06 décembre 2008

Les debs et leurs papas




Avertissement : l’actualité politique ne m’a pas laissé place jusqu’à présent pour relater un évènement mondain « gratiné » qui s’est déroulé le 29 novembre à Paris bien au-dessus de la Crise Financière qui assombrit le front du bas commun des mortels qui triment et peinent et compte leur monnaies pour préparer dans leur modestes foyers le potage du soir.

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Bal melting pot international et inter- âges, une mondaine soirée hyper médiatisée s’est déroulée, le Samedi 29 novembre à l’hôtel Crillon à Paris, où des jeunes filles héritières en nom ou en fortune, descendantes de familles célèbres d’artistes ou du gotha, ou d’autres familles connues, se sont exhibées le temps d’un festin et d’un bal, avec leurs familles, dont certaines re- recomposées dans l’harmonie, pour la galerie et la soirée.

Le festin préparé par le Chef Jean François Piège a débuté par une bûche de foie gras recouverte d'une feuille d'or, suivie d’un homard.

Relookées par les esthéticiens et ensembliers, habillées par les plus grands couturiers, parées de parures somptueuses par le joaillier Adler, les « débutantes » qui s’étaient préparées depuis trois mois pour cet évènement, se sont lancées pour la première valse, au moins pour quelques unes d’entre elles, au bras de leurs papas, vieux beaux d’arrière saison qui n’ont pas cédé le pas pour cette ouverture, aux jeunes cavaliers fussent-ils à particule, qui, gageons- le, devaient au moins piaffer intérieurement d’impatience avant de se lancer plus tard, à leur tour sur la piste, pour honorer le carnet de bal de leurs cavalières.

Il était un peu plus de minuit , Alain Delon, toujours beau, charmant et «"royal"d’après les commentateurs et ....« trices », devait sous les lumières ouvrir le bal avec sa fille sur la valse composés pour le Guépard, mais en grand seigneur, il généreusement partagé ce privilège avec le bel Bruce Willis, lequel en retour de courtoisie lui a offert pour débuter d’offrir son bras à la jeune Scout Larue, après quoi les deux paters familias ont repris la valse avec leur propre descendante.

Les commentateurs soulignent avec naïveté complaisante qu’il s’agit là, pour les débutantes, de leur premier pas dans le monde et qu’elles ont du ressentir « un grand émoi » en ajoutant qu’elles garderont ce souvenir dans leur cœur toute leur vie en souvenir de cette «soirée féérique »

L’animateur « maître des cérémonies » était Stéphane Bern qui, d’année en année, se perfectionne dans l’ordonnance de cet évènement, donné cette fois-ci au profit de la fondation Mélita-Bern-Schandler, créée après le décès de la maman de ce chroniqueur mondain. et qui porte son nom. Cette fondation œuvre en en faveur de la recherche sur le diabète insulino dépendant.

La fête a battu son plein jusqu'à 1h30 du matin, après quoi, les débutantes ont, à regret, mais débordantes de souvenirs inoubliables, quitté leur palais des Mille et Une Nuits d'un soir.

Les vieux clichés ont la vie dure, mais à notre époque envahit par les magazines peoples nous savons que certaines d’entres elles ont déjà fait mieux que de « débuter », mais chut ! .... ne ragotons pas ! Tout ceci ne vaut pas la peine de jeter la première pierre fusse-t-elle de diamant.

article de lucienne magalie pons

Plan de relance économique et Roue de la Fortune

En Sarkozie, "Tout vient à point à qui sait attendre", mais bien souvent il est trop tard pour bien faire !


article de lucienne magalie pons

Comme nous vous l’avions annoncé hier, Monsieur Patrick Devedjian, nommé vendredi au poste de ministre pilotera le plan de relance économique de 26 milliards d’euros, présenté jeudi par Nicolas Sarkozy.

