27 novembre 2009

Copenhague : le parcours du combattant du Président Français !

article de lucienne magalie pons


Le chef de l’Etat français espérait entretenir un dialogue privilégié avec son homologue américain. Mais leur relation est marquée par une réelle distance.


Vers la fin de la campagne présidentielle de Monsieur Obama, Monsieur Sarkozy qui commençait à voir venir le vent s’efforçait de maintenir son pion sur l’échiquier des relations franco américaines et se plaisait à dire. « … « Vous avez vu le Monde, il est vaste, on peut être à deux, trois ou quatre, répétait-il. « Quand Obama sera en fonction, je le vois plutôt comme une aide que comme un problème »


Voyez vous ça une « aide » !, une sorte de petit grouillot, peut être le confondait-il avec un Frédéric Lefebvre ou un porte dossier Elyséen.


Bref, en dépit du silence réservé de Monsieur Obama face à ses avances, Nicolas Sarkozy persistait dans son désir unilatéral d’établir en exclusivité une relation privilégié avec le futur Président des Etats-Unis, par exemple lui téléphoner comme à un copain, le rencontrer en tête à tête lors des rencontres internationales, lui infuser ses idées sur le Nouvel Ordre Mondial, le recevoir en grandes pompes et sur talonnettes, mais hélas tous ses efforts demeurent vains


Depuis qu’il est Président des Etats-Unis, Monsieur Obama s’en est tenu à le considérer qu’à sa place, honorablement certes, mais sans lui accorder de relations de copinage favorisées.


Pas moyen de le rencontrer avant le sommet de Copenhague !


Monsieur Sarkozy quelque peu déçu apparemment, mais en fait profondément affecté d’avoir perdu la position de « chouchou » qu’il tenait auprès de Georges Bush, s’est alors ingénié à le dégommer périodiquement, chaque fois qu’il en avait l’occasion, notamment lorsque le Président des Etats-Unis perdaient momentanément un peu de terrain, et tout récemment il ne manquait pas de déclarer devant quelques journalistes godillots officiant dans les « Pravda Sarkozienne » : « : « Obama est au pouvoir depuis un an et il a déjà perdu trois élections partielles. Moi, j’ai gagné deux législatives et les européennes. Qu’est-ce qu’on aurait dit si j’avais perdu ? »


Pour les proches Élyséen ils expliquaient pour couvrir cet échec de copinage : Le président américain «est froid avec tout le monde, c’est dans sa nature »

Mais il y a déjà quelques temps, un premier vrai coup de grâce leur fut asséné par la distinction accordé à Monsieur Obama, le Prix Nobel de la paix.

Cette distinction leur est restée en travers de la gorge !


« Lui accorder le prix Nobel de la paix était une erreur », a aboyé un conseiller élyséen


Deuxième coup de massue, à quelques jours de Copenhague, alors que Paris trouvait Washington peu engagé au sujet de la lutte contre le réchauffement climatique, et que certaines bonnes âmes Sarkoziennes espéraient que le président américain, accaparé par les dossiers de l'Afghanistan ou de la réforme de la santé, ne se déplacerait pas, et laisserait la « vedette » à qui vous savez, Boum bada boum la Maison-Blanche annonçait les doigts dans le nez qu’Obama se rendrait le 9 décembre à Copenhague « afin de donner un élan aux négociations », avec à l’appui quelques propositions dans le cadre d'un accord global « incluant des réductions robustes de la part de la Chine et des autres économies émergentes », et notamment une proposition de réduction des émissions américaines de gaz à effet de serre de 17 % à l'horizon de 2020 par rapport à 2005, et à cette occasion, la Maison-Blanche rappelait la volonté du Président américain de diminuer ces émissions de 83 % à l'horizon de 2050, toujours par rapport à 2005, avec des objectifs intermédiaires de 30 % en 2025 et de 42 % en 2030.


Résultat, les médias Européens estiment aujourd’hui que la venue d'Obama »relancera les chances d'un accord

.

