23 juillet 2008

Absences de mémoire, défaillances humaines

Je ne peux pas dire « absences de mémoire coupables » puisque hélas un rien peut psychologiquement affecter un individu et lui faire oublier l’essentiel.

Il n’en demeure pas moins que plusieurs petits enfants depuis de nombreuses années sont victimes des trous de mémoires de leurs parents et payent ces défaillances humaines de leur vie.

Je ne sais comment émettre une proposition pour éviter de tels drames, peut-être faudrait-il inventer une alarme de quatre ou cinq bip, qui pourrait se déclencher automatiquement à la fermeture du véhicule, ce qui aurait pour effet d’inviter le conducteur à vérifier l’intérieur de son véhicule pour voir s’il n’a rien oublié ; il lui serait alors facile de jeter un regard avant de s’en aller la conscience tranquille sur de ne pas avoir oublié ses enfants à l’intérieur du véhicule.

J’ai repris trois drames pour illustrer ces absences de mémoires qui ont entraîné la mort tragique de trois petits enfants ces derniers jours :

PONT-DE-CHERUY (Isère)

Un pharmacien, gare sa voiture sur un parking à une trentaine de mètres de son officine, dans le centre-ville de Pont-de-Cheruy (Isère, il oublie dans le véhicule son fils de 2 ans et demi. Vers 17 heures, un passant aperçoit à travers la vitre le bébé qui semble inanimé. Alertés, les gendarmes ont cassé une vitre du véhicule pour extraire le petit et ont pratiqué un massage cardiaque en attendant l'arrivée des secours. Malgré tous leurs efforts, les sauveteurs n'ont pu ranimer l'enfant..

Selon les pompiers, il devait faire plus de 40 °C dans la voiture et le bébé serait mort de déshydratation

Selon Météo-France, il faisait environ 25 degrés à Pont-de-Chéruy mardi après-midi. La chaleur dans le véhicule garé au soleil pourrait avoir atteint les 45 degrés, ont estimé les gendarmes

Le père, qui devait déposer l'enfant dans sa famille pour le faire garder *, n'avait pas l'habitude de le transporter en voiture dans l'après-midi

* note : la famille était-elle prévenue qu’elle devait garder le garçonnet ?

Selon une première version, le père était parti travailler dans sa pharmacie. "Le père a indiqué aux services de secours qu'il avait oublié la présence de son fils dans le véhicule", a précisé le procureur de la République. La durée de stationnement a été de trois heures, selon le procureur.

Puis, le père entendu le lendemain après-midi a donné des explications. "Il aurait été témoin avant 'les faits' d'un délit de fuite** après un accident de la circulation. Il aurait relevé la plaque du fuyard pour la donner à la personne victime de l'accident …. Et par suite, dans ces conditions, il aurait oublié que son fils était dans le véhicule et serait rentré directement dans sa pharmacie pour travailler.

**"On a un fait de cette nature qui a été enregistré à ce moment-là, donc ça crédibilise la thèse du père", a affirmé le procureur

Les parents :

Le père 38 ans est pharmacien à Pont-de-Chéruy, la mère est professeur de musique. Ils n'avaient qu'un seul enfant.

Leurs relations de voisinages ont déclaré à divers médias :

« Je le connais bien. C'est un client à moi » …. « Il était très gentil « …. « Les gens en parlent énormément. Chacun a son interprétation des choses » …. "Certains se demandent pourquoi il a laissé l'enfant, d'autres disent qu'il va se séparer de sa femme. Ils n'avaient pas pu avoir d'enfant pendant longtemps. Finalement, ils l'ont eu... » ….. « Surtout, on a besoin de l'épauler » …… « J'ai eu des échos de ses clients. Il avait très bonne réputation »

Dans l’ensemble l’opinion publique s’attendrie sur le « malheur du couple »

Une autopsie a été pratiquée sur l'enfant et "les médecins ont conclu à une hyperthermie doublée d'une insolation avec un phénomène de déshydration"

Aucune trace de maltraitance n'a été signalée

L'enquête va se poursuivre avec notamment des auditions dans l'environnement familial et professionnel du couple.

"Les suites judiciaires sont prématurées, elles ne seront déterminées qu'au vu de la procédure", a indiqué le procureur en assurant qu'il prendrait en compte "la dimension humaine de cette affaire".

BEZIERS (Hérault) - 22 juillet 2008 -

Une fillette de 19 mois retrouvée morte mercredi…… en fin d’après-midi dans une voiture où son père l'avait oubliée en plein soleil.

