01 octobre 2008

François Fillon a dit, François Hollande et Michel Sapin avaient dit…

François Fillon a dit, François Hollande et Michel Sapin avaient dit…

Insistant sur un scénario équivalent « à la crise de 1929 couplé à un choc pétrolier proche de celui de 1973", François Fillon juge que les banques françaises sont vulnérables et assure que l'Etat mettra tout en œuvre pour les préserver de la faillite et précise que le gouvernement ne s'interdit aucune solution pour sauvegarder le secteur bancaire, comme une prise de participation similaire à l'opération Dexia.

"Les risques de propagation de la crise à l'ensemble du système financier sont réels. Les banques françaises ne sont pas à l'abri de difficultés si une grande banque européenne défaillait"…. insiste-t-il "S'il devait y avoir un incident sur un établissement français, on le traite là maintenant, tout de suite."

Le Gouvernement ne s’interdit aucune solution :

« Si une banque française a des difficultés, l'Etat peut faciliter son adossement, prendre une participation comme nous l'avons fait avec Alsthom et hier avec Dexia. Nous nous donnerons les moyens d'empêcher un sinistre financier majeur. Il n'y aura pas de faillite", a promis le chef du gouvernement.

En premier lieu, l'Etat entend concentrer son action sur le secteur bancaire …. « car "rien ne laisse à penser que les assurances soient vulnérables" - et "rassurer" durablement les Français.

François Fillon note aussi dans l'augmentation importante des encours du Livret A un signe d'inquiétude et pour assurer le financement de l'économie, François Fillon évoque une réaffectation des excédents de la collecte du Livret A par rapport aux besoins du logement social.

Ndlr : On déshabille Paul pour loger Pierre « socialement » et relancer le secteur immobilier

Le gouvernement étudie le relèvement du plafond du fonds de garantie à l'accession sociale à la propriété. Actuellement le plafond limite à 20% la proportion potentielle d'accédants.

"En relevant ce plafond, on doit pouvoir rendre ce fonds opérationnel pour la majorité des accédants. Cela permettrait de diminuer le risque des établissements bancaires et de faciliter l'accès au crédit immobilier pour les particuliers", explique François Fillon.

Un vœu pieux : Pour les taux d'intérêt, le Premier ministre espère que les décisions de la Banque centrale européenne (BCE) "seront à la hauteur des enjeux économiques".

Aucun changement de cap économique, n’est concevable actuellement pour le Premier Ministre qui affirme « que tout sera fait pour que le déficit public ne dépasse pas le seuil des 3% du PIB fixé par le pacte de stabilité européen. (Ndlr : encore un vœu pieux).

Rappelons que le Premier ministre avait annoncé le 11 septembre un projet de loi sur la réforme de la taxe professionnelle avant la fin de l'année. "Il faudra plus de temps", estime-t-il désormais, mais pour consoler les entrepreneurs il annonce que « dans une croissance atone, le gouvernement envisage des réformes fiscales complémentaires pour améliorer la compétitivité des entreprises, notamment "la suppression de la taxe professionnelle comme impôt sur l'investissement", sans préciser de calendrier, et pour lutter contre remontée du chômage, il n'exclut pas la création de nouveaux emplois « aidés » dans les mois à venir, qui s'ajouteraient aux 60.000 décidés en juillet.

Enfin, "Compte tenu de la démographie et de prévisions raisonnables de reprise de croissance en 2009, il n'y a pas de raison de différer la baisse progressive des cotisations d'assurance chômage", a prétendu lez Premier Ministre.

Ndlr : Sauvetage des banques, emploi aidés, baisse des cotisations d’assurances chômage, autant de dispositions qui appelleront les contribuables à cracher les contribuables e le citoyens dans le bassinet par un cortège de mesures fiscales et de taxes diverses concoctées au jour le jour !

Enfin le Premier Ministre regrette que l'opposition ait rejeté son appel à "l'unité nationale". "Quand on est dans une tempête, un peu de cohésion nationale ne nuit pas."

