16 octobre 2008

A son tour le Sénat adopte le Plan gouvernemental d'urgence en faveur des banques etc...

article de lucienne magalie pons

communiqué :

Après l'Assemblée nationale mardi, le Sénat a adopté mercredi soir (25 octobre) le plan de d'urgence en faveur des banques, dont le montant pourrait atteindre 360 milliards d'euros, par 200 voix contre 29.

Comme on le pressentait, le Parti socialiste s'est abstenu et les communistes et les Verts ont voté contre. La majorité (UMP et Nouveau Centre) a voté pour, tout comme les radicaux.

Ce plan prévoit un fonds de 360 milliards d’euros, dont 40 milliards d'euros en vue de recapitaliser à leur demande les banques qui en auraient besoin et 320 milliards d’Euros pour mettre en place une Société dans laquelle l’Etat détiendra la majorité de blocage, qui sera chargée de gérer un système de garantie "payante" des prêts interbancaires qui seront assortis de conditions d'éthique et de contrôle quand à leur utilisation.

Certains sénateurs ont en tribune regretté l’absence de Messieurs Sarkozy et Fillon qui se trouvaient en Conseil Européen à Bruxelles, La ministre de l’Economie Madame Lagarde a présenté et commenté le Plan en début de séance, mais a du quitter l’hémicycle presque aussitôt pour elle aussi rejoindre Bruxelles.


Les invités RTL en vidéo

Les invités RTL en vidéo



François Fillon15/10/2008L'invité de RTL
François Bayrou14/10/2008L'invité de RTL
Jean-Claude Juncker13/10/2008L'invité de RTL
Martin Hirsch10/10/2008L'invité de RTL
Ségolène Royal09/10/2008L'invité de RTL




Pour vous informer et visionner les dernières interviews de Jc. Apathie , cliquez sur les titres ci-dessus. Avec un peu de patience la page se présentera et vous pourrez sélectionner la ou les vidéos qui vous intéressent.
Je vous recommande tout particulièrement l'interwiev du Premier Ministre François Fillon en date du 15 octobre, où le premier ministre s'exprime( après un court préambule sur les "sifflets" de la Marseillaise) sur les mesures du Plan Gouvernemental contre la Crise Financière

Conseil Européen de Bruxelles

Lors du Conseil européen de Bruxelles la première journée a été consacrée en grande partie à la crise financière.

Les grandes lignes :

Les 27 pays de l’Europe ont endossé mercredi la stratégie face à la crise décidée par l’Eurogroupe dimanche dernier, se sont prononcé pour la réunion d’un sommet mondial de refondation du capitalisme et se sont ralliés à la proposition française de la création d'une cellule de crise.

"Face à une crise sans précédent, les vingt-sept pays de l'Europe ont maintenant une réponse unique, une réponse massive avec une doctrine d'emploi claire", s'est félicité le Président de l’Union Européenne.

Evoquant la « cellule de crise », Nicolas Sarkozy a souligné en conférence de presse : : Ce "dispositif léger favorisa l'échange d'informations entre les Etats, apportera un conseil en cas de besoin, coordonnera les actions", a déclaré Nicolas Sarkozy en conférence de presse.

Cette cellule sera finalisée jeudi par les Etats membres et sera mis en place "dans les tous prochains jours», a précisé Nicolas Sarkozy.

Concernant les règles de "mark to market" ou "fair value", qui imposent une valorisation des actifs financiers à leur valeur de marché, ne doivent plus s'appliquer de manière "aveugle" et "absurde", a poursuivi Nicolas Sarkozy, qui a précisé que cette modification serait applicable dès les résultats du troisième trimestre.

(Rappelons que la Commission Européenne avait approuvé, après accord du Parlement européen et approbation du Conseil, que le principe de "mark to market" cesse de s'appliquer aux actifs des banques européennes dès le troisième trimestre de l'exercice)

Les Vingt-sept s'engagent à prendre "en toutes circonstances" les mesures nécessaires pour "préserver la stabilité du système financier, soutenir les institutions financières importantes, éviter les faillites et assurer la protection des dépôts des épargnants".

Le Conseil européen a également permis de finaliser un consensus sur la réponse que les Vingt-sept souhaitent apporter à la crise à plus long terme : "Nous sommes décidés à ce que les conséquences soient tirées sur le système financier, sur le système monétaire, sur une refondation du capitalisme. C'est une position unanime", a déclaré Nicolas Sarkozy.

