14 janvier 2011

Crise Algérienne sur Fond social, économique et politique

Éditorial de lucienne magalie pons



Les médias occidentaux ont relaté les émeutes qui ont endeuillées l’Algérie en citant le nombre des morts et des blessés et un millier d’arrestations, tout  en informant leurs lecteurs que ces émeutes étaient liées à un  à un taux de chômage élevé et à une forte hausse du prix des produits alimentaires de base. Quelques médias en France se sont risqués à  des informations et des analyses approfondies   de ces graves circonstances qui ont endeuillée l’Algérie et sa population et, mais  d’une façon générale, ils n’ont pas versés dans une appréciation  critique des causes politiques et sociales qui ont déclenchés ces mouvements émeutiers revendicatifs.

Nous avons aussi été informés qu’à l’issue d’un Conseil des Ministres extraordinaire, le Gouvernement Algérien avait annoncé Samedi  8 janvier  la réduction des prix de certains produits alimentaires et  des mesures pour atténuer l’impact des relèvements de prix sur la population, notamment   de supprimer à titre temporaire les droits de douane et la TVA sur le sucre roux et les huiles alimentaires et que  ces mesures resteraient en vigueur jusqu'au 31 août, et s'agissant de la farine, que  le gouvernement Algérien  ne modifiera pas le prix du blé qu'il fournit aux minoteries,  mais augmentera les quotas de blé tendre. Enfin d’après nos journaux le gouvernement Algérien  a défendu son action depuis le début de la hausse des prix et a assuré qu'il n'y aurait pas de pénurie

Note : (Les prix de la farine, du sucre et de l'huile alimentaire  avait  doublé ces derniers mois, le kilo de sucre, qui valait 70 dinars il y a quelques mois, était  passé à 150.)


Enfin, Jeudi 11 janvier  nos journaux nous informaient que l’on n’avait pas signalé de  troubles  notables dans la nuit de Mercredi à Jeudi en Algérie,  et soulignaient une accalmie, un apaisement des « incidents ».  Ils faisaient  état aussi Dimanche  de la remise en ordre et en état des rues par les employés municipaux  et  de la réouverture des magasins à l’ouest d’Alger, du calme revenu à Alger même, en relatant  selon des témoignages que les magasins étaient ouverts et que tout était normal, y compris à Bab El Oued , quartier Algérois où s’étaient déroulés les affrontements les plus violents.

Par ailleurs nos écrans de télévisions nous montraient en quelques séquences informatives,  des scènes d’extrême violence dans les rues, affrontements des émeutiers avec la police et les forces de sécurité  dans les rues des villes et villages, jets de pierre, incendies, nombre de morts, de blessés, arrestations, accompagnés d’informations reprenant les mêmes que celles de nos journaux.

La  presse Algérienne relate  en profondeur les causes sociales et politique qui ont embrasé pendant plusieurs ce pays auquel je garde toute ma sympathie, en dépit d’une décolonisation meurtrière pour la population aussi bien française qu’algérienne, décolonisation  que j’ai estimée à l’époque mal conduite politiquement, mais on ne refait pas l’histoire, et  même si les déchirures ne sont pas cicatrisées des deux côtés,  je considère l’Algérie  depuis qu’elle  est indépendante  comme un pays souverain étranger qui mérite de retenir toute notre attention dans ses efforts de développement financiers et économiques ,mais aussi tout autant dans   l’évolution sociale que souhaite sa population.

C’est pourquoi j’ai pris le soin, pour une information plus large, d’aller à la source en lisant   les articles publiés par El Watan, journal Algérien, et je vous invite, si vous le souhaitez à en prendre connaissance.

Comme le souligne El Watan « chacun doit se faire une opinion » …en conclusion d'un de ses articles.

SOURCE : EL WATAN : DECRYPTAGE,. DE L'ORIGINE DES EMEUTES, un premier article signé Chawki Amari:

Le 14.01.11
Tout le monde en parle et chacun se pose la question : la simultanéité et la violence des émeutes sur tout le territoire national sont-elles le fruit d’un ras-le-bol national et contagieux ou de l’allumage de foyers, au même moment, dans différentes régions?