Ndlr : Par les vois de Messieurs Hollande et Sapin, l’opposition a fait savoir sèchement qu’elle ne soutiendra pas la politique du Gouvernement .

Monsieur Hollande a dit :

Monsieur François Hollande, s’en est expliqué récemment lors d’une conférence de presse, en refusant de soutenir une "politique qui échoue", et en rejetant a lundi l'appel à "l'unité nationale" du Premier ministre il a avancé les propositions socialistes face à la crise financière, tandis que le secrétaire national PS à l'économie, Michel Sapin, a estimé mardi que c'était à Nicolas Sarkozy de "prendre ses responsabilités".

M. Hollande a, en termes virulents, reproché à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement d'avoir "mal estimé la crise, quand ils ne l'ont pas niée". Maintenant, en la "dramatisant sans avancer de solution, Nicolas Sarkozy essaie de s'exonérer de sa responsabilité".

"Si l'unité nationale consiste à demander à la gauche de soutenir une politique qui échoue, sûrement pas", a annoncé le premier secrétaire du PS, en réponse à François Fillon qui avait appelé à l'unité nationale en ces "temps difficiles".

Par ailleurs, François Hollande a, vivement reproché à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement d'avoir "mal estimé la crise, quand ils ne l'ont pas niée". Maintenant, en la "dramatisant sans avancer de solution, Nicolas Sarkozy essaie de s'exonérer de sa responsabilité". …… "Jamais on ne dira assez combien la faute du paquet fiscal est inexcusable dans la conjoncture d'aujourd'hui", a insisté le patron du PS.

"Le budget 2009 va aggraver la situation", prévoit François Hollande, avec son cortège de "suppressions de postes et de hausses des taxes", la dernière en date portant sur les barres chocolatées: "Je ne sais pas si cela sera de nature à redresser nos finances publiques, mais cela fait partie de l'imagination fiscale de ceux qui nous gouvernent!".

Il avertit que "la France est vulnérable" en présence de la crise financière internationale, non tant par "son système bancaire qui reste globalement solide", mais "par l'état de son économie et les choix faits depuis au moins un an et demi".

Face au risque de "récession", "une autre politique est possible", avance M. Hollande.

Face au risque de "récession", "une autre politique est possible", avance M. Hollande.

Monsieur Hollande soutient « Comme ce sont les PME "qui vont souffrir le plus du rationnement du crédit", il propose « la mise en place d'"un fonds national de garantie" pour cautionner les crédits bancaires aux PME ainsi qu'aux particuliers pour l'acquisition d'un logement. Ce fonds serait financé par l'Etat et l'ensemble du système financier.

Pour stimuler l'investissement, M. Hollande propose "une baisse exceptionnelle et temporaire de l'impôt sur les sociétés (IS) pour les PME-PMI", une diminution de l'IS "pour les entreprises qui réinvestissent leurs profits", une relance de l'investissement public par les dotations aux collectivités locales.

Pour le soutien au pouvoir d'achat, il plaide pour la généralisation du chèque-transport et la hausse des allocations familiales. Le financement serait assuré par une annulation du paquet fiscal de l'été 2007.

Par ailleurs, M. Hollande estime nécessaire la convocation d'un Conseil européen pour redéfinir "les règles du système financier". Il propose "le contrôle des agences de notation financière", la "remise en cause des paradis fiscaux", le lancement d'un "emprunt européen" et la "discussion avec la BCE sur les taux d'intérêt".

Il propose aussi - comme Nicolas Sarkozy - un nouveau Bretton Woods: une grande discussion internationale visant à « une gestion coordonnée des politiques monétaires »

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Monsieur Sapin a dit :

De son côté, Michel Sapin, secrétaire national PS à l'économie, a rejeté mardi sur RMC l'idée d'une "unité nationale" en France face à la crise, estimant que c'est à Nicolas Sarkozy de "prendre ses responsabilités".

En France, "la responsabilité politique est clairement entre les mains d'une majorité qui peut décider. Nous ne sommes pas dans la même situation qu'aux Etats-Unis", a poursuivi Monsieur Sapin, « C'est au président "de prendre ses responsabilités aujourd'hui" ».

