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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Madame Marine Le Pen refuse de débattre avec la "voiture-balai " de Monsieur Hollande, en l'occurence Jean-Luc Mélenchon que David Pujadas a imposé dans l'émission qui devait être consacrée au programme de Marine
Beaucoup se sont moqués à différentes reprises de l’accent de Madame Eva Joly en prétendant qu’elle commettait des fautes de Français, eh ! bien au contraire nous avons pu remarquer tout récemment que Madame Eva Joly maîtrise parfaitement en riposte notre parler national.
Voici ce qu’elle a répondu lors d’un reportage diffusé par la Matinale de Canal + , le 22 Février , cela se passait lors du déplacement d’Eva Joly à l’Université de Saint-Denis, un journaliste la suit et lui demande, comme si il n’avait pas une question plus intelligente à lui poser.
« Et Corinne Lepage qui dit que vous desservez la promesse écologique, vous lui dites quoi ?
Savez vous ce que Madame Joly lui répond ? … « Je l’emmerde »
Si après ça une connarde ou un connard de journaliste ose dire que Madame Joly ne parle pas bien le Français cela signifiera que c’est elle ou lui qui ne comprend pas le Français tel qu’on le parle chez nous et que Madame Joly pratique aussi bien que nous quand on nous chauffe les oreilles.
Comme vous le savez hélas pour nous qui suivons les informations , certains médias au lieu d’accomplir leur devoir d’information prennent un malin plaisir à tout tourner en dérision et surtout à attiser le feu en dressant les uns contre les autres les candidates et candidats qu’ils invitent sur leurs plateaux TV qu’ils utilisent au mépris des invités et des téléspectateurs comme des arènes privées pour combats de coqs.
Ave des airs de supériorité ils traitent leurs invités de haut et s’amusent, c’est le mot, à les exciter dans les débats par des propos dérisoires et provocants dans l’espoir de déclencher des clashs dont ils espèrent assurer le succès .de leur émission, par les articles de presse qui s’en gargarisent aussi le lendemain en en rajoutant encore.
D’autres fois par des questions sournoises au cours de différentes Interviewes ils s’ingénient à les mettre en difficulté celles ou ceux d’entre les personnalités politiques qui ne sont pas en bonne odeur de sainteté politique dans leur chaîne ou rédaction partisane ou communautaire, ou encore tentent de les faire sortir de leurs gongs en leur rapportant, comme des commères de loges, ce que leurs concurrents ont pu dire sur eux en y ajoutant leur dose d’acidité personnelle et en insistant grossièrement pour obtenir une réponse.
Conclusion, Madame Joly a eu une très bonne réaction en répondant « Je l’emmerde » ., .à cette journaliste rapporteuse, d’une pierre deux coups, on a pu s’apercevoir qu’elle parle le français « bien de chez nous » et d’autre part qu’elle traitait l’avis de Corine Lepage par le mépris.
Mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là , invitée à son tour sur le plateau de Canal + au moment de la diffusion du sujet, Corinne Lepage, candidate de Cap 21 a été invitée à réagir. « C'est très élégant... Je ne commente pas les grossièretés » a-t-elle dit.
La journaliste espérait une réponse plus cinglante … elle réitère pour faire monter la pression …« Pourquoi autant d’agressivité à votre égard ? », a insistée la journaliste. « C’est à elle qu’il faut le demander … parce que je ne suis plus à 0,5% mais plutôt à 1,5% et elle, elle n’arrête pas de descendre », a supposé Corinne Lepage avant de conclure : « les sondages montrent qu’une grande majorité de Français trouvent que j’incarne mieux l’écologie qu’elle.
Une supposition tirée par les cheveux … 1,5% dans les sondages ça ne fait pas « une grande majorité de français » …Corine Lepage a plus ou moins éludée la riposte « Je l’emmerde » d’Eva Joly par une formule ironique qui sentait le parfum discret de la bourgeoisie environnementale « C’est très élégant …je ne commente pas les grossièretés ».
Une sorte de no comment qui finalement n’a pas fait le poids avec le « Je l’emmerde » direct et très franc d’Eva Joly qui rappelons le pointe elle à 3,5 % dans les intentions de vote.
