05 janvier 2012

L'histoire du "sale mec" devient très emmerdante ...les médias en rajoutent

Éditorial de lucienne magalie pons


L'affaire du" sale mec" secoue encore ce matin la presse et  les radios, pour exemple  RMC,  dès cinq heures du matin a relancé le débat polémique  en demandant à ses auditeurs d'intervenir pour savoir ce qu'ils  pensent des propos prêtés à François Hollande  et s'il doit présenter des excuses publiques  au Chef de l’État, comme Nadine Morano survoltée l'a demandé hier en sortant du Conseil des Ministre.


Trop souvent les journalistes et les animateurs audios-visuels saisissent au vol   les propos  des uns et des autres politiques en lice pour la Présidence de la République,  en les sortant intentionnellement de leur contexte, pour lancer des polémiques incendiaires  dont la fumée recouvre les vraies dissensions et divergences de vues politique sur d’importantes questions politiques  qui heurtent  la droite et l'opposition.

Il suffit de  deux ou trois  mots écrits dans un article pour que  les membres de la classe politique entre en transe, attisés pour  les médias qui en rajoutent en invitant des commentateurs à donner leur avis.

Les Ministres, mais aussi les  cadres et militants de l'UMP  à l'affut de tous les  prétendus dérapages oraux de l'opposition sont  montés au créneaux pour  fustiger François Hollande en dénonçant son propos, les uns en la qualifiant  d'insulte,  les autres en atténuant leur qualification de l'outrage, mais tous exigent des excuses publiques.

Valérie Pécresse , ministre, porte parole du Gouvernement   à la sortie du Conseil des Ministres est restée mesurée, observant les consignes,  : "Si de tel propos  ont été tenus et sont inqualifiables, c'est à François Hollande de s'excuser , éventuellement de les retirer.
 
Ce n'est pas le cas de tous les ministres, certains très en colère se sont emportés contre François Hollande en lui taillant un costume qui dépasse de loin l'expression "sale mec".

La ministre de l'Apprentissage Nadine Morano à la sortie du Conseil des Ministres a jugés les propos prêtés à François Hollande d'intolérables et inqualifiables en exigeant des excuses publiques .

Par ailleurs :

Le Ministre de l'Intérieur Claude Guéant, a déclaré  :  «C'est quelque chose qui est intolérable», .......«J'observe que beaucoup de gens qui travaillent avec lui se laissent aller à des propos violents, mensongers, à des insultes».

Le Ministre de la Défense Gérard Longuet  a estimé que  «François Hollande est un mauvais candidat qui rend la campagne médiocre», ..... «La France mérite mieux que ce type de formule» ....... «En démocratie, il est bon qu'il y ait des propositions, pas des attaques personnelles.

Le  Ministre du commerce extérieur Pierre Lellouche  a tranché,  "A  mon avis, il a  fait une grosse erreur " a-t-il opiné.


Jean François Copé, le secrétaire général de  l’UMP a dénoncé « une insulte très choquante et indigne », dénonce Jean-François Copé, lors de la cérémonie des vœux de l’UMP.

La députée Valérie Rosso-Debord s'est placée en arbitre partisane  en jugeant les propos de François Hollanded intolérables et inqualifiables , elle a ajouté  c'est carrément "Carton Rouge" on insulte pas le Président de la République. Cette député aussi exige des excuses ...

 Christian Estrosi, le maire de Nice  a  dénoncé un «comportement indigne d'un candidat à la présidence de la République»,  en évoquant une attitude «abjecte sur le plan personnel mais également dangereuse sur le plan politique car elle abaisse la fonction présidentielle».

 Pour Brice Hortefeux , François Hollande n'a pas la stature d'un homme d'Etat, a commenté Brice Hortefeux ...  «Hollande a commis une erreur. Si on n'est pas mauvais, on peut monter cela en épingle» ..... «Soit il s'excuse, et souligne sa faute. Soit il persévère, soulignant son absence de crédibilité, car il n'est pas capable de respecter les hommes et les institutions»..... «Quand on dit une connerie, c'est très difficile de savoir comment on s'en sort. C'est un spécialiste qui vous parle», (sic*)  a ajouté   l'ancien ministre de l'Intérieur.

ndlr :  ( sic*) :  pouvons  nous comprendre que Brice Hortefeux est un spécialiste des conneries orales ?

Le Ministre de l'Intérieur Claude Guéant, a déclaré  :  «C'est quelque chose qui est intolérable», .......«J'observe que beaucoup de gens qui travaillent avec lui se laissent aller à des propos violents, mensongers, à des insultes».

Le Ministre de la Défense Gérard Longuet  a estimé que  «François Hollande est un mauvais candidat qui rend la campagne médiocre», ..... «La France mérite mieux que ce type de formule» ....... «En démocratie, il est bon qu'il y ait des propositions, pas des attaques personnelles.

Le  Ministre du commerce extérieur Pierre Lellouche  a tranché,  "A  mon avis, il a  fait une grosse erreur " a-t-il opiné.


De bonne mémoire cependant nous avons souvent entendu dans la bouche de ces ministres et membres de la majorité présidentielle des critiques virulentes vis à vis de François Hollande, très souvent il est traité d'irresponsable et tout récemment les médias rapportaient que le chef de l’État avait qualifié en  privé son rival socialiste de "petit", mais peut-on accorder crédit à ce que rapportent les journalistes ?

 Toutefois nous pouvons observer d'après  les vidéos et ce que les médias rapportent des réactions actuelles au sujet du "sale mec" que François Hollande n'a pas été ménagé , relevons les propos des uns et des autres à son encontre  , il est qualifié "de mauvais candidat", .... d'un "comportement indigne ..."... d'une attitude abjecte " .. ......d'absence de crédibilité ... et de n'être "....pas capable de respecter les hommes et les institutions"...., ... de ne pas avoir la stature d'un homme d'état" ... d'être "un mauvais candidat qui rend la campagne médiocre", ... d'avoir "... fait une grosse erreur"...

