03 mars 2012

Nicolas Sarkozy en Réunion de campagne à Bordeaux ce Dimanche 3 mars n'a pas amélioré son discours

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour le moment nous trouvons navrant  que Nicolas Sarkozy s’obstine à  faire  encore une fois  un discours de campagne qui trouve son fondement dans des polémiques récurrentes ou ambiantes,  en agitant des craintes et des peurs,  pour d’une part justifier ses propositions sujettes à réactions par ses imprécisions, pas assez développées, et que d’autre part  il persiste à  tirer sur   François Hollande et l’opposition sans s’apercevoir qu’il tire à blanc.


Une stratégie offensive  qui on le  pressent  bien  à la longue implosera  d’elle-même faute d’arguments, puisque de l’autre côté l’opposition est décidée à ne pas envenimer la campagne en réponse à ses attaques en préférant  développer  dans ses meetings des thèmes qui lui donne le moyen  de critiquer  par des preuves  le bilan  quinquennal du Président sortant., comme elle vient de le faire aujourd’hui en Meeting à DIJON , par la voix de différents orateurs et naturellement celle de François Hollande.

Nicolas Sarkozy en réunion  de campagne ce Samedi 3 mars   à Bordeaux,  a  lancé  une série de proposition sur la justice et l'immigration, notamment en  écho à la polémique déclenché par Claude Guéant sur le droit de vote des étrangers aux élections locales et  la viande halal 

La veille, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait déclaré: "Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent par exemple obligatoire la présence de la nourriture halal dans les repas des cantines



. Document sonores :


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.  Petit résumé de ses déclarations et  propositions :
  
    -  "Reconnaissons à chacun le droit de savoir ce qu'il mange, halal ou non. Je souhaite l'étiquetage des viandes en fonction de la méthode d'abattage".
 
 
 …. "donner le droit de vote aux étrangers, séparer le droit de vote de la citoyenneté, de la nationalité, c'est porter atteinte à la République. C'est ouvrir la voie au vote communautaire. C'est mettre les maires sous la menace du chantage communautaire".

A noter que  Nicolas Sarkozy  veut  "réduire le nombre des arrivées sur notre territoire et   mettre des conditions au regroupement familial: un travail, un logement décent, l'engagement à apprendre le français".

Aspect judiciaire lié à l’immigration :  

Le volet judiciaire a  été abordé, avec la volonté qu'un "condamné ne puisse pas bénéficier d'une remise en liberté conditionnelle avant qu'il ait effectué au moins les 2/3  tiers de sa peine".

Nicolas Sarkozy propose  d'étendre les jurys populaires à la mise en détention provisoire et l'application des peines", et a aussi  déclaré  que "l'obligation de réparer le dommage" devait être une "priorité de la politique pénale des mineurs".

 

Autre proposition en matière de justice, celle de créer "un droit d'appel des victimes pour les décisions des cours d'assises, pour la détention provisoire et l'exécution des peines".

"C'est un sujet très délicat et je mesure le bouleversement qu'il introduira dans notre justice, et pourtant je propose de l'instaurer,   a-t-il insisté   …  La victime a le droit de donner son avis sur la remise en liberté de celui qui en a fait une victime".
 

Enfin ses critiques contre  ses bêtes noires prioritaires, François Hollande et le PS,  ont ressurgies  dessus dans  son intervention, notamment :

Nicolas Sarkozy a visé  François Hollande sans le nommer :  "Quand on propose un taux d’imposition de 75  pour faire payer les riches et que l'on explique le lendemain que cela - je cite - 'n'a pas vocation à rapporter un seul euro au budget de l'État, donc à faire payer un seul euro aux riches, je dis que c'est du cynisme'.

Ndlr : même si c’était vrai, la proposition de François Hollande aurait un effet moralisateur, ce  qui n’est pas la tasse de thé préférée de  Nicolas Sarkozy.   

