08 avril 2010

Il arrive que la RATP pense à ses usagers une fois tous les 2 ou 4 ans


by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

Le conseil d'administration de la RATP a approuvé vendredi dernier une commande de 1.400 nouveaux bus, évaluée entre 172 et 287 millions d'euros, pour assurer les besoins entre 2011 et 2013 et moderniser le parc existant.

Ces nouveaux bus qui dans leur conception technique devraient faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite grâce à leur plancher bas, seront fournis par l'italien Iveco, une filiale de l'allemand Daimler, Evobus, et de l'allemand MAN.

Espérons que la disposition et la désignation des sièges à l’intérieur des véhicules pour l’accès des personnes à mobilité réduite, sera ensuite étudiée par la RATP, avec une certaine logique, qui fait défaut dans les bus actuellement en service.

En effet dans certain de nos bus actuellement en service il arrive que ces places réservée sont accessibles après avoir gravies une ou deux marches assez hautes, un exercice périlleux que ne peuvent effectuer sans danger les personnes concernées qui bien souvent y renoncent et restent debout dans l’indifférence générale.

Espérons aussi que les systèmes de freinage seront plus en douceur, actuellement les freinages de bus sont tellement brusques que nous avons pu constater que des personnes âgées n’y résistent pas et sont projetées sur le parquet, toujours dans l’indifférence générale.

Espérons aussi qu’une campagne de publicité par annonces dans les bus invitera les jeunes personnes à céder leur place aux personnes âgées et dames enceintes . Je sais qu’il arrive que des jeunes voyageurs cèdent leur place, mais en règle générale ils ne sont pas nombreux.

La Sncf est en panne de dialogue à tous les niveaux

by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

A l’appel des syndicats les plus revendicatifs, la CGT et de SUD-Rail, les cheminots ont entamé hier soir leur troisième grève depuis janvier 2010,mais celle-ci est reconductible.

Des assemblées générales sont convoquées ce matin pour voter, ou non, la poursuite du mouvement et es usagers risquent de supporter un trafic perturbé pendant plusieurs jours.

La CGT et de SUD-Rail, visent les réformes en cours à la SNCF, en particulier dans le fret, les suppressions d’emplois et la dégradation des conditions de travail. « La SNCF va perdre 3 700 emplois cette année et veut encore en supprimer 8 000 d’ici 2012 », proteste Didier Le Reste, le chef de file des cheminots CGT déplore : « La SNCF va perdre 3 700 emplois cette année et veut encore en supprimer 8 000 d’ici 2012 », et SUD-Rail, dénonce le « management agressif » de la direction et l’absence de dialogue social.

Didier Le Reste, par ailleurs est confronté à la surenchère syndicale de SUD-Rail. Le climat syndical est entaché aussi entre la CGT et SUD-RAIL par des visions quelques peu différentes de l’avenir de la SNCF.

Il faut s’attendre à un dialogue de sourds entre le PDG de la SNCF et le chef de la CGT-Cheminots, d’autant que d’après Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports, le Gouvernement à fustigé une grève « incompréhensible et affligeante ».

.Le Président de la SNCF , Guillaume Pepy, soutenu implicitement par la déclaration de Dominique Bussereau, , s’élève contre un mouvement social qui « coûte 20 M € par jour » alors que la compagnie a perdu près d’un milliard d’euros l’an dernier et préfère les syndicats réformistes (Unsa et CFDT), qui se sont désolidarisés de la grève .

S’ajoute sur le fond des revendications un sujet de mésentente entre la CGT et la direction, des huissiers sont chargés de compter les grévistes, pour « mesurer » l’état réel de la mobilisation.

Au-delà de ce conflit de confiance, un fossé d’incompréhension sépare le patron de la SNCF et le syndicat majoritaire CGT-Cheminots, longtemps considéré en interne par le passé comme l’interlocuteur unique de la direction.

Le service serait assuré à 70 % selon un communiqué de la SNCF, mais les voyageurs par expérience savent que des retards de train viendront affecter cette prévision. Une grève « incompréhensible et inimaginable » pour le Gouvernement , qui effectivement ne comprend rien et n’imagine rien, mais qui se résume pour les voyageurs à assister impuissants au dysfonctionnement de ce service public et à faire les frais des querelles entre une Direction rigide et des Syndicats désunis par défaut de concertation.