Tout aussitôt, branle bas de combat, ), Nicolas Sarkozy qui se trouvait au Brésil, sur l’invitation de son homologue brésilien Lula da Silva pour participer, dans la capitale de l’ Etat d'Amazonas (nord du Brésil), à une réunion ou devait en principe participer les huit Etats signataires du Traité de coopération de l'Amazonie (TCA) outre le Brésil, le Venezuela, la Colombie, le Pérou, la Bolivie, l'Equateur, le Surinam et la Guyane, en a profité pour stigmatiser « la venue annoncée du président américain au sommet de Copenhague le 9 décembre, juste avant de recevoir son prix Nobel de la paix, alors que les chefs d'Etat et de gouvernement n'y sont conviés qu'à partir des 17 et 18 décembre », tout en ajoutant pour ménager ses arrières : . "Je ne voudrais pas qu'on soit discourtois avec le premier ministre danois qui a organisé la conférence".


Le président français a toutefois salué le "courage" de M. Obama a fixé des objectifs de réduction des gaz à effet de serre, en précédant la Chine ….. "Qui aurait pu imaginer que Copenhague soit un succès avec la première puissance économique du monde qui ne prendrait aucun engagement chiffré et avec ce géant extraordinaire qu'est la Chine qui n'en prendrait pas davantage ?", s'est-il interrogé.


On ne sait jamais ces emphases verbales pourront lui servir à l’occasion

.

Pour en revenir à la réunion de Manaus au Brésil, (Brésil), Nicolas Sarkozy s'est retrouvé bien seul avec le président brésilien Lula da Silva, jeudi 26 novembre, au sommet des huit pays de l'Amazonie, censé marquer leur ralliement à la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique.


Le seul autre chef d'État à avoir fait le déplacement était le président du Guyana, Bharrat Jagdeo, peuplé de 800 000 habitants.


Le Vénézuélien Hugo Chavez s’était décommandé à la dernière minute, pour cause de rencontre avec le Palestinien Mahmoud Abbas.


Le dirigeant Colombien Alvaro Uribe était souffrant et par suite absent, les présidents des pays andins (Bolivie, Pérou, Equateur) n'avaient pas fait le déplacement

.

Quoiqu’il en soit, les présidents français et brésilien ont cherché à rallier ces pays au texte cosignés par eux le 14 novembre dernier à Paris, qui détaille les grandes lignes minimales de l'accord que tous deux souhaitent voir adopter au sommet de Copenhague avec pour objectif final une "réduction mondiale d'au moins 50% d'ici à 2050 par rapport à 1990" des émissions mondiales de gaz à effet de serre.


Nicolas Sarkozy, qui se rend aujourd’hui à Trinité-et-Tobago, dans les Caraïbes, veut convaincre les pays amazoniens et ceux du Commonwealth de faire pression sur les Etats-Unis, avec toujours pour objectif final une « réduction mondiale d’au moins 50 % d’ici à 2050


Par rapport à la réunion de Manaus elle n'a pas produit l’effet spectaculaire escompté , Monsieur Sarkozy s’est ainsi fait voler la vedette par l l’Amérique et la Chine, mais il reste certainement convaincu qu'il a enclenché une dynamique positive en présentant son initiative commune avec M. Lula.


Les Etats d'Amazonie se sont satisfait de saluer « les initiatives des gouvernements du Brésil et de la France dans la recherche de solutions définitives qui vont au-delà des négociations en cours" sur le changement climatique.


Reste à ramener à lui l’Inde et l’Afrique du Sud, , ce jour Vendredi, il doit justement déjeuner en marge du sommet du Commonwealth à Trinidad-et-Tobago, avec le premier ministre indien Manmohan Singh et rencontrer le président sud-africain Jacob Zuma.


Il est à regretter que le Président arrivera trop tard pour assister au discours de la Reine Elizabeth, mais il se rattrapera pour s’exprimer devant les 53 chefs d'Etat et de gouvernement réunis en séance plénière.

Espérons qu’il ne lancera pas encore quelques flèches empoisonnées dont il a le secret à l’adresse des uns et des autres …


D'ici à Copenhague, M. Sarkozy tentera de rallier les autres grands bassins forestiers de la planète. Il veut recevoir à Paris le 14 décembre le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono et le 16 décembre les dirigeants des pays du bassin du Congo


Tout juste le temps pour les « premières dames » de choisir et commander en urgence leur toilette chez les grands couturiers.


