SOURCE : SITE DU SENAT
20 octobre 2010
Manifestations : Les devoirs de Monsieur Sarkozy
Éditorial de lucienne magalie pons
Mardi, alors que 3.500.000 personnes de toutes catégories sociales et générations confondues, manifestaient en France contre la réforme des retraites, à l’issue du G3 de Deauville ou il se trouvait depuis Lundi après midi en compagnie d’Angela Merkel et plus tard dans la soirée avec Dmitri Medvedev qui était venu les rejoindre, le Chef de l’État Nicolas Sarkozy a annoncé une réunion pour débloquer un « certain nombre de situations » ‘pénurie de carburant en France) et a lancé un appel à « l’ensemble des acteurs » ( syndicats et manifestants) pour que les « choses » ne franchissent pas certaines limites.
"J'en appelle à la responsabilité de l'ensemble des acteurs pour que les choses ne franchissent pas certaines limites", a déclaré le chef de l'État, qui a réaffirmé que son "devoir" était de mener à terme la réforme des retraites. "Je comprends l'inquiétude. Dans une démocratie, chacun peut s'exprimer mais on doit le faire sans violence et sans débordement. Je tiendrai dès mon retour à Paris une réunion pour débloquer un certain nombre de situations, parce qu'il y a des gens qui veulent travailler et qui ne doivent pas être privés d'essence", a déclaré M. Sarkozy à Deauville. "Par ailleurs, il faut faire très attention à l'arrivée d'un certain nombre de casseurs. Je verrai également avec les forces de l'ordre pour que l'ordre public soit garanti, c'est mon devoir aussi", a-t-il poursuivi.
……….
"Est-ce que (je crains) des débordements ? Bien sûr, ce n'est pas de gaité de cœur qu'on les affronte. Mais le plus grand débordement serait de ne pas faire mon devoir et de ne pas prévoir le financement des retraites", a également estimé le chef de l'État français. "Pour le reste, je suis sûr que chacun saura faire preuve de sang froid. Je fais appel à la responsabilité de l'ensemble des acteurs pour que les choses ne franchissent pas certaines limites", a-t-il conclu. »
D’après ses déclarations on remarque que les « devoirs » prioritaires du chef de l’État sont dans l’ordre de mener à terme la réformes des retraites (on le savait déjà), que sa deuxième priorité est d’organiser une réunion (encore une) pour débloquer un certain nombre de situations au motif « que des gens qui veulent travailler ne doivent pas être privé d’essence », de voir avec les « forces de l’ordre pour que l’ordre public soit garanti «
La boucle est bouclée : un devoir politique, un devoir de déblocage, un devoir de sécurité
Pas un mot sur son devoir social ……et c’est pourtant c’est sur ce point là qu’il est contesté et interpellé par les organisations syndicales, par l’opposition, et par 3.500.000 manifestants, on ne peut pas être plus figé dans une attitude de refus de dialogue social
. Le baromètre de CSA montre que 71% des Français soutiennent ou ont de la sympathie pour la journée d'action de mardi, 3.500.000 manifestants dans la rue et le Premier Ministre à contre courant parle lui de signes d’essoufflement du conflit !
Les français dans un récent sondage désapprouvent majoritairement à 71 % sa politique de réformes des retraites et approuve et soutiennent les manifestant et selon le baromètre BVA-Orange-L'Express-France Inter publié mardi 19 octobre, le duo de l'exécutif, en pleine contestation contre la réforme des retraites, bat des records d'impopularité depuis mai 2007.
Nicolas Sarkozy recueille 69 % de mauvaises opinions, battant de cinq points le record atteint au mois de septembre et l'impopularité de François Fillon est en hausse de quatre points, à 52 %..
Profil bas, s’il vous plait Messieurs de l’Exécutif, les Français ne sont pas dupes, vous débordez et vous avez franchi une limite d’impopularité que vous aurez du mal à effacer. Vos déclarations provocantes n’y feront rien vous êtes en chute libre sans parachute dans l’opinion publique.
