20 novembre 2010

Karachi : Revue de presse

Éditorial de lucienne magalie pons

La « continuité dans la stabilité » fortement secouée par deux affaires d’état résistera-t-elle dans la tourmente ?

Bettencourt vs Karachi, quelle sera la pire affaire pour Sarkozy ?

Les deux affaires risquent de causer de plomber la fin de mandat du chef de l'Etat.

Autres rebondissements récents et non des moindres :

Actualités


lequotidien.re

· Karachi : Villepin donne sa version, l'Elysée réplique
Il y a 6 heures

Dominique de Villepin, menacé avec Jacques Chirac d'une plainte des victimes de l'attentat de Karachi de 2002, a fait état vendredi sur TF1 de soupçons de ...

TF1 - Autres articles (700)

  • Bernard ACCOYER et Jean-Louis DEBRÉ refuse de transmettre des informations à la justice au sujet des échanges entre les sages du Conseil Constitutionnel qui avaient validé les comptes de la campagne d'Édouard BALLADUR soi-disant basé sur le secret du délibéré et sur les 25 ans de délai pour rendre ces informations publiques.
  • Charles MILLON, ancien ministre des armées, qui avait accès au dossiers classés "secret défense" aurait avoué au juge Van RUYMBEKE l'existence de rétro-commissions versées jusqu'en 1995 en marge d'un contrat de vente au Pakistan de sous-marins français.
  • Dominique de VILLEPIN aurait expliqué que « Jacques Chirac avait suspendu en 1995 le versement des commissions sur certains contrats en raison de "suspicions de rétro-commissions" même s'il n'y avait pas de preuves matérielles »
  • Les familles des victimes de l'attentat de Karachi où 11 français ont trouvé la mort ( quand même) auraient reçu des menaces, auraient été cambriolées, aurait été suivies à Paris lors de leurs déplacements pour rencontrer certains médias.
  • C'est une certaine société offshore luxembourgeoise baptisée HEINE et créée en 1994 par la branche internationale de la DCN avec l'aval de Nicolas SARKOZY DE NAGY-BOCSA à l'époque ministre d'Edouard Balladur qui aurait perçu les rétro-commissions dans cette affaire du Karachi-gate.

Les faits Karachi : les parties civiles portent plainte contre Bernard Accoyer

Les faits Karachi : la commission du secret de la défense favorable à la déclassification de documents

Enquête M. Dumas n'a pas souvenir d'anomalies dans les comptes de campagne de M. Balladur

Karachigate: "On ne peut plus parler d'une 'fable', mais d'un scandale d'Etat"

Attentats de Karachi

L'ancien ministre de la défense Charles Millon, en septembre 2008.Les faits Affaire Karachi : Millon confirme l'existence de rétrocommissions

Sarkozy poursuivi par l'affaire de Karachi

Par La rédaction de Mediapart

Vidéo extraite de notre page web-enquête (avec chronologie, documents, portraits des principaux protagonistes...).

· Karachi, si vous avez raté un épisode - LeMonde.fr

17 nov. 2010 ... Le juge Renaud Van Ruymbeke va enquêter sur les faits de corruption et d'abus Les faits Karachi : un nouveau témoin confirme l'arrêt des ...
www.lemonde.fr/.../karachi-si-vous-avez-rate-un-episode_1441429_823448.html

Afficher tous les articles sur ce sujet »Karachi: le PS veut entendre Chirac
Le Figaro
Les députés PS Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve ont demandé l'audition de Jacques Chirac et Dominique de Villepin devant la commission de la Défense ...
Afficher tous les articles sur ce sujet »

Les faits Karachi : un nouveau témoin confirme l'arrêt des paiements en 1995

Eclairage Qu'est-ce qu'une rétrocommission ?

Les faits Karachi : plainte de familles de victimes contre Chirac et Villepin

Karachigate : Sarkozy doit "prendre la parole" pour Cambadélis

Le député fait un parallèle entre cette affaire et celle des diamants qui a touché Giscard dans les années 70.

Karachi : les familles des victimes symboles de la colère de tout un peuple

Il faut saluer la persévérance et le courage des familles des victimes de l’attentat de Karachi.

33.5%

Oui

62%

Non

1.3%

Je donne mon avis dans les commentaires

3.3%

Je n'ai aucun avis sur le sujet

Karachigate : les familles de victimes veulent faire témoigner Sarkozy, un coup pour rien ?

En 2001, le juge Halphen avait tenté en vain de faire témoigner Chirac.

Quelques articles 2010

· Affaire Karachi: la piste des rétrocommissions se précise - france ...

17 nov. 2010 ... Affaire Karachi: la piste des rétrocommissions se précise ... Les faits, les suites, l'enquête sur Wikipédia; Risque "moyen" en France ...
actu.orange.fr/.../affaire-karachi-la-piste-des-retrocommissions-se-precise_76089.html

Le juge Van Ruymbeke enquête sur l'affaire Karachi contre l'avis ...

12 oct. 2010 ... Le juge Van Ruymbeke enquête sur l'affaire Karachi contre l'avis du procureur ... http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Balladur ...
www.2477news.com/Le-juge-Van-Ruymbeke-enquete-sur-l-affaire-Karachi-contre-l-avis-du-procureur_a505.html - En cache

Plus de résultats au cours des dernières 24 heures

· LCP : Eva Joly : les affaires Karachi et Bettencourt sont des ...

29 juin 2010 ... "Les affaires Karachi et Bettencourt sont des énormes scandales d'Etat", a-t-elle dit. ..... Facebook; Wikipedia » Wikipedia; Dailymotion ...
www.lcpan.fr/Eva-Joly-les-affaires-Karachi-et-05224.html -
En cache

· LCP : Affaire Karachi : obstruction à la justice ou séparation des ...