En ouverture du Conseil, le chef de l'Etat Français avait indiqué que cette crise était "la crise de trop", ….. "Il faut refonder le système. Cette refondation doit être globale", avait-il poursuivi, en soulignant la nécessité de mettre fin aux centres off-shore.

"Tout le monde est d'accord sur la nécessité de la tenue, à brefs délais, d'un sommet mondial", a rappelé le Président Sarkozy, en précisant que l'UE souhaitait que ce sommet ait lieu en novembre.

C’est en sens que tout récemment, la Chancelière Allemande et le Premier ministre britannique s'étaient eux aussi prononcés en faveur d'une telle réunion.

"Je pense qu'un sommet sur les grands changements dans l'économie internationale peut se tenir au cours des prochains mois", a déclaré le Premier ministre britannique, Gordon Brown.

Ce sommet devrait réunir les membres du G8 ainsi que la Chine, le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Mexique.

Par ailleurs en matière de croissance-environnement, en présence de perspectives économiques difficiles, plusieurs pays ont souhaité que les discussions sur le paquet énergie-climat soient différées.

Un groupe de huit pays, à l’initiative de la Pologne, s'est réuni pour proposer un report des discussions autour de ce plan européen de lutte contre le changement climatique.

Monsieur Mikolaj Dowgielevicz, secrétaire d'Etat polonais aux Affaires européennes, a affirmé que ce paquet énergie-climat pénalisait les économies de plusieurs des nouveaux Etats membres de l'UE en assurant : "Il n'y a pas de solution pour les pays comme la Pologne qui dépendent du charbon pour produire de l'énergie. Donc il n'y a pas vraiment les conditions pour la conclusion d'un accord général en décembre", a-t-il dit.

Monsieur Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien s'est prononcé en faveur d'une « certaine flexibilité. »

Le Président Nicolas Sarkozy a estimé que la crise ne devait pas avoir pour conséquence de réduire les ambitions en matière de protection de l'environnement tout en rappelant la détermination de la France à obtenir un accord d'ici janvier …… "Il faut sortir du dilemme croissance-protection de l'environnement. Il faut démontrer que la croissance propre est une possibilité de rebond de la croissance Ma conviction est qu'il n'est pas plus difficile de trouver un accord ambitieux qu'un petit accord", a-t-il dit.

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( à suivre tout prochainement)

15 octobre 2008

Le sommet Européen de Bruxelles

article de lucienne magalie pons

Climat

Aujourd’hui mercredi 14 octobre les places financières ont fait un plongeon spectaculaire (voir mon article précédent) , alors que les dirigeants européens réunis à Bruxelles s’efforcent de trouver un front commun.

( rappel sommaire : Après deux jours de fortes hausses, les Bourses européennes se sont enfoncées dans le rouge: Londres a perdu 7,16% en clôture, Francfort 6,49% et Paris 6,82%.La Bourse de New York, minée par les craintes de récession, creusait ses pertes mercredi, le Dow Jones perdant plus de 5,4% vers 17 hures 45 GMT)

« Groos » plongeon des Bourses « gross » déception, « gross » déprime générale !

Les signes avant coureurs de récession s’accentuent et quelques politiques qui ont semble-t-il remisé en partie leurs langue de bois au vestiaire parlent ouvertement tout comme les experts de « récession. »

La fiesta boursière de Lundi, encouragée par les sommes colossales annoncées à grand renfort de parades médiatiques, par les dirigeants Européens et Américains pour regonfler leur secteur bancaire n'aura duré que deux jours. Suivant sa descente aux enfers, la crise financière continue sa valse de sorcière et contamine l’économie réelle qu’elle entraine progressivement dans sa cadence incontrôlable et à Paris un « vendeur d’actions » a constaté :"On assiste à un déplacement de la crise financière vers l'économie réelle. Il y a un mouvement de balancier, quand on semble avoir réglé un problème bancaire, le marché se reporte sur l'impact, sur les entreprises et les ménages".


L'ouverture du Sommet Européen : les urgences



A Bruxelles les dirigeants européen insistent pour la tenue urgente d'un sommet G8 associant des pays émergents consacré à une réforme du système financier international, une idée soutenue par le président français Nicolas Sarkozy.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont exhorté Washington à s'impliquer davantage pour améliorer la surveillance du système financier.


A l'ouverture du sommet à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a appelé l'UE à soutenir sa proposition d'un sommet international, avant la fin 2008, pour une "refondation" du système financier mondial. "De préférence à New York là où tout a commencé", a-t-il ajouté.


