23 septembre 2010

Manifestation du 23 septembre : état des lieux vers 18 h40



Éditorial de lucienne magalie pons


Vers 18 h 40  la  CGT a  estimé que trois millions de personnes ont manifesté jeudi 23 septembre à travers la France contre le projet de réforme des retraites.

La CFDT estime à 2,9 millions le nombre de manifestants, contre 2,5 millions lors de la précédente journée d'action le 7 septembre.

( Le ministère de l'intérieur  reste sur un nombre  de 997 000  manifestants  et "observe une baisse" par rapport au mouvement du 7 septembre, où il avait recensé 1 120 000 manifestants.)

Les syndicats affirment   avoir gagné leur pari en mobilisant à nouveau des centaines de milliers de manifestants contre la réforme, deux semaines après la première manifestation du 7 septembre, alors  que le gouvernement  persiste à commenter une baisse.

Comme je suis disposée à croire les syndicats plutôt que le Gouvernement dont les membres ne se gênent pas pour dire et se démentir,  et même mentir à longueur de déclarations d’analyses et d’annonces diverses, je retiendrai ce que les Syndicats ont annoncé :

« -  le principal défilé jeudi à Paris a rassemblé 300 000 personnes, soit 30 000 de plus que le 7 septembre.

«  - quelque 230 manifestations qui  étaient annoncées dans toute la France ont eu lieu, notamment  Marseille  la manifestation a réuni 220 000 personnes s,  à Bordeaux  120 000 personnes ,  même succès  à Nantes,  Toulouse, Lille et Nice,  etc…

Je n’ai pas pour le moment les résultats de la ville de Lyon.

Il est évident que pour ne pas entrer dans le vif du sujet le Pouvoir s'accroche  et s'attarde à discuter, en le minorant, sur  le nombre des participants, comment s'en étonner ? ils  nous ont démontré à plusieurs reprises qu'en matière sociale ils sont  les spécialistes du rabotage.

(à suivre) …

REVUE DE PRESSE vers 18 h 40 :


MINUTE PAR MINUTE. Retraites : la bataille des chiffres fait rage

Le Parisien - ‎Il y a 47 minutes ‎
Moins d'un million de manifestants selon la police, 3 millions selon les syndicats. La bataille des chiffres fait rage entre le gouvernement et les organisateurs de la 4e journée de grève contre la réforme des retraites. ...

Manifestation du 23 septembre : état des lieux vers 18 h 20

Éditorial de lucienne magalie pons


Vers 18 h 20  la  CGT a  estimé que trois millions de personnes ont manifesté jeudi 23 septembre à travers la France contre le projet de réforme des retraites.

La CFDT estime à 2,9 millions le nombre de manifestants, contre 2,5 millions lors de la précédente journée d'action le 7 septembre.

( Le ministère de l'intérieur  reste sur un nombre  de 997 000  manifestants  et "observe une baisse" par rapport au mouvement du 7 septembre, où il avait recensé 1 120 000 manifestants.)

Les syndicats affirment   avoir gagné leur pari en mobilisant à nouveau des centaines de milliers de manifestants contre la réforme, deux semaines après la première manifestation du 7 septembre, alors  que le gouvernement  persiste à commenter une baisse.

Comme je suis disposée  à croire les syndicats plutôt que le Gouvernement dont les membres ne se gênent pas pour dire et se démentir,  et même mentir à longueur de déclarations d’analyses et d’annonces diverses, je retiendrai ce que les Syndicats ont annoncé 

« -  le principal défilé jeudi à Paris a rassemblé 300 000 personnes, soit 30 000 de plus que le 7 septembre.

«  - quelque 230 manifestations qui  étaient annoncées dans toute la France ont eu lieu, notamment  Marseille  la manifestation a réuni 220 000 personnes s,  à Bordeaux  120 000 personnes ,  même succès  à Nantes,  Toulouse, Lille et Nice,  etc…

Je n’ai pas pour le moment les résultats de la ville de Lyon.

Manisfestions du 23 Septembre : état des lieux en mi-journée

Éditorial de lucienne magalie pons


(Situation vers 15 heures 20)

En mi-journée la mobilisation « était au rendez-vous »  comme  elle l’était  au 7 septembre qui avait fait se regrouper 2,7 millions de manifestant pour toute la France (alors que comme d’habitude le pouvoir  ne tenait compte que de 1,1 million.)

