Éditorial de lucienne magalie pons
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Point presse de Guillaume Bachelay par PartiSocialiste
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31 mai 2012
30 mai 2012
Ségolène Royal a jugé "bien vulgaire" la déclaration de François Fillon sur les syndicats
Éditorial de lucienne magalie pons
"Bien vulgaire" : c'est ainsi que Ségolène Royal a jugé, mercredi 30 mai sur Canal+, la déclaration de François Fillon, la veille, sur les syndicats, qu'il a qualifiés de "premiers cocus de la gauche". "François Fillon est bien vulgaire, bien méprisant, mais c'est dans la ligne de ce qui s'est passé pendant ces cinq années où les représentants de salariés et des organisations syndicales ont été plus que méprisés", a-t- elle déclaré en ajoutant : "Je me réjouis de voir qu'enfin, le dialogue social reprend, parce qu'il ne peut pas y avoir de reprise économique sans confiance et la confiance des partenaires sociaux est absolument cruciale pour relancer l'activité économique des entreprises."
Ndlr : Madame Royal a tout à fait raison, l’ancien premier Ministre pour ses propos vulgaires, c’est le moins que l’on puisse dire, mérite bien que les socialistes lui rafraîchisse la mémoire, nous avions déjà, dans un précédent éditorial rapportés les réactions du PS et notamment le communiqué de l’un des porte parole du PS qui écrivait : …. "…., les propos de François Fillon sont une grossière provocation, indignes d'un ancien premier ministre et déplacés de la part de celui qui restera l'homme de la casse des retraites" et de Jean-Marie Le Guen, député de Paris estimait que "derrière le cynisme et la grossièreté de ces propos se cachent l'amertume et la rancœur d'une droite qui refuse d'admettre sa défaite."
Il est vrai que depuis la dernière réunion des cadres UMP du 26 mai, ceux-ci s’interdisent toutes attaques internes, reste donc à l’ancien premier ministre de ronger son frein de ce côté-là et de se rabattre pour se positionner sur le Premier Ministre et aussi sur François Hollande, ce qui indique clairement qu’il se situe à ce niveau de compétition politique, une manière implicite de concurrencer Jean-François Copé qui lui aussi se nourrit des mêmes illusions, ils n’ont pas encore compris qu’ils sont les mauvais perdants comme ils ont été les mauvais acteurs d’un quinquennat définitivement enterré le 10 Mai 2012.
Jean-Marc Ayrault a ouvert le dialogue social le 29 mai à Matignon
Éditorial de lucienne magalie pons
Changement de méthode, les représentants des syndicats de salariés sous l’ancien quinquennat étaient convoqués pour se voir signifier un « fait accompli » décidé par l’exécutif en concertation avec le patronat, il en tout autrement sous l’égide du Premier Ministre Jean-Marc Ayraud, en recevant et en consultant hier Mardi les représentants syndicaux, il a posé la première pierre des concertations dans la durée qui précèderont une grande conférence sociale « gouvernement, syndicats, patronat » , prévue avant le 14 juillet et qui sera précédée d’une réunion préparatoire en vue des réformes sociales du quinquennat qui vient de débuter, regroupant l’ensemble des huis partenaires sociaux autour du Premier Ministre le 5 Juin à Matignon.
Un changement de méthode salutaire qui réhabilite dans leurs responsabilités économiques et sociales ces corps intermédiaires dont l’ancien Président Sarkozy dans sa campagne fustigeaient en les accusant à tort de faire du blocage.
Les syndicats ont dans leur ensemble salué favorablement l’ouverture de dialogue du Gouvernement qui s’est concrétisée hier par une première prise de contact, au cours de laquelle , Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, entouré par quatre ministres, Michel Sapin (Travail), Marisol Touraine (Affaires sociales), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Marylise Lebranchu (Fonction publique), a reçu durant une heure chaque délégation: cinq syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et les trois représentations patronales (Medef, CGPME, UPA).