Selon lui, une "unité nationale du point de vue politique" n'est donc pas de mise mais il faut toutefois "du sang froid à droite comme à gauche", faire preuve "de responsabilité les uns et les autres" pour "rassurer les épargnants, rassurer les Français sur la solidité du système français" et il a reproché à Nicolas Sarkozy sa "manière de changer de pied" sur la question de la régulation du capitalisme.

"On ne peut pas, lorsque tout va mal, dire « il faut des règles » et, lorsque tout va bien, supprimer ces règles, ce qu'il n'a cessé de faire pendant un an", …. « Il faut "une action de manière continue : c'est quand ça va bien qu'il faut réguler pour éviter que ça aille mal", a argumenté le député de l’Indre, ancien ministre de l'Economie.

Ndlr : tout en rejetant l’Unité nationale on peut remarquer que l’opposition a planché pour assortir ses critiques de propositions, une fois n’est pas coutume ! Peut-on espérer qu’i montreront autant de détermination à l’Assemblée Nationale et au Sénat ?

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Pour la petite histoire la taxe envisagée sur les barres chocolatées ne fait pas l’unanimité même au sein du Gouvernement surtout à l’approche de Noël ! Peut-être envisageront-ils une taxe sur les sapins et les guirlandes et les boules décoratives, ou sur les jouets en plastiques ! Auquel cas les enfants entreront dans l’opposition !

article de lucienne magalie pons

Laisser faire, Laissez passer ... les contribuables sont là pour éponger les dettes !

Permissivité et laxisme ont permis au capitaliste ultra libéral ces dernières décennies, avec une avidité sans précédents de profits, d’investir des capitaux dans des opérations financières non productives d’emploi et de croissance en spéculant sur des produits financiers purement spéculatifs.

Pour les sauver du désastre financier, les gouvernants politiques de différents Etats, notamment Européens, dans la ligne des USA, interviennent en puisant dans leurs caisses alimentées par les contribuables qui une fois encore sont appelés à cracher dans le bassinet.

« Laisser faire, laisser passer » en puisant dans la poche des contribuables, la politique capitaliste ultra libérale perdure.

Pour nous rassurer les gouvernants, passés maîtres dans l’art de l’illusion, nous projettent de la poudre aux yeux en nous promettant des enquêtes financières et des sanctions pour les « responsables » coupables du désastre et des dispositions pour réguler les marchés boursiers.

Des enquêtes financières nous sont promises pour identifier les « coupables responsables ». Etant donné les réseaux complexes des spéculateurs financiers, liés entre eux par des accords secrets internationaux et complices sur fond de mondialisation financière, autant rechercher une aiguille dans une botte de foin.

Des sanctions sont annoncées. Dans les pays de droit des sanctions ne peuvent se prononcer sans loi. Il faudra donc légiférer dans les différents états concernés, autant dire reporter la question dans le futur.

Pendant ce temps, requinqués sur le dos des contribuables, les spéculateurs ont le champ libre continueront à agir en toute impunité.

Tout va pour le mieux dans le monde de la politique et de la finance internationale et tout va mal dans le monde des contribuables.

article de lucienne magalie pons

Sommet UE-INDE : réunion des sommités

Les sommités
















Le Premier ministre indien Manmohan Singh, le président Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso étaient réunis lundi 29 septembre à Marseille pour un sommet UE-Inde consacré au commerce, à la crise financière et au terrorisme.