La petite fille serait morte de déshydratation dans un véhicule où elle avait été oubliée par son père dans la zone industrielle du Capiscol à Béziers. Vers 16 heures sa mère était venue la chercher à la crèche, ne l’y trouvant pas elle a appellé le père qui s’est rendu compte alors qu'il avait oublié de déposer Noémie à la crèche et l'avait laissée dans sa voiture garée a à proximité de son lieu de travail.

Il s’est rendu immédiatement à la voiture et a découvert son enfant sans vie. Le décès a été constaté par un médecin à 17 heures, mais devait remonter à la mi-journée, selon une source proche de l'enquête.

Une autre version de la découverte de l’enfant, selon le Midi Libre : « des témoins ont essayé de ranimer l'enfant après l'avoir découverte inanimée tandis que le père âgé d'une trentaine d'années, fou de douleur, donnait des coups de pieds dans la voiture. Il faisait mercredi 27°C à Béziers mais la température à l'intérieur d'un véhicule garé au soleil peut être beaucoup plus élevée. Selon le quotidien Midi Libre, le corps de la fillette devait être autopsié vendredi.

Le père très choqué n'a pas été placé en garde à vue, sous le choc, il a été hospitalisé.

Le procureur de la république attendait jeudi de pouvoir recueillir son témoignage. "Les résultats des auditions en cours comme ceux de l'autopsie permettront de mieux cerner les infractions pénales à imputer et le choix du type de poursuites", a-t-il précisé

"Il a disjoncté", a expliqué le maire de Béziers. Pour ce magistrat les parents de la fillette sont "des gens normaux, élevant normalement leurs deux enfants, il n'y avait pas le moindre signalement contre eux. Ils étaient sans difficulté particulière", et il a a ajouté : "on ne peut pas rechercher l'explication du côté de la précarité ou de difficultés psychologiques dues à l'absence de travail, c'est pour cela qu'on est désorienté, parce qu'on ne sait pas l'expliquer, les gens sont démunis devant un événement comme celui-ci"……. le personnel de la crèche a aussi été placé sous assistance psychologique, "totalement démonté" …….

Les parents sont connus « comme menant une vie normale », ils avaient deux enfants. Le père travaille dans une entreprise de distribution alimentaire, son directeur dit qu’il est très apprécié par tous, impliqué, menant une vie normale avec des horaires normaux , l’entreprise est sous le choc, c’est un drame, une cellule d’aide psychologique y a été mise en place et le directeur a précisé « nous sommes totalement solidaires de la famille, tout ce qu’on peut faire c’est le soutenir et en particulier la famille

CHALON-SUR-SAÔNE 5Saoone et Loire) - 22 juillet 2008 -

Une fillette de trois ans a été retrouvée morte mardi à Saint-Marcel (Saône-et-Loire) dans la voiture familiale garée pendant toute la journée au soleil

La petite fille devait être déposée par son père mardi chez sa nourrice, elle avait été emmenée le matin par celui-ci du domicile de ses parents à Saint-Marcel (5 km à l’est de Chalon) jusqu’à l’usine Areva de Chalon-sur-Saône où il travaille, et elle a été oubliée pendant toute la journée au soleil dans la voiture.

C’est en rejoignant son véhicule, après le travail, en milieu d’après-midi, pour aller chercher son autre enfant, un fils de 5 ans qu’il avait emmené le matin à la garderie, que le père s’est aperçu qu’il avait oublié de conduire le matin sa petite fille chez la nourrice, et qu’elle était restée attachée sur le siège arrière, où il l’ a retrouvée inanimée à ce moment là. La fillette n’a pu être ranimée par les pompiers de Saint-Marcel auprès de qui le père a aussitôt demandé de l’aide.


D'après une autre version relevée dans la presse, ce n'est qu'en arrivant à la garderie, où il venait chercher son petit garçon, que le père aurait vu sa petite fille attachée et inanimée sur le siège arrière de son véhicule et qu'il aurait alors immédiatement appelé les secours.

Le couple était en "état de choc" a été hospitalisé


Le père a été placé en garde à vue à l’hôpital.


Il a été placé en garde à vue dans la soirée à l’hôpital de Chalon où il a été admis en état de choc, a déclaré à la presse le substitut du procureur de la République de Chalon-sur-Saône. On ne peut pas l’entendre, a précisé le substitut, en soulignant que garde à vue ne voulait pas dire culpabilité.

22 juillet 2008

En défendant Jack, l'UMP appelle à l'hallali contre François


Indéniablement : "Quel bel homme !"


