28 avril 2011

Côte d'Ivoire : Ibrahim Coulibaly et ses proches abattus par les FRCI

Éditorial de lucienne magalie pons


Ibrahim Coulibaly et plusieurs de ses proches, dont son second Félix Anoblé ont été   abattus   mercredi 27 avril 2011  dans la soirée  à Abobo dans le nord  d’Abidjan dans le nord d’Abidjan par les Forces Républicaine de la Côte d’Ivoire (FRCI)  d’Alassane Ouattara

En opposition avec Guillaume Soro, Premier Ministre d’Alassane Ouattara,  il était perçu comme une menace par le pouvoir qui lui avait demandé de déposer les armes.

Ibrahim Coulibaly  se disait prêt à déposer les armes, il n’était pas prêt à engager une bataille  mais il a  été attaqué hier soir,  mercredi 27 avril. Seules quelques dizaines   de fidèles  armés avaient pu rester près de lui dans une zone de repli, ils  n’ont pu tenir  sous le feu nourri du FRCI d’Alassane Ouattara, qui avait déployé une véritable armada en hommes et en matériel pour les attaquer.


.Ibrahim Coulibaly, en   rivalité  avec Guillaume Soro, l’un des plus importants ministres d’Alassane Ouattara,   était perçu comme une menace par le pouvoir qui lui avait demandé de déposer les armes


Depuis la chute de Laurent Gbagbo, Ibrahim Coulibaly,  revendiquait sa part dans la victoire contre les forces pro-Gbagbo, et  souhaitait  rencontrer Alassane Ouattara, mais ce dernier pour toute réponse  a demandé à Guillaume Soro,  ministre de la Défense,  de désarmer Ibrahim Coulibaly et ses hommes.

Rappelons qu’Alassane Ouattara Président reconnu et soutenu par la Communauté Internationale avait reçu le 22 avril   les officiers des forces armées, les ex-Forces nouvelles, mais aussi les ex-Forces de défense et de sécurité,  et selon lui un seul message était à retenir : « La guerre est terminée ! »  …… Il se montrait très ferme en assurant « Le pays est unifié …. L’unité de l’armée est indispensable ».

Pour Alassane Ouattara  qui fait de l'unité nationale l’une de ses priorités il est évident qu’il compte sur l’unité de l’armée pour s’imposer, d’autant qu’il a relevé  dans son intervention qu’il y avait des progrès dans la sécurisation de tout le pays,  mais qu’il y avait encore des pillages, des actes d’agression et de vandalisme dans certaines communes d’Abidjan et il a insisté en demandant aux militaires   d’y mettre fin rapidement. Il a aussi  en même temps demandé aux soldats de rentrer dans les casernes parce que « l'état de belligérance est terminé, la guerre est terminée en Côte d'Ivoire. »

Cependant il avait aussi souligné  qu’il restait beaucoup d’efforts à faire pour stabiliser certaines parties d’Abidjan, notamment dans le quartier de Yopougon, où  d’une part des miliciens pro-Gbagbo refusent de déposer les armes et à Abobo, et d’autre part  contrôlé en partie par  Ibrahim Coulibaly  (depuis liquidé) .  « Je vous instruis de demander aux chefs miliciens et au commandant Ibrahim Coulibaly de venir vous voir et de déposer les armes. Il faut que cela soit fait rapidement.  Nul ne doit être détenteur d'armes de manière illégale. (...) Si ce n'est pas le cas, votre rôle sera de les désarmer par la force. Nous n'accepterons pas de foyers de belligérance qui puissent inquiéter la tranquillité des Ivoirien…. » , avait martelé Alassane Ouattara.


Peu après on apprenait le même jour,  que le chef du parti du président ivoirien déchu, Pascal Affi Nguessan qui se trouvait en résidence   surveillée dans un hôtel d'Abidjan, avait  été transféré au QG du chef de l'État, Alassane Ouattara,  pour avoir accordé une interview à des médias.

Au plan économique et politique Alassane Ouattara est aidé et soutenu par la Communauté Internationale , la France, La Banque Mondiale, lui ont accordés des prêts de plusieurs centaines de millions, le FMI se dit prêt à l’aider techniquement, les entreprises françaises qui se trouvent Côte d’Ivoire reprennent progressivement leurs activités, mais on voit bien que dans le  Pays il n’est pas encore admis par tous, et qu’il n’a qu’un recours s’imposer par la force armée.

Ce là augure très mal d’une réconciliation tant promise  et espérée, s’imposer en faisant exécuter et incarcérer des opposants avant toute procédures juridique  n’est pas une bonne démonstration de son prétendu pouvoir.


Au plan économique et politique Alassane Ouattara est aidé et soutenu par la Communauté Internationale, la France, La Banque Mondiale, lui ont accordés des prêts de plusieurs centaines de millions, le FMI se dit prêt à l’aider techniquement, les  banques recommencent à fonctionner, les entreprises françaises qui se trouvent Côte d’Ivoire reprennent progressivement leurs activités, les particuliers tentent de reprendre leurs activités,  mais on voit bien que dans le  Pays  le pouvoir d’Alassane Ouattara n’est pas encore admis par tous, et qu’il n’a qu’un recours s’imposer par la force armée.

Ceci augure très mal d’une réconciliation tant promise  et espérée, s’imposer en faisant exécuter et incarcérer des opposants avant toutes procédures juridiques  n’est pas une bonne démonstration de son prétendu pouvoir.

Le  conseil  constitutionnel n’est pas revenu sur la proclamation de Laurent Babgo comme Président de la Côte d’Ivoire, pour le moment Alassane Ouattara appellent les administrations à  se remettre en fonctionnement, ses opposants voient en cet appel une tentative de légitimation qu’ils réfutent en arguant que seul le la proclamation du Conseil Constitutionnelle pourrait le légitimer.

