13 novembre 2012

GRECE : le spectre de la faillitte se rapproche

Éditorial de lucienne magalie pons

Revue de presse Européenne -

SOURCE :

euro|topics
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Revue de presse européenne du 13/11/2012

À LA UNE
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L'Eurogroupe retarde le nouveau crédit à la Grèce
Les ministres des Finances des pays de la zone euro ont décidé lundi à Bruxelles d'accorder deux ans supplémentaires à la Grèce pour gérer son déficit. La décision de l'octroi de la prochaine tranche d'aide au pays a par contre été reportée à la semaine prochaine. Pour les commentateurs, les pays créanciers jouent la montre pour retarder la faillite du pays.


Kurier - Autriche
Une aide timide à la Grèce
L'aide des pays créanciers est timide et ne sert qu'à retarder l'heure d'une faillite publique de la Grèce, critique le quotidien libéral Kurier : "On continue d'aider la Grèce, la faillite est évitée. … Les pays créanciers de l'UE, dont l'Autriche, livrent un spectacle indigne. Car malgré une décision de principe souvent confirmée, on constate chaque jour un peu plus clairement que le dernier acte du drame grec est en train de se jouer. Que la faillite sera bientôt là. Sinon il est difficile d'expliquer pourquoi ce sommet décisif des ministres des Finances n'a pris aucune décision lundi sur les aides financières, préférant visiblement donner son feu vert à la toute dernière minute mercredi. … Pour éviter la faillite, on n'accordera pas la prochaine tranche de crédit, seulement une tranche de cette tranche. … L'Europe ne fait que jouer la montre, c'est une autre façon d'économiser. Cela ne ressemble pas à des solutions durables." (12.11.2012)

Gazeta Wyborcza - Pologne
Un report sans garantie de succès
La troïka veut donner à la Grèce deux années supplémentaire pour se consolider. Mais cela ne fait que retarder un peu plus la résolution du problème, estime Marcin Mróz, économiste en chef de la banque BNP Paribas Polska, dans une tribune au quotidien libéral Gazeta Wyborcza : "L'Europe veut seulement gagner du temps car elle espère que la situation de la Grèce s'améliorera d'elle-même avec la relance de l'économie. C'est pourtant loin d'être évident et l'Europe pourrait se fourvoyer complètement. Les problèmes de la Grèce sont les mêmes que ceux de l'Espagne. Dans les deux pays, on a mené des programmes d'assainissement drastiques qui n'ont toutefois généré aucune croissance. On ne fait que jouer la montre. … On mise sur un report en espérant que l'économie reparte." (13.11.2012)

Il Sole 24 Ore - Italie
Dispute autour de la dette grecque
D'après les estimations de la troïka, les retards dans la réduction du difficit grec coûteront plus de 30 milliards d'euros d'ici 2016. On n'arrive toutefois pas à s'entendre sur la façon de compenser ces coûts supplémentaires, déplore le journal économique libéral-conservateur Il Sole 24 Ore : "Ces coûts pourraient être couverts en partie par une décote rendue possible par des taux réduits, en partie par un rachat de dettes ou un rallongement des périodes de remboursement. ... Ce n'est pas un hasard si le projet de rapport de la troïka ne comporte aucune analyse de la capacité du pays à rembourser ses dettes. C'est tout sauf accessoire. Car c'est précisément sur ce point que les créanciers internationaux sont en désaccord. Le FMI préconise une décote drastique pour ramener la dette grecque à 120 pour cent du PIB d'ici 2020. La Commission européenne et la BCE, de leur côté, veulent davantage d'austérité pour réduire la dette." (13.11.2012)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
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taz - Allemagne
La politique de Berlin envers la Grèce a échoué
Bien que la troïka ait salué les réformes entreprises par la Grèce, les ministres des Finances de la zone euro ont repoussé l'octroi de la prochaine tranche de crédit. Pour des raisons électorales, l'Allemagne joue la montre et menace ainsi la crédibilité de toute la zone euro, critique le quotidien de gauche taz : "Depuis le mois d'octobre déjà, [le ministre des Finances allemand] Schäuble sait que le prix du sauvetage de la Grèce coûtera encore plus cher. La directrice du FMI Christine Lagarde l'en a même informé par écrit : la dette s'accroît de manière vertigineuse malgré, ou plutôt à cause de la politique d'austérité ; il est impossible de sauver la Grèce sans nouvelles décotes de la dette ou aides supplémentaires de plusieurs milliards. Mais Schäuble et sa chancelière préfèrent jouer la montre au début de la campagne électorale des législatives. Cette tactique menace le sauvetage de la Grèce et la crédibilité de l'Allemagne et de la zone euro tout entière. Merkel et Schäuble doivent enfin admettre que leur politique vis-à-vis de la Grèce a échoué et que la facture est salée." (13.11.2012)
» article intégral (lien externe, allemand)
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POLITIQUE
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Diário de Notícias - Portugal
Merkel éveille les attentes au Portugal
La chancelière allemande Angela Merkel a souligné lundi lors de sa visite à Lisbonne qu'il n'y avait actuellement aucune raison de renégocier le programme d'austérité du Portugal. Elle attise ainsi les attentes des Portugais, estime le quotidien libéral Diário de Notícias : "Merkel a bien préparé son offensive politique de charme et a bien su la faire passer. … Elle a cité l'ancien chancelier Erhard (père du miracle économique allemand de l'après-guerre) : 'L'économie, c'est 50 pour cent de psychologie'. Elle a ainsi essayé de faire passer le message selon lequel le premier partenaire européen du Portugal apporte son soutien mais aussi sa confiance. En période de sacrifice et de doute sur la capacité de l'austérité à permettre de sortir de la récession, de l'appauvrissement et du chômage en hausse, Merkel a demandé un peu de patience. … Il est clair désormais que le programme ne devra pas être renégocié avant son terme. Dans six mois, tout un peuple voudra savoir si la croissance économique est vraiment de retour." (13.11.2012)