L'UMP qui a pour chef occulte, à la vie à la mort ( ?) l’homme « aux six cerveaux bien irrigués » (selon les confidences de Madame « monmari ») est montée au créneau en la personne de son porte parole Frédéric Lefebvre, pour nous avertir qu’un ami d’ouverture du Président Français, qui vient de lui-même de voter oui au Congrès de Versailles, est victime d’une chasse à l'homme lancée contre lui « par une direction finissante au PS, qui n'a même pas le courage de tirer les conséquences de son échec sur toute la ligne » Monsieur Frédéric Lefebvre estime cette chasse à l’homme « inquiétante ».

Ah ! Bon….. Cette dramaturgie me parait excessive mais enfin les porte paroles, à l’exception de l’ancien porte parole de l’Elysée qui se réfugiait dans le silence par peur des remontrances de son bon maître, sont fait pour parler et souvent dire n’importe quoi, et comme Monsieur Lefèvre est coutumier du fait, passons et allons voir ce qu’il en est sur le terrain :

En effet, Monsieur Jack Lang , ce bel homme de gauche, dont on sait qu’il est le seul député socialiste à avoir voté la réforme des institutions, se trouve dans la ligne de mire des responsables du PS et des tirs fusent en rafales à son égard , mais je n’ai rien vu vraiment d’inquiétant, simplement des avis amers et des conseils avisés jeté dans la cour des médias , dont il ne tiendra évidemment pas compte selon son habitude.

Monsieur Dray, porte parole du Parti Socialiste lui a fait entendre sur LCI qu’il n’a plus de place dans la famille socialiste et lui laisse l’initiative de claquer la porte en suggérant "La moindre des choses, le respect que Jack Lang doit à ce parti auquel il a contribué, c'est de dire « je vis ma vie, vivez la vôtre de votre côté », ….. pour ainsi dire il appartiendrait à Jack Lang de donner congé au PS.

Monsieur Lang d’après une dépêche de l’AFP a estimé "il n'est au pouvoir de personne de me rayer de la carte du paysage politique français" et se laissant aller à une confidence exceptionnelle il nous a affirmé :"Il y a trois boussoles qui me guident: mon idéal de gauche, ma conscience et la confiance populaire dont je bénéficie", une quatrième boussole peut être a été tenue secrète : son sens politique de l’opportunité.

"En même temps, je demeure plus que jamais un opposant déterminé à la politique de régression sociale du gouvernement", ajoute l'ancien ministre.

"De toutes mes forces, je continuerai à me battre, sur tous les fronts, pour faire obstacle au projet dangereux et néfaste de cette majorité", a-t-il déclaré. Enfin assez chatouilleux sur le chapitre des bonnes manières politiciennes, il a conclut : "C'est la seule réponse que je peux apporter à ces invectives qui ne sont pas marquées du sceau de l'élégance »

Mais l’UMP visant personnellement François Hollande attise les querelles et proclame entre autres ineptie : "Les 17 députés pensant la même chose que Jack Lang se grandiraient à se dresser contre les coupeurs de têtes car la leur a bien failli tomber. Jaurès, Mendès France et Mitterrand doivent se retourner dans leur tombe. Celui qui a trahi la gauche ce n'est pas Lang, c'est Hollande!"……. "Cela s'appelle du terrorisme intellectuel. Pour y avoir résisté, M. Lang serait conduit vers la sortie" s’entête à répéter le parti présidentiel. "Est-ce que les socialistes vont comprendre que celui qu'il faut qu'ils conduisent vers la sortie, c'est justement François Hollande?", poursuit l'UMP pour qui François Hollande "a déshonoré la gauche, qui va être la première à profiter de la réforme des institutions et qui restera comme ayant refusé de voter selon ses idées, ce qui est sans doute le pire crime en politique".

Plus sobrement François Hollande mardi dans un entretien au Parisien/ Aujourd'hui en France, a déclaré qu'il revient à Jack Lang de "tirer toutes les conclusions" de son vote.

"Sa voix n'était pas nécessaire. Raison de plus pour qu'il ne l'apporte pas", a souligné le Premier secrétaire du PS ; "Il s'est démarqué seul de son groupe, de son parti. Je crois qu'il a pris une grande responsabilité. Ce n'est pas lui qui a fait passer la réforme, mais il s'est quand même placé depuis plusieurs mois dans une position qui n'était pas celle de son parti" a-t-il ajouté et pour s’exprimer sur d’éventuelles sanctions du PS à l’encontre de Jack Lang , Monsieur Hollande a indiqué que Jack Lang "doit maintenant prendre conscience de ce qu'il a fait et en tirer toutes les conclusions sur le plan moral ", et à la question qui lui est posée « doit-il quitter le PS ? » il a répondu : « A lui de tirer toutes les conclusions de ce qu'il vient de faire".