 Ces jours derniers :

Par ailleurs, suite  aux informations publiées récemment notamment dans la presse  Ivoirienne  selon lesquelles Monsieur Laurent Babgo aurait tenté de se suicider  ,   son Conseiller Alain Toussaint  a démenti cette tentative de suicide ,  pour lui :  «Monsieur Alassane Ouattara prépare l’opinion à la nouvelle de la mort du Président Laurent Gbagbo qu’il retient en otage depuis le 11 avril 2011 date de son enlèvement par les forces spéciales françaises », a indiqué Toussaint Alain dans un communiqué transmis à Afriscoop, expliquant qu’ « Il ne fait aucun doute que Monsieur Alassane Ouattara tente maladroitement de déguiser un projet d’assassinat du Président Gbagbo en tentative de suicide  

La paix et la sécurité sont loin de progresser à Abidjan. A  Yopougon, les combats ont débuté depuis le vendredi dernier. Ils opposent les soldats restés fidèles au président Laurent GBAGBO et les partisans et forces  Ouattara appuyés par la force Française Licorne.

Le  lundi de Pâques, les combats  avaient  débuté depuis 14h. ,  entre l’église Saint André et le cinéma Saguidiba. 

Selon des témoignages recueillis les combats  ont été  vraiment rudes pour les soldats de la Force  Française Licorne qui auraient abandonnés deux chars sur le théâtre des opérations.

Les forces fidèles au président Laurent GBAGBO auraient reçu un renfort de plus 1000 hommes ce qui rend la tache très difficile pour la coalition   sur le terrain.

A Abobo, la situation restait  aussi très tendue à PK 18, le quartier général d’Ibrahim Coulibaly.

Les commentateurs prévoyaient   que des affrontements très rudes se poursuivraient dans la semaine pour la reconquête de PK 18.( ndlr :  ils ne trompaient pas puisque Coulibaly et ses proches viennent d’être abattus Mercredi 27 Avril)
Les populations sont de nouveaux plongées dans la peur si bien que certaine ont déjà commencé à quitter la zone. 

Les observateurs déplorent  aussi que  les forces d’Ouattara appuyés de la Force Française Licorne se concentrent principalement sur Abidjan en  laissant le reste du pays livré à  des exactions ethniques qui proviendraient du fait des partisans Ouattara..


Monsieur Alassane Ouattara prépare l'opinion à la nouvelle de la mort du ... le Président Laurent GBAGBO s'est entretenu au téléphone avec un membre de sa ...
tLA DÉSINFORMATION SUR LA CRISE EN CÔTE D'IVOIRE - La tyrannie et ...
nouvelobs.com (Blog)
À peine audibles, les lamentations des victimes de Duékoué, de Gagnoa, de San Pedro, d'Abidjan et du reste de la Côte d'Ivoire se perdent dans les abysses cybernétiques, tandis que les vampires qui boivent goulument le sang des Africains perpètrent ...
Lire l'article en entier sur le blog de Bernard Gensane...

Côte d'Ivoire : la France finance la reprise économique
Afrik.com - Il y a 8 heures

La Côte d'Ivoire et l'Agence française de développement (AFD) ont officiellement signé ce mardi un accord de prêt de 350 millions d'euros. .


26 avril 2011

Schengen - Immigration : La france et l'Italie sur la voie de l'apaisement

Éditorial de lucienne magalie pons


Le sommet franco-italien entre Nicolas Sarkozy Président Français  et Silvio Berlusconi Président du Conseil Italien  était annoncé « sous un climat de tension » avec pour principal écueil entre ces deux dirigeants des discussions  sur  l'immigration et la question de l'accueil des quelque 20 000 Tunisiens arrivés ces derniers mois en Italie, ce point était au centre des « crispations «  récentes entre les deux pays.


 Ce point était  au cœur de crispations récentes entre les deux pays. Et les médias allaient jusqu’à dire que le torchon brûlait entre les deux pays.




L'Italie avait décidé d’octroyer pour aux immigrés en provenance  d’Afrique du Nord des permis de séjour de six mois  pour qu'ils puissent rejoindre « amis et parents » en France et en Europe. Cette décision avait été mal accueillie à Paris qui avait décidé de bloquer le 17 Avril   à la frontière italienne un convoi de migrants tunisiens, accompagnés de militants français et italiens.

 La France, ensuite avait jugé   « défaillante » l'application du Traité de Schengen, accord de libre circulation des personnes dans une partie de l'Europe, et  entendait   « revoir les clauses de sauvegarde » de ce traité au motif que les circonstances actuelles exceptionnelles d’arrivées massives d’immigrés imposaient des modifications pour protéger nos frontières.

D’autres questions de concurrence économique,  sujettes à  frictions,   étaient  aussi à l’ordre du jour de ce « sommet » franco-italien  notamment  les  questions  d'acquisitions par des entreprises françaises de  biens  économiques italiens, symbolisé par le lancement d'une OPA de Lactalis sur Parmalat qui avait été mal  ressentie   par le ministre de l'Economie transalpin, Giulio Tremonti.


Pour ce sommet, Nicolas Sarkozy est arrivé accompagné   délégation, comprenant le Premier ministre, François Fillon, et ses ministres des Affaires étrangères, Alain Juppé, de l'Intérieur, Claude Guéant, et de l'Economie, Christine Lagarde, qui rencontreront chacun de leur côté  leurs homologues respectifs, Franco Frattini, Roberto Maroni et Giulio Tremonti.

 Pour ce qui concerne le Traité de Schengen d’après les premières nouvelles publiées, il paraîtrait que Nicolas Sarkozy sont finalement parvenus à s’entendre et que tous les deux se sont finalement entendus dans un souci d’apaisement nous apprenons que le chef du gouvernement italien et le président français ont décidés  d’écrire aux présidents de la Commission et du Conseil européens, José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy, pour demander une révision des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes en Europe. L'Italie et la France proposent de réviser les conditions dans lesquelles les pays de l'espace Schengen peuvent rétablir à titre individuel et provisoirement des contrôles frontaliers en cas de situation exceptionnelle, précise  un quotidien italien.