26 novembre 2009

Vaccination et grippe H1N1 : où en sommes nous ?


article de lucienne magalie pons

Point sur la grippe H1N1

Ou en sommes-nous ?

Alors que certains médias notent que la campagne de vaccination ne connaît pas le succès attendu, d’autres au contraire prétendent qu’elle atteint des sommets, et d’autres encore soulignent les insuffisances de moyens techniques et médicaux dans certains centres pour répondre à la demande des patients.


Des personnalités trouvent exagéré la commande de 90.000.000 de doses, d’autres personnalités la trouve justifiée, enfin bref nous sommes pour ainsi dire informés contradictoirement par les uns et les autres, à tel point que le résultat est que nous pouvons nous considérer comme désinformés sur les points essentiels.


La Ministre de la Santé fait état de 200.000 cas de grippe (environ) , alors que des groupes d’observations font ressortir d’autres « estimations ».


Au sujet des cas annoncés nous ne savons pas s’ils ressortent de simples diagnostics médicaux ou s’ils résultent d’analyses médicales pratiquées sur les patients.


D’après les estimations du réseau GROG (un nom prédestiné !), - sigle des groupes régionaux d’observation de la grippe - , 2 726 000 personnes ont été infectées en France depuis Août, et l’on noterait une accentuation de l’épidémie, puisque les cas relevées en France métropolitaine la semaine dernière s’élèveraient à environ 712 000 cas, contre 410 000 la semaine d’avant.


Un autre réseau « Sentinelles-Inserm », estime à 1.782.000 le nombre de gens « touchés » que la grippe a conduit à consulter leur généraliste, en onze semaines d'épidémie. Ce réseau ne prend en compte que les cas avec fièvre d’apparition brutale dépassant 39 degrés.


La semaine dernière, ce réseau estimait à 693 cas pour 100.000 habitants le nombre de cas de grippe vus en médecine générale.


On nous a informés aussi la veille du début de la vaccination dans les collèges et lycée, et une semaine avant qu’elle ne débute dans le primaire, que la moitié des cas constatés concernaient des patients de moins de 13 ans.

D’après les autorités médicales, pour les moins de 10 ans, voire les moins de 18 ans, deux doses resteraient nécessaires voir indispensables, et pour les adultes, le plus urgent serait de faire la première dose afin de contrer la phase épidémique et de s'en prémunir, la deuxième dose pouvant être espacée de « plusieurs mois » selon certains, ou bien selon d’autres de « trois semaines » seulement.


La fréquentation des centres de vaccination, après avoir bondi, se stabiliserait actuellement à 65.000 personnes par jour..


Un avis de l'agence européenne du médicament estime qu'une seule dose de vaccin peut suffire pour les personnes de plus de 10 ans, mais il comporte des réserves et le gouvernement a demandé des précisions à l'Afssaps (*) (avant de rependre à son compte cette estimation ?)


Comme on le voit nous ne sommes pas privés d’informations, mais elles sont très contradictoires, et il est bien difficile d’avoir une vision juste sur cette épidémie.


Entre les annonces du Gouvernement, les estimations des uns et des autres, les préconisations médicales des uns et des autres, et les cas annoncés dont on ne sait s’ils résultent de simples diagnostics ou de résultats d’analyses effectués sur les patients, nous baignons dans un flou politiquement et scientifiquement orchestrés qui nous fait penser qu’on nous mènent en bateau, pour nous décider à aller à la vaccination en masse comme à l’abattoir.

Enfin dans certains Etablissement publics(je ne citerai aucun nom mais je donnerai une indication qui vous mettra sur la piste : réseau de transport collectif national) une annonce diffusée par haut parleur plusieurs fois par heure invite les personnes atteintes de douleurs, de courbatures, de vomissements et d’une fièvre supérieure à 38 degrés d’appeler leur médecin pour être prise en charge en urgence, et de n’appeler le 15 qu’en cas d’urgence !


Cette annonce est d’un comique à faire pleurer ! Les premiers symptômes énoncés sont à mon avis assez sérieux et graves pour justifier une urgence immédiate en hôpital, plus efficace que celle que peut assurer un médecin référent.


