04 octobre 2008

Mr. Axel Miller contraint sous la pression de lâcher son parachute doré !

article de lucienne magali pons


Le patron de Dexia, Monsieur Axel Miller avait affirmé mardi qu'il était contre les parachutes dorés quand les patrons avaient démérité, mais qu'il n'estimait pas être dans ce cas.

Cependant, vendredi, il a cédé à la pression et il a renoncé à son « parachute doré » de 3,7 millions d'euros, sous la pression du gouvernement français qui a menacé de ne pas débloquer l'argent nécessaire au sauvetage de la banque franco-belge, face au tollé et à la vive polémique suscités par le montant important de cette indemnité de départ, alors que Dexia échappait de justesse à la faillite.

L'éventualité que M. Miller perçoive une indemnité de 3,7 millions d'euros, selon les termes de son contrat, est donc remise en cause et battue en brèche … pour le moment. Nous n'avons aucun souci à nous faire pour lui, une fois la crise passée, ils trouveront tous entre eux, politiques, financiers et dirigeants, un arrangement amiable pour le dédommager, l'essentiel actuellement c'était de calmer les esprits et c'est sans doute ,bien plus qu'une contrainte qui lui aurait imposée, une recommandation qui lui a été faite et à laquelle il s'est adroitement conformé.

C’est le gouvernement Français qui a demandé à la Caisse des dépôts, actionnaire et administrateur de DEXIA de s’opposer au versement de ce « parachute doré » en tant qu'administrateur, prenant de court le comité des rémunérations de Dexia qui devait se réunir Lundi pour décider d'attribuer ou non cette indemnité à Monsieur Miller, étant précisé que, selon les termes de son contrat, elle ne pouvait être versée qu'en cas de départ forcé du dirigeant, alors que d’après ses dires nous savons qu’ il aurait démissionné de lui-même. ( depuis Madame Lagarde au contraire vient d’indiquer que les dirigeants de la banque seraient partis sur décision des gouvernements) (voir ci-dessous (**) )

Le choeur nuancé des moralisateurs à retardement :

Le Premier ministre belge, Yves Leterme, a fait savoir qu'il réprouvait lui aussi la pratique du « parachute doré » , rejoignant en partie, par cette opinion, celles de nombreuses personnalités du monde politique et syndicale qui se sont exprimés, comme par exemple la présidente du Medef , Madame Laurence Parisot, qui a estimé qu'un patron qui a « échoué » ne devait pas toucher de parachute doré.

Ndlr : l’appréciation de Madame Laurence Parisot est plus radicale que celle d’autres commentateurs, en effet on peut avoir « échoué » sans pour autant avoir démérité.

Ndlr : Tout ce verbiage de moralisation concerté plus ou moins rigoureux (à retardement) me parait venir tout à propos pour nous faire avaler la pilule des sommes colossales distraites des caisses de l’Etat, des Etats, (donc en définitive de nos poches) , pour sauver des organismes ou sociétés bancaires, financiers ou autres, qu’il convient, dans l’esprit d’une politique ultra libérale, de sauver du gouffre de la faillite, autant pour sauver la face de la politique »libérale » que pour ne pas laisser découvrir les causes profondes du désastre. Gageons que si dans quelques mois, ou quelques courtes années, ces organismes et sociétés retrouvent leur rythme de croisière, les dirigeants démissionnés et privés de leur parachutes reviendront à la charge pour obtenir le respect des garanties dont ils sont contractuellement bénéficiaires, quoique qu’on en dise et même si ces sommes sont injustifiées parce que exorbitantes. En effet, ils ne seront pas démunis d’arguments et nous pouvons penser que tout se réglera par une procédure amiable, pour éviter des procès feuilleton ou tout peut se dévoiler et se dire en défense.


Bien entendu le porte parole du gouvernement Français Monsieur Luc Chatel se devait de nous faire connaître l’oracle de Matignon en soulignant que : "L'idée même que les dirigeants qui ont porté Dexia dans ses difficultés puissent bénéficier d'un parachute doré était particulièrement choquante" .


Ndlr : Quant à la Caisse des Dépôts et Consignations qui détenait 12 % de DEXIA et qui a pendant des mois, peut-être des années « laissé passer, laissé faire » et laissé les dirigeants de sa filiale prendre des initiatives financières à hauts risques sur les marchés américains, ne semble pas « choquer » nos gouvernants.

Quoiqu’il en soit dans le « Landernau » Européen, les mots d’ordre circulent et à l’exemple d’Etat Français qui avait fait part dès mercredi de son projet « d'encadrer » les parachutes dorés, les ministres européens des Finances se préparent à adopter plusieurs recommandations sur cette pratique.