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi  ont échangé  également sur la Libye, où Rome vient d'accepter de participer aux bombardements d'« objectifs militaires spécifiques ».

Pour les questions économiques nous n’avons pas de renseignements pour le moment.

Nous attendons la vidéo de la conférence de presse conjointe de Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi, qui a suivie leur entretien  et  qui doit être diffusée dans les minutes qui viennent
pour en savoir davantage.

Dès que cette vidéo sera diffusée nous ne manquerons pas de l’incorporer au présent Éditorial

Enfin les vidéos  (extraits ) sont disponibles et comme promis je les incorpore ci-dessous :

-  Ils sont d'accord pour vouloir un renforcement de Schengen  mais ce sera à Bruxelles de trancher -






Le sommet franco-italien entre le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a été "très très positif", selon ce dernier qui a fait état de "fortes convergences" entre les deux pays. Ils sont favorables à "des modifications" au traité de libre circulation de Schengen

Faut-il remettre en cause Schengen ?
RTL.fr
Tête à tête cordial ce matin entre Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi sur la question des frontières. Ils ont renvoyé la balle dans le camp de Bruxelles : ils vont envoyer une lettre favorable à une révision des accords de Shengen (accords qui fixent ...
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Schengen- Immigration : Pour Dominique de Villepin suspendre les accords de Schengen serait "une erreur" et "un mauvais signal"

Éditorial de lucienne magalie pons


 Dominique de Villepin a jugé dimanche que le souhait de la France de pouvoir suspendre provisoirement les accords de Schengen de libre circulation des personnes au sein de l'UE, était "une erreur" et "un mauvais signal".

"Ce qui n'a pas fonctionné c'est la solidarité entre la France et l'Italie", a estimé le président de République solidaire, invité du "Grand rendez-vous" Europe1/Le Parisien-Aujourd'hui en France.

Pour lui, il "faut faire fonctionner Schengen" et "renforcer les moyens humains et technologiques pour éviter que l'Europe ne soit une passoire".

Il a cité à cet égard le renforcement de Frontex (Agence européenne de surveillance des frontières).

…………

Suspendre les accords de Schengen, "c'est reporter le problème", c'est une "fuite en avant", alors qu'il faut au contraire "établir de vrais contrôles aux frontières extérieures de l'Europe" A ESTIM2 Dominique de Villepin

S'agissant du problème de l'afflux de migrants tunisien et libyens notamment en Italie, M. de Villepin a jugé qu'il fallait "demander aux Italiens d'assumer leurs responsabilités de pays d'entrée de l'immigration et nous devons donner à l'Italie, comme aux autres pays du pourtour européen (...) les moyens efficaces de mettre en place des dispositifs".

Il a reconnu sur ce sujet que la France n'avait "pas à accepter l'entrée chez elle d'illégaux".

"Veillons, a-t-il dit, à ne pas donner le sentiment aux Français que la politique est impuissante".

"Il y a deux façons de présenter les choses: la première, «  on tape du poing sur la table », on rétablit les frontières. C'est ce que dit le Front national, on fait le jeu du Front national et c'est le message qu'on entend", a-t-il expliqué.

"La deuxième: le gouvernement va à Bruxelles avec une série de propositions, des gardes-frontières, renforcement de Frontex, moyens financiers supplémentaires, et nous disons clairement que nous voulons que ces mesures soient adoptées parce que nous voulons une Europe efficace face à l'immigration illégale et nous sommes en situation de propositions", a-t-il affirmé, ajoutant "si l'Europe ne prend pas ses responsabilités et bien nous nous serons obligés de les prendre".

"C'est la bonne démarche constructive, positive et qui ne fait pas le jeu des extrêmes".

Interrogé sur l'attitude du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, M. de Villepin a estimé qu'il fallait "revenir à une conception strictement républicaine". "Un ministre de l'Intérieur, c'est fait pour agir, pour faire respecter les règles et ce n'est pas fait pour flatter toute tentation populiste".

Source: AFP



OOOOOOOOO

Côte d'Ivoire : insécurité, fragilité politique, insuffisance sanitaires, destructions , activités réduites .. le pays encore en souffrance

Éditorial de lucienne magalie pons

Madame Ouattara se sert de la religion au service de la politique se son mari

Ce n’est un secret pour personne, Madame Alassane Ouattara est française, née en Algérie et de confession juive. 

Je la croyais pieuse dans sa foi, c’est pourquoi j’ai été surprise d’apprendre qu’à l’occasion des fêtes de Pâques, à la fin de la messe, Mme Dominique Ouattara, première dame de Côte d'Ivoire, a loué "le Seigneur qui a sauvé la Côte d'Ivoire du pire".

Elle a aussi souhaité une bonne fête de Pâques à tous les Ivoiriens et à tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire : " Aujourd'hui, c'est la fête de Pâques, je suis venue prier et surtout remercier le Seigneur d'avoir mis fin à toutes les souffrances qu'ont vécues les Ivoiriens ces derniers mois et aux calvaires que nous avons tous endurés " a-t-elle dit.

Mme Dominique Ouattara a exprimé sa compassion à toutes les victimes de cette crise, cette folie meurtrière " Je leur exprime toute ma sympathie et mon affection " a-t-elle indiqué et pour terminer après avoir renouvelé ses souhaits d’une bonne fête de Pâque aux Ivoiriens elle les a invités à la réconciliation pour une nouvelle Côte d'Ivoire. Un pays sans haine, sans violence. Un pays de justice, de partage où il fait bon vivre. Une Côte d'Ivoire de paix réconciliée avec elle-même, a-t-elle souhaité.

Ceci est tout à fait surprenant dans un pays dont le Président sortant Laurent Bagbo et son épouse tous deux chrétiens ont été gravement molestés lors de leur arrestation , sont depuis placés en résidence surveillée, privés de toute liberté et de toute communication avec l’extérieur , et déjà condamnés tacitement avant tout procès, par Alassane Ouattara.

