17 avril 2011

Islamistes : Main tendue d'Alain Juppé et réaction du monde arabe

Éditorial de lucienne magalie pons
 
Le chef de la diplomatie, Alain Juppé, a proposé ce samedi un dialogue aux mouvements islamistes dans le monde arabe dès lors qu'ils acceptent de jouer le jeu démocratique.
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Le politologue et spécialiste du monde arabe Khattar Abou Diab réagit aux propos d'Alain Juppé, qui s'est dit ce samedi favorable à un dialogue avec les mouvements islamistes qui respecteraient la démocratie.
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la main reste en suspens !

Le Premier Ministre Turc Erdogan a répondu " .... restez Français ..."

Éditorial de lucienne magalie pons



Le Premier Ministre turc Tayyip  Erdogan  se trouvait tout récemment à Strasbourg ou il a tenu un  meeting devant 5.000 Turcs.

 Le lendemain Mercredi 13 Avril   il était reçu devant les parlementaires du conseil de l’Europe, quand une parlementaire UMP Madame Muriel Marland Militello (UMP), obsédée apparemment par les questions religieuses comme ses collègues de la majorité présidentielle UMP s’est avisée de lui poser   une question sur les atteintes aux libertés des minorités religieuses en Turquie.

Le Premier Ministre Turc ne s’est pas embarrassé  de se défendre sur des questions religieuses internes  à son pays qui effectivement sont critiquées en Europe, mais que son peuple ne paraît pas lui reprocher,  et il  s’est satisfait  de lui répondre :


“Notre amie est française? Avec la Turquie aussi vous restez française” a répondu à cette députée, l

 “Rester français”, est une expression bien connue en Turquie : qui signifie  «  être à côté de la plaque, ne rien comprendre »

On ne peut contredire  les turcs dans cette appréciation du caractère français, en effet  trop souvent beaucoup de Français, mais surtout trop de nos politiques ne voient la Turquie et d’autres pays  qu’ils visitent qu’au travers de leurs  propres interrogations et s’arrogent le droit de vouloir imposer leur visions du monde d’après une prétendue liberté religieuse qui existerait chez nous, ce dont peut douter en voyant tous les jours ce qui se passe dans les débats lancés par l’UMP et le Gouvernement.

Madame Muriel  Marland Militello  est élue à Nice, proche de Jacques Peyrat et de Christian Estrosi, les médias nous apprennent qu’elle connaît la Turquie, d’après eux une partie de sa famille est d’origine arménienne, son grand-père et sa mère aurait vécu  à Kadiköy, sur la rive asiatique d’Istanbul.

La presse européenne n’a pas trop commenté cet échange entre Madame Muriel Marland Militello sans doute parce que les journalistes européens ne possèdent  pas tout le sens des expressions turques, mais les médias turcs on reprit pendant plus de 24 heures à la UNE de leurs journaux et émissions la réponse de leur Premier Ministre  Erdogan qu’ils approuvent   et que certains considèrent comme lancée intentionnellement en Europe  à l’encontre de Nicolas Sarkozy à travers cette députée française.

Il faut dire que Nicolas Sarkozy lors de son dernier voyage en Turquie avait déjà passablement irrité le Premier Ministre Erdogan  en mâchant du chewing-gum alors qu’il l’accueillait à son arrivée avec tous les honneurs du protocole turc,

Je ne sait si notre Président craignait de schlinguer du couloir  et voulait garder l’haleine fraîche, mais avouons le  c’est   tout à fait incorrect de mâcher du chewing- gum dans une cérémonie d’accueil,  que dirions nous si un Chef d’État étranger  arrivait en France en  prisant ou chiquant  du tabac ou en suçant  un bâton de réglisse par exemple ?


Madame Muriel  Marland Militello  est élue à Nice, proche de Jacques Peyrat et de Christian Estrosi, les médias nous apprennent qu’elle connaît la Turquie, et  d’après eux une partie de sa famille est d’origine arménienne, son grand-père et sa mère aurait vécu  à Kadiköy , sur la rive asiatique d’Istanbul.

Dans un entretien  téléphonique de Jeudi  Madame Marland-Militello  a expliqué  aux Nouvelles quotidiennes  que la réponse du Premier Ministre n’était pas bonne et qu’elle connaissait elle le sens de sa réponse,  elle a dit aussi  que sa famille turco-arménienne  a été sauvée en 1915 par  ses  voisins musulmans, qui  l’ont   aidé à sortir de  Turquie par bateau vers la France à une époque où la guerre civile en Turquie  provoquait   des milliers de décès.

«Ma famille a été sauvée par les musulmans turcs qui aimaient  mes grands-parents. Ils ont sauvé ma famille de la mort. Je n'oublierai jamais cela. Ils ont aidé ma famille à sortir d’ Istanbul, a- t- elle dit aussi  au Daily Nouvelles, ajoutant qu'elle a appris la culture turque  de sa mère et  de ses grands-parents.

«Mon grand-père s'appelait Sselean. Et j'ai toujours écouté ma grand-mère l'appeler «Sselean Efendi. C'était un homme turque ", a-t-elle précisé.

D’après le Daily Nouvelles, son grand père possédait une fabrique de tapis à Istanbul et  lorsqu’il s’enfuit de cette ville pour rejoindre Nice avec sa famille, et ses deux filles, la mère de la parlementaire n’avait que 5 ans, et ce n’est que plus tard qu’elle épousa   un homme d'origine sicilienne,   Muriel Marland-Militello est né à Nice.

«J'aime la culture turque. Ma grand-mère me parlait beaucoup de la culture ottomane. Elle aimait peuple turc. Il est regrettable que le premier ministre ait  parlé de moi sans savoir qui j'étais et me parlait comme si je n’avais jamais été en  Turquie, a-t-elle  dit.

D’après ce que sa grand-mère lui a  dit  il n'était pas un problème d’être un  chrétien ou un musulman dans l'Empire ottoman avant 1915 ........ "Ils se sentaient peuple turc …. Le problème est venu plus tard ...... dit-elle.