Ndlr : il est évident que les « recommandations » seront en conformité avec le Droit du travail de chacun de ces pays et qu’elles ne pourront donc être uniforme, d’un pays à l’autre, par suite elles poseront de nombreuses difficultés d’interprétations , par exemple en cas de délocalisations d’entreprises ou de changement de siège social d’un un pays ou l’autre, un bel imbroglio juridique et contentieux se prépare, mais n’en doutons pas les législateurs européens produiront chacun pour leur pays un texte nickel cousu main, c’est tout ce leurs dirigeants leur demandent pour le moment, pour se donner bonne conscience et calmer les esprits.

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« Je renonce à Satan à ses pompes et à ses œuvres ? »

C’est un porte-parole du ministère des Finances qui a fait savoir vendredi que Monsieur Axel Miller, qui avait présenté sa démission mardi après l'annonce d'un plan de sauvetage de 6,4 milliards d'euros de l'établissement qu’il dirigeait, par les gouvernements belge, français et luxembourgeois, avait "accepté de renoncer aux indemnités de départ auxquelles il avait droit contractuellement".

"Je m'en remets à la sagesse du conseil d'administration pour déterminer, à la fin de la gestion des affaires courantes qui m'a été confiée, le bilan de mon action au sein du groupe Dexia", a-t-il déclaré.

Ndlr : « à la fin de la gestion des affaires courantes …. Monsieur Axel Miller semble reculer pour calmer les esprits, mais s’il s’avère qu’il n’a pas démérité, sans doute reviendra-t-il à la charge le moment venu.

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(**) Si par ailleurs Monsieur Miller a, de son côté, indiqué avoir présenté sa démission au conseil d'administration, la ministre française de l'Economie Christine Lagarde a affirmé le contraire, à savoir que les dirigeants de la banque étaient partis sur décision des gouvernements. L’opinion de notre ministre jette un doute sur la question, Monsieur Axel Miller pourrait prétendre, plus tard une fois le lait refroidi, recevoir un « parachute doré » puisque selon les termes de son contrat, il ne pouvait être versé qu'en cas de départ forcé du dirigeant, reste à savoir si un départ « sur décision du gouvernement » peut-être assimilé en droit à « un départ forcé », quelles qu’en soient les causes.

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« Le chœur des anges européens libéraux »

Quoiqu’il en soit dans le « Landernau » Européen, les mots d’ordre circulent et à l’exemple de l’Etat Français qui avait fait part dès mercredi de son projet « d'encadrer » les parachutes dorés, les ministres européens des Finances se préparent à adopter plusieurs recommandations sur cette pratique.

Nldr : il est évident que les « recommandations » seront en conformité avec le Droit du travail de chacun de ces pays et qu’elles ne pourront donc être uniforme, d’un pays à l’autre, et qu’elles poseront de nombreuses difficultés d’interprétations , par exemple en cas de délocalisations d’entreprises ou de changement de siège social d’un un pays ou l’autre, un bel imbroglio juridique et contentieux se prépare, mais n’en doutons pas les législateurs européens produiront chacun pour leur pays un texte nickel , c’est tout ce leurs dirigeants leur demandent pour le moment, pour se donner bonne conscience et calmer les esprits.

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Rappelons qu’en France, « la décision de renonciation à parachute doré » n'a qu'un précédent : Monsieur Pierre Bilger en 2003 alors PDG d'Alstom, avait abandonné son indemnité de départ de 4,1 millions d'euros n’entendant pas devenir "un motif de scandale", alors que son groupe était confronté à de graves difficultés. C’était tout à son honneur, mais ce n’est que 5 ans plus tard que son exemple est suivi par Monsieur Axel Miller, pour d’autres raisons cependant.

Tout récemment, l'indemnité de 6 millions d'euros prévue pour l'ancienne directrice générale d'Alcatel-Lucent, Patricia Russo, alors que l’entreprise s'enfonçait dans la crise, a créé des remous.

Reste qu’aux Pays-Bas, la presse a fait état d'une possible indemnité de 5 millions d'euros pour le directeur exécutif par intérim du bancassureur belgo-néerlandais Fortis, sauvé lui aussi de la faillite par une nationalisation partielle.

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Le parachute doré ? Une affaire à suivre : dans l’avenir, ses circonvolutions dans le ciel de la finance et des affaires et ses implications politiques ne manquera pas de nous intéresser.



Le temps des cerises .... se fait attendre !

Le Gouvernement et l’UMP dénient la récession en dépit des prévisions de l’Insee


article de lucienne magalie pons

Avec un bel ensemble le gouvernement et la majorité UMP gomment les prévisions de l'Insee, pour justifier leur politique financière actuelle.