A la Maison Blanche en écho un communiqué en ce sens a été rendu public par la Maison (Le G8 comprend l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon et la Russie.)



Des deux côtés de l'Atlantique, le spectre de la récession se rapproche d’une réalité longtemps redoutée, passée sous silence et encore déniée il y a peine huit jours.


(Désormais les langues autorisées se délient : la reprise de l'économie américaine n'est pas pour "tout de suite", a averti le président de la Banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.)


L'économie allemande, la première d'Europe, est "au bord de la récession", selon les instituts allemands de conjoncture, et l'Irlande y est déjà.


Une semaine après la baisse concertée des taux de plusieurs grandes banques centrales, dont la Fed américaine et la BCE, la banque centrale norvégienne a abaissé à son tour son taux directeur d'un demi-point à 5,25%.


La Banque centrale d'Islande, pays ravagé par la crise financière, a même baissé son taux directeur de 3,5 points (à 12%), tout en estimant que ce remède choc ne suffirait pas à empêcher une récession.


Toutes ces mesures, n’ont pas empêché que les signes de détérioration de la conjoncture ne s’accentuent en Europe et ils étaient aussi au menu du sommet de crise des dirigeants européens qui s'est ouvert ce mercredi pour deux jours à Bruxelles.


Selon un projet de déclaration dont l'AFP a obtenu copie, l es Européens s'apprêtaient à entériner la création d'une "cellule de crise financière" regroupant les présidents de la Banque centrale européenne (BCE), de la Commission européenne, de l'Eurogroupe et du Conseil européen, mais encore le sommet européen devra rallier l'ensemble des 27 membres de l'UE aux plans de sauvetage des banques de 2.000 milliards d'euros des 15 pays de la zone euro et du Royaume-Uni et il lui reste à convaincre onze pays membres et notamment le plus réticent, la République tchèque.


La question du traité de Lisbonne devrait aussi pouvoir être abordée …


La Commission européenne a revu à la hausse le montant minimum de garantie bancaire des particuliers dans l’UE et a proposé de le relever de 50.000 à au moins 100.000 euros, d'ici un an.

La question du traité de Lisbonne devrait aussi s’inscrire à l’ordre du jour du Sommet Européen de Bruxelles.

(à suivre demain au mieux dans un prochain article)


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Le Premier ministre français François Fillon, a évoqué tout récemment une crise "profonde" et "exceptionnelle", il prédit "une panne de croissance" pour la France l'an prochain, avec des "conséquences" sur l'emploi.

Le Royaume-Uni se rapproche de la barre des deux millions de chômeurs et son taux de chômage atteint 5,7%, un sommet depuis mars 2000

Les ventes de voitures neuves ont plongé en Europe de 8,2% sur un an en septembre, atteignant leur niveau le plus bas depuis 10 ans.

Les ventes de détail aux Etats-Unis ont reculé en septembre de 1,2% par rapport à août, une baisse nettement plus importante que prévu.

L'activité économique américaine "a faibli en septembre" et "les conditions d'obtention de crédits se sont durcies", a constaté le Livre Beige de la Fed. "L'économie américaine semble en récession", a jugé une responsable de la Fed, Janet Yellen.

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Par ailleurs on constate au plan international une accentuation des dégradations boursières, financières et économiques

Aujourd’hui la Bourse de Sao Paulo, première place financière d'Amérique du Sud, plongeait de 11% à mi-séance.

Plus tôt dans la journée, en Asie, Tokyo avait clôturé sur un gain de 1,06%, mais Hong Kong avait terminé en recul de 4,96% et Shanghai de 1,12%.

(Le Japon avait déjà vu son excédent courant chuter de moitié en août, et sa production industrielle baisser de 6,9%.)

En dix jours, les autorités monétaires indiennes ont dû injecter 30 milliards de dollars dans leur système financier pour éviter une crise des liquidités dans la dixième puissance économique mondiale.

La dégradation de l'économie mondiale attisant les craintes de déclin de la demande. Les prix du baril de pétrole s'approchaient des 70 dollars.

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A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis ce mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.

Les appels à réformer la finance mondiale se multiplient et les Etats-Unis, jugés responsables de la crise, sont plus que jamais montrés du doigt.

A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.

Il est particulièrement injuste, s'est emporté le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, que les pays pauvres aient "à payer pour l'irresponsabilité de spéculateurs qui ont transformé le monde en un gigantesque casino".