Pour la députée le Premier ministre Erdogan n'a pas donné une bonne image de la Turquie dans sa réponse aux questions posées par les législateurs européens , d’après elle les turcs ne sont pas comme ça, ils disent la vérité, le peuple turc est un grand peuple , d’une grande culture et elle juge que la façon dont le Premier Ministre Turc Erdogan a répondu est très « honteux » pour lui en considérant que sa question à elle n’était pas une mauvaise  question.

Ce qu’elle souhaitait du Premier Ministre Turc c’est qu’il donne la preuve qu’il existe une égalité de toutes les religions en Turquie.


Ce n'était ni le lieu, ni le moment, ni l'heure, le Conseil de l'Europe n'est pas un tribunal d'inquisition et Monsieur Erdogan ne s'y trouvait pas en  accusé .

Finalement entre le chewing-gum de Monsieur Sarkozy et les questions  inquisitoriales de Muriel Marland-Militello nous ne sommes pas prêts de remonter dans l’estime des Turcs.

A force de porter les questions religieuses dans nombres de débats de l’UMP au   Parlement Français, de là  devant les parlementaires du Conseil de l’Europe, les dirigeants et politiques Français ne font pas preuve de laïcité, ils  veulent s’immiscer dans toutes les consciences  et sont prêts a mettre à l’index tel ou tel dirigeant étranger  sur les pratiques religieuses de leur pays  en les provoquant par des  questions qui  sont lancées trop souvent,  il faut bien le reconnaître,  par des politiques qui ne prennent pas de recul par rapport à l’origine et à l’histoire de leur famille.

. C’est bien regrettable, il y aurait tant d’autres attitudes et questions politiques, économiques, géopolitiques  à poser devant les parlementaires du Conseil de l’Europe,   sans s’enliser dans des questions religieuses qui restent du ressort de la diplomatie Européenne et de la Diplomatie Française.

Pour les questions religieuses il me paraît que c’est au  Chef de l’Etat et au Ministre des Affaires Etrangères de protester quand et comme  il convient  par les actions diplomatiques protocolaires, d'une portée  certainement plus  efficace, que des questions lancées dans des assemblées parlementaires pour épater la galerie .
  

Côte d'Ivoire : l'ampleur criminelle de la politique Ouattara

Éditorial de lucienne magalie pons


Des articles que vous ne retrouverez pas dans la presse classique, heureusement que les sites et blogs Internet vont rechercher les informations à la source, ceci nous permet de mesurer l'horreur dramatique et criminelle de la politique de Ouattara .

http://directscoop.net/2011/04/16/gambie-ouattara-president/#comment-17365

16 avril 2011

Libye : réunionnite aigüe, conférences, déclarations, tribune et feux d'artifices

Éditorial de lucienne magalie pons





 Les états-majors de la Communauté internationale  et des pays membres de l’Otan  recherchent et proposent  des solutions politiques et diplomatiques, depuis le début de la Révolution  Libyenne, ils ont tous un objectif commun la chute de Mohammed Kadhafi, au prétexte de la protection des civils « massacrés » par le Régime de Kadhafi selon eux , mais ont aussi des divergences de vues sur la manière d’y parvenir, notamment sur les opérations de frappes aériennes dont la France, l’Angleterre et les États Unis se sont faites les champions tout au début des frappes, avant que l’Otan ne  prenne  le contrôle des opérations militaires , en faisant grincer de dépits les mâchoires carnassières de la France et de l’Angleterre

En dénonçant Kadhafi comme un tueur, un fou, un enragé , un dictateur, qui s’accroche au Pouvoir,  les dirigeants des pays de la Communauté Internationale qui eux s’accrochent avec une ingérence intolérable à la Crise Libyenne  ne dénoncent  pas les  insurgés  qui eux aussi  font des victimes, bien au contraire ils les ont pris sous l’aile  protectrice de leur frappes aériennes « humanitaires armées » , la France et le Qatar ont reconnu le CNT révolutionnaire comme légitime, des aides financières leur sont généreusement accordées , mais en fait c’est surtout à effet de boomerang  pour des motifs politiques et économiques qui n’échappent à personne, à savoir  établir à la place de Kadhafi un des responsable du CNET  c'est-à-dire un homme de paille pour ne pas dire une marionnette  qui consentira au renforcement du contrôle politique et économique de la Communauté Internationale sur la Libye.


Dans la poursuite de cette  trajectoire politique dont la conclusion pour eux devient urgente,   Jeudi 14 Avril à Berlin les 28 pays de l’Otan  se sont regroupés  pour insister sur leur objectif commun, obtenir la chute de Mouammar Kadhafi  et envisager la mise en œuvre de nouveaux moyens pour y parvenir, tout en s’efforçant de masquer dans leur concertation   d’aborder leurs divergences  de vues et leurs dissensions sur la question militaire et le rôle de l’Otan.

Lors d'une conférence de presse commune avec son homologue allemand Guido Westerwelle, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, a  déclaré en insistant que Paris, contrairement à Berlin, était « pour une intervention militaire, mais selon lui,  la divergence porte sur les moyens , tout en ajoutant contradictoirement  ……..: « Sur le fond nous sommes d'accord pour dire qu'il n'y a pas de solution militaire et qu'il faut une solution politique. »

Cette contradiction est dans la même trajectoire que celle qui s’était manifestée, dès le début de la crise libyenne, les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l'Alliance atlantique,  n’étaient  pas d’accord, notamment, avec l’axe Paris-Londres.

 Mercredi soir, le président français, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre britannique, David Cameron, sont convenus  d'accroître « la pression militaire » sur Kadhafi en avançant que ce dernier  reste, selon eux, « déterminé à maintenir son effort de guerre contre sa propre population ».

Ndlr : comme si toute la population Libyenne était contre Kadhafi, alors qu’il ne s’agit que d’une révolution  d’une infime partie de la population conduite par un Comité National de Transition    qui s’est placé à la tête des insurgés, soutenu et mis en évidence par le philosophe Bernard Henry Levy, reconnu à son instigation comme légitime par France,  et dont le parachutage et parrainage politique  reste à décrypter , autant que ses motifs réels.

