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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Pendant que les États, qui n'ont jamais eu le courage d'intervenir contre ces spéculateurs clairement identifiés qui pillaient ouvertement la planète à leur seul bénéfice, recherchaient des milliards pour colmater les brèches, ces malfrats attendaient patiemment que les cours soit au plus bas pour pouvoir à nouveau réaliser des opérations fructueuses ! Et ces gens là ne risquent pas d'être inquiétés puisque rien n'a changé dans le système et c'est donc, à nouveau, sans se cacher que ces malins, qui font l'admiration de tous les nantis du Capitalisme sont repartis en vendange semant une fois de plus la panique chez les petits porteurs et laissant les nouveaux apprentis sorciers-moralisateurs sur le bord du chemin avec leurs solutions boiteuses et leur rêve un peu fous de dominer, enfin, ce beau monde à leur tour !
Tout cela est pourtant clair comme de l'eau de roche mais cela n'empêche pas nos moutons de France de tomber une nouvelle fois dans le panneau ! Ils sont si fiers de leur berger, maitre provisoire d'une Europe balbutiante, qui les a impressionnés en rassemblant un incroyable paquet de milliards -peut-être virtuels- et soi disant capables de ramener la confiance dans les marchés. Ils ont cru au miracle et ils sont prêts à se prosterner au pied du maitre et pourtant rien n'est encore gagné car le veau d'or est toujours debout prêt a affamer les plus fragiles ,encore juché sur des montagnes de profits nauséabonds !
Il n'y a pourtant pas de quoi pavoiser ! Mais comment ramener tous ces moutons bêlants à une vision plus juste de notre situation actuelle ! Ces gens là sont désespérants et si naïfs qu'ils sont toujours capables de croire que le bonheur est pour demain en faisant confiance à leurs gentils bourreaux !
C'est déconcertant voire impensable et pourtant c'est bien la réalité du moment !
Alors il est clair qu'il faut dénoncer expliquer et convaincre si demain nous voulons pouvoir vivre simplement ,mais décemment ,du fruit de notre travail comme des humains ordinaires ,en dépit de tous les prédateurs !
Il semble pourtant clair que les capitalistes n'aiment pas le peuple qui pourtant leur procurent la plus grande partie de leur richesse !
C'est tout simple : le capitaliste n'aime que l'argent !
Paris et Londres plongent, Wall Street fait un petit rebond
Les marchés financiers européens ont vécu ce jeudi une nouvelle journée noire en Europe, en Asie et en Russie. Le spectre de la récession aux États-Unis a laminé les perspectives pourtant rassurantes promises par un plan européen de 2.000 milliards d'euros. Cette seconde journée de baisse s'est néanmoins achevée sur une note plus optimiste : la remontée spectaculaire jeudi soir de Wall Street et dans la foulée, l'espoir, ce vendredi, d'un rebond général des marchés.
Après un mercredi catastrophique (-7,9%), la bourse de New-York a en effet retrouvé le chemin de la hausse ce jeudi. A la clôture, l'indice Dow Jones affichait une hausse de près de 4,68 %. Le Nasdaq avait repris 5,49%.
Hier à la clôture à 17 h 30, la bourse de Paris a lourdement chuté de presque 6% (5,92%). Peu après 17 heures, le CAC chutait même de + de 7,6%, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis août 2003.
En deux jours, Paris a perdu près de 12% en deux jours gommant ainsi le rebond du début de semaine qui avait suivi l'annonce d'un plan global au niveau européen.
De même, chute à Londres oùle Footsie, principal indice, a perdu lui aussi 5,35%.
En contradiction avec les prévisions des analystes, aux Etats Unis plusieurs « mauvais » indicateurs américains *ont entraîné les marchés européens dans la chute (* la production industrielle aux Etats-Unis a chuté en septembre de 2,8% notamment.)
L’activité du secteur industriel de Philadelphie (Nord-est des Etats-Unis) s'est détériorée en octobre, l'indice mesurant les conditions du secteur est descendu à -37,5, enregistrant la plus forte baisse mensuelle de son histoire.
Ventes massives des fonds spéculatifs
Les ventes massives des titres que gèrent les fonds spéculatifs aggravent la chute des marchés, notamment par «les ventes massives des fonds spéculatifs qui vendent leurs titres pour trouver des liquidités.
Il s’agirait d’une seconde étape de recul des marchés ou la liquidation des positions va affaiblir toute remontée durable d’après des analystes, mais d’autres pensent au contraire que le bout du tunnel est proche.
