19 février 2008

le danger des mots et des affirmations irrationnelles


Le grand rabbin Joseph Sitruck s'est déclaré "parfaitement d'accord avec l'idée de Nicolas Sarkozy de confier la mémoire d'enfants juifs déportés aux élève de CM2. C’est une idée "belle" et "généreuse », d’après lui , qui permettra aux enfants de notre pays « de sentir et de mieux comprendre un phénomène qui les touche de près et qui est un enjeu considérable »«, et il a estimé que "L'idée de fond, c'est tout simplement de réaliser que la Shoah n'est pas le problème des juifs, c'est un problème de société", a-t-il affirmé.

Le choix des mots et des expressions de Monsieur Joseph Sitruck : « phénomène », … « enjeu considérable qui les touche de près », … « la Shoah n’est pas le problème des juifs » …. « c’est un problème de société » est révélateur de son état d’esprit et de sa volonté de transférer sur les enfants ce qu’il considère comme un enjeu considérable et un problème de société. Il déplace ainsi un « problème de société » des adultes vers les enfants, et de l’état vers l’école, considérant que « la Shoah n’est pas le problème des Juifs »

Or l’école n’a pas pour mission de prendre en charge « un problème de société » et de le faire traiter par des enfants, « un problème de société » ressort du domaine de l’Etat qui ne peut s’en décharger sur l’Ecole et les enfants et doit trouver sa solution exclusivement entre adultes sous l’autorité de l’Etat.

De son côté , en réponse aux inquiétudes d'enseignants et psychologues sur le traumatisme possible de la prise en charge par des 10-11 ans de la mémoire d'enfants morts, le Ministre de l’Education nationale Xavier Darcos a affirmé lundi sur RTL « un Lycéen sur deux ignore ce que c’est la shoah » et il n’a pas hésité a déclaré : « il est pour moi criminel que des adolescents ignorent ce qu'est la Shoah « d’après lui un sujet d'"inquiétude" qui justifie, selon lui, "l'intuition" présidentielle de confier aux élèves de CM2 la mémoire des enfants juifs déportés, tout en affirmant :"Dès la rentrée prochaine nous allons proposer une démarche pédagogique pour répondre à l'intuition du Président de la République".

Xavier Darcos, en déclarant qu’il serait « criminel » que des adolescents ignorent ce que c’est la Shoah et en affirmant « nous allons proposer une démarche pédagogique pour répondre à « l’intuition » du président de la République, manifeste une accusation à priori culpabilisante ( pour lui il serait « criminel » que des adolescents ignorent …) et en proposant d’engager une démarche pédagogique pour répondre à « l’intuition du président……. » il entre dans le domaine de l'irrationnel.

Il n’est pas acceptable que des personnalités politiques et religieuses se permettent d’instrumentaliser et d’accaparer le drame de la Shoah pour l’imposer à l’école et aux enfants « pour répondre à une intuition ». Un intuition reste du domaine de l’irrationnel et doit y rester.

L’école n’a pas pour mission de prendre en charge « une intuition » et de faire traiter par des enfants « un problème de société » qui doit rester sous la responsabilité de l’Etat .

Je le répète avec force l'Etat ne peut et ne doit transférer sa responsabilité et se décharger sur l’Ecole et les enfants d'un « problème de société » quel qu'il soit qui ne peut trouver sa solution qu’entre adultes et sous l’autorité de l’Etat.

Nous ne pouvons que souhaiter que ces personnalités politiques et religieuses mesurent dès à présent et pour l’avenir la portée dangereuse de leurs propos et qu’ils se disciplinent en situant leur discours dans le domaine de la raison, en sortant de l’émotionnel et de l’irrationnel de l'intuition et des idées.

18 février 2008

J’accuse le combat antiraciste sélectif et concerté

J’accuse le combat antiraciste sélectif et concerté que veut imposer le Chef de l'Etat et les personnalités publiques et privées qui le soutiennent

Le combat antiraciste doit demeurer un et indivisible, toute désignation d'un combat antiraciste sélectif est révélateur d'une préférence communautaire coupable au regard du devoir laïcité et de l'impartialité démocratique dont doivent faire preuve les autorités de l'Etat, à fortiori le Chef de L'Etat, vis à vis de la République Une et Indivisible et du Peuple Français Un et indivisible.

Personnellement, en ma modeste qualité de très ancienne mère de famille, je suis contre ce projet pour des raisons essentiellement juridiques morales et laïques : Un Président de la République quel qu’il soit ne peut et ne doit s’attribuer le rôle de Directeur de conscience de nos enfants qui reste du domaine des prérogatives privées des parents et non de celui d’un Chef d’Etat ou de l’enseignement public ou privé.