Seulement sept pays des 28 de l'Otan (États-Unis, Belgique, Canada, Danemark, France, Norvège et Royaume-Uni) effectuent des frappes contre les chars et les dépôts de munitions libyens, les autres pays dont l’Espagne ont refusés de participer aux bombardements.

La France et le Royaume-Uni n’en démodent pas ils n’ont de cesse de demander sans  trop de succès , que davantage d'alliés bombardent avec eux les troupes de Mouammar Kadhafi, une position soutenue par une femme enragée et engagée à leur côté ,  la secrétaire d'État, Hillary Clinton, qui ne cesse de dénoncer et encore une fois de plus  mercredi les « attaques sauvages et continues » du régime Kadaïf contre des civils et de « nouvelles atrocités », en  diffusant des 'informations alarmantes   contre  les forces du « Guide » qui selon elle font usage  de leur artillerie lourde contre des zones résidentielles de Misrata (ouest) et ont volontairement coupé l'eau et l'électricité dans la ville.

Les mensonges des États-Unis ne surprennent plus que les naïfs, au début des opérations armé es  les  États-Unis  commandaient effectivement  la coalition,  tout en s’en défendant et en plaidant pour un commandement concerté avec la France et l’Angleterre, puis ensuite ils s’en sont donné à cœur joie pour pilonner Tripoli, principalement le lieu de résidence du QG de Kadhafi, puis  ensuite  dès la prise de contrôle des opérations militaires par l’OTAN, les États-Unis ont annoncés  le retrait de leurs appareils d'attaque au sol, pour reconnaître mercredi qu’en réalité  des avions de combats américains bombardaient toujours de manière occasionnelle les défenses anti-aériennes libyennes.

Comment peut-on entendre la cruella Hillary Clinton sans la soupçonner de mensonge ?



Avant cette réunion de Berlin, rappelions que le soutien aux insurgés se poursuit  parallèlement à l’appui militaire, mercredi lors de la réunion à Doha(Qatar) le groupe de contact sur la Libye (bras politique et  diplomatique du CNT révolutionnaire)  a décidé la création d’un fonds d'aide à la rébellion. Ce groupe de contact  constitué d’une vingtaine de pays, sous la coprésidence de la Grande-Bretagne et du Qatar, a pour vocation d’assurer le pilotage politique et la coordination de l’ensemble des efforts de la communauté internationale en faveur de la Libye.

Dans un communiqué,  le groupe de contact a expliqué notamment qu’il a décidé   « la mise en place d'un mécanisme financier temporaire » pour doter le Conseil national de transition (CNT) « des moyens pour gérer les aides et répondre aux besoins urgents » des régions qu’il contrôle. Le groupe a également décidé de fournir « un soutien matériel » à la rébellion dans le strict respect des résolutions 1970 et 1973 de l'ONU, qui instaurent notamment un embargo sur les armes.

Ndlr : comment devons nous interpréter « … des régions qu’il contrôle » … ? , alors que par ailleurs les insurgés  encerclés par les forces loyales de Kadhafi dans 2 ou trois villes  se disent débordées et appellent de l’aide tous les jours en réclamant plus de bombardements de la Coalition et de l’Otan et des armes, allant jusqu’à aussi demander des interventions au sol ? En réalité cette rébellion à bout de souffle n’est maintenue dans l’actualité que par la volonté de la Communauté Internationale qui brandit le CNET comme un drapeau  en le citant dans toute ses réunions, ses conférences et ses déclarations comme le pouvoir légitime libyens, ce qui  n’est qu’un numéro d’illusionnisme au quel  ils se livrent une fois de plus comme sur bien d’autres sujets critiques internationaux.


Interrogés sur la portée de cette décision d’aides financières, les ministres britannique et italien des Affaires Etrangères, William Hague et Franco Frattini, ont  fait part de leurs opinions , pour William Hague, il s’agirait de moyen de communication, pour Franco Frattini « la résolution 1973 n'interdit pas de fournir des armes, des armes non offensives, des armes d'autodéfense ».

Ndlr : chacun voit midi à sa porte, l’Angleterre compte sur l’effet médiatique, l’Italie mise sur l’armement, mais il faudrait que l’Italien nous explique la différence qu’il voit entre des « armes non offensives  d’auto-défense »  et des armes offensives, à moins qu’il ne s’imagine au carnaval de Venise. Et compte leur envoyer des fusée de feu d’artifices pour se défendre …. !

Bien entendu,  dans le même sens que l’Italien,  le Premier ministre du Qatar, Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani a souligné que « le peuple libyen a le droit d'assurer sa défense face aux attaques continues des forces pro-Kadhafi » et que « l'autodéfense nécessite des équipements, qui ne soient pas offensifs mais défensifs ».

Quand on sait que le Qatar a fourni aux insurgés  de Benghazi des missiles Français de type Milan  on peut s’interroger non seulement sur la sincérité du Qatarien mais aussi sur la fiabilité offensive de cet armement français ….. ils sont en plein délire de verbiage comme dans un salon où l’on cause d’engins défensifs ou offensifs comme du sexe des anges, ce qui n’est pas étonnant puisque tous ces beaux messieurs occidentaux costumés et cravatés, et ces beaux messieurs  arabes en  djellabas blanches et à turbans drapés vissés sur leur chef,  n’ont jamais mis leur mocassins ou leurs babouches  dans les combats sur le terrain et qu’ils ont mission essentielle d’arriver à leurs fins en posant leurs fonds de trains  plus ou moins imposant dans les fauteuils capitonnés de salles  de conférence luxueuses et en y ouvrant leur grande bouche carnassières pour discourir  d’une voix onctueuse sur l’avenir de la Libye, pendant que sur le terrain les combattants des deux camps adversaires continuent à s’affronter et à tomber comme des mouches.


Quand à Monsieur Alain Juppé Ministre des Affaires étrangères, il a promis  qu'il était envisagé d’aider les rebelles « à se financer, à se renforcer » mais qu'il « n'a pas été question de livraisons d'armes ».