Il est revenu sur les incidents survenus lors de visite mouvementée de Jeudi à Bayonne, …. "Ils  s'imaginent qu'ils vont gagner par la violence et par l'intimidation, ils se trompent  ….. Honte à ceux qui se sont joints aux séparatistes basques, petite minorité animée d'une haine aveugle contre la France et prête à tout".

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Le Salon de l'Agriculture 2012 fermera ses portes demain Dimanche 4 mars

Éditorial de lucienne magalie pons

Les plus beaux animaux  et  les plus belles productions agricoles  et  viticoles  de l’élite des agriculteurs et viticulteurs français  vous ont été présentés pendant le Salon de l’Agriculture 2012 qui doit fermer ses portes  demain dimanche 4 mars après 6 jours d’effervescences  et d’effluves champêtres, dans lesquelles des musiques et des champs régionaux flottaient de pavillons en pavillons dans une atmosphère de grande cohue avec ses flots de visiteurs qui se pressaient autour des stands pour faire pour ainsi dire une partie de campagne à Paris.


 Mais  en  cette période  marquée par la campagne présidentielle en cours,  l’affluence des visiteurs a  eu  aussi    l'occasion de voir  chaque candidat  en lice  défiler  au fil des jours   pour   afficher sa  sollicitude envers   le monde agricole.


Avant de reprendre  un résumé des visites  des prétendants à la présidence de la République , il convient de noter  que  Philippe Poutou  candidat NPA,   seul candidat  « ouvrier » dans  la course à la présidentielle, est le seul à ne pas s’être   déplacé  au Salon de l'agriculture,  il s’en  est  expliqué  dans un communiqué publié lundi, en  dénonçant  "depuis des lustres, une habitude médiatique chez beaucoup de politiciens" en rappelant  le projet du parti d'extrême gauche de "réorientation radicale de la politique agricole" en "réformant le foncier,  en prenant  le contrôle des banques,  en encadrant et  en contrôlant les prix par un coefficient multiplicateur pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail, et en  augmentant les retraites agricoles".

Résumé  des  visites "prétendants"  -  au fil des journous avons vu défiler :

- Nicolas Sarkozy  le Président sortant, a  inauguré le Salon de l’Agriculture en arrivant avant l’heure officielle d’ouverture , à plusieurs reprises face aux agriculteurs il a défendu son bilan , et n’a pas manqué  de souligner  agacé   "Pas besoin d'un marteau pour enfoncer des idées que je connais déjà" et  rappelant qu'avec la TVA sociale et l'allègement des charges sur les salaires saisonniers, "le travail est fait" quand des représentants de la filière des fruits et légumes tentaient de lui exposer leurs problèmes.

Les médias rapportent qu’au cours de sa visite « le candidat de l'UMP n'a pas évoqué son projet en matière d'agriculture.

Le candidat Modem François Bayrou s’est présenté comme le « représentant de la France rurale , il était au Salon « comme chez lui »,  "J'y suis né, j'y ai vécu toute ma vie", a répété le candidat du MoDem, à propos du monde agricole. "Ma mission, c'est de comprendre et de défendre" les agriculteurs,), mais aussi il n’a pas manqué d’appuyer ses différences avec Nicolas Sarkozy et pour se poser comme le représentant de la France rurale. 


 Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière  qui n'entendait pas se rendre au Salon  parce que "personne n'est dupe de ces visites, de ces promesses", n’a effectué qu’ un  détour éclair Porte de Versailles pour répondre aux questions de la chaîne TNT Terres d'infos.  Elle  a appelé à « une PAC «»qui garantisse un salaire et une retraite aux agriculteurs" et à   "lutter contre la désertification des campagnes, … il faut arrêter de fermer les écoles et les postes".

- Jacques Cheminade, candidat de Solidarité et Progrès,   invité  lui  aussi de TNT Terre Infos  s’est adressé  notamment  aux  acteurs de la filière agro-alimentaire en prônant   une nouvelle politique européenne en matière agricole pour "une vraie biodiversité" et "une vraie production locale respectueuse de l'environnement".