Une affaire d'Etat prend sa source dans une rumeur incontrôlable, un vrai paradoxe

publié le 6 avril 2010

Par lucienne magalie pons

Rachida Dati d’après les rumeurs qui envahissent la presse officielle en France et à l’étranger et la toile dans une moindre mesure, serait est soupçonnée d’avoir participée aux rumeurs sur le couple présidentiel. Elle s’en défend et menace de saisir la justice.

D’où viennent ces rumeurs, pour tenter de le savoir une enquête des services des renseignements français a été commise par Brice Hortefeux et Pierre Charon, et très rapidement un « bruit de source incontrôlable s’est répandu » à savoir que les enquêteurs auraient soupçonné, entre autres, que Rachida Dati serait une source de ces « médisances ».

Pierre Charron, conseiller de Nicolas Sarkozy, avait parlé, sans viser personne, d’un « complot organisé » visant à abattre le Président

On image mal que Madame Rachida Dati ait eu l’idée ne serait-ce qu’un seul instant d’abattre le président.

L’ancienne ministre de la Justice s’en défend , menace de saisir la justice et dément toute implication de sa part dans ce scandale ubuesque : « C’est totalement faux », a-t-elle scandé, menaçant de déposer une plainte contre toute personne relayant cette rumeur sur la rumeur et elle a prix contact avec l’avocat Georges Kiejman, ex-ministre de la Justice.

Toujours d’après » le bruit de source incontrôlable » Rachida Dati pense qu’elle est sur écoute, et « on » dit que le défaut d’amitié manifesté implicitement à son égard par égard par le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux et par Pierre Charon serait à considérer dans cette « affaire »..

Il est incontestable que les astres politiques ne sont pas favorable pour le moment à Rachida Dati, elle s’est vue récemment dépossédée sans avertissement préalable, séance tenante , de certains de ses anciens avantages de Gardes des sceaux, voiture de fonction avec carte d’essence, gardes du corps, chauffeur et téléphone portable. Pour une personne sensible aux attentions présidentielles, c’est indéniablement un coup dur pour sa personnalité que d’admettre qu’elle doit maintenant voler vers ses ambitions politiques seule sans parachute ni parrainage présidentiel. Reste pour se relever ses propres ressources de communication et le soutien de ses propres proches de l’UMP..

En ce qui concerne les fausses rumeurs de crise conjugale entre Nicolas Sarkozy et sa femme, elles ont pour origine un blog hébergé par le site Internet du JDD, dont les responsables auraient à leur insu « laisser passer » involontairement l’article du bloggeur. . Suite, à ce scandale, deux salariés ont du quitter leur poste et le JDD pour se blanchir a déposé une plainte une plainte contre X a été déposée au motif d’ « introduction frauduleuse de données dans un système informatique ».

Finalement partant d’une rumeur montée en épingle par les personnes concernées et leurs proches conseillers et avocats , avec l’enquête en cours des renseignements généraux dont les résultats officiels ne sont pas encore connus, avec la procédure judiciaire déjà déposée par JDD, et avec des menaces de poursuites judiciaires, nous en somme à une affaire d’état .

Bravo les dégâts. On en demandait pas tant, la rumeur, comme toutes les rumeurs selon le dicton bien connu « un clou chasse l’autre », aurait finie par s’éteindre d’elle-même.

Mais une affaire d’état à l’avantage de bloquer d’autres rumeurs de source incontrôlables et contrôlables, c’est toujours ça de gagné, dans le meilleur des mondes.

07 avril 2010

Invitation à découvrir l'Essonne

article de lucienne magalie pons

by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

Un vrai plaisir à condition de choisir ses invités.

Pour saluer le printemps je vous invite à une ballade en Essonne

Le département de l’Essonne est situé en Île-de-France, totalité intégré à l’agglomération parisienne et géologiquement implanté dans le bassin parisien. Aujourd’hui, les communes extrême-cardinales sont Bièvres au Nord, Varennes-Jarcy à l’Est, Angerville au Sud et Chatignonville à l’Ouest. Outre la préfecture Évry et les chefs-lieux Corbeil-Essonnes, Étampes et Palaiseau, plusieurs cités apparaissent comme caractéristiques du département par leur importance historique, culturelle, économique et administrative, soit Arpajon, Dourdan, La Ferté-Alais, Milly-la-Forêt et Montlhéry.