VOUS ÊTES ICI : Accueil · Reportages Affaire Karachi : obstruction à la ...
www.lcpan.fr/Affaire-Karachi-obstruction-a-la-09197.html - En cache

L'affaire Karachi explose de toutes parts

Editorial de lucienne magalie pons

L'affaire Karachi explose de toutes parts, Monsieur de Villepin invité du Journal de 20 heures de TF1 du Samedi 19 novembre monte au crénau et dévoile comment le dossier a été pris à l'arrivée de Jacques Chirac à la tête du pays en 1995, l'ex Premier ministre qui fut secrétaire général de l'Elysée sous la présidence de Jacques Chirac a fait état de "très forts soupçons de rétrocommissions" -soit des faits de corruption- vers la France en 1995, en marge de "deux contrats" d'armement. L'un avec l'Arabie Saoudite et l'autre avec le Pakistan. Celui de vente de sous-marins au Pakistan en 1994, ayant conduit le président à ordonner l'arrêt du versement des commissions pour ces contrats. "A partir de là, le président a donc décidé d'interrompre les versements de commissions pouvant donner lieu à des rétrocommissions."

Risque terroriste : "aucune information spécifique"

"Oui, Jacques Chirac (en 1995) a souhaité moraliser la vie publique internationale, c'est-à-dire interrompre tous les contrats qui pouvaient donner lieu à des commissions. Il y avait des commissions légales et des commissions qui revenaient vers la France, vers des personnalités politiques ou non, qui elles étaient illégales", a encore expliqué l'ancien Premier ministre, sans nommer personne.

Quant au risque pour les personnels sur place, en cas d'arrêt de versement des commissions, Dominique de Villepin a assuré qu'à l'époque, il n'y avait "aucune information spécifique circonstanciée" sur un risque terroriste, insistant sur le fait que l'attentat a eu lieu en 2002 et non en 1995. "Ce qui a été arrêté, ce sont les commissions versées par les intermédiaires non Pakistanais", a-t-il dit insistant sur le fait que "ces commissions ne concernait pas des personnalités pakistanaises" et estimant que "nous sommes dans l'amalgame, l'approximation".

L'Elysée a aussitôt dénoncé dans un communiqué de deux pages et mis en Une du site de l'Elysée des "rumeurs malveillantes" et soutient que cette affaire ne concerne en rien le chef de l’Etat.


Dans le communiqué de l’Elysée, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, y dénonce les "insinuations" visant Nicolas Sarkozy dans l'affaire Karachi, parlant également de "rumeur malveillante" à propos des soupçons de financement illégal de la campagne d'Edouard Balladur en 1995. "Il n'est (...) pas acceptable que ce drame soit utilisé comme un argument de circonstance pour alimenter la démarche entreprise par ceux qui n'ont d'autre préoccupation que d'impliquer le chef de l'Etat, par une succession d'insinuations, dans une affaire qui ne le concerne en rien", écrit-il


19 novembre 2010

Bizutage à l'Assemblée Nationale pour Frédéric Lefevbre

Parfaite relooké nouveau Ministre, Frédéric Lefebvre a souffert les honneurs d'un bizutage en règle à l'Assemblée Nationale

" Si j'avais su j'aurais pas v'nu"


A ne pas manquer !

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Frédéric Lefebvre bizuté à l'Assemblée
envoyé par LePostfr. - L'info internationale vidéo.

Du Rififi dans les Hauts-de -Seine


photo d'archives

Éditorial de lucienne magalie pons

Ce Vendredi Monsieur Patrick Devedjian habituellement discret est sortie de sa réserve , il accuse dans une interview au Monde, les Sarkozy d'avoir multiplié les pressions sur les élus des Hauts-de-Seine pour qu'il ne soit pas réélu à la tête de la fédération UMP dans ce département

Patrick Devedjian Président du conseil régional des hauts de seine qui a été remercié non poste de ministre de la Relance lors du remaniement, a été battu lundi soir par le député-maire de Chaville Jean-Jacques Guillet lors des élections internes à la fédération UMP (319 voix contre 180 voix).

Patrick Devedjian dit avoir été "convoqué" le 15 octobre "en urgence par Nicolas Sarkozy", qui "s'était ému que cinq candidats se présentent contre son fils Jean aux élections internes de l'UMP à Neuilly".

Nicolas Sarkozy "m'en a rendu responsable « J'ai dit que c'était faux. Il ne m'a pas cru et, très mécontent, m'a dit que j'aurais bientôt « une surprise » affirme l'ancien ministre.

"Quelque temps après, j'ai appris qu'Olivier Biancarelli, attaché parlementaire de l'Elysée, et Eric Cesari, directeur général de l'UMP, téléphonaient aux principaux responsables politiques des Hauts-de-Seine pour leur dire de voter pour Jean-Jacques Guillet qui venait, oh surprise!, de se déclarer candidat contre moi à la présidence de la fédération", rapporte aussi M. Devedjian.

Evoquant une "campagne orchestrée", il vise notamment les élus de Levallois et intimes du président Patrick et Isabelle Balkany, le secrétaire départemental de l'UMP Philippe Pémezec, qui "n'a cessé de violer son devoir de neutralité", ainsi qu'un élu proche de Jean Sarkozy, Thierry Solère.

"Lionnel Rainfray, élu UMP de Colombes et délégué de la première circonscription m'a rapporté qu'il avait fait directement l'objet de pressions de la part de Jean Sarkozy. Celui-ci l'aurait menacé de « briser sa carrière politique s'il votait pour moi", rapporte Patrick Devedjian.

La conclusion de Patrick Devedjian :

"Je ne doute pas que pour me faire battre à la présidence du conseil général, ils utiliseront la même méthode qu'aujourd'hui", ajoute encore le patron de la collectivité, dont le poste sera renouvelé après les cantonales de mars 2011.


1)Devedjian accuse les Sarkozy de pressions pour l'évincer dans les Hauts-de-Seine

2 )Devedjian contre Sarkozy père et fils

Le Monde - ‎Il y a 1 heure ‎

Dans un entretien au Monde, Patrick Devedjian raconte ce qu'il appelle "la véritable histoire" de sa défaite à la présidence de l'UMP des Hauts-de-Seine. L'ex-ministre de la relance a été battu, le 15 novembre, par 319 voix contre 180 par Jean-Jacques ...

Devedjian a la dent dure leJDD.fr

Devedjian accuse Sarkozy de sa défaite Le Figaro

AFP - AgoraVox - Mon92.Com

58 autres articles »

Actualité : Projet de réalisation d'une Usine Renault en Algérie

Éditorial de lucienne magalie pons

Il m’arrive de lire la presse internationale pour me tenir au courant de la vision des journalistes étrangers sur les affaires qui intéressent notre pays tout autant que le leur.