Les mesures prises par les banques centralesaux Etats unis et en Europe pour débloquer le marché du crédit entretiennent un espoir de rebond à moyen terme : «Il faut leur laisser le temps de faire effet», affirme un cabinet de courtage Newyorkais.
Mais en dépit de toutes ces mesures, pour l’immédiat, on ne peut que constater que la suite de mauvais indicateurs américains a eu raison de la « reprise » des bourses européennes.
En Asie :
- l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a subi jeudi la deuxième mauvaise chute de son histoire, plongeant encore de 11,41% en clôture sur un marché traumatisé par le recul de Wall Street la veille au soir et les perspectives annoncées de récession mondiale.
- En Chine, la Bourse de Shanghai a perdu 4,25%.
En Russie, les deux bourses de Moscou ont elles terminé leur séance en chute, cédant près de 10%.
Avec un ensemble touchant de militantisme fidèle et bavant d'éloges et d'admiration confondues pour le Chef de l'Etat et le Gouvernement, quelques 500 députés et sénateurs ont voté comme un seul homme pour le plan de sauvetage des banques.
Il ne faut pourtant pas sortir de Saint-Cyr pour imaginer un tel plan, l'Etat empruntera à Pierre 360 Milliards d'Euros pour les prêter à telles ou telles banques ou entreprises au bord du gouffre , en espérant ainsi les sortir de la moïse financière , il s'agit donc ni plus ni moins que d'emprunter à Pierre pour prêter aux banques "Paul and co " ou les garantir, sans savoir si un jour "Paul and co" pourra rembourser l'Etat et l'Etat rembourser Pierre.
Pour le moment tout réside dans l'espoir de trouver un "Pierre" assez généreux pour risquer sa peau et sa bourse, comme on le sait l'espoir fait vivre jusqu'à la mort ! à condition que l'on ai de quoi se mettre sous la dent entre temps.
La somme colossale mise en jeu pour cette opération purement spéculative n'étonne personne, tout les outils de la boîte semble baigner dans l'huile , et la droite libérale applaudit à tout rompre ! L'Etat Français va ainsi creuser sa dette pour sauver par prêt ou par garanties , son idole momentanément désavoué le libéralisme sauvage , qui une fois regonflé ne se gênera pas pour remettre ses cavaliers en selle à sa façon.
Oui....Mais ....... me direz vous en me resservant avec compassion les justifications du Gouvernement, c'est la seule façon de redonner aux banques le moyen de rétablir le flux des crédits interbancaires, de permettre aux banques de faire du crédit aux ménages et aux PME, aux entreprises, aux sociétés de service, aux collectivités locales.. etc..... ce qui permettra de relancer l'économie réelle par l'emploi et la croissance.
Soit j'en conviens il fallait redonner du "flousse", faute d'en avoir l'emprunter pour le remettre en circuit bancaire, mais l'Etat ne pouvait-il pas, par la même stratégie, secourir par des prêts ou en leur accordant des garanties, ou encore des moratoires les petites et moyennes industries, les sociétés de services, les industries commerciales et industrielles, toutes productives d'emploi et de croissance réelle, bref tous ces acteurs de l'économie réelle qui galèrent sérieusement alors que ces messieurs banquiers, du haut du haut de leurs paniers boursiers fictifs transforment les bourses en salle de casinos ?
Pourquoi redresser des banques et des spéculateurs faillis ? ne vaudrait-il pas mieux les laisser mourir de leur belle mort pour assainir une fois pour toute le marché financier ?
Vous voyez bien que sous prétexte de sauver le crédit, l'emploi, la croissance, les ménages etc... se dissimule en réalité la volonté de remonter et de renforcer l'ultra libéralisme sauvage, de le garantir financièrement par les décisions des hommes politiques en place , de lui donner en plus une dimension qui ne s'avouait pas, mais qui apparaîtra maintenant officialisées au grand jour, à savoir le soutien des dirigeants politiques approuvé par les Parlements et la mise en place de structures étatiques à hauts risques financiers, appelées à leur servir de filet de protection dans ses exercices de haute volée internationale.
L'interventionnisme de l'Etat, cette action si souvent décriée par l'économie libérale, réclamée à corps et a cris actuellement par les spéculateurs faillis, se manifeste de nos jours avec cette particularité singulière qui consiste à sauver les faillis, pour leur permettre de tondre à nouveau les acteurs honnêtes de l'économie réelle.