Mardi 30 septembre le Premier le premier Ministre Indien a été reçu à l'Elysée. A cette occasion, la France et l'Inde ont signé un accord de coopération dans le secteur du nucléaire civil. Cet accord-cadre – qui couvre aussi bien les recherches fondamentale et appliquée que l'éventuelle livraison de réacteurs nucléaires – avait été paraphé par le Commissariat à l'énergie atomique français et son équivalent indien lors de la visite en Inde de Nicolas Sarkozy fin janvier


L’actualité sinistrée par les tempêtes déclenchées en rafales continues par la Crise financière internationale ne m’a pas laissé le temps de vous entretenir du Sommet UE-Inde qui s’est tenu à Marseille le 29 septembre.et de la réception à l'Elysée du Premier Ministre Indien, du Mardi 30 septembre. Pour pallier ce défaut d’information, je vous propose de lire ci-dessous différents articles et dépêche que j’ai pu recueillir dans les médias

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Revue de Presse :

_ Dépêche afp | 29.09.2008 | 16:15

« Le président français Nicolas Sarkozy a indiqué lundi qu'une réunion de préparation d'un « sommet pour la "refondation du système financier international" allait se tenir à Paris avec « des hauts responsables européens.

« M. Sarkozy prendra "l'initiative de rassembler à Paris dans les jours qui viennent" les quatre « pays Européens du G8 - outre la France, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni - Jose « Manuel Barroso, président de la Commission européenne, Jean-Claude Trichet, président de « la Banque centrale européenne et Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe.

« Le chef de l'Etat français s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet « Union européenne-Inde à Marseille (sud de la France). Il a renouvelé son appel, lancé la « semaine dernière à New York, à un "sommet international dans les semaines qui viennent « pour fonder les bases d'un nouveau système financier international". La réunion à Paris aura « pour objectif "que nous puissions préparer dans les meilleures conditions la tenue d'un « sommet mondial de refondation du système financier international".

« Le 23 septembre, devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le président Sarkozy « avait proposé à ses pairs de se réunir avant la fin de l'année pour "réfléchir ensemble aux « leçons à tirer" de la "plus grave" crise financière depuis les années 1930. "Reconstruisons « ensemble un capitalisme régulier et régulé où des pans entiers de l'activité financière ne sont « pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché, où les banques font leur métier. « Le métier des banques, c'est de financer le développement économique plutôt que la « spéculation", avait-il lancé.

« Par ailleurs, Nicolas Sarkozy réunira mardi à l'Elysée les dirigeants des principales banques « et compagnies d'assurances françaises afin de faire le point sur leur situation en pleine crise « financière internationale, a annoncé lundi la présidence. Cette réunion de travail est destinée « à "passer en revue la situation des institutions financières ainsi que la distribution des crédits « aux ménages et aux entreprises", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

« Elle se déroulera en présence du Premier ministre François Fillon, de la ministre de « l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, et du gouverneur de la Banque de France « Christian Noyer.

« La tempête qui s'est emparée des marchés mondiaux après une série de faillites « d'établissements financiers américains continuait lundi à se propager sur le continent « européen, où les gouvernements belge, néerlandais et luxembourgeois ont annoncé « dimanche soir leur intention de nationaliser partiellement la banque Fortis.

_Nucléaire : la France et l'Inde signent un accord de coopération

"Une transaction irresponsable", selon "Sortir du nucléaire"

Dans un communiqué diffusé mardi, le réseau associatif « Sortir du nucléaire » a condamné la signature de l'accord nucléaire entre la France et l'Inde, dénonçant "une transaction irresponsable qui bafoue les règles de non-prolifération". "Dans le but d'obtenir sa "part du gâteau", c'est à dire de pouvoir vendre plusieurs réacteurs nucléaires à l'Inde, la France a joué, aux côtés des USA, un rôle prépondérant pour que le Groupe des fournisseurs nucléaires finisse par accepter l'inacceptable", poursuit "Sortir du nucléaire".

Nucléaire : la France et l'Inde signent un accord de coopération

_Extrait de l’article publié par « LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 30.09.08 | 15h02 Mis à jour le 30.09.08 | 15h53 »

A l'occasion de la visite à Paris du premier ministre indien, Manmohan Singh, la France et l'Inde ont signé, mardi 30 septembre, un accord de coopération dans le secteur du nucléaire civil. Cet accord-cadre – qui couvre aussi bien les recherches fondamentale et appliquée que l'éventuelle livraison de réacteurs nucléaires – avait été paraphé par le Commissariat à l'énergie atomique français et son équivalent indien lors de la visite en Inde de Nicolas Sarkozy fin janvier ;

………..