Enfin nouvelle escalade dont nous avons déjà parlé dans notre article précédent  du 15 Avril (voir plus bas) le Triumvirat Sarkozy-Cameron-Obama s’est offert le luxe  vendredi d’une tribune dans quatre grands quotidiens internationaux pour tirer à boulet rouge sur Kadhafi.


Outre leurs dissensions internes la Communauté Internationale, l’UE  mais aussi l’Otan  ne peuvent plus ignorer l’opinion divergente  solennelle  des cinq pays émergents  de la BRICS,  - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud qui au cours de leur réunion de Jeudi  à Sanya, en Chine,  se sont officiellement  prononcés contre l'usage de la force en Libye et au Moyen-Orient.
« Nous partageons le principe selon lequel l'usage de la force doit être évité »,  ont affirmé unanimement les pays membre de la BRICS  dans une  déclaration conjointe.

 Le président russe Dmitri Medvedev  a déclaré jeudi  à l’appui de cette déclaration conjointe   que la « résolution de l'ONU n'autorisait pas les frappes menées par l'Otan en Libye  et  que les quatre autres pays des Brics partageaient cet avis.

Attendons la suite, l’acharnement politique, diplomatique et armé de la Commission Internationale et de l’Onu parviendra peut-être à déboulonner Kadhafi, mais parviendront-ils à soumettre les libyens qui entendent  prendre en mains le destin politique de leur pays sans ingérence extérieure ?

La question est posée, mais comme toutes les questions considérées comme  politiquement incorrectes  personne pour le moment n’y répond, on préfère nous bercer en nous parlant d’opérations humanitaires …

15 avril 2011

Libye : Ascension politique du 31 mars juqu'à la Tribune S-C-O du 15 Avril 2011

Éditorial de lucienne magalie pons




Le 31 mars le général américain Carter Ham, qui dirigeait la coalition internationale jusqu'à ce que l'Otan prenne le commandement des opérations militaires  s'exprimait lors d'une audition au Sénat américain,  selon ses  déclarations les États-Unis ne devraient pas fournir d'armes aux insurgés libyens sans en savoir plus sur eux malgré l'impasse militaire dans laquelle semble être plongé le pays.


Concernant un éventuel armement des rebelles, le Général  Ham estimait  qu'il fallait "avoir une meilleure connaissance des membres de la force de l'opposition" avant de prendre une telle décision.

"Je recommanderais d'en savoir plus à leur sujet avant de prendre la décision de les armer", avait-il  recommandé,   illustrant ainsi  les inquiétudes américaines concernant la présence d'éléments extrémistes au sein des forces rebelles.


A cette époque  Barack Obama  excluait  d'envoyer des forces terrestres en Libye et de hauts responsables de l'administration américaine  estimaient  que Washington entend  devait jouer  un rôle limité dans le conflit qui oppose les rebelles aux forces loyales à Mouammar Kadhafi.

 John McCain, sénateur américain  partisan d'une plus grande implication américaine, a interrogé le Général Ham sur les risques de voir le colonel Kadhafi se maintenir au pouvoir et s'il considérait que la situation en Libye était dans l'impasse, le Général  Ham a répondu: "Je serais d'accord avec (cette analyse) à l'heure actuelle sur le terrain.


Le sénateur Américain John en tiré une conclusion : "nous sommes actuellement confrontés au risque d'une impasse, ce qui signifie que Kadhafi reste au pouvoir"….."Ce qui signifie par conséquent, a-t-il ajouté, que nous allons nous retrouver dans une situation très grave avec M. Kadhafi à l'avenir s'il reste au pouvoir".


Le 5  avril, le sénat américain s'est opposé à la décision d'Obama, au sujet de la Libye 
Pour le sénat américain, la décision du Président Barack Obama, concernant l'intervention militaire, en Libye, contredit la Constitution américaine.

Le sénat a ratifié, mardi, avec 90 voix pour et 10 voix contre, la résolution avancée par le sénateur républicain, Paul Rand, probable candidat aux présidentielles de 2012, contre Barack Obama.

Le 13 Avril se tenait à Doha (Qatar), la deuxième réunion du groupe de contact sur la Libye. Au delà de l'unité de façade, des dissensions se sont manifestées,  sur le plan militaire pour lequel le Ministre des Affaires étrangères Alain  Juppé et son homologue Anglais Hague appelaient  depuis plusieurs jours à un renforcement des bombardements de l'OTAN, il apparaît que cet avis n'est pas partagé par la plupart des autres participants au groupe de contact,  certains  pays comme l'Espagne défendent carrément l'option inverse.

(Rappelons qu'au sein de l'OTAN, le soutien à l'option militaire choisie par le France et l'Angleterre en Libye fait peu d'adeptes : sur 28 pays, seuls 6 participent effectivement aux combats et depuis le retrait des forces états-uniennes (provisoire ? ), 50% des actions sont assurés par la France et l'Angleterre.
Armer les insurgés ?

La question portant sur l'apport d'une aide militaire aux rebelles n'a pas été exclue au cours de la réunion de Doha. Le chef du gouvernement qatari et son ministre des Affaires étrangères ont rappelé que la défense légitime nécessite plusieurs moyens, notamment les armes. Un haut responsable français, aurait affirmé que Paris ne s'opposera pas à une décision relative à l'armement des insurgés libyens.


Par ailleurs il a été décidé au cours de cette réunion, que les insurgés libyens recevront une aide financière et humanitaire émanant du Groupe de contact réuni le 13 avril à Doha, la capitale du Qatar.



Le Groupe de contact a décidé le 13 avril, lors  de la réunion à Doha, d'apporter une aide financière et humanitaire aux rebelles libyens. Cette aide devrait permettre au Conseil national de transition (CNT) de subvenir aux besoins urgents des régions qui demeurent sous son contrôle, un mécanisme temporaire devrait se mettre en place pour soutenir le CNT notamment  la création d'un fonds d'aide à l'opposition en utilisant les avoirs libyens gelés est  envisagée.

