Information :
20 minutes m’a refusé un droit de réponse pour un article dans lequel j’étais citée suite à une interview
Depuis quelques jours je suis en relation par mail et téléphone avec le Journal 20 minutes édition de Paris , qui me refuse un droit de réponse à la suite d’un article qu’il a publié en date du 7 janvier 2008 sous la signature de Rémi Laporte et dans lequel je suis citée et représenté en photo.
Pour ceux qui me connaissent bien je vends en salle méditerranée à
Il m'arrive aussi d'écrire assez souvent des articles gratuitement pour le Journal Macadam sous la signature Lucienne Magalie Pons ou simplement Magalie.
Je réserve une partie des maigres bénéfices que me procure cette vente pour aider des personnes en difficultés, ne pouvant disposer pour cela de ma pension de retraitée que je réserve à mes frais d’existence loyers, impôts et dépenses courantes et à ma famille en tant que de besoin.
Je suis heureuse d’avoir trouvé cette solution qui me permet de disposer d’un supplément modeste et d’agir directement en distribuant du linge ou de la nourriture à des personnes en difficultés qui en ont besoin, c’est une action directe qui me permet d’être sure que ce que je peux donner, même pas grand-chose, profite directement aux intéressés.
Pour en revenir à l’article publié le 7 Janvier 2008 par 20 minutes sous la signature de Rémi Laporte il comporte deux inexactitudes principales
1°) il prétend que le Journal n’était plus vendu depuis deux ans : c’est inexact
Monsieur Rémi Laporte m’a fait savoir qu’il s’est fié à un dossier de presse qui lui aurait été remis par les responsables de Macadam, sur ce point je ne doute pas de sa bonne foi.
2°) et ensuite il prétend que c’est pour rompre la solitude que je vends un journal, cette dernière affirmation n’es pas exacte, j’avais parfaitement indiqué à Rémi Laporte que j’avais été toujours été très entourée avant ma retraite et avant cette petite activité et que j’avais souhaité continuer à me trouver entourée et en contact avec le monde plutôt que de rester chez moi.
Sur ce point Monsieur Rémi Laporte à fait confusion entre « solitude » et mon intention de l’époque de rester entourée.
Voici donc reproduit ci-dessous l’article que je conteste :
1°) reproduction de l'article de 20 minutes du 7 janvier signé Rémi Laporte :
Social .Disparu depuis deux ans le journal de rue reprend du service
« Macadam » redonne de la voie
« Après deux ans d'absence, il est réapparu lundi à Paris, métamorphosé. Pour son numéro « renaissance », le premier journal de rue en France, a changé sa présentation et établi un partenariat avec Reporters d'Espoir, qui a rédigé un cahier spécial de huit pages. Les vendeurs, qui touchent 1 euros sur les 2 que coûte le journal, sont le plus souvent des travailleurs précaires. Parfois même, c'est pour rompre la solitude qu'ils ont choisi d'être colporteurs, comme Lucienne Pons, retraitée de 74 ans. Elle a vendu ses premiers Macadam en 2000. Aujourd'hui, elle vient quatre heures par jour à la gare de Lyon. Non sans fierté, elle explique : « A force, les gens me connaissent. »
Si la plupart des vendeurs étaient des SDF lors de la création du journal en 1993, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Lucienne note toutefois que « beaucoup font encore la confusion entre vente de journaux et mendicité ». Pour cette nouvelle formule du mensuel, les vendeurs seront fréquemment invités à donner leur avis et même à écrire dans le journal. Pour cela, des ateliers d'écriture, encadrés par des journalistes, sont organisés. Lucienne confie qu'elle s'est « très vite impliquée dans l'écriture ». Elle est convaincue de « l'impact social du journal ». Actuellement, une soixantaine de vendeurs travaillent pour le mensuel présent dans de nombreuses villes de France. Mais à Paris les vendeurs font défaut. Pourtant, la seule qualité requise est une volonté de fer. Deux autres journaux sont vendus dans la rue : L'Itinérant et Sans Abris, « mais leur vocation n'est pas la réinsertion », selon Macadam.
■Renseignements sur www.macadamjournal.com ou au 06 73 34 64 28 auprès d'Olivier Desmoulins.
Rémi Laporte
EXPLICATIONS : je n'étais pas d'accord avec l'interprétation de Rémi Laporte sur quelques points comme je l’ai déjà expliqué plus haut.
