05 juillet 2010

Deux secrétaires d'Etat sacrifiés comme dindons de la farce dominicale

Éditorial de lucienne magalie pons

Hier dimanche après-midi , alors que les médias ne s’attendaient pas à voir éclater un orage politique d’une telle soudaineté et violence, la présidence de la République et Matignon « démissionnaient » Alain Joyandet, secrétaire d'État à la Coopération , et Christian Blanc, chargé du développement de la région capitale.

Extrait du communiqué tombé dans la fin d’après midi de dimanche :

"Les secrétaires d'État Alain Joyandet et Christian Blanc ont présenté leur démission du gouvernement", peut-on y lire. "Le Président de la République et le Premier ministre ont accepté ces démissions."

Leurs fonctions seront respectivement exercées par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le ministre chargé de l'Espace rural Michel Mercier. »

…………… »

D’après les médias, on apprend parait-il d’une source Élyséenne, que la décision a été prise dimanche par Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon afin de "sanctionner des comportements jugés inadmissibles".

Je me demande pourquoi le Président de la République et le Premier Ministre n’ont pas attendu octobre pour prendre leur décision, y avait-il une telle urgence à sacrifier leur repos dominical, quel péril imminent menaçe le fonctionnement du Gouvernement pour faire ainsi sauter deux de ses fidèles têtes sans attendre !

Monsieur Nicolas Sarkozy avait précédemment déclaré devant les députés de la majorité présidentielle qu’il remettait à l’automne un remaniement ministériel, légitimement les médias étaient en droit de relâcher un peu les baskets des ministres et secrétaires d’état empêtrés depuis plusieurs semaines dans des polémiques empoisonnées. Eh bien non ! Subitement hier en fin de soirée ils ont du reprendre leur devoir d’information à la vitesse grand « V » !

Imaginez deux secrétaires d’État démissionnés ! Un double coup de guillotine, un sacrifice sanglant, un vrai coup de théâtre, un scoop sensationnel ! les médias soudain remis en accélération se devaient de recueillir à chaud les réactions des personnalités médiatiques et politiques, surtout de celles dont les déclarations et analyses sont généralement les plus prisées, soit par leur pertinence ou au contraire par leur défaut de crédibilité , ce qui ne manque pas de corser les polémiques.

Avant de rapporter deux seules réactions pour limiter mon texte , rappelons que ces derniers temps des députés de la majorité s’étaient risqués à penser que le Ministre Eric Woerth, conducteur de la réforme des retraites, ( auquel Nicolas Sarkozy ne cesse de renouveler avec force sa confiance), était indisposé ou « pâtissait » du maintien au gouvernement de « certains » de ses collègues emportés dans ce que l’on peut appeler un ouragan destructeur en raison de leurs comportements dispendieux.

Ces messieurs députés de la majorité ne croyaient pas si bien penser et surtout ne s’imaginait pas qu’ils donneraient quelques jours plus tard leurs arguments en pâture à l’opposition !

En effet, comme réaction à chaud pertinente l’opposition dénonce que la démission de Christian Blanc et d'Alain Joyandet peut être vue comme un moyen d'alléger la pression sur le ministre du Travail :

"Soit la démission des deux ministres est une tentative de l'Élysée de jeter du lest, c'est tardif et pose plus fortement la question d'Eric Woerth, soit ces démissions sont 'spontanées' et c'est l'image d'un délitement qui appelle à un changement de gouvernement", a déclaré dans un communiqué le député socialiste de Paris, Jean-Christophe Cambadélis

Il est vrai que cette hypothèse parait plausible, le ministre du Travail est en situation délicate dans certains médias, non des moindres, qui relatent certains soupçons de conflit d'intérêts dans son traitement du dossier fiscal de l'héritière de l’Oréal (Aff. Bettencourt) lorsqu'il était chargé du Budget, jusqu'en mars dernier.

Le député Vert Noël Mamère, sur i>Télé, a opiné lui aussi : «il s'agit d'un pare-feu pour protéger Eric Woerth".