L'opposition a fait valoir des arguments de bon sens, a soulevé des questions demeurées sans réponse, la droite lui rie OUVERTEMENT au nez, et finalement au lieu de voter contre, pour faire preuve d'une bonne volonté qui n'est plus de mise de nos jours, l'opposition s'est contentée de s'abstenir au lieu de monter à la tribune, de dire ouvertement sa désapprobation et de voter contre.
Si l'affaire échoue, si la crise financière perdure, si le chomage et la misère s'installe, c'est DONC toute la classe politique en place qui devra rendre des comptes au peuple.
Après l'Assemblée nationale mardi, le Sénat a adopté mercredi soir (25 octobre) le plan de d'urgence en faveur des banques, dont le montant pourrait atteindre 360 milliards d'euros, par 200 voix contre 29.
Comme on le pressentait, le Parti socialiste s'est abstenu et les communistes et les Verts ont voté contre. La majorité (UMP et Nouveau Centre) a voté pour, tout comme les radicaux.
Ce plan prévoit un fonds de 360 milliards d’euros, dont40 milliards d'euros en vue de recapitaliser à leur demande les banques qui en auraient besoin et 320 milliards d’Euros pourmettre en place une Société dans laquelle l’Etat détiendra la majorité de blocage, qui sera chargée de gérer un système de garantie "payante" des prêts interbancaires qui seront assortis de conditions d'éthique et de contrôle quand à leur utilisation.
Certains sénateurs ont en tribune regretté l’absence de Messieurs Sarkozy et Fillon qui se trouvaient en Conseil Européen à Bruxelles, La ministre de l’Economie Madame Lagarde a présenté et commenté le Plan en début de séance, mais a du quitter l’hémicycle presque aussitôt pour elle aussi rejoindre Bruxelles.
Pour vous informer et visionner les dernières interviews de Jc. Apathie , cliquez sur les titres ci-dessus. Avec un peu de patience la page se présentera et vous pourrez sélectionner la ou les vidéos qui vous intéressent. Je vous recommande tout particulièrement l'interwiev du Premier Ministre François Fillon en date du 15 octobre, où le premier ministre s'exprime( après un court préambule sur les "sifflets" de la Marseillaise) sur les mesures du Plan Gouvernemental contre la Crise Financière
Lors du Conseil européen de Bruxelles la première journée a été consacrée en grande partie à la crise financière.
Les grandes lignes :
Les 27 pays de l’Europeont endossé mercredi la stratégie face à la crise décidée par l’Eurogroupe dimanche dernier, se sont prononcé pourla réunion d’un sommet mondial de refondation du capitalisme et se sont ralliés à la proposition française de la création d'une cellule de crise.
"Face à une crise sans précédent, les vingt-sept pays de l'Europe ont maintenant une réponse unique, une réponse massive avec une doctrine d'emploi claire", s'estfélicité le Président de l’Union Européenne.
Evoquant la « cellule de crise », Nicolas Sarkozy a souligné en conférence de presse : : Ce "dispositif léger favorisa l'échange d'informations entre les Etats, apportera un conseil en cas de besoin, coordonnera les actions", a déclaré Nicolas Sarkozy en conférence de presse.
Cette cellule sera finalisée jeudi par les Etats membres et sera mis en place "dans les tous prochains jours», a préciséNicolas Sarkozy.
Concernant lesrègles de "mark to market" ou "fair value", qui imposent une valorisation des actifs financiers à leur valeur de marché, ne doivent plus s'appliquer de manière "aveugle" et "absurde", a poursuivi Nicolas Sarkozy, qui a précisé que cette modification serait applicable dès les résultats du troisième trimestre.
(Rappelons que la CommissionEuropéenne avait approuvé, après accord du Parlement européen et approbation du Conseil, que le principe de "mark to market" cesse de s'appliquer aux actifs des banques européennes dès le troisième trimestre de l'exercice)
Les Vingt-sept s'engagent à prendre "en toutes circonstances" les mesures nécessaires pour "préserver la stabilité du système financier, soutenir les institutions financières importantes, éviter les faillites et assurer la protection des dépôts des épargnants".
Le Conseil européen a également permis de finaliser un consensus sur la réponse que les Vingt-sept souhaitent apporter à la crise à plus long terme : "Nous sommes décidés à ce que les conséquences soient tirées sur le système financier, sur le système monétaire, sur une refondation du capitalisme. C'est une position unanime", a déclaré Nicolas Sarkozy.