Les représentants des vingt pays arabes, africains et de l'Otan, composant le Groupe de contact ont insisté sur la nécessité du départ du chef d’État libyen « qui a perdu toute légitimité ». Ils ont également souligné l'importance des résolutions 1970 et 1973 adoptées par le Conseil de sécurité de l'Onu et demandé  l'adoption de nouvelles mesures pour priver le régime de Kadhafi de tout soutien financier ont également été évoquées.


 Enfin le départ du président libyen et de ses fils  reste l’une de leurs principales revendications,  le groupe de contact chargé du pilotage "politique" de l'opération a insisté sur la nécessité d'un départ de Mouammar Kadhafi pour parvenir à un règlement en Libye.


Les pays du BRICS, qui représentent environ 50% de la population mondiale (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui se sont réunis le Jeudi 14 Avril à Sanya (Chine) ont à nouveau condamné l'usage de la force en Libye

Réunis  le jeudi  14 Avril à Sanya sur l’île chinoise de Hainan, les Brics,  ont  formalisé   leur opposition à l’intervention militaire en Libye

Réunis jeudi  14 Avril à Sanya sur l’île chinoise de Hainan, les Brics,  ont  formalisé   leur opposition à l’intervention militaire en Libye et plaident  pour une solution négociée. et saluent les efforts de médiation de l'Union africaine (UA)  conduite par le président sud-africain Jacob Zuma.

Les frappes de l’Otan, la perte des victimes civiles ont poussés  les Brics à critiquer ouvertement l’attaque militaire et ses ambitions réelles.


Rappelons que  la Chine avait  officiellement fait savoir à Nicolas Sarkozy lors de son passage à Pékin fin mars son opposition aux  interventions  en Libye  et dans le même temps,  Tang Zhichao, un spécialiste de l’Institut chinois des relations internationales contemporaines,  écrivait dans le Quotidien du peuple.  « Les expériences passées ont déjà montré que l’intervention humanitaire n’est qu’un prétexte pour une ingérence militaire dans les affaires intérieures d’une autre nation »

Les pays du BRICS, qui représentent environ 50% de la population mondiale (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui se sont réunis le Jeudi 14 Avril à Sanya (Chine) ont à nouveau condamné l'usage de la force en Libye. les frappes de l’Otan, la perte des victimes civiles ont poussés 

Réunis jeudi  14 Avril à Sanya sur l’île chinoise de Hainan, les Brics,  ont  formalisé   leur opposition à l’intervention militaire en Libye et plaident  pour une solution négociée. et saluent les efforts de médiation de l'Union africaine (UA)  conduite par le président sud-africain Jacob Zuma.


Le président chinois Hu Jintao, le brésilien Dilma Rousseff, le sud-africain Jacob Zuma, le russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre indien Manmohan Singh ont envoyé un message clair à l’Occident  dont la France qui mène l’offensive avec l’Angleterre

Les BRICS demandent dans leur communiqué final « qu'une solution négociée soit trouvée pour résoudre la crise en Libye ». et en  précisant que  « le recours à la force devait être évité », ils se prononcent pour une solution négociée et saluent les efforts de médiation de l'Union africaine (UA) conduite justement par le président sud-africain Jacob Zuma.

Cette prise de position unanime des pays de la BRICS si elle était entendue serait de nature  à  jeter les bases d’une alliance géopolitique d’un nouveau type.

Rappelons que moins d’une semaine après le vote de la résolution le 17 mars, les Brics avaient déjà appelé l’Occident   à un cessez le feu, sans être entendus. . « Les résolutions du Conseil de sécurité devraient être appliquées (..) en accord avec leur lettre et leur esprit », relevait  Dimitri Medvedev : « Nous avons essentiellement une opération militaire. La résolution ne dit rien de cela », estimait-il précisant que "sur cette question, les pays du Brics sont totalement unis".

 La déclaration de Sanya donne à cette demande une dimension  solennelle, mais une nouvelle fois sera-telle entendue ?

Le 14 Avril se tenait aussi  au Caire (Egypte)  une réunion consacrée à la crise en Libye, co-présidée par l'ONU et la Ligue Arabe.

Jean Ping, secrétaire général de l'Union Africaine participait aussi à cette réunion.

Rappelons qu’en dépit des  obstructions de l'OTAN,  il  avait  réussi a rencontrer Kadhafi ainsi que le Conseil National de Transition pour leur proposer une feuille de route de sortie de crise par un cessez le feu préalable  à l’ouverture de négociations,  Khadafi avait  donné son accord mais le CBT avait  refusé en posant pour préalable à toute négociation le départ  immédiat de Kadhafi.


Ce projet de feuille de route est aussi soutenu par la Ligue Arabe et les médias supposent  qu'elle aura été au  menu  des discussions de la réunion.

 Dans son discours au cours de cette réunion, le secrétaire général de l’ONU  Ban Ki-moon, a surtout insisté sur les conditions humanitaires  en appelant  la communauté internationale à redoubler d'efforts pour répondre à la crise humanitaire dans ce pays.


 Quelques extraits de son intervention :


« L'action internationale rapide et décisive a sauvé des milliers de vies. Nous avons une « inquiétude immédiate : la détérioration de la situation humanitaire », a déclaré Ban Ki-moon « dans un discours prononcé lors de cette réunion à laquelle participaient des représentants de « la Ligue des Etats Arabes, de l'Union Africaine, de l'Organisation de la conférence « islamique et de l'Union européenne.

« En Lybie la situation est grave. A Misrata, Brega et Zintan où les combats ont été « particulièrement intenses, l'accès aux services de bases - la nourriture, l'eau potable et les « soins de santé- a été dans une large mesure coupé », a-t-il ajouté.

 « Nous sommes particulièrement inquiets sur la situation critique des personnes de pays tiers, « dont la plupart sont des travailleurs migrants et des réfugiés piégés dans les zones de « combats », a souligné le chef de l'ONU.


« Dans la plupart des parties du pays, les agences humanitaires n'ont pas été en mesure de « sécuriser un passage sûr », a déploré Ban Ki-moon qui a par ailleurs souligné que les agences de l'ONU sur le terrain venaient de terminer une évaluation dans l'est de la Libye. « Des contacts pour effectuer une évaluation similaire à l'ouest du pays sont en train d'être « pris »  a-t-il précisé.