Certes il ne s'agit pas d'insultes explicites mais de critiques particulièrement excessives visant à humilier François Hollande , qui dans la balance pèsent beaucoup plus que les propos prêtés par la presse à François Hollande.

Trop souvent les médias intentionnellement  présentent  les propos des uns et des autres" saisis au vol"  en les sortant de leur contexte pour lancer des polémiques incendiaire dont la fumée recouvre les vraies dissensions et divergences de vues politique qui heurtent  la droite et l'opposition.

Il suffit de quelques mots  écrits dans un article pour que  les membres de la classe politique entre en transe frénétique , attisés par   les médias qui en rajoutent en invitant des commentateurs à donner leur avis.

 La ire de la majorité et des ministres et la  querelle actuelle résulte d'un article du journal "Le Parisien"  de Mercredi  qui indiquait que François Hollande avait qualifié de "salle mec" le chef de l’État,  au cours d'un diner mardi  auquel six  journalistes assistaient, dont l'auteur de l'article  :  " «Pour Hollande, il n'y a pas de mystère: c'est bien le chef de l'Etat, ‘un président en échec', ‘un sale mec', qui se cache derrière les formules de l'UMP'», écrivait ce  quotidien qui évoquait aussi  les attaques des élus de la majorité sur la personne du député de Corrèze.  (François Hollande)

Finalement aujourd'hui d'après ce qu'on lit et entend,  les paroles prêtés à François Hollande telles que retranscrites dans le Parisien ont été sorties de leur contexte et rapportées incorrectement.


Par contre ce qui est dit dans ces vidéos n'est pas susceptibles d'interprétation,  et on voit bien que la défense virulente des ministres et des membres de l'UMP , qui se sont engouffrés dans la brêche ouverte par le Parisien, sans observer la hauteur et  le recul que le sang froid de leur fonction devrait leur imposer,  dépasse et de bien loin le dérapage prêté à François Hollande :

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04 janvier 2012

SeaFrance- Scop : nouveau coup de barre

Éditorial de lucienne magalie pons


La CFDT de SeaFrance  estime   les propositions  de Nicolas Sarkozy « irréalisables »

Les responsables de la CFDT de SeaFrance  viennent  d’estimer que les propositions du Président Nicolas Sarkozy en vue de financer leur projet «  Scop » pour la reprise de SeaFrance, sont irréalisables,  dans une lettre rendue publique ce Mercredi.

Rappelons que  Nicolas Sarkozy avait  demandé lundi à la SNCF d'apporter son aide au projet de Scop par le versement d'indemnités exceptionnelles ( « supra légales »)  aux salariés -qui pourraient s'élever à 50 ou 60.000 euros- pour leur permettre de les réinjecter dans la coopérative.

Il avait  proposé le rachat des bateaux par la SNCF, qui les relouerait ensuite pour une somme modique à la Scop. Pour le président de la République, la liquidation définitive de SeaFrance était  un préalable à ces mesures.


 "La solution esquissée" par le président de la République lundi "ne peut être envisagée en raison de l'insécurité juridique qu'elle engendre", écrivent les porteurs de la coopérative ouvrière, en  listant  toute une série d'obstacles juridiques, commerciaux et techniques.

 Didier Cappelle, secrétaire général CFDT du syndicat maritime nordl'un des porteurs  du projet de  la coopérative ouvrière (Scop) pour reprendre la compagnie de ferries en Manche SeaFrance,  a expliqué à l’AFP, «  On ne refuse pas l’offre de Sarkozy, mais on dit que ce n’est pas techniquement faisable.

Le projet de coopérative ouvrière (SCOP) est la seule offre en projet  pour reprendre la compagnie maritime qui emploie 880 personnes en CDI à Calais, et génère au moins autant d'emplois indirects.

Mais ce projet n’est pas financé et la  CFDT estime qu'il faudrait au moins 50 millions d'euros pour  reprendre et relancer  l'activité

Hier le  Tribunal de commerce de Paris avait  reporté au 9 janvier l'examen du projet de reprise de la compagnie de ferries transmanche par la société coopérative ouvrière (Scop).

C’est un répit, avait  considéré l’un des avocats des salariés, en précisant que les propositions  devaient  être d’ici-là étudiées sous tous ses aspects, financiers, économiques et social.

Il semblerait que les propositions aient  été vite étudiées puisque  ce mercredi les responsables   CFDT de Sea France porteurs du projet considèrent dans leur lettre ouverte qu’elles ne peuvent être envisagées.

Avec ce nouveau coup de barre la Scop risque de prendre du mou, dans cette affaire comme dans bien d’autres, tout le monde nage en mouillant le gilet de sauvetage à la recherche d’une bouée de sauvetage pour le moment absente.


Suspens, à moins d’un rebondissement  entre-temps, le 9 Janvier le Tribunal de Commerce de Paris devrait examiner le projet de reprise de SeaFrance par la Scop. 
 
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copie de la lettre :


« Monsieur le Président, 
 
Nous tenions à vous remercier très sincèrement de votre réponse du 2 janvier 2012 à notre lettre ouverte du 31 décembre 2011.


Votre engagement pour la défense de l'emploi à SeaFrance et de la coopérative ouvrière est fort, incontestable et déterminé. 
 
Le Tribunal de commerce de Paris a renvoyé l'examen du dossier au 9 janvier prochain avec obligation de remettre à son greffe pour le vendredi 6 janvier 18 heures, le montage définitif du financement de la coopérative ouvrière et de la reprise de SeaFrance. 
 