Je dois dire qu’en principe les articles étrangers informant d’accords industriels et économiques nous en apprennent plus sur les intentions de la France en ces domaines que ne le font les rares articles de nos journalistes français dont la plume entoure le sujet de polémique politique.

C’est ainsi que j’ai découvert et lu dans le quotidien de l’Economie LE MAGHREB du 18 Novembre 2010 un article relatant le Projet de réalisation d’une Usine RENAULT en Algérie, projet dont nous n’entendons pas trop parler en France. Pourtant le sujet est d’importance, puisque le premier responsable de l'industrie en Algérie a également fait savoir que la visite très prochaine en Algérie de Jean-Pierre Raffarin, chargé d'une mission sur la coopération économique entre l'Algérie et la France et le développement des investissements dans les deux pays, est une opportunité pour examiner les dossiers qui portent sur des projets de coopération entre les deux pays.

Il serait sans doute intéressant que Jean-Pierre Raffarin et d’autres personnalités chargés par la France de conduire des missions économique (ou toutes autres missions) dans les pays étrangers soit tenus périodiquement de nous informer périodiquement des grandes ligne des projets coopération dont ils sont chargés et de leur avancement. Cela débarrasserait ces « grandes missions » de tout caractère obscur qui couvre les missions secrètes des hommes de l’ombre, notamment avec les pays d’Afrique, hommes de l’ombre avec lesquels avec nous ne saurions confondre l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin qui rappelons-le a été très efficace pour rétablir des relations acceptables sinon encore idylliques entre la Chine et notre pays.

Jean-Pierre Raffarin, est un homme politique français. Premier ministre du 6 mai 2002 au 31 mai 2005, il est aujourd'hui sénateur de la Vienne, mais il convient de rappeler qu’il a exercé par le passé des fonctions de dirigeant dans de grandes groupes et entreprises commerciales et financières, et aussi de communication, de même qu’il fut longtemps Maître de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris.( Voir son CV simplifié et très résumé en fin de page)

Il est certain que l’éventail très large de ses expériences de dirigeant dans le domaine privé et ses fonctions au services de l’Etat le désigne tout particulièrement pour conduire à bien les missions dont il est actuellement chargé.

Remarquons que ces opérations de coopération sont en fait des opérations de délocalisation qui grèveront lourdement l’emploi en France.

Remarquons aussi que L'Algérie exigerait des responsables de Renault d'assurer une plus grande intégration, le transfert de la technologie, un réseau de distribution efficace et des possibilités d'exportation.

Dans le souci d’une bonne information, j’invite mes lecteurs intéressés par le sujet à lire l’article ci-dessous publié dans le quotidien le Maghreb du 18 Novembre 2010 sous la signature du journaliste Nassim I.:

SOURCE :

LE MAGHREB

Le Quotidien de l’Économie

« PROJET DE RÉALISATION D'UNE USINE RENAULT EN ALGÉRIE

Les négociations avec les responsables français sont à leur premier stade

« Annoncé en 2009, le projet de réalisation d'une usine Renault en Algérie n'a jusqu'à maintenant pas vu le jour. La question qui se pose, est-ce qu'il sera concrétisé un jour ou pas ?

La décision définitive n'a pas encore été prise, mais suscite de nombreux débats de la part des deux partenaires. Or, depuis que l'Algérie a renoué ses relations de partenariat avec la France, l'implantation d'une usine Renault en Algérie est fort probable.

Dans ce sens, le ministre de l'Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a indiqué, dimanche, dans une déclaration à l'APS que "Renault a l'intention de réaliser une usine, non de montage, mais de construction de véhicules en Algérie"

Il a précisé, à ce propos, que " les négociations avec les responsables français sont à leur premier stade « pour sa part, le constructeur automobile français Renault demeure très intéressé par la construction de véhicules en Algérie, pourvu que les négociations entre le gouvernement algérien et les responsables français aboutissent à une résolution.

Chacun des deux parties formule ses conditions. L'Algérie exige des responsables de Renault d'assurer une plus grande intégration, le transfert de la technologie, un réseau de distribution efficace et des possibilités d'exportation.

Un projet de même envergure verra le jour au plus tard d'ici 2012, à Tanger, au nord du Maroc. Si un tel projet vient à se confirmer officiellement en Algérie, l'usine sera implantée dans la zone industrielle de Rouïba et ce sera la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) qui détiendra une part majoritaire dans le capital de la nouvelle usine conformément à la réglementation algérienne en vigueur. (la loi algérienne sur l'investissement stipule la détention du partenaire national de 51% des parts du capital du projet). Dans le cas présent, la SNVI fournira le site, et Renault, détenteur des 49 % restants, gérera les affaires du management L'objectif visé par les responsables de Renault en Algérie est la fabrication en moyenne de 50 000 unités chaque année pour les types Logan, Sandero et la Symbol, …etc.

En outre, le premier responsable de l'industrie en Algérie a également fait savoir que la visite très prochaine en Algérie de Jean-Pierre Raffarin, chargé d'une mission sur la coopération économique entre l'Algérie et la France et le développement des investissements dans les deux pays, est une opportunité pour examiner les dossiers qui portent sur des projets de coopération entre les deux pays. Notamment, les dossiers relatifs à des projets de partenariat dans les domaines de l'agriculture et l'industrie pharmaceutique….

Fin de l’article sous la signature du Journaliste Nassim I

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Bref profil de Monsieur Raffarin :

Jean-Pierre Raffarin, est un homme politique français. Premier ministre du 6 mai 2002 au 31 mai 2005, il est aujourd'hui sénateur de la Vienne.

Par le passé il fût :

* membre de la direction marketing des cafés Jacques Vabre de 1973 à 1976.

* directeur général de Bernard Krief Communication de 1981 à 1988.

* délégué général de l'Institut Euro-92 de 1988 à 1989.

* salarié de l'ANPE de 1976 à 1981, ( tout en occupant la fonction de chef de la cellule communication au cabinet de Lionel Stoléru, secrétaire d'État aux Travailleurs manuels puis aux Immigrés)

* de 1976 à 1981, Maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris de 1979 à 1988.

