02 novembre 2007

Par ici la bonne soupe !



PAR ICI LA BONNE SOUPE !


Les contribuables vous livrent la soupière, servez vous Messieurs !

1° : LE SALAIRE DU PRESIDENT

L'Assemblée double la rémunération de Monsieur Sarkozy et triple le budget de l'Elysée pour 2008

L'Assemblée nationale a plus que doublé mardi la rémunération du chef de l'Etat et triplé le budget de l'Elysée, la majorité invoquant la "transparence" face à la gauche qui a bruyamment protesté dans les couloirs, mais s'est mise aux abonnés absents à l'heure de voter.

Au nom de la transparence, M. Sarkozy a souhaité que le salaire du président soit fixé par la loi et que la Cour des comptes contrôle l'Elysée.

Huit jours après avoir été évoquée, dans une note à l'Assemblée signée par la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, l’affaire a été enlevée ! L’Assemblée s’est empressée d’augmenter de plus du double la rémunération du Chef de l’Etat qui dès 2008 touchera environ 19 000 euros bruts mensuels sur 12 mois (contre environ 7.700 euros bruts mensuels)

(M. Sarkozy, 52 ans non encore en retraite), a "cafardé " son prédécesseur: "jusqu'à présent, le président de la République cumulait son salaire et sa retraite. Moi je ne veux pas de ça. Je veux de la transparence. Je veux que les Français sachent)

Ndlr : A la soupe, soupe, soupe .............

Les députés UMP qui pratiquement se trouvaient seuls en séance pour voter , ont trouvé normal que le chef de l'Etat touche autant que son Premier ministre ou que ses homologues étrangers.

Ndlr : qu'elle est bonne, bonne, bonne ......

En séance, il n'y avait pratiquement personne sur les bancs de gauche, à part M. Dosière

Le député René Dosière (app-PS), dénonciateur en son temps des dépenses élyséennes pendantes les deux mandats de Monsieur Chirac, au point de lui reprocher le service d’un cuisinier, a accepté le principe de la revalorisation, "à condition qu'on sorte la rémunération du président du budget global de l'Elysée" et qu'il n'y ait plus de "confusion" entre les dépenses publiques et privées.

ndlr : il avait bien le droit d'utiliser un cuisinier pour faire cuire sa soupe, voyons, voyons Monsieur Derosière !

Le socialiste Jean Launay, rapporteur spécial nommé dans le cadre de l'examen des crédits "Pouvoirs publics", a timidement (jugent les médias) trouvé "choquante" cette augmentation par rapport aux difficultés de l'ensemble des Français, avant de regagner son banc.

Quant aux députés PS et PCF dont la majorité avait déserté la séance, ils ne se sont pas privés de dénoncer avec vigueur, dans les couloirs devant les caméras, la majoration du traitement du président : "Un peu indécent"….. "Scandaleux quand les Français n'arrivent pas à joindre les deux bouts", "une insulte à la misère"

2° : LE BUDGET DE L’ELYSEE POUR 2008 :

Autre mesure votée: avec une majoration de 68,5 millions d’euros, le budget de l'Elysée en 2008 va passer à plus de 100 millions d'euros, contre 32,292 millions d'euros initialement prévus, la différence de l’actualisation par rapport au budget initialement prévu est de taille !

L'Elysée rémunérera lui-même les quelque 1.000 personnes qui travaillent pour ses services, alors que la plupart émargent actuellement au budget de leur administration d'origine.

1.045 personnes travaillent à l'Elysée et 860 sont mises à disposition par l'ensemble des ministères. Les autres sont des contractuels de l'Elysée", comme l’a indiqué Monsieur Karoutchi, Secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement

L'Elysée doit aussi pouvoir financer ses propres dépenses de fonctionnement, à commencer par les déplacements du chef de l'Etat jusqu'alors pris en charge par les ministères régaliens (Défense, Affaires étrangères, Intérieur...).

Ndlr : une transparence parfaite, mais je n’ai pas réussi à savoir si Monsieur Sarkozy disposera d’un cuisinier. Monsieur René Derosière doit sans doute le savoir.