Eleftheros Typos - Grèce
La belle culture protestataire portugaise
A l'occasion de la visite de la chancelière allemande Angela Merkel lundi à Lisbonne, les opposants de l'austérité ont couvert les monuments de draps noirs. Une campagne en ligne a appelé les Portugais à se vêtir de noir pendant la visite de la chancelière. 100 intellectuels ont par ailleurs déclaré la chancelière persona non grata. Le quotidien conservateur Eleftheros Typos salue la culture protestataire portugaise : "Chez nous, les gens sont épuisés. Ils ne comprennent plus ce qui se passe, ils ne savent pas quoi penser. Que peuvent-ils bien penser quand ils apprennent que 100 artistes et intellectuels portugais ont déclaré Merkel persona non grata dans une lettre ouverte, après l'annonce de sa visite dans le pays ? Les Grecs regardent vers le Portugal et se rappellent que les artistes, les intellectuels en général, n'ont jamais osé faire une telle chose en Grèce. Au contraire, nos intellectuels nous ont appelés dans des émissions télévisées à rester sages et tranquilles." (12.11.2012)

GRECE : L'Eurogroupe et le FMI n'ont pas trouvé hier d'accord pour sauver la Grèce !

Éditorial de lucienne magalie pons

La seule chose sur laquelle le FMI et  l'EUROGROUPE se sont accordés c'est de se réunir une nouvelle fois le 20 novembre pour tenter de trouver une solution !




Comme on pouvait le prévoir, l’Europe étant avant tout une affaires de gros sous, les ministres des Finances de l’Eurogroup n’ont pu se mettre d’accord avec le FMI pour trouver une solution sur le   refinancement de la  dette Grecque  dans des conditions soutenables.

Jean Claude Junker, Président de l’Eurogroup estimait que l’on pouvait déclarer la dette grecque soutenable en la ramenant à 120 % en 2022, deux ans plus tôt que prévu, mais l’intraitable Directrice du FMI  maintenait l’objectif initial de ramener la dette à 120 % dès 2020.

Les commentateurs  estiment que la position intraitable du FMI  s’expliquerait parce qu’il  estime que seul un allègement ( abandon de créances partielles  ) de la part des Etats Européens permettrait à la Grèce de  « sen sortir » et parce qu’il  veut amener  les Etats européens  à admettre  la nécessité de procéder à une restructuration partielle de la dette grecque, alors que de leur côté les Etat Européens   ont toujours refusé et se refusent à tout abandon de créances.


 Hier, lors de leur réunion, ils ont d'ailleurs admis qu'à quelques exceptions, la Grèce avait engagé l'essentiel des réformes réclamées et qu'il fallait bien lui accorder un délai de 2 ans. En revanche, ils n'ont pas trouvé les moyens de combler le manque de financements.


Comment  dénouer ce désaccord fondamental qui se présente comme un nœud gordien que l’Europe  et le FMI   ne peuvent   trancher d’un coup d’épée ? 



Tout se jouaient sur un « sursis »  deux années, en effet hier la Troïka  a remis un rapport provisoire aux termes duquel notamment il se confirmait que la Grèce avait besoin d’un délai supplémentaire de  deux ans pour  mettre en œuvre le programme de restructuration imposé par ses créanciers  (UE-BCE-FMI).


Résultat néfaste pour la Grèce, les ministres des Finances  remettent à plus tard, sinon aux calendes grecques,  leur feu vert au déboursement d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce et  l’Eurogroup   renvoie la question au 20 Novembre, alors que la Grèce à besoin en urgence pour survivre d’un premier versement sur le prêt de 32,6 milliards d’euros qui lui avait été promis et déjà une première fois reporté en Juin dernier. 