Comme pour octobre 1988, la problématique de l’origine, émeutes spontanées ou manipulation, a trouvé un large écho dans la société, de même qu’au sein du régime, qui se confond en explications contradictoires. En tout état de cause, les conditions de l’émeute étaient bien là, malaise social, nouvelle année sans  horizons, pouvoir d’achat en baisse, harga, destructions de constructions illicites et problématique du logement, abus policiers, corruption et chômage, autisme gouvernemental et absence d’ouverture politique et médiatique. Les Algériens peuvent-ils déclarer une émeute sans personne derrière ?

Il semble que oui, les services de la gendarmerie ont officiellement dénombré pour l’année précédente 11 500 émeutes, manifestations publiques et autres rassemblements à travers le territoire national. Ce qui en dit long sur les capacités de la jeunesse à protester. Restent ces émeutes de ce janvier 2011, où plusieurs jeunes des quartiers ont dénoncé l’apparition de groupes indéterminés venus casser et saccager, et dans certaines localités, on a affirmé que des gens ont été payés pour «agresser» la population. Ce qui montrerait qu’il s’agit d’une véritable révolte qu’il fallait absolument faire déraper et passer pour un violent «chahut de gamins», ce qu’ont d’ailleurs fait l’ENTV et les médias officiels en ne montrant que des dégâts matériels, sur des biens publics et privés. Pourtant, au sein même du régime, les explications sont discordantes. Pour Abdelaziz Belkhadem, patron du FLN, il n’y a pas grand-chose, il ne croit «ni à un complot ni à une manipulation» mais juste à un mouvement de colère illégitime, qu’il a comparé à «une sortie de match» lorsqu’une équipe perd.

Pour Miloud Chorfi, porte-parole du RND, il a dénoncé «la provocation» et «les lobbies économiques», tout en expliquant qu’ils ont été «touchés par les mesures du gouvernement prises dans le cadre de l’organisation du marché et la protection de l’économie nationale». Autre son de cloche chez le MSP, pour Mohamed Djemaâ, porte-parole du parti, il s’agit de «la hausse des prix» qui a déclenché ce mouvement. Enfin, pour Louisa Hanoune, que l’on peut associer au camp officiel, le fauteur de troubles n’est autre que «Rebrab, le patron de Cevital», qui détient le quasi-monopole de l’importation du sucre et de l’huile. Trois partis de l’Alliance, trois versions différentes, à laquelle on peut ajouter celle du PT, Parti des travailleurs. Où est la vérité ? Quelles sont les réelles raisons de la révolte ? Cinq scénarii sont mis en avant.

Scénarios possible :

- Scénario 1 : L’augmentation des prix des produits alimentaires de base
Le dysfonctionnement des chaînes de distribution a déréglé la machine alimentaire. En ce début d’année, le gouvernement a décidé d’en finir avec l’informel et a obligé tous les grossistes à facturer leurs opérations. Résultat, des grossistes et des revendeurs ont arrêté leurs transactions, la plupart n’ayant même pas de registre du commerce. A Semmar, quartier d’Alger qui rassemble la majorité des grossistes, l’activité a considérablement ralenti, et du fait de la rareté des produits, les prix ont flambé et tout le monde s’est révolté, quartier par quartier, ville par ville. Par contagion, comme une traînée de poudre. En sucre.

- Scénario 2 : La guerre contre l’informel
En ce début d’année, un ordre donné à tous les walis du pays d’en finir avec les constructions illicites et les vendeurs à la sauvette. Impératif, détruire les premières sans avis et déloger les seconds sans négociation. Comme à Oued Ouchayeh et Baraki, où les émeutiers ont affronté les forces de sécurité pendant des jours avant même le déclenchement de la protestation à l’échelle nationale, le même scénario s’est déroulé la semaine dernière à Bab El Oued, où une rumeur a fait état d’une descente de police pour évacuer tous les étalages sauvages. Il n’en fallait pas plus aux jeunes pour s’en prendre aux policiers par «guerre préventive». D’ailleurs, les émeutes ont commencé par de longs affrontements entre les policiers et les jeunes, et à Bab El Oued, c’est le commissariat du quartier qui a été la première cible, bien avant le dérapage global, où tout le monde s’en est pris à tout.