Dans le registre des déclarations auxquelles un défaut de crédibilité peut être reproché, nous pouvons noter la réaction de Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, lequel - sans doute pour banaliser ou neutraliser ce véritable drame politique qui s’est joué hier au sein du Gouvernement - a déclaré en langue de bois « ces démissions ne sont qu'un épisode mineur » …. "Ce type d'épreuve, c'est toujours difficile à supporter mais ça n'empêchera pas le gouvernement de continuer à œuvrer (...) pour appliquer le programme pour lequel le président Sarkozy a été élu", a-t-il dit sur i>Télé.

Pour Messieurs Alain Joyandet et Christian Blanc entendre de la bouche d’un porte parole adjoint de l’UMP, que leurs démissions « ne sont qu’un épisode mineur » n’est pas flatteur, mais pour l’opposition et l’opinion publique, Monsieur Dominique Paillé a beau dire, c’est un incident politique majeur qui marque bien la fragilité d’un Gouvernement tout entier occupé à défendre tel ou tel ministre mis sur la sellette des polémiques, ou encore à se défendre dans son ensemble, et qui en urgence a du décider de sacrifier la tête de deux secrétaires d’état, sans attendre le remaniement ministériel prévu pour la fin de l’automne.

A mon sens ce sacrifice gouvernemental n’est pas une bonne méthode, les réactions vont se multiplier et prendre encore plus d’ampleur, certains verront dans ce geste comme un aveu de fragilité et de faiblesse, un impératif de se resserrer en noyau « dur et pur » en commençant par sanctionner sans pitié ces deux fidèles secrétaires d’état, qui viennent de se faire traiter comme les premiers dindons de la farce gouvernementale.

04 juillet 2010

Secrétaires d'Etat "démissionnés" : les réactions

Source : Le Parisien et l’AFP

Gouvernement : Christian Blanc et Alain Joyandet démissionnés

Reproduction intégrale :

04.07.2010, 18h37 | Mise à jour : 21h12

Après des polémiques en série sur le train de vie des ministres du gouvernement, les premières têtes sont tombées ce dimanche. Alain Joyandet et Christian Blanc, secrétaires d'Etat respectivement à la Coopération et au Grand Paris, ont tous deux présenté leur démission du gouvernement, a officiellement indiqué l'Elysée dans un communiqué peu après 19 heures.

Nicolas Sarkozy et François Fillon ont demandé aux intéressés de démissionner du gouvernement, a tenu à préciser plus tard dans la soirée le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. Une décision symbolique pour redorer l'image du chef de l'Etat et du gouvernement, sérieusement mise à mal ces dernières semaines par le scandale Bettencourt-Woerth, les cigares de Christian Blanc, le permis de construire d'Alain Joyandet, l'hôtel de Rama Yade en Afrique du Sud, la double rémunération de Christine Boutin, etc.

Avec une cote de confiance au plus bas, Nicolas Sarkozy doit se désolidariser de ceux par qui le scandale arrive. Le président de la République annonçait depuis plusieurs semaines qu'il allait «sévèrement tirer les conséquences du comportement des ministres». Il n'aura pas attendu le mois d'octobre, date annoncée d'un remaniement. «Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner», ministre des Affaires étrangères, «et celles de Christian Blanc par Michel Mercier», ministre de l'Espace rural, précise l'Elysée.

Permis de construire illégal, avion privé et cigares

Soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), selon les informations du «Canard enchaîné», Alain Joyandet avait indiqué le 22 juin qu'il renonçait à ce projet d'agrandissement. Il avait également été épinglé en mars dernier pour avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116 500 euros, lors d'un déplacement ministériel en Martinique.

Christian Blanc, grand amateur de cigares, avait, lui, été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de havanes aux frais du contribuable. Accusé par le secrétaire d’Etat au Grand Paris d’avoir détourné une partie des cigares réglés sur le compte du gouvernement, Guillaume Jublot, l'ancien chef de cabinet de Blanc, réfutait ces accusations ce dimanche dans les colonnes du «Parisien».

Ni l'un ni l'autre ne faisaient l'objet d'une enquête judiciaire.

