27 décembre 2010

Afghanistan : visite sur le terrain du Ministre de la Défense Français Alain Juppé

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour le moment,  le Ministre de la Défense Alain Juppé n'a pas pris de vacances de fin d'années,  il a passé Noël sur le terrain en Afghanistan

Voici ci-dessous un article publié sur le site "Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire" qui relate cette première visite d'Alain Juppé en terre Afghane.

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Lundi 27 décembre 2010 1 27 /12 /2010 14:07
Par Patrick Bèle
27/12/2010 | Mise à jour : 07:27
Alain Juppé a essayé le paquetage des militaires français en Afghanistan, samedi, sur la base opérationnelle de Tora, dans le district de Surobi.Alain Juppé a essayé le paquetage des militaires français en Afghanistan, samedi, sur la base opérationnelle de Tora, dans le district de Surobi. Crédits photo : JOEL SAGET/AFP

Le ministre de la Défense, qui a effectué sa première visite en terre afghane, se dit confiant dans la libération des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

«Je ne veux pas susciter de faux espoirs et donner de calendrier, mais les choses se poursuivent dans la bonne direction» pour obtenir la libération d'Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier, a estimé dimanche à Kaboul le ministre français de la Défense, Alain Juppé. Les deux journalistes sont retenus depuis le 30 décembre 2009 dans une vallée de la Kapissa. Le groupe de guérilla qui les détient demande non seulement de l'argent, mais aussi la libération de plusieurs prisonniers talibans, une exigence à laquelle sont fermement opposées les autorités de Kaboul et de Washington.
 
Les familles des deux journalistes pourront visionner, mardi prochain, une nouvelle vidéo de leurs proches. Le film ne comprendrait aucune revendication des ravisseurs. Les deux otages n'y apparaissent pas ensemble. Amaigris, ils semblent en bonne santé. «La vidéo daterait de mi-novembre et est arrivée par un canal inhabituel, ce qui n'est rassurant ni sur l'avancée des négociations ni même sur le niveau de contact avec les ravisseurs», a expliqué au Journal du dimanche un membre du comité de soutien à Hervé et Stéphane. Une dizaine de membres de la DGSE travaille en Afghanistan à ces libérations.
 
Le comité de soutien a remis, jeudi, une pétition à l'Élysée, signée par 80 000 personnes, qui exprime l'urgence de les libérer. «Ce qu'on veut, ce n'est pas forcément entendre des propos rassurants, mais être sûrs que tous les moyens sont mis en œuvre pour qu'ils soient libérés», a déclaré jeudi Florence Aubenas, elle-même ex-otage en Irak, qui parraine le comité de soutien.
«Tout le monde est mobilisé, y compris nos troupes ici sur le terrain mais aussi tous ceux qui négocient», a précisé Alain Juppé qui a évoqué, dimanche à Kaboul, le sort des deux journalistes avec le président afghan Hamid Karzaï.
 
Cette première visite de 48 heures d'Alain Juppé lui a permis de passer en revue les troupes françaises présentes en Afghanistan. 3 850 soldats français sont déployés dans le pays auprès des forces alliées. Deux d'entre eux sont morts les 17 et 18 décembre, portant à 52 le nombre de militaires français décédés en Afghanistan depuis 2001. «Le jour de Noël est un peu particulier… Je veux seulement leur dire que l'on a confiance en eux. Le rôle du ministre est d'être attentif aux conditions dans lesquelles ils assurent leur mission», a déclaré Alain Juppé peu après son arrivée. Il a rencontré le personnel soignant de l'hôpital militaire de campagne installé près de l'aéroport de Kaboul, où une équipe de 23 médecins soigne les blessés français et ceux de la force internationale.
Le ministre s'est rendu sur la base de Bagram, au nord de l'Afghanistan, où le dispositif Harfang lui a été présenté. Il met en œuvre deux drones pour des missions de reconnaissance au profit de la coalition. Le ministre s'est déclaré «particulièrement intéressé» par ce type «d'équipement… qui apporte une technologie assez révolutionnaire».
 
«2011 sera une année décisive, a prédit le ministre français de la Défense. L'objectif est fixé, avec un calendrier 2011-2014», échéance à laquelle le relais doit être passé aux forces afghanes.

Côte d'Ivoire : Complément d'information sur article précédent

Éditorial de lucienne magalie pons

 Complément d'information :


 Pour la deuxième fois depuis hier, la  France prend des  sanctions et  des initiatives diplomatiques  à l’encontre de Laurent Babgo en confirmant   sa   reconnaissance   d’Alassane Ouattara comme autorité légitime de la Côte d’Ivoire.

Nous l’avons vu hier quand la France a décidé de bloquer sur le tarmac de Mulhouse-Bâle l’avion de Laurent Babgo, d’après l’affirmation de  Monsieur Bernard Navarro du   Ministère Français des  Affaires Etrangères :  Nous l’avons fait à la demande des autorités légitimes ».

Nous le constatons encore une fois aujourd’hui.