Les syndicats déjà  en mi journée se disent satisfaits, pour eux et certains manifestants qui se sont exprimés  le « pari est gagné » en ce qui concerne l’affluence.

"Aujourd'hui, on a plus de manifestants que les dernières fois", a estimé François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, au départ du cortège parisien.

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a déclaré  que la mobilisation était "au rendez-vous, dans les mêmes proportions" que celle du début du mois.

Jean-Baptiste Prévost, président du premier syndicat étudiant, l'UNEF, dans la tête du cortège parisien aux côtés des représentants de salariés a signalé que  les manifestations ont réuni "de gros cortèges de lycéens et d'étudiants, plus que le 7 septembre »

Ndlr : Pour autant si le pari du nombre est gagné,  il n’en demeure pas moins que le Pouvoir  s’arcboutera  sur ses positions avec des bouchons dans les oreilles et un bandeau sur les yeux et finalement ont peut s’attendre à devoir remettre ça  prochainement.


Dans son travail de déni social des réalités le gouvernement , dans   ses premières conclusions  en mi-journée de grèves et de manifestations de ce  jeudi 23 septembre contre la réforme des retraites, prétend  que si la mobilisation de ce jeudi est comparable à la journée du 7 septembre « pour le nombre des manifestants » la proportion des grévistes est en baisse  … en faisant sournoisement une comparaison avec les grèves et manifestation de 2003 …… contre la réforme des retraites d’alors !

Pour la présidence de la République, qui retient  les chiffres du gouvernement, "il y a une baisse sensible" du nombre de grévistes et de manifestants, d’après  le ministère de la fonction publique, il y avait à la mi-journée 19,77 % de grévistes dans la fonction publique, soit "six points de moins que le 7 septembre" et "à des années-lumière" de 2003, quand 57 % des fonctionnaires s'étaient mobilisés contre la réforme des retraites du ministre du travail d'alors, François Fillon, le tout selon « une source gouvernementale ».

 Faire une comparaison avec les manifestations  de 2003 c’est aussi  désigner  implicitement  Monsieur Fillon ,  Ministre du travail d’alors, comme le champion des ministres contestés par le nombre qui a réussit à maintenir sa réforme, mais n’oublions que les ministres actuels sont déjà sur la ligne de départ en concurrence pour le prochain remaniement qui devrait avoir lieu en Novembre et que tout est bon pour se placer. Enfin la réforme soutenue par Monsieur Fillon en 2003 si déjà elle laissait présager rien de bon n’a rien de comparable avec la réforme injuste  qui nous est imposée actuellement sans concertation.

L’Elysée se félicite de sa première analyse  en prêtant sa  propre considération aux Français ….."En première analyse, cela signifie que soit les Français considèrent que tout cela est déjà derrière eux, soit qu'ils adhèrent davantage" au projet de réforme des retraites, "soit les deux", a tranché l'Elysée pour sa propre gouverne  peut-on dire et c’est bien ce nous allons entendre les jours prochains des voix des portes paroles de l’Elysée, du Gouvernement, de l’UMP présidentielle qui vont s’emparer de l’audio visuel et  seront soutenus par la presse aux ordres du sérail.

"Si le gouvernement ne bouge pas, y compris après cette journée, il y aura des suites (...), ça veut dire monter d'un cran. Si l'on veut gagner, il faut le rapport de forces", a  prévenu  le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly.

 Bernard Thibault, a précisé   si Nicolas Sarkozy "ne change pas d'opinion et reste sur une position intransigeante, notre devoir et notre responsabilité d'organisation syndicale c'est d'envisager naturellement d'autres initiatives".

Pour le moment il nous faut attendre les scores finaux  et les déclarations des dirigeants syndicaux  et participants avant  d’analyser nous-mêmes plus amplement.


23 sept.2010 : Mme. Aubry a été reçue ce matin sur RTL




Information relayée par  lucienne magalie pons

Martine Aubry était reçue  ce matin sur RTL.

Comme d'habitude,  Jean-Michel Apathie a voulu faire le "finaud" en posant des questions pièges à double sens , mais Martine Aubry une femme à la tête forte et à la voix solide,  a dit  strictement et exactement ce qu'elle voulait faire entendre et pas plus ! 