Ca décote dur pour les Gouvernants et politiques à leur botte !

une équation inéquitable mais hélas pour la France durable

Confiance : -Moins 11 % en deux mois

RECOMPENSE :

salaire de "complaisance" : vient d'être augmenté de 140 %

budget de fonctionnement de l'Elysée : vient d'être multilié par 3

principaux avantages en "nature" fournis ou payés par l'Etat : logé, nourri, blanchi, chauffé, éclairé (lui, sa famille, ses invités) , voitures, trains , navires, avions de fonction, (accessoirement tickets de bus et métro (?)), tous frais de déplacements, hôtels, restaurants, distractions -galas-conférences etc... etc... etc tous frais de personnels, suivi médical , soins et traitements, résidences et appartements secondaires dans les châteaux, chasses à courre, sports divers, vacances en France ou à l'Etranger payées ou offertes par des amis .... Qui dit mieux !

BAROMETRE DE CONFIANCE : EN BAISSE

(Sondage de Fin Octobre)

Ca décote dur !

Selon le baromètre TNS-Sofres à paraître samedi 3 novembre, rendu public mercredi.

La cote de confiance de:

Nicolas Sarkozy baisse de 4 points en octobre Sur deux mois, M. Sarkozy a vu sa cote de confiance baisser de 11 points (64% en septembre – 57 % début octobre – 53 % fin octobre)

- et celle de

- François Fillon décroche de 8 points (passe de 52% le mois dernier à 44 % fin octobre)

Cette baisse de la confiance intervient sur fond de doute accru de l'opinion sur la situation politique et sociale, la hausse des prix, le chômage, sont les dossiers prioritaires dans la préoccupation des français interrogés :

85 % (+ 5) ne croient pas en l’efficacité du Gouvernement contre la hausse des prix

73 (+ 4%) croient qu’il n’est pas efficace dans la lutte contre le chômage

La lutte contre le chômage reste la tâche jugée prioritaire mais la lutte contre la hausse des prix gagne du terrain.

62% (+4) estiment que les choses ont tendance à aller plus mal.

18% (-3) d'entres elles pensent que les choses vont aller en s’améliorant

74% (+7) prédisent "beaucoup de conflits sociaux"

46% (+5) considèrent que le rôle de la France s'affaiblit

31% (-7) jugent qu'il se renforce.

Dans le même temps (début Octobre- fin Octobre), les personnalités politiques sont toutes en recul , à droite comme à gauche :

Bernard Kouchner régresse de 5 points (de 59 % il tombe à 54 %)

Jean-Louis Borloo régresse de 2 points (à 50% (-2)

Dominique Strauss-Kahn perd 1 point (48%, -1)

François Bayrou perd (47%, -5)

Rachida Dati perd 5 points (46%, -5)

Information : Ces sondages ont été réalisés les 24 et 25 octobre en face à face à leur domicile auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la Commission nationale de sondages.

mes conclusions : Bravo Messieurs, certains d’entre vous sont déjà à – 50 %, pour celui qui plafonne péniblement à 53 % en tête de liste et à la tête de l’Etat encore un peu de bonne volonté et il se retrouvera à – 50 % : il nous reste à attendre les sondages de fin Novembre, mois en cours dont le menu déjà étoffé de grèves dans de nombreux secteurs, restera lourd à digérer pour nos Gouvernants. Je ne les plains pas, ils font tout pour déplaire au peuple en nous imposant une politique de grand spectacle vec des profusions de propositions qui trop souvent s'analysent en sacrifices imposés à la France d'en bas et en cadeaux offerts à la France d'en haut. L'injustice sociale s'accentue, le climat social s'alourdit, ces messieurs dans leurs béatitudes ne semblent pas encore ébranlés dans leur confiance en eux-mêmes, ils se préparent des lendemains pénibles dont ils devront nous rendre compte.

Revue de presse et conclusion réalisées par Lucienne Magalie Pons

01 novembre 2007

Les signes de Novembre




du 24 octobre au 22 novembre : Le Scorpion, signe d'eau, féminin

leurs qualités : compatissants, sensibles, déterminés, patients, amis(es) fidèles
leurs faiblesses : émotifs, fiers intérieurement ils peuvent parfois devenir cyniques
leurs avantages : sens artistiques développés
symbole : le scorpion et l'aigle

du 23 novembre au 21 décembre : Le Sagittaire , signe de feu , masculin

leurs qualités : actifs, aiment l'aventure, explorateurs " intellectuels" à la recherche de stimulation mentale, s'adaptent facilement aux changements
leurs faiblesses : persuasifs, imposent autoritairement leur point de vue et leurs idées - téméraires et impulsifs s'exposent aux dangers -
leurs avantages : libres, spontanés(ées) , élégants (tes)
symbole : le centaure avec un arc et une flèche dirigée vers le ciel.

Le TOPAZE, Pierre de Novembre


La pierre de Novembre est le TOPAZE, symbole de fidélité. Cette pierre chasse l’insomnie.

