* Lucienne Magalie Pons et ses collaborateurs vous souhaitent la bienvenue *
Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Sile but de l’émission était de nous présenter Madame Rachida Dati sous un profil différent ou de nous faire connaître d’autres aspects valorisants pour étoffer sa personnalité, eh bien c’est raté !
Madame Mireille Dumas, une véritable pro, visage éternellement souriant et ému a questionné son invitée sans détours, avec délicatesse, avec parfois rarement un soupçon de curiosité dans ses questions ... mais elle avait en face d'elle une femme avisée, toutes oreilles et tout regard attentifs , très prompte à réagir et à prendre la parole pour déjouer les pièges les plus ténus.
Toujours égale a elle-même Madame Dati s’est exprimée sur sa vie d’enfant studieuse au sein d’une famille modeste économiquement, unie et moralement honorable*, sur sa carrière, sur ses relations, mais nous n’avons pas appris davantage que nous ne savions déjà. Une émission bien construite en dehors de toute expression sensationnelle.
* ndlr : (en dépit d’un écart de conduite de deux de ses membres, mais quelle famille nombreuse n’a pas du traverser quelques tempêtes regrettables dans ce bas monde qui est le nôtre ?)
Nous avons vu aussiquelques prises de vues tournées dans le foyer familial de l'une de ses sœurs, où se trouvaient réunis autour du Chef de famille ses frères et sœurs et neveux et nièces qui se sont répandues sobrement en propos élogieux sur Rachida, cette jeune fille intelligente et studieuse, fleuron de la méritocratie démocratique et républicaine, qui a gravi volontairement, selon ses choix et selon ses ambitions personnelles les marches de la réussite sociale, politique et mondaine tout en restant le pivot solidaire de sa famille.
Un "manque" au tableau idyllique de cette famille heureuse , la jeune Zohra et son papa étaient absents de la réunion familiale télévisée et nous ne comprenons pas que Madame Dati s’obstine à les tenir à l’écart de toute exposition médiatique, nous aurions été ravis qu’elle nous les présente à cette occasion. D'autant que nous pensons qu'ils sont honorablement présentables et que nous sommes dignes de cette présentation. Du reste le papa de Madame Dati lui aussi ne parait pas comprendre qu'elle continue à les tenir dans l'ombre de ce qu'elle considère comme la sphère de sa vie privée.
Madame Dati prétend qu’elle entend de cette manière préserver le respect que l’on doit à Zohra, à son père et à elle-même.
Ses propos sont très offensants pour nous ils sont sous tendus de méfiance à notre égard.
Nous n’avons jamais manqué de respect poureux et bien au contraire leur présence n’aurait pu que conforter la bonne opinion que nous avons d'eux à priori. Et c'est avec nostalgie que nous nous remémorons cette affirmation "quand l'enfant parait la famille applaudit à grands cris" et de fait nous aurions aimé voir Zohra apparaître dans sa famille pour être applaudie à grands cris de joies et d'attendrissements, et passer de bras en bras pour recevoir des bisous. Honni soit qui mal y pense, nous aussi nous aurions mérité de voir Zohra sur nos écrans. Nous le valons bien, comme le dit la pub.
Peut-être les réalisateurs de cette émission ont-ils voulu nous épargner un passage à l'eau de Rose ? Nous ne somme pas pourtant en d'autres circonstances épargnés de ce genre de scènes qui ont le mérite parfois de nous ramener sur terre.
Nous n’avons vu dans cette émission qu’un remake de précédentes émissionscomme il fallait s’y attendre.
Nous apprenons qu’une soixantaine de personnalités et chercheursdemandent la légalisation des mères porteuses dans un appel du samedi 28 mars.
"Nous pensons que la gestation pour autrui (1) ne porte pas atteinte à la dignité de la femme si elle est pratiquée dans des conditions claires et sûres, altruistes, dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation, qui exclut toute marchandisation de la personne", assurent-ils .....................
Personne n'est obligé de tomber dans le piège de leurs arguments.