Décidément on ne peut plus en douter, Nicolas Sarkozy est obsédé par le "travail" , en effet ce candidat à la Présidentielle 2012 fait du "travail" de discours en discours son fer de lance et son terme porteur contre l'assistanat.
".... Je suis venu parler à la France qui travaille ..." , a déclaré le président sortant devant une foule de militants UMP et sympathisants endimanchés qui agitaient des drapeaux et qui avait pris un ou deux jours de congé ou de vacances pour venir l'assister.
Finalement ce que l’on peut dire des interventions de Nicolas Sarkozy , depuis sa déclaration de candidature, c’est qu’elles n’évoluent pas sur d’autres propositions que celles qu’il a déjà dévoilées, mais qu’elles se renforcent de contraintes et de sanctions qu’il se propose de mettre en œuvre contre « l’assistanat » qu’il fustige en se présentant comme le défenseur de la France qui travaille.
Jeudi soir à Lille il a joué devant son public UMP et ralliés, soit 10.000 personnes selon les organisateurs son rôle de défenseur de la France qui travaille, un thème qui lui avait valu une parti de son succès en 2007/
Tout de même si l’on considère que 10.000 personnes s’étaient déplacées pour le soutenir on peut remarque que ça fait 10.000 journées de travail perdues aujourd’hui en France
On peut faire remarquer au passage que les français depuis 2007 ont pu « apprécier » d’eux même leur difficulté en matière d’emploi et de chômage et ce n’est pas sur ce thème qu’on arrivera à leur jeter de la poudre aux yeux, puisque entre autre preuve de leur méfiance, le président sortant reste à la traîne dans les sondages
Ce n’est pas en agrémentant ses interventions de réminiscence de sa campagne de 2007, ou encore de son discours de Toulon en 2009, en partant à la reconquête des ouvriers en glorifiant « la France qui travaille » et en la dressant contre l’assistanat en déplorant la dé valorisation du travail, qu’il parviendra à dresser les français les uns contres les autres échaudés par cinq ans d’injustice économiques , sociales et fiscales.
Bien sûr il lui reste une frange de partisans UMP, ses conservateurs dévoués, autrement dit son électorat le plus conservateur qui tient à ses privilèges et tient aussi à son profit et ses revenus tirés du travail des travailleurs, et il lui reste aussi les militants UMP cette masse clientéliste des élus de droite, mais il est bien évident que pour passer au second tour Nicolas Sarkozy a besoin d’ un reports de voix en masse très important.
En entendant Nicolas Sarkozy dénoncer la dévalorisation du travail et l’assistant on s’imaginerait qu’un autre président que lui-même en serait responsable, on est en pleine fiction politicienne.
Nicolas Sarkozy a ressorti aussi des serpents de mers qui ressurgissent périodiquement de la mare de ses discours , il a notamment réitéré ses propositions sur l'encadrement des revenus des dirigeants d'entreprise, sur l'interdiction des "parachutes dorés" et "retraites-chapeau".
Il a proposé 'une augmentation de salaire net pour les plus bas revenus en développant un artifice qui consisterait à supprimer la Prime pour l'emploi , la suppression des charges sociales sur les bulletins de paye des salariés , soit 6millions de salarié concernés, pour établir in fine l'alignement de la fiscalité des dividendes sur celle du travail.
Il a estimé que sa proposition aboutirait à une augmentation "de près de 1.000 euros par an" du salaire net au niveau du smic et non plus en moyenne pour sept millions de bénéficiaires potentiels.
Autrement dit environ 67 euros par mois ( mais selon le calcul des experts en réalité l’augmentation ne serait que de trois euros par mois en moyenne, voir les réactions en revue de presse) .
De même, a-t-il précisé que le maintien du revenu de solidarité active (RSA) pour les personnes sans emploi serait subordonné à une évaluation tous les 18 mois et non tous les ans, comme il l'avait dit mercredi soir sur France 2.