Monsieur Jack Lang quand à lui explique son vote en affirmant qu’il voté une réforme qui renforcera les pouvoirs du Parlement et pourra profiter à la gauche, en même temps, il affirme qu’il demeure un opposant déterminé à la politique de régression sociale du gouvernement, et que de toutes ses forces il continuera à se battre, sur tous les fronts, pour faire obstacle au projet dangereux et néfaste de cette majorité.

Naturellement quand on a trois boussoles et une en réserve on peut se permettre de larguer les amarres et de naviguer en dilettante, de droite à gauche, avec une désinvolture au-dessus de tout soupçon opportuniste.

En matière économique, Angela sait battre le fer quand il est chaud !

(Les préliminaires à Paris, image d'archives)







Images d'Algérie : Le salut aérien d'Angela et la poignée de main solide des deux dirigeants consolident leur entente.

La chancelière a été reçue à ALGER en visite d'État, sur fond économique, le 16 juillet 2008.

La chancelière allemande, accompagnée d’une délégation de treize personnalités économiques, notamment du groupe Thyssen Krup (armement et sidérurgie) et du groupe énergétique RWE, 3 jours seulement après le sommet de l’Union pour la Méditerranée, s’est rendue le mercredi 16 juillet, en Algérie pour une visite de 48 h., pour traiter avec le dirigeant de ce pays Monsieur Bouteflika, de questions économiques particulières, en dehors des projets de l’Union.

Madame. Angela Merkel a pour objectif de fond de desserrer l'étreinte sur son pays du fournisseur russe Gazprom. En effet la question du gaz a dominé cette visite. L'Allemagne souhaiterait échapper à sa lourde dépendance vis-à-vis de la Russie qui lui fournit 40 % de ses besoins. Depuis la crise du gaz entre la Russie et l'Ukraine, début 2006, et les problèmes de livraison qui s’en étaient suivis, l'Allemagne entend diversifier son approvisionnement, et c’est tout naturellement qu’elle s’intéresse au gaz naturel liquéfié (GNL) produit par l’Algérie, gaz moins volatile et moins volumineux qu'à l'état gazeux, transportable par navire sur de longues distances

En matière d'énergie solaire, l'Algérie et l'Allemagne avaient déjà signé au début de 2008 un projet de coopération en vue de relier la ville algérienne d'Adrar à la ville allemande d'Aix-la-Chapelle par un câble électrique long de 3 000 kilomètres Ce projet baptisé "Clean Power from Desert" (Energie propre du désert), s'élèverait à plus de 2 milliards d'euros.

Le challenge de l'Algérie serait de produire 5 % de son électricité à partir de l'énergie solaire d'ici à 2015 et d'en exporter une partie vers l'Europe.

Les questions sécuritaires ont été certainement abordées, si l’on tient compte que Berlin et Alger , collaborent de façon plus suivie en matière de sécurité, depuis qu'un groupe de touristes allemands avait été enlevé dans le Sud algérien pendant plus de six mois, en 2003, par le « Groupe salafiste pour la prédication et le combat.

Le gaz, les hydrocarbures, l’énergie solaire, la sécurité, ne sont certainement pas les seuls terrains d’accords et projets économiques communs entre l’Algérie et de l’Allemagne, si l’on remarque que la première banque allemande, Deutsche Bank, est installée en Algérie depuis juin et que deux cabinets d'architectes allemands ont remporté le marché de la construction de la grande mosquée d'Alger, décidée par le président Bouteflika.

Cette visite de Mme Merkel intervenue au lendemain du sommet de Paris sur l'Union pour la Méditerranée a été interprétée par les observateurs algériens comme le désir de l’Allemagne de ne pas laisser la France s'accaparer les marchés maghrébins et dans l’entourage de Madame Merkel on reconnait que "L'Allemagne essaie de prendre position dans une région où elle est traditionnellement peu influente", tout en prenant la précaution de faire savoir que Berlin "ne veut pas créer de malentendus quelques jours après la création de l'UPM".

La Vème République vient de recevoir un coup de poignard !




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A une voix près, le congrès de Versailles vient de donner un nouveau coup de poignard à à la Vème République et il est regrettable que Monsieur Bernard Debré, convaincu au dernier moment par Monsieur Sarkozy à voter oui, alors qu’il s’était exprimé longuement sur ses motifs à voter non, ai agit à cette occasion à la Brutus en détruisant l’œuvre de son père Monsieur Michel Debré « Toi aussi … mon fils ! », voilà désormais ce que je penserai lorsque je verrai ce fils indigne s’exprimer, peut être pour justifier son choix ou pour se présenter en quelques élections futures et en aucun cas, je ne lui accorderai ma voix. Un homme d’honneur ne peut changer de conviction du jour au lendemain, si non c’est une girouette qui tourne au vent du plus fort, surtout quand ce vent est le mauvais vent de l’histoire.