En ouverture du Conseil, le chef de l'EtatFrançais avait indiqué que cette crise était "la crise de trop", ….. "Il faut refonder le système. Cette refondation doit être globale", avait-il poursuivi, en soulignant la nécessité de mettre fin aux centres off-shore.
"Tout le monde est d'accord sur la nécessité de la tenue, à brefs délais, d'un sommet mondial", a rappelé le Président Sarkozy, en précisant que l'UE souhaitait que ce sommet ait lieu en novembre.
C’est en sens que tout récemment, la Chancelière Allemandeet le Premier ministre britannique s'étaient eux aussi prononcés en faveur d'une telle réunion.
"Je pense qu'un sommet sur les grands changements dans l'économie internationale peut se tenir au cours des prochains mois", a déclaré le Premier ministre britannique, Gordon Brown.
Ce sommetdevrait réunir les membres du G8 ainsi que la Chine, le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Mexique.
Par ailleurs en matière de croissance-environnement, en présence de perspectives économiques difficiles, plusieurs pays ont souhaité que les discussions sur le paquet énergie-climat soient différées.
Un groupe de huit pays, à l’initiative dela Pologne, s'estréuni pour proposer un report des discussions autour de ce plan européen de lutte contre le changement climatique.
MonsieurMikolaj Dowgielevicz, secrétaire d'Etat polonais aux Affaires européennes,aaffirmé que ce paquet énergie-climat pénalisait les économies de plusieurs des nouveaux Etats membres de l'UE en assurant : "Il n'y a pas de solution pour les pays comme la Pologne qui dépendent du charbon pour produire de l'énergie. Donc il n'y a pas vraiment les conditions pour la conclusion d'un accord général en décembre", a-t-il dit.
Monsieur Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien s'est prononcé en faveur d'une « certaine flexibilité. »
Le Président Nicolas Sarkozy a estimé que la crise ne devait pas avoir pour conséquence de réduire les ambitions en matière de protection de l'environnement tout en rappelant la détermination de la France à obtenir un accord d'ici janvier …… "Il faut sortir du dilemme croissance-protection de l'environnement. Il faut démontrer que la croissance propre est une possibilité de rebond de la croissance Ma conviction est qu'il n'est pas plus difficile de trouver un accord ambitieux qu'un petit accord", a-t-il dit.
Aujourd’hui mercredi 14 octobre les places financières ont fait un plongeon spectaculaire (voir mon article précédent) , alors que les dirigeants européens réunis à Bruxelles s’efforcent de trouver un front commun.
( rappel sommaire : Après deux jours de fortes hausses, les Bourses européennes se sont enfoncées dans le rouge: Londres a perdu 7,16% en clôture, Francfort 6,49% et Paris 6,82%.La Bourse de New York, minée par les craintes de récession, creusait ses pertes mercredi, le Dow Jones perdant plus de 5,4% vers 17 hures 45 GMT)
Les signes avant coureurs de récession s’accentuent et quelques politiques qui ont semble-t-il remisé en partie leurs langue de bois au vestiaire parlent ouvertement tout comme les experts de « récession. »
La fiesta boursière de Lundi, encouragée par les sommes colossales annoncées à grand renfort de parades médiatiques, par les dirigeants Européens et Américains pour regonfler leur secteur bancaire n'aura duré que deux jours. Suivant sa descente aux enfers, la crise financièrecontinue sa valse de sorcière et contamine l’économie réelle qu’elle entraine progressivement dans sa cadence incontrôlable et à Paris un « vendeur d’actions » a constaté :"On assiste à un déplacement de la crise financière vers l'économie réelle. Il y a un mouvement de balancier, quand on semble avoir réglé un problème bancaire, le marché se reporte sur l'impact, sur les entreprises et les ménages".
L'ouverture du Sommet Européen : les urgences
A Bruxelles les dirigeants européen insistent pour la tenue urgente d'un sommet G8 associant des pays émergents consacré à une réforme du système financier international, une idée soutenue par le président français Nicolas Sarkozy.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont exhorté Washington à s'impliquer davantage pour améliorer la surveillance du système financier.
A l'ouverture du sommet à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a appelé l'UE à soutenir sa proposition d'un sommet international, avant la fin 2008, pour une "refondation" du système financier mondial. "De préférence à New York là où tout a commencé", a-t-il ajouté.