Source : RTL


Martine Aubry sur RTL le 23 septembre 2010 / RTL
La première secrétaire du Parti socialiste répondait aux questions de Jean-Michel Aphatie jeudi matin.
23/09/2010 - 07h59

Martine Aubry : "Nous voulons une réforme des retraites juste"

RTL | 23/09/2010 - 08h29

Martine Aubry invitée de RTL (23 septembre 2010)


Ecoutez aussi /

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- Retraites : une journée de mobilisation à quitte ou double pour les syndicatsRetraites : une journée de mobilisation à quitte ou double pour les syndicats


Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Martine Aubry.

Martine Aubry : Bonjour.

La lutte contre le terrorisme fait-elle, aujourd'hui, l'objet d'un consensus entre le gouvernement et le Parti socialiste ?

Il est évident que nous avons le devoir d'unité, et nous avons toujours soutenu les gouvernements quels qu'ils soient, et en l'occurrence aujourd'hui le Président de la République, qu'il s'agisse de se battre pour essayer de libérer les journalistes de France 3 en Afghanistan, les salariés d'Areva, aujourd'hui, au Niger ou ces actes de piraterie au Nigéria.  Mais vu ce qu'a annoncé le responsable de la sécurité intérieure, vu quelques jours plus tard, ce que nous avons appris, c'est-à-dire un conseil de sécurité intérieur, un conseil de défense réalisé par le Président de la République, nous demandons - mais d'ailleurs, comme d'autres partis - à être entendus par le Premier ministre, comme l'avait fait...

Vous voulez être informés ?

Voilà. Nous voulons être informés parce qu'il faut comprendre, si vous voulez, pour que ce devoir d'unité soit là ; et je pense qu'on ne peut pas laisser passer des informations, dire que le niveau d'alerte n'a jamais été aussi grand, et ne pas expliquer aux responsables politiques, et donc nous le demandons au Président de la République, au Premier ministre...

Et votre demande n'a pas été entendue jusqu'à présent ?

Pour l'instant, elle n'a pas encore été entendue. Je crois qu'il faut le faire parce que je pense que ça rassurerait aussi les Français de savoir que nous sommes tous, unis pour nous défendre contre de possibles attaques ou des menaces.

Il y aura beaucoup de manifestations aujourd'hui dans de nombreuses villes françaises contre la  réforme des retraites du gouvernement. Vous-même, Martine Aubry, vous serez dans la rue tout à l'heure à Paris ?

Oui, oui, je serai à Paris...

Mais est-ce votre place, la rue ? 

Oui.

Le Parti socialiste, que vous dirigez, est un parti parlementaire, représenté au Parlement. La rue est-elle plus forte que le Parlement ? La rue est-elle plus forte que la loi, Martine Aubry ?
Ah non, je crois qu'il faut utiliser tous les moyens, tous les moyens qui sont les nôtres pour faire pression sur le gouvernement, non pas pour ne pas faire de réformes des retraites, nous voulons une réforme des retraites ; mais nous voulons une réforme qui règle définitivement le problème contrairement aux deux précédentes, et qui soit juste. 

92% de la réforme du gouvernement pèse sur les salariés et les retraités. 8% sur le capital. Nous disons, ce n'est pas juste. Nous pensons qu'il faut avec l'espérance de vie travailler plus longtemps mais nous pensons aussi que ceux qui ont commencé à travailler tôt, ou ceux qui ont eu des emplois pénibles, doivent pouvoir continuer à partir à 60 ans. Nous ne voulons pas que les femmes qui ont eu des carrières hachées, soient les premières victimes de cette réforme. 

Donc, nous avons fait des propositions qui, je crois, sont considérées comme justes et crédibles. Alors, nous faisons des propositions, nous nous battons au parlement quand on ne nous coupe la parole, comme ça a été le cas la semaine dernière ; et nous sommes aussi dans la rue pour faire pression non pas devant mais au soutien des Français et des organisations syndicales.

Mais la retraite, ça va être pour vous une question sans doute de campagne électorale, lors de la prochaine élection présidentielle ?

Absolument, il faudra continuer à défendre nos propositions que nous, nous avons ...

La loi est plus légitime que la rue pour dire quelle est l'organisation sociale d'un pays ?