Certes il ne m’appartient pas de dire que c’est la voix de Bernard, ou de tel autre qui s’est renié sous les pressions et promesses sarkoziennes et Ump au dernier moment, ce serait entrer dans une querelle de personnalités, il ne m’appartient pas non plus d’accuser Jack, le parti socialiste s’en charge, mais en ma qualité de citoyenne française je me dois de regretter que le vote du Congrès place la France sous un régime de dictature en renforçant les pouvoirs du Président et ceux de sa majorité présidentielle.

Pour le moment c’est Nicolas Sarkozy et son parti majoritaire à l’assemblée qui exerceront leur dictature en faisant passer leurs réformes en force, à leur volonté, et sans que l’opposition minoritaire à l’assemblée puisse faire prévaloir ses amendements (ceux-ci ne seront pas retenus), mais si demain un Président socialiste est élu, et si son parti devient majoritaire à l’Assemblée, le même schéma dictatorial se reproduira.

Le gouvernement, dans les deux cas de figure, Premier ministre en tête et ses ministres, ne sont plus dans la nouvelle donne constitutionnelle que les exécutants des hautes et basses œuvres d’un Régime présidentiel conforté par sa majorité au parlement.

Mais si un jour un Président se trouvait en présence d'une majorité parlementaire contraire à son parti , par exemple un Président de droite en face d’une majorité parlementaire de gauche , ou vice versa un Président de gauche face à une majorité de droite, qu’adviendra-t-il ?...

Je vous laisse imaginer la paralysie de l’Etat, du Gouvernement, les querelles, le marasme et l’impasse …… en quelque sorte une résurrection de la défunte IVème république, de son instabilité gouvernementale constante et de son inefficacité légendaire.

Ainsi pour satisfaire l’ambition actuelle d’un seul homme, les Sénateurs et les députés de droite qui ont voté oui pour satisfaire leur chef de parti, momentanément notre Chef d’état, ont agit sans se préoccuper de l’intérêt constitutionnel supérieur et futur de la France. C’était pourtant là leur premier devoir d’élus. Ceux qui ont voté oui se sont conduits en hommes de parti, pour favoriser leur parti ou leurs motivations personnelles, ils ont piétiné l’intérêt constitutionnel de la France en déshonorant leurs rôles d’élus, au moins pour ceux qui ont viré leur cuti au dernier moment en se laissant piquer les fesses par leur Chef de parti.

Cette" modernité" présentée comme un toilettage constitutionnel mis à la botte d’un Chef d’état, déséquilibre les institutions, asservie le Premier Ministre aux volontés du Chef de l’Etat et de son parti majoritaire à l’Assemblée, supprime l’obligation de référendum pour l’adhésion de nouveaux Etats dans l’Union Européenne, renforce la présidentialisation du Régime.

On prétend que cette « modernité » renforce les droits du Parlement. Elle ne renforce que le parti majoritaire à l’Assemblée quand ce parti a la majorité absolue des sièges de l’Assemblée Nationale, et qu’il est directement piloté depuis l’Elysée.

La manœuvre n’est pas politique, elle est essentiellement dictatoriale et politicienne. Nicolas Sarkozy vient de prouver qu’il n’est pas le démocrate dont il s’est réclamé pendant sa campagne électorale, s’il avait voulu faire preuve de démocratie il aurait du instaurer la proportionnelle pour établir une représentation équilibrée des partis à l’assemblée, lutter contre le cumul des mandats, mieux contrôler les directives de Bruxelles, et surtout ne pas verrouiller l’ usage du référendum à la volonté des parlementaires.

Toutes ces manipulations et chantages d’appareils, exercés sur certains des sénateurs, députés ou personnalités mis en appétit par les combines du favoritisme, et appelés à se présenter « à la bonne soupe », sont illégaux et condamnables.

Pour la fanfare, on reste dans l'auto satisfaction, le show biz politicien, les étalages dans les médias, la romance des Droits de l’homme, le feuilleton familial et la saga amoureuse elyséenne exposée au grand jour et on ignore le droit des citoyens.

Que l’on soit Gaulliste ou non, on peut reconnaître que la constitution de la Vème république, œuvre du Général De Gaulle et de Michel Debré ,avait été savamment réfléchie et rédigée pour lutter contre le régime des partis , elle a apporté à la France cinquante ans de stabilité institutionnelle.