Bien entendu l’ancien Premier Ministre François Fillon qui se trouvait en campagne législative en visite de soutien à Rosny sous bois a grincé des dents et au cours d’une déclaration assez vulgaire s’est répandu en critiques acerbes en affirmant notamment «Les syndicats vont être les premiers cocus de la gauche (...) Cela a souvent été le cas dans l'Histoire. La gauche s'était engagée sur le retour à la retraite à 60 ans. Je vois que ce n'est déjà plus d'actualité puisque maintenant, ça n'est plus que pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans. C'est donc une hypocrisie.»
Ndlr : décidément Monsieur Fillon voit de l’ « hypocrisie » partout, il avait déjà employée ce mot contre Jean-François Copé avant le 26 mai alors que la bataille des chefs de l’UMP battait son plein, cette fois il en assène la gauche. A mourir de rire comme dirait le bon sens populaire !
Du côté du Parti Socialiste les réactions ne se sont pas fait attendre : «Dans la forme comme sur le fond, les propos de François Fillon sont une grossière provocation, indignes d'un ancien Premier ministre et déplacés de la part de celui qui restera l'homme de la casse des retraites.» Guillaume Bachelay, l'un des porte-parole du PS pour les législatives, a écrit dans un communiqué : …. «.., durant la campagne présidentielle, M. Fillon assistait sans broncher aux meetings où Nicolas Sarkozy conspuait les syndicats et insultait les corps intermédiaires. Aujourd'hui, l'ancien chef du gouvernement continue de les traiter avec condescendance et méprise leur indépendance», en lui demandant «de retrouver la réserve et la dignité que les Français attendent d'un ancien Premier ministre».
Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris, a estimé dans un communiqué distinct que «derrière le cynisme et la grossièreté de ces propos se cachent l'amertume et la rancœur d'une droite qui refuse d'admettre sa défaite», en ajoutant «la gauche n'entend pas mépriser les syndicats, comme le fait aujourd'hui François Fillon, mais préfère travailler avec eux au redressement de la France »
Revue de Presse :
Pour ne pas citer tous les médias , nous avons sélectionné et reproduit ci-dessous un extrait des différente déclarations des partenaires qui ont été recueillies et publiées par le site "Le Parisien.fr".
EXTRAIT :
Revue de Presse :
Pour ne pas citer tous les médias , nous avons sélectionné et reproduit ci-dessous un extrait des différente déclarations des partenaires qui ont été recueillies et publiées par le site "Le Parisien.fr".
EXTRAIT :
"Smic, retraite, emploi : les revendications et les déclarations des partenaires sociaux reçus ce mardi à Matignon.
"Publié le 29.05.2012, 12h32 | Mise à jour : 20h52
….
Les revendications et les déclarations des partenaires sociaux interrogés à leur sortie de Matignon :
«COUP DE POUCE» AU SMIC
François Chérèque (CFDT) : «Il y a trop de salariés au Smic et qui le restent toute leur vie». Le patron de la CFDT demande à Jean-Marc Ayrault «un coup de pouce au Smic», «sans que le Premier ministre ne nous dise le montant de cette hausse». Selon Chérèque, «le vrai problème, c'est qu'il y a trop de salariés au Smic et qui le restent toute leur vie». Il souhaite que le gouvernement «réétudie l'utilisation des 30 milliards d'aides aux entreprises sur les bas salaires» pour «aider les entreprises qui permettent à leurs salariés de sortir de la zone du Smic».
Jean-Claude Mailly (FO) demande une nette revalorisation. «Certains considèrent que j'en demande trop, je rappellerai tout simplement que le seuil de pauvreté en France est à 954 euros et que le Smic est à 1 100 euros», réagit le leader de Force ouvrière.
Bernard Thibault (CGT) rappelle «l'impatience» des salariés et veut «une contrainte juridique» pour les branches professionnelles. Le leader de la CGT, qui défend une vraie hausse, met d'emblée mis la pression sur le gouvernement de gauche en lui rappelant que c'est «une majorité de salariés» qui a «contribué» à l'élection de François Hollande. Maintenant, il y a une «impatience» de premières mesures «rapides» qui «modifient le quotidien», a dit celui qui avait appelé à battre Nicolas Sarkozy. Il demande «un mécanisme automatique pour que les branches professionnelles s'alignent sur le Smic», «une contrainte juridique (...), des sanctions pour ceux qui ne respectent pas les textes».