(1) ndlr : Utilisé dans cet appel le terme « gestation pour autrui »pour désignerla période de grossesse pour autrui de la mèreporteuse me paraitvolontairement réducteur, de même que le mot « gestatrice » qui par ailleurs se généralise de plus en plus dans les études traitant de ces questions de procréations pour autrui.
L’association « Clara » qui a lancé l’appel, est une associationfondée par les Mennessoncouple parent de deux jumelles nées en 2000 d’une mère porteuse californienne, leur fillettes ont été en France en Cour de cassationprivées d’état civil du fait de l’interdiction de la gestation pour autrui inscrite dans les loi de bioéthique de 1994 , et l’on peut voir dans leur démarche une volontéd’aboutir àune solutionde leurs préoccupations personnelles.
L'appel estsigné, entres autres personnalités diverses,parÉlisabeth Badinter, la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, la féministe Antoinette Fouque, le député Noël Mamère, la sociologue Dominique Mehl, le médecin Israël Nisand ou encore l'avocat Frank Natali, personnalitésqui interviennent généralement dans ces questions pour faire passer leurs sentiments personnels d’avant-garde sur la question de la légalisation des mères porteuses.
Cette pratique est autorisée au Royaume-Uni, en Grèce, au Canada et aux États-Unis et tolérée en Belgique et les signataires de l’appel sont pour une légalisation encadrée de cette pratique en France.
Je ne vois pas en quoi la France devrait s'aligner sur l'exemple de ces pays dont la dégradation des mœurs et le relâchement moral sont souvent étalés dans les journaux et sur les écrans de télévisions.
Trois des signataires expliquent leur engagement, ces trois sons de cloche destinés à assurer la propagande de leurs propres idées se veulent et sont scientifiques et philosophiques. et ne reflètent en rien la majorité de l'opinion publiques.A leur lecture nous pouvons voir qu’ils soutiennent chacun leur motivations personnelles en l’appuyant sur des considérations et des exemples pseudo altruistes et des recommandations de préventions de risques médicaux.
Leurs déclarations ci-dessous reproduites ne sont pas convaincantes pour faire admettre le principe de la gestation pour autrui.
Aucun d’entre eux n’a examiné la question de la polygamie contraceptionnelle qui caractérise cette pratique de procréation assistée, et qui légalisée serait la porte ouverte ensuite à des revendications futures pour l’instauration légalisée d’une polygamie pure et simple sous couvert d’infertilité féminine.
Leurs déclarations ci-dessous reproduites, expriment leur propre suggestion réductrice, elles sont pas assez convaincantes pour faire admettre le principe de la gestation pour autrui à des personnes neutres sociologues ou juristes habituées à réfléchir à ces questions dans tous leurs aspects et prolongements dans le domaine du droit de la famille, civil et social.
Vous remarquerez aussi que leurs affirmations nous sont livrées comme paroles d’évangiles faisant référence à « aujourd’hui » et « à la nuit des temps », à l’altruisme et d’autres considérations pour faire passer leur pilule. On nous présente aussi ce « mouvement » comme irréversible en Occident ....au nom de quoi ? de la recherche médicale, du désir égoïste de couple qui ne souhaitent pas adopter, du désir d’autres couples homosexuels de s’aligner sur les avantages civils et sociaux des couples hétérosexuels féconds ?
A vous d’en juger, voici leurs déclarations :
« François Olivennes, spécialiste de la médecine de la reproduction : "Aujourd'hui, en raison « de l'interdiction de la gestation pour autrui, les femmes privées d'utérus sont les seules « femmes infertiles auxquelles la médecine ne peut rien proposer. Contrairement à ce que l'on « dit souvent, je ne crois pas que cette pratique conduirait à une marchandisation du corps « humain : il faut, pour éviter toute dérive mercantile, que la loi interdise la rémunération de « la femme porteuse et impose le seul remboursement des frais occasionnés par la grossesse.
« Il y a, depuis la nuit des temps, des femmes qui ont envie d'aider d'autres femmes à avoir « des enfants, sans qu'elles soient pour autant folles ou désespérées. Les études montrent ainsi « que les femmes porteuses considèrent cette grossesse comme un don et qu'elles ne sentent « pas la "vraie" mère de l'enfant. Reste, bien sûr, que toute grossesse présente un risque « médical : c'est pour cela que la loi doit prévoir une parfaite information de la gestatrice."
« Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse : "Il faut changer l'ensemble des lois « sur la filiation afin d'ouvrir tranquillement la voie aux nouvelles formes de procréation. En « France, la gestation pour autrui se fait de manière sauvage, dans une certaine clandestinité : « plutôt que de crier à l'apocalypse, encadrons donc les pratiques pour éviter que n'importe qui « fasse n'importe quoi.
« Ainsi, il vaut mieux, à mon sens, que les mères porteuses aient déjà eu des enfants et « qu'elles ne puissent pas porter l'enfant de leur fille ou de leur sœur : tout ce qui est « incestueux est à bannir. La rémunération doit en outre être limitée pour éviter que des « femmes s'engagent dans cette voie pour des raisons strictement commerciales. Enfin, il faut « que la mère ait la possibilité de garder l'enfant, à la naissance."
« Maurice Godelier, anthropologue : "Avec les mères porteuses, le processus de la maternité « est scindé en deux : une première femme assume la conception, une seconde la grossesse, ce « qui est nouveau dans l'histoire de l'humanité. La gestation pour autrui est le fruit des progrès « de la médecine, mais c'est aussi le produit des évolutions de la parenté dans les sociétés « occidentales : je pense à la valeur extraordinaire que nous accordons à l'enfant et à « l'importance que nous attachons à notre liberté de choix de vie au-delà des institutions « consacrées et des rituels traditionnels.
« La gestation pour autrui, comme l'homoparentalité, a été inventée par des couples qui « trouvaient là une solution à leurs problèmes mais qui ne se rendaient pas forcément compte « que leurs pratiques allaient dans le même sens et qu'elles se sont cristallisées dans des « revendications communes. Ce mouvement est irréversible en Occident et ces pratiques « seront de mieux en mieux acceptées par nos sociétés. Il n'y a pas de raison de les refuser, « mais elles doivent être l'objet d'un débat politique et culturel sérieux et être encadrées de « réglementations très claires définissant les responsabilités, c'est-à-dire les droits et les « devoirs de chacune des personnes engagées dans ces relations."
Fin des déclarations
ooOoo
Mon commentaire : Pour ma part je sui non seulement contre toute légalisation mais pour une interdiction absolue des mères porteuses en France et la pénalisation impitoyable des couples français qui vont à l’étranger requérir le service d’une mère porteuse.
Par contre je suis pour qu’une loi favorise facilite l’adoption d’abord dans notre propre pays. Il est tout à fait choquant de constater que des couples en désir d’adoption soient obligés de dépenser des fortunes à l’étranger pour pouvoir adopter un petit enfant.
L’affaire Colonna ne fait que commencer comme l’a déclaré l’un de ses avocats et en simple citoyenne j’ajouterai « l’affaire se corse ! »
Je viens de recevoir de mon correspondant Corse :
- la relation de la manifestation de soutien à Yvan Colonna ( chapitre 1)
- et une information confirmantque le conseiller territorial indépendantiste Jean-Guy Talamoni a déposé à l'Assemblée de Corse une motion demandant la constitution d'une commission d’enquête parlementaire sur "l'affaire Colonna et les activités des juridictions spéciales dites « antiterroristes" (chapitre 2)
. Chapitré 1 -10.000 personnes selon les organisateurs, ont défilé samedi dans le centre d'Ajaccio pour témoigner leur soutien à Yvan Colonna, condamné vendredi soir à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine incompressible de 22 ans pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998 par la Cour d’assises spéciale.
Les manifestants s'étaient rassemblés vers 15h à une centaine de mètres du palais de justice d'Ajaccio avant de se diriger vers la préfecture de région en empruntant le cour Napoléon, principale artère de la ville.
En tête du cortège qui réunissaitla famille et les avocats d’Yvan Colonna, de nombreux manifestants et des élus nationalistes, une banderole réclamait "Ghjustizia pa Colonna" (justice pour Colonna), sur d’autres banderoles on lisait : "Yvan Colonna, otage de la raison d'État".