En effet l'’article de Monsieur Rémi Laporte comporte des inexactitudes tant en ce qui concerne Macadam qui n'a jamais cessé d'être édité et vendu, qu’en ce qui me concerne personnellement.
Je suis entrée en contact le 13 Janvier, avec le Journaliste signataire de l’article par mail et par téléphone pour obtenir un droit de réponse qui m’a été refusé par ce journaliste le 15 janvier 2008 par e mail
Je passe sur une autre affirmation écrite dans l'article : « non sans fierté elle explique « A force les gens me connaissent ».... et pour rétablir la vérité je dois dire que j’éprouve de la reconnaissance pour les personnes qui m’achètent le Journal et qui en effet me connaissent, et qu’il ne s’agit pas de fierté mais de gratitude, ce serait inconvenant pour une personne de mon éducation qui n’a pas à être rehaussée par qui que ce soit et qui se suffit à elle-même en toute simplicité. Enfin l’expression qui m’est prêtée « A force ........ » N’est pas dans mon vocabulaire !Mais ce n’est pas sur ce dernier point que portait ma demande de droit de réponse.
Voici ci-dessous le texte droit de réponse que j’avais avais soumis par mail à Monsieur Rémi Laporte et 20 minutes le 14 Janvier :
Paris, le 14 janvier 2008
Messieurs,
Vous avez publié le 7 janvier 2008 un article dans votre rubrique « social » signé par Rémi Laporte sur le Journal Macadam dans lequel vous me citez puisque j’étais interviewée par Rémi Laporte à la demande de F. Fillon l’un des responsables de la rédaction de Macadam,
1°) Dans cet article vous indiquez en titre : « Disparu deux ans,.... le journal reprend du service » et cette indication est aussi reprise en début d’article.
Cette indication est fausse, le journal est édité et vendu depuis plusieurs années à Paris et dans d’autres villes sans interruption depuis bien plus de deux ans. J’avais pourtant indiqué à Rémi Laporte que la vente du Journal n’avait jamais été interrompue.
Certains de mes clients réguliers m’ont questionné et me soupçonnent maintenant d’avoir vendu depuis deux ans un journal « édité au noir et vendu au noir » et ne se sont pas gênés de venir me le reprocher : c’est très grave.
2)° Rémi Laporte écrit ensuite dans cet article que c’est pour rompre la solitude que je vends le journal, c’est encore faux, je lui ai indiquée que dans mon travail avant ma retraite j’avais été très entourée et que c’est pour continuer à l’être que je n’ai pas souhaité rester isolée chez moi, quand à mes motivations il les a passées à la ‘trappe’, alors que je lui ai expliqué que les petits revenus que me procurent le journal sont investis par mes soins pour aider des personnes en difficultés, ne pouvant le faire en utilisant ma pension de retraitée.
Je vous demande de publier ma présente lettre expressément comme un droit de réponse dans 20 minutes le plus tôt possible et de m’avertir par mail de la date de publication, puisque vous avez publié mon nom et ma photo. J’ai déjà consulté un avocat pour me protéger des suites éventuelles des indications fausses de votre article.
Meilleures salutations
lucienne.pons@wanadoo.fr
(fin du texte du droit de réponse qui m'a été refusé par le journaliste)
Voici le refus à ma demande de mon droit de réponse que j’ai reçu par mail :
> Message du 15/01/09 18:32
> De : "Rémi Laporte"
> A : lucienne.pons@wanadoo.fr
> Copie à :
> Objet :
>
> Madame,
>
> J’ai bien reçu vos différents mails et fais suivre comme convenu votre courrier à ma chef de service. Je tenais à vous informer qu’il ne sera toutefois pas possible de publier un droit de réponse. Je vous souhaite bonne continuation.