Pourtant la Grèce  avait  espéré en votant les 7  novembre les mesures de rigueur et d’austérité draconiennes  qui lui sont imposé par ses financiers (UE-BCE-FMI) et  le 11 novembre un nouveau Budget 2012 comportant des économies drastiques de 9 milliards d’euros, que l’Eurogroup donnerait un feu vert pour le versement d’une première tranche  d’aide.

Hier, lors de leur réunion,  certains des Ministres des finances de l’Eurogroup  ont reconnu  que  la Grèce avait engagé l'essentiel des réformes réclamées et qu'il fallait bien lui accorder un délai de 2 ans, mais ils n’ont pu trouver une solution  pour   combler le manque de financements.

On se rend bien compte que  l’Eurogroup  qui sollicite en vain le FMI d’être moins exigeant,   n’est  pas en mesure  de trouver dans l’immédiat une solution  pour sauver la Grèce, pays membre de la Zone  Euros.


 En effet ils ont à étudier différentes solutions plus ou moins combinables,  notamment allongement de la maturité des prêts, allègement des taux, rachat d’obligations, et ce n’est pas en quelques heures qu’ils pourront  accorder leurs violons, d’autant qu’avec le  nouveau report du versement de la tranche d’aide réduit notablement les chances de la Grèce , même si un délai de deux lui était accordé, de réduire sa dette publique aux alentours de 120 % du PIB du Pays en 2020   


 Pierre Moscovici,  le Ministre des Finances français,  qui se positionnait en faveur de  la  proposition  du Président de l’Eurogroupe, s’est montré assez optimiste  sur la possibilité de réconcilier les points de vue d'ici la nouvelle réunion prévue le 20 novembre.

D’après  les deux derniers  paragraphes  de son communiqué final  l’Eurogroupe:
-  appelle les autorités Grecques à mettre en œuvre les quelques actions préalables de façon urgente afin de permettre la conclusion rapide de l’examen. En parallèle avec l’examen du programme d’ajustement grec, l’Eurogroupe va encore discuter des besoins de financement et de viabilité de la dette, lors d’une réunion extraordinaire qui sera convoquée le 20 Novembre.


-  espère que d’ici là, les éléments nécessaires seront en place par les États membres afin de lancer les procédures nationales nécessaires à l’approbation de la prochaine avance de fond par le FESF, sous réserve que la Troïka évalue positivement l’ensemble des actions préalables mises en places par les autorités Grecques.
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Une  déclaration  du Commissaire  européen  Olli   Rhein laisse  cependant espérer qu’en attendant Athènes sera soutenue pour faire face à sa prochaine échéance de remboursement de dette, le 16 novembre, qui porte sur 5 milliards d'euros d'obligations, a assuré le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.

Si cet espoir se concrétise ce ne sera jamais métaphoriquement qu’un emplâtre sur une  jambe de bois

Autrement dit, voilà  la peau de chagrin  que  la Grèce peut,   pour le moment,  espérer de ses partenaires  de la Zone Euro. .


Revue de Presse

12 Novembre 2012 - Déclaration de l’Eurogroupe sur la Grèce


L’Eurogroupe se félicite des progrès significatifs accomplis vers un accord de haut niveau entre la Grèce et la troïka sur la conditionnalité du programme mis au point, y compris par un large éventail de mesures énergiques et nécessaires dans les domaines de l’assainissement budgétaire, les réformes structurelles, la privatisation, les mécanismes de correction automatique et le secteur financier stabilisation.



L’Eurogroupe salue les efforts considérables déjà consentis par les citoyens Grecs et est convaincu que la poursuite des réformes budgétaires et structurelles permettront à l’économie, après une autre année très difficile, de revenir à une trajectoire de croissance durable avec plus d’emplois, ce qui est la meilleure garantie de la Grèce pour retrouver un avenir plus prospère.




L’Eurogroupe se félicite de la volonté des autorités grecques pour ramener le programme sur les rails, notamment à travers l’adoption par son Parlement, le 7 et le 11 Novembre, d’un ensemble important de réformes ainsi que d’un budget convaincant pour 2013. Ceux-ci ont reçu une évaluation préliminaire positive de la Troïka.



L’Eurogroupe note avec satisfaction que la Grèce a développé et s’est engagé à mettre en œuvre de nouveaux instruments avant le prochain remboursement, à améliorer la gouvernance du programme qui l’aidera à rester sur la bonne voie, notamment par le biais de mécanismes de correction pour sauvegarder la réalisation des objectifs budgétaires et une amélioration significative des comptes du service de la dette existante.




Dans ce contexte, l’Eurogroupe conclut que les objectifs révisés pour l’exercice fiscal, tel que demandé par le gouvernement grec et soutenu par la Troïka, seraient un ajustement adapté pour le chemin à venir pour l’assainissement budgétaire au vu des récents développements économiques. L’Eurogroupe se réjouit de l’adoption des textes juridiques connexes par le Conseil.