Depuis le début du mouvement social, le soutien de l'opinion aux grévistes et manifestants est fort. La contestation, pourtant, ne faiblit pas la réforme des retraite est inéquitable et injuste , tout ce qui agite le Gouvernement c’est l’entrée dans le mouvement des lycéens et étudiants et l’exécutif pour détourner l’attention insiste sur les débordements « des casseurs « pour détourner l’attention en misant sur les « forces de l’ordre pour que l’ordre public soit garanti » .
On voit toute suite la manœuvre, le Pouvoir ignore délibérément et déplace le conflit social dans une autre dimension, il instrumentalise les « casseurs » pour renforcer son autorité policière, mais une ou des bavures policières qui pourraient survenir dans le feu de l’action répressive rallumeraient le feu et ferait basculer le conflit social dans un conflit de sécurité redoutable.
C’est ce qui s’appelle « jouer avec le feu » !
C’est tout à fait judicieusement qu’avant le départ de la manifestation parisienne, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a lancé "un appel au calme" et "à ne pas céder aux provocations", qu'elles viennent "de groupes de provocateurs ou de la police"
Enfin comment ne pas relater le Rappel au Réglement formulé par le Sénateur Guy Fischer hier au Sénat en début de séance :
M. Guy Fischer. - Être responsable aujourd'hui, c'est retirer le projet et ouvrir des négociations. Le Président de la République appelle les syndicats à la responsabilité et prend un ton martial pour exiger le retour à l'ordre. Débordé par le mouvement massif, unitaire, il n'a pas d'autre solution que la fuite en avant et le recours aux forces de l'ordre pour mettre au pas ceux qui refusent sa politique.
Le Premier ministre a prétendu que le mouvement « commence à s'essouffler mais se radicalise ». La manifestation de Toulon a rassemblé 155 000 personnes selon les syndicats, 35 000 selon la police : un record ! Celle de Bordeaux, 140 000 et 34 000 : un autre record ! Ce matin, Lyon a connu une manifestation monstre !
Nous souhaitons, monsieur le président, que vous fassiez part de cette intervention au Premier ministre. (Applaudissements à gauche)
M. le président. - Je vous donne acte de votre rappel au Règlement.
Enfin comment ne pas relater le Rappel au Réglement formulé par le Sénateur Guy Fischer hier au Sénat en début de séance :
M. Guy Fischer. - Être responsable aujourd'hui, c'est retirer le projet et ouvrir des négociations. Le Président de la République appelle les syndicats à la responsabilité et prend un ton martial pour exiger le retour à l'ordre. Débordé par le mouvement massif, unitaire, il n'a pas d'autre solution que la fuite en avant et le recours aux forces de l'ordre pour mettre au pas ceux qui refusent sa politique.
Le Premier ministre a prétendu que le mouvement « commence à s'essouffler mais se radicalise ». La manifestation de Toulon a rassemblé 155 000 personnes selon les syndicats, 35 000 selon la police : un record ! Celle de Bordeaux, 140 000 et 34 000 : un autre record ! Ce matin, Lyon a connu une manifestation monstre !
Nous souhaitons, monsieur le président, que vous fassiez part de cette intervention au Premier ministre. (Applaudissements à gauche)
M. le président. - Je vous donne acte de votre rappel au Règlement.
19 octobre 2010
Mardi 19 Octobre 2010 : 3.500.000 manifestants contre la réforme des retraites
Éditorial de lucienne magalie pons
La mobilisation contre la réforme des retraites se maintient : La mobilisation recueille toujours l'approbation de l'opinion publique : lundi, dans un sondage CSA, 71 % des Français exprimaient soutien et sympathie pour la journée de mardi
La mobilisation du mardi 19 octobre a rassemblé 3,5 millions de personnes selon les décomptes syndicaux.
Avant le départ de la manifestation parisienne, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a lancé "un appel au calme" et "à ne pas céder aux provocations", qu'elles viennent "de groupes de provocateurs ou de la police"
Mardi avant le départ de la manifestation parisienne le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a appelé le gouvernement à "entendre l'ampleur de cette protestation" contre la réforme des retraites et à accepter "des négociations avec les syndicats".