En levant l'embargo international imposé depuis trente-quatre ans à l'Inde, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), en juillet, puis le Groupe des 45 pays fournisseurs de technologies nucléaires (NSG), en septembre, ont aussi permis la signature "politique" de cet accord avec une puissance atomique militaire qui n'a pas signé le traité de non-prolifération. Le NSG interdit en principe tout commerce nucléaire avec les Etats qui n'ont pas signé le Traité de non prolifération. En échange de cette dérogation, New Delhi s'est engagé à placer 14 de ses 22 réacteurs sous le contrôle de l'AIEA.

CONCURRENCE AMÉRICANO-JAPONAISE

L'Inde a déjà signé en juillet 2005 un pacte nucléaire avec les Etats-Unis, où M. Singh s'est rendu la semaine dernière. La Chambre des représentants américaine a ratifié samedi ce texte qui doit désormais être passé devant le Sénat. L'Inde dispose aussi d'un accord prêt avec la Russie, son partenaire historique, qui équipe déjà une centrale dans l'Etat du Tamil Nadu, dans le sud du pays.

Actuellement, l'Inde possède 22 réacteurs atomiques. Elle souhaite renforcer son parc civil, un marché qui pourrait peser 100 milliards d'euros d'ici à quinze ans. Le groupe nucléaire français Areva espère engager rapidement des négociations avec l'Inde pour lui fournir, dans un premier temps, deux réacteurs de nouvelle génération EPR. Le groupe français retrouvera toutefois sur sa route l'américain Westinghouse Electric Company, l'alliance américano-japonaise General Electric-Hitachi, et l'agence d'énergie atomique russe Rosatom, présélectionnés en août par l'Agence atomique indienne.


_ Le premier ministre indien, Manmohan Singh a répondu aux questions du Figaro :

«L'Inde doit participer à la solution de la crise financière»

«Nous accueillons favorablement l'engagement croissant de la France en Afghanistan parce que nous pensons que ce pays a besoin d'une assistance internationale durable», a indiqué le premier ministre indien, Manmohan Singh.

LE FIGARO. - L'Inde participera-t-elle au sommet proposé par Nicolas Sarkozy pour examiner les conséquences de la crise financière ?

Manmohan SINGH. - Bien que la crise n'affecte pour le moment que les pays développés, elle peut s'étendre au reste du monde. Nous vivons dans un monde interdépendant et le sort de tous les pays est lié au système financier international. Nos marchés des valeurs sont ouverts sur le monde et, s'ils sont touchés, cela affectera notre capacité à financer notre développement. Si la crise financière déclenche une récession dans les principales économies, cela compromettra nos exportations. La proposition du président Sarkozy est donc importante. Il faut seulement que la rencontre qu'il envisage soit bien préparée, ce dont il convient lui-même.

L'Inde peut-elle aider l'économie mondiale dans cette période difficile ?

Nous sommes, après la Chine, la deuxième économie en termes de croissance et nous sommes donc potentiellement un acteur important, mais cela ne fait pas de nous un acteur décisif. La responsabilité première est celle des pays développés, mais l'Inde et la Chine doivent prendre part à la solution.

La négociation d'un accord de libre-échange avec l'Union européenne est-elle une indication que vous préférez les accords bilatéraux aux négociations multilatérales dans le cadre de l'OMC ?

J'espère que les négociations de l'OMC pourront être sauvées. Avec d'autres pays, nous travaillons pour parvenir à un succès du Doha. L'accord de libre-échange avec l'UE n'est pas un substitut à Doha. C'est complémentaire. J'appellerais cela «Doha plus».

Dans quelle mesure l'industrie nucléaire française peut-elle aider l'Inde à développer sa propre capacité nucléaire ?