Enfin je suis peut-être un peu trop critique, mais cette affaire de pandémie et de vaccination, qui tient les populations en haleine depuis plusieurs mois, sous une profusion d’informations contradictoires diffusée dans un flou d’appréciations diverses , parfaitement programmée en ce qui concerne les étapes de sa campagne de vaccination, assortie au bon moment de statistiques de cas « estimés » au fur et à mesure qu’avance le « smilbick », me parait parfaitement orchestrée pour mener les moutons de panurge à se faire vacciner pour écouler au profit des labos pharmaceutique 90.000.000 de doses de vaccins , une panacée financière à ne pas négliger !


Se faire vacciner ou pas : la décision appartient à chaque individu


Que faut-il en penser ? Que faut-il craindre ?


Je ne citerai, parmi d’autres, qu’un exemple des incidents graves qui peuvent survenir à la suite d’une vaccination :

L’effet des vaccins avec adjuvant n’est pas connu chez les femmes enceintes et les enfants et il est recommandé d’utiliser pour ces patients des vaccins n’en contenant pas


Une jeune femme enceinte de 38 semaines (8 mois et demi) qui avait reçu une dose de vaccin contenant des adjuvants (Pandemix du laboratoire GlaxoSmithKline) a perdu son bébé deux jours après sa vaccination.


L’Afssaps a été chargé d’étudier la question mais en attendant le résultat d’examens en cours, cet organisme a indiqué :


« « …. « ……rien n'empêche une femme enceinte de se faire vacciner avec un vaccin adjuvanté. C'est d'ailleurs le cas par exemple en Suède, note Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. On applique un principe de précaution mais le médecin pouvait décider si, au vu des risques, il était préférable de vacciner sans attendre qu'un vaccin sans adjuvant soit disponible.»


« Dans un premier temps, la patiente a présenté «des symptômes post-vaccinaux classiques», explique de son côté Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps. «Deux jours après la vaccination, elle a eu de fortes contractions» et les médecins se sont aperçu que le cœur du fœtus ne battait plus "


« Jean Marimbert a indiqué qu'il y avait chaque année plus de 3.000 morts in utero avec de nombreuses causes possibles comme hypertension artérielle, infection ou diabète et que 30 % des cas restaient inexpliqués. Mais, si aucune «donnée ne permet à l'heure actuelle de relier la vaccination à l'avortement», des examens complémentaires sont en cours. »

ooOoo

Note : l’Afssaps a rappelé dans son communiqué au sujet de la jeune femme : « rien n’empêche une femme enceinte de se faire vacciner avec un vaccin adjuvanté … et au sujet du médecin … « on applique un principe de précaution, mais le médecin pouvait décider si au vu des risques il était préférable de vacciner sans attendre qu’un vaccin sans adjuvant soit disponible »


Rappelons que l’effet des vaccins avec adjuvant n’est pas connu chez les femmes enceintes et les enfants et que « les textes » recommandent dans ces cas d’utiliser pour des vaccins n’en contenant pas et qu’en définitive l’Afssaps souligne l’importance de la décision personnelle de la patiente, et de la décision médicale du médecin , ce qui revient à dire qu’il y a une prise de risque dont se dédouane les autorités médicales officielles, et ses organismes de vigilances, ce qui à mon sens n’est pas logique face au pilonnage journalier gouvernemental d’appel à la vaccination .


Il y a des « Ponce Pilate « dans ce domaine


ooOoo


Pour rappel : la Mission de l’Afssaps

(*) Note sur l’Afssaps

Le législateur a confié à l'Afssaps la mise en œuvre des vigilances des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme et des produits à finalité cosmétique (article L. 5311-2 du code de la santé publique) ainsi que les produits de tatouage.

Il s'agit de la pharmacovigilance, de la pharmacodépendance, de l'hémovigilance, de la biovigilance, de la réactovigilance, de la matériovigilance, de la cosmétovigilance et de la vigilance des produits de tatouages.

Au total, l’Afssaps a donc la charge de 8 vigilances différentes.