Joyandet l'avait annoncé sur son blog

C'est sur blog que le secrétaire d'État à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, a lui-même annoncé un peu plus tôt dans la journée sa démission du gouvernement. Dans une note intitulée «J'ai décidé de quitter le gouvernement», il assure que «pas un euro public n’a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches». «L’homme d’honneur que je suis ne peut accepter d’être victime d’un amalgame», poursuit le secrétaire d'Etat, qui indique avoir informé Nicolas Sarkozy de sa décision.

Dans cette note, le secrétaire d'État revient sur son parcours politique : «En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l'exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l'intérêt général.» Soulignant qu'il n'a «jamais eu besoin de la politique pour vivre» - «j'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans», il se félicite d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».

Plusieurs ministres du gouvernement Fillon ont été épinglés ces dernières semaines sur leur train de vie. Dans un contexte de crise économique, ces scandales à répétition ont conduit Nicolas Sarkozy à annoncer une cure d'austérité pour l'Élysée, le gouvernement et au sein des administrations.

Deux Secrétaires d'Etat "démissionnés"

Contrairement à ce que nous avions pu penser, il y a une heure environ, la démission de Monsieur Alain Joyandet n’était pas spontanée.

Coup de théâtre politique : à 21 h. 22, selon une dépêche de l’AFP (dont extrait ci-dessous), contrairement à ce que nous avions pu comprendre, la démission de Monsieur Alain Joyandet n’était pas spontanée, elle faisait suite à la demande du Président de la République et du Premier Ministre. Qui plus est Monsieur Christian Blanc lui aussi démissionne dans les mêmes conditions !

« Extrait de la dépêche AFP :

« France

AFP - 04/07/2010 à 21h22

Démission d'Alain Joyandet et de Christian Blanc du gouvernement, à la demande de Sarkozy et Fillon

Nicolas Sarkozy et François Fillon ont demandé à Alain Joyandet et Christian Blanc de démissionner du gouvernement, a précisé dimanche à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.

"Le président de la République et le Premier ministre ont décidé de tirer les conséquences d'évènements survenus ces derniers jours, que les Français n'ont ni compris ni acceptés", a affirmé M. Chatel.

"Après mûre réflexion, ils ont demandé à MM. Joyandet et Blanc, après avoir échangé avec eux, de démissionner", a-t-il ajouté, en précisant que cette demande avait été formulée "dimanche".

Alain Joyandet et Christian Blanc, secrétaires d'État respectivement à la Coopération et au Grand Paris, mis en cause par la presse, ont tous deux présenté dimanche leur démission du gouvernement, qui a été acceptée, avait auparavant annoncé l'Élysée dans un communiqué……… » ……………. »

(fin de l’extrait)

Le Gouvernement vient de d’obtenir deux démissions !

A peine venions nous d’apprendre la démission d’Alain Joyandet que celle de Monsieur Christian Blanc vient d’être révélée par l’Élysée et Matignon en cette fin de dimanche :

"Les secrétaires d'État Alain Joyandet et Christian Blanc ont présenté leur démission du gouvernement. Le président de la République et le Premier ministre ont accepté ces démissions"

"Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner", ministre des Affaires étrangères, "et celles de Christian Blanc par Michel Mercier", ministre de l'Espace rural, précise leur communiqué.

Alors que la majorité présidentielle est « affectée » par les affaires, les deux secrétaires d'État, ont rendu leur portefeuille

Alain Joyandet, que l’on compte comme l’un des fidèles du Président de la République, n’a pas résisté à la polémique entretenue par les médias et l’opposition, il avait annoncé sa démission un peu plus tôt, en publiant sa décision sur son blog :

"L'homme d'honneur que je suis ne peut accepter d'être victime d'un amalgame. Après mûre réflexion, j'ai décidé de quitter le gouvernement", y explique ce fidèle de longue date du chef de l'État.

De son côté, Christian Blanc mis en cause pour une facture de 12 000 euros de cigares... aux frais du contribuable, vient lui aussi de présenter sa démission, après avoir remboursé 4500 euros tout en accusant son ancien chef de cabinet d'avoir "organisé un système" pour mettre des cigares à disposition dans ses services.