Si cette loi passait, pour ceux qui ont aujourd'hui 60 ans, et j'en connais beaucoup dans ma région, travailleurs de la sidérurgie, femmes qui ont travaillé dans le textile, en continuant, en semi-continuant, tâches répétitives, si la loi passe maintenant, ces 3 millions de personnes qui ont commencé à travailler avant 19 ans, qui ont déjà 41, 42, 43, 44 ans... Ces trois millions de personnes, eh bien elles vont être obligées, elles ne vont pas attendre 2012, elles vont être obligées de continuer à aller jusqu'à 62 ans. Donc, nous, nous préparons l'avenir mais nous sommes aussi là pour faire changer les choses immédiatement. Les Français attendent ça aussi de nous, je crois.
Cécile Duflot et Jean-Luc Mélenchon notamment, sont signataires d'une pétition réclamant un référendum. Signerez-vous cette pétition, Martine Aubry ?

Moi j'attends de savoir ce que souhaitent les organisations syndicales. Elles l'avaient souhaité sur la poste, nous les avons soutenues. Vous savez que le référendum "d'initiative populaire" qui est prévu dans la constitution, n'a toujours pas donné lieu au texte d'application ...

Il n'y a pas de décret d'application.

Voilà. Donc, on peut dire : on veut un référendum pour bien dire, tout simplement, au gouvernement, au Président de la République, vous auriez dû et vous devriez écouter les Français comme les autres pays l'ont fait d'ailleurs dans des grandes discussions avec l'Opposition,  avec les syndicats pour pouvoir porter leur réforme des retraites, donc c'est symboliquement l'idée : vous devez écouter ; mais nous savons malheureusement que les textes d'application n'étant pas sortis, on ne pourra pas réaliser ce référendum d'initiative populaire. Mais c'est un symbole, voilà.
Bon. Donc, on va attendre que les choses s'éclaircissent.

On va attendre.

Vos partenaires de Gauche vous accusent de duplicité, Martine Aubry. Vous êtes pour le maintien ou pour le retour - le cas échéant - à la retraite à 60 ans et en même temps, vous êtes favorable à un allongement de la durée de cotisations, ce qui rend illusoire la possibilité pour la très grande majorité des gens de prendre une retraite à 60 ans à taux plein ; et donc, vos partenaires nous disent : c'est contradictoire !

Oui, mais enfin c'est surtout la Droite qui dit ça plutôt que nos partenaires. 

Ah non, j'ai entendu Jean-Luc Mélenchon ; j'ai entendu des communistes, notamment.
Oui, mais moi j'ai entendu... Oui, enfin ils se sont repris... Je crois qu'ils ont... Bon.
Enfin, disons les choses très simplement. Moi j'ai toujours dit...

On n'a pas entendu les mêmes ; mais on a entendu la même chose !

Voilà. J'ai toujours dit la même chose, et c'est vrai que c'est assez complexe cette histoire. On a essayé, le gouvernement notamment, de mêler l'âge légal de départ à la retraite et l'âge effectif. J'ai toujours pensé, et c'est d'ailleurs le cas dès aujourd'hui, que l'âge effectif allait continuer à augmenter ; quand l'espérance de vie augmente et qu'on rentre de plus en plus tard sur le marché du travail, il est normal de partir plus tard à la retraite. C'est déjà 61,6 ans en moyenne en France. Mais j'ai toujours pensé aussi - parce que c'est un droit, parce que c'est la justice - que l'on devait laisser cette possibilité de partir à 60 ans ; alors, ce sera à taux plein pour ceux qui ont leur durée de cotisations, ce sont, par exemple, les trois millions de personnes dont je vous parle aujourd'hui...
Qui ont commencé à travailler jeunes.

Voilà. Ou ça sera un choix pour ceux qui diront : moi je pars à 60 ans, je n'ai pas encore ma durée de cotisations, dans ce cas-là, je partirais avec une retraite plus faible. Voilà, c'est extrêmement clair même si on essaie de mêler les choses ; et je voudrais vous dire qu'en Italie, par exemple, il y a 1,4 million de personnes qui sont touchées par la réforme et qui vont partir à 56, 57, 58 ans ; en Allemagne, on peut partir avec 35 ans de cotisations. Donc qu'on arrête de nous dire que nous sommes les seuls à vouloir garder - pour ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont eu des emplois pénibles - la retraite à 60 ans. 

Vous poursuivrez le dialogue avec les auditeurs de RTL à partir de 8h30, Martine Aubry.
Discrètement, certes, mais effectivement, Dominique Strauss-Kahn était à Paris à la fin de la semaine dernière.

Oui, je le sais.

L'avez-vous vu ?