En 1978, il devient :

*président de la société anonyme de crédit immobilier rural de la Vienne, structure affiliée au Crédit immobilier de France et

Et de fusion en fusion avec d'autres sociétés de crédit immobilier, il devient ensuite * président du Crédit immobilier de Poitou-Charentes puis du Crédit immobilier de France Centre-Ouest.

Jean-Pierre Raffarin a été Premier ministre de la République française du 6 mai 2002 au 31 mai 2005, au cours de trois gouvernements successifs :

* Jean-Pierre Raffarin I, du 7 mai au 17 juin 2002 ;

* Jean-Pierre Raffarin II, du 17 juin 2002 au 31 mars 2004 ;

* Jean-Pierre Raffarin III, du 31 mars 2004 au 31 mai 2005.

Une élection partielle par la démission de son suppléant lui permet d'être réélu, le 18 septembre 2005, sénateur (UMP) de la Vienne.

Jean-Pierre Raffarin, est aussi président du club de réflexion politique « Dialogue & Initiative »

Depuis le mois d'octobre 2009, Jean-Pierre Raffarin est le Représentant personnel du président de la République pour la Francophonie, fonction occupée précédemment par Christian Philip, recteur de Montpellier.

En février 2010, il décline la proposition de Nicolas Sarkozy, de devenir ambassadeur de France en Chine

18 novembre 2010

Baroin impose le fait du prince à l'Assemblée Nationale

Éditorial de lucienne magalie pons

L'Assemblée a adopté mercredi 17 novembre au soir le projet de budget 2011, au cours d’une séance particulièrement agitée.

Le « fait du prince de l’Exécutif Baroin » qui a remis en cause 39 amendements votés contre son avis par le parlement en demandant une seconde lecture a provoqué la colère du Parlement.

Il y avait déjà eu une précédent il y a quelques temps à L'Assemblée Nationale, mais cette fois c'était du fait de la Princesse de l'Exécutif Madame Nadine Morano.

Il ne faudrait pas au nom de la séparation des pouvoirs que ceci deviennent une habitude

Le ministre du budget, François Baroin dans les dernières heures avant l'adoption, il a provoqué la colère des députés, y compris de sa majorité, en demandant une seconde délibération sur 39 amendements adoptés contre son avis pendant les longues heures de discussion budgétaire. Il estimait que ces amendements compromettaient la politique de réduction des déficits, priorité absolue du gouvernement pour tenir ses engagements européens.

Des députés UMP, Nouveau Centre, PS ont protesté vivement et le député Pierre –Alain Muet (PS) a dénoncé « c’est un mépris du parlement »

"Je suis rapporteur du budget depuis 2002. C'est la première fois que nous avons une seconde délibération remettant en cause autant de votes de notre Assemblée", a regretté le député UMP Gilles Carrez, soutenu par François Sauvadet (Nouveau centre).

"Nous avons consacré des heures et des heures à débattre de sujets importants. Que fait le gouvernement? Il remet tout en cause. C'est un mépris du Parlement", a protesté le député PS Pierre-Alain Muet.

Après une longue suspension de séance, la majorité UMP et NC a finalement entériné la seconde délibération puis l'ensemble du projet de budget pour 2011

Le texte voté par l’Assemblée Nationale sera débattu au Sénat tout prochainement avant son adoption.

A noter le projet de budget 2011 a un caractère provisoire puisqu'il devrait remanié en profondeur avec la grande réforme fiscale annoncée mardi par le chef de l'Etat (suppression du bouclier fiscal, réaménagement de l'ISF, imposition des revenus du patrimoine...)


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19 Novembre : actualisation de mon éditorial

"La manière dont le gouvernement a fait passer la loi de finances à l'Assemblée est une honte", ont déclaré les députés socialistes, à la suite du vote sur le projet de Budget 2011.

En quête du moindre million d'économie pour diminuer le déficit de l'Etat de 60 milliards en un an , le ministre a suscité la colère des députés, de tous partis confondus. Il a demandé une seconde délibération sur 39 amendements adoptés contre son avis, pour ramener coûte que coûte le déficit de l'Etat de 152 milliards d'euros à moins de 92 milliards d'euros en un an.

Le ministre Baroin voulait revenir par un vote unique sur ces mesures parlementaires qui compromettaient sa politique de réduction des déficits. Mais il est à noter qu’auparavant dans l'après-midi, à l'Elysée, le Premier ministre François Fillon avait aussi mis en garde les députés UMP contre l'addition d'amendements privant l'Etat de quelques centaines de millions d'euros. Nous remarquons là encore un amalgame regrettable entre ses fonctions de Premier ministre et son appartenance à l’UMP.

Les membres du Palais Bourbon se sont limités à faire observer que certaines remises en cause par le gouvernement pouvaient rapporter des recettes à l'Etat

Ces amendements étaient le fruit d'un consensus transpartisan et visaient même pour certains à faire des économies budgétaires", se sont étonnés les députés socialistes avant de conclure : "Le remaniement passe, le piétinement du Parlement continue".

La seconde délibération finalement a eu lieu après une longue suspension de séance. Pour « ressouder » ses troupes, le ministre a promis que le gouvernement ne reviendrait pas sur l'exonération de cotisations sociales bénéficiant à certains emplois dans les zones de revitalisation rurale.

Cette méthode gouvernementale « exécutive » a été extrêmement critiquée à gauche. François Baroin "a fait disparaître, au détour de la nuit, les 39 amendements que les députés dont certains UMP avaient osé adopter contre sa volonté. Un crime de lèse majesté d’un genre nouveau semble-t-il qu’un Ministre et un Premier Ministre ne sauraient t tolérer d’un « législatif » de plus en plus asservi au fait du prince exécutif.

Ces amendements étaient le fruit d'un consensus transpartisan et visaient même pour certains à faire des économies budgétaires", se sont étonnés les députés socialistes avant de conclure : "Le remaniement passe, le piétinement du Parlement continue".