La récession aspire les Bourses par le bas !




L’Euphorie qui avait fait pleurer de joie Lundi les financiers, n’aura durée qu’un laps de temps très court ! l’Amérique entre en récession et les places boursières dévissent !

Ci-dessous copie conforme d’un article qui vient d’être publié sur le Site de LeMonde.fr

« Wall Street et les Bourses européennes en nette baisse

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.10.08 | 07h04 Mis à jour le 15.10.08 | 18h09

« Les Bourses européennes ont à nouveau dévissé mercredi 15 octobre, plombées par les « menaces de récession. Après deux jours dans le vert, la Bourse de Paris a terminé en baisse « de 6,82 %, à 3 381 points. A Francfort, le Dax cède 6,49 % à 4 861 points. A Londres, le « Footsie plonge de 7,16% à 4.079,59 point.

« Dans le sillage des Bourses européennes, Wall Street a ouvert dans le rouge, mercredi 15 « octobre, le Dow Jones perdant 1,50 % et le Nasdaq 1,94 %. A 17 h 10, le Dow Jones « accélérait ses pertes et lâchait 3,92 %, à 8 946,44 points et le Nasdaq, à dominante « technologique, 3,17 %, à 1 722,56 points. Mardi, Wall Street avait terminé en baisse, « plombée par les valeurs technologiques malgré les mesures de soutien au secteur bancaire : « le Dow Jones avait perdu 0,82 %, le Nasdaq 3,54 % et le S&P 500 0,53 %.

« RÉCESSION

« Alors que le marché semblait s'être calmé, rassuré par les plans européens et américains, il « panique aujourd'hui devant les premiers signes de contagion de la crise à l'économie réelle. « Avant l'ouverture des cotations, la présidente de la réserve fédérale américaine de San « Francisco, Janet Yellen, avait jeté un froid en affirmant, mardi soir, que d'ores et déjà les « Etats-Unis "semblaient en récession".

« Alors que le spectre de la récession planait également, mercredi, sur l'ouverture à Bruxelles « d'un Conseil européen destiné à approuver le plan européen anticrise, les propos de Mme « Yellen font écho aux précédentes déclarations du nouveau Prix Nobel d'économie, « l'Américain Paul Krugman, qui annonçait, mardi, l'entrée en récession des Etats-Unis.


Adoption du Plan gouvernemental Mardi 14 Octobre à l'Assemblée Nationale


article de lucienne magalie pons

L’Assemblée Nationale a adopté Mardi 14 Octobre le Plan gouvernemantal : "360 milliards d'euros "virtuel" mis sur le tapis", qui va payer ? qui vivra verra ! Après nous ... le déluge !

Préambule :

Comme on le sait, après une semaine de débâcle historique sur les marchés européens, l'union des gouvernements de l’Eurogroupe, qui ont promis près de 1 700 milliards d'euros pour dégripper la machine bancaire, a contribué à revigorer les bourses européennes en déclenchant Lundi 13 Octobre l'enthousiasme dans les salles de marché.

C’est ainsi que la Bourse de Paris terminé lundi soir sur un rebond spectaculaire, le CAC 40 prenant 11,18% à 3.531,50 points et dans presque toutes les places boursières Européennes on a aussi enregistré des résultats positifs, soit de plus de 10% : en Italie ou le SP/Mib, a clôturé sur un bond de 11,49% à 22.642 points, en Allemagne, ou le Dax a pris plus de plus de 11% , en Espagne, ou l'Ibex-35, a augmenté de 10,65%, à 9.955,7., aux Pays-Bas, ou l'indice AEX a clôturé à 285,27 points, soit plus de 10,55%, en Autriche, ou avec une hausse de 12,77% l'indice ATX a regagné environ la moitié du terrain perdu la semaine dernière, a u Royaume-Uni, ou le Footsie-100 a terminé en hausse de 8,26% à 4.256,90 pts.

C’est donc dans un climat de triomphe euphorique que les membres de l’UMP Parti majoritaire à l’Assemblée Nationale se sont répandus en compliments sur l’action de Monsieur Sarkozy en lui attribuant le mérite d’avoir su convaincre ses partenaires de l’Eurogroupe, allant même pour certains des « ténors » d’entre eux à prêcher la politisation de l’UE et à envisager, avec une parfaite utopie inconsciente un allongement de son mandat de Président de l’Europe !