Non parce qu'il est en passage entre deux avions. Je l'ai eu encore hier au téléphone... Vous savez, on se parle beaucoup. On ne fait pas de communiqués de presse et quand on se verra, mais on n'a pas besoin pour parler de se voir, on sait utiliser d'autres instruments, eh bien quand on se verra, vous ne le saurez pas car il n'y a pas...

Si, si, on le saura ! Ah, vous savez, on sait tout.

Non, vous ne le saurez pas. 

Si, si, si.

La preuve c'est que beaucoup de gens pensent qu'on s'est vus la semaine dernière alors...
Ah non, la preuve : vous dites que non.

La preuve : oui. Mais hier, je disais autre chose. Voilà mais ne vous inquiétez pas...
Vous vous êtes parlés aujourd'hui alors ?... Hier, pardon ? 

Oui.

Vous avez parlé de l'élection présidentielle ?

On a parlé surtout de la situation économique aux États-Unis, vous voyez. 

Vous ne pouvez parler jamais de l'élection présidentielle avec Dominique Strauss-Kahn ?
Si, nous en parlons, bien sûr ; mais là, il se trouve que nous avons parlé de cela.

Vous êtes candidate à l'élection présidentielle, Martine Aubry ?

Ce n'est pas le moment d'en parler. Je l'ai toujours dit. Et je le redirai jour après jour. Nous avons fixé un calendrier collectivement...

On peut jouer à : ni oui-ni non ? Excluez-vous d'être candidate à l'élection présidentielle ?

Non, non, on ne joue pas à ni oui-ni non... Moi, vous savez, j'essaie d'être sérieuse. Je suis à la tête du premier parti d'opposition. Mon seul objectif, aujourd'hui, c'est de montrer aux Français qu'il y a une autre France possible, que les atouts de la France peuvent être utilisés et que nous sommes capables d'être à la fois crédibles et ambitieux pour une France qui soit, à la fois, plus juste et plus efficace. Voilà, c'est cela mon job, si je peux m'exprimer ainsi ; mais aussi de faire en sorte que le Parti socialiste comme c'est le cas aujourd'hui, parle uni, d'une seule voix, pour dire la même chose avant de choisir avec tous les Français celui ou celle qui nous représentera. Voilà. Et nous aurons alors le grand projet que nous sommes en train de proposer aux Français, jour après jour.


Le Sommet de l'ONU sur les objectifs du millénaire a pris fin Mercredi 22 septembre

Éditorial de lucienne magalie pons


Comme on le sait, avant le début de la Conférence de l'ONU sur les Objectifs du Millénaire,  le Président Français avait profité d'  un Week-end-end de détente à New York  avec son épouse, en réservant  son Lundi pour se  réconcilier  en premier lieu  avec Angela Merkel en privé dans un salon de l’ONU, toux deux  entourés de Carla Bruni  et du jeune Louis,  et pour se produire  tout de suite après cette  touchante entrevue,  à la tribune de l’ONU.

 Mais il n'a pu à cause d’un agenda chargé prolonger son séjour jusqu’à la fin de  la conférence de l’ONU sur les Objectifs du millénaire ce qui est fort regrettable, quand on sait qu'il ne manque  pas de faconde verbale pour proposer de réaliser instantanément séance tenante certaines de ses idées au demeurant irréalisables, ce qui ne manque pas méduser  l'assistance !

Il n’a donc pu assister à la suite de cette conférence qui  s’est poursuive Mardi pour se terminer le mercredi 22 septembre après l’adoption d’un document final.

En effet, le Président Français  devait  s’entretenir  de toute urgence avec les ministres français sur le dossier sécuritaire et les menaces terroristes et les  rassembler en réunion de concertation à l’Elysée, ce qui fut fait dès son retour à Paris.

La Conférence  de l’ONU s’est donc poursuivie sans lui , Mardi et Mercredi.

Les  objectifs du Millénaire portent sur l'élimination de la pauvreté, la lutte contre les maladies, la lutte contre la famine, la protection de l'environnement et la promotion de l'éducation. 

Les quelque 140 chefs d'États et de gouvernements, réunis en sommet de trois jours sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) au siège de l'ONU à New York  ont pris de nouveaux engagements pour accomplir les OMD avant la date butoir de 2015. 