L’Histoire de la deuxième guerre mondiale est enseignée tout à fait convenablement et sans parti pris dans nos écoles et je rejoins en priorité les points de vue exprimés par certaines personnalités, à savoir le danger d’une victimisation à outrance de la communauté juive qui pourrait susciter une concurrence de victimisation d’autres communautés et surtout le risque de perturber psychologiquement des enfants trop jeunes et de les culpabiliser.

Enfin selon mes croyances personnelles, je crois fermement que le devoir de mémoire collectif est honoré en France, que le deuil après 60 ans est accompli, que les adultes peuvent avec leurs familles endeuillées garder et chérir leur mémoire, célébrer leur souvenir dans des cérémonies commémoratives pieuses, mais qu’il faut aussi, loin des remous politiques et du tumulte profane, respecter ces enfants morts dans des circonstances atroces et inacceptables, en les laissant dormir en paix.

Je ne peux penser que cette intention abominable de faire porter individuellement à des écoliers de 10 ans un devoir de mémoire appartienne en exclusivité à Nicolas Sarkozy, c'est à mon sens une action concertée et il faudra remonter aux sources et mettre en accusation ceux qui de concert avec le Chef de l'Etat, veulent se saisir de tous les jeunes enfants de nos écoles pour les endoctriner "à la préférence des victimes", à une hiérarchisation des crimes de l'histoire, au choix et à la sélection d’une seule forme d’ anti racisme, autre forme de racisme terrifiant qui étend sa sélection préférentielle jusqu'aux morts au delà des vivants.

L’Appel à la vigilance républicaine, qui vient d’être signé, dans un élan salutaire et responsable, par des personnalités d’origines politiques différentes telles que la socialiste Ségolène Royal, le centriste François Bayrou, l'ancien Premier ministre UMP Dominique de Villepin, le Verts Noël Mamère, des hommes politiques souverainistes et un ancien directeur de cabinet du général de Gaulle, devrait inciter le regroupement dans le peuple de toutes les bonnes volontés , au-delà de tous clivages politiques, pour neutraliser et faire avorter notamment toutes tentatives d’affaiblissement du principe de la laïcité, pilier de notre démocratie, toutes formes de pouvoir personnel ou dictatorial, toute tentative d’endoctrinement partisan de l’Etat sur les libertés de consciences individuelles des citoyens, toutes tentatives d’établissement d’un parti unique, toutes tentatives contraires au pluralisme d’opinions et à la liberté d’expressions des citoyens et de la presse et des moyens de diffusion de l’information, toutes tentatives contraire au bien-être social et sanitaire des citoyens .

17 février 2008

Chef d'Etat ou Directeur de conscience ?

Monsieur Nicolas Sarkozy que les Français ont élu selon lui « pour faire des choses »( ?) outrepassant son pouvoir constitutionnel, a souvent « prêché » dans ses discours une forme d’œcuménisme fondé sur un amalgame de déclarations de « civilisations », agrémentée de comparaisons entre les religions et croyances et le principe de laïcité, mettant en évidence selon son auditoire, soit le Principe de Laïcité, soit les religions.

Personne ne lui a dévolu ce rôle qu’il s’est attribué lui-même, rôle de plus en plus contesté dans notre pays, dont l’un des fondamentaux essentiels du régime républicain est le principe de Laïcité, garant de la liberté de conscience et du respect de toutes les religions et croyances à condition que celles ci ne représentent pas un danger moral ou spirituel pour la société, n’empiètent pas sur les libertés de conscience individuelles de chacun de nos concitoyens, et ne s’immiscent pas dans les décisions de l’Etat ou la conduite des affaires publiques.

Plusieurs personnalités s’en sont émus à plusieurs reprises et pour synthétiser leurs critiques, certains lui reprochent de soutenir une conception de la laïcité qui réintégrerait la religion dans le débat public et d’autres le soupçonnent de vouloir en finir avec ce qu'il appelle en privé la «laïcité de papa »

Or Mercredi 14 Février, outrepassant son rôle constitutionnel et le principe de laïcité, Monsieur Nicolas Sarkozy vient de se promouvoir Directeur de conscience de nos enfants en projetant de confier à partir de la rentrée prochaine à chaque enfant de CM2 la mémoire de l'un des 11.000 enfants français de confession juive victimes de la Shoah pendant la deuxième guerre mondiale.

Ce devoir de mémoire dévoilé par Nicolas Sarkozy lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Mercredi 13 janvier, devant les responsables de la communauté juive, prévoit que chaque élève de dernière classe d'école primaire devra connaître dès la rentrée 2008 "le nom et l'existence d'un enfant mort pendant la Shoah

Ce projet été diversement entendu et aussitôt des réactions se sont manifestées dans le monde politique, le monde enseignant et parmi les historiens et psychologues. Il lui est reproché de sortir de ses prérogatives avec une initiative annoncée sans concertation préalable et de ne pas avoir mesuré les risques psychologiques « de la transmission du traumatisme » sur des enfants trop jeunes pour en supporter le poids.