- Corinne Lepage, candidate de Cap 21,  a rencontré les représentants du monde agricole en développant  la  "haute productivité environnementale", en expliquant : «L'intensification que l'on a connu à la fin du XXe siècle, c'est terminé, a-t-elle affirmé. D'abord parce que les intrants (intrants : engrais, semences, etc.] coûtent très cher, ensuite parce qu'ils posent des problèmes de santé publique, aux agriculteurs mais pas seulement, et que la recherche agronomique fait qu'on peut parfaitement avoir de l'intensité environnementale avec beaucoup moins d'intrants."


- François Hollande , candidat du Parti Socialiste, a battu le record de présence continue  de 7 h. à 19 heures et obtenu un  sommet  de popularité en douchant et épongeant délicatement  une vache en conservant  un parfait maintien de citadin.

Dans ses interventions François Hollande a fustigé   "le libéralisme et la mondialisation", "pires ennemis de l'agriculture"., en demandant  "Qu'est ce que la droite a fait pour défendre vraiment l'agriculture ?"


-  Jean Luc   Mélenchon , candidat du Front de Gauche, a plaidé pour   une rupture avec le modèle productiviste  et  l'agriculture socialisée"  "Nous voulons une agriculture qui relocalise les productions, qui fasse une transition écologique. C'est une agriculture socialisée – moi je n'ai pas peur des mots", a martelé M. Mélenchon.

 Il a aussi évoqué  la limitation de la taille des exploitations au grand dam des représentants de la FNSEA  qui ne veulent pas en entendre parler.


- Nicolas Dupont-Aignan, Président de « Debout la République », a dénoncé  pendant sa visite,  avec sa fougue  habituelle "le retour du servage" à propos des producteurs et des groupes laitiers. 

Le candidat de « Debout  la République »  a plaidé pour le maintien d'un système de quotas, dont la fin est prévue en 2015, et le retour à des prix planchers garantis. Il a  appelé à l'ouverture d'une "crise salvatrice" avec l'Union européenne pour rétablir une "préférence communautaire" européenne et pour "stopper le verdissement de la PAC, les contraintes environnementales "abusives".

- L’Eurodéputée Eva Joly, candidate  d’Europe Ecologie les Verts a  défendu  une "agriculture paysanne" de proximité, faite de "circuits courts et  « d'élevage à l'herbe", et a dénoncé des "absurdités environnementales comme la pollution des eaux ou les algues vertes" et elle  a affirmé que "les premiers des écologistes sont les paysans".


Marine Le Pen, Présidente du Front National, candidate à la présidentielle,  a reçu un accueil chaleureux lors de sa  très longue visite au Salon de l'agriculture, à Paris, elle s’est entretenue, pendant une dizaine de minutes, avec les responsables de la filière viande pour échanger avec ces interprofessionnels sur la polémique  de la viande halal , les médias rapportent que Marine Le Pen  a  dialogué  avec eux avec « conviction et fermeté »  selon ce qu’elle leur a dit à la sortie, pour Dominique Langlois,  président de l’Interbev il a déclaré que la discussion fut « musclée mais correcte".


La pertinence de la question du halal n'a  cependant pas convaincu les professionnels (ndlr : dont certains sont peut-être lié au « système » halal … sait-on jamais …) ?
Mais  pour   Eric Gonfier, militant FN depuis deux ans, éleveur de bovins dans le Charolais. "Marine Le Pen est courageuse. Le problème, c'est pas elle, c'est l'insécurité et le scandale du halal. J'ai soutenu Sarkozy pendant les trois premières années de son mandat. Mais il est communautariste. On doit respecter  la laïcité." Une des raisons de son passage au "Front" : "L'affaire des Quick halal", affirme-t-il.
Lors d'un point presse au milieu de la matinée, Marine Le Pen a  dénoncé  les difficultés du monde agricole liées aux injonctions "de l'OMC (Organisation mondiale du commerce),   de l'UMP, aux  traités européens", qui consistent à la "dérégulation totale de l'agriculture" :