>
> Cordialement,
>
> Rémi Laporte
>
Et voici ma réponse à Rémi Laporte par mail :
Ma réponse à Rémi Laporte (J’ai supprimé ici l’adresse e mail de Rémi Laporte par mesure de respect de sa confidentialité)
"Rémi Laporte" .....................
date :
16/01/09 07:31
objet :
re:
voir l'en-tête complet
Date: Fri, 16 Jan 2009 07:31:22 +0100 (CET)
From: Lucienne PONS
Monsieur,
Je vous ai donné hier une première réponse très courte (‘ J’aviserai’) ne disposant pas du temps nécessaire pour vous répondre plus longuement
Je vais dans un premier temps donner suite à cette affaire, disposant de nombreuses entrées tant dans les ministères concernés que par l'accès à des sites internet qui régulièrement me publient, sans parler de mes blogs personnels au nombre de trois, je vais m'employer à relater sobrement cette affaire pour informer de ce qui s'est passé et de votre refus de publier mon droit de réponse, preuve à l'appui, puisque certains de mes clients fidèles qui m'achètent régulièrement Macadam depuis plusieurs années soit en Magazine soit en éditions de mots croises, sodoku et autres jeux seront mes témoins.
Si dans un deuxième temps je devais faire l'objet d'une enquête par l'administration sur mon activité de ces dernières années, y compris des deux dernières en ce qui concerne la vente du journal Macadam, je confierais alors à mon avocat le dossier et il est certain qu'une action et une procédure d'enquête serait engagée pour rétablir la vérité : à savoir que Macadam a été régulièrement édité et vendu par les vendeurs colporteurs depuis plusieurs années et y compris ces deux dernières.
Je dois vous préciser que Macadam est mon fournisseur, je ne suis par leur salariée, je vends ce journal comme tous autres vendeurs sous le statut de colporteur. Je serais d'autant plus libre dans d'éventuelles actions en défense que je suis tout à fait en règle avec l'administration tant avec
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Je veux bien croire que vous avez informée votre Chef de service, je ne mets en doute votre bonne volonté, je vais réfléchir plus avant à son refus de mon droit de réponse, j'ai trois mois pour agir. Je choisirai la voie ou les voies simultanément qui me conviendront le mieux soit politique, soit administrative, soit en informant les organismes officiels, je dispose de tous mes droits et suis honorablement connue et respectée et j'entends aussi me faire respecter.
Qui plus est ma famille est au courant et interviendra si nécessaire.
MEILLEURES SALUTATIONS
Ma conclusion et information supplémentaire à l’égard des lecteurs de Macadam
Croyant certainement avoir affaire à une personne de modeste condition et sans moyens de défense 20 minutes n’a pas jugé nécessaire de m’accorder un droit de réponse.
Faut-il être en position haute dans la pyramide sociale pour obtenir un droit de réponse ?
Quant aux responsables de Macadam pour le moment ils n’ont pas réagit à mes demandes d’explications par mails ou téléphone, sauf en biaisant et répondant à coté de mes questions ou pour certain par le silence.
D’après Rémi Laporte Journaliste de 20 minutes( journaliste stagiaire m’a-t-il aimablement indiqué) il a puisé ses informations concernant Macadam dans un dossier de Presse qui lui aurait été remis par les responsables de Macadam. Je sais qu’ils se connaissent personnellement puisque j’ai eu l’occasion le jour de l’interview de les voir ensemble dans
Il n'en demeure pas moins que 20 minutes a refusé de faire droit à ma demande de droit de réponse, que leur rédaction n'a pas enquêtée sur les affirmations contenues dans le dossier de presse, et que ce Journal m'impose en quelque sorte le "fait du prince" d'un journal gratuit tenu dans des mains puissantes et pour qui Lucienne Magalie PONS n'est qu'une quantité négligeable dont on peut se passer d'accorder droit, mais que ce Journal 20 minutes a utilisé pour remplir un pavé avec des accents de gloire pour les responsables de Macadam et leur nouvelle initiative et avec un accent à mon sens de populisme social vulgaire qui n'était pas de mise à mon encontre.
Je dois aussi signaler que je n'ai jamais pu obtenir un contact par téléphone avec la Chef de Service de Rémi Laporte, qui serait Madame Magali Gruet, qui selon le mail de Rémi Laporte aurait été informée....
Information dont je n'ai aucune raison de douter, mais n'aurait-il pas été correct que cette dame m'exprime son refus elle même ? J'aimerais bien connaître le degré de considération *que cette responsable de rédaction accorde aux personnes interviewés par ses journalistes subordonnés et si les dossiers de presse qui lui sont soumis font l'objet de vérification sur la crédibilité de leur contenu informatif, par ses journalistes ou d'elle même ou si ils se contentent de retranscrire purement et simplement des affirmations inexactes.
* vu la manière dont j'ai été traitée ce degré de considération doit être positionné au dessous de 0