Bernadette Groison, La secrétaire générale de la FSU, constatant que "la contestation s'amplifie", envisage une "nouvelle mobilisation nationale" contre la réforme des retraites qui, une fois votée au Sénat, "restera injuste
ooOoo
Le gouvernement reste bloqué sur ses positions.
"Le mouvement commence à s'essouffler mais se radicalise", a déclaré François Fillon devant les députés UMP.
Leur chef de file, Jean-François Copé, espère un vote définitif de la réforme des retraites par le Parlement "mardi [26] ou mercredi [27] ou en tout cas en milieu de semaine prochaine", après le vote du Sénat cette semaine et la réunion de la commission mixte paritaire "en début de semaine prochaine".
ooOoo
Transports ferroviaires :
30,4 % des agents sont en grève.
Selon la SNCF, plus d'un Transilien sur deux, un TER sur deux, un TGV sur deux et quatre trains Corail sur dix circulent. Le trafic est normal sur Eurostar.
L'état du trafic sur le site de la SNCF
RATP. 9 % des personnels sont en grève. Le trafic est normal ou quasi normal sur les autres lignes de métro. On compte 1 rame sur 3 sur la ligne 3bis. Sur le RER (zone RATP), 2 trains sur 3 circulent sur la ligne A, l'interconnexion avec la SNCF à Nanterre-Préfecture est maintenue. Sur le RER B, 1 train sur 2 circule, l'interconnexion avec la SNCF est suspendue à Gare du Nord. Dans les bus et sur les lignes de tramway, le trafic est quasi normal, annonce la RATP, qui prévoit un retour total à la normale sur l'ensemble de ses lignes pour mercredi.
État des Lieux comparatif selon les sources :
Transports routiers.
Les routiers ont rejoint lundi le mouvement avec des barrages filtrants, des blocages de sites et des opérations-escargot organisés dans plusieurs régions, notamment à l'appel de la CFDT Transports.
Le Centre national d'information routière (CNIR) fait état d'opérations-escargot ou de voies bloquées mardi dans les régions de Strasbourg, Brive, Biarritz, Sète et à La Souterraine, entre Limoges et Châteauroux.
La CFDT Route annonce également des opérations-escargot sur l'autoroute vers Marseille et Niort et le blocage de la rocade d'Amiens et de la N44 à Reims.
Aéroports.
La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé la réduction de 50 % du programme de vols à Orly et 30 % dans les autres aéroports métropolitains.
A l'aéroport d'Orly, un quart des vols seront annulés mercredi en début de matinée, soit une trentaine de vols, a indiqué la DGAC.
A l'aéroport de Lyon, 112 vols ont été annulés, soit 31 % du trafic total.
A Bordeaux, l'accès à l'aéroport a été coupé durant plus de deux heures dans la matinée par des manifestants de la CGT, FO, SUD, FSU et de la CNT. Ils ont mis fin à leur action sans intervention des forces de l'ordre.
La fédération CGT des transports veut mobiliser les salariés des aéroports partout en France mercredi pour une journée de grève contre la réforme des retraites.
Carburants.
La distribution de carburants a repris mardi matin au dépôt de Frontignan, près de Sète (Hérault), après avoir été bloquée lundi par des manifestants contre la réforme des retraites puis en raison d'une grève d'une partie du personnel, a-t-on appris auprès d'un responsable du dépôt.
Un arrêt de travail, "sans préavis" selon la préfecture, était intervenu lundi après le déblocage par les forces de l'ordre, aux environs de 15 heures, des barricades de gravats et de palettes de bois qui avaient été dressées dans la nuit de dimanche à lundi par environ 300 personnes – en grande majorité des cheminots –, selon les syndicats.
Le dépôt alimente tout le Languedoc-Roussillon mais aussi des départements voisins, comme l'Aveyron.
Poste et télécoms :
Selon la Direction, le taux de grévistes, mardi, est de 11,37 % selon la direction contre 18,13 % mardi dernier.