L’Eurogroupe appelle les autorités Grecques à mettre en œuvre les quelques actions préalables de façon urgente afin de permettre la conclusion rapide de l’examen. En parallèle avec l’examen du programme d’ajustement grec, l’Eurogroupe va encore discuter des besoins de financement et de viabilité de la dette, lors d’une réunion extraordinaire qui sera convoquée le 20 Novembre.
 

12 novembre 2012

GRECE : le Parlement Grec a voté le Bugdet de rigueur 2013

Éditorial de lucienne magalie pons



 Après des débats mouvementés  le  parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi un nouveau Budget de rigueur  pour  l'année 2013 ;


167 députés grecs sur les 300 ont voté en faveur de ce nouveau  budget  2013 , 128 députés des partis de l'opposition ont voté contre et quatre se sont abstenus sur les 299 présents (sur 300) selon le décompte officiel.

Les 167 voix des députés  qui ont voté en faveur du nouveau  Budget  de rigueur 2013,  sont  issues des trois partis qui soutiennent la coalition au pouvoir, la droite Nouvelle-Démocratie, les socialistes Pasok et la Gauche démocratique Dimar.


En sortant du Parlement, le Premier Ministre  Antonis Samaras a déclaré notamment «Le deuxième pas décisif a été fait, maintenant c'est l'heure de la croissance et de la reprise». (note :Le premier pas avait été accompli par le vote du Parlement de Mercredi passé d’un train de mesures d’austérité et de rigueur portant sur des économies   de 18 milliards d'ici 2016, soit  neuf milliards d'euros d'économies pour 2013  et  une sixième année consécutive de récession).

Par ces deux votes successifs,    le pouvoir Grec  impose à son peuple les sacrifices exigés par ses créanciers de la Troïka,    dans l’espoir d’obtenir à temps  le déblocage  d’une tranche d’environ 31,2 milliards d’euros de prêt  qui lui avait été promis ,  mais qui avaient été gelée  par ses bailleurs de fonds internationaux  (UE-BCE-FMI) depuis juin,   afin de  réduire  la Grèce  à adopter un programme d'ajustement budgétaire drastique.


Comme on le sait  le versement de cette  tranche d'environ 31,2 milliards d'euros de prêt est attendu impatiemment par la Grèce, dont les caisses sont vides.
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Le ministre grec  des Finances Yannis Stournaras avait assuré  ces jours précédents  devant les députés grecs que l'adoption des mesures d’austérité et de rigueur  allait garantir un déblocage «à temps» des prêts de l'UE et du FMI. «Nous avons besoin de la tranche, car la situation des réserves de l'État est limite, le 16 novembre il faut rembourser des bons du Trésor de 5 milliards d'euros».
 
De son côté Evangélos Vénizélos, le leadear du Parti socialiste, qui lui aussi  a soutenu l'austérité, vient de déclarer hier à la veille de la réunion à Bruxelles des ministres des       Finances de la Zone Euro (Eurogroup) : «La Grèce est arrivée au bout de ses forces» a-t-il dit, en appelant à une résolution du problème de la dette.


Mais si la Grèce a fait deux pas dont le dernier décisif, rien n’est encore joué  du côté de la Zone Euro et de l’UE.


La zone euro  avant de décider de  tout versement à la Grèce, attend d'abord le rapport de la troïka (UE, BCE et FMI) qui porte  sur les nouvelles mesures d'économies prises par la Grèce,  sur l’aggravation  de sa dette qui explose et  l’éloigne de l’objectif qui lui a été impérativement fixé  de 120% du PIB d'ici 2020.


 L’Eurogroupe devrait  faire connaître aujourd’hui  Lundi sa sentence  quand au versement ou au report du versement de cette tranche d’aide internationale de  31,2 milliards d’euros, une aide qui s’avère  cruciale pour la survie de la Grèce, une sentence qui s’abattra sans recours sur le sort de la Grèce,  dans l’attente du rapport final de la Troïka,  qui  devrait en tout état de cause être produit pour le prochain conseil Européen du mois de Décembre et c’est au vu de ce rapport que le Conseil Européen décidera s’il faut débloquer ou encore geler le versement.


Mercredi dernier à Athènes, plus de 70 000 manifestants  défilaient   dans le calme contre les mesures de rigueur et d’austérité  et la loi-cadre pluriannuelle,  mais vers le soir la place Syntagma devant le Parlement  à Athènes, transformée en champ de batailles,  avait  été le théâtre de violents affrontements dans une ambiance d'émeute,  entre des groupes de manifestants qui avaient  commencé par lancer  des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre et la police anti émeute qui a du employer des gaz lacrymogènes pour tenter de les disperser.


Dimanche soir, à Athènes, environ  15 000 personnes, ont  de nouveau  manifesté dans le calme devant le Parlement sur la place Syntagma,  contre les plans successifs d'austérité et de rigueur  en échange des prêts UE-FMI.