"Je ne resterai pas les bras croisés s'il y a une chance, même minime, de sauver un emploi", a promis le chef de l'Etat, qui en a a profité pour accuser les socialistes et leur champion d'être "obsédés par le développement de l'assistanat" et "l'entretien d'une clientèle" : "Eux ils parlent à des castes, moi je veux parler au peuple de France."a-il dit.
Il a tout de même du toupet pour ne pas dire du culot d’accabler ainsi les socialistes et leur champion en les accusant injustement de développer l’assistanat, et de parler à des castes
…Par ailleurs il a encore accusé François Hollande d'avoir négocié des accords "misérables" avec les écologistes, de ne pas supporter la critique et de "manquer de courage" et de nouveau il a reproché aux socialistes de s'être abstenus cette semaine lors du vote du Mécanisme de stabilisation européen (MES) censé prévenir dans la zone euro des crises comme celle de la dette souveraine grecque.
"L'abstention c'est une fuite, c'est un refus d'assumer ses responsabilités", a-t-il martelé, "L'abstention ne fabrique pas une France forte, elle prépare une France faible et une France faible ne peut pas protéger les Français."
Encore des accusations injustes, les députés socialistes ont parfaitement le droit de s’abstenir en Assemblée sur un projet qu’ils n’approuvent pas et dont du reste ils ont exprimé clairement leur réserves en séance à l’Assemblée Nationale.
Monsieur Sarkozy ne peut supporter que les députés exercent leur rôle législatif en toute indépendance de l’exécutif alors qu’il devrait respecter lui le premier la séparation constitutionnelle des pouvoirs exécutif et législatif notamment.
Enfin pour terminer, son appel désormais habituel aux Français.. : "Aidez-moi à construire une France plus forte !"
A noter le retour de Madame Rachida DATI a ses côtés, celle qui fut sa porte parole de campagne en 2007 et que son éloignement de l’Elysée faisait penser à une disgrâce , était venue à Lille avec Nicolas Sarkozy et d’après les médias elle « a joué les vedettes américaines en prélude au discours du candidat »
"La France n'a pas besoin d'un homme qui hésite, la France n'a pas besoin d'un homme qui craint la critique", a-t-elle déclaré à la tribune à propos de François Hollande, sous les acclamations de l'assistance.
D’après Madame Rachida "La France a besoin d'un homme qui défend son pays."et vous l’aurez compris pour elle et les militants UMP et ralliés cet « homme » ne peut être que Nicolas Sarkozy.
Ces gens là ignorent que nul n’est indispensable …
Madame Rachida Dati, ancienne garde des sceaux, actuellement députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris a été une des premières reçues par le candidat à son QG, signe d'un retour en grâce.
"Nicolas Sarkozy rassemble tout le monde, la présence de Rachida Dati à Lille montre qu'il compte sur elle", expliquait le ministre du Travail Xavier Bertrand dans le TGV qui amenait le chef de l'Etat et sa suite dans le Nord.
Une vraie partie de campagne ..
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Voici la vidéo de son intervention, ce soir ou demain (selon nos disponibilités) nous actualiserons notre éditorial en publiant les réactions des autres candidats et hommes politiques qui parlent eux a toute la population française, à tous les français sans exclusion discriminatoire , à ceux qui travaillent, à ceux qui sont au chômage privés d'emplois, à ceux qui sont en retraites, à ceux sont qui sont étudiants ,à ceux qui sont privés d'études fautes de moyens, à ceux qui souffrent, à ceux qui sont dans la rue, à tous les français sans exception.
Pour le Meeting de Lille Madame Rachida Dati avait choisi de porter des bottes rouges
Madame Rachida Dati était du voyage, certains médias ont estimé que c'était un retour en grâce auprès du Président avec lequel elle ne s'affichait plus publiquement depuis son départ du Gouvernement, d'autres ont estimé que c'était aussi un pied de nez de Sarkozy à Fillon.
On sait en effet que Madame Rachida Dati n'entend pas céder à Fillon et qu'elle maintient sa candidature aux législatives pour la II° circonscription de Paris VII° , alors et même que François Fillon a été investit par l'UMP pour se présenter dans cette circonscription
Les médias ont aussi insisté sur l'élégance de Madame Rachida Dati pour ce déplacement, en citant notamment les bottes rouges à très hauts talons, "vertigineux" citaient certains".