La réalité c’est que la « nouvelle Côte d’Ivoire » a peine à se mettre en place, Alassane Ouattara en est réduit à s’adresser à Jacob Zuma pour lui demander de l’aider à jeter les base d’une réconciliation entre les Ivoiriens, aujourd’hui 26 avril , quelques semaines après l’arrestation de Bagbo, le pouvoir en place ( ?) ne parvient pas à faire taire les armes, des tirs à l’arme lourde étaient encore hier très nourris dans le quartier de Yopougon, à l’Ouest d’Abidjan l’un des bastions des pro-Babgo qui ne désarment pas et rejettent l’appel d’Ouattara .

Deux semaines après l’arrestation de Laurent Gbagbo, la situation sanitaire est très dégradée, un grand nombre de centres de santé sont fermés à cause de l’insécurité , en plus une grande pénurie de médicaments met en danger des milliers de patients. On apprend que depuis la levée de l’embargo européen, les médicaments commencent à être ré-acheminés au compte-gouttes vers les structures de santé mais beaucoup d’entre elles subissent des pillages et ne peuvent encore fonctionner. 

Alassane Ouattara vit et travaille encore à l’Hôtel du Golf et sur route menant à cet Hôtel des affiches sont encore placardées avec une photo en gros plan de Laurent Babgo et des inscriptions « Gbago Président à 100% ».

Des équipes sont chargées de les décoller.

Sous différents prétexte on assiste aussi en Côte d’Ivoire à la destruction des monuments et statues que Laurent Gbagbo avait fait construire et édifier pendant ses 10 ans de présidence. 

à Cocody, en fin d’après-midi le dimanche de Pâques, un engin de démolition, avec un militaire « Ouattara » à la manœuvre, a fait tomber la statue peinte en blanc de Saint-Jean (Carrefour Saint-Jean) sous les regards des riverains et des passants se forme. Certains filmaient la destruction avec leurs téléphones portables pour vérifier si sous la dalle en béton se trouvaient les ossements de gens dont les rumeurs disaient qu’ils avaient été enterrés vivants en dessous, or il se trouve que sous la dalle rien de suspect n’a finalement été découvert.

« Ce que les gens racontent, il faut le vérifier. Il paraît qu’il y a des ossements, des gens ont été enterrés vivants... C’est pour cela que je me suis arrêté pour voir moi-même, en direct, commentait l'un d'entre eux.
D’autres statues avaient déjà été détruites à Abidjan, notamment à Adjamé

Le traumatisme causé par la bataille d’Abidjan et l’arrestation de Laurent Gbagbo est encore dans les esprits, les abidjanais s’efforcent de panser leurs plaies et déchirures morales autant que physiques, mais le fossé creusé par la crise postélectorale subsiste, la plupart des cadres pro-babgo ne considèrent toujours pas Alassane Ouattara comme le Président « élu », et à la proclamation constitutionnelle qu’il n’a pas obtenue le Front populaire Ivoirien oppose et critique une « légitimation institutionnelle » en évoquant l’allégeance des représentants des institutions à Alassanne Ouattara.

Les fidèles de Laurent Babgo soutiennent que : « Le premier président ayant été enlevé par la force, celui qui est venu n’a pas été investi donc on suppose qu’il n’est pas encore président ».

Du côté du clan Ouattara on prétend que ce débat n’est pas d’actualité, ils prétendent : « Maintenant on est tranquilles, on est libérés. Avant on était comme prisonniers. Monsieur Ouattara c’est quelqu’un de bien, il est venu pour travailler donc on le regarde travailler, c’est tout ».

Cependant il ne suffit pas de démolir des statues, d’appeler à la remise des armes, de souhaiter de bonnes fêtes de Pâques, d’appeler à la réconciliation politique et à la reconnaissance des institutions, en effet la reprise de l’activité économique est bien loin d’être effective, bien que l’on annonce que dans ce domaine tout se remet en route 
….
On rapporte aussi au sein même des partisans Ouattara des différents qui se font jour, notamment le différent qui oppose Ibrahim Coulibaly à Alassane Ouattara, Coulibaly qui a aidé et soutenu sans compter ses forces Alassane Ouattara contre Laurent Babgo, réclame une « part du gâteau » substantielle. …



Enfin il faut aussi rapporter  le côté obscur  d’une épuration en cours, censurée et tenue sous le boisseau, même en occident,  depuis l’arrestation   du président Ivoirien Laurent Gbagbo, les exactions  et les tortures se poursuivent  et gagnent en intensité contre ses anciens fidèles et conseillers


Les plus proches collaborateurs de Laurent Gbagbo sont maltraités, torturés, certains même  assassinés, comme le fût l’ 'ancien ministre Désiré Tagro et proche du président Ivoirien  sortant.

Que dire des souffrances inhumaines infligées au conseiller du président Gbagbo, Mr Jean Jacques Béchio?


Il y a quelques jours  c'était au tour du président du FPI de subir les foudres d’Alassane  Ouattara,  en effet,  Mr Pascal Affi N'guéssan avait  eu le courage et l’imprudence de faire  une déclaration au nom de son parti, le FPI, et d'échanger avec des journalistes étrangers.


Dans la nuit de vendredi à Samedi, une  dizaine d’hommes revêtus d’uniformes militaires ont forcé les portes de l'hôtel Pergola, ou il se trouvait en résidence surveillée, lieu de sa résidence surveillée, il  a été roué de coups et embarqué  ensuite  en direction du Golf Hôtel, résidence politique et personnelle d’Alassane Ouattara.