Nous entrons aujourd’hui dans un régime dictatorial de parti à fluctuations politiques variables, doté d’un instrument exécutif affaibli et servile, , tout cela ne peut pas durer « les Français ne méritent pas cela. », comme viennent de le dire quelques rares et honnêtes députés qui n’ont pas cédé aux illégales pressions Elyséennes.

Seront-ils assez forts pour entraîner à leur suite, lors des futures élections, une majorité d'électeurs conscients et défenseurs des valeurs républicaines démocratiques ?……. l’avenir nous le dira.

21 juillet 2008

la nouvelle donne politique de la protection santé : "le marché"

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Ce n’est pas par hasard que Nicolas Sarkozy, devant le Conseil du Parlement Européen à Strasbourg le 10 Juillet, a au cours de son intervention, invité l’Europe des 27 à s’associer à son plan « national » de lutte contre la maladie d’Alzheimer, dont on sait qu’il fait périodiquement son cheval de bataille pour promouvoir les systèmes d’assurances privées.

Information :

Le groupe Malakoff Médéric se positionne comme le premier groupe paritaire sur le marché de la protection sociale.

Malakoff Médéric est dirigé par Guillaume Sarkozy, Délégué général du groupe, et Pierre Servant, Directeur général, qui s’appuient sur une organisation par pôle d’activités : retraite complémentaire, assurances collectives, assurances individuelles, assurances intermédiaires, action sociale.

La Fondation Médéric Alzheimer est reconnue d'utilité publique. Elle été créée en 1999 par le Groupe Médéric et peut recevoir des subventions publiques et privées. Le Groupe Médéric et le Groupe Malakoff viennent de fusionner récemment

Le 3 septembre dernier, le Président de la République a lancé le futur plan national en faveur de la recherche et de l'accueil des malades d'Alzheimer.

Nominations

Par la volonté du Président de la République et son plan national Alzheimer, la maladie d’Alzheimer devient le « morceaux de choix »du Groupe Médéric qui ne manquera pas de recevoir des subventions pour sa fondation Médéric Alzheimer :

Des personnalités du Groupe Malakoff Médéric et de sa Fondation Médéric Alzheimer, intègrent les postes clés des commissions mises en place par le plan national en faveur de la recherche et de l’accueil des malades d’Alzheimer :

Le Professeur Claude Jeandel et le Professeur Bruno Dubois, membres du Comité médical et scientifique de Médéric, ainsi que le Dr J.Pierre Aquino, médécin-conseil de Médéric, et Michèle Frémontier, directrice de la fondation Médéric Alzheimer, intègrent les commissions du futur plan national Alzheimer.

Leur présence met en évidence l'implication et la prédominance du Groupe Malakoff Médéric dans le plan national Alzheimer lancé par le Président Sarkozy

Dans le cadre des différentes commissions qui ont été mises en place pour élaborer ce plan national, deux membres du Comité scientifique et médical de Médéric, le Professeur Claude Jeandel et le Professeur Bruno Dubois président respectivement :

* une commission sur l'Organisation de la continuité de la prise en charge, le diagnostic et l'hospitalisation à domicile,

* une commission sur la neuropsychologie, la neuroimagerie, la génétique et la psychiatrie.

D'autres personnalités proches du groupe sont également reconnues pour leur expertise dans ce périmètre de compétence:

* le Dr. Jean-Pierre Aquino, gériatre, médecin-conseil de Médéric et conseiller technique de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre de la Commission éthique, communication et formation présidée par Françoise Forette;

* Michèle Frémontier, Directrice de la Fondation Médéric Alzheimer est membre de la commission Organisation de la continuité de la prise en charge du patient Alzheimer tout au long de son « parcours de soins » présidée par le professeur Claude Jeandel et le docteur Gilles Berut ;

* Danièle Fontaine responsable du pôle Enquêtes et Statistiques de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre du groupe Economie, financement et prospective, sous la présidence du professeur Jean-François Dartigues et du professeur Marie-Eve Joël

* Pascale Dorenlot, responsable du pôle Etudes de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre du Groupe Comparaisons internationales, présidé par le professeur Joël Colvez et du Professeur Bruno Vellas.

Monsieur Badinter a des arguments au-dessus de tout soupçon !



Je vous invite à visionner la vidéo dont adresse ci-dessous (à copier/coller dans votre fenêtre de recherche)

http://www.dailymotion.com/video/x655iw_robert-badinter-invite-de-rtl-16-ju_news

- vous pourrez ainsi prendre connaissance des arguments justifiés par lesquels Monsieur BADINTER s'oppose à la sacralisation du "régime présidentiel" souhaité par Nicolas Sarkozy, une grande majorité de parlementaires UMP et des partis "franchisés UMP" attachés à la queue leur carosse.