Le 26 septembre à Paris, Mme. Christine Lagarde, ministre de l’économie, et Mr. Eric Woerth, ministre du Budget, ont présenté en conférence de presse le projet de loi de finances pour 2009 et le projet de loi de programmation des finances publiques 2009-2011 et ont fait part de l'optimisme du gouvernement sur la croissance à partir de 2010, justifié par la théorie "mécanisme des cycles" économiques qui « suppose » un "rebond" après une période de faible activité.

Ndlr : « suppose » … laisse une grande marge d’incertitude qui n’inquiète pas le gouvernement et les ministres. On peut toujours tracer des plans sur la comète pour rebondir aléatoirement dans un futur lointain.

Le gouvernement et la majorité UMP, pour se disculper d’anciennes prévisions de croissance exagérées qu’ils annonçaient pour justifier leur politique et l’injustice fiscale et sociale du paquet fiscal, , tente aujourd’hui de minimiser les chiffres de l'Insee prévoyant une baisse de 0,1 point au troisième trimestre après -0,3 point au deuxième trimestre, ce qui est un indice indiscutable de récession.

La récession est définie par au moins deux trimestres consécutifs de recul du PIB, ce qui est bien le cas, si l’on se réfère aux prévisions de l’Insee l’Insee, soit une baisse de 0,1 point du PIB aux troisième et quatrième trimestres, après -0,3 point au deuxième trimestre.

Ces données économiques n’ont pas empêché Monsieur Woerth de soutenir que "par nature, la France n'est pas en récession. 1% de croissance" sur l'ensemble de l'année, "ce n'est pas une récession, c'est une très faible croissance", a-t-il déclaré à l’occasion des journées parlementaires de l'UMP à Antibes (Alpes-Maritimes). "Il y a une définition technique et statistique de la récession et puis, il y a la réalité des choses. On ne va pas se battre sur les chiffres. Le ralentissement est fort et la crise est évidemment très importante", a concédé M. Woerth.

Ndlr : « par nature la France n'est pas en récession »? ……….que veut-il dire ? ", Alors que l'Insee prévoit une baisse de 0,1 point du PIB aux troisième et quatrième trimestres, après -0,3 point au deuxième trimestre, la nature pour lui serait-elle plus crédible que les statistiques de l’Insee ?

Madame Christine Lagarde, refusant aussi le terme de "récession", a estimé que "ce n'est pas ça le plus important". "On est dans une situation économique difficile en raison des chocs qu'on a subis, de la crise financière qu'on traverse. Il faut mettre en place des mesures de soutien au développement de l'activité, c'est ça qu'on est en train de faire", et selon la ministre, qui se décide à passer à l’action, "la nécessité absolue, c'est de se tourner vers cette question de la crise financière internationale et de réparer toute la tuyauterie". "C'est indispensable pour que l'argent circule dans l'économie française", a-t-elle relevé, et notamment "pour soutenir l'activité des petites et moyennes entreprises".

Ndlr : D’après notre ministre plombière il faut faire circuler « l’argent dans les tuyaux », espérons que tous les tuyaux seront débouchés ! Il faudra pas mal de temps pour déboucher les tuyaux « pouvoir d’achat et garanties sociales » que le gouvernement a bouché à l’émeri depuis trop de temps, et nous avons tout lieu de croire que la circulation de l’argent se dirigera, en attendant que toute la tuyauterie soit réparée, vers les tuyauteries des entreprises ultra libérales, qui n’ont jamais été bouchées, mais au contraire soigneusement entretenues.

( Rappelons que Madame Christine Lagarde à l’occasion de la « lettre de mission » du président Sarkozy le 11 juillet 2007 lui demandant de mettre en place des réformes économiques, pour « rendre le travail payant », déclarait en juillet 2007 : « Que de détours pour dire une chose au fond si simple : il faut que le travail paye. Mais c’est une vieille habitude nationale : la France est un pays qui pense. Il n’y a guère une idéologie dont nous n’avons fait la théorie. Nous possédons dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C’est pourquoi j’aimerais vous dire : assez pensé maintenant. Retroussons nos manches. »)

Ndlr : Enfin en 2008, Madame Christine Lagarde (que certains UMP méchamment moqueurs surnomment en catimini MTV « madame tout va bien ») retrousse une nouvelle fois ses manches pour réparer la tuyauterie ! Elle vient de s’apercevoir que « tout va mal » ! Il lui aura fallu plus d’un an pour s’en rendre compte.