Cette décision a été prise en raison de l'incapacité de Monsieur David Azema, représentant de la SNCF lors de l'audience du 3 janvier 2012 de pouvoir donner des indications sur la nature et les modalités du financement de la reprise de la société SeaFrance, et devant la vive opposition du dirigeant de SeaFrance à cette éventualité. 


Aussi nous paraît-il urgent de réunir sans délai les services de l'état, de la région Nord - Pas-de-Calais, de la SNCF et des responsables de la SCOP aux fins de finaliser le projet définitif. Nous savons compter à cet effet sur votre impulsion. 
 
Toutefois, nous devons d'ores et déjà vous indiquer que la solution esquissée dans votre correspondance du 2 janvier 2012 ne peut être envisagée en raison de l'insécurité juridique qu'elle engendre, par l'incertitude pour la SNCF de récupérer les navires, par la perte du fonds de commerce, du nom commercial, des systèmes de réservation fret et passager, et donc de l'accès à la clientèle ainsi que les logiciels nécessaires au fonctionnement de la compagnie. 
 
Par ailleurs, la liquidation de SeaFrance entraînerait de facto la nécessité de négocier de nouveaux accords d'exploitation avec les ports de Calais et Douvres, sans avoir la certitude absolue d'obtenir les autorisations, notamment à Douvres. La disparition de SeaFrance Limited (130 salariés) non seulement indispensable à la gestion des escales à Douvres, porterait un tort irrémédiable à la commercialisation de SeaFrance sur son marché principal. Une liquidation pourrait compromettre le projet de reprise par la perte de compétences clés, notamment commerciales, informatiques..
.
Par ailleurs, la reprise des navires par la SNCF apparaît juridiquement très contestable.


En tout état de cause, les solutions existent et il convient que l'ensemble des acteur de ce dossier si cher aux Calaisiens se réunissent au plus tôt pour ne pas dire dans l'urgence absolue, compte tenu des délais imposés par le tribunal de commerce. 
 
Sachez, Monsieur le Président, que vous pouvez compter sur notre engagement constant dans la défense de l'emploi à SeaFrance pour mener à bien avec votre aide pleine et entière, la reprise par la SCOP, de la société et de ses 880 emplois.


Dans l'attente de vous recevoir à Calais au sein de cette nouvelle coopérative ouvrière SeaFrance, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l'assurance de notre plus haute considération.

03 janvier 2012

SeaFrance : Report d'audience au 9 Janvier ... un répit

Éditorial de lucienne magalie pons


Le tribunal de commerce de Paris a reporté au 9 janvier l'examen du projet de reprise de la compagnie de ferries transmanche par une société coopérative ouvrière (Scop). C’est un répit, a considéré l’un des avocats des salariés, en précisant que les propositions devront être d’ici-là étudiées sous tous ses aspects, financiers, économiques et social.

 Ce projet de reprise par la Scop  est la seule offre  pour reprendre SeaFrance qui emploie 880 personnes à Calais, et génère au moins autant d'emplois indirects.

. "Que l'Etat s'intéresse enfin au dossier SeaFrance, c'est une bonne chose. Mais la manière dont il s'y prend, et les solutions qu'il propose, sont mauvaises. C'est un montage juridique abracadabrantesque, qui a peu de chances d'aboutir", avait jugé pour sa part Me Philippe Brun, l'avocat des salariés, avant l'audience.

Un syndicaliste de la CFDT vient de déclarer qu’il souhaite que le Gouvernement  les  convoquent avec les ministres   en table ronde de toute urgence  pour trouver un commun une solution pour  sauver SeaFrance …

Ils  n’ont que 3 jours jusqu’à Vendredi 8 Janvier pour plancher sur ce dossier aux multiples facettes, et à  moins qu’ils  ne fassent un forcing non stop pendant tout  le week- end  pour arriver à le boucler avant Lundi 9 Janvier. , nous pouvons douter qu’  ils y  parviennent.

Les avis sont partagés  sur le projet de sauvetage soutenu depuis Lundi par le Gouvernement :  

. "Que l'Etat s'intéresse enfin au dossier SeaFrance, c'est une bonne chose. Mais la manière dont il s'y prend, et les solutions qu'il propose, sont mauvaises. C'est un montage juridique abracadabrantesque, qui a peu de chances d'aboutir", avait jugé pour sa part Me Philippe Brun, l'avocat des salariés, avant l'audience.

Du côté des salariés leurs avis du jour sont divergents ;

Certains salariés  sont sceptiques quant à la faisabilité du montage financier proposé par Nicolas Sarkozy. "Est-ce que les gens vont vouloir réinvestir quand ils auront l'argent ? Au bout du bout, est-ce qu'on aura assez d'argent pour la Scop ? C'est pas évident", s'interroge-t-il avec autre  un délégué syndical

D’autres salariés restent modéremment optimistes : "On ne s'attendait pas à cet engagement politique. Maintenant, on y croit un peu plus. Mais ça n'est pas une victoire", a  explique un des salariés de SeaFrance.

Du côté des syndicats c’est encore pire :

Les  différentes chapelles syndicales de SeaFrance ont toujours été  divisées et opposées et selon toutes probabilités  il n’y a aucune chance qu’elles trouvent  un consensus.

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Ndlr : A notre avis  comme l’a souligné un avocat des salariés , cette affaire est  « abracadantesque » et d’après nous  très politicienne, elle  se terminera en queue de poisson, les  politiques  et les  syndicalistes (de droite) se montrent  déterminés  à  sauver Sea France,  mais en réalité ils nous mènent délibérément  en bateau … , leur objectif est tout autre, multiplier les promesses, prolonger les procédures,  jusqu’à faire franchir sans encombres, du moins il l’espèrent,  la date des élections présidentielles… et après ça, quels qu’en soient les résultats, après eux le déluge ! ….  