- Scénario 3 : Une véritable révolte populaire

Plusieurs facteurs étaient déjà là pour déclencher une émeute à caractère national. En ce début d’année, la population a réalisé que rien n’avait changé dans leurs conditions socioéconomiques, toutes les promesses gouvernementales n’ayant eu aucun effet sur la réalité, baisse du pouvoir d’achat, chômage, crise du logement et corruption à tous les étages, tout comme l’absence de canaux d’expression et d’espace de débats, dans un pays totalement verrouillé, où chacun sait que l’Etat dispose de moyens financiers considérables très mal répartis. Il a suffi d’une goutte pour faire déborder le vase. Hausse des prix et abus d’autorité ont mis le feu aux poudres. 

- Scénario 4 : Une guerre entre la présidence et les services

C’est le scénario préféré du paranoïaque algérien. Déjà présente d’ailleurs pour les émeutes d’Octobre 1988, la thèse d’une guerre larvée entre les institutions les plus puissantes en Algérie expliquerait le déclenchement de ces émeutes à caractère national. Ce n’est un secret pour personne que le président Bouteflika, après avoir évincé le général-major Lamari, tente depuis des années de déloger le général de corps d’armée Toufik, ou de le mettre gentiment à la retraite. Ce n’est pas non plus un secret que le général Toufik aurait l’idée de passer rapidement à l’ère post-Bouteflika, très irrité par les tentatives acharnées de succession de son frère. Le général ayant la main sur tout ce qui se passe en Algérie, des comités de quartier aux lobbies économiques alimentaires, il aurait déclenché des émeutes, ras-le-bol social aidant. Cette thèse a l’avantage d’être étayée a posteriori, comme dans les bons romans policiers. A qui ne profite pas le crime ? Le principal perdant de ces émeutes est le président Bouteflika, premier responsable de la politique actuelle. Et donc des émeutes.
 

- Scénario 5 : Les lobbies économiques
Plusieurs personnalités officielles ont soulevé cette thèse. Devant les tentatives du gouvernement de réorganiser l’économie et de juguler l’informel, les lobbies économiques qui agissent dans les mondes parallèles de la finance se sont rebellés, par jeunesse interposée, en allumant le feu. Quand on sait que l’économie informelle pèse des milliards de dollars, contrôlée par de puissants opérateurs qui ont un pied dans l’Etat et une main dans la rue, cette explication tient la route, du fait de la nature féodale des circuits économiques ; tout le monde le sait, quand on a de l’argent en Algérie, on peut tout faire, même déclencher une émeute. Là encore, à qui profite le crime ? Aux importateurs, dont les taxes ont été supprimées, et aux opérateurs illégaux, dont les transactions vont être grandement facilitées, avec ou sans papiers, au noir ou au blanc, pour calmer les tensions sur les produits alimentaires.  Quel est le bon scénario ? L’un d’eux, peut-être tous en même temps, peut-être aucun d’entre eux. Il ne faut pas attendre les gouvernants, aveugles et autistes, secrets et paranoïaques pour apporter des éclaircissements à une population désemparée. Chacun se doit de se faire une opinion.
Chawki Amari
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13 janvier 2011

L'auteur Duboubou1er ne désarme pas : nous non plus !

Éditorial de lucienne magalie pons

Dans son dernier article en date Duboubou1er remet les pendules à l'heure de la réalité :


Ces républicains mondialistes en quête d'un Empire... - duboubou ...

13 janv. 2011 ... Dossiers chauds ?Pilote du G8 ou mieux encore du G20 voila qui a fait pousser des ailes à notre Nicolas III qui a depuis peu...
www.lepost.fr/.../2369759_ces-republicains-mondialistes-en-quete-d-un-empire.html

Côte d' Ivoire :" Il y a anguille sous roche"




 


L’interview du président sortant Laurent Gbagbo, diffusée mercredi soir sur Canal +,  a soulevé   un vent de polémique à Abidjan. Pour couper court aux suspicions de parti pris, la chaîne française aurait décidé d’enregistrer également un entretien avec Alassane Ouattara.