Le ministre également été blâmé par des députés de droite, notamment par le député UMP Gilles Carrez. "Je suis rapporteur du Budget depuis 2002. C'est la première fois que nous avons une seconde délibération remettant en cause autant de votes de notre Assemblée", a-t-il regretté.

Finalement, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de finances pour 2011, en attendant la réforme fiscale du printemps prochain. Sans surprise, le projet de loi de finances a été adopté avec les voix de la majorité UMP-Nouveau centre (169) face à l'opposition de gauche (68 voix).

Place maintenant aux Sénateurs en espérant qu'ils ne se laisseront pas écraser ou piétiner comme l'Assemblée nationale l'a été.

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Si vous souhaitez suivre de A jusqu'à Z les 3 dernières séances de l'Assemblée Nationale du 17 novembre 2010, dont la 3me particulièrement agitée, il suffit de cliquer sur l'un des liens ci-dessous, vous vous retrouverez directement sur le Site de l'Assemblée Nationale présentant les vidéos de ces séances.


17 novembre 2010
3ème séance : PLF pour 2011 Assemblée Nationale DatesRubriques Affaires étrangères et coopérationAnciens combattantsBudgetCollectivités territorialesCultureEconomie et finances, fiscalitéJusticePolice et sécuritéPouvoirs publics et ConstitutionSociétéSécurité socialeTraités et conventionsUnion européenne [Image]17 novembre 2010
3ème séance : PLF pour 2011" title="17 novembre 2010
3ème séance : PLF pour 2011" border="0" height="96" width="128">

17 novembre 2010
3ème séance : PLF pour 2011" alt="17 novembre 2010
3ème séance : PLF pour 2011">17 novembre 2010
3ème séance : PLF pour 2011
[Image]17 novembre 2010
2ème séance : QAG, Réforme des collectivités Territoriales (CMP), PLF 2011 articles non rattachés (suite), articles de récapitulation" title="17 novembre 2010
2ème séance : QAG, Réforme des collectivités Territoriales (CMP), PLF 2011 articles non rattachés (suite), articles de récapitulation" border="0" height="96" width="128">

17 novembre 2010
2ème séance : QAG, Réforme des collectivités Territoriales (CMP), PLF 2011 articles non rattachés (suite), articles de récapitulation" alt="17 novembre 2010
2ème séance : QAG, Réforme des collectivités Territoriales (CMP), PLF 2011 articles non rattachés (suite), articles de récapitulation">17 novembre 2010
2ème séance : QAG, Réforme des collectivité...
[Image]17 novembre 2010
1ère séance : PLF 2011 (articles non rattachés : article 52 à l'après article 66; articles de récapitulation)" title="17 novembre 2010
1ère séance : PLF 2011 (articles non rattachés : article 52 à l'après article 66; articles de récapitulation)" border="0" height="96" width="128">

17 novembre 2010
1ère séance : PLF 2011 (articles non rattachés : article 52 à l'après article 66; articles de récapitulation)" alt="17 novembre 2010
1ère séance : PLF 2011 (articles non rattachés : article 52 à l'après article 66; articles de récapitulation)">17 novembre 2010
1ère séance : PLF 2011 (articles non rattac...

17 novembre 2010

continuité et stabilité sont les deux mamelles du Gvt. Fillon 3

Éditorial de lucienne magalie pons

En prélude à l’intervention du Président , François Fillon profil III était très en verve, Mardi, lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale, et annonça à l'avance le programme présidentiel du soir : « c'est un gouvernement de combat contre l'endettement, c'est un gouvernement de combat contre le chômage, c'est un gouvernement de combat contre les injustices, c'est un gouvernement de combat contre l'insécurité ! » il n’a oublié qu’une chose il n’a pas dévoilé que c’est aussi un gouvernement de combat qui dès à présent se met en position pour la présidentielle de 2012 .

. Le matin même, selon un premier sondage deux tiers des sondés refusaient leur confiance au nouveau gouvernement et pas de commentaire favorables dans les médias à l’exception de la reprise des déclarations enthousiastes des ministres reconduits et autres cadres de la majorité UMP présidentielle et du cercle proche du pouvoir..

Encore une fois Fillon 3 s’offre en paravent sur le devant de scène pour permettre au Président de se protéger des réactions

C’était mal calculé, le soir même de l’intervention de Nicolas Sarkozy, qui s’est plus adressés à des journalistes qu’à ses compatriotes, allait déclencher un fleuve de réactions de la part de ses opposant dissidents de droite, notamment Bayrou, de Villepin, Dupont Aignan, et de son opposition classique de gauche le PS, le PC, et les autres.

A son tour, Le Président s'est exprimé à la télévision, mardi soir.

Interrogé par Claire Chazal (TF1), David Pujadas (France 2) et Michel Denisot (Canal+), dans la bibliothèque de l'Élysée, pendant près de deux heures.

Les questions brûlantes qui agitent l’opinion et les français de la classe laborieuse ,ont été passés à la trappe comme par exemple les conflits d’intérêts et le lobbyisme de certains ministres anciens et nouveaux, et de quelques membres de la majorité présidentielle ou encore le classement de certains dossiers sans suite par le parquet, ou encore des polémique actuelles comme le « Karachigate » et le refus du Président de l’Assemblée Nationale de délivrer une copie des auditions parlementaires sur l’attentat de Karachi en Mai 2002

Ce mardi soir sur nos écrans, il ne fut pas question de tout cela, il fut question de s’appliquer à valoriser l’image recomposée du Président , de se montrer mesuré, sérieux, concentré, à la hauteur des annonces de ses prochaines grandes réformes, et aussi de passer sur l’actualité critique ou gênante

L’émission après le civilités d’usage a débuté par les questions des journalistes qui se sont presque d’emblée fait clouer le bec par des réponses du genre « ce n’est pas exact … » … « ce n’est come ça que ça se passe » médusés par son aplomb les journalistes dans l’impuissance de l’affronter sous l’œil des caméras pour ne pas faire scandale, ou de crainte de le faire sortir de ses gongs ce qui aurait été désastreux en début d’une émission qui se voulait crédible., ont préféré ne pas s’imposer.