Présentation RTL: "Robert Badinter, sénateur socialiste et ancien président du Conseil Constitutionnel, était l'invité de RTL à l'occasion de l'examen en seconde lecture de la réforme de la Constitution au Sénat. Il a réaffirmé son opposition à ce projet qui ancre selon lui le Sénat à Droite et donne plus de pouvoir au président en devenant physiquement le chef de la majorité. Si le président peut s'exprimer devant le Congrès, on assistera à un "président entrant en majesté". "Les avancées les plus importantes font défaut" estime Robert Badinter. Selon lui, Nicolas Sarkozy veut mettre en place une "monocratie".

note de lucienne magalie : si la réforme est votée la France s'engagera dans un processus de dictature de Parti majoritaire, processus enclenché depuis l'élection de Nicolas Sarkozy .

Voici reprise ci-dessous la dépêche de l'AFP commentant cette interview :

AFP - Mercredi 16 juillet, 10h47

PARIS (AFP) - Le sénateur PS Robert Badinter a refusé mercredi un "sacre à Versailles" du président de la République, en dénonçant le droit d'adresse devant le Congrès qui lui est accordé par le projet de réforme des institutions.

(Publicité)

"Si la révision est rejetée- ce que nul à cet instant ne peut dire- ce n'est certainement pas de la faute de l'opposition", a-t-il dit sur RTL. La réforme doit être soumise aux parlementaires lors d'un congrès à Versailles le 21 juillet. Une majorité des 3/5èmes y sera requise.

"C'est tout simplement à cause" du "maintien par le président et l'accroissement de ses pouvoirs" et de "l'obstination incroyable de la majorité sénatoriale qui entend garder un système absolument antidémocratique", a-t-il jugé, en évoquant le mode de scrutin au Sénat.

L'ancien ministre de la Justice a critiqué le droit d'adresse du président devant le Congrès. "Imaginez la scène: ce sera le président entrant en majesté devant le Congrès, on se lèvera. Il prononcera le message sur l'état de l'union, ça veut dire: louer son bilan et surtout annoncer le programme de l'année à venir".

"Toute sa majorité se lèvera dans une immense ovation à la fin. Le public verra le président de la République physiquement en chef de la majorité. Que devient le Premier ministre dans ce cas-là, tout petit sur son banc parmi les ministres, silencieux?", a lancé M. Badinter, refusant "cette espèce de sacre à Versailles".

Nicolas Sarkozy "tient le gouvernement" et "il tient aussi le Parlement, le législatif, parce qu'il est le chef de la majorité présidentielle", a-t-il affirmé. "C'est la "monocratie"," le pouvoir d'un seul".



avertissement : les publicités figurant au dessous de chacun de mes articles n'ont pas été sélectionnées par mes soins mais ressortent exclusivement du choix de mon hébergeur de blog

Le couple Bruni-Sarkozy en jette trop !


Madame « monmari » ne tarie pas d’éloges sur l’homme aux six cerveaux parfaitement irrigués dont elle est amoureuse, Monsieur »Carlita » ne tari pas d’éloges sur la beauté de son épouse (ex top model) et sur ses multiples talents « sixtilingue » et musicaux (6 langues et trois albums de chansons glamour), et encore cette semaine, les « deux politico- glamour exébition » font la paire à la Une de Paris Match , et pour consolider le tout à la Une de VSD, Nicolas Sarkozy nous présente Pal son père. Une saga feuilleton publicitaire à la gloire d’une famille décomposée et recomposée sous les ors de la République.

Peu à peu des critiques se font au grand jour, et tout récemment, dans son édito politique de 7h45, RTL a critiqué les Unes de cette semaine de Paris Match et de VSD

Hier quand les magazines sont arrivés à la rédaction le journaliste responsable de l’Edito s’est exclamé : « ENCORE » ! et en vérifiant la date du magazine pour s'assurer qu'il s'agissait bien de celui de cette semaine" il a affirmé pour Paris Match que tout cela finalement ne faisait que s'intégrer dans la promotion de l'album de Carla Bruni" auquel se prêtait le Président et pour VSD, sur lequel on peut voir le père du Président de la République, il s’est étonné de voir la famille du Président se prêter au jeu des médias "Après la mère, c'est le père... Quel sera la suite ? …….. Une manière polie de dire « n’en jetez plus la cour est pleine ».