Ce plan de relance économique de la grande industrie, automobile notamment, et du secteur du Bâtiment, a été présenté comme un plan audacieux, ambitieux et sans précédent selon le catéchisme des porte paroles de l’UMP, mais comme nous savons bien que dans tous leurs communiqués ils utilisent toujours des superlatifs exagérés, destinés à glorifier et sanctifier le Chef de l’état, aussi bien pour le moindre petit projet que pour un projet important, ou considéré comme tel , nous préférons attendre la fin du premier trimestre 2009 ( au mieux) pour apprécier comment et de quelle manière il sera mis en œuvre.

Certains experts économistes et commentateurs ont donnés des avis relayés par la presse, pour faire court je ne citerai que deux courants d’opinions :

- l’un proche du PS estime que c’est un retour modéré à l’interventionnisme public et qu’une politique d’investissement ne peut produire des effets qu’à moyen terme. Il estime insuffisant le montant de 4 milliards d’euros destinés aux grands travaux d’infrastructures dont l’état lamentable résulte selon lui des désengagements de l’Etat, Même insuffisance pour le fonds d’investissement 300 millions jugé dérisoire pour lancer le chantier de la voiture électrique. Il est souligné que ce n'est un plan avancé et que ces mesures étaient déjà planifiées pour plus tard. Un coup de pouce appuyé en quelque sorte.On insiste sur l'agravation des déficits.

- l’autre juge ce plan indispensable, néccessaire, urgent, tout en estimant que l’aggravation des déficits est secondaire. Par ailleurs la somme de 26 milliards d’euros parait énorme, mais ce n’est que deux fois le « paquet fiscal » et ne représente que 1% du PIB. Ce plan ne serait pas décisif et on évoque déjà un « deuxième plan » à la suite en estimant que les aides du plan actuel qui sont « une bonne chose » sont toutefois insuffisantes aux yeux des professionnels qui espéraient une baisse de la TVA ; Enfin il est regretté que le Chef de l’Etat n’ait pas cherché à assurer la relance de la consommation des ménages qui serait un moteur non négligeable de la croissance.

Dans les deux cas d’opinions ( très résumés ci-dessus) la prime de 1000 euros à la casse "automobile " apparait comme un gadget sans efficacité et l’on souligne que recevoir 1000 euros et devoir s’endetter pour acheter une nouvelle voiture, n’est pas à la portée de la grande majorité des consommateurs en période de chômage, de récession économique et de gel accentué du pouvoir d’achat.

Quoiqu’il en soit, Monsieur Patrick Devedjian aura pour mission spécifique d’actionner la manivelle pour faire tourner la roue de la relance économique de la France. Cette roue amputée de deux pignons l’un de la relance de la consommation et l’autre du pouvoir d’achat, aura du mal à tourner rond.

De plus, le nouveau Ministre aura à s’assurer selon les prescriptions du Chef de l’état et suivant ses déclarations que ..... « l'argent que nous mettons en plus dans les ministères ne servira pas à financer les dépenses courantes et habituelles, mais vraiment le plan de relance qui a été décidé".

La ministre de l'économie Christine Lagarde, avant la nomination de Patrick Devedjian, avait précisé que « cette personnalité devrait travailler avec une demi-douzaine de ministères ainsi qu'avec les collectivités locales. "C'est vraiment un travail de plein temps".

Lourde tache d’autant que Monsieur Patrick Devedjian restera à la tête du Conseil des Hauts de Seine.


La nomination de Monsieur Patrick Devedjian sera -t-elle de nature à passer (définitivement ?) l’éponge sur les tensions qui avaient entouré, après la victoire présidentielle, la formation du gouvernement du Premier ministre François Fillon, où étaient entrées plusieurs personnalités de gauche ?


A cette époque Patrick Devedjian qui espérait être nommé Garde des sceaux, avait regretté d'avoir été écarté en déclarant amèrement :


"Je suis pour un gouvernement d'ouverture, y compris aux sarkozystes, c'est tout dire"


Eh bien pour ce fidèle et patient sarkozyste c’est chose faite et nous pouvons penser que tout baigne dans l’huile maintenant entre le Chef de l’Etat, Le Premier Ministre et Patrick Devedjian, chargé de faire tourner la manivelle de la roue de la relance économique de la France et tout aussi bien la roue de la fortune des sarkozystes au Conseil Général des Hauts de Seine.