 "Les producteurs de lait ont des problèmes, les producteurs de fruits et légumes ont des problèmes, l'élevage de montagne a des problèmes. Le seul secteur qui se porte bien c'est la grande distribution",  a déclaré Marine le Pen  qui est   favorable à "la nationalisation de la PAC". , elle a  soutenu  qu’il  il faut que les prix soient fixés non pas par le marché mais par les "organisations de producteurs et d’éleveurs, et  de les  fixer avec les interprofessions. Cela permettra de donner  aux agriculteurs un revenu correct ", a-t-elle expliqué, enfin la candidate du Front National a aussi répété son intention de   nationaliser la PAC. 


Marine le Pen a aussi  plaidé pour un cahier de doléances de la ruralité et de l’agriculture.


Un jeune céréalier, militant FN et adhérent à la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA, proche de l'UMP),  a apprécié : "le discours de Marine Le Pen a percé chez les agriculteurs. Il y a un sentiment de ras-le-bol parmi nous."

 Marine Le Pen a été bien reçue partout, notamment aussi  par les représentants des  DOM- TOM ou elle a déjeuné et  visité   les stands  des exposants pendant deux heures.


Question d’ambiance, Marine Le Pen au cours de sa visite au Salon  a été toujours très entourée  par les journalistes et cameramen, mais encore par les visiteurs qui se pressaient autour d’elle pendant ses passages pour la saluer, lui donner un message de soutien,  et surtout encore pour  la prendre en photo, il faut reconnaître que Marine est aussi belle que photogénique. 


Cependant deux petits incidents d’importance mineure,   montés en épingle par  une certaine presse  haineuse et cancanière,  n’a cependant pas entaché le succès de Marine Le Pen au Salon, en effet sur son passage  un personnage  stupide lui a lancé un verre d’eau  et  un lycéen d’un lycée agricole de Limoges ( ndlr :  un lycéen genre   petite merdouille  ) , a lâché « Les idées qu'elle véhicule, c'est de la merde, elle est comme son père ». Sur les centaines de visiteurs qui se trouvaient au Salon et qui on manifesté leur chaleureuse sympathie à la candidate,  le lancer d’un verre d’eau et la bafouille merdique du lycéen ne pèse pas lourd dans la balance.


Dominique de Villepin,  candidat de République solidaire  a  parcouru  les allées du Salon, entre  diverses interventions il s’est accordé des piques d’humour  "Les politiques ont tendance à faire avec la volaille comme avec les électeurs, ils les plument...", a-t-il lancé devant un coq Brahma bien gras », ou encore : "Je n'ai pas mis ma culotte de chou pour me faire brouter le derrière par les petits lapins » . en tout cas Dominique de Villepin c’est certain, d’après lui, se battra jusqu’au bout.

Nous actualiserons  demain notre éditorial  pour commenter la journée de ce Samedi  3 mars et ensuite  la cérémonie de fermeture du Salon de l’Agriculture 2012 qui interviendra Dimanche 4 Mars.

François Hollande en ce moment en Meeting à DIJON en Côte d'Or

Éditorial de lucienne magalie pons

Depuis un bon moment déjà, se déroule à DIJON, en Côte d’Or,  au cœur de la Bourgogne, le meeting de François Hollande,  avec pour thème notamment  "Territoires et République" et  la  réforme  des collectivités territoriales et locales, devant des milliers  et des milliers  de partisans attentifs  et enthousiastes..