En Grèce Alexis Tsipras le leader de l’opposition,  dirigeant du parti de la  gauche radicale Syriza, soutient qu’il faut obtenir un effacement de la dette avec clause de croissance et  en  s’appuyant depuis le 14 Novembre  sur les  jours de grèves et de protestations anti-austérité et anti-rigueur  qui  se déroulent  et vont encore se dérouler  en Grèce et dans   les pays du sud de l'Europe,  il a appelé à une «solution globale pour l'effacement d'une grande partie de la dette de ces pays».


Pour le moment aucun  dirigeant ou politique européen   ne dit clairement  ce que deviendra la Grèce si ce versement est encore  reporté, par l’Eurogroup, et ensuite par le Conseil Européen  de Décembre, bien au contraire   des  dirigeants européens font  durer le suspens par des déclarations  arrogantes   accablant la Grèce, comme s’il éprouvait du plaisir à se représenter    la Grèce agenouillée au bord du gouffre de ses responsabilités ,  tendant  vainement les deux mains vers la ses créanciers.


Il y a  quelques  sadiques dans le monde des dirigeants  politiques, mais en dehors de ces sadiques les dirigeants politiques « normaux » pourraient au moins parler un peu plus fort et faire preuve de courage  pour soutenir la Grèce dans ses épreuves , hélas nous n’en avons pas vraiment entendus à part quelques  uns qui ont émis des considérations  hypocrites d’attentes  dilatoires  pour noyer le poisson  afin de  pas précéder la décision de l’Eurogroup.

11 novembre 2012

11 Novembre 2012 - Cérémonies à l'Arc de Triomphe et Cérémonie de remise de décorations à l'Elysée

Éditorial de lucienne magalie pons



François Hollande a  présidé les cérémonies du 11 Novembre sous l'Arc de Triomphe et s'est recueilli sur la tombe du soldat inconnu.

Pour la première fois, il s'agissait d'un hommage rendu  à la fois aux morts de la Grande guerre et "à tous les morts pour la France", lors de ce 94e anniversaire de l'armistice de 1918.

Un hommage particulier a  par ailleurs été  rendu aux treize soldats français morts en Afghanistan depuis le 11 novembre 2011.

Les drapeaux et des soldats de leurs régiments sont également présents à l'Arc de triomphe.

Le chef de l'Etat avait auparavant déposé une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau, dernier chef du gouvernement durant le conflit, en bas des Champs-Elysées, avant de remonter l'avenue précédé de l'escorte à cheval de la Garde républicaine.

A l’issue des cérémonies sous l’Arc de Triomphe, le Président de la République a procédé dans les Salons de l’Elysée à une cérémonie de remise de décorations



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note au sujet de la vidéo ci-dessus : la qualité du son  laisse à désirer, nous ne savons comment y remédier , les mêmes difficultés sont perceptibles sur la vidéo publiée par le Site de la Présidence de la République, d'où nous l'avons téléchargée.

11 Novembre 2012

Éditorial de lucienne magalie pons



En ce Dimanche 11 Novembre 2012, environ 800 commémorations se dérouleront à travers toute la France en hommage  à tous les morts  pour la France



La France célèbre en ce jour le 11 Novembre,  commémoré traditionnellement le 11 Novembre  comme jour du souvenir  depuis une loi du 24 0ctobre 1922  en  souvenir de  la fin de la Première Guerre mondiale, elle sera à compter de ce jour une journée d’hommage à tous les morts  pour la France, en application d’une loi votée  par le Parlement en février dernier, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

En ce Dimanche 11 Novembre 2012, environ 800 commémorations se dérouleront à travers toute la France en hommage  à tous les morts  pour la France


En ce jour particulier nombreux sont ceux qui attendaient ce geste de l’Etat Français.


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L’armistice, signé le 11 novembre 1918, à 5 h 15 a  marqué  la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne.

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Pour la signature, les  généraux  alliés et allemands  notamment le général Weygand, le maréchal Foch , et les amiraux britanniques Rosslyn Wemyss et G. Hope., le ministre d’État allemand Matthias Erzberger, le général major Detlof von Winterfeldt  de l’armée impériale, ,  le comte Alfred von Oberndorff des Affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Ernst Vanselow de la Marine impérial, .se sont réunis dans un wagon-restaurant aménagé,  provenant du train d'État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
  
 Le cessez-le-feu fût   effectif à onze heures,  entraînant  dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin  de la Première Guerre Mondiale  qui a fait plus de 18 millions de morts et des millions d'invalides ou de mutilés. 


 Plus tard à Versailles, ils signeront le 28 Juin 1919  le traité de Versailles, traité de paix entre l'Allemagne et les Alliés,  dans la galerie des Glaces du château de Versailles  ce traité de paix sera promulgué le 10 janvier 1920. Il annonça la création d'une Société des Nations et détermina les sanctions prises à l'encontre de l'Allemagne et de ses alliés.