« Le 9 avril, les Nations Unies ont établi une présence internationale à Benghazi où les « besoins humanitaires sont en train d'être évalués. Je vais établir une présence internationale « à Tripoli aussi vite que possible », a dit Ban Ki-moon.

« J'ai également appelé les pays voisins à garder leurs frontières ouvertes afin d'accueillir les « populations qui fuient les affrontements. Nous devons être prudents pour ne pas permettre « qu'une grande concentration de réfugiés attende une évacuation le long des frontières, « particulièrement étant donné la fragilité de la situation dans la région », a-t-il prévenu.

Le secrétaire général a appelé la communauté internationale « à parler d'une seule voix » et « à continuer de travailler avec patience et détermination pour le peuple libyen ».

« Le monde nous regarde. Les attentes sont grandes », a-t-il conclu.

 A l'issue de la réunion,  Ban Ki-Moon,  a appelé à   une sortie politique de la crise et à un "cessez-le-feu" immédiat ce qui semble en contradiction avec les vœux  du Ministre des Affaires Etrangères Alain Juppé  et son homologues anglais qui  par ailleurs demandent toujours  plus de bombes de l'OTAN et un retour des troupes de l'armée loyaliste libyenne dans ses casernes comme préalable à des discussions.

L’actualités diplomatiques  et politiques sur la Libye qui de nouveau retrouve une vigueur accrue sur la scène internationale, les uns appelant   à des négociations qui dans le contexte actuel ne semblent pas pouvoir se mettre en place,  les autres appelant à un renforcement des interventions armées, non sans noter aussi que la Commission Internationale, l’UE et l’OTAN  se concertent pour organiser des opérations humanitaires qui viendraient s’ajouter  ou se substituer  aux opérations armées .

 La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton,   de retour du Caire   où elle avait eu des consultations sur la crise libyenne avec l'ONU et la Ligue arabe, a discuté vendredi du partenariat Otan-UE, notamment sur la Libye, avec les ministres des Affaires étrangères de l'Otan et le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen.

"La situation humanitaire en Libye nous préoccupe toujours beaucoup et nous sommes prêts, si l'ONU le demande, à envoyer une mission de l'UE en soutien de l'action humanitaire. La planification en est à un stade avancé. Et dans ce contexte, nous nous coordonnons avec l'Otan", a expliqué Mme Ashton dans un communiqué.

Flairant le piège de l’humanitaire comme une intrusion au sol,   dès Lundi le Colonel Kadhafi avait déclaré qu'il s'opposeraient à toutes interventions humanitaires de la part des membres de la coalition.…..


Pendant que se déroulaient toutes ces réunions, des appels étaient lancés par la France et l’Angleterre aux autres pays de l’Otan intervenant en Libye pour qu’ils accroissent leurs interventions militaires  dans la crainte d’un enlisement du conflit
  
"Tous les moyens doivent être mis à disposition" réclamait    l'Elysée


Devant l’Assemblée Nationale Mardi,  le Ministre de la Défense Gérard Longuet déplorait que Paris et Londres supportent l’essentiel de l’effort attendu de la coalition internationale et de son côté au Luxembourg le  Chef de la Diplomatie britannique William Hague plaidait pour maintenir et intensifier nos efforts au sein de l’Otan.

Enfin la cerise sur le  cake ,  mercredi à l’occasion d'un entretien  suivi  d'un dîner de travail,  Monsieur  Sarkozy et  Master Cameron  se trouvait d’accord   pour accroître la "pression militaire" sur le régime du colonel Mouammar Kadhafi, qui  selon l’Elysée et Londres  "reste déterminé à maintenir son effort de guerre contre sa propre population"

"Il est important que la coalition montre sa totale détermination à protéger les populations civiles, à faire cesser les sièges, dignes du Moyen-Age, de Misrata et Zentan, et à faire rentrer les troupes de Kadhafi dans leurs casernes", a-t-on précisé de source française.


 Le président français et le Premier ministre britannique ont insisté pour un soutien accru à l'opposition libyenne regroupée au sein du Conseil national de transition (CNT).

"Le CNT incarne seul les espoirs du peuple libyen" et "représente toutes les tendances" de l'opposition, a indiqué l'Elysée, "il est très important qu'il sente que la communauté internationale le soutient".

 Sur les initiatives pour  l'avenir politique de la Libye, Messieurs. Sarkozy et Cameron qui veulent garder la main,  ont fait part de leur  volonté  de "rapprocher" les différentes initiatives politiques de règlement de la Crise Libyenne, …"Il est important d'éviter une trop grande profusion d'initiatives politiques. Elles ont des nuances dont Kadhafi joue pour trouver un espace", a-t-on estimé à l'Elysée.

"Kadhafi doit partir, le plus tôt sera le mieux" ….., "mais nous ne devons pas attendre qu'il soit parti pour organiser les initiatives politiques libyennes".

Évoquant les appels lancés par le CNT pour que la coalition lui fournisse des armes, l'entourage du chef de l'État a fait savoir que la France avait décidé de ne pas y répondre. "Ca ne veut pas dire que n'avons pas de sympathie pour ceux qui le font, mais la France ne le fait pas", a-t-on commenté.


Interrogé sur l'hypothèse d'une transition dirigée par Seif-El-Islam, le fils de Kadhafi,  l'Elysée a répondu que la France n'avait "pas à se prononcer". "C'est aux Libyens eux-mêmes de décider".


Avant son entrevue avec Monsieur Sarkozy,  Monsieur  Cameron avait  confié à la chaîne de télévision Sky News que la France et la Grande-Bretagne voulaient "vraiment faire pression sur Kadhafi et mettre un terme au «  meurtre horrible de civils qu'il continue de perpétrer".

Enfin après la cerise sur le cake, une  grosse  pomme sur le gâteau, l’hydre à trois têtes Sarkozy-Cameron-Obama qui veut imposer sa  décision  à la Communauté internationale et à l’ONU a publié une Tribune  dans Le Figaro, The Times, The International Herald Tribune et The Washington Post.