Bien sur l'UMP perd dans la foulée , sans trop de regrets, son plus important Sécrétaire(qui restera militant) mais elle n'aura aucune peine à le remplacer, les postulants se bousculent pour s'installer sur le tremplin et dans quelques temps nous seront fixés, ce n'est d'ailleurs pas notre souci principal.


05 décembre 2008

Patrik Deveddjian est nommé Ministre de la Relance




Patrick Devedjian l'homme du jour "up to date"


article de lucienne magalie pons

C’est officiel :

Patrick Devedjian endosse les responsabilités de ministre de la relance économique

Patrick Devedjian, démissionnaire de son poste de secrétaire général de l'UMP, a été nommé vendredi 5 décembre ministre chargé de l'exécution du plan de relance économique. :

L’Elysée vient d’annoncer dans un communiqué : "Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a nommé Patrick Devedjian ministre auprès du Premier ministre, chargé de la mise en oeuvre du plan de relance"

Le président Nicolas Sarkozy avait annoncé jeudi à Douai en même temps que son plan de relance, la nomination prochaine d'un ministre chargé spécifiquement "d'en suivre l'exécution".




Un maroquin de Ministre de la Relance va être offert à Patrick Devedjian

Nous apprenons, si ce n’est déjà fait, que Monsieur Patrick Devedjian va être nommé ce vendredi ministre de la Relance, chargé de l'exécution du plan de relance économique de 26 milliards d'euros annoncé jeudi par Nicolas Sarkozy.

Il se pourrait qu’en dépit de nombreux postulants, Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, remporte la palme et devienne secrétaire général de l'UMP pour remplacer Patrick Devedjian

De plus Brice Hortefeux deviendrait vice-président de l’UMP et Xavier Bertrand serait nommé secrétaire général.

L'Elysée ce matin avare de tout commentaire sur ces informations a cependant consenti à faire savoir : "On fera un communiqué dans les heures qui viennent".

Ancien ministre délégué à l'Industrie, Patrick Devedjian devrait tenir une conférence de presse à 15h00 au siège de l'UMP.

Samedi il avait estimé que sa "mission" à la tête de l'UMP était "aujourd'hui accomplie", précisant qu'il quitterait son poste quand Nicolas Sarkozy le lui demanderait.

Son poste de Ministre serait directement rattaché au Premier ministre François Fillon.

Il nous reste à attendre l’annonce officielle ;

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Plusieurs commentateurs avaient pressenti le rappel au Gouvernement de Patrick Devedjian pour un poste de Ministre.

Moi-même j’y faisais allusion Dans mon article du 13 Novembre 2008 intitulé »Un parti politique sans Chef Officiel est-ce possible ?» et je terminais en concluant :

....... « il se pourrait bien que Monsieur Patrick Devedjian rentre dans l’équipe gouvernementale. Alors la question sera de savoir s’il se maintiendra dans ses fonctions de Secrétaire général du parti où bien s’il en profitera pour tirer sa révérence et de ne redevenir qu’un militant .......

....

Par ailleurs je considérais le poste de secrétariat général de l’ l’UMP, comme .... « un tremplin efficace à condition d’en bondir adroitement le moment venu pour se connecter dans les sphères du réel pouvoir »


Les politiques potentiellement présidentiables son décevants !

un article de lucienne magalie pons

Je m’apprêtais à faire un article de présentation pour soutenir Nicolas Dupont Aignan, et naturellement j'ai navigué sur le web pour bien m'informer et étayer mon sujet.

J’ai trouvé sur son blog le discours qu'il a prononcé lors du congrès Fondateur de son parti "Debout la République", il y avait des canadiens dans la salle venus le soutenir, et Dupont Aignan a plaidé pour le Québec libre !

C’est une grave maladresse diplomatique qui ne manquera pas de dresser l'Angleterre contre lui (très pointilleuse pour ce qui concerne le Canada) et naturellement les dirigeants du Canada.

Son propos démontre qu'il a voulu imiter le Général de Gaulle pour bien se marquer dans sa ligne, mais ce que pouvait se permettre De Gaulle sur la scène internationale un Dupont Aignan ne le peut pas.