.En 1920 apparaît la volonté  de rendre hommage aux soldats morts pour la France mais non identifiés

Suite à une loi votée à l'unanimité par le Parlement, la dépouille mortelle d'un soldat inconnu  parmi plusieurs autres, choisi dans la citadelle de Verdun, est placée, le 11 novembre 1920, dans une chapelle ardente à l'Arc de Triomphe.

Le 28 janvier 1921 le soldat  est inhumé sous l'Arc de Triomphe dans la tombe du Soldat inconnu.

Trois ans plus tard, le 11 novembre 1923,  est allumée, par André Maginot, ministre de la Guerre, la flamme qui ne s'éteint jamais, donnant au tombeau du Soldat inconnu une forte portée symbolique et politique.

Le 11 novembre est un jour férié en France  depuis la loi du 24 octobre 1922 c'est  aussi une journée de commémoration annuelle observée en Europe et dans les pays du Commonwealth.

Aux États-Unis, sa commémoration a été étendue à tous les vétérans de guerre.



 



Algérie 1er Novembre 1954 - la Toussaint Rouge : Devoir de mémoire

Éditorial de lucienne magalie pons


Guy Monnerot et son épouse


 Algérie 1er Novembre 1954   « La Toussaint Rouge » : Devoir de Mémoire


Le 1er   Novembre 1954  a été marqué en Algérie par l’assassinat de 10 personnes de différentes confessions religieuses par  quelques  rebelles indépendantistes, c’est la Toussaint Rouge   qui a été le coup d’envoi  de ce que l’on nomme la Guerre d’Algérie qui en fait était la révolution  terroriste d’une partie de la population de ce territoire français.

 Les  victimes, assassinées par les  rebelles indépendantistes  la veille  de la Toussaint de 1954 ,  sont  Georges-Samuel Azoulay, chauffeur de taxi de confession juive,  Laurent François, libéré depuis 6 mois du service militaire,  l'agent forestier François Braun, l'agent de police Haroun Ahmed Ben Amar et quatre appelés : le soldat Pierre Audat et le brigadier-chef Eugène Cochet, tués en pleine nuit dans le poste de Batna, dans le massif des Aurès, André Marquet et le lieutenant Darneaud.

Puis le lendemain , le jour de la Toussaint  un autocar est  arrêté  par des indépendantistes  armés   en embuscade  dans les gorges de Tighanimine, les voyageurs sont extraits du véhicule, parmi eux un jeune instituteur Guy Monnerot et son épouse Jeanine, et  le Caïd Ben Hadj Sadok qui est un élite musulman  francophile,  sont particulièrement visés par les rafales de mitraillette, Guy Monnerot  et le Caïd Ben Hadj Sadok succombe sur le champ, Jeanine Monnerot survivra à ses blessures.   

L'instituteur Guy Monnerot   était venu depuis peu  de la métropole avec son épouse pour instruire les enfants du bled, comme cela se faisait de tout temps en Algérie où le corps enseignant comptait en majorité des instituteurs et des institutrices « français de France » autrement dit né en France.

Dans les attentats de la  « Toussaint Rouge » on compte  parmi les première  victimes tués par les indépendantistes,   un civil  français de confession juive, des civils, des militaires français, un instituteur, et un caïd  francophile, plus tard viendront s’ajouter  à ces premières victimes , des victimes civiles    émanant de toutes les professions,  classes  sociales et communautés  religieuses  visées et exécutées  pour leur fidélité à la France,  lors d’ attentats à la bombe ou d’embuscades dans les campagnes, et des victimes militaires tués dans les combats face à l’armée de libération algérienne  mais encore sauvagement  abattus , égorges et émasculés dans des embuscades  avec une sauvagerie indignes de ceux qui se prétendaient des combattants réguliers.



Ces  premiers attentats  de la Toussaint Rouge douloureusement ressentis en Algérie,  n’ont presque pas eu de retentissement  à l’époque  en France dans l’opinion française  et dans la presse métropolitaine, ils n’en marquent pas moins  le début de  huit années sanglantes qui ont marqué  la Guerre d’Algérie, dont des milliers de  civils ont été les innocentes  victimes, en plus des victimes des  forces armées  régulières françaises, et des victimes  de l’armée de libération algérienne.


Toutefois,  François Mitterrand  Ministre de l’Intérieur à l’époque  promettait  le 12 novembre 1954 de tout mettre en œuvre pour arrêter les « hors la loi » en affirmant  «Des Flandres au Congo, il y a la loi, une seule nation, un seul Parlement. C'est la Constitution et c'est notre volonté».

Les mouvements Gaullistes en France et en Algérie  ont profité  de  la Guerre d’Algérie pour  favoriser le retour au Pouvoir du Général de Gaulle en lequel il plaçaient leur confiance pour garder l’Algérie au sein de la Patrie Française dont elle faisait partie.