Les vigilances sanitaires des produits de santé contribuent largement au dispositif de sécurité sanitaire. Elles ont pour mission d’assurer la surveillance et l’évaluation des incidents et effets indésirables ou des risques d’incidents ou d'effets indésirables mettant en cause un produit de santé et de prendre toute mesure afin d’éviter qu’ils ne se reproduisent. Bien que leurs structures et leurs modes de fonctionnement soient différents, ces vigilances ont convergé dans leurs approches. Toutes concourent au même objectif : assurer la sécurité d'emploi du produit dans le cadre de son utilisation et in fine renforcer la sécurité du patient ou de l'utilisateur.

Aussi, en raison de cette finalité commune, le directeur général de l'Afssaps a souhaité mettre en place une coordination des vigilances en août 1999 avec la création du comité de coordination des vigilances sanitaires des produits de santé. Ce comité tend à améliorer la cohérence des différents systèmes y compris ceux qui concernent des produits hors du champ de compétence de l’Afssaps et à obtenir une vision transversale sur les dossiers de vigilance complexes concernant plusieurs produits de santé.

.ooOoo


Actualités du Mercredi 25 Novembre 2009

Editorial de lucienne magalie pons

commentaire : les actualités du jour, d'autres insolites, présentées avec talent dans l'émission LCIest @vous, parfois avec décontraction et humour quand le sujet s'y prête , par des animateurs souriants et" symphas" qui ne se prennent pas la "grosse tête".

Voilà qui nous change des présentateurs rigides d'autres chaines qui trop souvent "se prennent la grosse tête", et n'ont pour objectif que de valoriser leur propre personnage au détriment de la mise en valeur de l'information



Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

25 novembre 2009

Monsieur de Villepin rehausse l'image de la France et nous fait honneur

Editorial de lucienne magalie pons


Que ce soit en à l'étranger ou chez nous, Monsieur de Villepin s'affiche comme l'homme politique de dialogue et de conciliation dont la France a besoin pour retrouver sa place dans le monde.

Bravo Monsieur de Villepin, de plus en plus nombreux les Français se regoupent autour de vous pour vous encourager à poursuivre votre action politique, nous avons besoin de votre courage et de votre détermination pour construire avec vous une France Républicaine, Solidaire et Indépendante, qui de nos jours souffre de l'incompétence de nos dirigeants qui se servent au lieu de nous servir.

Pour prendre connaissance des récents déplacements de Monsieur de Villepin et de l'ambiance cordiale dans laquelle ils se sont accomplis, veuillez cliquer sur les liens inter actifs bleus ci dessous :



Dominique de Villepin en Chine: Quelques photos (2/2)

Toulouse, deuxième étape du Tour de France de Dominique de Villepin à la rencontre des Français

Pourquoi faire simple, quand on peut faire com'si ....

Editorial de lucienne magalie pons

Com'si, comme si j'étais....

Nous connaissons très peu la vraie image des politiques et peoples qui à longueur d'année s'exhibent à la Une sur papier glacé et sur les écrans de télévisions, sous cette écorce chacune, chacun, dissimule sa vrai personnalité, de même chacune de leur parole dans leurs discours, déclarations et interviews, est soigneusement pesée en fonction de leurs objectifs et du public qu'ils veulent attirer et manipuler.

Tout ce travail de" com " ne se fait pas sans les conseils d' un "gourou " qui les modèle de A à Z depuis les neurones jusqu'au bout des ongles pour leurs exercices de communication.

Faisons aujourd'hui connaissance avec la Conseillère en communication de Rachida Dati, qui par ailleurs, a dans son carnet une clientèle composée en majeure partie de" figures de prou" de l'UMP et de l'écurie des financiers du CAC 40.



Anne Meaux, au chevet du plan Com' de Rachida Dati
envoyé par politistution.




EADS : Anne Méaux, éminence grise de la défense...
nouvelobs.com
Dans son portefeuille figure également Henri Proglio, le patron de Véolia, par l'intermédiaire duquel elle va piloter l'image glamour de Rachida Dati dans ...
Afficher tous les articles sur ce sujet



Pour en savoir plus cliquer sur le lien inter actif ci dessus.