Si un jour le Québec devenait "libre" un Président en place pourrait selon son idéologie s'en réjouir et féliciter, mais un homme politique qui manifestement veut se placer dans la liste des présidentiels ne le peut pas

Il y a dans la démarche de Dupont Aignan une certaine dose de démagogie qui finalement me déplait.

En conséquence je renonce à le soutenir

C'est dommage ses autres idées sont convenables et il paraissait sincère.


Monsieur Dupont Aignan s'exprime sur la Relance

Liberté d'expression et flou juridique


Avertissement : Le site LEMONDE.FR invitant à partager ses articles, je crois pouvoir reproduire ci-dessous l’excellente analyse de Luc Vinogradoff sur le flou juridique qui recouvre les commentaires des internautes, flou juridique qui ouvre, selon moi, la porte grande ouverte à tous les abus aussi bien par la voie judiciaire qu’au couperet sans appel de la censure du Prince.

La liberté d’expression tant de la presse et des médias que celles des citoyens est de plus en plus contrôlée arbitrairement, remise en cause et menacée dans notre pays et c’est notre devoir de citoyen que de protester contre ce bâillonnement abusif de la liberté d’expression, notamment quand elle consiste à informer sur des faits réels et incontestables.

Si j’ai outrepassé mes droits en reproduisant son article sur mon blog, je demande au MONDE.FR de bien vouloir m’inviter à supprimer cette reproduction, et je ne manquerai pas aussitôt d’obtempérer à sa demande.

Reproduction intégrale :

Les commentaires d'internautes dans le flou juridique

LEMONDE.FR | 03.12.08 | 16h24 • Mis à jour le 04.12.08 | 14h35


Ce qu'il convient désormais d'appeller "l'affaire de Filippis" a provoqué une levée de bouclier autant chez les journalistes que dans la sphère politique. L'interpellation et la mise en examen de Vittorio de Filippis, PDG de Libération entre juin et décembre 2006, est le résultat d'une plainte en diffamation déposée par le fondateur de Free, Xavier Niel. Pendant cette période, le quotidien consacre six articles aux démêlés judiciaires de M. Niel, reconnu coupable de recel d'abus de biens sociaux. Ce dernier porte alors plainte, non pas contre une information parue dans l'un de ces articles, mais contre un commentaire d'internaute publié sous l'un d'entre-eux. La suite est connue : la procédure pour diffamation suit son cours dans l'indifférence générale jusqu'à l'interpellation musclée et la mise en examen du journaliste, considéré comme responsable car également directeur de la publication. Depuis la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, il existe en effet le principe d'une présomption de responsabilité pénale du directeur de la publication.

Selon la loi pour la confiance sur l'économie numérique (LCEN), en vigueur depuis 2004, il existe trois acteurs sur le Web : les fournisseurs d'accès à Internet, qui donnent l'accès et ne sont pas responsables du contenu des sites ; les hébergeurs, qui assurent la mise à disposition d'informations au public mais ne sont pas soumis à l'obligation de surveillance ; et enfin les éditeurs, professionnels ou non, qui sont considérés comme responsables du contenu. Or, relève Me Eric Barbry, avocat spécialisé dans le droit sur Internet, "ce sont des définitions simples mais totalement dépassées qui ont été trouvées il y a presque dix ans". "Un environnement Web 2.0, où on laisse la possibilité aux internautes de s'exprimer, est apparu depuis, explique-t-il. On découvre un quatrième acteur, les personnes qui commentent les articles ou les blogs, et on ne sait pas où les mettre. Les réactions et les commentaires de tiers restent une zone juridique floue", explique l'avocat. Dans le cas de Libération, M. de Filippis est poursuivi en tant qu'éditeur du site du quotidien. Pourtant, aucune loi ne dit explicitement que le directeur de la publication peut être considéré comme éditeur sur Internet. Cela reste à l'appréciation des magistrats qui interprètent seuls la législation. "On peut aussi considérer que l'internaute qui a écrit le commentaire est éditeur, ce qui ferait de Libération dans ce cas précis un hébergeur. Un hébergeur n'est responsable des contenus hébergés que s'il refuse des les enlever", note Me Barbry.