En effet, nous venons d’apprendre par les médias, de source du Ministère  Français des Affaires étrangère,   que  Pierre Kipré ambassadeur de la Côte d’Ivoire  en France a été relevé de ses fonctions par le gouvernement d’Alassane Ouattara, et que cette décision du Gouvernement d’Alassane Ouattara a été prise en compte par le Gouvernement Français.

Sollicité d’indiquer  quelle conséquence Paris avait tiré de la décision de relever Pierre Kipré de ses fonctions, le porte-parole ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a déclaré lors d'un point de presse électronique: "Nous avons pris acte de cette décision prise par les autorités légitimes de la Côte d'Ivoire, ainsi que de la demande d'agrément pour un nouvel ambassadeur ; la procédure d'agrément est en cours."

Alassane Ouattara toujours retranché dans l’Hôtel du Golf à Abidjan avec ses proches et son gouvernement avait appelé la population ivoirienne   à la grève générale à partir de ce lundi, mais d’après les dernières nouvelles il semblerait que peu de manifestants répondent à cet appel en ce jour.

Mais la France demeure « vigilante ».

« La France est vigilante car la situation en Côte d'Ivoire peut déraper » , a déclaré aujourd'hui le ministre français de la Défense, Alain Juppé de retour de son voyage en Afghanistan.

 "Nous suivons quasiment heure par heure les développements. Cette vigilance est nécessaire parce que ca peut déraper", a dit le ministre de la Défense sur France Info.
 ……….

 « La communauté internationale appelle Laurent Gbagbo à ses responsabilités, a-t-il ajouté.

 "Si cela ne suffit pas, des sanctions seront nécessaires et nous sommes évidemment prêts à nous y associer."

 Sur une éventuelle action militaire le Ministre de la Défense a expliqué  : "Si la force doit être utilisée, c'est aux Nations unies de le décider ou aux organisations africaines, ce n'est pas la France qui va le décider."

D’après Alain Juppé , les troupes françaises présentes en Côté d'Ivoire sont là pour protéger les 15.000 Français qui y résident :  "Si le moindre danger pesait sur eux, nous interviendrions pour les protéger", a  affirmé  Alain Juppé. "Nous n'hésiterions pas."

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Pour compléter notre information sur la Côte d'Ivoire avec une certaine objectivité, nous avons relevé ci-dessous des liens de dép^ches et d'articles figurant sur le site Abidjan.net :


 Revue de Presse ( dépêches  d’agences reprises sur le site d’Abidjan net )


Les articles du Site Abidjan net :


Le gouvernement du Premier Ministre Guillaume Soro a pris d`importantes décisions, dont le rappel de 25 Ambassadeurs

Présidence - Dimanche 26 Décembre 2010
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil a examiné la situation des personnes arrêtées dans le cadre de la marche pacifique du 16 décembre dernier. Le Conseil a également examiné le cas préoccupant des miliciens libériens et angolais impliqués dans les assassinats des populations civiles.Relativement à la présence persistante de  Lire la suite »
Côte d`Ivoire: les accusations de Gbagbo contre la France sans “fondement“
AFP - 27/12/2010 - Les accusations du président sortant de la Côted’Ivoire Laurent Gbagbo sur un “complot“ franco-américain visant à l’écarterdu pouvoir sont sans “fondement“, a indiqué lundi le porte-parole du ministèrefrançais des Affaires étrangères. “Ces mises en cause n’ont aucun fondement et ne doivent pas contre la possibilité d`une “guerre civile“ dans son pays, reprenant en termes plus mesurés les avertissements lancés par son camp ces derniers jours. “Il y aura peut-être un désordre Lire la suite

Gbagbo met en garde contre la possibilité d`une guerre civile
AFP - 27/12/2010 - Le président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo met en garde, dans un entretien publié lundi par Le Monde, contre la possibilité d`une “guerre civile“ dans son pays, reprenant en termes plus mesurés les avertissements lancés par son camp ces derniers jours. “Il y aura peut-être un désordre Lire la suite »

Le gouvernement du Premier Ministre Guillaume Soro a pris d`importantes décisions, dont le rappel de 25 Ambassadeurs

Présidence - Dimanche 26 Décembre 2010
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil a examiné la situation des personnes arrêtées dans le cadre de la marche pacifique du 16 décembre dernier. Le Conseil a également examiné le cas préoccupant des miliciens libériens et angolais impliqués dans les assassinats des populations civiles.Relativement à la présence persistante de  Lire la suite »

Flash Infos d’Abidjan net :

La Direction Nationale de la BCEAO pour le Mali dément toute intervention dans le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat de la Côte d’Ivoire

Les présidents béninois, sierra-léonais et cap-verdien sont attendus mardi à Abidjan

La Banque mondiale ferme son bureau d’Abidjan

La CEDEAO menace de traîner devant la justice internationale les responsables des morts et exige le départ de M. Gbagbo sous peine de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force




La Côte d'Ivoire suspendue à la décision de Laurent Babgo

Éditorial de lucienne magalie pons

La Communauté Internationale, l’Onu, la Cédéao viendront-elles à bout  de Laurent Babgo ?