Ndlr : c’est tout de même pour l’UMP aller un peu vite en besogne, pour les ramener sur terre rappelons que le G4 s’est terminé sur un échec relatif, que Madame Merkel s’en est tenu à ses positions à l’encontre des vœux de Monsieur Sarkozy , et que l’Eurogroupe s’est tout simplement inspiré du Plan de Monsieur Georges BROWN , un accord de fond sur l’impérieuse nécessité de sauver l’ultra libéralisme et les banques et les entreprises « faillis » ou en péril de l’être du désastre, une tolérance consentie sur la mise entre parenthèse du pacte de stabilité européen, mais pays par pays des moyens financiers propres, des garanties particulières et des méthodes interventions différentes. Pour résumer le tout une idéologie politique et économique commune, mais pour le reste à « chacun sa galère ».

L’adoption du plan :

Quoiqu’il en soit, l'Assemblée Nationale a adopté mardi soir le plan gouvernemental ("projet de loi de finances rectificative pour le financement de l'économie" ) qui prévoit une garantie maximale de l'Etat de 360 milliards d'euros et qui sera transmis au Sénat dès mercredi a été adopté peu après 23 heures par 224 voix, contre 23.

La majorité UMP, ses partenaires du Nouveau centre (NC) et les radicaux du PRG ont voté pour, alors que le PS et les quatre députés Verts se sont abstenus et que le PC a voté contre.

Si, en commission des Finances, les députés PS ont voté un article clef du projet de loi, ils ont choisi, en réunion de groupe, de s'abstenir sur l'ensemble du texte (comme les Verts),

estimant les mesures prévues nécessaires mais pas suffisantes, alors que l'UMP et ses partenaires centristes du NC avaient exhorté lundi l'opposition à le voter.

Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault. "Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il insisté..

A chaud, Jean François Copé, patron des députés UMP s’est irrité à la tribune en lançant à l’adresse du PS "L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune.

Et pour ne pas rester en reste "C'est désolant et consternant" a déclaré par ailleurs Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, en qualifiant cette abstention comme "une décision irresponsable".

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Ce même mardi, le président Nicolas Sarkozy a un entretien avec son homologue américain George W. Bush, qui le recevra samedi, en compagnie de Monsieur José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, dans sa résidence présidentielle de Camp David (Maryland, est).

De son côté, le Premier ministre François Fillon a assuré que le gouvernement gèrerait "au mieux des intérêts du contribuable", soulignant que la garantie de l'Etat serait payante et "temporaire", et appelant une nouvelle fois à un consensus.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a qualifié d'"historique" le plan voté à l'Assemblée, et Monsieur Eric Woerth, Ministre du Budget a assuré que ce plan (rebaptisé « plan de sauvetage économique » par certains ténors UMP n’aura "aucune incidence directe sur le budget".

Mme Lagarde en résumant l'esprit du plan destiné à soutenir l’économie par le financement des établissements de crédit décliné dans les 15 pays de la zone euro et en Grande-Bretagne a tenue à souligner la remontée des Bourses constatés dès Lundi .

"Le contribuable français aura deux protections: nous facturerons la garantie de l'Etat à des conditions commerciales" et "les prêts seront des prêts sur gage", selon la ministre.

Le projet de loi devrait être définitivement adopté par le Parlement mercredi soir après un vote conforme attendu au Sénat.

Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault.

"Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il dit.

"L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune Jean-François Copé, patron des députés UMP. "C'est désolant et consternant". Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a dénoncé "une décision irresponsable".

Le choix de l'abstention, et non du vote pour, a créé des remous au sein du PS à quelques semaines du Congrès de Reims.

Dans la matinée, M. Sarkozy avait présenté le plan d'urgence aux dirigeants des principales banques et compagnies d'assurance françaises.

La FBF a indiqué que les banques françaises se sont engagées à "adopter sans délai" le code de bonne conduite du Medef sur la rémunération des dirigeants et le président de la Fédération bancaire française, Georges Pauget, s'est déclaré satisfait. Si aucune banque n'a encore demandé une recapitalisation, les premières garanties devraient selon lui être accordées dans "trois semaines" environ, afin de permettre aux établissements de maintenir "l'offre de crédit"

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Pour la petite histoire à quelques semaines du Congrès de Reims le député PS Manuel Valls, qui n'a cependant pas voté en faveur du texte, s’est signalé en déclarant «Je regrette que nous n'assumions pas totalement notre responsabilité de parti d'opposition mais qui doit gouverner. Il manque des hommes d'Etat aujourd'hui au Parti socialiste".

Ndlr : dont lui-même ?