En signant ce vendredi, une tribune conjointement avec son homologue français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron, Barack Obama confirme que son pays est décidé à faire appliquer les résolutions des Nations unies.

L’hydre à trois têtes ou pour mieux dire l’interconnexion  SARKO-CAME-OBAM  vient de signer ce vendredi une tribune pour notamment rassurer la Communauté Internationale en affirmant  que le premier objectif est de protéger la population civile contre les attaques de l’armée libyenne, tout en soulignant que l’opération militaire, conduite par l’Otan ne vise pas à évincer Mouammar Kadhafi par la force et  en ajoutant qu’il est toutefois désormais impensable d’imaginer que la Libye ait un avenir politique avec le guide libyen.

Cette tribune reprise à la UNE de trois grands quotidiens français  a été amplement reprise dans de nombreux médias classiques comme s’il s’agissait d’un scoop, alors qu’elle n’est une redite avec quelques variations de forme, elle donne lieu à différentes interprétations selon la plume ou la voix des journalistes et animateurs, pour les uns il s’agirait pour le Président américain  de rassurer ses partenaires au sein de l’Otan qui pouvait douter de son soutien dans l’opération en cours, pour d’autres il s’agirait pour le président  américain sujet  de vives critiques pour  la présence de troupes américaines en Afghanistan et  en Irak de rassurer l’opinion publique américaine avant les élections de 2012.

 On comprend  que pour  l'opération libyenne, il n'est  pas question pour Obama de revenir sur la décision de retirer il y a dix jours, la cinquantaine d'avions américains engagés dans les attaques au sol.L'Otan  a cependant soutenu hier  qu'il lui fallait plus d'avions pour mener ses opérations à bien.

Pour Paris et Londres,  il s’agirait de  convaincre une fois de plus leurs alliés  leurs alliés à  leur fournir de l'aide, mais jusqu’à hier  aucun pays européen n'a répondu positivement. Seuls six membres de l'Otan sur 28 participent aux frappes ;

J’ai résumé autant que faire se peut cet éditorial.

En conclusion la règlement de la situation Libyenne est dans une impasse politique et diplomatique, ce n’est pas en multipliant les déclarations, les réunions, les imprécations  que la Crise Libyenne trouvera une solution pacifique, mais on voit bien que tout est fait pour étouffer toute tentatives de négociations, bien au contraire par des subterfuges humanitaires la Communauté Internationale veut s’introduire sur le terrain, est-ce pour autant garantir un ralentissement des affrontements ?

On a tout lieu de craindre que ce serait encore pire puisque Kadhafi  s'oppose à toute intervention humanitaire, on le comprend,  sous couvert d’opération humanitaire et de protection des civils libyens,  il risque d'être encerclé et arrêté dans le lieu de sa résidence, flairant le piège humanitaire Kadhafi  a fait savoir  depuis longtemps et encore Lundi qu’il s’oppose à toute implantation humanitaire au sol de la part des membres de la coalition.
 

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14 avril 2011

Côte d'Ivoire : L'analyse de Maître Gilbert Collard

Éditorial de lucienne magalie pons

Le 5 avril 2011, Maître Gilbert Collard publiait sur son blog avec toute la rigueur d'un homme de droit, en dehors de toutes polémiques, ce que toute personne douée de bon sens ressent en assistant à l'escalade de la Communauté Internationale et de l'Onu pour imposer Alassane Ouattara à la Présidence de la Côte d'Ivoire au prix d'exactions , incendie, destructions et massacre des populations.

Maître Gilbert Collard que j'ai sollicité pour publier son article sur le présent blog a bien voulu m'y autoriser. Je tiens à le remercier de l'honneur et la confiance qu'il m'a ainsi accordé.

Voici ci-dessous son article :
Les hommes politiques, les hautes instances qui ont élu dans leurs urnes onusiennes Alassane Ouattara, sont comptables désormais du comportement criminel des troupes du premier chef d’état élu, en toute indépendance coloniale, par la communauté internationale. Le premier éjecteur étant, allez savoir pourquoi, Nicolas Sarkozy ! L’avenir, dont les indiscrétions percent toujours les plus épais silences nous révélera peut-être, une nuit sombre d’aveux, les raisons de cette affection fraternelle pour le général en chef des « dozos », ces chasseurs traditionnels du nord, qui ne ratent jamais le gibier. Sans prendre parti, ni pour l’élu de l’intérieur ni pour l’élu de l’extérieur, les saints étant rarement au pouvoir, on ne peut ignorer les cadavres des mille morts de Douékoué, les populations massacrées, jetées dans les puits, la fusillade le dimanche 3 avril, de dix fuyards, blottis dans la cathédrale San Pedro, l’incendie des villages du ministre Blé Goudé et du footballeur Didier Drogba, l’assassinat de Philippe Renon, professeur, français, et ami de Gbagbo, mort pour cette seule raison.