Les journalistes qui se trouvaient présents se sont vu confisquer tout leur matériel de travail, ainsi la censure affecte la liberté   d'expression et il est à regretter  la presse Française et étrangère s’en accommodent  et ne dénoncent pas de telles pratiques totalitaires ;


Passé sous silence aussi les tortures infligées à Monsieur  Dacoury Tabley, ancien gouverneur de la BECEAO,  torturé  et mis presque à mort par les rebelles d'Alassane Ouattara


En conclusion la Côte d’Ivoire toujours en  fragilité politique, en grande insécurité et souffrance ,  est loin d'avoir retrouvé la paix et les bases d'une reconciliation  pour être gouvernée avec l’assentiment de tous

.
25/04/2011 - Revue de presse Afrique
A quand la reprise de l’activité économique en Côte d’Ivoire?
25/04/2011 - Afrique Économie
C’est la question que tout le monde se pose, en particulier jeudi dernier lorsque d’importants opérateurs français comme Bouygues, Orange ou CMA-GGM ont rencontré le ministre des Finances ivoirien, Charles Diby Koffi.
24/04/2011 - Côte d’Ivoire
Après avoir déclaré que la guerre était terminée en Côte d’Ivoire et demandé aux unités combattantes de regagner les casernes, le 22 avril, le chef de l’Etat Alassane Ouattara est revenu aussi sur les cas particuliers de Yopougon ...

25 avril 2011

Libye : Nicolas Sarkozy se rendra-t- il en Libye ?

Éditorial de lucienne magalie pons


L'Elysée avait déclaré vendredi que le président français " pourrait" se rendre à Benghazi, peut-être avec le Premier ministre britannique David Cameron, à l'invitation du Conseil national de transition libyen (CNT).


Depuis que le Chef de la rébellion libyenne Mustapha Abdeljali a été reçu à l’Elysée le Mercredi 21 Avril et surtout depuis la visite de John McCain député Américain le 22 Avril en Libye, les médias évoquaient , sans trop insister, la possibilité d’un prochain voyage du Président Nicolas Sarkozy en Libye, certains avancaient qu’il pourrait l’accomplir de concert avec David Cameron le premier Ministre britannique.

L’Elysée, sans doute relancée à ce sujet, a fait savoir le 22 Avril à un quotidien qui s’en faisait l’écho : ….."C'est possible mais il est prématuré d'en parler"…. "Si cela se fait, ce sera dans le plus grand secret pour des raisons évidentes de sécurité"

D'après les médias le président aurait demandé à ses conseillers de vérifier la faisabilité d'un voyage éclair à Benghazi, pour rencontre les rebelles sur place, on parle d'une visite de quelques heures à peine et d'une rencontre limitée avec le président du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil, et des responsables militaires.

D’après les dernières nouvelles qui nous sont parvenues la sécurité n’est pas assurée en Libye, les frappes aériennes de l’Otan se multiplient sur Tripoli et Misrata et sur des villes tenues par les forces loyales, et de leur côté les forces de Kadhafi ripostent par des tirs redoublés de roquettes, en conséquence le voyage de Monsieur Sarkozy en Libye ne parait pas encore programmé.

"Sarkozy n’a pas raison d’aller à Benghazi" a estimé hier sur Europe 1 l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin".

"On voit bien qu’on est en train ou qu’on risque de rejouer la scénario de l’Irak", a prévenu  l’ancien ministre des Affaires étrangères. "Nous n’avons pas vocation à nous battre pour un changement de régime en Libye (...) je ne veux pas que dans dix ans, des soldats français meurent en Libye", a-t-il estimé.

"L'affaire libyenne, nous n'en sommes peut-être qu'au début. Cette affaire peut durer longtemps", ...... "L'Irak nous a montré le chemin, l'Afghanistan nous montre le chemin, ne jouons pas les fiers-à-bras, ne jouons pas les libérateurs", a-t-il lancé.


Revue d’actualités ::


·  L'Otan frappe le bureau de Kadhafi à Tripoli


Le Point - Il y a 37 minutes
À la suite de cette série d'explosions, trois chaînes d'État, la télévision libyenne, Jamahiriyah et Shabaiyah, ont interrompu leur diffusion pendant une ...
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·  TRIPOLI - Libye: fortes explosions à Tripoli, le bureau de Kadhafi ...


20minutes.fr - Il y a 11 minutes
45 personnes ont été blessées, dont 15 grièvement, dans le bombardement du bureau de Mouammar Kadhafi, a indiqué un responsable libyen accompagnant les ...
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Tentative avortée de détournement d'un vol Paris-Rome vers la Libye


Le Point - Il y a 24 minutes
Un homme, qui souhaitait détourner vers la Libye un vol Paris-Rome d'Alitalia dimanche, a été maîtrisé par l'équipage et des passagers avant d'être arrêté à ...

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Villepin met en garde Sarkozy sur le conflit libyen


Le Point - Il y a 15 heures
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy ne doit pas faire du conflit libyen "une affaire personnelle" au risque de s'engager dans une guerre longue, un enlisement ...
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Les rebelles libyens demandent à l'Egypte d'isoler Kadhafi


L'Express - Il y a 8 heures
Le Conseil national de transition (CNT) formé par les insurgés libyens a demandé au Caire d'empêcher des Libyens établis en Egypte de déstabiliser l'est de ...
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Le Koweït accorde une aide de 180 millons de dollars à l ...


Radio Chine Internationale - Il y a 3 heures
Le Koweït a annoncé dimanche l'octroi de 50 millions de dinars (180 millions de dollars) à l'opposition libyenne, à l'issue d'un entretien de l'émir du pays ...
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Un consulat italien à Benghazi


Le Figaro - Il y a 14 heures
L'Italie, l'ancienne puissance coloniale en Libye et ex-alliée clef du régime Kadhafi, ... Rome exclut l'hypothèse d'une attaque au sol en Libye.
YouTubeeuronews
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La vice-présidente du parlement européen sur la frontière tuniso ...


Radio Chine Internationale - Il y a 3 heures
La vice-présidente au Parlement européen Angelilli Roberta, a effectué samedi une visite au poste frontalier tuniso-libyenne de Ras Jedir, où ont afflué de ...
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Des blessés libyens évacués en Tunisie à bord d'un navire qatari


The Canadian Press - Il y a 11 heures
TUNIS, Tunisie — Quatre-vingt dix blessés libyens dont quatre dans un état grave ont été évacués en Tunisie par un navire qatari qui a accosté samedi soir ...