360 milliards d'Euros virtuel mis sur le tapis !

article de lucienne magalie pons

rédigé le 13 Octobre

Lundi 13 Octobre, au cours d’une réunion à l’Elysée en présence des ministres de Bercy , Christine Lagarde (Économie), Éric Woerth (Budget), Laurent Wauquiez (Emploi), Luc Chatel (Industrie et Consommation), et Hervé Novelli (Commerce et PME) -, le président de la République a estimé que «le plus grand risque n'est pas dans l'audace, mais dans l'immobilisme».

Nous ne savons pas encore si le Gouvernement Français a fait preuve d’audace ou d’inconscience financière et politique en misant sur le tapis un plan de sauvetage des banques et entreprises à hauteur de 360 milliards d’euros quand il n’a pas encore un cent à disposition : le Président compte sur la bonne volonté des Français.

Le schéma pour attirer la manne populaire parait simple : une société sera créée à cet effet. Les emprunts émis par cette société seront garantis par l'État. La garantie sera payante, au prix du marché, les établissements bénéficiaires du plan devront signer une convention, qui leur fixe des obligations, notamment éthiques. «On ne peut pas demander la garantie de l'État et tolérer les dérives scandaleuses constatées ces dernières années», s'est emporté Nicolas Sarkozy.

Ndlr : notons donc au passage que les dérives scandaleuses étaient connues et tolérées : on aimerait bien savoir pourquoi ?

Pour en revenir aux garanties, l'État a promis d’apporter sa garantie aux emprunts dont les banques ont besoin pour se refinancer. Cette garantie s'appliquera aux emprunts contractés «avant le 31 décembre 2009 et pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans». Madame Christine Lagarde a expliqué que les entreprises qui seront à leur demande bénéficiaires de refinancement devront respecter le code de bonne conduite Medef-Afep sur la rémunération des dirigeants et qu’il faudra que l'établissement de crédit finance l'économie, qu'il s'agisse des entreprises, des ménages ou des collectivités locales, enfin les banques seront tenues trimestriellement de produire un rapport sur l'utilisation des fonds.

D’après les déclarations du Chef de l’Etat, reprises par Bercy, l'encours total des prêts garantis est plafonné à 320 milliards d'euros, plafond qui risque fort de ne «jamais être atteint» d’après Bercy.

Pour les persuader de se précipiter au secours de l’ultra libéralisme en faillite le Che d’Etat et le Gouvernement s’efforceront de persuader les citoyens que se vider les poches au profit des voyous responsables du cataclysme boursier : «C'est la seule façon de protéger leur emploi, leurs économies et leurs impôts» : seront-ils entendus sans consentir en contrepartie des gestes sociaux attendus ?

Deuxième difficulté à résoudre et non des moindres à surmonter, le manque de fonds propres bancaires qui provoque un rationnement du crédit qui risque de paralyser à court terme l'économie réelle. Pour résoudre ce problème, une deuxième société, la SPPE, avec l'État comme unique actionnaire est d'ores et déjà créée. Elle aura pour objet de fournir des fonds propres aux établissements de crédit solvables qui en auront besoin pour développer leurs activités. Ces fonds seront levés avec la garantie de l'État, qui sera «rémunéré pour son apport». L'État prévoit d'y consacrer jusqu'à 40 milliards.

Troisième dispositif, en cas d'urgence, l'État pourra prendre des parts dans le capital d'établissements en difficulté, mais le Chef de l’Etat a fait savoir qu’ «Il ne peut pas y avoir de sauvetage sans sanction des erreurs», et l’on peut penser que le cas échéant en cas de faute professionnelle la direction de l’entreprise serait changée.

En conclusion, pour inciter les citoyens à se précipiter au secours de l’ultra libéralisme en faillite, le Chef d’Etat et le Gouvernement s’efforceront de persuader les citoyens que ce sauvetage est principalement destiné à permettre aux banques d’accorder de nouveau des crédits en faveur des ménages et des entreprises : «C'est la seule façon de protéger vos emploi, vos économies et vos impôts» répéteront-ils …….. seront-ils entendus ? ….sans consentir en contrepartie des gestes sociaux attendus ?




Relais d'Information de source Jacques MYARD -QUELLE CONFIANCE AVOIR DANS NOTRE CHER ALLIÉ D'OUTRE ATLANTIQUE ? -

Relais d'information  de lucienne magalie pons COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD Membre Honoraire du Parlement Maire de Maisons-Laff...