Pour le moment des  élus politiques se  sont succédés  avec brio, il faut le souligner,   à la  tribune :

François Rebsamen , notamment maire de Dijon, Sénateur de la Côte d’Or   président du Grand Dijon , Président du Groupe socialiste du Sénat, membre de la Commission "culture, éducation et communication" a  déjà  dressé dans  un    discours d’une remarquable  les grandes lignes des  orientations politiques de PS et de François Hollande pour restituer  à la France son image d’unité nationale territoriale, suivi de  la députée Marilyse Lebranchu, et en ce moment même c’est Jean Pierre Bel , le Président du Sénat  qui prononce son message d’espérance pour un pacte de confiance de l’Etat avec les collectivités et au-delà son peuple.


Bien sur nous produirons  en temps possible sur notre site un compte rendu   actualisé de la totalité des  discours préliminaires et de l’ l’intervention de François Hollande qui s’apprête à monter à la Tribune  sous les applaudissements redoublés de l’assistance.

Nicolas Sarkozy planchera aujourd'hui à Bordeaux sur le thème "Immigration et Citoyenneté"

Éditorial de lucienne magalie pons


Le candidat Nicolas Sarkozy a signifié son entourage, qu’il ne voulait voir dans ses meetings de campagne que des ministres régionaux, sauf invitation personnelle.

Aujourd’hui à  Bordeaux, autre Alain Juppé l’amphitryon (maître de maison  des lieux bordelais ) et en toute logique  Claude Guéant, Ministre de l’Intérieur et de l’Immigration, puisque Nicolas Sarkozy  planchera sur le thème « Immigration et citoyenneté  » 

Si nous apercevions dans la salle d’autres Ministres il faudra en déduire qu’ils  seront les invités  favoris à titre personnel du candidat  "plancheur"

Ca pourrait faire des jaloux .. et créer des zizanies

Jean Michel Baylet a lançé un appel au calme en dénonçant les dérapages de la campagne présidentielle

Éditorial de lucienne magalie pons



Depuis le début de la campagne, les dérapages  et saillies débordantes  de l’essentiel  s’accentuent en intensité, les politiques et les  ministres  lancent et attisent  les polémiques  relayées  de préférence  par les quotidiens nationaux  qui attisent encore plus le feu en produisant leurs articles, pour faire de la campagne un spectacle de music-hall  affligeant où l’on peut voir des politiques et ministres forcer le trait caricatural 

Quelques exemples : 


Les exemples de ces  excès dérapant  du contexte  ne manquent pas,  le ministre Guéant, à  estimé d’abord  que le Front National n'était pas un parti républicain, il est monté peu après plus haut  en   précisant que le Front National était "nationaliste et socialiste" sur une radio de la communauté juive,  évidemment il s’agissait d’  une  allusion mensongère et  grossière au « nazisme », vous l’aurez compris sans que nous ayons à faire un dessin .


Le chef de l’Etat et les UMP ont traité plusieurs fois  François Hollande de "menteur"  et sont passés  au stade supérieur en affirmant qu’il mentait « matin, midi et soir. »

Henri Guaino, en face de Claude Guedj  Président du Conseil Régional de Essonne   a fait  un numéro de  crise de nerf  non maîtrisée à l’écran en se considérant comme " insulté "  et s’est emporté jusqu’à  frapper sur le bureau  en criant violemment  «  Taisez-vous » contre Claude  Guedj,  lequel n’avait proféré aucune insultes à son égard , il avait simplement souligné que le débat sur l’identité nationale était « indigne »

Najat Vallaud-Belkacem du PS, l’une des porte parole de François Hollande,  habituellement souriante,  suave et doucereuse  dans ses interventions,  a présenté vivement   Nicolas Sarkozy comme une sorte d'hybride de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine …



Le gouailleur  du Front de Gauche  Jean-Luc Mélenchon,  lance fréquemment contre Marine Le Pen différentes appréciations  inacceptables frisant l'insulte , et  pour parachever  ce portrait qu’il veut rendre diabolique il l’a traité de semi démente, ce qui a poussé Jean Marie Le Pen à le menacer de lui « ôter son caleçon ».