Les deux politiques ont voyagé cote à cote dans le train
A noter quelques réactions marquantes de source médias et sites Internet :
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François Bayrou, candidat du MoDem à la présidentielle 2012 , a jugé jeudi 23 février que la réforme de la prime pour l'emploi préconisée la veille par Nicolas Sarkozy consistait à "prendre aux pauvres pour donner aux pauvres". "Ce qu'on va redistribuer - soi-disant, dit-on - c'est ce qu'on aura pris déjà à des aides et des allocations", a-t-il jugé.
Quant à l'interdiction des "retraites chapeau" et à la fixation des rémunérations de PDG par les actionnaires, voulues par le président-candidat, François Bayrou s'est demandé pourquoi "avoir attendu cinq ans dans la crise où nous étions, dans les scandales qui se sont multipliés. Car pour les Français, c'est un scandale de voir ces niveaux de rémunération étalés" par des responsables d'entreprises "qui sont les habitués du bureau de Nicolas Sarkozy". Fran9ois Bayrou a estimé que le Président sortant tire ses dernières cartouches. :Il "tire ses dernières cartouches"….
François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a qualifié jeudi 23 février de "mystification" le projet de Nicolas Sarkozy visant à réforme la prime pour l'emploi.
Interrogé par France Inter sur cette proposition du président-candidat, François Hollande a notamment déclaré : "nous sommes dans une campagne électorale. Les promesses peuvent se faire, elles ne peuvent pas être des tours de passe-passe, des mystifications et hier, c'était une mystification".
On dit "à des salariés qui gagnent 1.000, 1.200, 1.400 euros qu'ils vont gagner 1.000 euros en plus ", ……. "J'ai fait les calculs: trois euros, vont avoir les salariés concernés. Trois euros parmois en plus", a-t-il assuré. "C'est une forme de mensonge de candidat", a insisté François Hollande.
Quant à la suppression des retraites-chapeau, envisagée .. par le président sortant, le candidat PS a illustré ses critiques avec un humour de pince sans rire qui n’est pas fait pour nous déplaire : : "on croit rêver, on se pince !" "Pendant cinq ans, les retraites-chapeau ont augmenté, ont été distribuées" et "là, en fin de mandat, il viendrait nous dire : ah, quand même, ce n'est pas juste" ?"
Harlem Désir, n°2 du Parti socialiste a quand à lui affirmé dans un communiqué : "Aucun artifice, aucun pseudo-mea culpa, ne transformera le président des riches en candidat du peuple" en réagissant aussi mercredi sur les autres propositions de Nicolas Sarkozy il a notamment souligné qu'"il n'y a que dans les promesses électorales que Sarkozy augmente les salaires. Qui peut le croire maintenant" a-t-il interrogé , en ajoutant « "Surtout, après avoir capitulé face à l'explosion du chômage, il stigmatise aujourd'hui les chômeurs, les bénéficiaires du RSA, il veut casser la Prime pour l'Emploi. Au lieu de mener une politique anti-chômage, Nicolas Sarkozy propose un référendum anti-chômeurs »
Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, l’un des premiers à réagir a dénoncé sur France 2 , en évoquant l'interdiction des retraites-chapeau ou la moralisation des rémunérations, proposées par Nicolas Sarkozy :
"Nicolas Sarkozy découvre tout à coup les rémunérations excessives, alors qu'il a été l'ami des conseils d'administration", a dénoncé Pierre Moscovici. Le président-candidat "reprend là des propositions qui sont exactement les nôtres", a ajouté l'ancien ministre socialiste.
Olivier Dartigolles , PCF, co-directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon a énoncé en les critiquant les propositions du président sortant : : "Pour se sauver, Nicolas Sarkozy tire ses dernières cartouches. ….., Un référendum sur les chômeurs et les étrangers pour diviser le salariat et stigmatiser les plus fragiles …., Remise en cause de la prime pour l'emploi et du RSA, mise sous surveillance des plus pauvres, volonté d'opposer celles et ceux qui ont un petit salaire aux privés d'emploi ..., le candidat UMP propose des assemblées générales des actionnaires pour fixer le niveau des hauts salaires tout en promettant de ne plus retourner au Fouquet's….. Quelle audace!", a-t-il ironisé.