Visitant vendredi une école à Périgueux (sud-ouest), Nicolas Sarkozy qui apparemment a négligé d’analyser les réactions a persisté et s’est obstiné à défendre son idée. "On ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays", a-t-il assuré, expliquant qu'il s'agissait d'une démarche contre tous les racismes, contre toutes les discriminations, contre toutes les barbaries". Il a maintenu, alors qu'il lui est reproché de sortir de ses prérogatives avec une initiative annoncée sans concertation préalable, que "le rôle d'un président de la République, c'est aussi de parler de cela".

Monsieur Xavier Darcos Ministre de l’Education Nationale, qui se trouvait dans la suite du Président à Périgueux, a tenu à expliquer que dès la rentrée 2008, chaque élève de CM2 devrait connaître le nom d'un enfant mort en déportation, qu’il devrait faire "une petite enquête sur la famille, le milieu, les circonstances dans lesquelles l'enfant a disparu", prétendant que ….. "Cette relation personnelle, affective pourra ensuite permettre de construire un travail pédagogique".

Dès la première intervention de Monsieur Sarkozy du 13 Février devant le Crif et tout aussitôt après son discours du 15 Février à Périgueux, suivi des explications de son Ministre, des protestations politiques et aussi des interrogations, quant aux effets de ce devoir de mémoire imposé à des enfants de 10 à 11 ans, se sont élevés , alimentant une polémique dans les milieux psychologique, psychiatrique, et bien entendu dans les syndicats d’enseignants.

Ce projet a aussi suscité de très sévères protestations politiques jusqu'au sein même de la majorité et de l’opposition, de même dans la communauté juive et le monde associatif.

Voici ci-dessous très résumées quelques déclarations que j’ai relevées dans la presse (différentes sources) parmi les plus significatives :

Des éditorialistes reprochent au chef de l'Etat d'avoir fait cette annonce sans aucune consultation des enseignants, psychologues ou représentants de la communauté juive.

Des psychologues et psychiatres, ainsi des syndicats d'enseignants, se sont prononcés sur la transmission du « traumatisme » chez des enfants âgés d’une dizaine d’années, en soulignant le risque de développer en eux "un sentiment de culpabilité" :

«Sur le plan psychique, c'est une aberration", a expliqué Marie-Odile Rucine, psychologue en pédiatrie aux Hôpitaux de Paris.

Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, a jugé que le projet de Nicolas Sarkozy n'était pas le moyen de "parler de la Shoah sans transmettre d'angoisse ou de traumatisme".

Annette Wieviorka, spécialiste de l'histoire de la Shoah et petite-fille de déportés, s'est élevée contre la proposition de Nicolas Sarkozy : "Je pense qu'il y a quelque chose de réellement monstrueux de vouloir faire porter par un enfant de neuf, dix, ou onze ans la mémoire d'un enfant mort à une autre période", a-t-elle dit sur France Info.

L'historien Henry Rousso, a dénoncé un marketing mémorial Spécialiste de l'Occupation, il critique vivement la proposition de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par chaque élève français de CM2 un enfant français victime du génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale Il déclare que : ….. "La nouvelle initiative apparaît incongrue, jetée dans l'espace public comme d'autres annonces présidentielles et souligne que le bruit médiatique vient, une fois de plus, troubler le respect et le silence des morts de l'histoire", et il estime qu'il n'y avait nul besoin de relancer le travail de mémoire sur cet épisode de l'Histoire en France, où beaucoup a déjà été fait à ce titre. Par ailleurs, la méthode présidentielle est morbide et inutile …. le choix des enfants juifs exterminés pour être nés juifs n'est édifiant en rien, sinon de l'immense barbarie du XXe siècle", écrit-il. "Une fois encore, seule émerge du passé une mémoire mortifère, seule est digne d'être remémorée avec éclat une histoire criminelle …… le passé est devenu un entrepôt de ressources politiques ou identitaires, où chacun puise à son gré ce qui peut servir ses intérêts immédiats" a conclut l'historien.

L'écrivain Pascal Bruckner estime que la décision du président Sarkozy "n'ajoute rien, hormis du pathos". "C'est une initiative dangereuse», qui va faire dire, une fois de plus: « Y'en a que pour les Juifs »."La compassion, c'est dangereux", déclare-t-il en soulignant que l'"on confond mémoire et histoire" et que "ce qui doit s'enseigner à l'école, c'est l'histoire"

Monsieur Jean-Pierre Azéma, membre du comité d'historiens "Liberté pour l'Histoire", a jugé cette initiative "scandaleuse, à tous égards". "C'est scandaleux", a-t-il déclaré "d'embrigader des élèves pour le culte de la mémoire des enfants juifs martyrs" et juge cette "obligation, imposée sans la moindre concertation par le pouvoir politique en place, insupportable et qui plus est, dangereuse et contreproductive"."Cela", a-t-il ajouté, "risque de déchaîner une concurrence victimaire, et, bien loin de réduire l'antisémitisme, de déclencher des réactions tout à fait opposées. Comme pour la loi de 1905 sur la laïcité, Sarkozy nous met la pagaille et ouvre la boîte de Pandore!"