C’est la question que l’on se peut se poser quand on voit à quel point les sanctions infligées à Laurent Babgo n’ont finalement pas obtenu jusqu'à présent  l’effet recherché,  à savoir lui faire quitter le pouvoir  en faveur d’Alassane Ouattara.

Pour le moment Laurent Babgo et son gouvernement, leurs forces de sécurité et leurs partisans tiennent encore la dragée haute  face  à la Communauté International, à l’Onu et à la Cédéao.

Alassane Ouattara retranché avec ses fidèles dans l’hôtel du golfe  ne peut en sortir, pour le moment il apparaît comme l’homme faible qui espère  sur  l’appui de  la population pour s’affirmer, c’est ainsi qu’il a lancé un appel à la grève générale dès ce Lundi  en demandant aux Ivoiriens  à cesser » les activités jusqu’au départ du pouvoir de Laurent Babgo » Sera-t- il  cette fois  mieux entendu que lors de ses   précédents appels à protester et manifester,  contre « la confiscation du pouvoir par Laurent Babgo » ?

Cet appel d’Alassane Ouattara fait suite à  l’ appel à la désobéissance  lancé le 21 décembre par Guillaume Soro, Premier ministre d’Ouattara, mais qui n’avait été que très peu entendu et suivi.



Demain Mardi,  la délégation de la Cédéao qui regroupe certains pays de l’Ouest Africain arrive à Abidjan dans l’espoir d’obtenir que Laurent Babgo accepte de faire une sortie pacifique pour laisser la place à Alassane Ouattara reconnu lui comme Président de la Côte d’Ivoire par la communauté Internationale et  l’Onu.

De son côté Laurent Babgo président sortant,   proclamé  Président par le Conseil Constitutionnel  Ivoirien à l’issue des élections du 28 novembre,  refuse toujours de  céder sa place à Alassane Ouattara  reconnu vainqueur de l'élection par la communauté internationale (France, États-Unis, Union européenne, ONU...) , lequel  retranché dans l’hôtel du Golf à Abidjan ne peut investir le pouvoir.

Rappelons que la Cédéao, qui regroupe la communauté des pays africains de  pays de  l'Ouest,  s'est réunie vendredi  à Abuja au Nigéria. La position  des pays d’Afrique de l’Ouest est claire, ils affirment qu’Alassane Ouattara est le président légitime de la Côte d’Ivoire,  ils veulent que Laurent Babgo cède sa place à Alassane Ouattara, et ont affirmé que le départ de Laurent Babgo était non négociable.  Entretemps,  les chefs d’états et de gouvernements de pays de la Cédéao ont décidé de dépêcher une « délégation spéciale de haut niveau » en Côte d’Ivoire   pour  exhorter  Laurent Babgo  à faire  ‘’ une sortie pacifique’’.  Sil refuse, la Cédéao prendrait toute les mesures « y compris la force » d’après son communiqué final.

La  mission  spéciale  de haut niveau de la Cédéao est composée notamment de  trois chefs d’Etat,  Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert)   qui doivent  arriver demain Mardi  à Abidjan en délégation pour tenter  d’obtenir de Laurent Gbagbo «de partir du pouvoir sans attendre», selon Jean Marie Ehouzou, ministre béninois des Affaires étrangères

Une nouvelle réunion de la Cédéao devrait avoir lieu dans les prochains jours pour mettre en place les actions futures qui deviendraient envisageables selon les résultats qu’obtiendra la délégation de la Cédéao et dont pour le moment nous ne pouvons rien présager.

La situation est plus que Cornélienne. Laurent Babgo considère que la situation politique de la Côte d’Ivoire résulte d’un  complot de la France et des États-Unis.

De l’avis général, si Laurent Babgo refusait  de quitter le pouvoir, la mise en place d’une force organisée par la Cédéao ne pourrait se faire du jour au lendemain, en effet au pied du mur de la décision d’ensemble de la CDEAO, chacun des pays devrait obtenir le feu vert de son gouvernement et des commentateurs Ivoiriens soutiennent que certains de ces pays hésiteront à agir par la force contre la Côte d’Ivoire qui est un pays d’immigration ou vivent plusieurs milliers de  ressortissants de certains pays regroupés au sein de la  Cédéao.