Le document final porte sur les actions, les politiques, les stratégies, les objectifs  visant à soutenir les pays en développement qui sont les plus en retard  pour lesquels beaucoup reste à faire, afin d'améliorer la vie des populations les plus pauvres. 

Ce document  final de  28 pages, intitulé "Tenir la promesse : unis pour réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement", fait état de préoccupations sur le fait que les progrès sont loin d'être satisfaisants., mais les dirigeants  se sont  montrés  convaincus qu'avec de nouveaux engagements mondiaux, les objectifs sur la réduction de la pauvreté et de la famine, des maladies ainsi que d'autres fléaux sociaux pourraient   être atteints à l'horizon 2015. 

"Nous sommes convaincus que les Objectifs du millénaire pour le développement seront atteints, y compris par les pays les plus pauvres, avec des engagements renouvelés, l'application efficace des mesures et des actions collectives renforcées par tous les pays membres ainsi que d'autres acteurs", ont déclaré les dirigeants dans le document.

Ndlr : il ne faut pas décourager les bonnes volontés, espérons que les « dirigeants du monde » atteindrons les objectifs qu’ils se sont fixés  « avant la date butoir  de 2015 », certains d’entre eux ne seront plus sur la scène internationale d’ici-là  et ces derniers au moins auront l’avantage si les objectifs déraillent de s’en laver les mains en catimini. Quant aux autres ils se réuniront pour fixer une nouvelle  future date butoir. Ce qui leur donnera l’avantage de revisiter New-York…. Quand il a de la gêne il n’y a pas de plaisir.

ooOoo
Pour en savoir plus :
 
POLITIQUE
Linie

Kristeligt Dagblad - Danemark
Les pays en développement doivent prendre leurs responsabilités
La conférence de l'ONU sur les Objectifs du millénaire pour le développement s'est achevée mercredi à New York. La communauté des Etats n'a pas encore atteint ses objectifs en termes de réduction de la pauvreté dans le monde. Le quotidien chrétien Kristeligt Dagblad considère que les pays en voie de développement ont aussi des obligations : "Qu'importe combien d'argent la partie riche du monde envoie aux pays pauvres. Tout cela ne sert à rien si les gouvernements des pays en voie de développement ne sont pas en mesure de faire parvenir ces aides aux plus démunis. Par exemple aux femmes, mais aussi aux minorités qui font l'objet de discriminations en raison de leur appartenance à une ethnie ou à une religion. L'incompétence des gouvernements de nombreux pays d'Afrique fait qu'il est impossible de combattre la pauvreté. Des pays instables se sont développés dans la mauvaise direction suite aux guerres et aux dictatures auxquels ils sont confrontés, tandis que les pays plus paisibles sont parvenus à diviser par deux les chiffes de la pauvreté. Il est en outre honteux que des pays à forte croissance comme l'Inde ou le Brésil ne soient pas parvenus à mieux répartir la richesse." (23.09.2010)
» article intégral (lien externe, danois)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Social, » Mondial

Clôture de la conférence de haut niveau de l'ONU sur les OMD ...

Radio Chine Internationale - ‎Il y a 2 heures ‎
La conférence de haut niveau de l'ONU sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a pris fin mercredi au siège de l'ONU à New York après l'adoption d'un document final. Quelque 140 chefs d'Etats et de gouvernement se sont réunis au ...

23 Septembre 2010 : jour "J" des Grèves et manifestations

Information de lucienne magalie pons


 En prélude et en attendant de pourvoir relater le déroulement des manifestions de ce jour, voici une Revue de presse matinale :


Les syndicats attendent une forte mobilisation

Ouest-France - ‎Il y a 10 minutes ‎
Ils espèrent qu'au moins deux millions de manifestants vont descendre dans les rues, aujourd'hui. Et annoncent que la mobilisation se poursuivra si le gouvernement n'abandonne pas son projet. Mobilisation. Il y aura davantage de manifestations que lors ...
Le bras de fer continue Le Parisien (Abonnement)
Les Échos - Le Figaro - France Info - Le Progrès

Monsieur de Villepin sur France Info le 21 Septembre 2010

information de lucienne magalie pons

Le 21 septembre 2010, Monsieur de Villepin  répondait aux journalistes de France Info sur toutes les questions d'actualités politiques avec une concision remarquable :

pour visualiser la vidéo cliquer sur le lien ci-dessous :


Dominique DE VILLEPIN, France Info, 21 09 2010
envoyé par FranceInfo. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...