Lucienne Magalie Pons , bloggeuse éditorialiste sur Internet a rappelé « qu’un David Pujadas complice qui orientait ses questions en fin d’interviewe pour permettre au Président de se dédouaner de ses erreurs, a cité l’exemple du Fouquet’s, pour obtenir de Nicolas Sarkozy qu’il reconnaisse (en bredouillant voir la vidéo) avoir commis une erreur en fêtant sa victoire de 2007 au Fouquet's, une manœuvre très médiatique pour faire passer à la trappe d’autres erreurs de gouvernance.
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Nous estimons devoir vous faire grâce des commentaires enthousiastes des courtisans UMP et ralliés, ils sont incapables de lucidité ou encore s’aveuglent volontairement pour soutenir Nicolas Sarkozy dont ils espèrent beaucoup au cas où il serait élu … ce sont eux qui rêvent…
Toutefois vous pouvez en prendre connaissance sur différents sites sur le web si vous souhaitez constater qu’ils n’ont d’autre rengaine que de répéter ce que dit Nicolas Sarkozy et le parer de toutes les qualités …
Deuxième déplacement de campagne pour le président-candidat, mardi 21 Janvier en Charente-Maritime
La journée de mardi avait commencé tôt pour Monsieur Nicolas Sarkozy à 6h au marché de Rungis (Val- de-Marne), en région parisienne, avant de s’envoler pour la Charente-Maritime.
1) Le sauveur d’Alshom :
C’est d’abord à Aytré, sur l’un des sites industriels d’Alstom, qu’il s’est d’abord rendu, en rappelant au cours de son intervention : «Je suis venu en 2004 pour vous dire que l’Etat allait devenir propriétaire d’une partie d’Alstom. Je suis revenu une autre fois pour vous dire: "Ça y est, je vous ai sauvés". Je ne veux pas qu’on me juge sur les promesses, les discours, mais sur les faits. Aujourd’hui Alstom, qu’on disait mourant en 2004, est devenu le fer de lance de l’industrie ferroviaire française.»
«On peut se tromper, on peut échouer, cela m’est arrivé, mais j’ai toujours essayé, je n’ai jamais renoncé», a-t-il aussi déclaré le candidat, prêt à s’accorder des erreurs.
Alstom, une entreprise «qu’ (il) ne laissera jamais tomber», dispose d’un carnet de commandes plein jusqu’en 2018, ….. « …… Combien d’usines en France peuvent en dire autant? » a interrogé Nicolas Sarkozy devant les ouvriers et les journalistes.
A la fin de son allocution, Monsieur Nicolas Sarkozy a déjeuné avec les travailleurs dans le restaurant d’entreprise, un déjeuner filmé, comme il se doit, par les caméras de télévision.
2° la balade sur le front de mer aux Boucholeurs :
Après la visite chez Alstom, Monsieur Nicolas Sarkozy s’est rendu avec son escorte en civil aux Boucheleurs, sur la commune de Châtellaillon, l’un des sites touché par la tempête Xynthia en fin février 2010
Les médias rapportent que dans ce hameau sinistré par la tempête Xynthia le 28 février 2010 , une foule de 300 personnes environ attendaient Nicolas Sarkozy, composée en majorité de militants UMP, « plutôt têtes blanches et bon chic bon genre » , plus une poignée d'étudiants de l’UNI qui ont scandé à plusieurs reprises «Ni-co-las Pré-si-dent», et que Monsieur Nicolas Sarkozy dans cette foule a pris plus d'une heure pour parcourir les 200 mètres qui séparent le restaurant Mirko, du café Le Poséidon.
Pendant près de trois heures Monsieur Nicolas Sarkozy ému et compassionnel a également fait une balade sur le front de mer ensoleillé, sur une digue, faisant face au pertuis d’Antioche, que lui cachaient la foule et les caméras.