Lybye : du 18 Avril au 25 Avril - Tripoli frappé prioritairement par les forces de l'Otan et de la Coalition

Éditorial de lucienne magalie pons

Protéger les civils ?.........


Rappelons qu’en déplacement à Kiev mardi, le Premier ministre François Fillon avait, pour sa part, déclaré que la France allait "intensifier" ses frappes aériennes pour protéger les civils contre les forces du colonel Kadhafi.

Le prétexte de protection des populations civiles libyennes contre le Colonel Kadhafi maintes fois exprimé par la Coalition Internationale pour justifier ses frappes aériennes sur la Libye, se dément de lui-même si l’on considère que l’essentiel des frappes aériennes de l’Otan et de la Coalition Internationale se concentrent depuis une semaine sur les lieux de résidence du Colonel Kadhafi à Tripoli, faisant de nombreux blessés civils.

Il est certain que l’objectif principal et prioritaire de la Coalition Internationale et et de l’Otan est de liquider Kadhafi, de l’éloigner ou même le faire périr par « tous les moyens nécessaires », mais s’ils y parviennent ce n’est pas pour autant que le calme serait assuré en Libye, les partisans de Kadhafi se trouveraient alors opposés face à face avec les insurgés dans des combats qui risqueraient de faire périr des milliers de civils au cours des affrontements, à moins que la Coalition dans une escale d’ingérence encore plus accentuée ne décide d’occuper le terrain au sol pour soutenir les insurgés et imposer le CNT à le tête du pays, pour autant ce nouveau pouvoir serait encore contesté et dans ce cas l’occupation du pays par les forces armées de la Coalition risquerait de s’enliser pour plusieurs années dans un conflit comparable à celui de des forces de l’Otan en Afghanistan.

Rappelons que l’Otan a accentué ses frappes aériennes vendredi soir sur le secteur de Bab Al-Aziziya, où se trouve la résidence du dirigeant libyen. et que la coalition internationale avait déjà détruit un bâtiment dans cette résidence, affirmant qu'il s'agissait d'un centre de commandement.

24 et 25 Avril :

Samedi et Dimanche les frappes se sont poursuivies avec intensité, et ce jour même Lundi 25 Avril très tôt le bureau du colonel Kadhafi, situé dans sa résidence à Tripoli, a été détruit par une frappe aérienne de l'Otan et de fortes explosions ont été ressenties dans plusieurs quartiers de la capitale survolée par des avions

Vers 03 h.00 locales (01 h.00 GMT), la fumée s'échappait toujours d'une partie du bâtiment détruit, autour duquel des dizaines de partisans du régime s’étaient rassemblés, scandant des slogans à la gloire du dirigeant Libyen.

. Une salle de réunion, en face du bureau du colonel Kadhafi, a aussi été touchée par le souffle de l'explosion et partiellement détruite, ont constaté des journalistes

Un responsable libyen qui accompagnait des journalistes sur les lieux détruits a annoncé que 45 personnes ont été blessées, dont 15 grièvement, et de nombreuses personnes sont portées disparues, dans le bombardement du bureau de Mouammar Kadhafi, en précisant qu’il ignorait s'il y avait d'autres victimes sous les décombres.

Pour ce responsable libyen il ne fait aucun doute qu’il s'agit d'une tentative d'assassinat du colonel Kadhafi.
Le fils du colonel Kadhafi Seif Al-Islam, fils du colonel Kadhafi, a qualifié de "lâche" cette attaque à la Télévision Allibya : « …….Cette attaque lâche sur le bureau de Mouammar Kadhafi peut faire peur ou terroriser les enfants mais nous n'abandonnons pas la bataille et nous n'avons pas peur » …… : « Des millions (de gens) sont avec Mouammar Kadhafi. Des gens qui n'ont pas peur, a-t-il dit, affirmant que la bataille engagée par l'Otan était perdue d'avance….. « Est-ce que vous avez vu tous ces gens qui se trouvent à Bab Al-Aziziya malgré les raids' Comment allez-vous vaincre ce peuple?, a-t-il ajouté 

(Des dirigeants africains s'étaient réunis dans cette salle avec le colonel Kadhafi il y a deux semaines pour proposer un plan de paix accepté par le régime, mais finalement rejeté par la rébellion)

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Résumé des interventions et déclarations médiatiques, diplomatiques et politiques du 18 Avril au 24 Avril :

18 Avril :

Envoi de troupes au sol ?

Lundi, Axel Poniatowski député (UMP), président de la Commission des Affaires Etrangères, évoquait les perspectives d'un enlisement des offensives rebelles qu'il juge «évitable», et préconisait «que l'Otan envoie au sol non pas des troupes combattantes, mais des forces spéciales dont la seule mission serait d’après lui, d'identifier les coordonnées des objectifs».


D’après Monsieur Poniatowski, cette initiative ne contreviendrait pas à la résolution 1973 de l'ONU autorisant «toutes les mesures nécessaires» pour protéger les populations civiles. «Il ne s'agirait aucunement de troupes d'occupation, ce qu'exclut la résolution, mais de 200 à 300 hommes des forces spéciales servant d'appui au sol pour guider les bombardements», «cela permettrait de rendre l'intervention de la coalition plus efficace et d'éviter les bavures qui risquent de se multiplier» expliquait-il.

Le ministre libyen des Affaires étrangères, Abdelati Laabidi, a aussitôt affirmé sur la BBC qu'une telle initiative "prolongerait" le conflit. "Nous estimons que toute présence militaire représente un pas en arrière et sommes sûrs que si les bombardements (de la coalition) s'arrêtaient, avec un vrai cessez-le-feu, nous pourrions avoir un dialogue de tous les Libyens sur ce qu'ils veulent : démocratie, réformes politiques, Constitution, élections", a-t-il dit.