Sea France (suite) ; naufrage ou pas : la crédibilité du Gouvernement est engagée

Éditorial de lucienne magalie pons


 Suite de notre Editorial de ce matin :

Revue de PRESSE :

Source PARIS (Reuters) –

La solution d'une reprise de la compagnie de ferries SeaFrance par ses salariés, qui placeraient dans ce projet des indemnités supplémentaires versées par l'Etat, laisse sceptique le patron du syndicat FO Jean-Claude Mailly.

Dans un revirement-surprise décidé par Nicolas Sarkozy, le gouvernement, qui condamnait jusqu'ici cette solution pour cette filiale de la SNCF, a finalement apporté lundi son soutien à la création d'une Société coopérative et participative (Scop), mais les salariés sont réservés.

Interrogé sur RTL, Jean-Claude Mailly a exprimé un point de vue semblable. "Je demande à voir parce que le mécanisme est assez compliqué quand même, une Scop, ça ne s'improvise pas".

Il a souligné que la solution présentait un fort risque. "Si ça ne marche pas, (les salariés) perdent tout, non seulement leur travail mais les indemnités".

Des syndicalistes de la société ont en effet fait remarquer que ce montage - verser de l'argent aux salariés pour arriver à un total de 50 millions d'euros nécessaire à relancer l'activité - aboutissait à un possible piège, un échec qui reporterait la responsabilité de la faillite sur les employés et leur ferait tout perdre.

Jean-Claude Mailly n'est pas très enthousiaste sur la solution, même envisagée plus généralement dans le contexte de crise. "Que l'Etat intervienne ça m'apparaît assez logique, mais les Scop ne sont pas des ambulances", a-t-il dit.

Cette formule de conduite d'entreprises par ses propres salariés, jadis utopie d'une partie de la gauche, existe en France mais concerne le plus souvent des PME, qui ne nécessitent pas de forts apports en capitaux et en liquidités.

Sur Europe 1, la présidente du Medef Laurence Parisot a estimé que la solution pouvait être envisagée, tout en faisant remarquer que des projets de reprise avaient été écartés.

"(La Scop) ne peut pas être le modèle dominant, loin de là", a-t-elle dit.

Sur France 2, le ministre du Travail Xavier Bertrand a justifié le revirement du gouvernement par la nécessité de préserver l'emploi.

"Nous faisons le maximum pour que ce projet puisse être jugé crédible et qu'il puisse y avoir une poursuite de l'activité (...) Il faut tout essayer pour sauver un maximum d'emplois", a-t-il déclaré.

Le tribunal de commerce de Paris devait se prononcer dans la journée de lundi sur le projet de reprise par les salariés.


  • Bertrand pr conise la cr ation de CDI pour les int rimaires
  • SeaFrance: le gouvernement donne leur chance aux salari s

Sea France , naufrage ou pas, la crédibilité du Gouvernement est engagée

Éditorial de lucienne magalie pons

Depuis hier  les politiques et les médias » presse-radios-tv »  se sont saisis du  redouté naufrage de l’entreprise Sea France, filiale de la SNCF  qui se profile à l’horizon.

 

L'avenir de la compagnie de ferries SeaFrance, en liquidation judiciaire depuis le 16 novembre, devrait se jouer    ce matin devant le tribunal de commerce de Paris.

 

 Ce dossier qui  recouvre  l’économie et le social, se trouve depuis Lundi sous  l’emprise politique d’un tout nouveau changement de cap  du Gouvernement, et  d’ores et déjà, on peut rapporter que  ce changement  à l’orée de la  campagne présidentielle 2012,  est déjà interprétée  par l’opposition et des commentateurs politiques analystes comme une manœuvre politique  « électoraliste ».

 

Le fond de l’affaire : 

 

Enfin quelques salariés interrogés sur les ondes restent sceptiques quand à   la  reprise des activités de Sea France par les salariés ,  en effet cette reprise se ferait  sous conditions  d’être licenciés et qu’ils  utilisent leurs indemnités de licenciement ( qui  leur seraient versées par la SNCF) pour créer une structure de reprise,  sous forme de société coopérative, « SCOP »,   est tout à fait aléatoire et risquée, d’une part certains salariés  préféreraient garder leur prime de licenciement  et ne pas participer,  d’autre part il y aurait les risques, si la reprise aboutissait, de ne pas retrouver sur le marché  une activité suffisante pour remettre l’entreprise à flot  et  que  tous   se retrouvent  dans cinq ou six mois en faillite sur le carreau, et sans un sou, une main devant, une main derrière .

 

Concernant les indemnités de licenciements, il faudrait aussi se poser la question, les salariés licenciés devraient en principe toucher une « prime super légale exceptionnelle » (pour le moment on parle de 60.000 euros) pour la réinvestir dans la Scop, quid de ceux qui n’envisagent pas de réinvestir leur prime dans la Scop ? …., toucheront-ils seulement la prime au taux  légal?

 

Enfin le montage juridique, administratif, économique et financier   selon le  projet  gouvernemental de « sauvetage »,  parait aux yeux des experts très compliqué  et certainement long à mettre en œuvre, puisque différentes étapes restent franchir dans les procédures en cours.

 

Utiliser les indemnités des salariés pour financer la Scop pour reprendre l'entreprise ? C'est un "montage juridique abracadabrantesque, qui a peu de chances d'aboutir",  a réagi  l'avocat des salariés de  SeaFrance

 

Rappelons que le Président Nicolas Sarkozy a demandé à la SNCF de verser aux salariés licenciés "une indemnisation supra-légale exceptionnelle" pour apporter ces fonds à la Scop. 