On se presse pour entourer et voir le candidat qui laisse s’approcher les habitants, salue les uns et accepte de poser pour la « photo de famille » avec les autres, mais certaines personnes pestent contre les journalistes et les perches «qui gâchent tout» et les gênent pour l'approcher.
Le candidat, dont le service d’ordre est en civil et laisse approcher les badauds, salue l’un, pose pour la photo de l’autre, accorde un échange teinté d’intimité...
Une anecdote entre autre : une propriétaire de chien sherpei a reçu les confidences personnelle de Monsieur Nicolas Sarkozy, il évoque l’animal de sa mère, un boxer «qui bavait, qui bavait!»
Note : les chiens ne sont pas les seuls à baver ….mais on ne sait pas pourquoi le boxer de Madame sa mère bavait … d’admiration ou d’impatience ?
Sur la terrasse du bar Le Poséidon, surélevée face à la foule en prenant un micro Monsieur Nicolas Sarkozy a célébré le «courage» des habitants des Boucholeurs face à la «tragédie de cette tempête qui a causé la perte de 53 personnes», «alors que la mer est si calme aujourd’hui, dans ce petit paradis» a-t-il fait remarquer..
Là encore, Nicolas Sarkozy admet, comme à Aytré, des erreurs: «J’ai fait des erreurs mais j’ai tenu, je n’ai jamais renoncé». Mais à la question de savoir si l’Etat a fait des erreurs dans la gestion du zonage des parcelles à la suite de la tempête Xynthia – un zonage qui a imposé la destruction de maisons dans le secteur, et contre lequel de nombreux habitants se sont battus à l’époque, Monsieur Nicolas Sarkozy a tranché : « Non l’Etat n’a pas fait d’erreur »
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Nous avons extrait des passages des interventions de Monsieur Nicolas Sarkozy au sujet au cours de ce déplacement en Charente-maritime au cours desquelles à plusieurs reprises il s’en est pris à Ségolène Royale, son ancienne rivale de 2007, Présidente de la Région Poitou Charente , laquelle lui avait reproché par avance d'aller "dans les endroits où ça va bien, pas dans les endroits où ça va mal", en ignorant les entreprises locales en difficulté.
Voici ce que Monsieur Nicolas a déclaré en riposte :
1)Devant les employés du site Althom d’Aytré :
"J'ai vu qu'il y avait une dame dans la région qui disait qu'il ne fallait pas que j'aille chez Alstom. Si je n'étais pas venu en 2004, où est-ce qu'elle serait l'entreprise et qui aurait sauvé vos emplois?" …
2) au Boucholeurs :
« …….C’est bien d’agir après la catastrophe…, mais c’est bien d’agir avant, 53 morts ! C’est quand même quelque chose qui compte .hein ? Quand on voit cette mer si calme aujourd’hui, moi je suis venu juste après, c’était terrifiant ce qu’on a vu, ….
Et il enchaîne tout de go pour tacler sur Ségolène sa rivale de 2007 :
« Je ne sais pas ce qu’à Madame Royale, elle parle toujours de moi, ça frise l’obsession la , …., bon mais on l’a fait la digue, naturellement qu’on a travaillé avec eux , bon elle me reproche de venir chez Alsthom, il faut qu’on tienne le langage de la vérité , il faut qu’on fasse preuve de courage, et que les français puisse choisir en toute connaissance de cause …… »
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Eh bien la socialiste Ségolène Royale pour que les Français choisissent en toute connaissance de cause n’a pas mâché ses mots de son côté pour tenir un tout autre discours – Voir la vidéo :
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Petite revue de presse ( d'autres articles à consulter figurent sur le Web)
AYTRÉ, Charente-Maritime (Reuters) - Nicolas Sarkozy est revenu mardi à l'usine Alstom d'Aytré, là-même où il avait promis en 2004 de tout faire pour sauver ...