Laurence Parisot (Medef) opposée à un coup de pouce au Smic. La patronne des patrons redit son opposition à un coup de pouce du Smic, hantise des PME, qui «empêcherait les embauches», mais proposé de «travailler sur les trajectoires des salariés qui sont au Smic» pour qu'ils y restent «le moins longtemps possible», pensant notamment aux «20% de jeunes» qui ne décollent pas d'un salaire minimum.
Jean-François Roubaud (CGPME) : «Désaccord total» sur un coup de pouce au Smic. Le président de la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) «demande que ce soit a minima». Une hausse du Smic «est toujours dangereuse», prévient Jean-François Roubaud.
RETRAITE
François Chérèque (CFDT) satisfait. Le patron de la CFDT se dit «satisfait» que le gouvernement rétablisse la retraite à 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler tôt. Il souhaite que «les marges de manœuvre, si elles existent» permettent d'intégrer les périodes de chômage dans le calcul.
Jean-Claude Mailly (FO) dit avoir été entendu, «c'est déjà pas mal». Force ouvrière demande la prise en compte des périodes de chômage dans le calcul de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt.
Laurence Parisot (Medef) met en garde contre «le risque de faillite» de l'Agirc. «Si on va au-delà de l'engagement de François Hollande», «il y a un risque très sérieux sur les régimes complémentaires, notamment sur l'un d'entre eux (ndlr: l'Agirc) qui pourrait se retrouver en situation de faillite à l'horizon 2014-2015.»
Jean-François Roubaud (CGPME) «demande que ce soit à minima».
PLANS SOCIAUX
François Chérèque (CFDT) pour le rétablissement d'une «mission interministérielle sur les plans sociaux». Objectif : «Tout de suite répondre à la demande quand il y a des difficultés dans une entreprise et réunir les ministères, les partenaires sociaux, mais aussi les collectivités territoriales quand elles sont impliquées.»
Bernard Thibault (CGT) réclame une loi. Le patron de la CGT a remis au Premier ministre une liste de 46 entreprises en redressement ou en liquidation, soit près de 45 000 emplois menacés, qui va se «cumuler ou se croiser» avec la «propre liste du gouvernement». Il réclame une loi pour «permettre aux salariés de contrarier la décision des gestionnaires lorsqu'il n'y a pas de bien-fondé économique aux licenciements».
Laurence Parisot tire «un signal d'alarme» sur «l'augmentation du coût du travail». «Il faut être très prudent, très très attentif à ce qui pourrait être une augmentation du coût du travail», en «augmentant les charges sociales». Elle a remis au Premier ministre une liste d'«indicateurs» montrant «la chute de rentabilité, la chute des possibilités de financement, bref la dégradation de la situation de nos entreprises». Elle a identifié des convergences de vue avec le gouvernement «sur ce diagnostic de la fragilité de la situation économique», «l'intérêt et la nécessité d'une initiative de croissance» et une «priorité» partagée : «L'emploi, l'emploi, l'emploi.» La «priorité des priorités, c'est d'éviter au 2e semestre de cette année une augmentation des plans sociaux», a-t-elle martelé.
LA MÉTHODE DE CONCERTATION
François Chérèque (CFDT) salue la méthode. La volonté de concertation affichée par Jean-Marc Ayrault est «une démarche qui me semble plutôt positive à condition qu'elle dure les cinq ans du quinquennat». Mais il prévient : «Le dialogue est toujours bien les premières semaines, c'est après que ça se gâte, donc je jugerai la qualité du dialogue dans les semaines prochaines.»
Bernard Thibault (CGT) : «On ne vient plus à Matignon à reculons.» Le leader de la CGT avait appelé à voter contre Nicolas Sarkozy. Il enjoint le gouvernement à s'appuyer «sur les forces vives qui ont souhaité le changement» et non sur le patronat et le Medef, dont, au passage, il a remis en cause «la représentativité».