Par ailleurs, la stagnation des offensives rebelles et les résultats « mitigés » des frappes aériennes ont relancé, dans le camp allié, la réflexion sur l'assistance militaire à la rébellion, notamment l'envoi ou le renforcement de « commandos » dont certains seraient déjà sur place. 

19 Avril :

La ville assiégée était toujours le théâtre d'intenses combats mardi, entre les loyalistes et les insurgés.
Le Premier ministre français François Fillon a évoqué "la violence des bombardements auxquels sont soumises plusieurs villes de Libye ....du fait de forces loyales à M. Kadhafi".

François Fillon a insisté sur la nécessité de "trouver une solution politique" au conflit. "Il faudra trouver une solution politique, c'est-à-dire les conditions d'un dialogue pour que la crise libyenne se résolve", a-t-il déclaré de Kiev où il se trouvait.

"Nous allons donc intensifier notre effort militaire à partir de nos forces aériennes pour empêcher les forces de M. Kadhafi de poursuivre leur entreprise contre les populations civiles", a encore répété mardi Alain Juppé.

Ndlr : Des déclarations alambiquées de Monsieur Fillon et de Monsieur Alain Juppé, on pourrait entendre que les bombardements de la Coalition et de l'Otan ont lieu du fait que les forces loyales de Kadhafi poursuivent "leur entreprise"contre des populations civiles, ce qui est faux, les forces de Khadafi interviennent contre les insurgés armés.

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, s'est aussi déclaré "tout à fait hostile" à l'éventualité d'une intervention au sol

La réflexion se poursuivait en vue d'apporter une aide plus importante aux insurgés,William Hague, le Chef de la Diplomatie britannique, avait suggéré, la semaine dernière, la possibilité de fournir des armes aux rebelles, et de son côté l e premier ministre britannique David Cameron avait confirmé , avant la déclaration de Monsieur Axel Poniatowski, qu'il réfléchissait au moyen d'aider davantage l'insurrection, et sur la possibilité d'envoyer des troupes au sol, le chef du gouvernement britannique avait déclaré ….. «nous n'allons pas envahir la Libye, nous n'allons pas l'occuper», en évitant de se prononcer sur une intervention terrestre ponctuelle

Selon la presse britannique, des membres des forces spéciales britanniques sont déjà présentes sur le terrain et pourraient être sollicités pour entraîner les rebelles" peu aguerris

Depuis, Londres a promis l'envoi de conseillers militaires auprès du Conseil national de transition (CNT), organe officiel de la rébellion, pour l'aider à améliorer son organisation militaire et sa logistique.

Mais les insurgés de Misrata veulent obtenir davantage et réclament l'envoi de soldats français et britanniques sur les bases de "principes humanitaires" :

Mardi Misrata était toujours le théâtre d'intenses combats, les loyalistes contre-attaquant et prenant des ambulances pour cible, (d'après les insurgés cités par des médias), des avions de l'Otan survolaient la ville, mais l'Alliance a affirmé être limitée par l'utilisation de boucliers humains par les forces pro-Kadhafi.
Nouri Abdallah Abdoullati, l'un des chefs insurgés dans la ville de Misrata à 200 kilomètres à l'est de Tripoli, indiquait mardi soir à la presse que les rebelles demandaient l'envoi de soldats français et britanniques pour les secourir sur la base de principes "humanitaires".

"Auparavant, nous demandions qu'il n'y ait aucune interférence étrangère, mais c'était avant que Kadhafi utilise des roquettes Grad et des avions". "Désormais, il s'agit d'une situation de vie ou de mort", a-t-il déclaré.
Dans le même temps, le fils du Colonel Kadhafi Seif el-Islam, se disait dit "très optimiste" et sûr que le régime allait l'emporter. "Nous allons vaincre", a-t-il déclaré lors d'une émission télévisée sur sa chaîne Allibya, assurant que "la situation évolue chaque jour en (notre) faveur".

La semaine dernière, les médias indiquaient, en citant un responsable occidental qui avait requis l’anonymat, que la France, l'Italie et la Grande-Bretagne avaient des attachés militaires présents à Benghazi, siège de la rébellion, chargés de transmettre des informations à l'Otan concernant la situation sur le front.
Mardi Bernard-Henri Lévy, défenseur de la rébellion libyenne et de retour de Benghazi, avait déclaré que deux officiers de liaison, un Français et un Britannique, étaient déjà présents au QG opérationnel des insurgés à Benghazi (est). 


La France, l'Italie et le Royaume-Uni ont annoncé cette semaine l'envoi de conseillers militaires auprès des rebelles. Quelques officiers français effectuent déjà une mission pour conseiller le CNT, Rome va envoyer dix instructeurs à Benghazi et Londres "moins de 20 militaires".

20 Avril :

Des officiers de liaisons Français prêteront "main forte"aux insurgés libyens :


La France a annoncé, mercredi, l'envoi d'officiers de liaison auprès du Conseil national de transition (CNT) libyen, au moment même où son président Mustapha Abdel Jalil était reçu à l'Élysée par le président Nicolas Sarkozy, mais Paris a souligné Mercredi qu'il n'était pas question de déployer des troupes au sol pour prêter main-forte aux insurgés libyens.

Mustapha Abdel Jahil espérait plus et souhaitait l’envoi de troupes au sol de la part des pays de la Coalition Internationale, notamment de la France.

Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a annoncé ce mercredi lors du compte-rendu du Conseil des ministres qu’un petit nombre d'officiers de liaison français effectuerait une mission auprès du Conseil national de transition (CNT) libyen : 

"La position de la France est très simple : nous n'envisageons pas des troupes de combat au sol, en aucune façon et sous aucune forme que ce soit." …… "Nous ne prenons pas d'initiative pour demander une nouvelle résolution au Conseil de sécurité, a-t-il souligné. La position française est stable et inchangée sur cette problématique d'application de la résolution 1973."

Il a expliqué qu'il y "aura un petit nombre d'officiers de liaison, quelques unités, aux côtés du CNT pour effectuer une mission de liaison afin d'organiser la protection des populations civiles".