Régis Debray juge cette idée …. "Déplacée car plus émotionnelle que pédagogique …..Ce ne peut pas être une obligation scolaire", a-t-il déclaré en soulignant que ce qu’il craint surtout, c'est une escalade des mémoires communautaires"."Qui empêchera la communauté noire de réclamer une commémoration de la mémoire de l'esclavage? a-t- interrogé …… Puis les Arméniens, les Maghrébins?" Pour Régis Debray, auteur en 2002 d'un rapport au ministre de l'Education nationale sur l'enseignement du fait religieux dans l'école laïque "l'idée de la laïcité implique un devoir d'abstention de la part de la puissance publique"."Les convictions religieuses sont de quelques uns, mais la République est à tous", a insisté Régis Debray.

- Le syndicat enseignant Sgen-CFDT estime que le président Nicolas Sarkozy a "recours à toute une série de fausses évidences pour résoudre les difficultés de l'école", et juge que "le rapprochement des termes 'instruction civique' et 'morale' rappelle fort malencontreusement l'affichage sur un même pied de la laïcité et des religions".

Le syndicat des enseignants-Unsa s’est dit "particulièrement choqué de cette initiative du président, qui ignore tout de la façon dont un jeune se construit."

Le Snuipp-FSU, majoritaire dans le primaire, évoque les "risques de troubles psychologiques …. de sentiment de culpabilité ou de responsabilité pour le destin d'un élève."

L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a accueilli ce projet "de manière réservée" estimant que la mémoire "ne se transmet pas par un processus d'identification, et l’UEJF préconise que ce travail soit fait "de manière collective et permette de tirer des leçons."

Le Mrap ressent un "profond malaise" et dénonce un "tri sélectif des mémoires."

La licra doute de la pertinence du projet Sarkozy et pose la question: "Est-il sage, à l'âge où l'enfant construit sa personnalité, de lui demander de s'identifier à un enfant mort et porter la responsabilité d'être le « gardien de son souvenir? "Profiter de l'immaturité psychologique de jeunes élèves de CM2 ne nous paraît pas judicieux si c'est l'histoire que l'on veut transmettre", poursuit l'association.

Madame Simone Veil ancien ministre, qui avait été déportée à 16 ans à Auschwitz, et qui assistait mercredi soir au dîner du Crif, a jugé cette idée "inimaginable, insoutenable, dramatique et, surtout, injuste ; à la seconde mon sang s'est glacé dit-elle sur le site L'express.fr, "On ne peut pas infliger cela à des petits de dix ans ! On ne peut pas demander à un enfant de s'identifier à un enfant mort. Cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter et risque en outre d'attiser les antagonismes religieux. Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd’hui encore, nous essayons d’épargner nos enfants et nos petits-enfants. Par ailleurs, beaucoup d’enseignants parlent -très bien- de ces sujets à l’école."

Pour Madame Simone Veil, la suggestion du Président de la République risque, d’attiser les antagonismes religieux. "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d’incarner le souvenir d’un petit juif?" s’interroge-t-elle.

(Ndlr : Dans son émotion Madame Veil a établi dans son questionnement une distinction visant les familles très catholiques ou musulmanes et je ne peux penser qu’à priori elle puisse négliger les réactions des familles d’autres obédiences y compris les familles juives. Il ne s’agit pas à mon sens de réagir par rapport à telle ou telle religion, mais sur le fait qu’il n’est pas du ressort du Chef de l’Etat de s’imposer comme Directeur de conscience des enfants de France en les dirigeant sélectivement et selon son choix personnel sur tel ou tel évènement dramatique de l’Histoire de France ou du Monde

Monsieur Dominique de Villepin jugé "étrange" cette initiative et s’est s'est étonné d'une "idée étrange", soulignant que l'on ne pouvait "imposer la mémoire, ….ni la décréter".

Monsieur François Bayrou, ancien ministre de l'Education, a critiqué une décision prise "sans que l'on y ait réfléchi." Il a dénoncé un "mélange des genres entre émotion et Histoire

Le député NC Maurice Leroy, très critique, a jugé qu'il faut "laisser les enseignants travailler".

C'est "une fois de plus" un "coup médiatique," a dénoncé le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.