Ces démissions interviennent dans un climat politique tendu par une suite d'affaires en cascade visant des ministres membres de la majorité présidentielle, à savoir notamment l’ affaire Bettencourt et ses prolongements politiques dont Eric Woerth se défend, l’hôtel de Madame Rama Yade en Afrique du Sud , le roman fleuve politico-sportif , sans compter l’affaire Christine Boutin dont les réminiscences médiatiques ressurgissent encore de temps en temps pour alourdir les chroniques et alimenter les critiques de l’opposition


Mercredi dernier, en recevant les députés UMP à l'Élysée, le chef de l'État avait prévenu qu’il tirerait "sévèrement" les conséquences de ces affaires, après la réforme des retraites, en annonçant un remaniement du gouvernement en octobre, estimant que tout ce qu'il ferait à chaud compliquerait sa tâche".

Très agacé, par certains comportements de ministres , il en avait « peut-être » visé certains, selon les médias, implicitement par allusions en citant des mots "avions", "cigares", "nature d'hôtel"... sans nommer Alain Joyandet, Christian Blanc et Rama Yade

Effectivement Monsieur Alain Joyandet et Monsieur Christian Blanc étaient visés !

PARIS (AFP) - 04/07/10 21:22Démission d'Alain Joyandet et de Christian Blanc du gouvernement, à la demande de Sarkozy et Fillon

Alain Joyandet et Christian Blanc démissionnent du gouvernement ...

Alain Joyandet et Christian Blanc, secrétaires d'Etat respectivement à la Coopération et au Grand Paris, ont tous deux présenté dimanche leur démission du ...
www.rtl.fr/.../alain-joyandet-et-christian-blanc-demissionnent-du-gouvernement.html - Il y a 53 minutes

Monsieur Alain Joyandet démissionne

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous apprenons par une profusion de communiqués publiés ce jour sur les plus importants sites et blogs Internet que Monsieur Alain Joyandet, secrétaire d'État à la Coopération et à la Francophonie a annoncé aujourd’hui sur son blog sa démission du gouvernement.

Son blog certainement pris d’assaut par les internautes, est inaccessible ce dimanche en fin de journée mais sa décision a été confirmée l’entourage du secrétaire d'État.

Mis en cause en Mars par le Canard enchaîné au sujet d’un permis de construire illégal pour agrandir la maison dont il est propriétaire à Grimaud (Var), Alain Joyandet avait renoncé ensuite à ce permis.

Toujours en Mars le site Médiapart avait publié un article visant cette fois un aller-retour en Martinique du secrétaire d'État, en jet privé, pour la somme de 116.500 euros. Alain Joyandet en protestant alors de son innocence s'était expliqué des impératifs d’agenda en évoquant une conférence internationale pour la reconstruction d'Haïti à laquelle il était tenu d’assister. Face à la polémique déclenchée par l’article de Médiapart, le Premier ministre François Fillon était intervenu pour rappeler les règles concernant les conditions de déplacement des membres du gouvernement.

Ébranlé par ces deux affaires et dans un climat plus général de mis en cause de plusieurs membres du gouvernement, Alain Joyandet a préféré visiblement ne pas souffrir « un supplice chinois » jusqu’en Octobre en attendant le verdict d'un remaniement ministériel qui a été annoncé pour la rentrée.

ooOoo

Monsieur Alain Joyandet, né le 15 janvier 1954 à Dijon, est un homme politique mais est aussi connu comme un entrepreneur

Monsieur Alain Joyandet est marié et père de trois enfants

Après avoir suivi des études secondaires au lycée Montchapet à Dijon, et au Lycée Cournot à Gray , il entame des études de médecine à Dijon avant de se tourner vers le journalisme. Il travaille alors pour la Presse de Gray dont il deviendra président en 1986

Entre 1986 et 1995, Alain Joyandet est président du club de football USFC Vesoul

Il fonde la Presse de Vesoul et Radio Val-de-Saône (RVS) à Vesoul en 1981 puis l'Hebdo de Besançon. En 1986 il crée le Groupe des éditions comtoises (Grec SA) et un atelier de photogravure.