 

Comme habituellement tous les politiques et les médias se sont emballés sur cette affaire , les uns pour approuver le nouveau plan de sauvetage, les autres pour en dénoncer les faiblesses et les risques, mais  dans tous les cas,  il est évident que si la régularité des procédures  juridiques,  administratives,  financières et sociales  sont strictement respectées avec les délais qui s’imposent, Sea France est loin d’être sortie des flots.

 

Plus de 500  salariés ont quitté  Calais en bus, ils  se sont mobilisés pour se trouver à Paris aujourd’hui pour manifester devant le Tribunal de Commerce, où l’ avenir de la compagnie de ferries SeaFrance, en liquidation judiciaire depuis le 16 novembre, devrait se jouer   ce  matin devant le tribunal de commerce de Paris., une journée cruciale pour  Sea France, encore plus pour ses salariés, dont l’intensité juridique et sociale, se double depuis Lundi de  la tension politique qui est venue s’y ajouter par l’implication du Chef de ‘Etat et du Gouvernement dans ce dossier, alors qu’il s’était montré auparavant dubitatif sur le projet de reprise qui était soutenu par la CFDT .


Selon BFMTV, l'avocat de la Scop demandera  mardi matin le report de l'audience, et le maintien de l'activité jusqu'au 28 janvier.

Compte tenu de  nouvelle  complexité des propositions avancées, Me Fouad Barbouch, avocat de la Scop, voyait mal,  à quelques heures de l'audience «comment ne pas demander au tribunal de commerce de reporter sa décision».

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Ca se politise de plus en plus ! C’était déjà très  complexe,   mais le Gouvernement vient d’en rajouter, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Sauver des emplois à tout prix et par tous moyens avant la présidentielle parait l’objectif prioritaire poursuivi par le gouvernement,  pour sauver ses meubles et de ne pas être accusé de laisser jeter des salariés au chômage, c’est ce qui ressort implicitement de la déclaration du Ministre du Travail Xavier Bertrand :

. Cliquer sur le lien bleu :

Invité de France 2 mardi matin, le Ministre du travail, Xavier Bertrand, a assuré de la bonne foi gouvernementale. «On fait le maximum pour que ce projet soit le plus crédible possible aux yeux du tribunal de commerce. Vous imaginez ce qu'on aurait dit si on avait rien fait ? Je préfère qu'on essaie de sauver des emplois».

REVUE DE PRESSE :

Les réactions :

L'opposition dénonce le «revirement stupéfiant» de Nicolas Sarkozy : Pour lire ou entendre l’intégralité des réactions, cliquer sur les liens bleus :

«C’est bien tard car c’est l’Etat actionnaire qui a conduit cette société à une sorte de banqueroute», a réagi le socialiste Arnaud Montebourg ce mardi matin sur France Inter.
 La secrétaire nationale d’Europe Ecologie – Les verts (EELV), Cécile Duflot, partage son avis : «On est au-delà du dernier moment» pour «sauver les salariés». Invitée de France Info, elle a fustigé le «revirement stupéfiant» de Nicolas Sarkozy «car cela fait très longtemps que les salariés portent ce projet».
*Les justifications des Ministres :
Mais le ministre des Transports, Thierry Mariani, a contesté mardi toute idée de revirement sur France Bleu Nord, «Nous n'avons pas changé de position, nous avons simplement dit: "le principal c'est l'emploi".»  … cliquez sur le lien bleu

Interrogée sur BFM-TV, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie,  était l’invitée de   Jean-Jacques Bourdin mardi matin. «Je ne vous dis pas que c’est gagné, mais au moins il y a une chance», s’est-elle emportée alors que l’animateur voulait lui faire dire qu’elle ne croyait pas à la solution de la Scop. Quant au revirement du gouvernement entre vendredi et lundi, NKM rétorque : «Les représentants des salariés n’ont pas voulu discuter avec le repreneur privé (…) Il ne reste qu’une solution, on leur propose de la tenter.»
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Invité de France 2 mardi matin, le Ministre du travail, Xavier Bertrand, a assuré de la bonne foi gouvernementale. «On fait le maximum pour que ce projet soit le plus crédible possible aux yeux du tribunal de commerce. Vous imaginez ce qu'on aurait dit si on avait rien fait ? Je préfère qu'on essaie de sauver des emplois».

* Réaction  syndicale « de la patronne des patrons » :
 La présidente du Medef, Laurence Parisot  elle aussi salué l'initiative du gouvernement sur Europe 1,
 *Réactions des salariés et de leur avocat

Les salariés et leurs avocats se sont de leur côté montrés sceptiques sur la faisabilité du projet gouvernemental. «Que l'Etat s'intéresse enfin au dossier SeaFrance, c'est une bonne chose. Mais la manière dont il s'y prend, et les solutions qu'il propose, sont mauvaises.
C'est un montage juridique abracadabrantesque, qui a peu de chances d'aboutir», a jugé pour sa part Me Philippe Brun, l'avocat des salariés.
Réaction Du Comité d’Entreprise de Sea France :
Eric Vercoutre, secrétaire CFDT du comité d'entreprise, refuse dans la Voix du Nord mardi que tous les efforts soient supportés par les salariés : «La SNCF a fait un dégât monstrueux depuis trois ans. Il faut qu'elle mette la main à la poche. Mais ce sont tout ceux qui ont démoli notre entreprise qui doivent payer.»
 Alors que les collectivités locales du Nord-Pas-de-Calais ont proposé de s'engager dans le projet à hauteur de 12 millions d'euros, Mme Kosciusko-Morizet a souligné que l'ensemble des fonds ainsi rassemblés permettrait de «couvrir» les besoins nécessaires à la création de la Scop, soit «40 à 50 millions d'euros». Encore faudrait-il que tous les salariés se mettent d'accord pour utiliser leurs indemnités, ce qui est loin d'être le cas pour l'heure selon les syndicats.
Complément de Revue de Presse :

Les salariés de SeaFrance peuvent-ils vraiment éviter le naufrage ?