La France et le président Nicolas Sarkozy nous ont beaucoup aidés à obtenir l'accord du groupe des fournisseurs nucléaires (NSG) pour que nous puissions développer notre industrie nucléaire civile. Nous allons pouvoir désormais mettre en œuvre une pleine coopération dans ce domaine dans le cadre d'un accord global à long terme.

Qu'attendez-vous des compagnies françaises en Inde ?

Le commerce bilatéral s'est accru mais reste, à 6,14 milliards d'euros, en deçà de son potentiel. Lors de la visite en Inde du président Sarkozy, en janvier 2008, nous avons décidé de doubler le montant des échanges d'ici à 2012. Afin de maintenir une croissance annuelle de 9 %, l'Inde doit entreprendre d'importants investissements pour améliorer ses infrastructures qui offriront des opportunités considérables aux compagnies françaises notamment dans les domaines de l'énergie, des télécommunications, du réseau routier, de l'agroalimentaire…

Des contrats peuvent-ils être envisagés dans le domaine des armements ?

La coopération entre l'Inde et la France dans le secteur de la défense est ancienne. Les firmes françaises participent activement à notre programme de défense mais nous aimerions construire un véritable partenariat, avec une collaboration en matière de recherche et développement, transfert de technologies et production conjointe, allant bien au-delà d'une simple relation entre acheteur et vendeur.

Que pensez-vous de l'engagement croissant de la France en Afghanistan ? Pensez-vous que l'on doive changer de stratégie et négocier avec les talibans ?

Nous accueillons favorablement l'engagement croissant de la France en Afghanistan parce que nous pensons que ce pays a besoin d'une assistance internationale durable. Quant à des négociations avec les talibans, nous pensons qu'il n'est pas possible de faire une distinction entre «bons» et «mauvais» talibans. Nous ne sommes pas opposés aux efforts en vue d'une réconciliation et d'un dialogue avec différentes factions politiques, mais l'on ne peut l'étendre à ceux qui aspirent à détruire l'idée d'un Afghanistan pluraliste et démocratique ou qui y sont fondamentalement opposés.

Après vos rencontres à New York, êtes-vous rassuré quant à la détermination des nouveaux dirigeants du Pakistan à lutter contre le terrorisme ?

J'ai eu une très bonne rencontre avec le président Zardari. Il a eu les mots qu'il fallait. Seul le temps dira si le Pakistan est en mesure d'aller dans la bonne direction. Nous avons nos préoccupations, notamment en ce qui concerne l'origine de l'attentat contre notre ambassade à Kaboul en juillet. Il y a aussi une recrudescence des infiltrations en provenance du Pakistan et une augmentation des violations du cessez-le-feu. J'ai fait part de ces préoccupations au président Zardari. Il m'a répondu qu'il n'était président que depuis deux semaines…

Que pouvez-vous répondre à ceux qui s'inquiètent des persécutions dont sont victimes les chrétiens dans l'est de l'Inde ?

Il y a eu des accidents sporadiques. Notre Constitution garantit la liberté religieuse. L'Inde est un pays laïc où tous les citoyens ont les mêmes droits, quelles que soient leurs croyances. J'ai moi-même condamné ce qui est arrivé et je suis intervenu auprès des États concernés. Le gouvernement central a envoyé des forces spéciales dans les régions concernées pour favoriser un retour au calme. Je regrette profondément ces incidents, mais il ne faut pas généraliser et en tirer des conclusions sur le sort des minorités en Inde.


Les caisses sont vides pas pour tout le monde !



Un article de mon correspondant Michel Mahler publié sur sont site "le Réveil des Marmottes"

On a failli perdre François Fillon

Mardi 30 septembre 2008

Dimanche, vers 17 heures 50, un Falcon 900 en provenance d'Angers d'apprêtait à atterrir avec un passager de marque: François Fillon, notre Premier ministre. Le Falcon était en approche de l'aéroport de Villacoublay quand l'appareil a failli être percuté par un avion de tourisme, un monomoteur Cessna 172, avec 4 personnes à bord. À un kilomètre de la piste, le Cessna 172 s'est retrouvé en face du Falcon 900 à la même altitude dans l'axe de la piste de l'aéroport militaire de Villacoublay. Le pilote du Falcon 900 a réussi à éviter la collision en actionnant la "procédure d'urgence" au-dessus de Toussus-le-Noble dans les Yvelines. Les deux avions se sont croisés à 60 mètres...