Madame Ségolène Royal fait ressortir "un manque de respect et une étonnante légèreté de la part du chef de l'Etat" en présence d’un "impératif moral qui ne tolère aucune instrumentalisation

"Il faut retirer" cette "idée tout à fait malvenue" a plaidé le député Pierre Moscovici, comme son collègue Patrick Bloche qui s'est interrogé sur le pourquoi de "cette surenchère". "Cette façon de faire traduit un manque de respect et une étonnante légèreté", a souligné Ségolène Royal.

Jean-Luc Mélenchon critique le chef de l'Etat qui voudrait "infliger une cure de mémoire aux écoliers

Le Parti communiste estime que ce sujet "ne peut rentrer dans le plan de communication d'un président en difficulté." Et dénonce la "dernière provocation" d'un "président en difficulté".

Arlette Laguiller de Lutte Ouvrière a accusé Nicolas Sarkozy de chercher "un bénéfice électoral", qualifié de "répugnant", le PCF dénonçant la "dernière provocation" d'un "président en difficulté".

Jean-Marie Le Pen, président du Front national, juge le projet "affreux" et "criminel".

ooOoo

Par ailleurs, Monsieur Sarkozy a reçu quelques soutiens :

Tout d’abord le soutien naturel du Gouvernement et des membres de la majorité.

L'UMP s'est rangée derrière le président, ainsi que des ministres comme Hervé Morin (Défense, NC) ou Roger Karoutchi (UMP, Relations parlement).

Le président du Crif Richard Prasquier a jugé, mercredi, que cette décision devait être vue "plutôt dans son aspect pédagogique que comme un devoir de mémoire".

(Ndlr) – S’agit-il pour Monsieur Pasquier d’atténuer habilement la question pour la faire admettre en la situant sur le terrain pédagogique ?

Pour Monsieur Serge Klarsfeld, président de l'Association des fils et filles des déportés juifs de France, qui depuis plus de quinze ans reconstitue l'histoire des 11.000 enfants envoyés en déportation, cette initiative est le "couronnement d'un travail de longue haleine". "On imprime mieux une histoire quand on est enfant", dit-il, " quitte à élargir cet effort de mémoire à d'autres questions, comme la colonisation"."La façon la plus efficace de lutter contre les comportements (antisémites) qui débutent très tôt est d'amener l'enfant à s'identifier à un autre enfant. Mais, il ne faut pas que l'enfant en retire une culpabilisation", a-t-il dit en complétant.

"il ne s'agit pas de s'identifier de façon morbide à un enfant mort en déportation, mais de faire acte de vigilance ….. Il s'agit d'armer moralement les enfants contre les idéologies extrêmes", a-t-il apprécié tout en se défendant d'être à l'origine de "cette idée précise" même si elle va dans le sens de son travail à la fondation.

(Ndlr) - Je note au passage que pour Monsieur Serge Klarsfeld à priori les comportements « antisémites » débuteraient très tôt : dans son cas il s’agit d’une croyance obsessionnelle et rien ne justifie qu’il puisse dire « on imprime mieux une histoire quand on est enfant », son affirmation dénote bien son intention d’imprimer( à priori ) dans la conscience des enfants, ce qui ressort d’une manipulation morale intolérable et inadmissible qui s’apparente à un conditionnement ou à un lavage de cerveau injustifié.

Monsieur Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, est favorable à ce projet. Le président du groupe à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, s'est félicité d'une "démarche qui invite les enfants de France à se sentir associés à l'indispensable devoir de mémoire" et "honore l'idée que nous nous faisons de notre République"

Contre toute attente, le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande ne s’y oppose pas.

Monsieur Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne, s'étonne des critiques contre Nicolas Sarkozy, jugeant la polémique "choquante et déconcertante."

La Fondation pour la mémoire de la Shoah, a exprimé sa "confiance dans la capacité du ministère à mettre cette idée en œuvre avec le souci de ne pas heurter les différentes sensibilités".

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Conclusion : Personnellement, en ma modeste qualité de très ancienne mère de famille, je suis contre ce projet pour des raisons essentiellement juridiques morales et laïques : Un Président de la République quel qu’il soit ne peut et ne doit s’attribuer le rôle de Directeur de conscience de nos enfants qui reste du domaine des prérogatives privées des parents et non de celui d’un Chef d’Etat ou de l’enseignement public ou privé.

L’Histoire de la deuxième guerre mondiale est enseignée tout à fait convenablement et sans parti pris dans nos écoles et je rejoins en priorité les points de vue exprimés par certaines personnalités, à savoir le danger d’une victimisation à outrance de la communauté juive qui pourra susciter une concurrence de victimisation d’autres communautés et surtout le risque de perturber psychologiquement des enfants trop jeunes et de les culpabiliser.