Enfin le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, dans une envolée de fiction économique a déclaré : « Nous faisons en sorte que l'économie réelle ne soit pas pénalisée après l'économie virtuelle » et a estimé que "ce qui est important, c'est la réponse du gouvernement et des pouvoirs publics"………"Le président de la République a annoncé une réponse à la hauteur des enjeux avec un plan sans précédent à destination des PME. Ce qui est important, c'est qu'après cette crise financière, il n'y ait pas, si je puis dire, une double peine avec une crise économique liée au manque d'investissements, au manque d'activité économique des entreprises", a-t-il souligné.

Ndlr : il nous reste à espérer que ces réponses et annonces ne resteront pas dans le domaine de l’ « économie virtuelle » et qu’effectivement l’économie réelle soit remise en route. Mais comme une annonce en chasse une autre nos espoirs restent fragiles.

De son côté, le député UMP Jérôme Chartier "n'aime pas parler de récession" et "préfère parler de croissance négative". "Il n'y a pas de raisons économiques profondes, structurelles à ces mauvais chiffres. Pour lui l’économie est saine « L'économie est saine » ……

"La crise est très grave. Il n'est pas surprenant que la croissance reflète cette crise", a conclut le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

Ndlr : un effet de miroir virtuel en quelque sorte !

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Comme nous venons de l’entendre et lire, Le Gouvernement et l’UMP dénient la récession, il est évident que quand on consacre des milliards d’euros au redressement des entreprises bancaires (et autres à venir peut-être) on se doit de dénier la récession, mais n’ayez crainte quand ils auront fini de redresser le capitalisme financier et de panser ses plaies, sur le dos des contribuables, ils argumenteront de récession pour nous inviter à nous serrer la ceinture de plusieurs crans.





Un article de Michel Mahler : Sarkozy Hué .......

Sarkozy hué par les jeunes européens


Samedi 4 octobre 2008

Nicolas Sarkozy n'a plus la cote chez les jeunes des 27 pays de l'Union Européenne. Vendredi, Nicolas Sarkozy devait faire un discours devant plus de 12 000 jeunes au palais omnisport de Paris-Bercy pour promouvoir l'apprentissage et encourager la mobilité des apprentis en Europe. Mais alors qu'une charmante animatrice annonçait sa venue au micro, pas de Nicolas. Notre Sarko a renoncé au dernier moment à venir faire son blabla pour soi-disant préparer son mini-sommet sur la crise financière de samedi. Hervé Novelli, le secrétaire d'État au Commerce, a excusé son chef auprès des journalistes: «Le président de la République m'a dit qu'il était en communications téléphoniques répétées avec un certain nombre de chefs d'État et de gouvernement, pour préparer très soigneusement la réunion des quatre pays européens du G8 samedi après-midi à Paris sur la crise financière... Il ne peut donc pas s'extraire de ces préparatifs...» L'Élysée a également tenté d'expliquer le soudain désistement de Sarkozy: «Il n'y avait pas d'annonce particulière, c'était un simple discours sur le travail et l'apprentissage...» La vérité pourrait être bien différente. Lorsque l'arrivée de Nicolas Sarkozy a été annoncée aux jeunes des 27 pays de l'UE, son nom a été hué par la salle...

Hervé Novelli, le secrétaire d'État au Commerce, ne veut pas faire le lien entre les huées et l'annulation de la venue de Nicolas. Pourtant, Sarkozy était précédé de Novelli lui-même et par cinq autres membres du gouvernement, dont Christine Lagarde, la ministresse de l'Économie et de l'Emploi. Christine Lagarde a raté une bonne occasion de se taire: «Cette première rencontre entre jeunes européens se voulait une véritable fête de l'apprentissage...» Et plouf ! Nicolas Sarkozy, le président en exercice du Conseil Européen jusqu'au 1er janvier 2009, la star du fan-club de la poupée de cire, une poupée sans son (Carla Bruni va rejoindre Nicolas Sarkozy au musée Grévin), a préféré la fuite plutôt que les tomates. Nicolas l'avait annoncé en juillet: «Il faut que la France et la Commission Européenne décident de travailler à une initiative pour encourager la mobilité pour les jeunes Européens... Il faut un "Erasmus européen de l'apprentissage" pour les jeunes apprentis. La mobilité en Europe ne doit pas être réservée aux seuls étudiants...» Il n'y a guère plus qu'en Sarkozie que Sarkozy a encore la cote, et encore, pour 39% de Français seulement. Quant au mini-sommet du G8 allégé (G4) sur la crise économique, c'est un super-bide annoncé.