A la Maison Blanche en écho un communiqué en ce sens a été rendu public par la Maison(Le G8 comprend l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon et la Russie.)
Des deux côtés de l'Atlantique, le spectre de la récession se rapproche d’une réalité longtemps redoutée, passée sous silence et encore déniée il y a peine huit jours.
(Désormais les langues autorisées se délient : la reprise de l'économie américaine n'est pas pour "tout de suite", a averti le président de la Banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.)
L'économie allemande, la première d'Europe, est "au bord de la récession", selon les instituts allemands de conjoncture, et l'Irlande y est déjà.
Une semaine après la baisse concertée des taux de plusieurs grandes banques centrales, dont la Fed américaine et la BCE, la banque centrale norvégienne a abaissé à son tour son taux directeur d'un demi-point à 5,25%.
La Banque centrale d'Islande, pays ravagé par la crise financière, a même baissé son taux directeur de 3,5 points (à 12%), tout en estimant que ce remède choc ne suffirait pas à empêcher une récession.
Toutes ces mesures, n’ont pas empêché que les signes de détérioration de la conjoncture ne s’accentuent en Europe et ils étaient aussi au menu du sommet de crise des dirigeants européens qui s'est ouvert ce mercredi pour deux jours à Bruxelles.
Selon un projet de déclaration dont l'AFP a obtenu copie, l es Européens s'apprêtaient à entériner la création d'une "cellule de crise financière" regroupant les présidents de la Banque centrale européenne (BCE), de la Commission européenne, de l'Eurogroupe et du Conseil européen, mais encore le sommet européen devra rallier l'ensemble des 27 membres de l'UE aux plans de sauvetage des banques de 2.000 milliards d'euros des 15 pays de la zone euro et du Royaume-Uni et il lui reste à convaincre onze pays membres et notamment le plus réticent, la République tchèque.
La question du traité de Lisbonne devrait aussi pouvoir être abordée …
La Commission européenne a revu à la hausse le montant minimum de garantie bancaire des particuliers dans l’UE et a proposé de le relever de 50.000 à au moins 100.000 euros, d'ici un an.
La question du traité de Lisbonne devrait aussi s’inscrire à l’ordre du jour du Sommet Européen de Bruxelles.
(à suivre demain au mieux dans un prochain article)
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Le Premier ministre français François Fillon, a évoqué tout récemment une crise "profonde" et "exceptionnelle", il prédit "une panne de croissance" pour la France l'an prochain, avec des "conséquences" sur l'emploi.
Le Royaume-Uni se rapproche de la barre des deux millions de chômeurs et son taux de chômage atteint 5,7%, un sommet depuis mars 2000
Les ventes de voitures neuves ont plongé en Europe de 8,2% sur un an en septembre, atteignant leur niveau le plus bas depuis 10 ans.
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont reculé en septembre de 1,2% par rapport à août, une baisse nettement plus importante que prévu.
L'activité économique américaine "a faibli en septembre" et "les conditions d'obtention de crédits se sont durcies", a constaté le Livre Beige de la Fed. "L'économie américaine semble en récession", a jugé une responsable de la Fed, Janet Yellen.
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Par ailleurs on constate au plan international une accentuation des dégradations boursières, financières et économiques
Aujourd’hui la Bourse de Sao Paulo, première place financière d'Amérique du Sud, plongeait de 11% à mi-séance.
Plus tôt dans la journée, en Asie, Tokyo avait clôturé sur un gain de 1,06%, mais Hong Kong avait terminé en recul de 4,96% et Shanghai de 1,12%.
(Le Japon avait déjà vu son excédent courant chuter de moitié en août, et sa production industriellebaisser de 6,9%.)
En dix jours, les autorités monétaires indiennes ont dû injecter 30 milliards de dollars dans leur système financier pour éviter une crise des liquidités dans la dixième puissance économique mondiale.
La dégradation de l'économie mondiale attisant les craintes de déclin de la demande. Les prix du baril de pétrole s'approchaient des 70 dollars.
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A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis ce mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.
Les appels à réformer la finance mondiale se multiplient et les Etats-Unis, jugés responsables de la crise, sont plus que jamais montrés du doigt.
A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.
Il est particulièrement injuste, s'est emporté le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, que les pays pauvres aient "à payer pour l'irresponsabilité de spéculateurs qui ont transformé le monde en un gigantesque casino".