24 novembre 2009

Les Conseils Généraux en danger d'asphyxie financière

Editorial de lucienne magalie pons

La suppression de la Taxe Professionnelle privera, on le sait, les Conseils généraux et collectivités locales des ressources fiscales qui leur permettaient d'investir dans des investissements de caractères sociaux, culturels, économiques et biens d'autres pour donner aux habitants de ces Régions un niveau de vie moyen digne d'un citoyen du 21me siècle.

Le Gouvernement a promis des compensations. Faute de précisions sur la source fiscale de ces compensations promises et leur redistributions, les communes, les collectivités locales et les régions craignent que les ménages devront par le biais des impôts locaux, financer au moins 25 % de leur manque à gagner.

Enfin les élus locaux voient dans la réforme des collectivités locales une atteinte au principe de décentralisation qui avait été initié avec succès par le Général de Gaulle, décentralisation qui depuis a fait ses preuves en permettant le développement des Régions de France d'une façon harmonieuse et relativement autonome par rapport au Pouvoir Central, ce qui était conforme à une libération locale décisionnelle et politique très opérationnelle, libérée d'une allégeance politique au Pouvoir Central , méthode de décentralisation efficace qui permettaient de faire avancer et de réaliser des projets en éliminant les lourdeurs administratives centralisatrices et qui satisfaisaient pleinement les initiatives et objectifs de Développement des Régions.

Or la politique très centralisatrice et "concentrationnaire décisionnellement" pour ne pas dire dictatoriale vis à vis des Régions, menée par Nicolas Sarkozy et le Gouvernement, telle qu'elle ressort à travers la Réforme des collectivités locales qu'ils entendent imposer, ne convient pas à la majorité des élus de nos Régions qui viennent d'exprimer au moyen d'une vidéo leur inquiétude.

Pourtant lors de sa campagne pour les Présidentielle le candidat Sarkozy avait promis de ne pas toucher à la politique de décentralisation.

Encore une promesse de plus qu'il n'a pas tenue ! Peut-il encore se réclamer légitimement du Gaullisme alors que sa politique hypercentralisatrice et anti-sociale est tout à l'opposé de la Politique du Général de Gaulle ?



ooOoo

Pour plus d'information voici donc cette Vidéo et la présentation qui en est faite sur le site Dailymotion



"Depuis un an, Arnaud Montebourg, président du Conseil général, tire le signal d’alarme. Que restera-t-il des aides départementales ? Est-ce la fin de la décentralisation ? La réforme des collectivités et la suppression de la taxe professionnelle ont de quoi inquiéter. Les initiatives du gouvernement privent les Départements de recettes financières et de perspectives. Elles inquiètent les élus de tous bords politiques : les Départements n’ont plus le choix de leurs politiques, ils sont menacés. Comme vingt-cinq départements, la Saône-et-Loire est directement concernée pour 2010. Trente-sept le seront l’année suivante."



23 novembre 2009

Que faut-il penser du Téléthon ?

information lucienne magalie pons

Monsieur Pierre Bergé n’est pas le seul à s’interroger sur l’utilisation des fonds récoltés tous les ans par le Téléthon .



Pour d'autres raisons, l'Eglise catholique du Var, aussi a mis en cause l’utilisation des fonds récoltés par le Téléthon : "Il ne semble plus possible aujourd'hui de participer au financement de ce grand show médiatique", tranche le billet, du responsable d'une commission consacrée à la bioéthique. L'auteur reproche aux organisateurs de l'émission, l'Association française contre les myopathies (AFM), de financer des recherches qui ne respectent pas "le droit à la vie de l'enfant embryonnaire".


Au sein de la communauté catholique, il n'est pas le premier. Mais ses prédécesseurs n'avaient pas réussi à porter le débat sur la place publique.


Un évêque, puis deux, bientôt rejoints par deux archevêques, viennent de demander des comptes à l'AFM sur l'utilisation des dons


L'objet de la polémique? Les travaux d'une équipe de pointe hébergée par Généthon, le laboratoire créé par l'AFM à Evry (Essonne). Dirigée par le neurobiologiste Marc Peschanski, cette unité Inserm est la première en France à mener des recherches sur les embryons


. L'an dernier, elle a bénéficié d'une subvention correspondant à 2,5% du montant total alloué par l'AFM à la recherche, 57,9 millions d'euros.