Laurence Parisot (Medef) loue la «méthode d'écoute et de concertation» d'Ayrault. «Nous avons dit au Premier ministre combien nous apprécions la méthode de travail qu'il propose», rapporte la présidente du Medef en quittant Matignon. «C'est vraiment une méthode d'écoute, d'échange, de concertation, se félicite Laurence Parisot. Ça nous semble vraiment la meilleure façon d'agir compte tenu des circonstances car, encore une fois, nous sommes dans le même bateau.»
Jean-François Roubaud (CGPME) : «Une véritable volonté de dialogue.» Saluant un entretien «extrêmement cordial», le président de l'organisation patronale précise avoir parlé «de nos inquiétudes sur les charges qui pèsent sur nos entreprises, sur le coût du travail, la compétitivité de nos entreprises».
Bernard Van Craeynest (CFE-CGC) : le gouvernement veille à «ne pas rater la première marche.» Le président du syndicat des cadres souhaite la fin d'une tradition française qui fait que sur les trois parties -gouvernement, syndicat, patronat - il y en a toujours deux «qui s'entendent sur le dos du troisième».
29 mai 2012
Christine Lagarde : "une vision caricaturale et schématique"
Éditorial de lucienne magalie pons
Source : euronewsfr
Publiée le 27 mai 2012 par euronewsfr
Source : euronewsfr
Publiée le 27 mai 2012 par euronewsfr
http://fr.euronews.com/ En Grèce, les propos de Christine Lagarde ont provoqué des milliers de réactions indignées, notamment sur les réseaux sociaux. Dans une récente interview, la patronne du FMI a suggéré que les Grecs devaient payer leurs impôts plutôt que se plaindre.
Face au tollé suscité par ses propos, Christine Lagarde a, depuis, cherché à arrondir les angles.
N'empêche, les Grecs se sont sentis "blessés et humiliés", comme l'a souligné ce dimanche Evangélos Vénizélos, le chef du parti socialiste Pasok. "Je me réjouis que madame Lagarde ait rectifié le tir", a ajouté M. Vénizélos, car, dit-il, "cela signifie qu'elle a pris en compte la réaction d'une nation fière et d'un peuple fier"
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En tout cas, cette prise de position de Christine Lagarde apporte du grain à moudre au leader de la gauche radicale grecque, Alexis Tsipras, pourfendeur des plans d'austérité imposés par les bailleurs de fonds.
Dans sa lutte, il reçoit le soutien du Front de gauche. Son leader, Jean-Luc Mélenchon, n'a pas manqué l'occasion de tacler la patronne du FMI. "De quel droit parle-t-elle de cette façon aux Grecs. Qu'est-ce qu'elle sait de la situation des Grecs, cette femme. Pourquoi est-ce qu'elle ne dit pas que ce sont les armateurs grecs, c'est-à-dire les capitalistes, qui devraient payer leurs impôts alors qu'ils ne les paient pas. C'est l'Eglise orthodoxe qui devrait payer des impôts. Les braves gens du commun paient leurs impôts (...) Ce sont des propos indignes et à mon avis, s'il y avait une morale politique, madame Lagarde devrait s'en aller du poste qu'elle occupe"."
Le gouvernement français a également critiqué la déclaration de Christine Lagarde, estimant qu'il s'agissait là d'une vision "caricaturale et schématique".
Cette polémique intervient à quelques jours d'élections législatives en Grèce et en France.
Certains médias ne veulent pas s'adapter au changement
Éditorial de lucienne magalie pons
Certains médias ne se remettent jamais en cause ou en question, en dépit du changement de pouvoir, ils restent accrochés avec une mauvaise foi évidente à l’habitude qu’ils avaient prise de relater les évènements politiques sous la forme d’une « storry-telling » pour les rendre sensationnels en y ajoutant en plus une très forte dose d’idéologie le tout enrobé de fiction pour faire passer le tout.