Le Directeur de l’Echo d’Alger ,  Alain de  Sérigny,   publiait   le 10 Mai 1958 un éditorial où il  appelait  de Gaulle à « parler vite  »  pour sauver l'Algérie française que les partis traditionnels  et le Gouvernement en place s’apprêtaient,  selon lui,  à lâcher  : «Je vous en conjure, parlez, parlez vite, mon général...»

La suite de l’Histoire nous la connaissons, le Général de Gaulle  excellent acteur politique et très expert dans l’art de manipuler les foules par l’intermédiaire des micros et des caméras,  a parlé du haut du balcon de l’immeuble du Gouvernement Général de l’Algérie , « Je vous ai compris » at-il dit  notamment en levant les bras victorieusement,   aux peuples venus de toutes les régions d’Algérie toutes origines confondues  qui s’étaient massées par milliers sur le parvis de l’immeuble , autour du monuments aux morts et au-delà sur le Plateau des Glière autour  de la statue de Jeanne d’Arc et dans les rues adjacentes, et qui tous l’applaudissaient à tout rompre aux cris de l’Algérie Française en agitant le drapeau bleu, blanc, rouge de la France.

Je n’ai pas l’intention de refaire ici l’histoire de la révolution Algérienne qui s’est terminée  par l’Indépendance de l’Algérie après huit ans de combats, sauf à rappeler que nos militaires français et les harkis n’ont jamais été battus sur le terrain, mais que l’armée révolutionnaire algérienne et les politiques algériens indépendantiste ne doivent leur indépendance et leurs accessions aux commande de ce pays  qu’au Général de Gaulle qui en soufflant le vent de l’histoire pour prendre le pouvoir en France en promettant l’Algérie Française, une fois installé aux commandes a viré  peu à peu sa cuti pour négocier dans les coulisses internationales avec les rebelles pour leur offrir au final l’Algérie  sur un plateau dégoulinant des taches de ses trahisons.

Je terminerai cette courte évocation pour célébrer la mémoire du jeune Instituteur Guy Monnerot   et du Caïd Ben Hadj Sadok, tous deux  représentants pacifiques  des valeurs Françaises, et à travers eux toutes les victimes  de la Toussaint Rouges de 1954, sans oublier les milliers de victimes civiles et militaires français et harkis  qui ont  été sacrifiés sur l’autel de l’Indépendance Algérienne.





 

GRECE : Le Ministre Allemand des Finances a le culot de renvoyer la Grèce à ses responsabilités

Éditorial de lucienne magalie pons



Les dirigeants des pays de l’UE nous bassinent trop souvent en affichant des principes de solidarité qui  dans les faits n’existent pas.


Les dirigeants allemands particulièrement   déversent  avec arrogance  tour à tour le chaud et le froid sur la Crise grecque, mais au fond c’est le froid et la rigidité  allemande qui transpercent dans leurs propos.


Bien sûr Vendredi, deux jours après l'adoption par le Parlement à Athènes d'un nouveau plan d'austérité exigé par la  Troïka des créanciers, pour le versement d'une autre tranche d'aide internationale à la Grèce., Berlin  a salué  le courage politique du gouvernement grec, par la voix du porte parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, qui a déclaré "Le gouvernement grec a fait un pas en avant impressionnant" …… "Il a approuvé un ensemble très complet de mesures, dont de nombreuses réformes structurelles importantes. Cela va aider la Grèce qui est engagée sur le chemin vers un retour à la compétitivité et à la confiance." "Le chemin à parcourir est encore long ... ,  mais le gouvernement grec fait preuve de détermination et de courage", a-t-il  notamment ajouté.


En fait,  le courage politique  et la détermination du Gouvernement grec salué par l’Allemagne n’  a consisté principalement qu’ à se plier aux exigences des créanciers de la Troïka et à faire voter  par son Parlement  de nouvelles mesures d’austérité  et des réformes structurelles impopulaires , dans un climat de grève générale, de manifestations et d’émeutes violentes, mais aux yeux de l’Allemagne c’est un pas en avant impressionnant qui va aider la Grèce  vers un retour à la compétitivité et à la confiance.
Pas un mot   de compassion pour la population grecque qui supporte déjà  le poids  des plans de rigueur et de rigueur  successifs et qui va encore plus  saigner sang et eaux sous le joug  et sur un «  chemin  à parcourir encore long »  pour souffrir  ces nouvelles mesures d’austérité et de réforme structurelles.


Dimanche l’Allemagne a encore remis   ça pour accentuer sa pression sur une Grèce quasiment en faillite,  cette fois  c’est avec une  arrogance  cruelle que  le Ministre des  finances  allemand  William Shaüble  renvoit  la Grèce à ses responsabilités  en s’en lavant les mains :

Interrogé sur le calendrier d'un éventuel feu vert européen pour le  versement à la Grèce d'une tranche cruciale de prêts de 31,2 milliards d'euros promise à la Grèce mais  gelée depuis juin, M. Schäuble a répondu: "cette question, vous devriez la poser à mes collègues grecs et pas au ministre allemand des Finances"…,"Personne au sein de la zone euro n'est opposé à l'idée d'accepter le paiement de la prochaine tranche d'aide - mais uniquement quand les conditions seront remplies. Et ça, c'est au gouvernement à Athènes de s'en charger" ….