Les organisateurs donateurs de la Confédération nationale des associations familiales catholiques, souhaiteraient «pouvoir choisir les programmes de recherche qu'ils soutiennent en fonction des conséquences sur l'embryon» A cette demande, la présidente de l'AFM, Laurence Tiennot-Herment, oppose pour l'instant une fin de non-recevoir

.

Cellules réparatrices


L'institut I-Stem, financé à hauteur de 3,4 millions d'euros pour trois ans par le Téléthon, tente d'exploiter le potentiel des cellules souches. Un premier projet repose sur les embryons donnés à la recherche par les couples qui ont eu recours à la fécondation in vitro. Le but est de constituer des lignées de cellules indifférenciées capables d'évoluer en cellules du cœur ou du cerveau afin de réparer l'organe déficient chez un malade. Le second axe porte sur les embryons écartés au cours de diagnostics préimplantatoires car porteurs du gène d'une maladie grave et incurable. Ces lignées de cellules souches «malades» doivent permettre de tester des médicaments ou des thérapies innovantes pour ces pathologies;


Pour plus d'informations sur la personnalité de Monsieur Marc Peshanski (dirigeant neurobiologiste de l' unité INSERM de recherche sur les embryons) vous trouverez un article sur Wikipédia qui retrace sa formation et sa carrière.


ooOoo



A titre d'information sur les cellules souches nous donnons ci-dessous une reproduction d'une information

recueillie sur le site :


Lettre mensuelle GèneEthique
La revue de presse quotidienne de GenEthique
Les dossiers bioéthiques
Moteur de recherche génétique et bioéthique
Textes officiels de bioéthique
Si vous souhaitez écrire à Gènethique

Synthèse de presse bioéthique du jeudi 15/01/09

Revue précédente


Article suivant

Marc Peschanski : il faut autoriser la recherche sur l'embryon
Hier, devant la mission parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, Marc Peschanski, directeur scientifique de l'Institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques (I-Stem), a demandé que la loi autorise la recherche sur l'embryon.

Rappelons que, depuis 2004, la loi interdit la recherche sur l'embryon mais l'autorise à titre dérogatoire, pour cinq ans, à condition que celle-ci puisse démontrer son intérêt thérapeutique. Marc Peschanski a d'ailleurs été le premier à obtenir l'autorisation, en 2006, d'établir des lignées de cellules souches embryonnaires.

"Quand le législateur a posé la dérogation de cinq ans, c'était avec l'idée que cette période permettrait peut être de montrer que les cellules souches n'avaient pas l'utilité attendue et que l'on pourrait arrêter l'expérience. Or, aujourd'hui, personne ne songe à arrêter", estime-t-il.

Pour lui, il faut autoriser ces recherches sans limite dans le temps et sans finalité thérapeutique. Dans son argumentation, il a mis en avant le domaine des applications industrielles : "les industriels de la pharmacie doivent pouvoir tester les médicaments sur des cellules in vitro, qu'il s'agisse d'études de toxicologie ou d'efficacité [...]. Les cellules souches embryonnaires humaines représentent le Saint-Graal, car à partir d'une seule lignée, elles peuvent proliférer et elles sont pluripotentes, on peut les différencier en n'importe quel type cellulaire".

En revanche, le scientifique n'a pas plaidé pour le clonage thérapeutique estimant "qu'aujourd'hui, on a une autre solution plus facile que le clonage". Cette solution, ce sont les cellules iPS, identifiées en 2007 par le chercheur Shinya Yamanaka (cf. Synthèse de presse du 21/11/07).

Par ailleurs, André Syrota, directeur général de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), a expliqué, mardi, que la levée du moratoire sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines était pour les chercheurs "l'enjeu majeur" de la révision des lois de bioéthiques.

© genethique.org

Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l'encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.

La Croix (Marianne Gomez) 15/01/09 - Le Figaro.fr 14/01/09 - Romandie News 13/01/09




© genethique.org



Les images sont supposées être libres de droits, ou récupérées sur des sites n'affichant pas de copyright.
En cas de contestation, un
courriel suffira pour les supprimer de nos pages.


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...