Plusieurs lacs et étendues d’eau, naturels ou artificiels, sont aussi répartis sur le territoire. En bord de Seine se trouvent le lac de Viry-Chatillon, le lac de Draveil et le lac de Vigneux-sur-Seine. Assurant la régulation et la retenue des eaux, le lac de Saulx-les-Chartreux et les étangs inférieurs de Saclay constituent aujourd’hui des espaces protégés. Le lac de Vert-le-Petit, le lac de Tigery, l’étang de la Veyssière, l’étang de Trévoix et la fosse Montalbot caractérisent eux aussi le patrimoine hydrique du département.

Enfin, le département est traversé du Sud au Nord par l’aqueduc de la Vanne et du Loing qui est chargé, par sa prolongation formée par les aqueducs d'Arcueil et de Cachan et le réservoir de Montsouris, d’alimenter Paris en eau potable. Dans l’Essonne, il démarre son parcours entièrement souterrain à Soisy-sur-École , traverse les communes de Champcueil, Chevannes, Mennecy, Ormoy, Villabé, Lisses, Courcouronnes, Ris-Orangis, Grigny, Viry-Châtillon, Savigny-sur-Orge et Paray-Vieille-Poste où il quitte le territoire départemental en passant sous l’aéroport Paris-Orly.

Quatre régions occupent le territoire, délimitées par les cours d’eau. Au sud-ouest de l’Essonne, délimité par la Louette et l’Essonne s’étendent les larges plaines de la Beauce, à l’extrême sud-est, se trouve le Gâtinais français et au nord-est, sur la rive droite de la Seine, commence le plateau de la Brie. Ce territoire fertile est aujourd’hui encore disparate, avec une urbanisation relativement dense au centre-nord dans la pénéplaine de l’Orge, la Seine et l’Essonne, la présence de bourgs, de culture maraîchère et d’espaces boisés protégés dans les vallées, de vastes espaces de grande culture céréalières sur les plateaux de l’ouest et du sud où se trouvent des villages ruraux. Près de 78 % de ce territoire est encore considéré comme »rural »

Plusieurs cours d’eau arrosent le département, le fleuve la Seine forme l’est au nord, complétée par ses affluents l’Yerres sur la rive droite, sur la rive gauche du sud au nord, l’École, l’Essonne, l’Orge et la Bièvre et les sous-affluents le Réveillon qui se jette dans l’Yerres, la Juine, grossie par la Louette et la Chalouette, qui se jettent dans l’Essonne, la Renarde, la Rémarde, alimentée par la Prédecelle, la Sallemouille et l’Yvette, alimentée par la Mérantaise, le Vaularon et le Rouillon se jettent toutes dans l’Orge.

La visite dans l'Essonne laisse les agriculteurs céréaliers sur leur faim


by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

Avant la visite

Depuis le Mercredi 31 Mars, jour il a appris la visite du Président de la République, Samuel Herblot un jeune agriculteur de 33 ans installé à Bono-Bonnevaux depuis 2008, a préparé ses arguments avec Christophe Hillairet, le président de la chambre d’agriculture d’Ile-de-France, et Damien Greffin, président des Jeunes Agriculteurs, sur la région et il aussi pris le temps de balayer le hangar où il gare son tracteur. C’est là en effet que doit se tenir la réunion du Mardi 6 Avril. Une semaine pour se préparer à recevoir cet illustre visiteur ne lui a pas pour autant permis de modifier son rythme de travail à la ferme.


Samuel Herblot, un peu stressé, est content de recevoir le Président de la République et son escorte de personnalités chez lui. Il entend lui parler baisse de revenus, subventions et avenir du métier et dans l’attente des propositions présidentielles il s’apprête à faire découvrir le monde agricole in situ au Chef de l’Etat

« Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit un chef d’Etat chez soi et j’ai quand même beaucoup de poids sur les épaules, car on compte sur moi pour représenter l’agriculture! » s’est-il confié.

Samuel, adhérent du syndicat des Jeunes Agriculteurs, ne comprend toujours pas pourquoi il a été choisi Son exploitation s’étale sur 180 ha situés à la frontière de l’Essonne et de la Seine-et-Marne. Il y cultive du blé, de l’orge, de l’estragon et des betteraves. Seule explication plausible d’après lui : « Je suis un agriculteur moyen, qui diversifie ses cultures. Comme beaucoup, je ne gagne que 1000 à 1200 € par mois, avec un gros emprunt à rembourser chaque année … »

Les jours passent vite et voici qu’un jour avant la visite présidentielle, Samuel a accueilli dans sa ferme, le préfet et une quinzaine de personnes venues en éclaireurs sur les lieux pour préparer la visite présidentielle Deux membres de la sécurité de Serge Dassault ont fait un passage express…En effet, Serge Dassault , sénateur UMP de l’Essonne, proche du chef de l’Etat, doit faire partie de la suite présidentielle