Propriétaire à 99 % de Médiatour, SARL au capital d'1,85 million d'euros, il regroupe au sein de cette société ses activités nautiques dont son épouse est gestionnaire. Médiatour possède 80 % de trois sociétés : Bateaux Moteur Bavaria France, Europe Yachts et Yachting Sélection, qui achètent, vendent et louent des bateaux de plaisance, ces trois sociétés sont gérées par sa fille.

Carrière politique (résumée)

Monsieur Alain Joyandet entre en politique en 1989, comme conseiller municipal de Vesoul. (Il sera élu maire de cette ville en 1995, face à Loic Niepceron)

- 30 mars 1992 - 22 mars 1998 : membre du conseil général de la Haute-Saône

- Depuis le 19 juin 1995 : maire de Vesoul (Haute-Saône)

- 24 septembre 1995 - 18 juin 2002 : sénateur de la Haute-Saône

- 23 mars 1998 - 8 juillet 2002 : membre du conseil général de la Haute-Saône

- 19 juin 2002 - 19 avril 2008 : député de la 1er circonscription de la Haute-Saône

- Rappelons qu’à l’élection régionale de 2010 en Franche-Comté, il avait été désigné par les militants UMP pour conduire la liste du parti à l'élection régionale de 2010 en Franche-Comté, obtenant 2 365 voix, mais il perd ces élections avec 38,36% contre 47,41 % face à son adversaire la socialiste Marie-Guite Dufay

- Depuis le 18 mars 2008 : secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie (gouvernement François Fillon II)

- 2002-2008 : secrétaire national de l'UMP, chargé des fédérations

- 1999-2002 : secrétaire national aux nouvelles technologies au RPR ; membre du bureau politique du RPR

- Depuis le 21 mars 2010 : conseiller régional de Franche-Comté

"Fumer Tue"

Éditorial de lucienne magalie pons

"Fumer tue » il n’y a pas de cigares sans fumée


Guillaume Jublot, ex-chef de Cabinet de Christian Blanc se défend d’avoir volé les cigares du Secrétaire d’État au Grand Paris comme ce dernier mis en cause pour une facture de 12.000 euros sur le dos des contribuables l’en accuse.


« Je n'ai pas volé les cigares de Christian Blanc" se défend son ex-chef de cabinet


Tous les cigares, d’après Monsieur Jublot dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France, ont été "fumés par" Christian Blanc "ou pas ses invités". …."Je n'ai rien détourné. Le jour de mon départ du ministère, le 27 mai, après mon licenciement, j'ai eu la bonne idée de faire procéder à un inventaire des quatre caves à cigares présentes au ministère, en présence du chef intendant qui a signé cet état des lieux, en précisant qu'il "restait 274 cigares"…. "Si on les soustrait aux 1.021 achetés et qu'on divise par 300 jours, on arrive à 2,49 cigares par jour, sans compter ceux qu'il offrait. C'est exactement la consommation qu'il a reconnue et je peux dire qu'il fumait même plus"

.

Toujours d’après Monsieur Jublot, Christian Blanc fumait "des cigares de grande qualité" et était "très sourcilleux sur l'alimentation de ses caves"…. "Sa secrétaire me gourmandait parfois quand elles n'étaient pas pleines. Il fallait que ce soit toujours rempli, on avait pour au moins un mois et demi de réserve" …. Les cigares étaient achetés dans les Yvelines, dans la circonscription de Christian Blanc Blanc, et les livraisons étaient effectuées "avec la voiture du ministère


Monsieur Jublot, le 17 juin avait annoncé qu'il portait plainte contre M. Blanc pour diffamation.


Guillaume Jublot, très affecté par cette affaire de cigares est d’après lui « démoli par cette histoire « …. "je suis inscrit à Pôle emploi, je suis discrédité dans le monde politique, plus personne ne m'ouvre sa porte" a-t-il déclaré.


Remaniement ministériel annoncé pour la rentrée ... un supplice chinois ?