SUD PTT annonce un taux de grévistes de près de 25 %, contre plus de 30 % il y a une semaine.
Énergie.
La baisse de la production d'électricité liée aux mouvements sociaux représentait 5 200 mégawatts mardi matin, a annoncé la CGT, dont 3 000 MW dans le nucléaire.
La direction d'EDF a relevé à la mi-journée 15,3 % de grévistes, contre 17,9 % lors de la précédente journée d'action, le 12 octobre.
Fonction publique
Quelque 12,76 % des agents de l'État étaient en grève mardi, contre 21,22 % le 12 octobre, selon des chiffres du ministère, qui avance aussi des chiffres en baisse pour les agents territoriaux (11,4 % contre 16,12 %) et hospitaliers (10,51 % contre 14,15 %).
Pénurie d’essence
Les douze raffineries du pays ont reconduit la grève. Onze sont à l'arrêt et la dernière, celle d'Exxon à Fos-sur-Mer, près de Marseille, fonctionne partiellement au débit minimum. La grève continue également dans les terminaux pétroliers de Fos-Lavera. Les dépôts de Bassens, Toulouse, Brive, Portes-Lès-Valence, Nanterre, Ouistreham, Rubis et Gennevilliers sont bloqués (sources syndicales et pétrolières).
Sur les 12 500 stations-service que compte la France, au moins 2 750 sont en rupture de carburant (1 000 stations Total, 750 stations Intermarché, 1 000 stations d'indépendants), selon des sources officielles.
Les régions les plus touchées par la pénurie de carburant sont la Normandie, les environs de Tours et du Mans, et le Sud-ouest.
Éducation Nationale
Le ministère de l'éducation nationale a annoncé que 379 lycées étaient perturbés. Selon la FIDL, plus de 1 200 lycées sont mobilisés et 850 bloqués.
Le ministère faisait état dans la matinée de quatre universités bloquées (Bordeaux-3, Paris-8, Pau et Rennes-2) et de deux partiellement (Caen et Tours), Lyon-2 étant fermée administrativement par la direction (tout comme Toulouse-Le Mirail, dont la fermeture a été annoncée plus tard dans la journée)
Selon l’UNEF, premier syndicat étudiant, douze des 83 universités ont voté la grève pour ce mardi, dont cinq avec des mesures de blocage.
L’UNEF assure que dix universités étaient bloquées, six entièrement (Bordeaux-3, Clermont-2, La Havre, Montpellier-3, Paris-8 et Pau) et quatre partiellement (Caen, Orléans, Poitiers, Tours). De nouvelles assemblées générales étaient prévues à la mi-journée.
Selon le ministère de l’Éducation Nationale, les enseignants sont 13,95 % à faire grève mardi, dont 14,14 % en primaire et 13,79 % dans le secondaire, selon le ministère de l'éducation nationale
Selon le Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire, le nombre d'enseignants grévistes dans les écoles (maternelles et élémentaires) était de 31 %.
G3 à Deauville des 18 et 19 Octobre 2010
Éditorial de lucienne magalie pons
Le président de la République s'était organisé un bain de foule, hier après-midi, pour son arrivée et celle d’Angela Merkel à Deauville. Une centaine de personnes sélectionnées et choisies, « triées sur le volet » selon la formule consacrée, se trouvaient là, pour ainsi dire en service commandé bénévole, pour l’accueillir devant le Royal, cet hôtel dont la réputation luxueuse est connue du monde entier.
Le Président a serré des mains, au-dessus des barrières, derrière lesquelles les « triés sur le volet » étaient cantonnés comme le sont au Zoo les animaux offerts à la curiosité des Visiteurs et qui tendent la pate dans l’espoir de recevoir une cacahuète ou une banane.
Les riverains étaient autorisés à entrer au compte goutte dans cette partie de la ville, mais à pieds et accompagnés d'un policier.
Madame Angela Merkel est apparue une demi-heure plus tard, les deux dirigeants ont alors, de concert, serré encore quelques mains par-dessus les barrières puis se sont retirés, rendant ainsi les « triés sur le volet » à leur destinée, pour un entretien bilatéral avant l’arrivée de Dmitri Medvedev , lequel devait les rejoindre en début de soirée.