Le défilé avait démarré dans le silence et sous la pluie ; puis accompagnés par de nombreux applaudissements, les manifestants ont scandé avec de plus en plus d' ardeur le nom d'"Yvan".
La manifestation s'est terminée aux environs de 17h sur la place De Gaulle, à quelques dizaines de mètres de la préfecture de région, oùun groupe de jeunes corses a interprété des chants corses traditionnels.
Christine Colonna, sœur d'Yvan Colonna, a remercié les manifestants en leur demandant de se séparer dans le calme.
Edmond Simeoni, élu nationaliste à l'Assemblée de Corse,l'un des pères du nationalisme corse contemporain, a lu un discours dans lequel il a vivement critiqué une "justice d'exception".
"C'est une honte dans un pays démocratique comme la France et notre combat prend aujourd'hui une valeur symbolique", a-t-il dit. "Nous devons tous nous dresser contre ce déni de justice. Ce n'est pas une affaire entre les Corses et les Français. C'est une affaire de justice, de démocratie et de droits de l'Homme qui nous concerne tous".
Un important dispositif policier avait été déployé depuis la veille autour des bâtiments officiels et encore renforcé depuis le matin.
Quelques minutes après le début de la dispersion, on a pu voir quelques jeunes lançant de gros pétards, et les forces de l'ordre répliquant par des jets de gaz lacrymogènes.
Entre autres critiques sur les irrégularités de la procédure, certains manifestants soulignaient que la condamnation avait été prononcée arbitrairement sans preuves et au mépris des droits de la défense.
. Chapitre 2 - Nous venons d’apprendre que le conseiller territorial indépendantiste Jean-Guy Talamoni a déposé à l'Assemblée de Corse une motion demandant la constitution d'une commission d’enquête parlementaire sur "l'affaire Colonna et les activités des juridictions spéciales dites « antiterroristes"
"De graves atteintes aux droits de la défense" justifient cette demande, a précisé Jean-Guy Talamoni.
La motion suivante vient d’être déposée sur le bureau de l’Assemblée de Corse :
Motion avec demande de priorité
Déposée par Jean-Guy Talamoni au nom du groupe indépendantiste Corsica Libera
Considérant le verdict prononcé à l’encontre d’Yvan Colonna ;
Considérant les graves atteintes aux droits de la défense constatées tant au moment de l’instruction que devant la Cour d’Assises spéciale (atteinte à la présomption d’innocence, refus de confronter l’accusé à ses accusateurs, défaut de reconstitution, partialité évidente du président de la Cour d’Assises spéciale) ;
Considérant que tous ces éléments sont de nature à discréditer totalement la procédure suivie contre Yvan Colonna et plus largement les juridictions spéciales dites « anti-terroristes » ;
Considérant la constitution d’une commission parlementaire dans un autre scandale judiciaire, connu sous le nom d’« affaire Outreau » ;
Considérant les propos d’un membre du Conseil exécutif de Corse, lequel s’est publiquement déclaré favorable à la constitution d’une commission parlementaire chargée de se pencher sur l’affaire Colonna ;
Considérant que, malgré les doutes que l’on peut nourrir sur la capacité des institutions politico-judiciaires françaises à se remettre en cause, surtout lorsqu’il s’agit du problème politique corse, il n’est sans doute pas inintéressant de voir une telle commission enquêter sur les dérives des juridictions dites « anti-terroristes »
L’Assemblée de Corse
Demande la constitution d’une commission d’enquête parlementaire relative à l’affaire Colonna et aux activités des juridictions spéciales dites « anti-terroristes ».
Le voyage éclair de Monsieur NicolasSarkozy en Afrique a donné lieu à de nombreux articles qui dans l’ensemble n’ont fait que souligner la volonté du Président de la République d’instaurer de nouvelles bases de coopération politiques, économiques et commerciales avec les pays africains, histoire de tirer encore un trait sur une France Afrique qui cependant n’en finit pas de mourir.