Tous ces débordements  ne font pas place  à des réactions plus constructives et fondées que  certains  candidats en concurrence et leurs partisans respectif   doivent  au peuple français, mais c’est surtout et c’est dans ce fatras de débordements  qu’il nous servent quotidiennement , cependant il y aurait   suffisamment de  réactions intelligentes et contradictoires   à formuler sur le bilan du président sortant et sur les projets des autres candidats en lice pour ne pas se laisser aller à de tels débordements

Les appels au calme  de certains politiques avisés ne figurent pas généralement dans nos quotidiens nationaux occupés principalement à  nous présenter  de cette campagne  comme  match de  boxe ou de catch, un western, ou encore comme  un spectacle de music hall en insistant ,  sur les  «  bons mots »   de ces politiques  qui se prêtent au jeu  en accentuant leur grimpette  d’acrobates mal intentionnés.

 Mais finalement  Jean-Michel Baylet  qui a été candidat à la primaire socialiste- citoyenne  pour le parti radical et copréside  actuellement  le conseil politique de François Hollande réussi, non sans  peine à lancer un appel au calme qui n’épargne tant les uns que les autres.

Depuis plusieurs jours Jean-Michel Baylet, Président du PRS, ancien ministre de François Mitterrand rappelons-le,  soucieux de l’ambiance électrique de la campagne  (ndlr : et choquante) s’était déterminé à lancer un appel au calme aux candidats mais   surtout à leur entourage,  contre ces dérapages et  ces clashs .

Dans un premier temps personne dans les médias  n’en voulait en parler, , en effet une fois rédigé son appel au calme, Jean Michel Baylet l’avait proposé  à des grands quotidiens dont Libération, Le Figaro, le Monde ..etc… , qui n’avaient pas voulu le publier.

Mais finalement Christophe Barbier, patron de l’Express, au bout de 3 jours, a dit «  c’est carré … je prends «   et  s’est décidé  à le publier  sur son site Internet,  juste avant les incidents de Bayonne. 

REVUE DE PRESSE 

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  1. Petites phrases: l'appel au calme de Jean-Michel Baylet - L'EXPRESS

    www.lexpress.fr/.../petites-phrases-l-appel-au-calme-de-jean-michel-b...
    Petites phrases: l'appel au calme de Jean-Michel Baylet. JeanMichelBaylet. Par JeanMichelBaylet (Express Yourself), publié le 01/03/2012 à 18:32, mis à jour à 19:02 ..... Nos fiches. Les sites du réseau Groupe Express-Roularta : ...
  2. Actualités correspondant à site de l'express appel de jean michel baylet

    1. Bayonne : Baylet lance un appel au calme
      Europe1‎ - il y a 1 jour
      ... et encore moins "un match de catch", selon Jean-Michel Baylet. Le conseiller politique de François Hollande déplore, sur le site internet de l'Express, ...

02 mars 2012

Nicolas Sarkozy met principalement en accusation le PS pour les incidents de Bayonne

Éditorial de lucienne magalie pons

A Bayonne il accusait surtout  "une infime minorité de voyou"  et des  gens proches de l'Eta, mais c'est  maintenant principalement le PS que Nicolas Sarkozy et ses partisans accusent principalement.


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Les médias insistent surtout sur les incidents du Centre ville de Bayonne, mais c’est toute la journée de Nicolas Sarkozy qui n’a pas baigné dans l’huile ! Dès le début d’après-midi, alors qu’il  visitait l’exploitation agricole de Philippe et Christine Saint-Estève, le  président candidat a été piqué au vif.

Ces deux agriculteurs qui comme tant d’autres ne gagnent  qu’un Smic à deux  ont de plus en plus de mal à survivre et à tenir leur exploitation.

  L’agricultrice  à fait savoir au Président-sortant   leurs charges de travail … «Des heures il y en a, on n’est pas à 35 heures», lâche-t-elle.

Nicolas  Sarkozy  répond : «Moi, non plus.»

 L’agricultrice qui heureusement a de la répartie répond : «Oui, mais on n’a pas le même salaire.»