Les mercenaires, les libériens, les nigérians, les rebelles, sous l’autorité de Sorro, l’ami d’Ouattara et son futur Brutus : ils assassinent sous les yeux de cette belle communauté internationale, qui ne pense qu’à ses minables calculs, et qui défend les droits de l’homme lorsqu’ils penchent du côté de ses intérêts. Encore une fois, le redire vaut la peine, je n’ai pas à choisir entre Gbagbo et Ouattara mais je n’accepte pas que l’on fasse de l’un un tyran et de l’autre un ange tombé du ciel onusien des droits de l’homme pour atterrir dans l’urne idéale ! En France, on ignore tout de la Côte d’Ivoire, de son histoire, de sa fragilité, de ses richesses- pétrole, café, cacao, ananas- des conflits entre le Nord et le Sud, des risques de guerre ethnique, de l’embrasement qui menace d’enflammer ce pays et de le précipiter pour des années dans une tourmente d’horreur ! On ignore tout de Monsieur et Madame Ouattara… De vrais parisiens, invités dans les dîners en ville… Où, chez qui, avec qui ? S’il y a encore des journalistes dans ce pays qui n’obéissent pas au conformisme logique, ils sauront le dire un jour… Pourquoi, d’un coup, cette volonté de virer Gbagbo ? Parce que un onusien, martien de cette planète verte, de la rage des bons sentiments internationaux, a décrété, comptable électoral précis, que l’élu était Ouattara. Notre président, sur le pied de guerre, fier comme un général d’Offenbach, a emboité le pas, et a décrété que l’élu national devait laisser la place à l’élu international. Obama aussi. Au point que la France endettée est aujourd'hui en guerre. Evidemment, l’outrecuidant qui oserait supposer que Nicolas et Barack, scouts internationaux, n’agiraient pas dans l’intention d’accomplir de bonnes actions, serait un mauvais esprit, un agent du malin. L’essentiel, c’est de voir ce que cache l’apparent. Alors, que cache l’apparent ? Au nom d’une morale internationale, on fait et on défait les chefs d’état africains, enfin, pas tous, on choisit. Vous croyez vraiment que c’est l’envie de faire cracher aux urnes la vérité qui fait que les hélicoptères français tirent sur des ivoiriens, que le président Sarkozy associe le nom de la France au massacre de Douékoué, qu’on jette tout un peuple dans la guerre civile, qu’on devient, par choix présidentiel, les complices d’Ouattara, qu’on envoie des renforts militaires, que la gauche se tait de tout le poids de sa pétoche à parler ? Dans ce conflit où deux points de vue s’affrontent dans l’expression violente du multi ethnisme et des rivalités tribales, on n’a pas la lutte des bons et des méchants, on a des ethnies qui s’opposent « en raison des fractures inscrites dans la longue durée ». En intervenant avec nos grosses bottes occidentales, on n’aura fait qu’aggraver la situation. La neutralité était la seule solution. Les morts des deux camps jugeront.

Côte d'Ivoire : Un collectif de cinq avocats inscrits au Barreau de Paris assurera la Défense de Laurent Babgo

Éditorial de lucienne magalie pons



 Le président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté lundi à Abidjan, a été transféré mercredi par hélicoptère dans le nord du pays, a annoncé à l`AFP le porte-parole de la mission des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré.

Les médias presse et audiovisuel  français glissent très vite sur la grave insécurité qui règne encore en Côte d’Ivoire notamment à Abidjan, capitale économique du pays,   et préfèrent insister sur les  intentions d’Alassane Ouattara  qui plaide pour un retour au calme et à la paix, et devrait s'installer  " dans les prochains jours" dans le Palais Présidentiel,  alors que ses forces et la Force Française Licorne  participent de concert   au «  nettoyage » d’Abidjan en pourchassant des « miliciens » en vue de les désarmer et de  les arrêter.

De leur côté  les médias Africains et Ivoiriens   relatent eux  la situation telle qu’elle se présente  sur le terrain en Côte d’Ivoire, mais aussi l’évolution  du dossier au plan du droit et de la légalité, ces informations, dont nous n’avons que des touches légères  dans nos médias en France, sont importantes  pour mieux  cerner l’évolution de la Crise Ivoirienne, loin d’être assainie sur le terrain elle se complète par la défense de Laurent Babgo qui sera assurée par un collectif de cinq avocats  inscrits au Barreau de Paris.



C’est la raison pour laquelle nous faisons souvent  place sur notre site à des articles provenant
des sites ivoiriens ou africains. Aujourd’hui nous prenons pour référence le Site «  La Voix du peuple Gabonnais »  - LVDPG –, et reprenons ci-dessous quelques extraits



De source LVDPG,  Marie Antoinette Singleton fille de Laurent Babgo vient de saisir,  en accord avec sa famille des avocats Français pour défendre Laurent Babgo, son épouse, sa famille et ses collaborateurs.

Selon le site référencé ci-dessus Marie Antoinette Singleton, fille de Laurent Babgo vient de saisir  des avocats  français pour étudier la "légalité" de l`arrestation lundi de ses parents  ainsi que celle de l`intervention militaire française en Côte d`Ivoire :   "J`ai décidé, en accord avec ma famille, de demander à Me Jacques Vergès,  Me Roland Dumas, Me Gilbert Collard, Me François Epoma, Me Habiba Touré, de  constituer un collectif d`avocats afin d`assurer la défense" de Laurent et  Simone Gbagbo, "ainsi que des autres membres de ma famille et des  collaborateurs détenus illégalement par les rebelles", dit Marie-Antoinette  Singleton dans un communiqué transmis par ce conseiller, Toussaint Alain.

"J`ai demandé à ces avocats d`étudier les conditions de légalité, au sens international, de l` « arrestation »  du président de la République et de la  Première dame et aussi la légalité internationale de l`intervention de l`armée  française qui a agi en dehors du cadre de la résolution 1975 du Conseil de  sécurité de l`ONU", ajoute Marie-Antoinette Singleton, qui vit aux États-Unis.

Ces cinq avocats sont inscrits au barreau de Paris. Roland Dumas,  ex-ministre socialiste des Affaires étrangères, et Jacques Vergès, avaient  dénoncé en décembre à Abidjan une ingérence française et internationale en  Côte d`Ivoire et apporté leur soutien à Laurent Gbagbo, dont ils sont de  proches conseillers.

Mercredi 13 Avril 2011

Revue de presse – Source : site La voix du peuple Gabonais – LVDPG -

·         Cote Ivoire : Le plateau toujours aux mains de Dogbo Blé sous contrôle des résistants de Laurent Gbagbo

·         Hôtel du Golf ou hôtel des Tortures ?: Jean-Jacques Bechio en sang recoit un "mawachi" des pro-Ouattara

·         Côte d`Ivoire: Laurent Gbagbo transféré vers le nord du pays (ONU)

·         URGENT – COMMUNIQUE DE PRESSE :Exactions et exécutions sommaires commises en Côte d’Ivoire

·         Côte d’Ivoire : Les forces nouvelles se livrent à des représailles sanglantes et à l’épuration ethnique

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...