À la question de savoir si ces officiers étaient déjà sur place, François Baroin a répondu que c'était au Quai d'Orsay de dire ce qu'il en était, selon lui, leur nombre est inférieur à dix.

À l'issue du Conseil des ministres, le ministre de la Défense Gérard Longuet a été catégorique. À la question "l'envoi de troupes au sol est-il exclu ?", il a répondu : "Oui." … "Ce n'est pas la résolution 1973 (de l'ONU) et nous travaillons dans le cadre de cette résolution", a rappelé le ministre. L'envoi de troupes au sol est "un vrai sujet qui mérite une réflexion internationale", a-t-il reconnu.

Alors qu'on lui demandait si le CNT, favorable au déploiement de troupes au sol, n'allait pas être déçu, Gérard Longuet a répondu : "On ne peut pas faire plaisir à tout le monde tout le temps ……Le porte-parole du gouvernement François Baroin l'a réaffirmé mercredi. "La position de la France est très simple : nous n'envisageons pas des troupes de combat au sol, en aucune façon et sous aucune forme que ce soit." "Nous ne prenons pas d'initiative pour demander une nouvelle résolution au Conseil de sécurité, a-t-il souligné. La position française est stable et inchangée sur cette problématique d'application de la résolution 1973." Pour autant, il a affirmé qu'il y "aura un petit nombre d'officiers de liaison, quelques unités, aux côtés du CNT pour effectuer une mission de liaison afin d'organiser la protection des populations civiles".

De nombreux analystes, au cours des derniers jours, ont souligné la difficulté croissante des aviateurs alliés à frapper les troupes et matériels libyens, souvent fondus dans la population civile.

Le président américain Barack Obama a dit "soutenir" ces initiatives mais la secrétaire d'État Hillary Clinton a explicitement exclu que les États-Unis en envoient eux-mêmes.

La position de Washington est très hypocrite dans la crise Libyenne, depuis que l'Otan a pris le commandement des opérations militaires, ils soufflent parcimonieusement en surface des déclarations assez tièdes pour soutenir ou approuver comme s'ils n'étaient que peu concernés, alors que l'on sait bien qu' au fond ils "poussent au crime" et n'attendent qu'une chose pour remonter en surface et reprendre la situation politique en main, a savoir que l'Otan et les autres membres de la coalition les débarrassent de Khadafi "par tous les moyens nécessaires".

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé que l'envoi de conseillers militaires marquait le début d'une opération "terrestre", un acte "risqué et aux conséquences imprévisibles" selon lui.

20 Avril :

Tim Hetherington, collaborateur britannique du magazine Vanity Fair, et l'Américain Chris Hondros, de l'agence Getty, ont été victimes mercredi 20 AVRIL d'un tir de mortier dans le centre de Misrata.

"Ce sont des héros... Ils sont venus pour témoigner du conflit au reste du monde", a déclaré Abdel Hafiz Ghoqa, vice-président du CNT.

Dans la nuit de jeudi 21 avril à vendredi 22 avril les corps de deux photographes tués ont été accueillis à Benghazi par une cérémonie réunissant une trentaine de journalistes, diplomates, représentants d'ONG et de la rébellion.

21 Avril :

Washington a annoncé jeudi 21 avril, par la voix du secrétaire à la Défense Robert Gates, que deux drones armés seraient en permanence engagés au-dessus de la Libye.

Cette mesure a été saluée par la rébellion :

"Nous espérons que cela puisse mettre fin au siège de Misrata," troisième ville de Libye théâtre depuis plusieurs semaines d'une guérilla urbaine meurtrière entre la rébellion et les forces kadhafistes, a déclaré Moustapha A l-Guerriani, l’un des porte-parole du Conseil national de transition (CNT).

Moustafa Awadmamy, un combattant revenu du front de Brega a déclaré à l’AFP : ….. "les drones ont frappé avec succès les forces de Kadhafi". "Nous voudrions plus d'avions sans pilote"…. »

Par contre Khaled Kaïm, vice-ministre libyen aux Affaires étrangères Khaled Kaïm, a déploré cette mesure au micro de la BBC, jugeant qu'"ils tueront encore plus de civils".

22 avril :
(Rappelons que le 13 avril, le sénateur américain John McCain avait déploré le désengagement militaire américain en Libye, jugeant que les Français et les Britanniques n’avaient pas les moyens nécessaires pour faire pencher la balance en faveur des rebelles libyens. "Lorsque que nous retirons du champ de bataille nos moyens les plus décisifs (- les avions AC-130 et A-10) nous perdons alors une capacité significative. Nos alliés ne possèdent pas cela", avait-il alors estimé) 

Le 22 avril, au lendemain de l'annonce par Washington de l'envoi de drones armés au-dessus de la Libye, le sénateur américain John McCain est arrivé à Benghazi pour une visite « de son propre chef » aux insurgés libyens

Monsieur John McCain, - candidat républicain à l'élection présidentielle de 2008 - et actuel partisan d'un soutien militaire aux rebelles libyens, a été accueilli selon la presse, par une cinquantaine de manifestants aux cris de "Libye libre, Kadhafi va t'en, merci l'Amérique, merci Obama !"

Le sénateur américain devait rencontrer dans la journée les dirigeants du CNT, l'organe politique de la rébellion qui siège à Benghazi, et en arrivant a salué les personnes rassemblées devant le palais de justice, où se trouve le quartier général du CNT.

"C'est un grand moment pour nous, parce que ça signifie que les Américains de tous bords sont avec les Libyens", a déclaré à l'AFP Fayruz Naas, 47 ans, un enseignant venu acclamer le sénateur américain.
22 Avril

De : | Créé le : 22 avril 2011

Un vétéran de la guerre du Vietnam chaudement accueilli à Benghazi : le sénateur américain John McCain est en visite ce vendredi dans la principale ville de l'est libyen, bastion de l'insurrection.



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Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...