 Sarkozy proteste en mettant en évidence qu’il n’est pas propriétaire (ndlr : terrien)  «Mais, moi je ne suis pas propriétaire de 45 hectares.»

L’agricultrice rétorque : «On n’a pas la même chose en banque.»

Les médias locaux rapportent que  "le  candidat est piqué au vif fait  mine de  garder sa bonne humeur"  


Les « choses » se sont nettement compliquées en milieu d’après midi à Bayonne, des centaines de personnes apparemment calmes l’attendaient dans les rues du Centre-ville, mais dès que la voiture du candidat est arrivée ils ont lancé l’offensive opposante :

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Un peu plus tard les choses se corsent à Bayonne

Rappel résumé des évènements du Centre Ville :

Il est 15 h 40 quand la voiture du Président s’arrête sur le long de la Nive,  une bronca de sifflets  et de cornes de brumes se lèvent ,les huées et   les quolibets fusent en sa direction, provenant  d’une foule  d’opposants ,  composée en majorité des supporteurs de la cause basque, des indépendantistes, des militants socialistes,  mais aussi de beaucoup de jeunes, dont  des étudiants  et des lycéens et des badauds…

En criant  en en sifflant, les manifestants  jettent en l’air des tracts pour une collectivité territoriale basque et  quelques programmes du PS. On jette en l’air des tracts pour une collectivité territoriale basque.

Les quelques «Nicolas, président»  des partisans du candidat  sont  recouverts par les apostrophes des manifestants … «Retourne chez Bolloré», ….. «Casse-toi pauvre con !»«Dehors !»

Autour de lui dans le cortège  ses partisans  outrés  tentent de résister et le protège…«Ne lui marchez pas dessus !». «Allez voir en Espagne, bande d’inconscients», crie un homme  venu applaudir son candidat.

 «Son bilan est nul. Aujourd’hui c’est le jugement du peuple», lui répond un jeune manifestant. .

Nicolas Sarkozy s’arrête à une première boutique, deux minutes plus tard, il sort sous les  un redoublement  de huées et  de  quolibets  des manifestants, .Nicolas Sarkozy  se dirige vers une deuxième boutique,  vu la situation  dangereuse de la rue  , le cortège paniqué  hésite .., les membres de la délégation hésitent,   ils tentent de faire marche arrière  puis repartent  sur un rythme soutenu pour se réfugier Nicolas Sarkozy  dans le Bar du Palais ou  quelques  partisans UMP se trouvent déjà à l’intérieur.

Aux alentours une  banderole  est   installée  sur une façade : «Sarkozy, c’est travailler sept  jours sur sept jusqu’à 77 ans. Y a bon la croissance.», sur  des pancartes on peut lire  pancarte o «ouf c’est la fin», «  Va-t-en c’est pas ton job »  … etc…

  Deux Militantes UMP    essaient de placer  de leurs voix  un «  «Nicolas président»,  recouvert  par les cris des opposants  «On n’est pas comme le PS qui ne sait que hurler et agresser.»,   accusent des UMP.

Un  homme qui se dit «profondément anti-Sarkozy»,  veut calmer l’ambiance  «Il faut être élégant, fair-play. Moi, je respecte la fonction. C’est cela la vraie démocratie.» Les Basques ? «Ils ont un côté un peu excités.» ajoute-t-il.



Finalement les CRS arrivent à 16 15 sous les sifflets, les cris et les huées, l’atmosphère est très chaude autour du bar,     ils  repoussent une première fois les manifestant fortement mais en évitant la violence,  les  huées redoublent  quand un nouvel   escadron arrive à la rescousse  , cette fois casqué et armé de boucliers, les coups de matraque commencent à pleuvoir mais  s’arrêtent assez vite, la situation est délicate, on comprend bien que protéger un candidat président sortant  pourrait prêter à confusion  quand à l’intensité  de leur mission, ce n’est pas comme protéger un Président tout court.