Le Groupe français Canal +, en missionnant   en Côte d’Ivoire Michel Denisot,  présentateur de l’émission  «  Le Grand Journal », pour une interview exclusive du président sortant Laurent Gbagbo, ne s’attendait pas à être  au cœur d’une vive polémique. Des voix se sont élevées dans la presse ivoirienne pour dénoncer le « parti pris » de la chaîne cryptée  et son choix de n’interroger qu’un seul président.

 La venue de Michel Denisot à Abidjan quelque jours  après les avocats Jacques Vergès et Roland Dumas  a alimenté des soupçons  dans la décision de la chaîne qui s’en défend : « Nous nous sommes plusieurs fois autocensurés sur des reportages concernant la crise postélectorale… Officiellement, c’était pour ne pas mettre en danger la vie des ressortissants français », a expliqué « une source proche de la direction de Canal + », selon les médias.

 La polémique  portait notamment  sur  le fait que les chaînes d’information France 24 et TV5 Monde sont diffusées localement via le bouquet de Canal + Afrique. Or ces médias  sont interdits  actuellement et jusqu’à nouvel ordre par le camp Gbagbo. Les partisans d’Alassane Ouattara soupçonnaient la présence de Michel  Denisot à Abidjan comme  un  « marchandage »  entre la chaîne et le président sortant , pour la levée de l’interdiction en échange d’une interview -.

Canal +  a certainement mesuré l’impact de ces  soupçons qui risquaient d’entacher l’impartialité   prudente dont elle s’efforce d’entourer ses informations concernant la Crise postélectorale Ivoirienne.

Pour calmer le vent des polémiques dont elle est  l’objet à Abidjan,  Canal+ a finalement décidé de réaliser,  une interview d'Alassane Ouattara, qui est lui le président élu et reconnu par la communauté internationale.

 L’interview  d’Alassane Ouattara  a été diffusée ce  Jeudi soir 13 janvier (cliquez sur le lien),

elle  a été enregistrée  en duplex depuis Paris,  espérons que  les médias français, tant critiqués à Abidjan, y retrouveront s’ils suivent  l’exemple de Canal +,  une audience  moins sujette à polémique au moins en Côte d’Ivoire.
 

HAITI : le bilan de l'aide internationale est bien sombre

SOURCE : EURO/TOPICS

Revue de presse européenne du 12/01/2011

À LA UNE
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Une année catastrophique pour Haïti
Au terme d'une année d'aide aux victimes du séisme en Haïti, le bilan est bien sombre. Plus d'un million de personnes sont sans abri, le choléra et l'instabilité politique entravent la reconstruction. Pour la presse européenne, la responsabilité de cette situation déplorable incombe aux acteurs de l'aide internationale.


Le Monde - France
La communauté internationale se discrédite
Un an après le grave séisme survenu en Haïti, lors duquel plus de 220.000 personnes ont trouvé la mort, le pays continue de sombrer dans le chaos. Cela discrédite l'Occident, met en garde la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova dans le quotidien de centre-gauche Le Monde : "La situation est indigne. Plus d'un million de personnes vivent toujours dans des camps d'urgence, dans des conditions d'hygiène et de promiscuité désastreuses. … En douze mois, la crise humanitaire est devenue une crise morale et le déshonneur de la communauté internationale. Les engagements solennels n'ont pas été tenus : seule une part infime des sommes promises a été versée. Surtout, les retards accumulés laissent la population haïtienne avec de lourds sentiments d'abandon et de frustration. Il ne s'agit pas seulement, en Haïti, de reconstruire des routes et de soigner des malades. Ce sont nos valeurs qui sont en jeu, le respect de la parole donnée, notre capacité à faire valoir un minimum de justice." (11.01.2011)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Environnement, » Amérique du Nord
Tous les textes disponibles de » Irina Bokova