Enfin selon mes croyances personnelles, je crois fermement que le devoir de mémoire collectif est honoré en France, que le deuil après 60 ans est accompli, que les adultes peuvent avec leurs familles endeuillées garder et chérir leur mémoire, célébrer leur souvenir dans des cérémonies commémoratives pieuses, mais qu’il faut aussi, loin des remous politiques et du tumulte profane, respecter ces enfants morts dans des circonstances atroces et inacceptables, en les laissant dormir en paix.

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12 février 2008

Un putschiste rentre en dissidence à Neuilly !

Un putschiste rentre en dissidence à Neuilly !

Dernière minute :

Alors que L'UMP a officiellement apporté, ce mardi en milieu de matinée, son soutien au candidat divers-droite Jean-Christophe Fromantin, renonçant ainsi à conduire sa propre liste dans la ville dont Nicolas Sarkozy a été maire pendant 19 ans, un coup de théâtre de dernière minute éclate à Neuilly.

Arnaud Teullé a en revanche laissé entendre qu'il n'entendait pas se soumettre à la décision du parti. "Je ne suis pas d'accord avec cette décision …. donc je présente une liste", a-t-il protesté.

Marie-Cécile Ménard, qui figurait sur la liste de David Martinon, a invité Arnaud Teullé à respecter la discipline du parti.

Ainsi Arnaud Teullé, responsable local de l'UMP à Neuilly-sur-Seine et ancien colistier de David Martinon, entre dans une nouvelle dissidence et vient d’annoncer sa candidature aux municipales, contre le candidat divers-droite soutenu désormais par l’UMP

M. Teullé a déclaré à la presse devant le siège de la fédération locale du parti présidentiel :

"Je serai le seul candidat à avoir soutenu Nicolas Sarkozy pendant 20 ans dans cette ville. Je serai le seul candidat à avoir l'expérience de la gestion municipale, puisque j'ai été adjoint pendant 13 ans dans cette ville. Et je serai le seul candidat à avoir mené l'UMP de 350 à 3.800 militants. Je serai donc le candidat des Neuilléens", a déclaré M. Teullé à la presse devant le siège de la fédération locale du parti présidentiel.

Après cette déclaration, il s'est refusé à tout autre commentaire.

Dès Lundi Monsieur Teullé s’était alarmé : «La nuit ne portant pas toujours conseil, j'apprends ce matin que Patrick Devedjian a changé d'avis et décide de proposer l'investiture à M. Fromantin. Je n'accepte pas cette décision arbitraire".

Divergences, désaccords, l’UMP aura fort à faire pour redresser la barre à Neuilly et ailleurs !

Les municipales : Réglement de compte à Neuilly!

Les médias et les politiques font bien trop d’honneur aux tergiversations politiques qui secouent l’UMP à Neuilly , certains dénoncent une « politique de cour », d’autres « un psychodrame », en réalité il s’agit d’un règlement de compte, ouvert en premier lieu par le sondage publié Samedi matin en défaveur de Monsieur Martinon par le Figaro, ensuite accentué par l’Elysée et enfin par l’UMP et le putsch déclenché à coups de tirs de mitraillettes verbales par ses colistiers et Jean Sarkozy son ancien soutien, contre l’infortuné parachuté.

Monsieur Martinon a commit quelques maladresses de campagne, on lui a reproché d’être trop distant, de ne pas savoir ouvrir le dialogue avec les électeurs, de ne pas acheter des poissons le marché de Neuilly, haut lieu décentralisé de l’UMP, d’avoir refusé d’acheter du vin à la kermesse, et surtout on ne lui pardonne pas de faire 5 % de moins dans les sondages que le concurrent divers droite Monsieur Fromentin.

C’était une défaite inadmissible aux yeux du Pouvoir et des pontes de l’UMP.

Ainsi à ses dépens Monsieur David MARTINON a pu se rendre compte qu’il ne suffit pas d’être un haut fonctionnaire distingué pour plaire à ces Messieurs, accessoirement aux électeurs.

Non ce qu’il fallait à Neuilly c’était devenir un politique de terrain, en jeter plein la vue, sillonner le marché le marché avec son panier au bras, le remplir, acheter de la piquette, peut-être même s’afficher avec une compagne en jouant les m’as-tu vu, abandonner son costume pour des jeans, faire play boy genre caïd des beaux quartiers et le tour eut été joué !

Mais fidèle à lui-même cet homme par trop distingué et discret s’est fait descendre par la meute qui depuis quelques temps préparait sa défaite.

J’apprends ce jour que la meute pressent un autre limier dissident divers droite Monsieur Fromentin pour conduire une liste de rassemblement qui ne portera pas l’étiquette de l’UMP, selon Monsieur Fromentin.

Monsieur Sarkozy et ses ministres en voyage en Guyane se refuse à tout commentaire sur cet incident de parcours et cet échec, de même sur la chute vertigineuse du Chef de l’Etat, une nouvelle décote de 10 points à faire passer dans la trappe avant que de nouvelles promesses fumantes ou nouveau scandale viennent faire la Une des médias, pour masquer la déroute !