Charles Blé Goudé, ministre de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi de Laurent Gbagbo , "le général des rues " a été l’un des  premiers  à réagir en déclarant   que les pays d'Afrique de l'Ouest devront tuer beaucoup d'ivoiriens s'ils interviennent à Abidjan en soulignant que nombre de ressortissants des pays Africains de l’Ouest vivent en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement  de Laurent Gbagbo a mis en garde contre les graves conséquences économiques et humaines d’une opération militaire, une opération armée pourrait mener la Côte d’Ivoire à «la guerre civile». Cette décision va «exciter le patriotisme» des Ivoiriens si elle devait se concrétiser, a averti   le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo, Ahoua Don Mello qui a aussi  dénoncé la décision "inacceptable" de la Cédéao,  en la qualifiant  de "complot du bloc occidental dirigé par la France",

Ahoua Don Mello a  aussi  rappelé  que son pays était "une terre d'immigration" où vivent et travaillent des millions d'Ouest-Africains Les dirigeants ouest-africains "savent que s'ils attaquent la Côte d'Ivoire de l'extérieur, ça va se transformer en guerre civile à l'intérieur", a averti  Ahoua Don Mello, qui  pour le moment refuse de croire à l'hypothèse de l'intervention militaire et dans laquelle il semble voir une menace d’intimidation.

Le Ministre de l’intérieur de Babgo, Emile Guiréliou a affirmé hier dimanche que le Président Babgo n’avait pas l’intention de céder le pouvoir, et  se prononçant sur la délégation spéciale de la Cédéao qui doit arriver demain à Abidjan il a  déclaré qu’ils  seront reçus  "en amis, en frères".

Pour bon  nombre de commentateurs ivoiriens et africains( et aussi occidentaux) , si les forces Cédéao  devaient intervenir  militairement , ceci ne pourrait que durcir les positions de chacun,   les Ivoiriens se mobiliseraient  pour s’en prendre à tous les étrangers des pays voisins de l’Afrique de l’Ouest  installés sur leur sol , cela deviendrait une guerre civile avec les risques d’une explosion de violences plus graves encore que celles que le pays a déjà subi.

Alassane Ouattara toujours retranché avec ses proches dans l’hôtel du Golf sans pouvoir en échapper,  a demandé à l'armée ivoirienne de se rallier à lui et de protéger la population contre les atrocités commises notamment par des mercenaires, il a parlé d’exécutions et d’enlèvements, l’Onu avait confirmé il y a quelques jours la présence de mercenaires en Côte d’Ivoire, notamment des libériens.


La  dernière  réaction de   Laurent Gbagbo  est intervenue Dimanche 26 décembre pour lui il dénonce et  met en cause l'action des ambassadeurs de France et des Etats-Unis dans les jours qui ont suivi l'élection contestée du 28 novembre.

Dans une interview mise en ligne dimanche soir par le Figaro.fr, Laurent Babgo accuse en revenant sur les circonstances de l’annonce des résultats du deuxième tour des élections Ivoiriennes du 28 Novembre : «C'est surtout l'ambassadeur de France et l'ambassadeur des États-Unis. Ils sont allés chercher Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante, pour le conduire à l'hôtel du Golf qui est le quartier général de mon adversaire" (Alassane Ouattara, reconnu  par la majorité de la communauté internationale), affirme Laurent Gbagbo. "Là-bas, alors qu'il se trouve hors délais et tout seul, ce qui est grave, on apprend qu'il a dit à une télévision que mon adversaire est élu. Pendant ce temps-là, le Conseil constitutionnel travaille et dit que Laurent Gbagbo est élu. À partir de là, Français et Américains disent que c'est Alassane Ouattara. C'est tout ça que l'on appelle un complot", a ajouté le président sortant.

Concernant  une éventuelle  intervention militaire de la communauté des pays africains de l’Ouest  (Cédéao) Laurent Babgo reste assez sceptique tout en considérant la menace au sérieux  et il déclare qu’il reste tranquille et attend de voir :

"Toutes les menaces doivent être prises au sérieux. Mais en Afrique, ce serait bien la première fois que des pays africains seraient prêts à aller en guerre contre un autre pays parce qu'une élection s'est mal passée", a-t-il dit au Figaro.

"Regardez un peu la carte de l'Afrique, regardez où ça se passe plus ou moins bien, ou plus ou moins mal, et regardez là où il n'y a pas d'élection du tout. Si on devait aller en guerre dans tous ces cas-là, je crois que l'Afrique serait perpétuellement en guerre", a-t-il fait remarquer.

"Donc je prends au sérieux les menaces mais je reste tranquille. J'attends de voir", ajoute-t-il.
 …………….

"Dans les réunions des pays africains, les représentants des pays occidentaux sont plus nombreux dans les couloirs que les Africains. Les pressions sont énormes", a déclaré Laurent Gbagbo au Figaro.

"On n'en peut plus. Et quand on subit ce que je subis, on se dit que  Mugabe (toujours président du Zimbabwe, malgré une défaite aux élections, ndlr) n'avait pas totalement tort", a-t-il ajouté.

Dans l'entretien, Laurent Gbagbo attaque également,  implicitement sans le citer, le président du Burkina Faso, Blaise Compaore.

"En janvier 2003, un chef d'État voisin, qui vient d'être réélu à 80 %, avait déjà dit que je devais être livré à la CPI (Cour pénale internationale). C'était succulent venant de lui. Peut-être aurais-je dû me faire élire à 80 %, j'aurais été moins suspect", dit-il.