C’est ainsi que nous avons pu lire ce matin dans un quotidien de droite qui se revendique sérieux, pour être lu par des bourgeois rétrogrades et coincés, « Jean-Marc Ayrault confronté aux revendications sociales » alors que dans la sricte réalité il s’agit d’une consultation qu’il a organisé pour recevoir les syndicats en préalable à de futures négociations et concertations, qui à notre avis devraient se passer dans le calme et la dignité.
Nous avons vu aussi, en couverture de différents hebdomadaires qui prétendent faire la pluie et le beau temps politique, en tirant sur la droite ou sur la gauche, selon leurs coup de sang de la semaine , hebdomadaires dont sont friands les bobos quadra-quinquas attardés, des titres pessimistes visant François Hollande, soi-disant rattrapé par la crise, ou encore « obligé de retirer ses promesses » …etc…
Or la réalité des évènements que nous vivons, nous prouve le contraire, selon le baromètre Ifof-JDD François Hollande bénéficie d'une cote de satisfaction de 61% (18% "très satisfaits, 43% "plutôt satisfaits"), et le premier ministre Jean-Marc Ayrault bénéficie de 65% (12% des sondés se disent "très satisfaits", 53% "plutôt satisfaits").
Et puis aussi dans des magazines d’un autre genre dits « people » des journalistes qui essaient d’amorcer une romance-feuilleton sur Valérie Trierweiller en la nommant « la première dame, en écrivant sur elle et Ségolène Royal en inventant qu’elles se jalousent, mais le pire c’est que les médias classiques citent aussi ces articles et s’épandent sur le sujet.
Or bien entendu il n’est rien de tout cela Madame Valérie Trierweiller et Madame Ségolène Royal sont des personnalités importantes, très occupées et ont d’autre chose à faire que de se jalouser ou crêper le chignon.
On en viendrait à penser que les journalistes qui s’égarent dans de tels articles ont été mal éduqués dans leur enfance et passe leur encrier et leur plumes à de médisantes commères pour alimenter leur articles vulgaires .Hélas non ! ils le font d’eux même et sciemment pour entretenir des doutes et des méfiances car ceux que je vise et que vous reconnaîtrez regrettent le bling-bling et le désordre politique de l’ancien quinquennat qui alimentait leur mangeoire et ceci n’est pas digne de gens qui détiennent la carte de journaliste.
Cette profession a besoin d’être lessivée, qui aura le pouvoir de le faire ? Nous ne pouvons le dire puisque nous ne sommes pas de la profession réglementée, mais nous savons qu’il existe aussi des journalistes très sérieux professionnellement, sans doute sont-ils tenus écartés par les corneilles qui peuplent les salles de rédaction, ce serait à eux à déclencher le mouvement de nettoyage, auront-il le cran de le faire ?
Bien sur je ne vise par les journaux satiriques qui annoncent franchement leur ligne rédactionnelle, et à leur sujet je dois cependant reconnaître que contre toute attente on y trouve souvent des articles plus sensés que ceux que nous lisons dans les médias pompeux classiques.
Christine Lagarde en s'adressant aux grecs à mal choisi ses propos !
Éditorial de lucienne magalie pons
Rappelons que la Directrice du FMI , Christine Lagarde avait indigné Athènes, le peuple grec et Evangelos en déclarant dans une interview au Guardian samedi 26 Mai que "les Grecs devraient commencer par s'entraider mutuellement , et ce notamment , en "payant tous leurs impôts" en expliquant qu’elle était moins préoccupée par leur sort que par celui de certains enfants pauvres d'Afrique.
Nous avions écrit un éditorial d’information sur cette question dimanche 27 mai 2012 titré " Christine Lagarde a suscité l'indignation du peuple grec " , dans lequel nous écrivions : « Madame Lagarde devrait tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant d’accuser le peuple grec, les gens du peuple ont vivement réagi a ses propos et le leader socialiste Evangelos Venizelos a accusé Christine Lagarde d'humilier le peuple grec, l'appelant à reconsidérer ses propos. Madame Lagarde en guise d'excuse a écrit sur sa page Facebook avoir de la "sympathie" pour le peuple grec. Ce n'est pas correct, les grecs devraient exiger des excuses officielles. »
L’ affaire a aussi provoqué des réactions en France, Jacques Myard le député UMP des Yvelines a dénoncé le "cynisme" et "peut-être l'incompétence" de la directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, après ses propos sur le paiement des impôts en Grèce.