Pour information : La Presse européenne est critique et pessimiste après l'adoption du deuxième plan d'aide à la Grèce :
SOURCES : EUROTOPICS
Revue de presse européenne du 22/02/2012 À LA UNE Le plan de sauvetage de la Grèce critiqué Les critiques se multiplient après l'adoption mardi du deuxième programme d'aide à la Grèce. La directrice du FMI, Christine Lagarde, veut d'abord voir des réformes avant de débloquer les fonds, et plusieurs parlements nationaux doivent encore approuver le plan. Certains commentateurs estiment qu'une faillite immédiate du pays soulagerait la Grèce et la zone euro ; les autres jugent que le danger principal réside dans la mise sous tutelle du pays.
NRC Handelsblad - Pays-Bas Un plan semblable au diktat de Versailles Les conditions imposées à la Grèce par l'Europe dans le cadre du programme de sauvetage font de facto du pays une colonie, met en garde le quotidien libéral NRC Handelsblad : "Le traité de paix de Versailles en 1919, dans lequel les alliés avaient contraint l'Allemagne à verser des réparations insoutenables, a eu au final l'effet inverse. Il serait donc judicieux que des pays aujourd'hui considérés comme colonialistes lèvent le pied et cessent de remuer le couteau dans la plaie. Le ministre des Finances [néerlandais], Jan Kees de Jager, ne l'a pas compris. Avant même les négociations sur l'octroi d'une aide de 130 milliards d'euros, il préconisait 'la présence permanente de la Troïka à Athènes'. Inutile. La Grèce est déjà sous curatelle. … Il juge en outre 'malvenu' que des élections anticipées aient lieu en Grèce en avril. … Ce n'est pas seulement une question de style quand on humilie le vaincu. Il convient également de présenter cette humiliation comme un compromis. Une position trop dure est le terreau de la vengeance." (22.02.2012)
Rzeczpospolita - Pologne Les Grecs perdent leur souveraineté En contrepartie de l'aide de plusieurs milliards qui lui sera apportée, la Grèce devra remplir de strictes conditions et se soumettre au contrôle d'auditeurs externes. Le pays perd ainsi complètement et inutilement sa souveraineté, met en garde le quotidien conservateur Rzeczpospolita : "Cela revient à renoncer à une part essentielle de souveraineté, dans le déni des traités européens. … Un réaménagement structuré et organisé du pays produirait de meilleurs résultats mais ni les politiciens grecs ni les citoyens n'en ont eu le courage. Plutôt que de travailler plus, ils ont préféré opter pour le semi-esclavage ou la révolte. L'Union a contraint la Grèce à approuver un contrôle externe et permanent de son budget. … On peut dire ce qu'on veut de ces conditions, mais une chose est certaine : aucun pays souverain n'accepterait une telle chose, même un pays qui se serait considérablement engagé pour le renforcement d'une Europe commune." (22.02.2012)
euinside - Bulgarie La Grèce dans le coma Le programme d'aide de l'UE d'un montant de 130 milliards d'euros plonge l'Etat grec en faillite au mieux dans un coma artificiel, estime le site euinside : "Imaginez un patient qui a besoin d'une opération vitale dont tout le monde sait, si du moins elle réussit, qu'elle laissera ensuite le patient dans un coma artificiel. Quelque chose de semblable s'est produit hier avec la Grèce. Après une 'opération' de près de 13 heures, on a branché la machine cœur-poumon et le patient respire, mais il est totalement dépendant des autres. Selon ce scénario optimiste, il devrait être en mesure de respirer de lui-même d'ici deux ans et de marcher tout seul d'ici huit ans. Personne n'a encore voulu évoquer de scénario pessimiste après la nuit difficile à Bruxelles. C'est Olli Rehn, commissaire européen à l'Economie et à la Monnaie, qui a le mieux résumé la situation en déclarant, épuisé mais soulagé après sa nuit blanche : 'J'ai appris ces deux dernières années et cette nuit que marathon était vraiment un mot grec.'" (21.02.2012)