Après ce premier exercice d’intimidation le Président s’est épandu longuement sur l’intérêt national, sur ses devoirs, sur ses responsabilités, sur le remaniement sur son avenir, sur l’avenir de la France

La première question de Michel Denisot, sur le remaniement parut choquer le Président « est-ce que vous avez reconduit François Fillon avec enthousiasme ? » risque Denisot, Nicolas Sarkozy bon acteur fait semblant d’être étonné, surpris … « Euh... attendez... euh ... si vous me permettez,... chacun des mots que vous avez prononcé est important. », répond-t-il, et il explique alors longuement que les journalistes, les commentateurs, la France toute entière n'ont rien compris …pour arriver à une conclusion sur ce sujet : « les choix de personnes sont toujours des choix qui demandent d'y penser. » ….il avoue sur Fillon, « j'ai une grande confiance en lui ….Il est très compétent. » …. « nous avons pu avoir ici ou là des discussions. ... un président ne doit pas procéder par enthousiasme. »

Et ensuite de préciser avec une sérieuse sévérité consciencieuse à Pujadas qui s’interroge sur une contrainte « cette reconduction : un choix contraint ? « …..C'est un choix qui m'appartient. je l'ai fait en conscience. » …… « vous savez, je respecte les commentateurs. Le commentaire est libre. Et c'est bien ainsi en démocratie.

« Si c'est un choix, il ne peut pas être contraint. » …. (David Pujadas fait une mine contrite) , Le Président enchaîne … » Et si ce n'était pas un choix ? …. » j'ai pensé qu'il était la meilleure personne à la place de premier ministre. je n'en ai aucun regret. » en référence avec une certaine hauteur à son devoir de président : « A la place où je suis, mon devoir est de prendre les bonnes décisions. »

Très gaullien d’apparence, mais assez tendu Nicolas Sarkozy évoque ensuite la crise « la plus grave depuis un siècle. » et revient à Fillion 1/2/3 ? ;;;; . « François Fillon et moi, nous sommes de la même génération. » et à JL Borloo …. « J’aurais souhaité qu'il resta au gouvernement. »

Claire Chazal essaie de percer : « …. au fond, vous avez décidé de garder un premier ministre très populaire. » …. Nicolas Sarkozy plonge et se reprend en jetant « une petite fleur fané » comme à regret : « il a très bien géré toutes les crises que je lui ai demandé de gérer », comme la tempête Xynthia ou la grève des carburants.

Et la fin de l'ouverture ? Encore une question qui peut froisser …. « Pardon de vous le dire, mais ce n'est pas exact.» rétorque le Président et de citer des personnalités périphériques : « le président de la Cour des Comptes Didier Migaud, le directeur de l'agence de santé en île-de-France Claude Evin, et même ... Eric Besson, « 10 ans député socialiste.» enchaîne enfin sur son nouveau Garde des Sceaux, Michel Mercier, ex-Modem … mais qui était « très proche de François Bayrou.» Les trois journalistes de ramener la question sur le fond de insistent presque sur la fin de l'ouverture. Sarkozy répète en tournant autour du pot : « ce n'est pas exact. (...) Ce n'est pas un gouvernement partisan, c'est un gouvernement resserré.» Nathalie Kosciusko-Morizet serait-elle une ministre de l'écologie au rabais ? Mais non, elle aura la maîtrise de la fixation du prix de l'énergie enfin il se prend à louer ses « troupes fraîches », la jeunesse de son équipe, avec NKM, Wauquiez, Le Maire, ou Chatel.

David Pujadas à l’art et la manière de poser des questions pour blanchir des points ténébreux et enchaîne pour faire diversion par une question sur la suppression du ministère de l'identité nationale « c'était un concept destiné à grappiller quelques voix au FN ?» avance - t-i-il Nicolas Sarkozy soudain conciliant élude la question en reconnaissant « le ratage de son débat identitaire de l'automne 2009 « le débat sur l'identité national a provoqué des malentendus. ….. Eric Besson n'y est pour rien, …. le sens de l'action que je mène, il est assez simple.» DIT6IL …..et il explique la manœuvre qui d’après ce que nous avons compris était de réconcilier « cette espèce de crainte de l'avenir » avec le « besoin d'identité nationale. »

Alors, un échec, ce débat ?, insiste un journaliste, « Sans doute, mais il faut être pragmatique.», Le Président ne s’attarde pas sur l’échec ou le ratage ou le malentendu et passe à l’immigration selon lui « la machine à intégrer est en panne …. On n'a pas maîtrisé les flux migratoires, c'est important ce point d'analyse.» Nicolas Sarkozy intarissable reprend le discours de l'extrême droite française, « seul le ministre de l'intérieur a les moyens de réguler les flux migratoires. ….. Et ceux qui contestent cela, contestent la réalité. l Aurait-il échoué à lutter contre l'immigration clandestine ? il semblerait que non « Bien sur que l'immigration clandestine a diminué …..Mais moi je ne veux pas polémiquer. » le Président conclut : « j'ai renoncé à l'identité nationale comme mots, m-o-t-s, mais sur le fond je n'y ai pas renoncé.»

Tout est éclairci, … sans jeux de mots.

Nicolas Sarkozy s’évade ensuite sur l'interdiction du port du voile intégral « une prison de tissu « ….. « nous voulons un islam de France mais pas d'islam en France …..

Explication ambigüe qui demande réflexion aurait-il fourché en fin de phrase «islam » pour « islamisme » ?

Passés quelques commentaires sur le remaniement et la stabilité, maîtres mots indéracinables de son action Nicolas Sarkozy enchaîne sur la réforme des retraites.