La visite

Mardi matin 6 avril, il est 10 heures passées quand le chef de l’Etat arrive enfin en hélicoptère sur l’aérodrome situé à côté. Et peu après, le petit hameau de Mézières près la commune de Bono-Bonnevaux, qui d’ordinaire voit passer des engins agricoles, a vu défiler les Berlines de l’Elysée, Nicolas Sarkozy et plus de cent personnes à sa suite arrivaient sur les lieux soit plus de cent personnes, sans compter les forces de l’ordre déjà déployées sur le secteur.

Sitôt après Nicolas Sarkozy et sa suite entame la visite de l’exploitation de Samuel Herblot. Le jeune agriculteur lui montre un champ d’orge de printemps, « Il est beau! » commente le Président.

Passons sur la visite de la propriété et de ses entours.

Le cortège présidentiel rejoint ensuite le hangar où plusieurs tables disposées en carré encadrent un décor en foin. Le Président de la République et les visiteurs s’installent et le dialogue peut s’engager avec les représentants des agriculteurs.

Parenthèse :(Rappelons que le bilan de santé de la politique agricole commune a été établi fin 2008. A la suite de cette réorganisation des aides européennes, les céréaliers ont perdu environ 100 € d’aide par hectare. Pourtant, le président insiste : « La régulation des prix agricoles fait partie des priorités de la République française. » Rappelons aussi que les producteurs de céréales dénoncent leur baisse de revenus et les baisses des subventions. Ces producteurs ont vu le prix de leurs céréales baisser ont aussi reçu moins de subventions dans le jeu de redistribution des aides de la PAC (la Politique agricole commune), ils attendaient a un geste du Président, mais sur ce point Nicolas Sarkozy ne peut revenir sur cette répartition des subventions, pas avant le mois de décembre en tout cas.)Fin de la parenthèse

La table ronde

Première annonce, le président a refusé de revenir sur le bilan de santé de la politique agricole commune (Pac), qui se traduit par une baisse des aides aux céréaliers, en répondant directement à Damien Greffin, président des Jeunes agriculteurs d'Ile-de-France, qui l'interrogeait sur ce sujet.«Je ne reculerai pas sur ce bilan de santé de la Pac, même si c'est arrivé au plus mauvais moment pour vous ………. au moment de la chute des cours», a déclaré aussi net le chef de l'Etat , : «Nous l'avons fait pour assurer la pérennité de la Pac en Europe et pour avoir un maximum de pays (européens) derrière nous, ce travail était absolument incontournable, il nous a permis de récupérer 24 pays sur 27 qui ont dit nous voulons sauver la politique agricole commune».

Et le président insiste : « La régulation des prix agricoles fait partie des priorités de la République française. » Sur ce point donc, Nicolas Sarkozy ne peut revenir sur cette répartition des subventions, pas avant le mois de décembre en tout cas.

Le chef de l’Etat a fait une autre proposition : il souhaite que la grande distribution fasse un effort, qu’elle baisse ses marges pour mieux rémunérer les agriculteurs, ou bien l’Etat imposera une nouvelle taxe aux distributeurs. Nicolas Sarkozy compte aussi sur un accord de modération des marges sur les produits agricoles dans la grande distribution.

. Concernant "le bilan de santé de la politique agricole commune", le chef de l'Etat a assuré qu'il ne reviendrait pas dessus.

Nicolas Sarkozy a aussi évoqué la mise en place de "dispositifs fiscaux" dans le cadre de la loi de modernisation agricole, qui doit être examinée en mai par le parlement.

Après la visite, quelques échos rapportés par les médias :

Les représentants de la grande distribution, qui avaient participé à la réunion n’ont pas apprécié l’annonce du Président sur la « baisse des marges » et la menace de « taxe » Selon les observateurs, les discussions à venir, entre les différentes parties pour fixer les prix agricoles, s’annoncent donc délicates.