Publié par le site : Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - dans : Politique
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Remaniement en octobre: Pour Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy soumet ses ministres à un "supplice chinois"


vendredi 2 juillet 2010


Dominique de Villepin, fondateur de République Solidaire, a qualifié jeudi de "supplice inventé par les Chinois" l'annonce par Nicolas Sarkozy d'un remaniement à la rentrée visant au premier chef certains des ministres épinglés sur leur train de vie.


"C'est une grande première, un remaniement annoncé par anticipation avec un effet différé de plusieurs mois", a ironisé l'ancien Premier ministre lors d'une rencontre avec des journalistes.


"Dans quelle situation sont aujourd'hui les ministres montrés du doigt, qui sont supposés devoir partir? Dans quelle situation sont-ils vis-à-vis des Français, vis-à-vis d'eux mêmes, mais surtout vis-à-vis de leur administration?", a poursuivi Dominique de Villepin.


"Un ministre, c'est le chef d'une administration, or un ministre en sursis, qui est désigné comme partant, c'est un ministre qui perd immédiatement tout son crédit auprès de son administration", a-t-il poursuivi.


Il a encore qualifié de "situation inacceptable sur le plan humain" le fait de "désigner des sortants et tous les jours de faire monter un peu plus la pression sur eux". "C'est un supplice qui a été inventé par les Chinois mais qui me paraît tout à fait inapproprié dans une démocratie".


M. de Villepin a en outre répété que le ministre du Travail Eric Woerth, soupçonné par l'opposition et une partie de la presse de conflit d'intérêts dans l'affaire Bettencourt, devait se séparer de sa fonction de trésorier de l'UMP, sans se prononcer sur une éventuelle démission de son poste ministériel.


Il s'est enfin déclaré favorable à la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur cette question, jugeant que "la demande de clarification et de transparence" était "légitime".


Fusion de l'Epad et de l'Epasa

3 Juillet 2010

Le décret fusionnant l'Epad et l'Epasa publié au Journal officiel

Le décret fusionnant l'Epad et l'Epasa publié au Journal officiel

Source : Site le Point Fr

« Le décret fusionnant l'Établissement public d'aménagement du quartier d'affaires de la Défense (Epad) et l'Établissement public d'aménagement de Seine-Arche (Epasa) a été publié samedi au Journal officiel.

« Le décret, daté du 2 juillet 2010, officialise le regroupement des deux organismes au sein d'une seule et même structure, baptisée "Etablissement public d'aménagement de la Défense Seine-Arche" (Epadesa).

« Placé sous la tutelle du ministre chargé de l'urbanisme", l'Epadesa est "chargé de procéder à toutes opérations de nature à favoriser l'aménagement, le renouvellement urbain, le développement économique et social et le développement durable" des espaces situés au sein de l'opération d'intérêt national (OIN) La Défense Seine-Arche, ajoute-t-il.

Le périmètre de l'OIN englobe le territoire actuel de La Défense (160 hectares), celui de Seine-Arche (320 hectares à Nanterre), ainsi que les secteurs de la caserne Rathelot et du Petit-Nanterre à Nanterre, Gambetta-Sud à Courbevoie, et Champs-Philippe à La Garenne-Colombes, soit un total de 564 hectares.

« L'établissement est administré par un conseil de 16 membres" dont "six membres représentant l'Etat", "neuf membres représentant les collectivités territoriales" et "une personnalité qualifiée nommée par le Premier ministre", précise le décret.

« Fin mai, la présidente de l'Epad et maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP) avait indiqué qu'elle se porterait "tout naturellement" candidate à la tête du nouvel établissement fusionné.

« Un premier pas vers cette fusion avait été franchi le 14 octobre 2008 avec la nomination d'un seul et même directeur général pour les deux entités: Philippe Chaix, secrétaire général de la préfecture des Hauts-de-Seine.

« De nombreuses voix s'étaient alors élevées au sein de l'Epasa, présidé par le maire (ex-PCF) de Nanterre Patrick Jarry, pour dénoncer une volonté de mainmise du quartier d'affaires de La Défense sur les projets d'aménagement de la commune.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...