Claire Chazal essaie d’évoquer « la dureté du passage en force », Le Président dément : « il n'y a pas eu de violence …. Nous avons fait cette réforme considérable des retraites sans violences. …… Les Français peuvent être fiers, ils ont manifesté leur différence, leur inquiétude. »

- "Les Français peuvent être fiers" .... de qui ? de quoi ? pourquoi ? …. regrettons cette instrumentalisation des français soi-disant fiers en dont la colère n’a pas été perçue à l’Elysée et qui s’apprêtent encore à manifester par millions leur mécontentement

« On ne pouvait plus payer les retraites » s’alarme Le Président qui pour justifier sa réforme lâche un chiffre ( faux d’après certains médias ) de (30 milliards d'euros de déficit dans la foulée il loue au passage Eric Woerth, « à qui je veux rendre un hommage appuyé. » puis il remet l’accent sur les Français qu’il « comprend » et à l’adresse des Syndicats il délivre sournoisement un dégommage maison sous forme de compensation « compassionnelle « ….. « Après tout, cette réforme était désagréable. Il ne fallait même pas que les syndicats l'assument …….. c'est au gouvernement de le faire.», d’après le sens du devoir, de « l'intérêt national « …… « que chacun gagne en crédibilité » ajoute-t-il

Cette réforme est-elle suffisante ? interroge Michel Denisot. Le Président le rassure …. » Elle produit « un excédent jusqu'en 2020 »., cette affirmation demanderait à être développée, aucun journaliste ne relance, pourtant des experts estimés que la réforme laisse 15 milliards d'euros de déficit annuel en 2018, mais le Président enchaîne sur sa lancée en affirmant que : « cette réforme rapporte 42 milliards d'euros par an.» Cette affirmation est celle du Président, ses sources ne sont pas celles des experts assurément, qui eux prévoient L'évaluation que les mesures d’âges ne génèreront que 20 milliards par an au mieux- disant.

Le président considère que « le travail ne se partage pas.», pour lui il faut « augmenter la durée de vie au travail..

Pourquoi pas jusqu’à la mort d’usure sur les lieux du travail ?, un retraité en moins à pensionner et Hop !…..

David Pujadas ose l'interroger sur la cristallisation des oppositions sur la propre personne du Monarque élyséen. …. Nicolas Sarkozy fronce le sourcil, le regard : « mais bien sur, mais je ne suis pas un homme qui fuit ses responsabilités. » …… « Vous savez, si je devais réagir à chaque outrance...» Il cite Barack Obama, Angela Merkel cet antisarkozysme lui parait normal, « c'est normal en période de crise ». Pujadas très « professionnel » risque : « ce n'est que la crise ? » Sarkozy le mate du regard : « non, … »

Pour expliquer son impopularité il revient à son morceaux de choix la réforme des retraites : « la question des retraites n'était pas une affaire de popularité.»

Miracle ! Le Président accepte de justifier son nouvel avion, la présidence a vendu deux Airbus A319 pour financer l'A330 confirme le Président sans citer le prix de vente des « coucous », ni le prix d’achat et de restauration du nouvel avion présidentiel, mais il parait que son successeur en profitera…

Retour sur le sort de son talentueux ancien Ministre Eric Woerth Après avoir rappelé toute son amitié, le courage et la dignité de l’intéressé il prétend « lui même m'a dit qu'il serait plus facile pour lui de se défendre s'il n'était plus ministre. » (pourtant encore dimanche Eric Woerth rappelait qu'il souhaitait rester au gouvernement.) Le Président ajoute cependant : «… par ailleurs, je lui ai fait valoir qu'il serait plus facile pour nous de ne pas avoir à gérer ses rendez vous judiciaires.»

Conclusion la vérité tient en deux mots prosaïquement Eric Worth n’était pas volontaire pour se sacrifier, il voulait rester ministre mais il a été lâché comme un colis encombrant », c’est beaucoup plus simple.

David Pujadas décidément en forme olympique se lance « sur la chasse aux Roms de l'été. Le Président se retourne, le doigt pointé, contre les trois journalistes, chacun en reçoit pout son grade, et encore contre les médias en général. « Quelle drôle de façon de réécrire l'histoire ! Regardons le journal télévisé qui est le vôtre ! » Il leur reproche la couverture médiatique à répétition donnée aux incidents de Grenoble dans leurs journaux télévisés : «Vous ne l'avez pas fait un soir, vous l'avez fait toute la semaine ! »…. Et il justifie : « Dans le discours de Grenoble, il n'y a pas une outrance.» …. « Le problème n'est pas les Roms …… il n'y a pas eu de stigmatisation. ». « Regardez comment les choses sont transformées »…

Le Président reprend une question et répond : « L’Europe s’indigne-elle ?.... « Une dame a fait des comparaisons honteuses et blessantes » réplique-t-il, sans rappeler le nom de la dame, Les trois journalistes sidérés abandonnent, pourtant Viviane Reding, la « dame », n'était pas seule, à critiquer la France : la presse étrangère, le conseil de l'Europe, l'ONU.

Le Président prend dans son collimateur Claire Chazal « gelée » sur son siège et l’appelle à témoin « Qu'a dit la commission ? Qu'il n'y avait pas lieu à enquête.» ….. « Mieux, j'ai vu le pape.» ajoute-t-il. ………

Le silence règne une demi minute sur toutes les colonnes !

Mais il a encore des questions à épuiser, Denisot met sur le bureau les écoutes et l'affaire Bettencourt. Alors là c’est le bouquet, le président accuse Denisot : « vous me prêter une intelligence a minima moyenne, n'est-ce pas ? » …… « quel est l'intérêt d'écouter tous les jours un journaliste qui écrit tous les jours ? …. Et une par allusion visant implicitement Plenel sans le citer il complète … « Il n'y a qu'un seul cas dans l'histoire de la République... et il est de gauche. »

Pujadas en remet une couche et tente une question sur les vols de portables dans 3 rédactions : « Et vous voulez qu'en tant de chef de l'Etat je m'occupe des vols de portables ? » Il proteste : «Vous m'accusez de les avoir volés ?» Imaginez un journaliste accuser le chef de l'Etat de vol, alors que ce dernier est pénalement ... inattaquable.

Visiblement le Président n’est pas concerné …. Ouf !

On passe aux sujets des otages …… . : Le Président mesure l’importance des sujets « ce sont des sujets extrêmement difficiles. »

21h09 déjà , on change de cap le Président respire , on met à la ‘Une’ son programme d’ici jusqu’à la fin de son mandat riche d’ intentions et de promesses , concernant un sujet qu’il affectionne le Président joue sur la corde sensible de la dépendance, ce « cinquième risque » qu'il veut inscrire dans le périmètre de la Sécurité sociale avec une assurance obligatoire pour garantir les frais de la dépendance, que les enfants ne peuvent assumer matériellement etc…. , nous gravissons les degrés de la compassion et de l’émotion en écoutant le Président.