Berliner Zeitung - Allemagne
Un nouveau départ manqué
La chance d'un nouveau départ a échoué bien que les fonds ne manquent pas, estime le quotidien de centre-gauche Berliner Zeitung, qui rend les organisations humanitaires responsables de cette situation : "Les Haïtiens ont reçu jusqu'à maintenant moins d'aide de l'Etat que des quelque 3.000 ONG : organisations caritatives et associations religieuses, dont 500 seulement sont enregistrées dans le pays. Elles travaillent sans aucune coordination et représentent aujourd'hui un problème pour la reconstruction des structures publiques. Les quelques médecins et les spécialistes haïtiens qui n'ont pas émigré vers les Etats-Unis ou la France préfèrent souvent travailler sous l'égide d'une ONG plutôt qu'au sein d'institutions publiques où leur salaire est moitié moins élevé. Rien que pour cette raison, des services entiers d'hôpitaux publics ont dû fermer car leur personnel partait. Les ONG qui ont créé en Haïti près de 150.000 emplois - personnel qualifié, chauffeurs, traducteurs, personnel de sécurité et de nettoyage - et qui disposent de subventions à hauteur de deux milliards de dollars, étaient absolument nécessaires pour l'aide d'urgence. Mais elles sont peu nombreuses à s'être occupées - dans le cadre d'une aide autonome - de la mise en place de structures qui pourraient les rendre elles-mêmes superflues." (12.01.2011)

Neue Zürcher Zeitung - Suisse
Haïti a besoin de stabilité politique
Un an après le séisme en Haïti, seule une partie des dons a été reversée. Pour le quotidien libéral-conservateur Neue Zürcher Zeitung, cela est dû à l'absence de stabilité politique : "On ignore encore si les acteurs politiques haïtiens renonceront à leurs prétentions au pouvoir au profit d'un gouvernement de transition ou d'un prolongement du mandat du président Préval, lequel expirera le 7 février. Cela serait plus favorable au pays que l'arrivée d'un nouveau président, dont la légitimité précaire serait de nouveau un motif d'instabilité et de troubles. Il est nécessaire de parvenir à un cessez-le-feu politique qui permette au pays dévasté de se relever et de commencer à recourir à l'aide à la reconstruction. Mais un effort important pour faire émerger un nouvel Haïti restera illusoire tant que les ruines n'auront pas été déblayées, que le choléra continuera à faire des ravages, que la moitié des enfants seront toujours déscolarisés et que des centaines de milliers de gens vivront dans des tentes." (12.01.2011)
» informations complémentaires (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Catastrophe naturelle, » Amérique latine
Tous les textes disponibles de » Nicoletta Wagner

12 janvier 2011

Trafics d'enfants

Éditorial de lucienne magalie pons

La personne humaine n'est pas dans le commerce, et pourtant .........
Tout récemment un couple de Roumains a été interpellé et mis en examen Jeudi passé à Timisoara en Roumanie pour avoir vendu son bébé à une famille de Roumains résidant en France

Les parents de ce bébé, ( âgés de 29 ans et 30 ans,) avaient négocié et accepté de vendre leur futur bébé avant même qu’il ne soit né.

Ils avaient exigé pour le prix de la « vente » ou de « l’échange « (hélas nous somme contraints d’utiliser ces mots) 5100 euros, payable en plusieurs tranches de 600 euros dont la dernière qu’ils avaient fixée à 2000 euros au leur à été virée le Lundi précédant leur interpellation, qui justement est intervenue au moment où ils s’apprêtaient à retirer cette somme à la banque.

Ils ont été présentés mardi passé au tribunal de Timisoara et dans un premier temps mis en examen, mais laissés en liberté avec interdiction de quitter le pays, le procureur a fait appel et la cour a décidé de les placer en détention provisoire pour 29 jours.

S’ils sont reconnus coupables, ils risquent jusqu’à 20 ans de prison pour trafic de mineur. Les autorités Roumaines ont décidés de rapatrier l’enfant de France en Roumanie et de poursuivre les « parents adoptifs » qui habitent à Alfortville (écrivent les médias et les agences de presse)

Je ne sais pas exactement si la France a décidé ou peut ouvrir une enquête à l’encontre des « parents » roumains qui avaient acheté l’enfant et se sont ainsi livrés sur notre propre territoire à une action de trafic d’enfant condamnable. .Il serait pourtant justifiable d’enquêter sur leur motivations réelles. Peut-être souhaitaient avoir un enfant …