Le Topaze provient du portugais "topa-pazos" qui signifie "cherché-trouvé"

Le Mois de Novembre



Les Fleurs du Souvenir, Chrysanthèmes et Dahlias


Le mois de Novembre

Novembre (du latin novem - neuf - neuvième mois de l’antique année Romaine) onzième mois de l’année grégorienne est un mois de nostalgie mais aussi d’espérance. Les deux premiers jours de Novembre sont consacrés à la célébration de tous les saints et au souvenir des morts. Mais vers la mi-novembre on commence à préparer les fêtes du mois suivant et s’ouvre alors une période intense de préparatifs. Les enfants se font plus stages, plus studieux pour obtenir de bonnes notes et ainsi mériter les cadeaux qui viendront garnir leurs petits souliers dans la nuit de Noël d’un mois de décembre tout proche.

Alertés par les catalogues et les vitrines de jouets, les publicités audio-visuelles, ils commencent à préparer leur liste de cadeaux et la lettre au Père Noël. Les grands magasins et les commerces illuminés et décorés comme des palais des mille et une nuit, proposent dans leurs rayons des mets délicats, des vins fins, des apéritifs , des liqueurs, des fruits confits, des nougats, des friandises, des gâteaux , et autres délices et les magasins regorgent aussi de vêtements, des jouets, de cadeaux , il y en a pour tous les gouts et les parents commencent à faire leur choix et les provisions pour les fêtes d’une fin d’année qui s’avance à grand pas. Les bijoux scintillent dans les vitrines des joailliers et les vitrines de toutes les boutiques se font tentatrices et comme l’argent est fait pour circuler, les carnets de commande se remplissent.

Le temps bien sûr tourne au froid et à la pluie, le ciel se grise, mais il y a tant et tant d’illuminations dans les rues et tant de joies et de douces espérances dans les cœurs des petits et des grands que tout paraît merveilleux, doux et féérique.

Les derniers jours de Novembre on se trouve en cette période d’Avent qui annonce La Fête de Noël, Fête chrétienne, célébrée presque partout dans le monde comme la Fête des enfants, quelles que soient les religions et croyances. A l'avance, « Merci petit Jésus et Merci Père Noël"

à noter :

1 novembre : fête de la Toussaint (jour férié)

2 novembre : Fête des Morts

11 novembre : commémoration de l'Armistice de la première guerre mondiale de 14/18




31 octobre 2007

Dites "33" : les Jeunes médecins ont obtenu satisfaction!


Le 24 Octobre 2007, le Gouvernement a cédé aux internes des hôpitaux et aux jeunes médecins et renonce à limiter la liberté d’installation des jeunes médecins.

Le gouvernement a renoncé à toute tentative de discussions visant à limiter l'installation de généralistes et de spécialistes dans les zones où ils sont déjà sur-représentés. Alors que 20 000 étudiants, selon les organisateurs - 10 000 selon la police -, manifestaient, mercredi 24 octobre, à Paris, (après quatorze jours de grèves dans les services) un accord était négocié au Ministère de la Santé.

Finalement, le gouvernement a renoncé à toute tentative de discussions visant à limiter l'installation de généralistes et de spécialistes dans les zones où ils sont sur-représentés.

(A l'origine de cette disposition contestée , Nicolas Sarkozy, s'était défendu, de remettre en cause "la liberté d'installation", considérée comme l'un des piliers de la médecine libérale invoqué par les jeunes médecins, mais ces derniers persistant à estimer le contraire avaient déclenché des manifestations dans les rues et des grèves dans les services)

Sans attendre l’examen de ce texte à l’Assemblée Nationale, le gouvernement a accepté de réécrire l'article 33 du projet de loi de financement de la Sécurité social. Ce texte ouvrait la possibilité de débattre des "conditions et modalités de conventionnement en fonction de la densité de la zone d'exercice" lors des négociations conventionnelles avec l'assurance-maladie.

Le nouveau texte gouvernemental supprimerait toute référence au conventionnement et insisterait sur des mesures incitatives à l'installation. Il devrait permettre d'associer les syndicats et associations de jeunes praticiens aux négociations conventionnelles ainsi qu'aux Etats généraux de la démographie médicale que la ministre de la santé, a promis d'organiser au début de l'année prochaine.

Par ailleurs, la création de franchises médicales, est à l'origine d'une initiative commune des secrétaires généraux des cinq syndicats, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, et FO. Ils ont écrit, mercredi, au premier ministre, François Fillon, pour lui demander de "rapporter" cette mesure qui "mettrait en cause notre système solidaire de sécurité sociale".