Le Président annonce une grande consultation pendant 6 mois avec les conseils généraux, les syndicats et les associations et précise « les décisions seront prises à l'été 2011. Je n'annoncerai pas les solutions maintenant. »

Ah bon, les aurait-ils déjà toutes prêtes dans le tiroir de son bureau pour un nouveau passage en force ? Encore 6 mois de suspens ….. Ca occupera les médias, ce sera toujours ça de gagner pour faire durer des polémiques qui masqueront les vrais « emmerds » des amis qui se dilueront sous cape au fil du temps..

Le Président prévient : « …….c'est pas raisonnable pour moi de m'occuper d'un sujet comme ça.» C'est un sujet pour premier ministre, pas pour un président !

Décidément nous n’avons plus en face de nous sur l’écran l’hyperprésident, manifestement il a l’intention de placer Fillon 3 sur le devant de scène comme d’habitude pour encaisser les tuiles essuyer les plâtres !

Enfin le feu d’artifice sur fond de fiscalité avec les deux fusées prêtes à faire imploser le bouclier fiscal et l’ISF déjà évoquée » par ailleurs par Christine Lagarde.

le Président rappelle le contexte ……… « je ne peux pas accepter les déficits de compétitivité avec notre principal client et notre principal fournisseur, l'Allemagne.», il répète des argument déjà entendus en Juillet sur la nécessité de convergence fiscale franco-allemande. « Les socialistes allemands ont supprimé il y a quelques années l'impôt sur la fortune. Ils ont été imités par qui ? les socialistes espagnols ! »

(Le Président semble en défaut d’information en effet les socialistes espagnols viennent de le rétablir pour cause de crise.) Passons …..

Le Président complète : « je ne veux plus de délocalisations vers l'Allemagne. »

Ah bon ! On délocaliserait vers l’Allemagne …..à cause de l’ISF ? à mon humble connaissance les délocalisations s’opèrent vers les pays qui pratiquent des salaires de misère et ne s’embarrassent pas de protection sociale., on a même vu il n’y a pas très longtemps des entreprises délocalisées en Roumanie narguer cyniquement quelques salariés en passe d’être licenciés en leur proposant un salaire de 100 à 150 euros par mois pour les suivre en Roumanie ….

D’après le Président on supprimera le bouclier fiscal (600 millions d'euros) mais aussi l'impôt de solidarité sur la fortune (4 milliards d'euros) et il estime qu’il « il vaut mieux taxer les revenus du patrimoine et les plus-values du patrimoine.»

« J'ai bien conscience de l'aspiration des Français à la justice ». Mais « la justice, c'est que nous ayons un système fiscal qui permette de récompenser ceux qui travaillent. La justice, ce n'est pas l'égalitarisme.»

Pujadas insiste sur ce qui peut s’interpréter comme un revirement fiscal, notamment sur le bouclier fiscal, le Président en convient implicitement « Mais j'disais aussi que je ne toucherai pas à l'ISF »

Où est le problème ?

Enfin il rassure et annonce : « Il n'y aura pas d'augmentation d'impôt. Il y aura des réductions de dépenses publiques. » ….. « la France a créé près de 50 000 emplois au troisième trimestre. . « Le chômage reculera l'année prochaine. » assure-il en répétant sa prédiction du 25 janvier dernier, « On peut s'en sortir, il n'y a pas de fatalité ! » conclut-il.

(D’après les analystes financiers le chiffre exact est de 44 600 postes, et le chômage continue d'augmenter. « Le chômage reculera l'année prochaine. » Grosse promesse, déjà livrée ... le 25 janvier dernier. « On peut s'en sortir, il n'y a pas de fatalité ! »)

Et le G20 ? « La question, c'est d'obtenir des résultats. » Sarkozy n'a pas compris : la question, c'est de ne pas promettre n'importe quoi. Surtout quand on reste moins d'une dizaine d'heures à Séoul...

L’horloge tourne la fin de l’émission approche, il est temps de passer à l’international David Pujadas se pointe sur Liu Xiaobo. Le Président pour sa gouverne se fait pédagogue en évoquant Aung San Suu Kyi : la Chine est intervenue sur la Birmanie, « parce que je ne lui en ai parlé ».

On comprend qu’il entend faire l’impasse sur les droits de l’homme et sur ce dissident chinois pour ne pas froisser son nouvel ami et partenaire

Prudence diplomatique, mais pourtant en 2007 et encore en 2008 étaient le drapeau de la diplomatie Française et voilà qu’actuellement les droits de l’homme sont devenus un sujet tabou.

Retour au national, le Président Sarkozy sera-t-il candidat en 2012 ? …. Un long suspens commence instantanément puisque le Président ne prendra sa décision que « quelque part à l'automne de l'année 2011 ».

« J'ai tellement conscience du ridicule de mon propre intérêt par rapport aux attentes des gens qui sortent à peine de la crise. Les gens attendent que je travaille jusqu'à la dernière minute.»

Il est presque temps de rendre l’antenne, Nicolas Sarkozy évoque encore deux sujets qui lui tiennent à cœur, une réforme de la justice pour la « rapprocher des citoyens », avec jurys populaires et une simplification du droit de l'urbanisme et du droit du logement.

En matière de justice Monsieur Mercier sera-t-il aussi « efficace « et expéditif que Madame Rachida Dati ? A zut, je me demande pourquoi il ne l’a pas rappelé .Vraiment les hommes sont parfois ingrat et comme le Président est un homme par définition dans ce cas bien précis il est ingrat.

L’émission se termine sur des questions très banales : avez-vous changé ? Ecoutez-vous davantage ?

Le Président ravi sacrifie à son orgueil mignon pour mettre en évidence comme à son habitude sa Carlita : « Quand on a la chance d'être marié avec une femme qui a une grande intelligence, ce serait dommage de ne pas écouter... »

Une amélioration notable : « sur les grands sujets, je deviens moins influençable …… . » Le pouvoir change votre vision des choses. »

Ma conclusion : Doux Jésus pourvu que le Président ne prenne pas ses visions pour des réalités et vice versa, ce sera mon dernier mot.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...