. Sans faire de rapprochement avec le cas précédent, rappelons que tout récemment un jeune mineur roumain tzigane de 14 ans a violemment agressé une grand-mère de 83 ans dans les espaces de la Ratp , qui en raison de la gravité de cette attaque finit par chuter inanimée, brutalement sur le sol, et transportée à l’hôpital par les secours, où elle avait été placée en coma artificiel, les parents de l’agresseur interpellés ont reconnu « utiliser » leur fils mineur pour commettre des vols …
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Parenthèse :

Tout à fait par hasard ce matin en zappant sur ma radio pour choisir un morceau de musique classique, je suis tombée sur une phrase qui a retenu mon attention et m‘a bloquée dans ma recherche musicale , un animateur de radio dans une émission sportive relatait qu’un joueur avait été vendu d’un club à l’autre pour tant ....de millions d’euros.

Oui je sais bien qu’il parlait au sens figuré, le personne humaine n’est pas dans le commerce, il parlait naturellement du prix du transfert de ce joueur convenu entre les clubs en question, mais à aucun moment il n’a parlé de contrat de transfert, pour lui en en présentant l’opération c’était purement et simplement commenter la vente d’un joueur en parallèle avec sa valeur sportive.

Or il se trouve que ce genre de vulgarisation verbale peut jeter dans l’esprit des personnes qui n’ont pas de formation morale ou de connaissances juridiques comme un acte de commerce autorisé.

On ne saurait trop demander à ces animateurs et présentateurs de châtier leur langage.

Fin de la parenthèse

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Malheureusement partout dans le monde la pratique criminelle illégale de vente de personnes humaines existe, elle se pratique couramment , des trafics d’enfants et de jeunes adultes sont dénoncés très souvent, ces trafics frappent surtout les enfants et les jeunes femmes mineures qui sont vendues à des fins immorales et criminelles , il est à condamner aussi dans un autre ordre d’idée morale , d'autres fins tout aussi abusives, des couples stériles ou pas pour satisfaire leurs désirs d’enfants s’adressent à des circuits criminels ou des entremetteurs étrangers pour « acheter » un enfant qu'ils ont l'intention d'adopter.

En Afrique aussi et dans d’autres pays du monde, des trafics sont découverts et dénoncés périodiquement, mais pour le moment le temps me manque pour en parler, bien que ceci méritent de l’être, tout autant que les trafics européens, aussi pour ceux d’entre vous qui souhaitent s’informer sur ce qui se chez nous en Europe j’ai sélectionné ces deux documents : ·

Quel avenir pour les enfants vendus à des fins d'adoption ... 22 nov. 2010 ... Mais quand les enfants sont vendus à une famille adoptive, ... avoir versé 1'500 euros à une famille roumaine pour l'adoption d'un enfant. ...
abandon-adoption.hautetfort.com/.../quel-avenir-pour-les-enfants-vendus-a-des-fins-d-adoption.html - En cache ·

[PDF] Trafic d'enfants: vendus, passés en fraude, abandonnés Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Afficher
d'enfants sont transportés de Moldavie et de. Roumanie vers la Pologne, la Tchéquie et ...enfants sont vendus chaque année. Les uns doivent accomplir un ...
assets.unicef.ch/downloads/bericht_kinderhandel_fr.pdf - Pages similaires

La Tunisie sous pression : Revue de presse Européenne

SOURCE : EURO/TOPICS


Revue de presse européenne du 11/01/2011

À LA UNE
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La Tunisie sous pression
D'après des témoins, la police a de nouveau tué des manifestants lors d'affrontements lundi en Tunisie. Le mouvement de contestation a pour cible le chômage élevé et l'injustice sociale. Les commentateurs y voient un test pour la pseudo-démocratie tunisienne et accusent l'UE de soutenir le régime.