Lidové noviny - République tchèque Un plan de sauvetage illusoire Plus personne ne peut prendre au sérieux le deuxième plan de sauvetage prétendu d'Athènes, déplore le quotidien conservateur Lidové noviny : "L'objectif officiel de ce programme d'aide est le suivant : relancer l'économie, augmenter la compétitivité et réduire le fardeau de la dette. C'est exactement le contraire qui peut en ressortir. Qui va encore investir dans un pays qui sombre ? … On a raison de craindre que la Grèce ne soit pas en mesure de tenir ses promesses. Les deux grands partis traditionnels, qui se relayent au pouvoir depuis des générations et qui ont été les seuls à parapher les conditions du plan de sauvetage, n'obtiendront d'après les sondages qu'un tiers des voix aux prochaines élections. On pourrait presque croire que ce plan a été ficelé de sorte qu'Athènes se trouve contrainte au final à quitter la zone euro." (22.02.2012)
Neue Zürcher Zeitung - Suisse Simple sursis pour la faillite Déclarer la faillite immédiate aurait été plus profitable pour la Grèce et la zone euro, estime le quotidien libéral-conservateur Neue Zürcher Zeitung, jugeant probable "que dans un futur assez proche, la Grèce devienne insolvable, se retire de l'Union monétaire et souffre pour rien d'ici-là. A moins que le plan d'aide à la Grèce ne transforme peu à peu la zone euro en une Union de transfert dont la réserve devra être garantie par des versements de plus en plus élevés, sans que cela ne tire de la misère les régions en difficulté. Ces deux perspectives sont peu réjouissantes. Une fois de plus, les politiques européens jouent la montre. Il aurait été plus courageux et plus prometteur de déclarer Athènes en faillite, engager de véritables négociations de désendettement et aboutir au moins à la suspension de l'adhésion de la Grèce à la zone euro. Il ne reste donc plus qu'a espérer que la Grèce guérisse, mais cela relève quasiment du miracle." (22.02.2012)
Il est très regrettable que certains médias , les plus nombreux, polarisent essentiellement la campagne 2012 en priorité sur les deux candidats François Hollande PS et Nicolas Sarkozy soutenu par l'UMP, qui arrivent en tête des intentions de votes pour la présidentielle avec en contre point les interventions de Marine Le Pen et Jean-Luc Melenchon que ces mêmes médias utilisent et manipulent pour corser leurs chroniques et provoquer des polémiques violentes qui font de la campagne 2012 un champ de bataille qui tourne au pugilat verbal .
Résultat ces médias glissent en entrefilets de leurs informations des incidents importants qui se déroulent dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale et pour en avoir un écho précis il vaut mieux se référer au Blog des autres candidats qui en sont les acteurs et les victimes impitoyablement sanctionnés par Le Président de l'Assemblée quand ils mettent en cause ou protestent contre la politique soutenue par la majorité présidentielle.
A titre d'exemple nous vous invitons à prendre connaissance de l'article que Nicolas Dupont Aignan vient de publier sur son Blog :
SOURCE : Blog de Nicolas Dupont Aignan
Mis à l'amende pour avoir défendu la liberté !
Par Nicolas Dupont-Aignan le mardi, février 21 2012, 19:13 - Lien permanent
Aux questions d’actualité, pour la première fois de ma vie de député, le Président de l’Assemblée Nationale a voulu me sanctionner au seul motif que je brandissais l’image d’un chèque de 140 milliards d’euros représentant la somme que les députés vont affecter ce soir, dans l’indifférence générale au Mécanisme Européen de Stabilité (MES).
Pour le Président Accoyer il est donc plus grave de défendre la séparation des pouvoirs et le rôle de l’Assemblée Nationale que de voter la soumission budgétaire de la France à un organisme international basé au Luxembourg et dont les directeurs bénéficieront de l’immunité totale.
C’est le monde à l’envers !
Celui qui est censé défendre les droits du Parlement blâme symboliquement l’un des seuls députés qui s’indigne en séance de voir rayer de la carte la souveraineté budgétaire de la France.
M. Accoyer ne supportant visiblement pas qu’un gaulliste comme moi montre à la télévision la dette extravagante que le gouvernement et la majorité vont contracter pour sauver un système financier devenu fou.
Je suis fier d’avoir pu, à ma façon, attirer l’attention des Français sur ce qui se trame.