Le pilote du Cessna 172, un ingénieur de 38 ans, a son brevet de pilote depuis 2001. Il a été placé en garde à vue mardi à 11 heures. Il est entendu pour "pour délit d'entrave à la circulation et à la navigation aérienne et mise en danger de la vie d'autrui". La gendarmerie des transports aériens et la Section judiciaire de la gendarmerie de l'air mènent l'enquête. Selon le Canard Enchaîné (à paraître mercredi),** «François Fillon a préféré utiliser un Falcon 900 plutôt qu'un Falcon 50, plus petit et un tiers moins cher à l'heure de vol, pour regagner Paris avec sa femme, ses enfants et ses gardes du corps, après avoir passé un week-end dans sa résidence de la Sarthe.

**Canar Enchaîné du Mercredi 1 Octobre


30 septembre 2008

Non à la taxe pour financer le RSA par ContribuablesAssocies

En complément, reproduction ci-dessous de la lettre accompagnant cette vidéo :

Monsieur le Président

Vous aviez promis aux Français une baisse des impôts et des dépenses publiques. C’est sur la foi de ces engagements que les Français vous ont élu.

Depuis votre élection les Français ont subi des rafales de taxes.

Le problème de la dette publique n’est toujours pas résolu et les dépenses publiques continuent d’augmenter. Les Français se sentent trahis.

Aujourd’hui vous nous proposez de financer le RSA par une nouvelle taxe sur les revenus du capital.

Le gouvernement va ainsi pénaliser le petit épargnant qui au prix de sacrifices a mis de l’argent de côté pour pouvoir espérer améliorer ses revenus au moment de sa retraite.

C’est injuste et anti-social.

Les Français ne supportent plus d’être ponctionnés et méprisés. Les Français n’ont plus d’argent.

Aussi je vous demande de ne pas financer le RSA par une nouvelle taxe sur les revenus du capital.

Je compte sur vous.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma plus haute considération.


Non à la taxe pour financer le RSA
par ContribuablesAssocies

Les Français se font confiance à eux mêmes selon un sondage CSA ...

article de lucienne magalie pons

Selon les résultats d’un sondage CSA publié le 29 septembre 2008 51% des Français ne font pas confiance à Nicolas Sarkozy pour "réduire l'impact de la crise financière en France", indique un sondage CSA publié le 28 septembre dans Le Parisien. Même constat concernant le gouvernement de François Fillon, 47% lui font confiance quand autant pensent le contraire.

Signe du temps, à l'heure actuelle, plus de 6 personnes sondées sur 10 font confiance aux citoyens français pour réduire l'impact de la crise.


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Conclusion : Ainsi la mobilisation, les grands discours et les déclarations du Chef de l’Etat et de l'exécutif en la matière ne bernent plus beaucoup les français qui se cantonnent toujours dans la méfiance.

Les Français las des sornettes politiciens ne s’en laissent plus conter , ils retrouvent du poil de la bête et redressent leurs cous et leurs ergots!

Messieurs nos gouvernants je vous propose de méditer ensemble en réunion de crise le fameux conseil d'Euripide : «Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou sinon garde le silence.»


Les réunions de crises se succèdent dans un climat de tempête financière !
















Le premier ministre François Fillon, le Ministre de L'économie Christine Lagarde,
Georges Pauget, directeur général du Crédit agricole , et Henri de Castries, président d'Axa,
à leur sortie du palais de l'Elysée, mardi 30 septembre

article de lucienne magalie pons

Les réunions de crises se succèdent dans un climat de tempête financière sous le feu des critiques de l'opposition.