Les Echos - France
Une richesse mal redistribuée
D'après des témoins, de nouveaux affrontements ont fait plus de dix morts lundi en Tunisie. De criantes injustices sociales poussent les manifestants dans les rues, écrit le journal économique Les Echos : "Les explosions de violence et leur répression meurtrière en Tunisie illustrent le paradoxe d'un pays qui a joué avec succès la carte de l'ouverture économique et du capitalisme mais dont le régime s'est peu à peu éloigné, sinon coupé, de ses classes moyennes. ... Certes, on notera que les emballements qui secouent la Tunisie aujourd'hui surviennent dans les régions du centre, les plus à l'écart du tourisme et de la prospérité des commerçantes villes côtières. Bref, là où les dividendes du progrès économique sont les moins bien redistribués, là où les espoirs de prospérité sont les plus éloignés." (11.01.2011)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Social, » Tunisie
Tous les textes disponibles de » Nicolas Barré

die tageszeitung - Allemagne
L'UE ne doit plus soutenir le régime
Les protestations contre le régime tunisien qui ont lieu depuis la semaine dernière ont entraîné la mort d'une trentaine de personnes, dont une s'est même immolée par le feu. Lorsque de jeunes étudiants commettent de tels actes pour attirer l'attention sur eux, cela montre surtout que leurs personnes et leurs souhaits sont ignorés, même par l'UE, estime le journal de gauche Tageszeitung : "Ils se sentent doublement trahis parce que l'Europe accepte tacitement la duplicité de leurs dirigeants pour satisfaire ses propres intérêts. … La Tunisie reçoit un soutien financier de la part de l'UE et bénéficie du privilège d'un statut de collaboration avancé. Elle doit être une plaque tournante de la technologie européenne, mais aussi un bastion contre les réfugiés africains et contre les courants islamistes. L'UE a accepté sans rien dire que la lutte contre l'islamisme politique entraîne l'élimination de toute opposition. … L'Europe ne devrait plus tolérer les mensonges de l'Etat policier tunisien ni soutenir ses affaires. Elle doit enfin prendre au sérieux les protestations courageuses et désespérées, et chercher de nouveaux partenaires politiques." (11.01.2011)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Travail, » Troubles / incidents, » Europe, » Tunisie
Tous les textes disponibles de » Edith Kresta

Il Sole 24 Ore - Italie
La fin prochaine d'une pseudo-démocratie
Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali tente d'apaiser la population révoltée en promettant la création de 300.000 emplois d'ici deux ans. Il qualifie en même temps les manifestants de "terroristes". Sa pseudo-démocratie est ébranlée, estime le journal économique Il Sole 24 Ore : "Il s'agit pour le président Ben Ali du plus grand défi depuis la menace islamiste des années 1980. A l'époque, il avait procédé à 30.000 arrestations et mené une répression sans précédent en Tunisie pour empêcher la contamination intégriste qui avait gagné le voisin algérien, riche en gaz et en pétrole. Le système, légitimé par cette expérience, date de cette époque : en échange de la stabilité, de la sécurité et d'un certain progrès économique, les Tunisiens ont dû accepter une démocratie de façade où toute dissension est censurée et réprimée. … Surveiller et punir : voilà la recette d'un président qui s'occupe personnellement de la sécurité dans les moindres détails. … Au cours des dernières décennies, l'opposition a été annihilée et la société civile apparaît aujourd'hui confuse et désorganisée. Ce mouvement de contestation est d'autant plus dangereux qu'il semble dépourvu de chefs avec qui négocier." (11.01.2011)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Troubles / incidents, » Tunisie
Tous les textes disponibles de » Alberto Negri

Emeutes en Tunisie : la position de la France

Éditorial de lucienne magalie pons

Alors que les émeutes depuis le 18 décembre ne cessent de s’amplifier et de s’aggraver en Tunisie, et que les médias déploraient 50 morts dans les manifestations des trois derniers jours, certains personnalité politiques ont rompu (diversement) le silence , c’est tout d’abord le président du groupe d'amitié France-Tunisie au Sénat, le socialiste Jean-Pierre Sueur, qui a dénoncé «la répression violente» contre les manifestants. «Il y a un moment où l'amitié doit se traduire par un langage de vérité», a-t-il expliqué à l'AFP, estimant en particulier que la lutte contre une éventuelle menace islamiste ne peut justifier des violations des libertés.

François Baroin, lui avait estimé sur Europe 1 : «seul le dialogue permettra de surmonter les problèmes économiques et sociaux» dans ce pays.

