemple le « Právo » (République tchèque) commente :

« Après Bush, Sarkozy aussi se rendra aux JO

« ……………….le boycott de la cérémonie d'ouverture "devait être un geste clair « par lequel les puissants du monde démocratique devaient montrer qu'ils ne considèrent pas « les droits de l'homme comme un simple aparté dans leurs discours. George Bush ne « manquera pas le grand spectacle à Pékin car, apparemment, il ne veut pas vexer le peuple « chinois. Sarkozy fait désormais la même chose. On verra bien qui d'autre se manifestera « pour que les loges d'honneur du stade olympique ne restent pas vides. Comme le dit la « devise : ce ne sont que des Jeux. Pourquoi faudrait-il prendre en compte les droits de « l'homme ? … Toute cette affaire fait penser à un bouton de chemise. Si l'on a boutonné le « premier au mauvais endroit, l'ensemble de la chemise sera boutonnée de travers." « (10.07.2008)

Note : le 10 juillet treize pays sur les vingt sept de l’Union Européenne devaient se trouver représentés à l’ouverture des JO de Pékin.

19 juillet 2008

Carla chanteuse : Elle nous les chante belles !



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chacun des liens conduit vers des vidéos différentes : deux anciennes "super soufflantes" et une nouvelle new style bcbg, comme quoi une chanteuse peut comme un caméléon se transformer au gré des circonstances, comme les hommes politiques du reste.

http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQvl.html


http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQv5.html


http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQQr.html