( ndlr : Un proche de  Laurent Babgo avait déclaré récemment en ironisant  que le CPI n’a jamais rien fait et n’a jamais rien pu faire, tout en soulignant  l’impuissance de cette institution internationale « qui ne sert à rien » d’après lui.

Quant à la délégation de trois chefs d'Etat de la Cédéao (Bénin, Sierra Leone, Cap Vert) attendue mardi à Abidjan, Laurent Babgo affirme : «On aurait dû commencer par là. On aurait économisé beaucoup de malentendus" ……….. "Il faut venir voir ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Quand on a vu, alors on prend une décision", ajoute-t-il.


Rappelons que le  22 décembre, le président de la Banque mondiale avait annoncé  que les crédits accordés à la Côte d'Ivoire avait  été gelés, et que dès le 23 décembre, sept ministres des Finances de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) demandaient  à la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) d'autoriser uniquement les représentants du président ivoirien "légitimement élu", Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays.

Concernant la décision des institutions financières régionales qui ont confié à Alassane Ouattara la gestion des comptes du pays auprès de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BECEAO) Laurent Babgo explique : "Ce n'est pas la banque centrale africaine qui paye les salaires des fonctionnaires. C'est l'argent de la Côte d'Ivoire" ……. Cette décision "n'a aucun sens", a-il-ajouté.

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Résumé de la situation actuelle :
 Dimanche :  


Hier, l’avion officiel de  Laurent Gbagbo  qui se trouvait  sur le tarmac de l’aéroport Bâle-Mulhouse  pour  une  inspection de la société Jet Aviation, spécialisée dans la construction et l’entretien d’avions privés.
    
C’est alors que  les autorités  Françaises ont décidé de bloquer l’appareil

Selon le Ministère français des affaires étrangères, cette mesure a été prise en réponse à une demande des «autorités légitimes» de Côte d’Ivoire (ndlr : camp d’Alassane Ouattara.)

 «Les autorités légitimes nous ont demandé l’immobilisation de l’appareil, c’est précisément ce que nous avons fait en réponse à cette requête», a indiqué hier  le porte-parole du ministère,

«Les autorités françaises ont bloqué l’appareil», a confirmé hier le porte-parole de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC), Anton Kohler


Lundi : 

Jusqu’à ce jour le président sortant, Laurent Gbagbo, et Alassane Ouattara se disputent la présidence, le premier refusant de quitter son poste et de  céder à la pression internationale.

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo refuse de céder sa place à Alassane Ouattara comme le lui demande la communauté internationale. Ouattara appelle à la grève générale à partir de ce lundi.
   
Alassane Ouattara a lancé un appel à la grève générale à compter de ce   Lundi  en demandant aux Ivoiriens  à  "cesser  les activités jusqu’au départ du pouvoir de Laurent Babgo ". Sera-t- il  cette fois  mieux entendu que lors de ses   précédents appels à protester et manifester,  contre « la confiscation du pouvoir par Laurent Babgo » ? 

Mardi 

Demain Mardi,  la délégation de la Cédéao qui regroupe certains pays de l’Ouest Africain arrive à Abidjan dans l’espoir d’obtenir que Laurent Babgo accepte de faire une sortie pacifique pour laisser la place à Alassane Ouattara reconnu lui comme Président de la Côte d’Ivoire par la communauté Internationale et  l’Onu
Mercredi

«  Le général des rues  »  Charles Blé Goudé, le plus fidèle et actif soutien  de Laurent Babgo , leader des "jeunes patriotes",  mobilise ses militants en vue d'un immense rassemblement mercredi à Abidjan pour la défense de "la dignité et de la souveraineté" de son pays.

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Et s'il n'en reste qu'un sera-t-il celui-là ? ...


Laurent Babgo,   soumis avec ses proches à des sanctions internationales,  a  encore  à l'extérieur  le soutien de son fidèle allié  le Président Angolais,  lequel a démenti  la présence de soldats angolais  en Côte d'Ivoire et a  dénoncé à plusieurs reprises  l'attitude internationale qui va conduire ce pays à la guerre.

26 décembre 2010

Côte d'Ivoire : La Cédéao presse Laurent Babgo de céder sa place à Alassane Ouattara

Éditorial de lucienne magalie pons

L’ONU reconnaît l’ambassadeur désigné par Alassane Ouattara
Les Nations unies ont confirmé lors d’une assemblée générale jeudi avoir reconnu Yossouf Bamba, l’ambassadeur nommé par Alassane Ouattara, comme représentant de la Côte d’Ivoire auprès de l’organisation internationale, indique Abidjan.net. (pour lire l’article de la Tribune de Genève cliquez sur le lien)


Youssouf Bamba désigné par Alassane Ouattara, a été confirmé  Jeudi passé par l’Assemblée Générale des Nations Unis comme représentant de la Côte d’Ivoire, Bamba avait été reconnu mercredi par les Nations unies comme le représentant de son pays auprès de l'organisation internationale par la Commission de vérification des pouvoirs de l'Assemblée générale.
                       