France Télécom, Lafarge, Vinci, Alstom et Areva accompagnaient NicolasSarkozy dans sa visite officielle , mais seul Areva a fait affaire, AnneLauvergeon, la présidente du directoire du groupe nucléaire a signé un accord avec Martin Kabwelulu, ministre des Mines de la République Démocratique du Congo, pour la recherche et l’exploitation de gisements d’uranium dans le pays
Cet accord est un premier pas qui devrait permettre de développer les échanges commerciaux entre la RDC et la France, qui se limitent actuellement à moins de 250 millions de dollars.
Pour la petite histoire certains commentateurs ont souligné que l'épouse du Président Français ne participait pas aux voyage et que l'avion présidentiel au départ de France avait souffert pendant plus de cinquante minutes d'incidents techniques. L'équipe présidentielle et sa suite de personnalités et de médias accrédités qui se trouvaient à bord n'ont , parait-il, manifesté aucune inquiétude et auraient continué à deviser entre eux en attendant d'être invités à changer d'avion.
De retour en France, Madame Rama Yade qui était du voyage a rapporté brièvement quelques jours aprèscet incident, en déclarant sur une chaîne de télévision que cela justifierait le renouvellement de la flotte aérienne présidentielle ......vous m'en direz tant !
D'autres commentateurs se font l'écho d'un "coup de chaud" souffert par le Président Français à Niamay, mais apparemment aucun dommage physique ne parait l'avoir durablement affecté, toutefois personne n'a pu garantir que des symptômes ne pourraient se révéler plus tard.
A son retour en France, le Président de la République a déclaré dans une de ses interventions qu'il avait "la banane", en conclusion nous pouvons penser que le coup de chaleur de Niamey n'a eu aucune suite fâcheuse sur son intégrité physique et les neurones de ses "six cerveaux parfaitement irrigués" (1)
(1) : souvenez-vous ! il y a quelques mois, Madame Carla Bruni Sarkozy avait eu la fierté de nous dévoiler cette particularité anatomique de son illustre époux dans l'une de ses interviewes
Pour plus d’informations cliquez sur chacun des titres que vous souhaitez lire :
Areva signe un contrat en RDC lors de la visite de Sarkozy Le Figaro - Paris,France France Télécom, Lafarge, Vinci, Alstom et Areva accompagnent NicolasSarkozy dans sa tournée africaine. Mais lors de la visite officielle du chef de l’Etat...
Sarkozy en Afrique: l'ombre de la tournée ratée de 2007 L'Express - Paris,France Le président sénégalais AbdoulayeWade et son homologue français NicolasSarkozy à leur arrivée à Dakar, le 26 juillet 2007. Au premier jour de la seconde ...
Sarkozy est arrivé au Niger Le Figaro - Paris,France Le président français NicolasSarkozy est arrivé aujourd'hui au Niger, troisième et dernière étape de sa mini-tournée africaine, pour y promouvoir notamment ...
Consternation, indignation, colère et volonté de poursuivre par toutes les voies de droits se sont exprimées et manifestées à la suite de l'annonce du verdict : l'Affaire Colonna commence !
Comme on pouvait le prévoir sans surprise ,après avoir suivi le déroulement du procès,Yvan Colonna a été condamné vendredi en appel par la cour d'assises spéciale de Paris à la perpétuité assortie d'une mesure de sûreté de 22 ans pour l'assassinat, en février 1998, du préfet de Corse Claude Erignac dans une rue d'Ajaccio.
"Cette cour se refusait par principe à envisager toute autre hypothèse que celle de la culpabilité", ont écrit les défenseurs d’Yvan Colonnadans un communiqué diffusé vendredi soir.
Un pourvoi en cassation a été déposé et devrait être tranché d'ici six mois à un an. En cas d'échec, Yvan Colonna saisira la Cour européenne des droits de l'homme pour dénoncer un procès selon lui "non équitable".
"L'affaire Yvan Colonna commence", a déclarésamedi matin l 'un de ses avocats, Me Patrick Maisonneuve.