Un Conseil des Ministres "Corsé" à Ajaccio











... ?...

L'avenir de la Corse :

"qui vivra verra "



François Fillon avait préparé le terrain lors d'une visite préparatoire le 21 septembre en Corse. Le Premier Ministre avait « en éclaireur » discuté avec tous les groupes politiques représentés à l'Assemblée territoriale, dont les nationalistes radicaux.

Mais la découverte d'un lance-roquette, il y a quelques jours, sur les hauteurs d'Ajaccio n'avait pas été faite pour rassurer les autorités qui avaient pris toutes les mesures pour prévenir tous incidents.

Mardi 30 Octobre, le Président Sarkozy avait passé une journée dans l’île pour présenter ses projets de développement de l’Ile de Beauté (voir mon article précédent)

Mais en dépit du quadrillage des « points chauds » de l’Ile par plus de 3000 policiers et Gendarmes, Mercredi 31 octobre, le Conseil des Ministres décentralisé à donné lieu a des incidents qualifiés par les médias « de brefs » mais qui à mon sens sont lourds de significations.

En premier lieu dans la nuit de Mercredi à vers 0 heures 30, un bâton de dynamite a été jeté contre un fourgon de CRS, devant le domicile du maire de Bastia, Emile Zucarelli. Le bâton a roulé jusqu'à un pot de fleurs et explosé, occasionnant des dégâts au mobilier urbain, sans faire de blessés (heureusement !) Cet « incident » n'a pas été revendiqué.

Depuis le début de la matinée, le centre d'Ajaccio avait pris les apparences d'une ville en état de siège avec un quadrillage de policiers tous les cinq mètres dans les avenues totalement désertées par les habitants et avec des fouilles systématiques à tous les accès menant au cœur de la cité impériale.

Le gouvernement s'est retrouvé dans la matinée, sous l'égide du chef de l'Etat, à la préfecture d'Ajaccio pour le Conseil des Ministres.

A 10H00, les forces de l'ordre ont contraint des manifestants à reculer au-delà du périmètre interdit autour de la préfecture. "C'est la dictature. On vous emm..., on est chez nous. Sarko le peuple aura ta peau", ont lancé aux forces de l’ordre les manifestants au son des cornes de brume. Certains drapés dans le drapeau corse ont chanté l'hymne corse.

Ensuite vers 11 heures 30 des incidents ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants nationalistes venus protester et exprimer leur défiance à proximité de la préfecture d'Ajaccio.

Les forces de l'ordre ont dû utiliser des grenades lacrymogènes pour disperser quelque 150 à 200 manifestants nationalistes, massés sur l'avenue du Premier-Consul, à 150 mètres de la zone interdite de rassemblement.

Portant des banderoles avec la tête de maure, ils criaient des slogans tels que: "Une seule solution: décolonisation". Après les jets de lacrymogènes, ils ont reculé et se sont regroupés sur la place Foch où est arrivé le dirigeant indépendantiste Jean-Guy Talamoni.

A 300 mètres des nationalistes, plusieurs dizaines de syndicalistes étaient également rassemblés. D'autres, venus de Bastia et des villages, étaient maintenus aux alentours de la gare.

L'intersyndicale CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA et STC (Syndicat des travailleurs corses, nationaliste) a menacé de ne pas rencontrer le chef de l'Etat, comme il avait été prévu, à l'issue du conseil des ministres.

Le PS avait critiqué cette initiative de Conseil des Ministres décentralisé à Ajaccio.

- Résumé des déclarations du Parti Socialiste :

« Le Parti socialiste avait critiqué lundi cette délocalisation ponctuelle, ….. "Un déplacement cher" qui "va mobiliser plusieurs compagnies de CRS", "un grand Barnum alors que la Corse mérite un travail approfondi : ……… «Nous ne nous opposons pas à des Conseils des ministres décentralisés. Mais le faire en Corse aujourd'hui, avec un tel déploiement de moyens, notamment de sécurité, nous paraît peu opportun alors que la Corse a surtout besoin d'un dialogue et de respect mutuel, pas de coups médiatiques", avait déclaré aux médias Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande. ….. "Ce grand barnum ne sert pas la Corse", avait-il ajouté.

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INFORMATIONS-VIDEOS : 1/Philippe de VillIers face à Philippe Deval: Vidéo de source CNEWS, 22 novembre 2024_ 2 /Entretien Philippe de Villers-CNEWS , 8 novembre 2024 -

Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/