Challenges.fr -




DECRYPTAGE Les indemnités de licenciement qui doivent être versées aux salariés s'élèvent au total à 65 millions d'euros. Est-ce assez pour financer le projet de SCOP porté par les élus CFDT de SeaFrance ? Challenges a enquêté. ...

·  Actualités correspondant à sea france

· 
20minutes.fr
  1. SeaFrance : l'État soutient la reprise par les salariésLe Figaro - il y a 19 heures
Sea France va ainsi proposer demain au tribunal de commerce de Paris que les indemnités de licenciement pour cessation d'activité, versées aux salariés par ...
  1. Les salariés de SeaFrance peuvent-ils vraiment éviter le naufrage
Challenges.fr
  1. SeaFrance. Sarkozy se mouille, les salariés s'interrogent
Le Télégramme

·  SeaFrance - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/SeaFrance
SeaFrance est une entreprise française qui exploite la plus courte ligne du Pas de Calais au moyen de quatre navires, le SeaFrance Nord-Pas-de-Calais, ...

·  Le Figaro - Flash Eco : SeaFrance: Sarkozy fait appel à la SNCF

www.lefigaro.fr/.../97002-20120102FILWWW00383-seafrance-sark...
il y a 13 heures – "Sa réussite toutefois, ajoute-t-il, dépendra très étroitement de l'engagement concret et rapide des salariés de SeaFrance en faveur du projet ...

·  Le Figaro - Sociétés : SeaFrance : l'Etat donne une chance au projet ...

www.lefigaro.fr/.../04015-20120102ARTFIG00298-seafrance-l-etat-...
il y a 17 heures – VIDÉO - Nicolas Sarkozy a demandé à la SNCF de verser une indemnisation aux salariés pour le projet de société coopérative, finalement ...

·  Plan de sauvetage de SeaFrance : l'avocat des salariés sceptique

www.leparisien.fr › ActualitéEconomie
il y a 12 heures – La société de ferries SeaFrance va-t-elle être vraiment sauvée par ses salariés ? Alors que le gouvernement s'engage à soutenir le projet...

·  Seafrance - Réservation, horaires et billets de Ferry Seafrance

www.directferries.fr/sea_france.htm
Informations sur Sea France et les traversées en ferry de Calais à Douvres avec Seafrance Ferry pour la France et l'Angleterre.

·  SeaFrance: le gouvernement change de cap et donne leur chance ...

actu.orange.fr/.../seafrance-le-gouvernement-change-de-cap-et-donn...
il y a 11 heures – Actualités Orange : toute l actualité du jour en France et dans le monde en direct. Vidéos, infos et dépêches de l actu politique, économique, ...

·  SeaFrance : le gouvernement va aider les salariés à monter la Scop ...

tempsreel.nouvelobs.com/.../seafrance-le-gouvernement-va-aider-les-...
il y a 20 heures – Le gouvernement propose d'utiliser les indemnités que toucheraient les salariés en cas de cessation d'activité pour financer une coopérative ...

·  SeaFrance: le gouvernement change de cap et donne ... - France Soir

www.francesoir.fr/.../seafrance-reunion-ministerielle-travail-autour-sa...
il y a 22 heures – Le gouvernement qui s'était jusqu'ici montré réticent à soutenir la reprise de la compagnie de ferries SeaFrance, filiale de la SNCF en ...

·  L'Etat au secours de SeaFrance, les salariés réservés - Yahoo!

fr.news.yahoo.com/le-gouvernement-appuie-le-projet-coopérative-p...
il y a 20 heures – Lisez 'L'Etat au secours de SeaFrance, les salariés réservés' sur Yahoo!. PARIS (Reuters) - Le gouvernement français a apporté lundi son ...

·  SeaFrance aidé par Sarkozy

www.latribune.fr/.../l-elysee-aide-les-salaries-de-seafrance.html
il y a 18 heures – Le gouvernement propose aux salariés d'investir leur indemnités de licenciement qu'ils percevraient en cas de cessation d'activité dans la


02 janvier 2012

Les voeux du Président de la République pour l'année 2012 : les réactions de la classe politique

Éditorial de lucienne magalie pons

De nombreux responsables politiques ont réagi aux vœux du président de la République pour l'année 2012 et nous  les avons classées selon nos préférences, sans observer leur ordre chronologique, d'abord les  réactions carrément critiques de l'opposition , ensuite les mitigées des "entre deux"  , et à la fin  nous citons les offensives  concertées de la droite gouvernante, de la majorité présidentielle UMP et de leur proches, particulièrement  dirigées  contre le PS

1/ Les  réactions « carrément critiques  »

Benoît Hamon, porte-parole du PS : « Nicolas Sarkozy prétend vouloir protéger les Français pourtant jamais un président de la République n'aura autant maltraité les Français pour protéger une minorité d'entre eux. Depuis cinq ans que Nicolas Sarkozy nous adresse ses voeux comme président de la République il y a un million de chômeurs de plus inscrits à Pôle emploi, 75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux ont été distribués aux plus riches, a-t-il déclaré lors d'un point presse après les voeux du chef de l'Etat. Alors puisque Nicolas Sarkozy est candidat à un second mandat, qu'il est donc candidat à continuer sa politique, l'enjeu pour 2012 est simple : on continue ou on espère ? on continue ou on se retrouve ? on continue ou on se rassemble ? on continue ou on change ? ».

Notre réponse : on change !