L’entretien bilatéral de Nicolas Sarkozy a donné lieu deux heures plus tard à une déclaration-proposition franco-allemande qui souligne « la nécessité de renforcer le gouvernement économique européen », position commune qu’ils ont l’intention de défendre à Bruxelles.
Il en résulte notamment que le président français et la chancelière allemande demandent des sanctions rapides contre les États en « déficit excessif ».
« Un État en déficit public excessif qui n'aurait pas, au bout de six mois, pris les mesures nécessaires, serait sanctionné », a déclaré le président français.
Par coïncidence (fortuite ?) ou naturelle, au même moment, au Luxembourg, les ministres des Finances de l'Union sont tombés d'accord sur le renforcement le plus important de la discipline budgétaire depuis le lancement de l'euro.
(On peut remarquer qu’il a une différence de style entre les « sanctions » demandées par le couple franco-allemand et le renforcement de la « discipline budgétaire » sur lequel les ministre des finances de l’UE se sont mis d’accord, on peut prévoir que pour parvenir à un accord parfait quelques ajustements de fond et de forme ultérieurs ne manqueront pas d’intervenir…à suivre)
La stabilité financière de la zone euro passerait aussi, d’après le couple franco-allemand par une révision des Traités de Lisbonne d'ici à 2013, échéance à laquelle le fonds de secours mis en place par l'Union européenne arrivera à expiration. « Il faut trouver des mécanismes durables de lutte contre les déficits publics », a insisté Angela Merkel et pour elle la suspension des droits de vote de l'État concerné pourrait être envisagée.
Le soir Dmitri Medvedev devait les rejoindre pour échanger avec eux notamment sur « la sécurité européenne »
Monsieur Nicolas Sarkozy et Madame Angela Merkel ont d’emblée démontré par cette concertation bilatérale, précédant le G3, que leur deux pays était en parfaite concordance d’intention et d’action commune (au moins pour toute la durée de la présidence française du G20 d’après l’affirmation du Président Nicolas Sarkozy :
« Nous continuerons ce mouvement pour toute la durée de la présidence française du G20, a indiqué Nicolas Sarkozy. Tout au long de ce G20, la France et l'Allemagne feront des propositions communes, agiront de concert et mèneront ensemble les grands chantiers, notamment sur les questions essentielles du nouvel ordre monétaire international. »
Il n’échappe à personne que cette prestation « d’entente parfaite » bilatérale franco-allemande était destinée notamment, en autres motivations politiques, à impressionner favorablement le président russe Medvedev surtout en matière de sécurité européenne, puisque nous sommes à un mois du sommet de l’Otan qui doit redéfinir sa stratégie ne matière de sécurité militaire et nucléaire …
C’est bien là la faille des esprits allemand et français de s’imaginer qu’un Russe puisse se laisser impressionner par une démonstration d’entente parfaite, tout le monde sait que les Russes ne se laissent impressionner favorablement par aucun dirigeant au monde en matière de sécurité en Europe au sens large.
Nous savons que depuis la chute du mur de Berlin, les 27 pays membres de l’UE s’ils ne peuvent effacer de l’histoire « la guerre froide » souhaite l’oublier et en tourner la page.
Mais Moscou n’est pas disposé à l’impasse sur cette période et les dirigeants Russes ne sont pas favorables au projet américain de bouclier anti-missile que les États-Unis, membre de l’Otan, comptent déployer en Pologne et en République tchèque, non loin de la frontière russe.
ooOoo
Dmitri Medvedev a rejoint en début de soirée de Lundi Madame Angla Merkel et Nicolas Sarkozy, pour dîner, et échanger tri latérallement sur la sécurité en Europe. La rencontre se poursuit ce matin Mardi et se terminera par une conférence de presse trie parti à la mi-journée.
(à suivre prochainement)
Mardi 19 Octobre : 6me Journée de manifestation contre la réforme des retraites
Éditorial de lucienne magalie pons
Lundi, dans un sondage CSA, 71 % des Français exprimaient "soutien et sympathie à la journée de mardi 19 Octobre "...............