Dominique Paillé, l’ 'ex-porte-parole de l'UMP avait souhaité sur LCI du Président Nicolas Sarkozy ……..« des gestes pour faire comprendre au président Ben Ali qu'il y a un respect des droits fondamentaux à mettre en oeuvre».

Yann Werling, porte-parole du Modem Yann Werlhing avait jugé que «la réaction de répression» du gouvernement tunisien face à l'expression de la rue ne pouvait «être cautionnée».

Cécile Duflot Cécile (Les Verts), avait estimé au micro d 'Europe 1 que «le silence, ou tout du moins la complaisance vis-à-vis du régime de Ben Ali, est un problème».

Bruno Lemaire, ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a pris une position très modérée mardi sur Canal + : « Avant de juger un gouvernement étranger, mieux vaut bien connaître la situation sur le terrain et savoir exactement pour quelles raisons telle ou telle décision a été prise», en évitant de donner un avis sur la répression des émeutes et sur la gestion de la crise par le pouvoir tunisien, Bruno Lemaire a loué le bilan des 23 ans de la présidence de Ben Ali, un président «souvent mal jugé», qui a «fait beaucoup de choses».

Plusieurs députés se sont prononcé hier Mardi à l’Assemblée Nationale, notamment :

Le Député (PS (Pierre Moscovici a estimé que « la France (devait) manifester de manière sereine, sans remettre en cause son amitié pour la Tunisie, son indignation devant la répression ».

Le Député Roland Muzeau (PCF et Républicains), a dénoncé, les « vieux restes de la Françafrique » et appelé la France à « changer son attitude pour condamner ce régime et appeler à la négociation ».
A droite, le député Hervé Mariton (UMP) s’est aussi exprimé : « Quand on aime la Tunisie, et qu'on est ami avec le gouvernement tunisien, on peut dire qu'il est important de maintenir l'ordre, mais qu'il est aussi important que l'on ait moins de victimes.» a-t-il dit,.

La Ministre des Affaires Étrangères, pressée de questions , a déploré les « violences en Tunisie » et a prévenu sous forme de mis en garde « tous ceux qui voudraient lancer des anathèmes » préférant offrir la coopération de la France dans le domaine du maintien de l’ordre.

Finalement, la France est bien sortie du silence ce mardi à l’Assemblée Nationale mais en restant très discrète sur la répression. Le gouvernement a déploré les violences des émeutes, mais ne s’est pas prononcé sur la gestion de la crise par le pouvoir tunisien. 

On comprend bien que le Gouvernement Français et ses ministres ne veulent pas s’ériger en donneur de leçons , surtout ne pas s’ingérer dans la politique intérieure de la Tunisie, et garder une position très modérée et bienveillante pour le Pouvoir de ce pays, pays qui autrefois se trouvait sous notre protectorat, et avec lequel la France se trouve liée de nos jours, et ce n’est pas récent, par des affaires économiques , commerciales et culturelles, sans négliger que de nombreux français résident en Tunisie , de même que ce pays et ses attraits touristiques accueille à longueur d’année de nombreux touristes français et non des moindres.

Nous avons aussi en France de nombreux résidents tunisiens.

Tout un ensemble de bonnes relations que la France et la Tunisie entendent préserver et pérenniser. 

Mais nous comprenons aussi que la France implicitement soutient le Président Ben Ali, la majorité de la classe politique française souligne avec bienveillance le développement économique de ce pays, sa politique en faveur de l’émancipation des femmes et à l’éducation et l’enseignement, aussi sa lutte contre le terrorisme.

Pour Monsieur Axel Poniatowsky, député UMP et président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée Nationale «Ce sont effectivement des données importantes « , il a notamment déclaré à l’AFP «La situation est préoccupante et il faut être très mesuré dans nos propos», en expliquant une autre raison de ne pas se poser en «donneurs de leçons» : «La proximité, l'Histoire, le passé, le fait qu'il y ait en France une diaspora (tunisienne) importante et bienvenue ».

En conclusion la France tout en se gardant de s’ingérer dans la situation politique de la Tunisie, ne se cache pas de louer le Président Tunisien Ben Ali et d’approuver sa politique, tout en déplorant « la violence des émeutes » en restant discrète sur la répression .

Informations - Revue de Presse :

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