"C'est l'euro qui a étranglé l'économie grecque!" a-t-il écrit dans un communiqué. "Voilà pourquoi, Mme Lagarde, vos commentaires sur les Grecs dépassent largement l'insulte du propos et traduisent, peut-être votre incompétence pour comprendre les raisons de la crise de l'euro, mais plus certainement votre cynisme pour rejeter sur le peuple grec …., l'échec" de la monnaie unique, a poursuivi Monsieur Myard.
"Les Grecs ont une part de responsabilité indiscutable dans les graves difficultés qu'ils subissent", a estimé MM. Myard, "mais il ne faut pas oublier que les fameux experts de Goldman Sachs leur ont donné un sérieux coup de main pour truquer leurs comptes, merci à Messieurs (Mario) Draghi et (Mario) Monti!" qui ont tous deux travaillé pour la célèbre banque d’investissement. a ajouté ce député.
Jean-Luc Mélenchon, a qualifié les propos de Christine Lagarde d' « indignes » : « De quel droit parle-t-elle de cette façon aux Grecs ? Ce sont des propos indignes. S’il y avait une morale politique, Christine Lagarde devrait s’en aller du poste qu’elle occupe » a-t-il lancé en ajoutant : " Pourquoi ne dit-elle pas : ce sont les armateurs, c’est-à-dire les capitalistes, qui doivent payer leurs impôts, alors qu’ils ne les paient pas ? "
Jean-Luc Mélenchon, a qualifié les propos de Christine Lagarde d' « indignes » : « De quel droit parle-t-elle de cette façon aux Grecs ? Ce sont des propos indignes. S’il y avait une morale politique, Christine Lagarde devrait s’en aller du poste qu’elle occupe » a-t-il lancé en ajoutant : " Pourquoi ne dit-elle pas : ce sont les armateurs, c’est-à-dire les capitalistes, qui doivent payer leurs impôts, alors qu’ils ne les paient pas ? "
Marine Le Pen , la présidente du Front national, a jugé "un peu facile" la critique de la directrice du FMI, Christine Lagarde, à l'encontre des Grecs, estimant que les "responsables" de la crise étaient "les dirigeants politiques" et non pas "les peuples". "L'Europe, nous disait-on c'est la paix. Moi, je ne vois que des dirigeants qui insultent, injurient et calomnient les autres peuples. Alors les Grecs sont ceci, mais les Portugais aussi alors ! Et que dire des Espagnols et des Italiens... Et puis un jour, ça va être notre tour" "Ce déchaînement d'accusations (...) a pour seule vocation de cacher la grande vérité, c'est que les responsables ne sont pas les peuples mais les dirigeants politiques qui ont construit une Union européenne qui est un saccage social, qui nous ont imposé une monnaie unique (...) qui a asphyxié nos économies et qui aujourd'hui nous interdit d'envisager le retour de la croissance."
Qui plus est sur le net plusieurs internautes ont rappelé, lundi 28 mai, que la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) ne paie elle-même pas d'impôt sur le revenu, malgré un salaire annuel de 380 939 euros, en effet de très nombreux internautes se sont saisi du dérapage maladroit de la Directrice du FMI en soulignant que Madame Christine Lagarde qui avait invité « tous les grecs à payer leurs impôts », touche un salaire annuel de 380.939 euros sur lequel elle ne paie aucun impôt, en effet au bénéfice d’un statut fiscal spécifique en qualité de fonctionnaire internationale, tous ses revenus et traitements issus du FMI ne sont pas imposables .
Cette situation est définie par les articles 34 et 38 de la convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques qui affirment que "l'agent diplomatique est exempt de tous impôts et taxes, personnels ou réels nationaux, régionaux ou communaux". Il est toutefois redevable de certains impôts sur "les biens immeubles privés situés sur le territoire de l'Etat accréditaire" ou encore sur les "services particuliers" (la liste complète est disponible sur le site de France diplomatie).
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