Sergio Coronado, porte-parole d'Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle : « Alors que les Français ont perdu confiance dans sa capacité à les protéger contre la crise, Nicolas Sarkozy se satisfait, pour les derniers voeux de son quinquennat, de commenter la situation difficile, fruit de son bilan, que vit le pays. Pour celui qui prétendait incarner un président qui agit, c'est un lourd échec (...) Face à l'inquiétude de nos concitoyens, il est temps de changer de cap. En 2012 changeons de président, votons juste ».

Notre réponse : on change !

Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et candidat à la présidentielle : « Le président de la République s'est efforcé de dissimuler son impuissance en se présentant aux Français comme leur meilleur protecteur face à la crise. Derrière l'invocation rituelle de notre union avec nos partenaires européens, Nicolas Sarkozy s'est bien gardé d'évoquer les 5 points de PIB, soit 100 milliards d'euros dont, au terme du nouveau traité européen, il s'est engagé vis à vis de Mme (Angela) Merkel à diminuer les dépenses publiques. Nicolas Sarkozy, au sommet de ses talents de prestidigitateur, s'est efforcé de dissimuler qu'il n'était que le 'junior partner' de Mme Merkel quant à la définition de la politique européenne face à la crise. »

Réponse : C’est vrai, conclusion : on ne votera pas pour le « junior partner » de la chancelière

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle : « Que nous voulait-il au juste ? Réciter des poncifs ne fait pas un message. Pourquoi ne s'est-il pas contenté de nous dire 'adieu' ? Nos meilleurs voeux auraient été exaucés dès le premier jour de l'année. Mais il a bavardé et il nous a dit à bientôt. Tout reste à faire donc. La réponse à ces vœux sera dans les urnes ».

Réponse : c’est vrai le plus important reste à faire, comme l’a dit J-L. Mélenchon, la réponse sera dans les urnes.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF : « Nicolas Sarkozy continue de masquer sa responsabilité dans la crise dont il reconnaît aujourd'hui qu'elle va se poursuivre. La vérité, c'est que le chef de l'Etat tente de mettre son échec sur le dos de la crise (...) A l'entendre, ce ne sont ni les agences ni les marchés qui dictent sa politique alors que l'année 2011 a été rythmée par les pressions de ces marchés auxquels Nicolas Sarkozy a cherché à répondre en permanence (...) 2012 doit être l'année ou tout doit être fait pour se débarrasser de Nicolas Sarkozy et de sa politique ».

Réponse : on va tout faire !

Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, a déclaré, dans un communiqué : « Les vœux pieux du Chef de l'Etat ne convainquent plus personne »

Sergio Coronado, porte-parole d'Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, déclare : "Alors que les Français ont perdu confiance dans sa capacité à les protéger contre la crise, Nicolas Sarkozy se satisfait, pour les derniers vœux de son quinquennat, de  commenter la situation difficile, fruit de son bilan, que vit le pays. Pour celui qui prétendait incarner un président qui agit, c'est un lourd échec. (...) Face à l'inquiétude de nos concitoyens, il est temps de changer de cap. En 2012 changeons de président, votons juste."

Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle : « Les Français n'attendaient rien des voeux de Nicolas Sarkozy et ils n'ont pas été surpris (...) Usé par un mandat raté, Nicolas Sarkozy n'incarne plus l'espérance. Ce ne sont pas des mots qu'attendent les Français, ni un énième sommet pour l'emploi, ni évidemment la TVA sociale esquissée ce soir, mais de l'action, un changement de cap, radical et vigoureux. Face à ces voeux de renoncement et d'enfumage, Marine Le Pen est la candidate du bien commun français et des oubliés de la politique française ».

Réponse : « Usé par un mandat raté »   une constatation qui s’impose !

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la République à la présidentielle : « Ce soir Nicolas Sarkozy est apparu anxieux, comme un président qui n'a plus de prise sur les événements. Ces voeux ressemblaient plus à des condoléances qu'à un message d'espoir pour 2012 (...) Il se lamente une fois de plus du chômage de masse mais ce chômage est la conséquence de sa politique de soumission au dogme de l'euro et du libre-échange intégral.

2 /Les critiques  mitigées « mi- figues- mi -raisins »

Hervé Morin, candidat Nouveau centre à la présidentielle : « J'ai été heureux d'entendre le président de la République dire que ces derniers mois devaient être des mois utiles et qu'il fallait éviter d'être en réaction mais en anticipation. Il est indispensable que dans les semaines qui viennent la France redonne confiance à nos créanciers (...) Je regrette par contre qu'arrive aussi tardivement une mesure que les centristes réclament depuis plus de 4 ans qui est la création d'une TVA pour l'emploi ».


Marielle de Sarnez, directrice de campagne de François Bayrou (MoDem) : « Le diagnostic formulé par le Président de la République ce soir n'est pas tout à fait exact. Bien sûr une partie de la crise en France relève de l'extérieur, mais il y a surtout une responsabilité des pouvoirs publics et des dirigeants politiques français de gauche comme de droite. J'aurais aimé que Nicolas Sarkozy le reconnaisse. On vit une crise très grave qui touche les Français très durement, j'ai eu le sentiment ce soir que les discours et les propositions n'étaient pas à la hauteur ».(sic)

Luc Ferry :"Le bilan de Sarkozy reste extraordinairement mince"

"Malgré des vœux protecteurs et la promesse de rouvrir quelques chantiers, son bilan reste extraordinairement mince, déclare au Parisien Luc Ferry, ministre de la jeunesse et de l'éducation nationale de 2002 à 2004, et depuis président délégué du Conseil d'analyse de la société. On ne peut pas dire que la France soit en meilleur état qu'en 2007. Le chômage a augmenté, pas le pouvoir d'achat. L'école et les banlieues vont plus mal que jamais. Sarkozy, en revanche, a été très convaincant sur la scène internationale. Mais sur les questions intérieures, budgétaires notamment, des erreurs colossales ont été commises."