03 octobre 2008

À la Une : une cerise irresponsable signée Fillon sur le Gâteau financier

Aux journées "parlementaires" UMP à ANTIBES, Monsieur François Fillon, Premier Ministre, a estimé vendredi que le monde est "au bord du gouffre" par la faute d'un système financier international qu'il a qualifié d'"irresponsable".

Ndlr : Il faut se méfier des estimations : si le système en lui-même est « irresponsable », il ne serait donc pas responsable, pas jugeable, pas condamnable, et donc en l’absence de jugement et de condamnation pas de sanctions applicables, il n’en demeure pas moins qu’il existe des opérateurs responsables qui ont actionné le « système irresponsable, en tournant des manivelles "coupables" sur tous les marchés boursiers pour finalement faire exploser le smilbick !

Par ailleurs, Monsieur Fillon, a tenu à justifier la tenue samedi à Paris d'un mini-sommet européen qui réunira autour de Nicolas Sarkozy la chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, le Premier ministre britannique Gordon Brown ainsi que les présidents de la Commission européenne, de l'Eurogroupe et de la Banque centrale européenne.

"Qui peut douter … que cette réunion soit nécessaire quand le monde est au bord du gouffre par la faute d'un système devenu irresponsable ?", s'est interrogé le Premier ministre lors des journées parlementaires de l'UMP à Antibes

Ndlr : comment un système peut-il devenir "irresponsable" ?

Sur ce, le Premier Ministre a indiqué que le Président français insistera à cette occasion sur la nécessité d'une solution collective et qu’il rappellera « qu'il n'y aura de sortie à cette crise que collective" ……."Il proposera à l'Europe de sécuriser ses systèmes bancaires, de dégeler le crédit et de coordonner sa stratégie économique et monétaire", a-t-il ajouté.

Tiens donc : l’Europe ne pouvait-elle le faire en amont avant que la Crise Financière, pourtant prévisible, ne se déclenche ? Ca peut laisser supposer que quelque part il y avait en Europe des Chefs d’Etats irresponsables, donc pas condamnables, pas jugeables, pas sanctionnables !

Donc pour le « système financier irresponsable » et les « irresponsables étatiques », impunité totale pour cause d’irresponsabilité commune. Reste à découvrir les « opérateurs responsables spéculateurs voyous », tourneurs des manivelles du « système boursier irresponsable », mais sont-ils identifiables ?

De nouveau, le Premier ministre a réaffirmé que l'Etat interviendrait "à chaque fois que ce sera nécessaire" pour sécuriser le système bancaire, ajoutant que son gouvernement ne s'interdirait "aucune solution pour garantir qu'aucune institution financière ne sera acculée à la faillite". "Nous agissons pour protéger les Français, pas pour assister « ceux des responsables qui se sont affranchis des règles minimales de prudence" », a-t-il dit.

Ndlr : Monsieur Fillon , puisqu’il pointe du doigt « ceux des responsables … » peut-il les identifier, si non dès à présent, du moins au coup le coup à chacune des interventions de son gouvernement dans une opération de sauvetage ?

Pour Dexia nous avons été informé du déroulement de l’opération de sauvetage, mais le Gouvernement ne nous a pas désigné les coupables responsables. Ne serait-ce que pour les clouer au pilori de l’opinion publique internationale ou au moins européenne et nationale, nous souhaiterions qu’il les fassent identifier ;

Flasch Info : Dati/diffamation: poursuites rejetées

pour information :

Dati/diffamation: poursuites rejetées

Source : AFP

03/10/2008 | Mise à jour : 09:22 | Commentaires 2

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Le tribunal correctionnel de Saint-Pierre-de-La-Réunion a jugé irrecevables les poursuites engagées contre un avocat du barreau de Saint-Pierre, le bâtonnier Georges-André Hoarau, pour diffamation envers la garde des Sceaux, Rachida Dati.

Dans son jugement, le tribunal a invoqué l'article 41 de la loi de 1881, qui affirme le principe de la liberté de parole des avocats, lors de leurs plaidoiries.

Rachida Dati était à l'origine de la procédure pénale contre l'avocat, mais ne s'était pas constituée partie civile. Le 15 mai, lors d'une audience du tribunal correctionnel de Saint-Pierre, Me Hoarau, 55 ans, qui défendait un justiciable poursuivi pour des escroqueries aux prestations sociales, avait déclaré: "un procès qui n'aura jamais lieu, c'est celui de notre grand chef à tous, Mme Rachida Dati, qui utilise un faux MBA".

Alors que les avocats du prévenu avaient plaidé "le principe essentiel de la liberté d'expression", le procureur de la République avait estimé que "la liberté d'expression a une limite, c'est la présomption d'innocence" requérant contre l'avocat 5.000 euros d'amende.


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