En ce qui concerne les dispositifs fiscaux prévus dans le cadre de la loi sur la modernisation agricole : « Pour que ces dispositifs soient efficaces, on doit dégager des revenus », a nuancé par la suite, Christophe Hillairet, le président de la chambre d’agriculture d’Ile-de-France. A la suite de la réunion, Nicolas Dufour, président des Jeunes Agriculteurs sur le département céréalier à Champmotteux, n’a pas caché sa déception : « Il y a une prise de conscience du mal-être de l’agriculture, mais le président nous laisse dans le flou. » Installé sur 190 ha avec son père depuis 2004, il n’a « sorti la tête de l’eau qu’en 2007 et 2008, avant la crise », grâce à l’augmentation du prix des céréales. « On ne peut pas attendre la prochaine récolte, certaines exploitations vont crever avant! » assure l’agriculteur. De son côté le député-Maire d’Etampes, Franck Marlin, qui avait été autour la table des négociations, reste optimiste : « Le président m’a dit : Ce n’est pas par hasard si j’ai choisi ta circonscription, il faut qu’on se voie bientôt à l’Elysée. Il veut que je m’implique dans la préparation de la loi de modernisation agricole. »


Quant au maire de Buno-Bonnevaux, il n’en revient toujours pas en plaisantant : « Quand on m’a dit qu’on allait recevoir le chef de l’Etat dans un village* situé aux confins de l’Essonne, de la Seine-et-Marne et du Loiret, j’aurais pu prendre ça pour un poisson d’avril… »


*Bono-Bonnevaux un petit village de 500 habitants, perdu au sud de Milly-la-Forêt a reçu la visite du Président de la République et de sa suite, à marquer dans les annales de l'Elysée avec la mention : Essonne, 6 Avril 2010 "rien de nouveau sous le soleil"

05 avril 2010

Les petites crapule (sic)

article de lucienne magalie pons

Luc Chatel nous en sert de bonnes ! Alors que les professeurs sont attaqués par des gars armés d'armes à feu, de projectiles, de barres de fer et de caillasses il veut rétablir la fessée pour les mater ! , excusez moi du peu

« Les petites crapules ne feront pas la loi », a renchéri Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.


Un professeur s'est fait tirer dessus hier au lycée Jean Monnet à Strasbourg ?

Eh bien ça y est, le ministre de l'Education nationale a enfin compris qu'il fallait faire quelque chose.

Il vient de donner une conférence de presse d'urgence au ministère, rue de Grenelle : "Vous n'êtes plus seuls !" s'est-il écrié à l'attention de tous les professeurs. "Le ministère de l'Education va enfin prendre ses responsabilités."

« Les petites crapules ne feront pas la loi », a renchéri Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.

Et le résultat est en effet époustouflant !! Voici les premières mesures annoncées pour restaurer le prestige et l'autorité des professeurs :

1) A la première insulte à un professeur, exclusion immédiate. Pour obtenir sa réintégration, l'élève devra faire lui-même les démarches (lettre d'excuse, demande d'entretien avec le chef d'établissement, engagement signé en présence de ses parents de ne jamais recommencer) ;

2) Au premier acte de violence grave, exclusion définitive. L'élève sera intégré d'office en internat spécialisé, avec suppression des allocations familiales pour ses parents, qui seront mis à contribution pour financer les frais d'internat ;

3) Un corps de surveillants professionnels va être créé, dont la seule mission sera de faire respecter le calme dans les établissements. Les CPE reprendront le titre de surveillants généraux, et abandonneront toute fonction "d'animation pédagogique", pour se concentrer uniquement sur la discipline ;

4) Cours de morale obligatoires dans toutes les classes de la grande section de maternelle, jusqu'au CM2. Les enfants y apprendront la politesse (dire "Bonjour, Madame", "Merci, Madame", vouvoyer les adultes, ne pas dire de gros mots), ainsi que les règles de base de la vie en société (respecter la propriété d'autrui, tenir ses engagements, travailler, économiser, etc).

5) Dépénalisation de la fessée : en cas de nécessité (hurlements en classe, jets de projectiles, bagarres...), les enseignants auront de nouveau le droit d'intervenir (sans risquer de garde à vue), de tirer les oreilles, et même de mettre une fessée aux élèves mal élevés !



Un grand merci ou une fessée pour Luc Chatel ?

Monsieur de Villepin s'est exprimé sur RTL le 4 Avril 2010

Dominique de Villepin invité du Grand Jury RTL

L'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, était l'invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI ce dimanche soir. Il répondait aux questions de Jean-Michel Aphatie (RTL), Yves Thréard (Le Figaro), Eric Revel(LCI).




Auteur : Jean-Michel Aphatie

RTL info - Dominique de Villepin invité du Grand Jury

Dominique de Villepin invité du Grand Jury / RTL/Caroline Doutre/ABACAPRESS

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Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...