ooOoo

Les supporters inconditionnels  du Président,   Ministres , responsables de l’UMP, députés  et partis de droite associés à la majorité présidentielle se sont mobilisés  pour lancer  une offensive concertée, face à ces réactions, certains en visant principalement  l'équipe du candidat PS François Hollande,  à l’exception du Premier Ministre  qui a choisi de souligner que le Président de la République « s’est placé au-dessus des contingences partisanes » avant d’enchaîner sur les valeurs pour surmonter la crise, , le choix de la réforme,  le pacte républicain, la croissance, le chômage, le financement de la  protection sociale ,  et la taxation sur les transactions  financières  :

 
François Fillon, premier ministre :   « Avec ses voeux pour l'année 2012, le président de la République s'est placé au-dessus des contingences partisanes et des échéances électorales. Le courage, la lucidité et la solidarité sont les trois valeurs autour desquelles la France doit se rassembler pour surmonter la crise », indique Matignon dans un communiqué. Le président a « réaffirmé que le choix de la réforme est le seul en mesure de protéger notre pacte républicain et de relancer la croissance », poursuit le Premier ministre. A ce titre, le rendez-vous du 18 janvier « doit être l'occasion d'amplifier nos efforts contre le chômage, de revoir le financement de notre protection sociale, de mettre en oeuvre la taxation sur les transactions financières ».

Réponse : trop facile de s’en remettre au 18 janvier on verra ce qu’il en sortira.


Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement,  a accusé François Hollande,   dans un communiqué, de se "bander les yeux" face à la crise alors que "Nicolas Sarkozy a choisi de poursuivre les réformes".

Nadine Morano, a réagi à chaud le soir même des vœux de Nicolas Sarkozy(  en image fixe sur BFM TV), pour commenter l’allocution du Président «  … il ne s’agit pas de nier les difficultés, il l’a rappelé, il faut sortir de la crise, faire naître une nouvelle Europe, et donc il assumera jusqu’au bout, comme il l’a rappelé, évidemment, son travail et son engagement au service de la France, Trois thèmes essentiels, trois thèmes majeurs, la formation, l’emploi, la protection sociale , le dérèglement de la finance, et il l’a dit très clairement , son devoir est de faire face et de protéger les Français

Laurent Wauquiez,  ministre de l'Enseignement supérieur, a vu un contraste "saisissant" entre les voeux de Nicolas Sarkozy, qui "s'est adressé avec dignité à une France en crise", et ceux de François Hollande, qui "n'a rien dit parce qu'il n'a rien à dire".


Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP : selon lui, « Nicolas Sarkozy a su trouver les mots justes pour expliquer les enjeux de la crise extraordinaire qui frappe tous les pays du monde, pour rassurer face aux défis que nous devons relever et surtout pour tracer un chemin de confiance et d'espoir pour la France et les Français. Ce chemin est celui du courage et du travail, du rassemblement et de la solidarité, de l'ouverture au monde et de l'ambition ».

Réponse : « Nicolas a su trouver des mots justes  pour expliquer »  ….., qu’on est dans la mouscaille ? ……, Ah ! Bon !…  Jean-François Copé entend, voit, et parle  double  comme à son habitude


Brice Hortefeux, vice-président de l'UMP : "Le chef de l'état a trouvé le ton juste pour incarner sa mission de protecteur et de rassembleur face aux défis qu'impose la crise économique mondiale. Il a su prendre les initiatives nécessaires pour surmonter lucidement les difficultés tout en rappelant les atouts de notre pays et les raisons d'espérer".

Valérie Rosso, déléguée générale adjointe de l’UMP a déclaré "La disproportion de la réaction de Manuel Valls m'incite à penser que le président a été bon et qu'ils ont peur face à un homme incarnant la présidence de tous les Français".

Frank Riester , député UMP,  a écrit  dans un communiqué, "Non, le Président de la République ne joue pas sur les peurs. Lui, ne ment pas aux Français …… François Hollande, Manuel Valls et le PS sont dans le déni de réalité permanent, l'anti-sakozysme primaire et l'absence de proposition claire".

Le président du groupe Nouveau centre à l'Assemblée, Yvan Lachaud, "regrette profondément que le PS ait cette année encore choisi la violence pour réagir aux voeux du Président".

« La Droite sociale », - dirigée par Laurent Wauquiez (UMP)- , "se réjouit que les priorités et les valeurs qu'elle porte soient au cœur des priorités qu'a fixées le président de la République pour cette nouvelle année. Le retour à l'activité, qui doit être la priorité de notre contrat social dans une logique de droits et devoirs (...). La Droite sociale salue le courage et le sang-froid dont a fait preuve le président de la République tout au long de l'année qui s'achève et se réjouit de la détermination dont il a fait preuve lors de la présentation de ses vœux pour l'année 2012."

Yves Jégo, député et vice-président du Parti Radical a écrit : "Face au chef de l'Etat qui a su trouver le ton juste et fixer un cap courageux et crédible, on cherche en vain, dans les diatribes éculées de l'ancien (premier secrétaire) du Parti socialiste, ce qui pourrait ressembler à une orientation fiable pour l'avenir de notre pays".

Bruno Retailleau , Sénateur et président du Conseil général de Vendée  (non inscrit, ex-MPF de Philippe de Villiers) a  fait un parallèle entre, selon lui, "les voeux d'un homme d'action" et "un candidat socialiste fidèle à son image, sans idée, sans projet, ou plutôt avec pour seul projet l'anti-sarkozysme primai

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...