Les 3 colistiers putschistes se sont montrés honteusement moins discrets à Neuilly et je ne retiendrai qu’une de leur déclaration qui est tombé comme un couperet de la gouaille de Jean Sarkozy sur le cou accablé de Monsieur Martinon désavoué en public :

« …. C’est une ville (Neuilly) qui a une personnalité très forte, une identité très forte, c’est la raison pour laquelle elle demande des gens qui sont attachés profondément attachés, dans lesquels elle peut faire confiance …. »

(Rappelons ici que la décote de confiance selon le sondage publié par le figaro n’était que de 5 % par rapport au score de son adversaire divers droite Monsieur Fromentin, et que la décote du Chef de l’Etat s’est enfoncée de – 10 point au plan national depuis Janvier. Une cote de confiance en chute libre qui rejaillit sur l’UMP, à un mois du premier tour des municipales, le 9 mars.)

Les putschistes Jean Sarkozy, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard, avait quitté la permanence avant la brève allocution de Monsieur Martinon. "Nous prenons nos responsabilités" ont-ils déclarés, et tous les trois ont annoncé la présentation "dans les tout prochains jours d’une liste composée de Neuilléennes et de Neuilléens".

La question n’est pas encore tout à fait tranchée : M. Devedjian a exclu Jean Sarkozy pour la conduite d’une hypothétique liste UMP en déclarant avec tous les ménagements dus au fils du père :

"Jean Sarkozy a beaucoup de talent, c'est un garçon intelligent, sensible, qui adore la politique, et qui a des dispositions. Mais il a 22 ans, son temps n'est pas venu", …… en République les places s'acquièrent par le mérite, par le travail, pas par l'héritage".

Pressentit ce matin Mardi par les dirigeants de l’UMP pour conduire une liste Monsieur Fromentin a déclaré à l’AFP

"Je leur laisse la possibilité de me soutenir, parce que la dynamique est de mon côté " …. Je leur tends la main, je reste tête de liste", a-t-il ajouté, faisant état d'un "certain nombre de contacts informels" avec le parti présidentiel. "Ce ne sera pas une liste UMP", a-t-il averti. "S'ils me demandent de prendre une carte UMP, je ne la prendrai pas", assurant qu'il conserverait les numéros deux et trois de sa liste.

Pour conclure Monsieur Devedjian (pour une fois conciliant) à déclaré « M. Fromantin n'appartient pas à l'UMP, mais je pense que l'UMP serait très largement représentée (sur sa liste) dans cette hypothèse. Ce qui nous importe c'est le rassemblement".

Le mot de la fin ?

Conclusion : pour l’UMP les carottes sont cuites !

10 février 2008

Fopadek a dit :

Fopadek a dit !

Un commentateur me laisse le message suivant sur mon blog et je me fais devoir et plaisir à relayer en pleine page ses recommandations tout en lui présentant mes excuses pour avoir attendu plus d'une semaine pour le faire : je n'avais pas eu le temps de lire les commentaires -

Merci Fopadek !

Message commentaire de Fopadek

Anonyme fopadek a dit...

Si vous le permettez, je profite de votre blog pour transmettre le lien du blog de Bruno-Pascal Chevalier, en grève des soins en réactions contre les franchises médicales.

http://grevedesoins.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1

Il faut absolument que les Français entendent, comprennent que cette franchise concerne et s'applique sur tous les médicaments y compris les médicaments à "100%" ou considérés comme de nécessité vitale.

Enfin pour signer la pétition contre ces franchises, voici le lien :

http://www.appelcontrelafranchise.org/signer.php

....

Ndlr : j'en profite pour vous informer d'un Rassemblement en marge des états généraux de la santé contre les « Franchises médicales » :

Le 8 février à Paris, environ 200 personnes ont manifesté à l'appel du Collectif national contre les franchises médicales, devant le bâtiment où la ministre de la santé Roselyne Bachelot participait aux états généraux de l'organisation de la santé (EGOS).

Ce collectif est constitué d'environ 70 associations, dont une quinzaine de syndicats de médecins et est soutenu par l'ensemble des partis de gauche (PS, PCF, Verts, LCR, LO) et de nombreux syndicats (CGT, FSU, Solidaires).

Le député PS de l'Essonne Julien Dray, la porte-parole de Lutte Ouvrière Arlette Laguiller et l'adjoint au maire de Paris Denis Baupin (Verts) participaient au rassemblement.

Réflexions sur le plan Alzheimer

Les prévisions qui sont rapportées et certainement amplifiées par ceux qui ont intérêt à le faire , politiques et financiers, nous prédisent qu'en raison de l'allongement de la durée de la vie, nous serions plusieurs millions à souffrir de la maladie d'Alzheimer, vers les années 2040

Admettons que ce soit possible, il faut de toute urgence réfléchir à la question !