Alcide Djédjé ancien ambassadeur de Côte d’Ivoire, proche de Laurent Babgo qui avait quitté son poste il y a plusieurs semaines pour faire partie des conseillers du président sortant, vient donc de perdre son accréditation à l’ONU.

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La France estime que Babgo peut encore partir la tête haute …

Selon un  responsable français qui s’était  confié sous couvert d’anonymat à une agence de presse,  la France, les Etats-Unis  unis et  d'autres pays  auraient proposé de multiples options à Laurent Gbagbo pour qu'il quitte le pouvoir au lendemain de la présidentielle du 28 novembre. "On lui a tout proposé, il n'a rien accepté"

La France estime que Gbagbo peut encore partir la tête haute a estimé vendredi la Ministre  des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie écrit  la Tribune de Genève. « M. Gbagbo a encore la possibilité de sortir par le haut de cette situation, en reconnaissant ce que sont les résultats et en transmettant le pouvoir », a-t-elle déclaré.

La ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot Marie,   interrogée  vendredi  sur RMC-BFMTV pour savoir si le gouvernement français avait proposé à Laurent Gbagbo de l'accueillir en France a notamment  répondu :

"M. Gbagbo a encore la possibilité de sortir par le haut de cette situation, en reconnaissant ce que sont les résultats et en transmettant le pouvoir" ……."Il a le droit d'avoir une sortie tout à fait honorable , éloigne


"Il n'y a pas de menace directe sur les Français ou les Européens", a aussi affirmé  Michèle  Alliot-Marie.

Environ 14.000 Français ou Franco-Ivoiriens sont enregistrés en Côte d'Ivoire. Près de 1.500 d'entre eux ont déjà  quitté le pays, certains médias affirment que  dans la plupart des cas c’est  pour les fêtes de Noël et de fin d'année et non en raison de menaces pour leur sécurité.

(Le porte parole du Gouvernement François Baroin  avait   recommandé mercredi aux Français « qui le peuvent »  de quitter "provisoirement" la Côte d'Ivoire.)

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La Cédéao demande formellement à Laurent Babgo de  céder sa place à Alassane Ouattara. En cas de rejet de cette demande non négociable,  la Cédéao n'aura d'autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien'

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) va envoyer une mission en Côte d'Ivoire pour demander à Laurent Gbagbo de partir, a annoncé vendredi le  sommet des chefs d'états de la région à Abuja.   "Le sommet consent à faire un dernier geste à l'endroit de Monsieur  Gbagbo, en  l'exhortant à faire une sortie pacifique ….  A cet effet, les chefs d'états et de gouvernements ont décidé de dépêcher une délégation spéciale de haut niveau en Cote d'Ivoire"

 Dans  leur communiqué final , à l’issue du  sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) du vendredi 24 décembre,  les pays participants ont annoncé que la Cédéao allait d’abord envoyer des émissaires pour demander formellement à Monsieur Laurent Babgo de laisser sa place à Alassane Ouattara reconnu vainqueur des élections par la Communauté Internationale
   

Dans ce  même communiqué la Cédéao prévient : ‘En cas de rejet de cette demande non négociable, la Cédéao n'aura d'autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien'

 Les pays d'Afrique de l'Ouest ont aussi   menacé de traîner devant la justice internationale les responsables des morts en Côte d'Ivoire lors des récentes violences.


"La conférence regrette le niveau excessivement élevé des perte en vies humaines enregistrées depuis le 7 décembre et avertit les responsables de ces actes qu'ils feront l'objet de poursuites devant les tribunaux internationaux pour ces violations des droit humains, dans les délais les plus rapides", assure le communiqué final du sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).


Gbagbo le Président sortant et son gouvernement  rejettent  les menaces de la Cédéao

« La menace brandie par les pays de l'organisation ouest-africaine Cédéao de recourir à la force pour obtenir le départ de Laurent Gbagbo de la présidence ivoirienne est  « inacceptable », a déclaré le porte-parole de son gouvernement, Ahoua Don Mello, en dénonçant "un complot du bloc occidental dirigé par la France". Assurant ne pas croire "du tout" à un usage de la force par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao),  Ahoua Don Mello  a évoqué un risque de "guerre civile" si ce projet était mis à exécution.

"La Côte d'Ivoire est une terre d'immigration", a-t-il souligné, …  "Tous les pays (d'Afrique de l'Ouest) ont des ressortissants en Côte d'Ivoire, ils savent que s'ils attaquent la Côte d'Ivoire de l'extérieur, ça va se transformer en guerre civile à l'intérieur", a-t-il  prévenu.


Situation économique et financière :   un coup de grâce pour Laurent Babgo :

Jeudi  réunis à Bissau, les ministres des Finances de l'Uémoa ont estimé qu’Alassane   Ouattara, reconnu président ivoirien à l'extérieur, était le seul habilité, au nom de son pays, a gérer les affaires financières liées à cette institution et à sa banque, la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO).