C’est dans un climat de méfiance nationale, aggravée au plan international par le refus lundi de la Chambre des représentants américaine d'avaliser le plan de sauvetage présenté par l'administration Bush, alors que la tempête financière avait contraint pour la première fois Paris à voler au secours du franco-belge Dexia(*) que le chef de l'Etat a réuni mardi à l'Elysée les principaux banquiers et assureurs français pour faire le point sur la situation des établissements financiers français et s’engager à des mesures pour le "financement" de l'économie.

Le Premier ministre François Fillon, la ministre de l'Economie Christine Lagarde, le gouverneur général de la Banque de France Christian Noyer --qui avait exprimé plus tôt sa "confiance totale" dans le système français-- et le directeur du Trésor Xavier Musca ont quitté la présidence sans faire la moindre déclaration.

A l'issue de cette réunion, par un bref communiqué a fait savoir que Nicolas Sarkozy avait rappelé aux dirigeants des principales banques et compagnies d'assurance françaises "leur mission prioritaire de financement de l'économie", à savoir l'octroi de crédits et que le gouvernement annoncera "à cet égard de nouvelles dispositions" d'ici à "la fin de la semaine".

Deux des participants à la réunion, le directeur général du Crédit agricole Georges Pauget et le président d'Axa Henri de Castries ont répété leur confiance dans la "stabilité" du système financier français. "L'ensemble du dispositif français est solide, diversifié et bénéficie du soutien des autorités publiques", s'est félicité Monsieur Pauget, également président de la Fédération bancaire française et Monsieur de Castries s’est monté confiant en déclarant «

Le système financier français est un système financier stable, qui a une solvabilité très confortable".

C’était semble-t-il ‘un peu) l’opinion du ministre du budget Eric Woerth qui avait tenu à déclarer, avant même cette réunion, sur LCI, qu’ "aucun euro déposé sur un compte en banque ou une assurance vie ne (pouvait) être touché" en France. "Les banques françaises ne sont pas les banques américaines, elles sont beaucoup plus régulées".

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(*) Dexia : En dépit de ces assurances maintes fois réitérées ces derniers jours, les autorités françaises ont été contraintes d'intervenir mardi avant l'ouverture des marchés financiers, pour venir au secours du bancassureur franco-belge Dexia, dont les cours avaient dévissé de près de 30% lundi.

Lors d'une réunion de crise à "5h00 du matin" en présence de M. Fillon, Noyer et Musca et de Mme Lagarde, Nicolas Sarkozy a décidé de donner son feu vert au plan de sauvetage de Dexia, « mitonné » dans l'urgence avec les autorités belges et luxembourgeoises.

Pour conclure, la Belgique et la France doivent chacune mettre 3 milliards d'euros au pot pour sauver la banque des collectivités locales. Pour la part française, un milliard sera "souscrit directement ou indirectement par l'Etat français", le reste étant déboursé par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), "bras financier" de l'État.

Au final , l'Etat français et le groupe CDC détiendront au total plus de 25% du capital de Dexia, "minorité de blocage" a tenu à souligner l'Elysée. Malgré ce volontarisme affiché, les critiques ont redoublé sur la gestion de la crise par le chef de l'Etat et son gouvernement, et l’opposition a rejeté les appels à "l'union nationale" de François Fillon.

Pour ne citer qu’eux :

Lundi Monsieur Hollande avait rejeté sèchement l'appel à "l'unité nationale" lancé vendredi par François Fillon, jugeant qu'il ne faut pas "demander à la gauche de soutenir une politique qui échoue".

Pour Arlette Laguiller (LO), "leur unité nationale », c'est de faire payer les victimes pour venir au secours des coupables!"

Ségolène Royal (PS) de son côté a estimé qu'il n'était "plus temps de tergiverser" et François Bayrou a dénoncé la politique "massivement erronée" de Nicolas Sarkozy.


Relais d'Information de source Jacques MYARD -QUELLE CONFIANCE AVOIR DANS NOTRE CHER ALLIÉ D'OUTRE ATLANTIQUE ? -

Relais d'information  de lucienne magalie pons COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD Membre Honoraire du Parlement Maire de Maisons-Laff...