Non pas en spécialistes connaisseurs de tous les rouages politiques, financiers, médicaux et scientifiques de ce danger, mais simplement en simple individu à qui l'on fait planer cette menace sur la tête et qui veut tester la fiabilité du parapluie sanitaire que lui proposent nos autorités animées de touchants sentiments compassionnels à l'égard de notre prochaine grande vieillesse, ce que nous ne saurions leur reprocher.

Il ne faut surtout pas décourager les bonnes volontés d'où qu'elles viennent, gouvernementales, publiques, privées, mais encore faudrait-il suivre l'évolution du Plan Alzheimer dans tous ses détails. toute la population devrait s'y appliquer, puisque c'est elle qui en financera la plus grande part au moyen des Franchises médicales, mais encore il faudra se tenir au courant de l'utilisation des fonds par les fondations et associations, les laboratoires de recherches, les chercheurs, les médecins, les spécialistes et par les intervenants médicaux préventifs et curatifs , tout autant en ce qui concernent les structures d'accueils en hôpitaux publics ou privés, espaces hospitaliers mis en place , et enfin exiger des résultats.

Sans doute encore ne pas laisser administrer à nos malades (dans le futur, peut-être moi ou vous) des médicaments présentés comme "miracle" parce que "nouveaux" up to date, mais en réalité non suffisamment testés.

Sans parti pris, à priori, je vous livre mes simples réflexions personnelles, elles valent ce qu'elles valent, mais selon mon système de valeurs elles ne comptent pas "pour du beurre" à mes yeux.

Mes réflexions qui n'attendent que votre enrichissement ou vos contradictions sont à ce jour celles d'un simple individu à qui l'on fait planer cette menace sur la tête et qui veut tester la fiabilité du parapluie sanitaire que lui tendent diverses autorités.

Mes réflexions personnelles :

J'ai quelques craintes au sujet du lancement et l'avancement du nouveau projet gouvernemental " plan Alzheimer" , qui dans les faits pourrait s'interpréter comme une incitation, et faire naître des fondations et des associations para étatiques, ou mêmes d'autres privées, habiles à récolter des subventions publiques et des dons privés ,au motif de financer des recherches ou de soutenir des familles, avec l'appui de médecins "missionnés" qui risqueraient pour faire du zèle "au nom de la compassion", de diriger les personnes âgées au moindre petit trou de mémoire, vers des "espaces" prévus à cet effet pour les examiner, les tester, les retenir pour certains, dans des hôpitaux publics ou privés, pour leur administrer en masquant les risques encourus, des médicaments présentés comme "miracles" issus de recherches récentes non encore éprouvées, et où dans ce cas on risquerait d'aggraver la maladie ou d'en faire naître d'autres.

(Voir mon article précédent, pour apprécier ce qui s'est passé dans un autre contexte avec l'Association France-hypophyse, ses grands mandarins et les intervenants publics et privés)

Les recettes des franchises médicales à hauteur de UN milliard 400 millions d'euros, environ, (ça peut encore grimper) sont déjà prévues pour le Plan Alzheimer et le budget de recherche bénéficiera de la plus grosse part.

Il existe déjà une Fondation MEDERIC Alzheimer dépendant du GROUPE MEDERIC présidé par M. Guillaume SARKOZY frère de Nicolas SARKOZY. Le groupe MEDERIC a entre autres activités les Mutuelles de retraites complémentaires et diverses Assurances privées, dont l'Assurance dépendance vieillesse.

Existe aussi un important fabricant de produits pharmaceutique BIOALLIANCE PHARMA qui s'intéresse à plusieurs catégories de maladies dont la maladie d'Alzheimer et dont l'un des hauts responsables est François SARKOZY, frère de Nicolas SARKOZY

Cette fondation et ces Groupes seront-ils parties actives du plan Alzheimer ? Bien entendu je n'accuse pas et ne mets pas en doute le sérieux et la qualité de ces fondations et organismes prestigieux, mais existe-t- il déjà d'autres Fondations et Associations et n'auraient-ils pas tous intérêt pour nôtre sécurité morale et la sécurité des malades atteints de cette terrible maladie, à se trouver placés sous l'autorité d'un Comité d'Evaluation tout à fait indépendant et neutre mais officiel , composé de membres scientifiques éminents et reconnus pour leur compétence ?

That is the question ?

Toutes réflexions et réponses sont les bienvenus en commentaires, ou si trop longues en Pj par mail à magalinews@hotmail.com Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

Enfin pour une bonne connaissance de cette question, vous pouvez consulter par le serveur google les différents rapports qui ont précédé l'annonce du Plan Alzheimer et bien d'autres documents, études, notes, point de vue scientifiques ou non sur cette maladie, qui ne laisse personne indifférent.

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