  "Nous ne sommes pas responsables de l'urgence  Toutes les parties connaissaient les échéances depuis longtemps", a-t-il encore  souligné (au sujet des 3,1 milliards d'euros que la Grèce doit rembourser le 16 novembre) …., "Nous tous, au sein de la zone euro et du FMI voulons aider la Grèce, mais nous ne nous laisserons pas mettre sous pression", a-t-il encore  affirmé.


Et pour enfoncer le clou,  dans une interviewe publiée dimanche par le quotidien Welt am Sonntag ce même William  Schaüble a jugé  peu probable que la "troïka" des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce (FMI, UE et Bce) remette un rapport complet à temps d'ici la réunion des ministres des Finances de la zone (Eurogroupe)  euro prévue  lundi à Bruxelles.



S’autorisant à parler au nom de l’Eurogroupe, du FMI et de « toutes les parties concernées », comme s’il en était le porte parole,  Wolgang Schäuble  a répété :


"Au sein de l'Eurogroupe et du FMI, nous voulons aider la Grèce, mais nous ne nous laisserons pas mettre sous pression", …..,  "Nous ne sommes pas responsables de cette pression du temps, toutes les parties concernées ont conscience depuis longtemps de cette échéance"."Nul dans la zone euro n'a de problème avec l'idée d'autoriser le paiement de la future tranche, mais seulement lorsque les conditions auront été remplies, et cela dépend du gouvernement d'Athènes."


Quand à nous, notre opinion est que « toutes les parties concernées »  ne sont pas peut-être pas  responsables, ce qui reste à démontrer,  mais qu’elles  sont coupables d’un défaut de solidarité envers la Grèce.


Pendant des années les dirigeants européens  nombrilistes ont laissé la Grèce s’enfoncer dans ses dettes colossales en en tirant profit, et ce n’est qu’au moment ou la crise de l’euro a ébranlée l’UE  qu’ils ont commencés à s’employer à  envisager  des solutions  pour la Grèce par le biais d’une Troïka impitoyable dans ses exigences.


Aujourd’hui, alors que   les caisses de  la Grèce seront bientôt vides ainsi que l’a annoncé Vendredi  le  secrétaire  grec d'Etat aux Finances, Christos Staikouras, en expliquant que la situation des réserves de liquidités de l'Etat est limite et que cela crée les conditions d'une asphyxie de l'économie", nous aurions préféré que  le Ministre des Finances allemand fasse  preuve de moins de  cynisme  technique dans ses déclarations, qu’il fasse preuve de solidarité, qu’il accorde ne serait-ce qu’un peu de confiance à la Grèce, qu’il  déclare  que le rapport de la troïka  même s’il est incomplet (à qui la faute ? ) sera tout de même examinée avec attention en faveur de la Grèce   

….
Mais non rien  de tout cela  dans ses déclarations  au contraire ce qu’il a dit  laisse  penser  que l’  Eurogroup sera  prêt dès Lundi à faire tomber sur le cou de la Grèce le couperet d’un échafaud déjà prêt à fonctionner pour faire rouler sa tête aux pieds de la Troïka.


Dans ce contexte, Athènes  qui espérait,   après avoir satisfait aux exigences de la Troïka en sacrifiant une nouvelle fois  son peuple, le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide  financière internationale pour faire face à ses échéances, Athènes renvoyée  à ses responsabilité par l’arrogant Ministre des Finances allemand , Athènes abandonnée  de tous ses soi-disant partenaires européens,  Athènes sans attendre la sentence de l’Eurogroup  se voit dans l'obligation urgente  de refinancer  par ses propres moyens cinq milliards d'euros de bons du Trésor arrivant à échéance le 16 novembre et qu'elle ne pourra rembourser à temps.
À court de liquidités pour rembourser les bons à la date d'échéance,  l'agence de gestion de la dette publique grecque, a annoncé une adjudication d'un milliard d'euros de bons du Trésor à trois mois et de 2,125 milliards d'euros de bons à quatre semaines le 13 novembre dans le cadre du refinancement.


Un nouveau coup dur pour la Grèce qui pourrait encore en subir un autre encore plus dur  Lundi si l’Eurogroup lui  impose encore  d’autres délais, d’autres sacrifices,   et ne permet pas le déblocage  de la tranche d’aide  internationale qui lui a été promise et maintes fois reportée au bon plaisir des créanciers de  la Troïka.



Revue de Presse :

Les Échos ‎- il y a 1 heure
La question de savoir si et quand Athènes recevra la prochaine tranche d'aide dépend entièrement du gouvernement grec, a estimé le ministre allemand des ...

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» article intégral (lien externe, grec)

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