A  l'issue de la rencontre ils  ont indiqué dans un communiqué,  avoir demandé à la BCEAO "de permettre aux seuls représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d'Ivoire d'effectuer les mouvements sur les comptes ouverts en son nom"

Laurent Gbagbo Président sortant et son gouvernement, dans un communiqué,  ont rejeté  vendredi comme "illégale" la décision de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) d'accorder à son adversaire Alassane Ouattara la gestion des comptes de la banque centrale ouest-africaine BCEAO.

 "Les décisions arrêtées par le Conseil des ministres" de l'Uémoa "sont illégales et hors de sa compétence", indique le communiqué du gouvernement lu à la télévision d'Etat RTI. Le Conseil des ministres "a outrepassé ses prérogatives statutaires en s'ingérant dans les affaires intérieures d'un Etat membre de l'Union" ;  Ce gouvernement estime que cette décision "vise à créer le désordre et à perturber la reprise de l'activité économique bien visible ces dernières semaines" en Côte d'Ivoire, ce qui risque, "si elle était effective", d'avoir "de graves conséquences économiques et financières pour l'Union toute entière ……"C'est pourquoi" le gouvernement "rejette les mesures annoncées par le conseil des ministres" de l'Uméoa et "en appelle au membres" de cette institution "afin qu'ils agissent dans la promotion de la paix et du respect de la légalité dans chaque Etat membre".…..            Le gouvernement "attire l'attention de la plus haute autorité de l'Union, en l'occurrence la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, sur l'impérieuse nécessité de maintenir les organes et les institutions" de l'Uémoa, "notamment la BCEAO, en dehors des conflits politiques pour leur permettre d'assurer en toute indépendance leur mission".  

Situation sur le terrain :

L'ONU a affirmé cette semaine qu'entre 'le 16 et le 21 décembre' elle avait reçu des informations 'sur 173 meurtres', dénonçant 'l'usage excessif' de la force par le camp Gbagbo

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) "a enregistré un total de 14.000 Ivoiriens réfugiés dans l'est du Liberia qui ont fui en raison des violences  post-électorales perpétrées dans leur pays  plus d’un  mois

L'agence onusienne a reçu des informations indiquant que certains éléments des Forces Nouvelles (FN) empêchaient des réfugiés de traverser librement vers le Liberia. "Cela oblige les réfugiés des villages de (la région de) Danane de dévier de leur route de près de 80 km vers le sud afin d'entrer au Liberia", a précisé le HCR qui a appelé à "protéger les civils".

Des  Ivoiriens  continuent de se diriger  vers le Liberia voisin pour échapper aux violences, mais  certains ont été empêchés par des groupes armés de traverser la frontière, a annoncé samedi l'ONU.

De son côté Alassane Ouattara  de l’hôtel du Golf à Abidjan,  où il est retranché avec son gouvernement,  à fait  une déclaration  appelant, l'armée régulière à assurer  sa  mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens'.Revue de presse étrangère :

Revue de presse Côte d’Ivoire :


25 décembre 2010

Les trafics aériens, ferroviaires et routiers reprennent peu à peu leur cours "normal"

Éditorial de lucienne magalie pons


Le trafic aérien reprend, la SNCF reste perturbée

 Météo France nous a dressé  le 25 décembre un tableau de la situation météorologique en amélioration. "Les faibles chutes de neige encore observées en mi-journée vont continuer à s'affaiblir cet après-midi, pour disparaître en soirée en s'éloignant vers la Suisse et la Forêt-Noire".

En conséquence « Bison futé » est moins sévère dans ses recommandations et alertes,  les  dernières alertes de vigilance orange  ont été levées samedi peu après 14 heures dans les sept derniers départements de l'est de la France qui y étaient encore  soumis.

Nous apprenons par les médias que le trafic reprend normalement dans les moyens de transports aujourd’hui 25 décembre.

N’allez pas imaginez qu’il s’agisse d’un tour de force des responsables des moyens de transports, ce retour progressif à la normale revient à une amélioration du temps ni plus ni moins.

Des personnels de la Société des   aéroports de Paris (ADP) ont parcouru les terminaux 2F puis 2D pour distribuer des boîtes contenant des jouets et les passagers ont pu assister à  une messe catholique célébrée sur place.

Voici très résumé  ce qu’il faut entendre par »le trafic reprend normalement dans les moyens de transports « :

Services aériens :

200 personnes ont passé le réveillon de Noël dans l'aérogare, contre 2 000 la veille, après l'annulation vendredi de 670 vols en raison d'un manque de liquide de dégivrage qui a valu de vives critiques à la société Aéroports de Paris (ADP), qui gère la plate-forme aéroportuaire.