Le journal a pourtant bien retiré le commentaire incriminé dès qu'il en a appris l'existence. David Corchia, responsable de la société qui s'occupe de la modération sur Libération.fr, affirme que le texte litigieux a été mis en ligne "le 22 octobre 2006, de 22 h 30 jusqu'à 9 h 15 le lendemain, lorsqu'il a été signalé aux responsables du site et retiré". M. Corchia explique ce retard par le fait que l'équipe de modérateurs travaillait de 9 heures à 22 heures. Quant à l'apparition même de ce message, elle résulte du fait qu'en 2006, sur Libération.fr, les commentaires étaient modérés après publication. Depuis, le site est passé au système de modération en amont.

"A UN MOMENT, LE LÉGISLATEUR DEVRA TRANCHER"

L'apparition du Web communautaire a donc brouillé les pistes, rendant plus difficile la différenciation entre le statut d'hébergeur et celui d'éditeur. Cela est dû, selon plusieurs juristes, au retard de la législation dans ce secteur en France. La LCEN, et la définition des acteurs qui existent en ligne, découle directement d'une directive européenne adoptée en 2000, que certains jugent obsolète puisqu'antérieure à l'avènement des blogs et des sites participatifs. Bruxelles refuse pour l'instant de bouger et laisse très peu de marge de manœuvre aux pays, qui doivent donc trancher au cas par cas sans pouvoir se baser sur des législations solides.

Ainsi, des jugements sur des affaires presque similaires peuvent varier d'un cas à l'autre, comme dans le cas du litige qui oppose le site participatif Fuzz.fr à l'acteur Olivier Martinez. La condamnation en première instance du site, accusé d'atteinte à la vie privée pour avoir publié un lien fait par un internaute renvoyant vers un blog, a été annulée il y a quelques jours par la cour d'appel de Paris. Le statut juridique de Fuzz.fr est passé de celui d'éditeur, et donc responsable du contenu fabriqué par les internautes, à celui de simple hébergeur.

Compte tenu de sa médiatisation, la plainte de Xavier Niel contre Vittorio de Filippis et Libération, si elle aboutit, pourrait encore créer une nouvelle jurisprudence. "Si on considère que tous ceux qui permettent à des internautes de poster des commentaires sont éditeurs, il vaut mieux fermer tout de suite les zones de commentaires", estime Me Barbry. Ce dernier souligne la nécessité de créer le plus vite possible un statut juridique pour les internautes qui postent des commentaires. "A un moment, le législateur devra trancher, assure-t-il. Soit celui qui ouvre un espace de communication est responsable de tout ce qui s'y dit, soit il n'est responsable que de ce qu'il écrit et n'est que l'hébergeur du contenu des autres."

Luc Vinogradoff


Les réformes paradoxales de la diffamation

La mise en examen de Vittorio de Filippis intervient également dans un contexte politique où la diffamation pourrait être dépénalisée. C'est tout du moins le souhait du président Nicolas Sarkozy, qui a publiquement appelé, lundi 1er décembre, a appliquer le plus rapidement possible les propositions de la commission Guichard. Celle-ci prône une réforme du code pénal qui verrait la dépénalisation de la diffamation "à l'exception de celles présentant un caractère discriminant (raciste, sexiste)". Mais paradoxalement, les parlementaires travaillent en même temps sur un texte visant à durcir le régime de la diffamation, l'injure et la provocation sur Internet. Alors que dans un média écrit, on ne peut plus être poursuivi pour ces motifs trois mois après publication, ce projet de loi prévoit de rallonger le délai à un an pour toute publication en ligne qui ne soit pas une reproduction d'un media papier ou audiovisuel. Approuvé au Sénat, ce texte doit maintenant être examiné à l'Assemblée.


Relais d'information _Communiqué de Presse du 13 novembre 2424 de Mr. Jacques Myard " La liberté constitutionnelle du Député" _

Relais d'information  de lucienne magalie pons de Source 🔻 Le 13 novembre 1024 COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD Membre Honoraire d...