L'opinion de 71 % des Français ça compte !, ……. et les manifestants ainsi encouragés ne sont pas prêt à baisser les bras.
Mardi 19 Octobre 2010 : sixième journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites
Des mouvements de grève et 266 manifestations sont prévus aujourd’hui mardi partout en France. A Paris, le défilé partira à 13 h 30 de la place d'Italie en direction des Invalides en présence de tous les leaders syndicaux.
Les syndicats ont appelés les salariés à se mobiliser mardi 19 Octobre contre la réforme des retraites, Ils peuvent compter sur les salariés c’est évident, mais encore sur les lycéens et étudiants, et sur tous les citoyens qui par sentiment de solidarité sociale manifestent avec eux !
Certes nous savons que l’examen du texte gouvernemental se poursuit au sénat et que le Chef de l’État, le Premier Ministre, les Ministre et le parti majoritaire présidentielle, considèrent d’une même voix que la réforme des retraites selon eux est « essentielle » et que la France la mettra en œuvre. Ce texte sera voté certainement Jeudi soir, nous le savons aussi, nul n’est besoin d’être sorcier puisque la coalition des sénateurs UMP et de leurs sénateurs « frères » du Nouveau Centre s’est affirmée au Sénat depuis le début de l’examen de la loi de réforme des retraites. L’UMP et LE Nouveau Centre ont une trentaine de voix de plus que l’opposition, c’est du moins ce qui ressort en moyenne des votes exprimés lors des dernières séances du Sénat, où ces deux partis associés font front commun pour repousser tous les amendements défendus par les Sénateurs de l’Opposition le plus souvent en ricanant sur leurs bancs.
Dans cette coalition d’UMP-Nouveau Centre au Sénat et aussi à l’Assemblée Nationale, il ne faut pas être sorcier pour voir le jeu politique des Sénateurs du Nouveau Centre. A l’approche d’un remaniement ministériel, les Sénateurs du Nouveau Centre savent bien qu’il convient de soutenir dans leur vote les Sénateurs de l’’UMP, afin de ne pas risquer, par une attitude frondeuse au Parlement de voir le prochain Gouvernement nettoyé au karcher de toute personnalité « Nouveau Centre ».
Voilà comment les sénateurs votent trop souvent, non pas en fonction de l’intérêt des Français, mais pour défendre leur assiette au beurre gouvernemental, ce faisant ils renoncent à leur volonté politique propre et se conduisent comme les larbins de l’UMP non seulement au Sénat mais aussi à l’Assemblée Nationale.
Je ne saurais trop encourager les personnes qui souhaitent connaître dans leur intégralité les débats et discussions en séances des parlementaires, de se connecter sur le Site du Sénat, et de l’Assemblée Nationale pour saisir, sur le vif pour ainsi dire, l’intégralité de leurs interventions, ce que l’on nous produit sur les écrans de télévisions est tout à fait partiel et insuffisant pour juger de ce qui se passe vraiment en Séance.
Si le Chef de l’État et le Gouvernement comptent sur le vote définitif de la loi sur la réforme des retraites pour immobiliser l’opposition et les syndicats sur la réforme des retraites, ils se trompent ! On peut déjà imaginer les discours triomphalistes qu’ils vont diffuser instantanément tout de suite après le vote et les jours suivants…. ! Mais ce qu’ils ne veulent pas admettre c’est que leurs discours n’impressionneront plus la population française, en conséquence, les mouvements de constatations, les manifestations contre la réforme des retraites se poursuivront en se renforçant :
Lundi, dans un sondage CSA, 71 % des Français exprimaient soutien et sympathie à la journée de mardi.
71 % des Français ça compte !, ……. et ils ne sont pas prêt à baisser les bras.
Des mouvements de grève et 266 manifestations sont prévus aujourd’hui mardi partout en France. A Paris, le défilé partira à 13 h 30 de la place d'Italie en direction des Invalides en présence de tous les leaders syndicaux.
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