Des personnels de la Société des   aéroports de Paris (ADP) ont parcouru les terminaux 2F puis 2D pour distribuer des boîtes contenant des jouets et les passagers ont pu assister à  une messe catholique célébrée sur place

Ces jours derniers  déjà en pleine confusion,  les responsables des compagnies aériennes   aériens et ceux des aéroports  s’accusaient  les uns contre les autres pour  les  désorganisations et désordres engendrés par des circonstances météorologiques exceptionnelles,   auxquels les uns autant que les autres n’ont pas su faire face,  par ailleurs le Secrétaire d’Etat aux transports Thierry Mariani en soulignant les difficultés météorologiques  tentait de congeler le  poisson en  glissant  qu’il n’y avait pas de pagaille et que tout circulait normalement . Tout en reconnaissant que les aéroports manquaient de glycol, il expliquait  que les pays d’Europe s’étaient jetés sur le glycol et qu’une usine fabrication de ce dégivrant était en grève chez nous, pour promettre enfin  Vendredi, en parenthèse,  qu’une fois  les évènement passés, il s’informerait pour faire  découvrir les responsables ou les coupables  de ces imprévoyances.

 Le directeur exécutif d'Air France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon,  lui aussi avait   déploré vendredi les difficultés d'approvisionnement en glycol, liquide nécessaire pour le dégivrage des avions, estimant que c'était "peu admissible  »  

Ces critiques  visaient  la société Aéroports de Paris (ADP), qui gère la plate-forme aéroportuaire.

 "Depuis que Roissy existe, on n'a jamais vu ça", s'était défendu, sur RTL,  le Président Directeur Pierre Graff,  d'ADP  et en  qualifiant de "circonstances exceptionnelles" les chutes de neige qui ont perturbé le trafic, il avait assuré  que les réserves menaçaient de s'épuiser mais qu'il n'y avait pas eu une pénurie totale.

 Pour résoudre les problèmes de dégivrage, ADP a dû faire venir vendredi du glycol des Etats-Unis par avion.
.
Vendredi Le Secrétaire d’Etat  aux transports Thierry Mariani se trouvait en visite  à Roissy,  et Samedi,  c’était au tour de   la ministre des transports et de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, de se rendre en visite à Roissy.

 Nathalie Kosciusko-Morizet  a demandé   une "mission d'inspection" au sujet du manque de glycol, dont les premiers retours sont attendus pour le 10 janvier. "Je veux savoir si nous avons été en situation de risque de pénurie ou si nous avons été réellement en situation de pénurie" après la modification des plans de vols de la journée de jeudi, a insisté  Madame Kosciusko-Morizet.

Par ailleurs la  ministre a  estimé  qu' "il n'était pas normal que certaines compagnies et en particulier certaines 'low-cost', n'assument pas leurs responsabilités dans la prise en charge de leurs voyageurs".

Transports Ferroviaires

 Pour la  SNCF  quant on sait que même en temps « normal »  des trains accusent des  retards  plusieurs fois par semaine à l’arrivée et au départ « pour des raisons  techniques indépendantes de leur volonté », on peut comprendre  qu’un réseau ferroviaire de quelques  milliers de kilomètres  est très difficile à entretenir,  sous la neige et avec le froid,  qui viennent aggraver les fréquentes  « raisons techniques  indépendantes de leur volonté », la maintenance SNCF   n’a rien à voir avec un défaut  d’approvisionnement comme dans les transports aériens, et samedi 25 décembre le trafic reprenait  son cours « normal »   à part quelques retards sur plusieurs lignes   vers l'Est et le Sud-est.  

Circulation sur les routes :


Selon le Centre national d'information routière (CNIR), samedi matin la circulation revenait à la normale,  le trafic était "fluide sur les axes routiers et autoroutiers du réseau francilien" et en province, "la circulation s'écoulait normalement tant aux abords des grandes agglomérations que sur les axes de transit".

 Deux axes dans le Nord restaient  coupés dans les deux sens samedi matin en raison de la présence de congères : la N2 entre Le Plessis-Belleville et Vauciennes, dans l'Oise et l'Aisne, et sur la N25, au niveau d'Arras (Pas-de-Calais).




Vacances : Faites ce que je vous dit, ne faites pas ce que je fais"

"Quand il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir" !

Côte d'Ivoire : L' Eglise Ivoirienne fait entendre son message



Éditorial de lucienne magalie pons

Monseigneur Bernard Agré,  premier prélat ivoirien à avoir été créé cardinal par le Vatican, a été reçu par Laurent Babgo,  dans une interview sous forme de message de Noël, il a été interrogé sur  la situation en Côte d’Ivoire et sur cette question il  a souhaité que  le Président sortant Laurent Babgo et  Alassane Ouattara se concertent pour que le dialogue ouvre « une solution humaine au problème ivoirien ».

Voir le message de Noël  de Monseigneur Bernard Agré :

Les médias français et européens  n’ont pas trop mis en évidence, pour le moment,  le message de Monseigneur Bernard Agré, alors que certains médias  ivoiriens  en de nombreux articles  s’empressent de le  présenter  comme un soutien du Vatican à Laurent Babgo,  tout en tirant des salves de critiques contre l’Union Européenne, le « complot international contre Babgo »  et  contre Nicolas Sarkozy , d’après ces médias Ivoiriens « L’union européenne ne cache pas sa fureur contre le Vatican »

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