 «La société civile, c’est nous», crie les  manifestants.

Quelques  militants UMP sont  massés  contre les vitres du café. «J’ai honte pour mon pays. Ils ne respectent rien. C’est indigne», lâche une UMP et une autre militante hurle  avec violence  vers les CRS «Tapez-leur sur la tête, ils ne savent même pas pourquoi ils sont là !» …

Une centaine de CRS sont  déployés, les coups de matraque reprennent pour écarter les manifestants, à   16 h 40  ils arrivent à faire rentrer des  journalistes dans le café pour  une  conférence de presse improvisée  du candidat assiégé à l’extérieur. …

 «Ici nous sommes en France, sur le territoire de la République française. Et si cela ne plaît pas à une minorité de voyous, ils devront s’y faire.» ……«Je n’accepterai pas qu’une infime minorité saccage une ville.» !  «Je me serais inquiété si j’avais été bien accueilli par des gens proches d’ETA, que j’ai combattu toute ma vie.»  déclare entre autre le Président sortant.**    

Un  corridor se forme difficilement  pour exfiltrer Nicolas Sarkozy

**Ndlr : Il exagère naturellement, comme d’habitude il  explique   tout  à sa façon,   …., en fait   les  manifestants   ne sont pas des « voyous « », il ne peut pas dire qu’il s’agit d’une « infime  minorité de voyous,  puisque les vidéos et les photos, les écrans de télévisions,   montrent des manifestants très nombreux  qui ne sont   pas  à notre vue  assurément  des voyous,  et s’il s’était agi d’une « infime minorité » il n’aurait pas été obligé  de rester pendant  une heure coincé dans le bar sans pouvoir en  sortir. Par ailleurs les manifestants  n’ont  jamais eu l’intention de saccager la ville, ils s’opposent  à lui et à l’UMP en  sifflant et criant, en agitant des pancartes,    et  ce ne sont tout de même pas les œufs qu’ils jettent et qui viennent s’écraser notamment contre les vitres du café ou les lancées de tomates dans les rues  qui risquent de saccager la ville !  


Une centaine de CRS sont maintenant déployés. Les coups de matraque reprennent. Un corridor se forme pour exfiltrer Nicolas Sarkozy. Il est 16 h 40. On fait rentrer les journalistes dans le café pour la conférence de presse improvisée. «Ici nous sommes en France, sur le territoire de la République française. Et si cela ne plaît pas à une minorité de voyous, ils devront s’y faire.»«Je n’accepterai pas qu’une infime minorité saccage une ville.» Des œufs s’écrasent contre la vitre du café. «Je me serais inquiété si j’avais été bien accueilli par des gens proches d’ETA, que j’ai combattu toute ma vie.» Il est l’heure d’exfiltrer le Président jusqu’à sa voiture. Il est 17 h 05.

Le Président sous escorte de protection peut partir et prendre l'avion vers 17 h 10  pour rejoindre Bruxelles pour le Sommet Européen,  d’où il est revenu  dès son arrivée sur les incidents de Bayonne en Marge du sommet, en les exploitant  principalement contre le PS … , peut-être les prend-t-il pour « une infime minorité de voyou » ? …
Sans blague ...!

Actualités correspondant à visite de nicolas sarkozy à Bayonne

  1. VIDEO. La visite mouvementée de Sarkozy à Bayonne

Le Parisien‎ - il y a 4 minutes
Dure journée de campagne pour Nicolas Sarkozy en déplacement au Pays basque. ... indépendantistes dans le centre-ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
  1. A Bayonne, Sarkozy se met en pelote
Libération‎ - il y a 4 minutes
  1. A Bruxelles, Nicolas Sarkozy revient sur les incidents de Bayonne
BFMTV.COM‎ - il y a 9 heures

François Hollande - Son meeting de campagne à Lyon du 1er Mars 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons

( éditorial en attente)


Meeting de François Hollande à Lyon par LCP

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...