Note :On peut être Président et aimer les variétés glamour, notamment la plus flatteuse pour un homme de son calibre « Ma came à moi c’est mon mec », chanson qui doit flatter son égo mais qui n’en a pas moins déchaîné la fureur colombienne(1), et on peut tout autant être Président et vouloir exposer un portrait de famille pour montrer que l’on n’est pas né de la dernière pluie ; pas de génération spontanée chez les Sarkozy, de la continuité : « dis moi qui est ton père, je te dirai qui tu es » !

En passant chez mon marchand de journaux j’ai pu voir ces deux magazines, à la Une de Paris Match figure le couple présidentiel enlacé et dans les pages intérieures que j’ai feuilletées rapidement figure le couple intimement liés par leurs sentiments d’amour new look , Carlita affalé sur Nico ravi , ce dernier l’œil allumé et la mine comblé et sa Carlita langoureuse, réjouie et assouvie, et à la Une de VSD figurent le Père et le Fils, Nico se la jouant ado évolué et un peu en retrait derrière lui son père Pal souriant, le dominant de son allure désinvolte et décontractée

J’ai parcouru rapidement les articles particulièrement « chiadés » sans acheter les magazines (mon marchand de journaux sait que je lui en achète d’autres moins peopolisant) et encore une fois j’ai pu constater que Monsieur Sarkozy qui censure toujours impitoyablement les initiatives des journalistes qui écrivent sur son couple et sa famille, organise de lui-même comme une star du show bise sa propre publicité, en accord avec ses amis de la presse .

Les articles ont été écrits par des journalistes partisans gagnés à sa cause, et les photos ont été prises par un ancien paparazzi ami du Président de la République", pour résultat les articles sont élogieux, avec une tendance au roman feuilleton politico-glamour parfumé à l’eau de rose de luxe : on veut nous attendrir et nous persuader que nous avons à faire à une famille top model, remarquable et exemplaire dans sa diversité à activités et rallonges multiples, et les photos sont intimistes teintées « bcbg amour sexy » un rien de trop « m’as-tu-vu comme on s’aime et comme on est beaux dans notre bel intérieur ? » : Un nouvel épisode de la story telling brunisarkozienne avec pour décor cette fois l’Elysée, qui sera suivi de bien d’autres pour redorer périodiquement le blason d’un couple présidentiel tout à fait préfabriqué à l’origine par Ségala pour les besoins de la cause et qui comme pour la dégustation des yaourts acides a besoin de pub presque journalière pour se faire digérer, jusqu’à l’overdose ou au vomissement

A l’étranger, les critiques ne sont pas tendres et même très sévères avec le dernier album de Madame Bruni Sarkozy

Outre-manche The Independent, intitulant son article "Première dame... de la guimauve", juge que l'ancien top-modèle chante en "minaudant et d'une voix chétive". En bref, le critique estime que cet opus n'a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Le Guardian a eu du mal à distinguer la chanteuse de la Première dame de France, venue à Londres en début d'année et écrit : : "le plus dur, c'est d'oublier le souvenir de cette femme en manteau Dior gris-colombe très sage, à chaussures plates et au petit chapeau noir que nous avons tous admiré en mars dernier. Quand elle chante, dans "Je suis une enfant", qu'elle reste une petite fille "en dépit de mes 40 ans, en dépit de mes 30 amants", ….. Ça ne colle pas vraiment avec l'idée que vous vous faites de ce qui est présidentiel..." En même temps, quel autre président a épousé une chanteuse et ex-mannequin ?

(1) Mais le pire, alors que la France fait « mumuse » avec les Droits de l’homme, en exhibant Ingrid la Madone martyre de la Colombie, très officiellement, le gouvernement colombien blessé a fait savoir que le texte d'une des chansons du prochain album à paraître de l'épouse de Nicolas Sarkozy, titrée « Tu es ma came » et comportant les vers : «Tu es ma came, Plus mortel que l'héroïne afghane, Plus dangereux que la blanche colombienne » , portait atteinte à la dignité de la Colombie."

Le chef de la diplomatie colombienne, Fernando Araujo, Chef de la diplomatie colombienne, ne s’est pas gêné pour déclarer avec indignation que venant de la bouche de la femme du président de la République Françaises, ces phrases, qui font allusion à la cocaïne colombienne, "sont très blessantes pour [notre] pays."

Actualités récentes du Président de la République Emmanuel Macron, déplacements, discours , annonces ..._Revue de Presse de diverses sources _

 Editorial de lucienne magalie pons Comme vous le verrez dans la Revue de Presse ci-dessous le Président de la République s'agite beauco...