Ceprocès, qui s’est déroulé en sept semaines devant la Cour d’Assises spéciale avait été émaillé d’incidents et de coups de théâtre. Rappelons notammentque c’est pour protester contrele refuspar la Cour d'une demande de reconstitution formulée par la défense, qu'Yvan Colonna et ses avocats avaientquitté le prétoire à deux semaines du verdict, au bout d'un mois de procès.
Rappelons aussi que la cour a entendu mais n'a pas tenu compte et a passé outre des témoignages concordants favorables à la défense, de l’insuffisance de preuves matérielles, des revirements de tous ceux qui l'avaient impliqué,de l'existence de conjurés "à ce jour non identifiés" ou des témoignages destémoins oculaires, qui n’ont pas reconnu Yvan Colonnacomme l’assassin du Préfet Erignac.
Rappelons encore que les avocats d'Yvan Colonna avait taxé le président Didier Wacogne de partialité, parce qu'il leur avait caché une lettre envoyée avant le procès par un témoin faisant état de l'existence de possibles autres suspects.
Par ailleurs, rappelons quelorsqu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait présenté le militant nationaliste comme "l'assassin du préfet Erignac", après son arrestation en 2003 gommant ainsi implicitement par cette affirmation toute présomption d’innocence à l’encontre de l’accusé. La veuve du Préfet Erignac elle-même semblait soutenir la même affirmation puisqu’elle souhaitait dans ses déclarations qu’Yvan Colonna se déclare coupable de l’assassinat de son mari !
Le 3 juin prochain, le tribunal de Paris examinera la plainte pour "violation de la présomption d'innocence" que Colonna a déposée contre l'actuel chef de l'État. Yvan Colonnaqui se dit et s’est toujours ditinnocent accuse Nicolas Sarkozy d’avoir instrumenté la justice pour le faire condamner au nom de la raison d’État.
La défense d'Yvan Colonna sans renoncer au combat judiciaire, pour contester le verdict d'appel rendu vendredi, se place parallèlement sur le terrain politique.
(Pour autant, "le combat judiciaire continue", a affirmé Me Antoine Sollacaro, l'un des avocats de la défense, avec d'abord, un pourvoi en cassation pour faire "casser" le verdict.)
Les avocats ont appelé "solennellement" les "représentants du peuple" et "acteurs de la vie politique" à "se pencher" sur une enquête, une instruction et un jugement "indignes de l'État de droit".
L'élu indépendantiste corse Jean-Guy Talamoni, à la veille d'une manifestation de soutien à Yvan Colonna organisée à Ajaccio a déclaré« ... Nous avons assisté à un simulacre de justice, il est maintenant tout à fait nécessaire d'appeler à la mobilisation".
Des réactions auxquelles on ne s'attendait pas :
Dès jeudi, le Nouveau Parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot avaitqualifié le procès de "véritable mascarade"
Les Verts de leur côté ont fait part de "sérieux doutes" sur la culpabilité d'Yvan Colonna et ont estimé que la Cour d’assises spéciale s’apparentait à une « justice d’exception » anti démocratique.
Pour plus d’information lire les articles ci- dessous en cliquant tour à tour sur chacun des titres :
Je ne boirai pas le champagne ce soir comme l'a dit Yvan Colonna. Voir un homme condamné à la réclusion criminelle à perpétuité est toujours difficile, ...
PARIS - Yvan Colonna a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté incompressible de 22 ans pour l'assassinat du préfet ...
Après la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans prononcée contre Yvan Colonna , son village natal ...
Yvan Colonna a été condamné vendredi en appel à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté incompressible de 22 ans pour l'assassinat ...
Aussi, loin de les surprendre, le verdict de la cour d'assises conforte leur conviction : pour eux, Yvan Colonna est victime d'une " vengeance ordonnée au ...
Le 17 mars à Ornans en visite chez Alsthom, visite qui selon lui manquait "à sa collection" , le Chef de l'État qui se voulait brillant de suffisance et d'ironie s'est livré à un monologue qui ressortait plus du sketch mal improvisé que d'un discours construit. Partagés entre l'exposition d'une attitude digne de leur fonction et de l'expression de leur approbation complaisante, les membres de sa cour mi figues mi raisins ont opté de rire au lieu de pleurer devant tant de stupidité !